samedi 21 octobre 2023

Sainte CÉLINE de LAON, mère de famille

 

Vitrail de Sainte Céline de Laon, mère de Remi, couvent Sainte-Sixte ancien séminaire de Reims.


Sainte Céline

Mère de saint Remi de Reims (Ve siècle)

Elle avait épousé, très jeune, Émile, le comte de Laon. Elle lui portait une grande affection et, par son caractère aimable et modeste, ils vécurent dans une grande union de cœur et de foi chrétienne. Ils prirent grand soin de l'éducation de leurs enfants qui devinrent tous trois prêtres. Le dernier nous est le plus connu, Remi, né sur le tard, dont ils donnèrent le soin aux clercs de l'église Sainte-Marie de Laon. Il devint saint Remi, l'archevêque de Reims.

Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Remi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis... Céline est née dans le laonnois au Ve siècle... Céline avait eu de son mari Emilieus deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius... Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'un rare mérite... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)

(Elle est fêtée le 22 octobre au Propre du diocèse de Reims - fêtes célébrées en certains lieux du diocèse)

À Laon, après 458, sainte Céline, mère des saints évêques Prince de Soissons et Remi de Reims.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2050/Sainte-C%C3%A9line.html

21 octobre

Sainte Céline

Biographie

La noble Céline, admirant la vertu de sainte Geneviève, de passage à Meaux où elle habitait, lui demanda de prendre l'habit des vierges. Son fiancé, furieux, voulut s'opposer à ce projet. Geneviève et Céline, dit-on, se réfugièrent dans l'église dont le baptistère se referma miraculeusement sur elles et Céline put garder toute sa vie la virginité et se dévouer aux bonnes œuvres. Sainte Geneviève ne manqua pas de guérir une de ses servantes malade et qui depuis deux ans ne pouvait plus marcher.

Si l’on ignore la date de la mort de sainte Céline, on peut situer sa rencontre avec sainte Geneviève entre 465 et 480. Elle fut ensevelie près de Meaux. Un prieuré bénédictin élevé sur son tombeau dura jusqu'à la Révolution où ses reliques, apportées à la cathédrale de Meaux, furent mélangées avec celles d'autres saints et enfouies dans le cimetière.

Ses reliques sont encore dans la cathédrale de Meaux et son culte est resté localisé dans le diocèse de Meaux. Il est possible qu'elle ait été vénérée ailleurs (à Troyes), mais on l'a confondue avec la mère de saint Remi, vénérée le même jour, bien que l'une soit vierge et l'autre veuve.

Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Remi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis. D'après le Pseudo-Fortunat, Céline, de noble famille, avait épousé dans sa jeunesse Emilius, comte de Laon. Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'un rare mérite : Le Seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de sa puissance et que les rois tiennent à honneur de le servir : Céline sera mère d’un fils qu’on nommera Remi ; je l’emploierai pour la délivrance de mon peuple. Et, dix mois plus tard, Remi vint au monde à Laon.

Au IX° siècle, l’archevêque Hincmar de Reims a étoffé ces maigres données : Céline avait eu de son mari Emilius deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius. A l'annonce du reclus Montanus, Céline s'étonna  car elle et Emilius étaient déjà âgés. Montanus, qui était aveugle, insista : Quand tu sèvreras l'enfant, tu me frottera les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière. Remi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit ainsi la vue. Hincmar note que Remi avait été libéré de tout péché par le Saint-esprit. Il avait été conçu dans les iniquités comme tout homme, mais, contrairement à ce qui se passe pour la condition humaine, sa mère l'enfanta non dans les délits de la prévarication, mais dans la grâce de la rémission. Ainsi Remi rappelait Jean-Baptiste (Luc I 15) et Isaac (Genèse XVII 16). Il était né au pays de Laon. On l'appela Remigius, parce qu'il aurait à régir, à diriger son Eglise lancée sur des flots tempéreux, ou Remedius, car il serait aux siens un remède contre la juste colère de Dieu ou contre la férocité païenne. Après des études brèves, mais excellentes, Remi voulut imiter la retraite de son héraut Montanus. Il se sépara ainsi de Céline - si elle vivait encore. D'après une interpolation du testament de saint Remi, Céline aurait été enterrée à Labrinacum, Lavergny, commune de Parfondru, près de Laon (Aisne). La translation de son corps à Laon aurait eu lieu un 5 avril, d'après Molanus ou Vermeulen, éditeur du martyrologe d'Usuard (dans l'éd. de Jean-Baptiste du Sollier, Anvers, 1714, p. 194). On a attribué à Huchald (+ vers 960), moine de Saint-Amand, près de Valenciennes, une Vie de notre sainte. Mais elle est encore à trouver. A Reims, on commémore sainte Céline le 22 octobre.

SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/10/21.php

Sainte-Céline

Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d’autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Rémi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis. D’après le Pseudo-Fortunat, Céline, de noble famille, avait épousé dans sa jeunesse Emilius, comte de Laon. Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu’elle enfanterai un garçon d’un rare mérite.

Le seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de sa puissance et que les rois tiennent à honneur de le servir : Céline sera mère d’un fils qu’on nommera Rémi ; je l’emploierai pour la délivrance de mon peuple.

Et, dix mois plus tard, Rémi vint au monde à Laon.

Au IXème siècle, l’archevêque Hincmar de Reims a étoffé ses maigres données : Céline avait eu de son mari Emilius deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius. A l’annonce du reclus Montanus, Céline s’étonna car elle et Emilius étaient déjà âgés. Montanus, qui était aveugle, insista :

Quand tu sèvreras l’enfant, tu me frotteras les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière.

Rémi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit ainsi la vue. Hincmar note que Rémi avait été libéré de tout péché par le Saint-Esprit. Il avait été conçu dans les iniquités comme tout homme, mais, contrairement à ce qui se passe pour la condition humaine, sa mère l’enfanta non dans les délits de la prévarication, mais dans la grâce de la rémission. Ainsi Rémi rappelait Jean-Baptise (Luc I-15) et Isaac (Genèse WVII-16). Il était né au pays de Laon. On l’appela Remigius, parce qu’il aurait à régir, à diriger son Église lancée sur des flots tempétueux, ou Remedius, car il serait aux siens un remède contre la juste colère de Dieu ou contre la férocité païenne. Après des études brèves, mais excellentes, Rémi voulut imiter la retraite de son héraut Montanus. Il se sépara ainsi de Céline – si elle vivait encore. D’après une interpolation du testament de Saint Rémi, Céline aurait été enterrée à Labrinacum, Lavergny, commune de Parfondu, près de Laon (Aisne). La translation de son corps à Laon aurait eu lieu un 5 avril, d’après Molanus ou Vermeulen, éditeur du martyrologe d’Usuard (dans l’éd. de Jean-Baptiste du Sollier, Anvers, 1714, p. 194). On a attribué à Huchald ( + vers 960), moine de Saint-Amand, près de Valenciennes, une Vie de notre sainte. Mais elle est encore à trouver. A Reims, on commémore sainte Céline le 22 octobre.

SOURCE : https://www.soissons.catholique.fr/les-saints-du-diocese/sainte-celine/

entre 460 et 464.

Sainte Céline

Née vers ****,

et morte à Parfondru près Laon, entre 460 et 464.

Ste Céline épouse Emile, comte de Laon ; ils ont deux premiers fils : saint Prince ( ?-459/61[1]) 12e évêque de Soissons- 25.9.505), et le père de St Loup ( ?-505 13e évêque de Soissons-535/40).

Prince fut formé par des maîtres qui avaient vécu au monastère de Lérins (Le Glay 25.9)

Elle rencontra saint Montan, reclus aveugle, qui lui révéla ce triple avertissement reçu en songe : « Le Seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de ses puissances et que les rois tiennent à honneur de le servir : Céline sera mère d’un fils qu’on nommera Rémi ; je l’emploierai pour la délivrance de mon peuple. » Céline, déjà âgée, s’étonna, Montan insista : « Ne t’étonne pas, la grâce de Dieu est sur toi et l’enfant est béni dès ton sein. Quand tu le sèvreras, tu me frotteras les yeux de ton lait, et je verrai la lumière. »[2]

Vers 437 : Ste Céline donne naissance à saint Rémi.

Rémi eut sainte Balsamie comme nourrice, elle eut un fils nommé Celsin qui sera disciple de Rémi et connu à Laon comme saint Soussin. Rémi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit la vue. St Sidoine Apollinaire connaissait les premières années de Rémi, disant qu’il surpassait en éloquence les orateurs de son temps.

458/9[3]) : sacre de saint Rémi, évêque de Reims, à l’âge de 22 ans [4].
Céline fut enterrée à Lavergny [5], sur la commune de Parfondru près Laon, entre 460 et 464.

Fêtée le 21 octobre au Martyrologe Romain ; le 22 au propre de Reims.
A distinguer d’une autre sainte Céline, vierge ( ?-510).

Notes de bas de page

[1] Successeur de S. Edibe (-451 ? 11e évêque de Soissons-10.12.459/61

[2] Prénoms traditionnels et d’aujourd’hui, Georges Cerbelaud-Salagnac, à Céline

[3] Dans une lettre de 512, il écrit être évêque depuis 53 ans. S. Grégoire de Tours écrit que Rémi fut évêque plus de 70 ans. (Le Glay

[4] Le Glay

[5] Dessailly p.43 note1.

SOURCE : https://laportelatine.org/spiritualite/vies-de-saints/sainte-celine

Sainte Céline (21 octobre)

Publié le 21 Octobre 2007

Céline vécut aux Ve et VIe siècles à Meaux. Née vers 470 (selon l'estimation des historiens), peut-être plus tôt, dans une riche et noble famille d'origine romaine (le nom Céline vient du latin et signifie "fille du ciel", par contre on a oublié le patronyme de sa famille), elle connut Sainte Geneviève, dont on dit qu'elle fut une compagne. Cette dernière lui apporta son soutient lorsqu'elle refusa le mariage auquel l'obligeaient ses parents. La jeune Céline à l'image de Geneviève avait décidé de consacrer sa vie à Dieu tout en restant "dans le monde" (c'est à dire dans la vie civile, parmi ses concitoyens). Elle portait la robe sombre des vierges, et se vouait à des oeuvres de dévotion et de charité. Une version de la légende de Céline dit qu’un jeune nobliau (dont on a oublié le nom à lui aussi), des environs de Meaux, tomba amoureux de la jeune femme. Mais découvrant le voeux de Céline de consacrer sa vie à Dieu, le jeune homme entra dans une colère telle que la jeune femme n'eut d'autre choix que de fuir devant ce soupirant "exalté". Avec Geneviève, elle trouva refuge dans le baptistère de l'église de Notre-Dame de Châge dont les portes s'ouvrirent et se refermèrent miraculeusement derrière les deux femmes, permettant à la jeune Céline de préserver sa vertu... et sa virginité (sans quoi le soupirant éconduit l'aurait sans doute violentée !). Arrêté aux portes du baptistère le jeune homme "touché par la grâce divine" laissa Céline… à son destin de sainte (difficile de lutter avec Dieu !). Une autre version dit que le jeune homme est le même que les parents de Céline avaient choisi pour elle (une histoire de mariage arrangé), et que c'est parce qu'elle avait dit non à ce mariage (chose sans doute peu commune à l'époque) que le promis entra dans une colère folle qui aurait conduit celui-ci à vouloir "prendre" de force la jeune femme. Selon cette version, l'épisode miraculeux des portes du baptistère, serait celui à l'origine de la vocation de Céline, et l'évènement qui aurait poussé la sainte à offrir sa virginité à Dieu.  

Sainte patronne de la ville de Meaux, le culte de Sainte Céline perdura jusqu'au XIXe siècle. Il fut l'un des derniers à donner lieu à des processions à Meaux (jusqu'en 1880) : le 15 août jour de l'Assomption (jour ou est fêté la Sainte Vierge), c'étaient à des jeunes filles qu'était dévolu le rôle de promener la châsse contenant les reliques de la Sainte à travers les rues de la ville. Sainte Céline était donc priée par la meldois qui lui reconnaissaient son statut de Sainte patronne de la ville, mais la tradition veut qu'elle fut également priée par les jeunes filles, et les jeunes mariés avant leurs noces.

Céline mourut à Meaux le 25 octobre 530, et fut inhumée dans le Faubourg Saint Nicolas, près de l'actuel Temple protestant. Le Faubourg Saint Nicolas porta d'ailleurs, longtemps avant, le nom de Faubourg Sainte Céline. Le site est aussi celui d'une nécropole antique, dite de Sainte Céline.
Le tombeau de la Sainte devint après sa mort un lieu de dévotion, et on bâti sur ce tombeau (ou a proximité) un oratoire. Remplacé peu après par une église, qui devint une abbaye, puis un prieuré... établissements religieux passant par des périodes fastes et d'autres plus difficiles (désaffection, incendie, etc.), et pendant près de 12 siècles, du Moyen Âge jusqu'à la Révolution où l'abbaye Sainte Céline fut vendue comme bien national, avant de disparaître. Car il ne reste rien aujourd'hui de ces bâtiments multiséculaires construits sur le culte de la Sainte meldoise, et qui ont marqué longtemps dans sa physionomie la ville et le Faubourg.

Dés 1312, Saint Nicolas, du moins en nom, commença à "remplacer" Sainte Céline. On parle de Saint Nicolas en Sainte Céline, c'est à dire d'une paroisse tournée vers Saint Nicolas dont le culte se faisait à l'intérieur de l'église Sainte Céline. Aujourd'hui toute référence à Sainte Céline a presque entièrement disparu. Le site originelle de l'église Sainte Céline est occupé en partie par la place du Temple (partie sud-est de la place), et le bâtiment de l'église Saint Nicolas a été reconstruit bien plus tard vers le début du Faubourg (niveau place Henri IV, face aux Augustines).

Quand les restes de la Sainte furent relevés à la Révolution en 1793, les précieuses reliques de Céline furent cachées dans le cimetière des chanoines (cour épiscopale, entre la chapelle des catéchismes et le « vieux chapitre »). En 1795, elles furent placées dans les châsses encore présentes dans le sanctuaire de la cathédrale. Une partie des reliques seraient conservée également dans l'église Saint Nicolas.

Vie de sainte Céline

Sainte Céline n'est pas morte en martyre. Comme d'ailleurs Sainte Fare, Saint Faron ou Saint Fiacre (autres figures saintes locales). On sait peu de choses au final de sa vie. On peut supposer qu'elle eut une "bonne vie", très pieuse, coincée entre la religion chrétienne et une vie civile plus emprunte de tradition païenne. Un peu à l'image d'un Jean Rose, à quelques siècles d'écart (même rapport au religieux, même image de personnage exemplaire issu de la vie civile). Elle dut probablement avoir de son vivant une grande influence (politique, matérielle, spirituelle ?) sur ses contemporains. Ce qui expliquerait son culte très florissant après sa mort et au cours des siècles qui suivirent.

Pour l'Histoire, Céline n'aura pas, à l'image de sa consoeur Geneviève, sauvé Meaux de l'invasion des Huns, puisque l'épisode du sauvetage de Paris (Lutèce) est donné à la date de 451, soit près de 20 ans avant la naissance estimée de notre Céline. "L'amitié" évoquée entre Geneviève et Céline semble au vu des mêmes dates assez étrange. Geneviève serait né en 423, et aurait eu près de 60 ans au moment ou Céline atteignait l'âge d'adulte. Par contre le fait que Geneviève possédait des terres du côté de Meaux, et sans doute une maison (que l'on situe à l'entrée de la rue de Châge), justifie que le personnage soit passé par la ville (qu'elle a peut-être même su par ce moyen l'avancée des Huns d'Attila). Possiblement que Geneviève, personnage déjà emblématique de son vivant et reconnu par ses contemporains, avait été choisie par la famille de Céline comme préceptrice ou professeur… ou quelque chose comme ça. Ce n’est que supposition.

On ne sait pas non plus si elle rencontra Clovis, qui prit possession de la ville de Meaux en 486. Elle même aurait eu alors l'âge de jeune femme (16-18 ans). Si elle était de ceux qui « comptaient » à Meaux c’est tout à fait imaginable…

Personnage énigmatique donc. Récupéré par le religieux, et la chrétienté qui s'inventait alors, en cette période charnière de l’Histoire où l'on entre dans le Moyen-Âge (l'Antiquité Tardive s'achève avec la chute de l'Empire Romain d'Occident en 476).

Sources :

- "Dictionnaire topographique des rues de Meaux" - Tome 3 : Faubourgs et nouveaux quartiers, SLHB (1999)

- Internet.

Merci à Georges Asselineau, responsable de la bibliothèque diocésaine, pour les corrections qu'il a apportées à la première version de cet article. Grâce à ses remarques j'ai pu corriger les erreurs et les faussetés que j'avais pu écrire sur la vie de Sainte Céline (faute qui me revient de ne pas avoir fait le minimum de recherches nécessaires). C'est aussi à lui que je dois l'image que vous pouvez voir ici de Sainte Céline. 

Rédigé par F.B.

SOURCE : http://meaux.over-blog.net/article-13224957.html

Céline de Laon (Ve siècle)

mère de Remi

Mariée à Emilius, comte de Laon, elle était déjà âgée quand elle fut avertie par un ermite qu'il lui naîtrait un fils lequel aurait grande renommée : « Par elle, la clémence divine prendra pitié de la Gaule, elle concevra un fils à qui Dieu confiera la troupe de son peuple, rendra la lumière au prophète aveugle avec du lait de sa mère. Voici que la fécondité est rendue à une femme devenue stérile ».

Le nom donné à l’enfant qui va naître est Rémidius ou Remigius, c’est à dire le remède envoyé par Dieu pour sauver la Gaule. Son nom est prophétique, comme dans les textes de l’Ancien Testament. Les poètes du VI“ siècle comme Fortunat explicitent en effet ce nom de Remi en écrivant : Rémi est élu par Dieu non seulement avant sa naissance mais avant saconception.

Céline mourut très âgée et fut enterrée à Lavergny, près de Laon. Le 21 Octobre, chaque année, on célèbre en grandes pompes Sainte Cilinie à la Cathédrale de Laon.

SOURCE : http://eglisesduconfluent.fr/Pages/Pe-Celine.php

Saint Cilinia

Also known as

Celina

Céline

Memorial

21 October

Profile

Born to the nobility, and married to Emilius, count of Laon. BlindMother of Saint Principius of Soissons and Saint Remigius of Rheims.

Died

c.458 in Laon, France of natural causes

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

sites en français

Abbé Christian-Philippe Chanut

L’Eglise catholique dans l’Aisne

La fête des prénoms

fonti in italiano

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Cilinia“. CatholicSaints.Info. 7 August 2019. Web. 21 October 2023. <https://catholicsaints.info/saint-cilinia/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-cilinia/

Book of Saints – Cilinia

Article

(Saint) (October 21) (5th century) The mother of Saint Principius, Bishop of Soissons, and of Saint Remigius, Bishop of Rheims, and Apostle of the Franks. She died at Laon some time after A.D. 458, in fame of great holiness, and is registered as a Saint in the Western Martyrologies.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Cilinia”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 7 October 2012. Web. 21 October 2023. <http://catholicsaints.info/book-of-saints-cilinia/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-cilinia/

St. Celine

We have very few details about the life of this saint who is best known as the mother of St. Remigius, Bishop of Rheims at the time of the conversion of the people of Gaul under Clovis. St. Celine miraculously gave birth to St. Remigius when she was already at an advanced age. Immediately after giving birth, about 438, she also gave sight to the hermit Montanus who had three times foretold the birth of the saintly Bishop.  After a holy life filled with good works and assiduous prayer, this saintly woman attained the rewards of heaven about the year 458. She was buried near Lyons, probably at Cerny, where she had lived. Unfortunately her relics were destroyed during the French Revolution.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=563

Santa Celina Madre di S. Remigio

21 ottobre

Etimologia: Celina = abitatore del cielo, dal latino

Martirologio Romano: Presso Laon sempre in Francia, santa Cilinia, madre dei santi vescovi Princípio di Soissons e Remigio di Reims.

Scarse e leggendarie sono le notizie intorno a Celina, nota soprattutto perché fu la madre di s. Remigio, vescovo di Reims. Secondo il racconto dello pseudoFortunato, ripreso e ampliato più tardi da Incmaro di Reims, Celina dette miracolosamente alla luce Remigio, perché ormai in età assai avanzata; subito dopo rese la vista all'eremita Montano, che per tre volte aveva profetizzato l'avvento del santo vescovo, spalmando con alcune gocce di latte i suoi occhi senza luce. L'anno 458 è il terminus post quem si deve porre la morte della santa; fu sepolta là dove era vissuta, nei pressi di Laon, probabilmente a Cerny; ma le sue reliquie andarono distrutte durante la Rivoluzione francese.

Il suo culto a Laon e a Reims nacque, secondo le fonti, assai tardi. Nel Martirologio Romano è iscritta al 21 ottobre, giorno in cui si celebra la sua festa a Reims.

Autore: Roger Desreumaux

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/74600

René Trochon de Lorière, Sainte Cilinie et l’enfance de saint Remi [archive]

: http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_08/Tome_008_page_072.pdf