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von Mutter Maria Bernarda Bütler; das Original ist im Provinzhaus der
Missions-Franziskanerinnen der Provinz Schweiz/Österreich in
Frastanz/Vorarlberg.
Sainte Marie-Bernarde
Fondatrice de la
Congrégation des Missionnaires franciscaines de Marie
Auxiliatrice (+ 1924)
Verena Bütler était originaire du canton d'Argau en Suisse, mais toute sa vocation s'accomplira en Amérique Latine. Religieuse capucine, elle partit en Équateur, puis en Colombie en 1888, après avoir été supérieure du couvent d'Altstätten en Suisse. Elle aimait répéter: "Celui qui reçoit le corps du Christ ne saurait mépriser ses frères." Elle les servit dans sa vocation éducative et caritative en fondant en Colombie la congrégation des franciscaines de Marie Auxiliatrice.
"Maria Bernarda Bütler (1848-1924), religieuse d'origine suisse, sera la deuxième sainte suisse après saint Nicolas de Flüe qui fut canonisé en 1947. Elle fut la fondatrice à Carthagène, en Colombie, des Missionnaires franciscaines de Marie-Auxiliatrice. Morte en Colombie en 1924 ... béatifiée par Jean Paul II le 29 octobre 1995.
Verena Bütler naît en 1848 à Auw, canton d'Argovie (Suisse), dans une famille de paysans modestes qui compte en tout huit enfants. Elle entre en 1867 chez les Capucines de Maria Hilf à Altstätten et prend le nom de Maria Bernarda du Saint Cœur de Marie. Elle assume bientôt les responsabilités de maîtresse des novices puis de supérieure. L'Église de l'Équateur demandant des missionnaires, elle s'embarque avec six compagnes.
Partie pour une fondation, elle se trouve rapidement à la tête d'un nouvel institut: la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Auxiliatrice. A Chone, elle se dévoue à des soins charitables et à l'apostolat. Les conditions sont difficiles: chaleur équatoriale, pauvreté, malentendus avec les autorités ecclésiastiques. Elle supporte tout sans juger personne et en pardonnant à ses détracteurs. Elle essaime dans d'autres localités de l'Équateur. Une révolution d'inspiration maçonnique l'oblige à fuir le pays en 1895. Avec 15 sœurs, elle arrive à Carthagène, en Colombie, où l'évêque de cette ville les a invitées, leur confiant une dépendance délabrée de l'hôpital appelée "Obra Pia". Sa spiritualité est marquée par l'esprit franciscain: amour de Dieu s'exprimant par l'amour de tout homme, spécialement des pauvres et des marginaux."
(source : Service de presse du Vatican)
Canonisée le 12 octobre 2008 par Benoît XVI
À Carthagène en Colombie, l'an 1924, Marie-Bernarde (Vérine Bütler),
vierge, d'origine suisse, qui fonda la Congrégation des Sœurs Missionnaires
franciscaines de Marie Auxiliatrice.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7016/Sainte-Marie-Bernarde.html
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT
XVI
Place Saint-Pierre
Dimanche 12 octobre 2008
Chers frères et sœurs,
Quatre nouvelles figures
de saints sont aujourd'hui proposées à la vénération de l'Eglise
universelle: Gaetano Errico, Maria Bernarda Bütler, Alphonsine de
l'Immaculée Conception et Narcisa de Jésus Martillo Morán. La liturgie nous les
présente sous l'image évangélique des invités qui prennent part au banquet
revêtus de l'habit nuptial. Cette image du banquet, nous la retrouvons
également dans la première Lecture et dans d'autres diverses pages de la
Bible: c'est une image joyeuse parce que le banquet accompagne une fête
de noces, l'Alliance d'amour entre Dieu et son peuple. C'est vers cette
Alliance que les prophètes de l'Ancien Testament ont constamment orienté
l'attente d'Israël. Et à une époque marquée par des épreuves en tous genres,
quand les difficultés risquaient de décourager le Peuple élu, voici que s'élève
la Parole rassurante du prophète Isaïe: "Le Seigneur, Dieu de
l'univers affirme-t-il , préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un
festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes
et de vins décantés" (25, 6). Dieu mettra un terme à la tristesse et à la
honte de son Peuple, qui pourra finalement vivre heureux en communion avec Lui.
Dieu n'abandonne jamais son peuple: c'est pour cela que le prophète l'invite
à la joie: "Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a
sauvés; (...) exultons, réjouissons-nous: il nous a sauvés!" (v. 9).
Si la première Lecture
exalte la fidélité de Dieu à sa promesse, l'Evangile avec la parabole du
banquet nuptial nous fait réfléchir à la réponse de l'homme. Certains invités
de la première heure ont refusé l'invitation, parce qu'ils étaient pris par des
intérêts différents; d'autres ont même méprisé l'invitation du roi provoquant
un châtiment qui s'est abattu non seulement sur eux, mais sur toute la ville.
Cependant, le roi ne se décourage pas et envoie ses serviteurs chercher
d'autres convives pour remplir la salle de son banquet. Le refus des premiers a
ainsi eu comme effet d'étendre l'invitation à tous, avec une prédilection pour
les pauvres et les déshérités. C'est ce qui est advenu dans le mystère
pascal: le pouvoir incontesté du mal est vaincu par la Toute-puissance de
l'amour de Dieu. Le Seigneur ressuscité peut désormais inviter tout le monde au
banquet de la joie pascale, et fournir Lui-même aux convives les habits
nuptiaux, symbole du don gratuit de la grâce qui sanctifie.
A la générosité de Dieu
doit cependant répondre la libre adhésion de l'homme. C'est justement ce chemin
qu'ont parcouru également ceux que nous vénérons aujourd'hui comme saints. Ils
ont reçu par le baptême l'habit nuptial de la grâce divine, l'ont conservé pur
ou l'ont purifié et rendu splendide au cours de leur vie par les Sacrements.
Ils prennent désormais part au banquet nuptial du Ciel. Une anticipation de
cette fête finale du Ciel est le banquet de l'Eucharistie auquel nous invite
chaque jour le Seigneur et auquel nous devons prendre part vêtus de l'habit
nuptial de sa grâce. S'il nous arrive de tâcher voire de déchirer par le péché
cet habit, la bonté de Dieu ne nous repousse pas, ni ne nous abandonne à notre
destin, mais nous offre par le sacrement de la Réconciliation la possibilité de
rétablir dans son intégrité l'habit nuptial nécessaire pour la fête.
Le ministère de la
Réconciliation est donc toujours un ministère actuel. Le prêtre Gaetano Errico,
fondateur de la Congrégation des Missionnaires des Sacrés-Cœurs de Jésus et de
Marie, s'est dévoué à ce ministère avec application, assiduité et patience,
sans jamais se refuser, ni s'épargner. Il s'inscrit ainsi parmi les figures
extraordinaires des prêtres qui, de manière inlassable, ont fait du
confessionnal le lieu où l'on dispense la miséricorde de Dieu, en aidant les
hommes à se retrouver eux-mêmes, à lutter contre le péché et à progresser sur
le chemin de la vie spirituelle. La route et le confessionnal furent les lieux
privilégiés de l'action pastorale de ce nouveau saint. La route lui permettait
de rencontrer les personnes auxquelles il adressait son invitation
habituelle: "Dieu t'aime, quand nous verrons-nous?", et dans le
confessionnal, il rendait possible leur rencontre avec la miséricorde du Père
céleste. Combien de blessures d'âmes il a ainsi soignées! Combien de personnes
il a amenées à se réconcilier avec Dieu par le Sacrement du pardon! De cette
manière, saint Gaetano Errico est devenu un expert dans la "science"
du pardon, et s'est employé à l'enseigner à ses missionnaires en leur
recommandant: "Dieu, qui ne veut pas la mort du pécheur, est
toujours plus miséricordieux que ses ministres; aussi soyez miséricordieux
autant qu'il vous est possible, parce que vous obtiendrez miséricorde auprès de
Dieu".
Maria Bernarda Bütler,
née à Auw, dans le canton suisse d'Argovie, a vécu l'expérience d'un amour
profond pour le Seigneur, alors qu'elle était encore très jeune. Comme elle l'a
dit elle-même: "Il est presque impossible de l'expliquer à ceux qui
ne l'ont pas éprouvé personnellement". Cet amour a conduit Verena Bütler,
tel était son nom à l'époque, à entrer dans le monastère des capucines de Marie
Auxiliatrice à Altstätten où, à l'âge de 21 ans, elle a prononcé ses vœux
perpétuels. A 40 ans, elle a reçu l'appel missionnaire et s'est rendue en
Equateur, puis en Colombie. Le 29 octobre 1995, mon vénéré prédécesseur
Jean-Paul ii l'a élevée aux honneurs des autels pour sa vie et son engagement
en faveur des autres.
Mère Maria Bernarda, une
figure très chère et présente surtout en Colombie, a compris profondément que
la fête que le Seigneur a préparée pour tous les peuples est représentée d'une
manière particulière par l'Eucharistie. En elle, le Christ lui-même nous reçoit
comme des amis et s'offre à nous à la table du pain et de la parole, en entrant
en communion profonde avec chacun. C'est la source et le pilier de la
spiritualité de cette nouvelle sainte, tout comme son élan missionnaire qui l'a
conduite à quitter sa patrie natale, la Suisse, pour s'ouvrir à d'autres
horizons d'évangélisation en Equateur et en Colombie. Au milieu des graves
difficultés qu'elle a dû affronter, y compris l'exil, elle a gardé gravée dans
son cœur l'exclamation du psaume que nous avons écouté aujourd'hui:
"Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es
avec moi" (Ps 22,4). Ainsi, docile à la Parole de Dieu, suivant
l'exemple de Marie, elle fit comme les serviteurs dont parle le passage de
l'Evangile que nous avons écouté: elle alla partout proclamant que le
Seigneur nous invite tous à sa fête. Elle fit ainsi part aux autres de l'amour
de Dieu auquel elle consacra, avec fidélité et joie, sa vie tout entière.
"Il détruira la mort
pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages" (Is 25,
8). Ces paroles du prophète Isaïe contiennent la promesse qui a soutenu
Alphonsine de l'Immaculée Conception tout au long d'une vie d'extrême
souffrance physique et spirituelle. Cette femme exceptionnelle, qui est
aujourd'hui offerte au peuple de l'Inde, comme leur première sainte canonisée,
était convaincue que sa croix était le véritable moyen de parvenir au banquet
céleste, préparé pour elle par le Père. En acceptant l'invitation à cette fête
de mariage, et en se revêtant de la grâce de Dieu à travers la prière et la
pénitence, elle a conformé sa vie sur celle du Christ, et participe maintenant
avec joie au "festin de viandes grasses et de vins capiteux" du
Royaume céleste (cf. Is 25, 6). Elle avait écrit: "Je
considère qu'un jour sans souffrance est un jour perdu". Puissions-nous
l'imiter en portant notre croix afin de la rejoindre un jour au paradis.
La jeune laïque
équatorienne, Narcisa de Jésus Martillo Morán, nous offre un exemple parfait de
réponse prompte et généreuse à l'invitation que le Seigneur nous fait de
participer à son amour. Dès son plus jeune âge, en recevant le Sacrement de la
Confirmation, elle ressentit clairement dans son cœur l'appel à vivre une vie
de sainteté et de dévouement à Dieu. Pour soutenir avec docilité l'action de
l'Esprit Saint dans son âme, elle chercha toujours le conseil et le guide de
prêtres experts et bons, considérant la direction spirituelle comme l'un des
moyens les plus efficaces pour parvenir à la sanctification. Sainte Narcisa de
Jésus nous montre un chemin de perfection chrétienne accessible à tous les
fidèles. Malgré les grâces abondantes et extraordinaires qu'elle reçut, son
existence s'écoula dans la plus grande simplicité, se consacrant à son travail
de couturière et à son apostolat de catéchiste. Dans son amour passionné pour
Jésus, qui la mena à entreprendre un chemin d'intense prière et de
mortification, et à s'identifier toujours davantage avec le mystère de la
Croix, elle nous offre un témoignage fascinant et l'exemple parfait d'une vie
totalement dédiée à Dieu et à ses frères.
Chers frères et sœurs,
rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté qui, aujourd'hui,
resplendit dans l'Eglise d'une beauté singulière. Jésus invite chacun de nous à
le suivre, comme ces saints, sur le chemin de la croix, pour recevoir ensuite
la vie éternelle dont il nous a fait don en mourant. Que leurs exemples nous
servent d'encouragement; que leurs enseignements nous guident et nous
confortent; que leur intercession nous soutienne dans les peines du quotidien,
pour que nous puissions arriver un jour à partager avec eux et avec tous les
saints la joie du banquet éternel dans la Jérusalem céleste. Que, surtout,
Marie, Reine des saints, nous obtienne cette grâce, elle que nous vénérons avec
une dévotion particulière en ce mois d'octobre. Amen.
© Copyright 2008 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Sainte Marie Bernard
du T.S.Cœur de Marie BÜTLER
Nom: BÜTLER
Prénom: Vérène (Verena)
Nom de religion: Marie
Bernard du T.S.Cœur de Marie (Maria Bernarda)
Pays: Suisse - Équateur -
Colombie
Naissance:
28.05.1848 à Auw (Canton d'Argovie - Suisse)
Mort:
19.05.1924 à Carthagène (Colombie)
Etat: Religieuse -
Fondatrice
Note: 1868 Sœur
franciscaine au couvent de Maria Hilf à Altstätten. Part en 1888 en Equateur.
Fonde la Congrégation des Franciscaines missionnaires de Marie
Auxiliatrice. En 1895 les sœurs doivent fuir l'Equateur et se réfugient à
Carthagène (Colombie).
Béatification:
29.10.1995 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 12.10.
2008 par Benoît XVI. Elle est la première sainte suisse canonisée.
Fête: 19 mai
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1995 n.44 p.3-5
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1995 n.21 p.1025-1028
Notice
Verena Bütler naît en
1848 à Auw, canton d'Argovie (Suisse), dans une famille de paysans modestes qui
compte en tout huit enfants. Elle fait sa première communion avec une grande
ferveur et dès lors, la dévotion à l'Eucharistie demeurera un des piliers de sa
spiritualité. Elle entre en 1867 chez les Capucines de Maria Hilf à Altstätten
et prend le nom de Maria Bernarda du saint Cœur de Marie. Elle assume bientôt
les responsabilités de maîtresse des novices puis de supérieure. L'Église de
l'Équateur demandant des missionnaires, elle s'embarque avec six compagnes.
Partie pour une fondation, elle se trouve rapidement à la tête d'un nouvel
institut: la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Auxiliatrice. A
Chone (13, 000 habitants), elle se dévoue à des soins charitables et à
l'apostolat. Les conditions sont difficiles: chaleur équatoriale, pauvreté,
malentendus avec les autorités ecclésiastiques. Elle supporte tout sans juger
personne et en pardonnant à ses détracteurs. Elle essaime dans d'autres
localités de l'Équateur. Une révolution d'inspiration maçonnique l'oblige à
fuir le pays en 1895. Avec 15 sœurs, elle arrive à Carthagène, en Colombie, où
l'évêque de cette ville les a invitées, leur confiant une dépendance délabrée
de l'hôpital appelée "Obra Pia". Sa Congrégation essaime en Colombie
puis au Brésil et en Autriche, mais elle-même ne reverra jamais son pays natal.
Elle visite ses fondations dont elle partage les humbles travaux. Elle meurt à
Obra Pia (devenue la Maison-Mère) à 76 ans, en 1924. Sa spiritualité est
marquée par l'esprit franciscain: amour de Dieu s'exprimant par l'amour de tout
homme, spécialement des pauvres et des marginaux; respect des ministres du
Seigneur; conscience d'être fille de l'Église, "notre sainte Mère l'Église",
comme elle aimait le redire.
Maria Bernarda Bütler
28.5.1848 à
Auw, 19.5.1924 à Cartagena (Colombie), catholique, d'Auw. Fille de
Heinrich, agriculteur et tonnelier. Maria Bernarda Bütler entra en 1867 au
couvent des capucines Maria Hilf à Altstätten. Après ses vœux en 1871, elle
travailla tout d'abord dans l'enseignement et dans le service de maison, puis
devint économe en 1874, maîtresse des novices en 1879 et supérieure en 1880. En
1888, elle partit pour l'Equateur avec six autres religieuses; à Chone (diocèse
de Portoviejo), elle s'occupa d'enseignement et de soins aux malades. En 1895,
à la suite de troubles politiques, elle alla exercer son activité à Cartagena.
Sa communauté, qui s'était rapidement développée, fut reconnue par l'évêque en
1912, par le pape en 1938, sous le nom de Compagnie des sœurs missionnaires
franciscaines Maria Hilf/Cartagena (840 sœurs en 1995). En tant que supérieure
générale (jusqu'en 1920), elle échangea une abondante correspondance avec les
nombreux établissements rattachés à sa communauté. Cure d'âme, soins aux
malades et aux handicapés, enseignement, formation des adultes, construction
d'hôpitaux, telles étaient les activités de la communauté, en faveur de toutes
les classes sociales. Ainsi, même après sa mort, Maria Bernarda Bütler fut
vénérée de façon durable par la population et respectée par les autorités.
Béatifiée en 1995, elle fut la première Suissesse à être canonisée en 2008.
Sources et bibliographie
Dizionario degli istituti
di perfezione, 1, 1974, 1686-1687
E. Eberle, Wer aus
der Liebe lebt, 1975
B. Mayer, Ein Leben
aus dem Glauben, 1979
SOURCE : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009744/2020-01-24/
Papst Johannes Paul II. an der Seligsprechungsfeier für Maria Bernarda Bütler in Rom. 29 October 1995
Also
known as
Maria Bernarda of the
Holy Heart of Mary
Maria Bernarda Butler
Profile
Fourth of eight children born
to a family of farmers; baptized on
the day she was born and made her First Communion on 16 April 1860.
Known as a pious girl who
early felt a call to religous life and had a devotion to the Eucharist. She
became engaged,
but broke it off to follow religious life, and tried to enter the Sisters
of the Holy Cross of Menzingen in 1866;
she soon returned home to pray and
discern her true vocation. Joined the Franciscan Capuchin nuns at
the convent Mary
Help of Sinners in Altstätten, Switzerland on 12 November 1867,
taking the name Maria Bernarda of the Holy Heart of Mary, and making her
solemn profession on 4 October 1871.
Novice mistress. Superior of her house on three occassions. Missionary to Ecuador in 1888,
working in an area with no relgious resources. Founded the Franciscan
Missionary Sisters of Mary, Help of Christians to help with the work, and
served as its leader to 30 years. Exiled from Ecuador in 1895 during
an anti–Catholic revolution,
she and her sisters moved their base of operations to Colombia.
Today the Sisters continue their work in schools, colleges, kindergartens, hospitals, nursing homes
in Switzerland, Colombia, Brazil, Austria,
Liechtenstein, Italy and
some African countries.
Born
28 May 1848 in
Auw, Aargau, Switzerland
19 May 1924 in
Cartagena, Bolívar, Colombia of
natural causes
her tomb immediately
became a point of pilgrimage
21 December 1991 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
29 October 1995 by Pope John
Paul II
the beatification miracle involved
rebuilding the missing cranial bones of 15-day-old Liliana Sanchez in 1969
12 October 2008 by Pope Benedict
XVI
the canonization miracle involved
the rapid, complete, and stable healing of
a severe respiratory distress and infection of Myrna Jazime Correa on 6 July 2002 in
Categena, Colombia
Additional
Information
other
sites in english
images
webseiten
auf deutsch
Historisches
Lexikon der Schweiz HLS
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Historisches
Lexikon der Schweiz HLS
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Dizionario
Storico della Svizzera DSS
Readings
The Holy Spirit taught me
to adore, praise, bless and give thanks to Jesus in the tabernacle at all
times, even at work and in real life. – Blessed Verena
My guide, my star, is the
Gospel. – Blessed Verena
MLA
Citation
“Saint Verena
Bütler“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 19 May 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-verena-butler/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-verena-butler/
HOMILY OF HIS HOLINESS
BENEDICT XVI
Dear Brothers and
Sisters,
Today, four new figures
of Saints are proposed for the veneration of the universal Church: Gaetano
Errico, Maria
Bernarda Bütler, Alphonsa
of the Immaculate Conception and Narcisa
de Jesús Martillo Morán. The liturgy presents them to us with the Gospel
image of the guests who take part at the banquet clad in the wedding garment.
We also find the image of the banquet in the First Reading and in other
passages in the Bible: it is a joyful image because the banquet accompanies a
wedding feast, the Covenant of love between God and his People. The Old
Testament prophets constantly led Israel to expect this Covenant. And in an
epoch marked by trials of every kind, it was when the difficulties risked
discouraging the chosen People that the Prophet Isaiah raised his reassuring
voice: "the Lord of hosts", he says, "will make for all peoples
a feast of rich and choice wine, juicy, rich food and pure, choice wines (25:
6). God will put an end to the sorrow and shame of his People, who will be able
at last to live in the happiness of communion with him. God never abandons his
People: for this reason the Prophet invites us to rejoice: "Behold our
God, to whom we looked to save us... let us rejoice and be glad that he has
saved us" (v. 9).
If the First Reading
exalts God's fidelity to his promise, the Gospel, with the parable of the
marriage feast, makes us reflect on the human response. Several of those first
invited refused the invitation because they were attracted by different
interests; others even disdained the king's invitation, provoking a punishment
that afflicted not only them but also the entire city. However, the king was
not discouraged and sent his servants out to seek other guests to fill his
banquet hall. Thus the aspect of the refusal of those initially invited caused
the invitation to be extended to all, with a special predilection for the poor
and the disadvantaged. This is what occurred in the Paschal Mystery: the force
of evil is defeated by the omnipotence of God's love. The Risen Lord can now
invite everyone to the banquet of Paschal joy and he himself can provide the
guests with a wedding garment, symbol of the free gift of sanctifying grace.
However, the human being
must reciprocate God's generosity by freely adhering to him. It is precisely
this generous path that was taken by those who we are venerating today as
Saints. In Baptism they received the wedding garment of divine grace, they kept
it clean and purified it and made it radiant during their life through the
Sacraments. They are now taking part in the wedding feast in Heaven. The
banquet of the Eucharist is an anticipation of the final feast in Heaven, to
which the Lord invites us every day and in which we must take part, clothed in
the wedding garment of his grace. Should it happen that we soil or even tear
this garment with sin, God's goodness does not reject or abandon us to our
destiny but rather offers us, with the Sacrament of Reconciliation, the
possibility of restoring the wedding garment to the pristine state required for
the feast.
The ministry of
Reconciliation therefore is a ministry that is always relevant. The
priest Gaetano
Errico, Founder of the Congregation of the Missionaries of the Sacred
Hearts of Jesus and Mary, devoted himself to it with diligence, perseverance
and patience, never refusing or sparing himself. He is thus enrolled among the
extraordinary priestly figures who tirelessly made the confessional the place
for dispensing God's mercy, helping people to find themselves, fight against
sin and progress on the path of the spiritual life. The street and the
confessional were the privileged places of this new Saint's pastoral action.
The street gave him the opportunity to meet people to whom he would address his
customary invitation: "God loves you, when will we see each
other?". And in the confessional he enabled them to encounter the
mercy of the heavenly Father. How many wounded souls did he heal in this way!
How many people did he reconcile with God through the Sacrament of forgiveness!
Thus St Gaetano
Errico became an expert in the "science" of forgiveness and
was concerned to teach it to his missionaries, advising them: "God, who
does not desire the sinner's death, is always more merciful than his ministers;
thus may you be as merciful as you can be, so that you will receive mercy from
God".
At a very early
age, Maria
Bernarda Bütler, born in Auw in the Swiss canton of Aargau, experienced
deep love for the Lord. As she herself said: "This is impossible to
explain to someone who has not experienced the same thing". This love
brought Verena Bütler, as she was then called, to enter the Capuchin Convent of
Maria Hilf in Altstätten, where she made her final profession at the age of 21.
When she was 40, she received the call to the missions and went to Ecuador and
then to Colombia. On 29 October 1995, my venerable Predecessor John Paul II
raised her to the honours of the altar, because of her life and her commitment
to her neighbour.
Mother Maria Bernarda, a
figure well-remembered and well-loved especially in Colombia, thoroughly
understood that the banquet that the Lord has prepared for all people is
represented in a very special way by the Eucharist. In the Eucharist, Christ
himself receives us as friends and gives himself to us in the banquet of Bread
and the Word, entering into deep communion with each one. The Eucharist is the
source and pillar of the spirituality of this new Saint and of the missionary
drive that impelled her to leave Switzerland, the land of her birth, to open
herself to other horizons of evangelization in Ecuador and Colombia. In the
serious adversities that she was obliged to face, including exile, engraved in
her heart she carried the exclamation of the Psalm we have heard today:
"Even though I walk in the dark valley I fear no evil; for you are at my
side" (Ps 23: 4). Thus, docile to the Word of God after Mary's example,
she behaved like the servants mentioned in the Gospel narrative that we heard:
she went everywhere proclaiming that the Lord invites everyone to his banquet.
Thus she brought others to share in the love of God to whom, throughout her
life, she dedicated herself with faithfulness and joy.
"He will swallow up
death for ever, and the Lord God will wipe away tears from all faces" (Is
25: 8). These words of the prophet Isaiah contain the promise which
sustained Alphonsa
of the Immaculate Conception through a life of extreme physical and
spiritual suffering. This exceptional woman, who today is offered to the people
of India as their first canonized saint, was convinced that her cross was the
very means of reaching the heavenly banquet prepared for her by the Father. By
accepting the invitation to the wedding feast, and by adorning herself with the
garment of God's grace through prayer and penance, she conformed her life to
Christ's and now delights in the "rich fare and choice wines" of the
heavenly kingdom (cf. Is 25: 6). She wrote, "I consider a day without
suffering as a day lost". May we imitate her in shouldering our own
crosses so as to join her one day in paradise.
Narcisa
de Jesús Martillo Morán, a young Ecuadorian lay woman, offers us a perfect
example of a prompt and generous response to the invitation that the Lord
extends to us to share in his love. Already at a very early age, in receiving
the Sacrament of Confirmation, she felt clearly in her heart the call to live a
life of holiness and devotion to God. To sustain the Holy Spirit's action in
her soul with docility, she always sought the counsel and guidance of good and
expert priests, considering spiritual direction as one of the most effective
means to arrive at holiness. St Narcisa of Jesus shows us a path of Christian
perfection obtainable for all the faithful. Despite the many and extraordinary
graces that she received, she lived her life with great simplicity, dedicated
to her work as a seamstress and to her apostolate as a catechist. In her
passionate love for Jesus, who led her on a path of intense prayer and torment
and to identify herself increasingly with the mystery of the Cross, she offers
us an attractive witness and a perfect example of a life totally dedicated to
God and to her brothers and sisters.
Dear brothers and
sisters, let us thank the Lord for the gift of holiness that is today
resplendent in the Church with singular beauty. Jesus invites each one of us to
follow him, like these Saints, on the way of the Cross, so that we might then
inherit the eternal life that he, dying, gave to us. May their examples be an
encouragement to us; may their teachings guide and comfort us; may their
intercession sustain us in our daily efforts so that we too may one day come to
share with them and with all the saints the joy of the eternal banquet in the
heavenly Jerusalem. Above all may Mary Queen of All Saints, who in this month of
October we venerate with special devotion, obtain this grace for us. Amen.
© Copyright 2008 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
BL. MARIA BERNARDA
BUTLER (in the world, Verena) was born into a peasant family in Auw,
Aargau, Switzerland, on 28 May 1848. She entered the Franciscan Convent of
Maria Hilf in Altstatten, Switzerland, and made her religious profession as a
contemplative in 1869. She later became novice mistress, then superior.
Bishop Schumacher of
Portoviejo, Ecuador, invited her to his Diocese. Overcoming resistance from the
Bishop of Sankt Gallen, she obtained papal authorization and left with six
sisters on 19 June 1888 to found the Franciscan Missionaries of Mary Help of Christians
in Chone, where her efforts among the local people were soon to bear fruit. She
founded other communities in Santana and Canoa Ben.
But she had her trials.
With heroic virtue and utter obedience. Maria Bernarda bore the stifling heat,
health problems and uncertainty, not to mention misunderstandings on the part
of the ecclesiastical authorities and the departure of some of her sisters to
found a new order. She silently forgave and prayed for those who caused her
suffering, which culminated in persecution in 1895 and forced her community to
leave Ecuador.
Unsure of her
destination, Maria Bernarda reached Bahia with 15 sisters and made her way to
Colombia. During the voyage they received an invitation from Bishop Eugenio
Biffi of Cartagena to work in his Diocese. He assigned them a wing of the
women's hospital known as the Obra Pia, which became Maria Bernarda's home
for the rest of her days. In addition, she founded houses in Colombia, Austria
and Brazil.
A true Franciscan, she
devoted herself to the spiritual and physical care of the poor and the sick who
were ever her special favourites. Indeed, she instructed her sisters always to
give them priority. She died at the age of 76, after 56 years of religious life
and 36 as a missionary. She had been Superior for 30 years.
Maria Bernarda was proof
of an unbounded apostolic zeal and charity, which continue in the Church today
through her foundations, present in various countries on three continents, and
she can be held up as an authentic model of inculturation. She found
divine mercy in contemplation of the mysteries of the Holy Trinity and the
Passion of Our Lord and bequeathed this legacy as a charism to her
congregation, with her affection for Mary whom she chose as Mother and
patroness. She teaches everyone how it is still possible today to combine
prayer and work, contemplation and action, life with God and service to others,
all the while bringing God to men and men to God.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20170726010047/http://ewtn.com/library/MARY/bios95.htm#butler
Mary Bernard (Verena)
Bütler (1848-1924)
MARY BERNARD (Verena Bütler)
was born in Auw, in the Canton of Argovia, in Switzerland, on the 28th of May
1848 and was baptised on the same day. She was the fourth child of Henry and
Catherine Bütler, modest but exemplary country people, who educated the eight
children born of their marriage in the love of God and of neighbour.
Gifted with excellent
health, Verena grew up happy, intelligent, generous and a lover of nature. She
began to attend school at seven years of age. The fervour and commitment with
which she made her First Communion, on the 16th of April 1860, remained
constant in her for the rest of her life.
Devotion to the Eucharist
would, in fact, form the foundation of her spirituality.
Having completed her
elementary studies at the age of 14, Verena dedicated herself to farm work and
experienced affection for a worthy young man with whom she fell in love. On
feeling the call of God, she broke off the engagement in order to turn
completely to the Lord. During this period in her life she was granted the
grace of enjoying the presence of God, feeling Him very close. She herself
said: "To explain this state of soul to someone who has never experienced
anything similar is extremely difficult, if not impossible".
And again: "The Holy
Spirit taught me to adore, praise, bless and give thanks to Jesus in the
tabernacle at all times, even at work and in real life.
Drawn by the love of God,
she entered a convent in her region as a postulant at 18 years of age. However,
becoming aware that it was not the place to which the Lord was calling her,
Verena very quickly returned home.
Work, prayer and
apostolic activity in the parish kept her desire for the consecrated life
alive. At the suggestion of her Pastor, Verena entered the franciscan Monastery
of Mary Help of Sinners in Altstätten on the 12th of November 1867. She took
the franciscan habit on the 4th of May 1868, taking the name of Sister Mary
Bernard of the Heart of Mary, and made her Religious Profession on the 4th of
October 1869 with the firm proposal of serving the Lord until death in the
contemplative life.
She was very soon elected
Mistress of Novices and Superior of the Community on three occasions, carrying
out this fraternal service for nine consecutive years. Her zeal and love for
the Kingdom of God had prepared her to begin a new missionary experience.
Having willingly accepted the invitation of Msgr. Peter Schumacher, Bishop of
Portoviejo in Ecuador, who, outlining the precarious situation of his people,
asked her to come to his Diocese. Mary Bernard clearly saw the will of God, who
was calling her to be an announcer of the Gospel in that far away country, in
this invitation.
Having overcome the
initial resistance of the Bishop of St. Gall and obtained a regular pontifical
indult, Sr. Mary Bernard and six companions left the Monastery in Altstätten
and set out for Ecuador on the 19th of June 1888. Only their light of faith and
zeal to announce the Gospel sustained the Blessed and her companions in the
difficult separation from their beloved Monastery and Sisters. In her intentions,
Mary Bernard thought of giving birth to a missionary foundation dependent on
the Swiss Monastery.
The Lord, however, made
her instead the foundress of a new Religious Congregation, that of the
Franciscan Missionary Sisters of Mary Help of Sinners.
They were received
paternally by the Bishop, who entrusted to Mary Bernard the community of Chone,
which presented a distressing spectacle because of the total lack of priests,
scant religious practice and rampant immorality. Mary Bernard became "everything
to everyone", placing prayer, poverty, fidelity to the Church and the
constant exercise of the works of mercy at the base of her missionary work.
She, together with her daughters, began an intense apostolate among families,
deepening their knowledge of the language and of the culture of the people. The
first fruits did not delay in maturing. The Christian life of the people
blossomed again as if by magic.
The new Franciscan
Congregation also grew in number and two filial houses were founded in Sant Ana
and Canoa. Very soon after however, the missionary work of Mother Mary Bernard
was marked by the mystery of the Cross. Many indeed were the sufferings to
which she and her daughters were submitted: absolute poverty, torrid heat,
uncertainty and difficulties of every kind, risks to their health and security
of their lives, misunderstanding on the part of ecclesiastical authorities and,
besides, the separation of some Sisters from the community, establishing
themselves later as an autonomous congregation (the Franciscans of the
Immaculate: Blessed Charity Brader). Mary Bernard underwent all this with
heroic fortitude and in silence without defending herself or nourishing
resentment towards anyone, but forgiving them from her heart and praying for
those who made her suffer.
As if all these trials
were not enough, a violent persecution in 1895, begun by forces hostile to the
Church, obliged Sr. Mary Bernard and her Sisters to flee from Ecuador. Without
knowing where to go, she went, with 14 Sisters, towards Bahia, from where she
continued towards Colombia.
The group was still
wandering when it received an invitation from Msgr. Eugene Biffi to work in his
Diocese of Cartagena. So, on the 2nd of August 1895, the feast of the
Porziuncola of Assisi, the Foundress and her Sisters, exiled from Ecuador,
reached Cartagena, and were received paternally by the Bishop. They found
hospitality in a female hospital, commonly called a "Pious Work". The
Lord had led her by the hand towards that asylum, where Mother Mary Bernard would
remain to the end of her life. After the house in Cartagena, the Foundation was
extended not only in Columbia but also in Austria and Brasil.
With a compassionate
heart, authentically franciscan, she engaged above all in relieving the
spiritual and material needs of the poor, whom she always considered to be her
favourites. She used to say to the Sisters: "Open your houses to help the
poor and marginalised. Give preference to the care of the indigent over all
other activity". The Mother guided her Congregation over thirty years.
Even after resigning from the Office of Superior General, she continued to
animate her dear Sisters with feelings of true humility, especially through the
example of her life and her words and writings.
Struck by piercing
hypo-gastric pains, while at the "Pious Work" in Cartagena, an
establishment of her Daughters, and loved and venerated by all as an authentic
saint, Mary Bernard quietly went to sleep in the Lord on the 19th of May 1924.
She was 74 years of age, 56 in the consecrated life and 38 in missionary life.
News of her death spread quickly. The Pastor of the Cathedral of Cartagena
announced her passing away, saying to the faithful: "A saint has died in
this city, this morning: the reverend Mother Bernard!". Her tomb immediately
became a centre of pilgrimage and a place of prayer.
The apostolic zeal and
ardour of charity of Mother Mary Bernard are being re-lived today in the
Church, particularly through the Congregation founded by her, present at the
moment in various countries on three continents. The Blessed can be pointed out
as an authentic model of "inculturation", the urgency of which the
Church has underlined for an efficient announcement of the Gospel (cf. Redemptoris Missio, n.
52). She incarnated perfectly her orienting motto: "My guide, my star, is
the Gospel".
During her life, she
found support and comfort in God alone.
From the time she
abandoned her homeland, to which she never went back, when she left her
dear Monastery in Altstätten and during her untiring apostolic activity, she
was always sustained by a solid spirituality of unceasing prayer, heroic
charity towards God and her neighbour, by a faith that was solid as rock, by an
unlimited trust in the Providence of God, by evangelical strength and humility,
and by a radical fidelity to the commitments of her consecrated life. From her
contemplation of the mysteries of the Most Holy Trinity, the Eucharist and the
Passion of the Lord, she also drew the gift of mercy towards all, which she
practised and left as the particular charism of her Congregation. Very devoted
to the Virgin Mother of the Lord, she wished her Congregation to have Our Lady
Help of Sinners as mother, protector and life model in her discipleship of
Christ and in her missionary activity. As a Franciscan, she cultivated the same
veneration which St. Francis of Assisi nourished for "Holy Mother
Church", Pastors and priests, whom she called "the anointed of the
Lord".
The Blessed left an
admirable example of the biblical woman: strong, prudent, mystical, spiritual
teacher and notable missionary. She left the Church a wonderful testimony of
dedication to the cause of the Gospel, teaching all, especially today, that it is
possible to unite contemplation and action, life with God and service to
humanity, bringing God to men and women, and men and women to God.
The Servant of God Pope
John Paul II conferred the title and honour of Blessed her on the 29th of
October 1995. The Holy Father, Benedict XVI, inscribed her in the register of
Saints on the 12th of October 2008.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20081012_verena_en.html
Präsenz der heiligen Maria Bernarda Bütler und der seligen Maria Charitas Bader
in der Kirche des Klosters Mariahilf in Altstätten, Kanton St.Gallen, Schweiz.
Santa Maria Bernarda
(Verena Butler) Fondatrice
Festa: 19 maggio
Auw, Svizzera, 28 maggio
1848 – Cartagena, Colombia, 19 maggio 1924
Fondatrice delle
Francescane Missionarie di Maria Ausiliatrice. E' stata beatificata da Giovanni
Paolo II il 29 ottobre 1995 ed infine canonizzata da Benedetto XVI il 12
ottobre 2008.
Martirologio
Romano: A Cartagena in Colombia, beata Maria Bernarda (Verena) Bütler,
vergine, che, di origine svizzera, fondò la Congregazione delle Suore
Missionarie Francescane di Maria Ausiliatrice.
Nella natia Svizzera scelse la vita consacrata, per poi sbarcare in America Latina a portare i tesori spirituali del suo cuore e lì diventare fondatrice di una Congregazione religiosa, diffusasi in due Continenti.
Verena Bütler, questo il suo nome da laica, nacque il 28 maggio 1848 ad Auw, nel Cantone di Argovia in Svizzera, quarta degli otto figli di Enrico e Caterina Bütler, modesti e religiosi contadini.
Educata all’amore di Dio, Verena trascorse la sua infanzia e adolescenza nella tranquillità della sua famiglia, ricevé la Cresima nel 1856 e la Prima Comunione il 16 aprile 1860.
A 14 anni, terminati gli studi elementari, si dedicò ai lavori agricoli; dopo un passeggero innamoramento per un giovane, avvertì la chiamata di Dio alla vita consacrata e seppe così liberarsi dei sentimenti del primo amore.
Fece alcuni tentativi di essere ammessa prima fra le Suore Insegnanti, poi dalle Francescane di Chan e dalle Suore della Presentazione di Zug, ma inutilmente; infine a 17 anni entrò nella Congregazione della Santa Croce di Menzingen, ma non portò a termine il postulantato perché non si sentiva appagata.
A 19 anni, arrivò il suggerimento giusto di padre Sebastiano Villiger, il quale la indirizzò dalle Cappuccine del monastero di Maria Ausiliatrice di Altstätten nel Cantone di San Gallo, dove entrò il 12 novembre 1867.
Iniziando il noviziato il 4 maggio 1868, Verena Bütler prese il nome di Suor Maria Bernarda del Sacro Cuore di Maria; fece la prima professione il 4 ottobre 1869.
Prima di legarsi con i voti solenni a quel monastero dalla disciplina alquanto rilassata, ne sollecitò la riforma al vescovo insieme ad altre giovani compagne.
Nel 1874 fu nominata economa e procuratrice; suor Maria Bernarda si dedicò con zelo ai compiti specifici di curare l’orto e il magazzino, ma restò sempre in profondo raccoglimento ed unione con Dio.
S’impegnò a fondo per far ristabilire la disciplina regolare nel monastero di Maria Ausiliatrice, che conobbe ben presto una grande rifioritura, tanto che nel 1879 fu eletta Maestra delle Novizie, e dal 1880 al 1886 Superiora della Comunità.
Le vocazioni affluirono copiose, cosicché la Madre Superiora poté realizzare la spinta missionaria che l’animava; l’occasione maturò con la richiesta di mons. Pietro Schumacher, vescovo tedesco di Portoviejo in Ecuador, di aprire una missione delle suore nella sua diocesi.
Dopo aver ottenuto i necessari permessi in Svizzera e dalla Santa Sede, il 19 giugno 1888 suor Maria Bernarda, a capo di un gruppo di altre sei compagne (in tutto cinque svizzere e due austriache) si imbarcò per l’Ecuador, giungendovi il 29 luglio successivo, con il desiderio di fondare nuove Case ed Opere della Congregazione.
Carica di entusiasmo e fedele al binomio ‘clausura e povertà’, fondò un monastero a Chone con annessa un’infermeria e una scuola per bambine; superando grandi difficoltà come le opposizioni, le guerre, le malattie, raggiunse con le sue suore i posti più lontani alla ricerca delle persone più povere e miserevoli, per le quali divenne una madre provvidenziale.
Dopo un certo tempo subentrò una serie d’incomprensioni col monastero di origine di Altstätten, per cui alla fine si trovò separata dalla Congregazione delle Cappuccine.
A seguito di ciò, fondò una nuova Famiglia religiosa le “Suore Francescane Missionarie di Maria Ausiliatrice”; la presenza delle suore suscitò un fervore cristiano lodevole e ben presto il loro numero aumentò e furono aperte altre due Case a Santana e a Canon Ben.
Le prime esperienze di vita comunitaria furono difficili, una buona dose di sofferenza le accompagnò nel loro cammino; povertà assoluta, clima torrido, rischi per la salute e per la vita stessa, incomprensioni con le autorità religiose e civili, inoltre la separazione di alcune sorelle che costituirono una Comunità autonoma.
A seguito della persecuzione antireligiosa, messa in atto dal Governo dell’Ecuador, nel 1895 Maria Bernarda con le sue suore dovette lasciare lo Stato senza una meta precisa; insieme a 15 consorelle si diresse a Bahia in Brasile, per poi proseguire per la Colombia, accettando l’invito del vescovo di Cartagena, mons. Eugenio Biffi, a lavorare nella propria diocesi.
Arrivarono nella città sede del grande porto caraibico il 2 agosto 1895, trovando ospitalità in un’ala dell’ospedale femminile “Obra Pia”, dove madre Maria Bernarda fissò la Casa Madre della Congregazione e dove visse fino alla morte; il Noviziato invece venne istituito a Gaissau (Vorarbelg, Austria).
Le Francescane Missionarie di Maria Ausiliatrice, si diffusero sotto la sua illuminata guida, oltre che in Colombia anche in Brasile, aprendo scuole, collegi, asili, ospedali, ospizi.
Madre Maria Bernarda Bütler, fu eletta e confermata Superiora Generale per nove volte consecutive, finché nel settembre 1920 nel Capitolo convocato da lei stessa, fu eletta a succedergli suor Maria Francisca Hallenstein, mentre lei rimase l’anima della Congregazione, alle cui suore continuò a trasmettere il suo carisma.
A 76 anni, il 19 maggio 1924 madre Maria Bernarda morì santamente, presso l’”Obra Pia” di Cartagena; i suoi funerali si svolsero fra la commozione dell’intera città, presieduti dall’arcivescovo, che pubblicò anche una lettera pastorale, presentando la defunta Madre come modello di virtù cristiane.
Nel 1956, i suoi resti mortali furono traslati nella Cappella della Pietà del Collegio Biffi a Cartagena in Colombia.
Negli anni 1976-77 si svolsero i processi apostolici per la sua beatificazione; il 21 dicembre 1991 è stata dichiarata ‘venerabile’ e a seguito dell’approvazione di un miracolo attribuito alla sua intercessione, è stata beatificata il 29 ottobre 1995 da papa Giovanni Paolo II ed infine canonizzata da Benedetto XVI il 12 ottobre 2008; la sua festa liturgica è il 19 maggio.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92293
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 29 ottobre 1995
1. “Benedirò il Signore
in ogni tempo, sulla mia bocca sempre la sua lode” (Sal 33, 2).
La liturgia dell’odierna
domenica fa proprie queste parole del Salmo, le quali bene s’intonano alla
gioia dell’intera Comunità cristiana che venera quest’oggi tre nuove
Beate: Maria Teresa, Maria Bernarda e Margherita.
Gioisce soprattutto la
Svizzera, che vede tre figlie della sua terra elevate agli onori degli altari.
Con grande cordialità saluto il folto pellegrinaggio della Confederazione
Elvetica, che riempie questa Basilica: un particolare pensiero rivolgo ai
Vescovi, ai sacerdoti, ai religiosi ed ai numerosi laici.
Dio gradisce il cantico
di ringraziamento e di lode che oggi sale a lui dalle nuove Beate, insieme con
quello della Chiesa. E Dio le ascolta quando invocano aiuto
(cf. Sal 33, 18) per noi pellegrini sulla terra e quando ci
sostengono con la loro premurosa intercessione.
In queste Beate si
manifesta la riconciliazione con la quale l’Eterno Padre ha riconciliato a sé
il mondo in Cristo (cf. 2 Cor 5, 19). La liturgia lo ricorda nel
canto al Vangelo.
Queste Beate posseggono
nel cuore “la parola della riconciliazione” (cf. 2 Cor 5,
19), la cui pienezza è Cristo. Nella loro esistenza hanno imitato le
donne del Vangelo che seguivano e servivano Cristo, ed in seguito
accompagnarono gli Apostoli. Ciò pone in luce come sin dagli inizi le donne
abbiano contribuito a scrivere la storia della Chiesa con il loro
peculiare linguaggio: il linguaggio del cuore, dell’intuizione e della
dedizione. Nel corso di quest’anno, ciò è stato ricordato più volte ed anche
l’odierna beatificazione ne offre un’ulteriore testimonianza.
2. Maria Theresia
Scherer hat den guten Kampf gekämpft. Durch ihr Leben und ihr Wirken ruft
sie uns die wesentliche Stellung des Geheimnisses des Kreuzes in Erinnerung,
durch das Gott seine Liebe kundtut und der Welt das Heil schenkt. Durch den Glauben,
die Hoffnung und die Liebe hat der Mensch in seiner ganzen Existenz Anteil am
Geheimnis des Kreuzes des Erlösers und gewinnt so Anteil am Geheimnis der
Auferstehung. Das Kreuz hat ebenso eine kosmische Weite; es erhebt das ganze
Universum zu Christus, dem Herrn der Geschichte.
Seit ihren frühesten
Jahren zeigte Maria Theresia eine innere Verfügungsbereitschaft für die
Gnade, die sie bisweilen zu schweren Entscheidung verpflichtet hat, um dem
Aufruf zu antworten, den der Herr ihr durch seine Kirche übermittelt hat. Die
Dynamik ihrer Persönlichkeit und ihre Lebendigkeit sind indessen kein Gegensatz
zu ihrem tiefen Glauben und zu den moralischen Erfordernissen, die ihrem
Handeln zugrundelagen; ganz im Gegenteil setzte sie alle ihre Talente ein, um
sie vollkommen zu entwickeln und sie fruchtbar werden zu lassen in ihrem
persönlichen Leben sowie für die Sendung, die sie für ihre Schwestern und
Brüder zu erfüllen berufen war. So entdecken wir das Geheimnis der Verbindung
zwischen dem einzelnen Menschen und seinem Gott: die Antwort auf Christi
Ruf, Ihm zu folgen, macht in erstaunlichem Mae frei, um die Talente in
überreicher Fülle zu entfalten.
Nachdem sie die Leiden
und das Schicksal der Kranken wahrgenommen hatte, entschlo sie sich, ihr Leben
dem Herrn zu weihen durch das Ordensleben in der Gemeinschaft der Barmherzigen
Schwestern vom heiligen Kreuz von Ingenbohl, die sie gegründet hat, zunächst
für den Dienst an der Jugend, um sich dann für den Dienst an den Ärmsten und
den Entrechteten zu entscheiden, so da sie schlielich ”Mutter der Armen“
genannt wurde. Sie stimmte zu, die Lehrtätigkeit, die ihr so sehr Freude
bereitete, zu verlassen, um sich dem Willen Gottes zu fügen. Maria Theresia
erkannte, da der Gehorsam ”der schnellste Weg ist, um zum Gipfel der Vollkommenheit
zu gelangen“. Darin fand sie das wahre Glück, daß sie aus ihrem
Leben ein Liebesgeschenk machte für den Herrn und für die von ihm
bevorzugten Armen. Besondere Zuneigung und Fürsorge entwickelte sie für die
Taubstummen.
Maria Theresia bleibt für
uns ein Beispiel. Ihre innere Kraft erwuchs ihr aus ihrem geistlichen Leben:
sie verbrachte viele Stunden vor dem Allerheiligsten, wo der Herr seine Liebe
allen mitteilt, die in enger Verbundenheit mit ihm leben. Doch wohnt die Liebe
nicht im Herzen eines Menschen, ohne da nicht auch alle Tugenden sich darin
entfalten. Je mehr ihr inneres Leben wuchs, um so sensibler wurde Maria
Theresia für die Erfordernisse der Welt ihrer Zeit. In den schwierigen
Zeitverhältnissen, die das Europa des 19. Jahrhunderts durchlebte, kam sie den
Völkern Mitteleuropas durch ihre zahlreichen Gründungen zu Hilfe. Inmitten
ihres unermüdlichen Wirkens zögerte sie nicht zu sagen, da man ”die Hand bei
der Arbeit und das Herz bei Gott“ haben solle. Besondere Sorge verwandte sie darauf,
ihren Verpflichtungen aus der Taufe und den Ordensgelübden treu zu sein. Das
Engagement für die Nachfolge Christi ist der Sieg der Liebe Gottes, der sich
eines Menschen bemächtigt und verlangt, alle Anstrengungen im Dienst an
dieser Liebe zu unternehmen, im Wissen um die menschliche Schwäche. Maria
Theresia war sich darüber klar, da die Garantie für ihre Treue darin bestand,
sich der Begrenztheit ihrer Kräfte bewut zu sein und sich ohne Unterla dem
kontemplativen Gebet und dem sakramentalen Leben hinzugeben.
Ecco le parole del Papa
in una nostra traduzione in italiano.
2. Maria Theresia Scherer
ha combattuto una buona battaglia. Con la sua vita ed il suo operato ci
richiama alla memoria la posizione fondamentale del mistero della croce
attraverso il quale Dio rivela il suo amore e dona al mondo la salvezza. Per
mezzo della fede, della speranza e dell’amore l’uomo partecipa con tutta la sua
esistenza al mistero della croce del Salvatore e fa quindi parte del mistero
della Risurrezione. La croce ha perfino un’ampiezza cosmica; essa innalza
l’intero universo verso Cristo, il Signore della storia.
Fin dall’infanzia Maria
Theresia dimostrava una disponibilità interna al perdono, disponibilità che
l’ha costretta certe volte a delle decisioni sofferte per poter rispondere al
richiamo che il Signore le ha trasmesso tramite la sua Chiesa. La dinamicità
del suo carattere e la sua vivacità invece non erano in contrasto con la sua
profonda fede e con le esigenze morali sulle quali si fondava il suo operato;
al contrario ella impiegava tutti i suoi talenti e li sviluppava fino in fondo
per sfruttarli sia nella vita privata che nella vocazione che era chiamata a
esprimere per le sue sorelle ed i suoi fratelli. In questo modo scopriamo il
segreto del collegamento tra l’uomo singolo ed il suo Dio: la risposta alla
chiamata di Cristo per seguirLo libera l’uomo in modo straordinario mettendolo
in grado di sviluppare i propri talenti in abbondanza.
Dopo aver compreso le
sofferenze ed il destino dei malati, ella decise di dedicare la sua vita al
Signore nell’Ordine della Comunità delle Sorelle della Misericordia della Santa
Croce di Ingenbohl, che ella ha fondato inizialmente al servizio della gioventù
e più tardi al servizio dei più poveri, di coloro che sono stati privati dei diritti.
Così da essere chiamata infine la “madre dei poveri”. Ha accettato di
abbandonare l’insegnamento che tanto le piaceva per ubbidire alla volontà di
Dio. Maria Theresia comprese che l’ubbidienza era “la strada più diretta, per
raggiungere l’apice della perfezione” (Teresa d’Avila, Die Grundungen, n.
5). Trovò la vera felicità nel fare della sua vita un dono d’amore per il
Signore e per i poveri, da Lui preferiti. Ella sviluppò un particolare affetto
ed una particolare cura per i sordomuti.
Maria Theresia rimane un
esempio. La sua forza interiore cresceva grazie alla sua vita religiosa:
passava molte ore davanti al Santissimo, dove il Signore trasmette il suo amore
a tutti coloro che vivono in stretta unione con lui. Ma l’amore non risiede nel
cuore di un uomo senza che lì si sviluppino anche le virtù. Più cresceva la sua
vita interiore, più Maria Theresia diventava sensibile alle esigenze del mondo
del suo tempo. Nelle difficili circostanze che l’Europa attraversò nel
diciannovesimo secolo, lei aiutava i popoli dell’Europa centrale con le sue
numerose fondazioni. In mezzo al suo lavoro instancabile non esitava a dire che
occorreva avere “la mano al lavoro ed il cuore a Dio”. Ella impiegava molta
cura in particolare nell’essere fedele agli impegni del battesimo e del voto
religioso. L’impegno per l’imitazione di Cristo è il trionfo dell’amore di Dio
che si impadronisce di un uomo e che esige da lui ogni sforzo possibile al
servizio di quest’amore, essendo cosciente della debolezza umana. Maria
Theresia aveva compreso che la garanzia per la fedeltà era l’essere consapevole
dei suoi mezzi e dedicarsi incessantemente alla preghiera contemplativa ed alla
vita sacramentale.
3. En esa misma época,
otra religiosa, María Bernarda Bütler, oye una llamada semejante para servir a
los pobres y entra en el monasterio de las Franciscanas Misioneras de María
Hilf d’Altstatten. Como perfecta hija de san Francisco de Asís, desea
servir a Dios sirviendo a sus hermanos. Es admirable su generosidad. De forma
radical se desprende de todo y arriesga su vida por Cristo, pues su deseo más
grande es anunciar al Señor hasta los extremos de la tierra. Abandona
definitivamente Suiza para ponerse al servicio de la Iglesia, primero en
Ecuador y después en Colombia, donde va a compartir los sufrimientos de la
gente, en particular de los pobres, los enfermos y los marginados. Funda en
este último País la Congregación de las Franciscanas Misioneras de María
Auxiliadora, a las cuales deja como tarea esencial el trabajo por la salvación
de los hombres y por el reconocimiento de su dignidad como hijos de Dios.
La fuente de su
apostolado fue siempre la oración, y de modo especial la Santa Misa, pilar de
su vida espiritual, actualización del sacrificio de Cristo por medio del cual
Dios unifica la existencia de cada hombre y transfigura su humanidad. La
participación en la Eucaristía realiza la comunión con Dios y la nueva
fraternidad en Cristo. En el centro de la existencia de María Bernarda está el
amor. Ella estaba convencida de que la virtud principal es la caridad, alma de
todas las demás virtudes: el amor a Dios y el amor a los hombres, que la
llevaba a perdonar siempre; en efecto, quien recibe el Cuerpo de Cristo no
puede despreciar a su hermano. Incluso en la persecución, mostró que el camino
que supera todos los caminos es el amor.
Tuvo también una viva
conciencia de ser hija de la Iglesia, de “nuestra Santa Madre Iglesia”, como le
gustaba repetir, pues toda vida cristiana se desarrolla en el seno de la
Iglesia, de la cual Cristo es la Cabeza. Y honraba especialmente a los que
habían recibido el ministerio sacerdotal, pues participan del poder
santificador del Señor, y rezaba para que ejercitasen su ministerio según la
voluntad de Dios. Es por la Iglesia y en la Iglesia donde cada uno recibe la
plenitud de gracias del Salvador. Vemos pues así que María Bernarda Bütler es
una perla resplandeciente de la corona de gloria del Señor y de su Iglesia. La
nueva Beata nos invita a este mismo amor a Dios y a su pueblo santo, para que
seamos siempre artífices de la comunión eclesial, pues “allí donde está la
Iglesia, está también el Espíritu de Dios; allí donde está el Espíritu de Dios,
está la Iglesia y todas las gracias”.
Ecco le parole del Papa
in una nostra traduzione in italiano.
3. In quella stessa
epoca, un’altra religiosa, Maria Bernarda Butler, sente una chiamata simile a
servire i poveri ed entra nelle Francescane Missionarie di Maria Hilf
d’Altstatten. Da perfetta figlia di San Francesco d’Assisi, desidera servire
Dio servendo i fratelli. E ammirabile la sua generosità. Si spoglia di tutto in
modo radicale e rischia la sua vita per Cristo, poiché il suo desiderio più
grande è annunciare il Signore fino agli estremi della terra. Lascia
definitivamente la Svizzera per mettersi al servizio della Chiesa, prima in
Equador e poi in Colombia, dove va a condividere le sofferenze della gente, in
particolare dei poveri, degli ammalati e degli emarginati. In quest’ultimo
paese fonda la Congregazione delle Francescane Missionarie di Maria
Ausiliatrice, alle quali lascia come compito essenziale l’opera per la salvezza
degli uomini e per il riconoscimento della loro dignità come figli di Dio.
La fonte del suo
apostolato fu sempre la preghiera, e in modo speciale la Santa Messa, pilastro
della sua vita spirituale, attualizzazione del sacrificio di Cristo per mezzo
del quale Dio unifica l’esistenza di ogni uomo e trasfigura la sua umanità. La
partecipazione all’Eucaristia realizza la comunione con Dio e la nuova
fratellanza in Cristo. Al centro della vita di Maria Bernarda c’è l’amore. Ella
era convinta che la virtù principale è la carità, anima di tutte le altre virtù
(cf. San Vincenzo de’ Paoli, Ammonimenti e massime, n. 46): l’amore per
Dio e l’amore per gli uomini che la portava sempre a perdonare; in effetti, chi
riceve il Corpo di Cristo non può disprezzare il suo fratello. Perfino nella
persecuzione, mostrò che la via che supera tutte le vie è l’amore.
Ebbe anche una viva
coscienza di essere figlia della Chiesa, della “nostra Santa Madre Chiesa”,
come le piaceva ripetere, perché tutta la vita cristiana si sviluppa nel seno
della Chiesa, della quale Cristo è il Capo. E rispettava specialmente coloro
che avevano ricevuto il ministero sacerdotale, poiché partecipano del potere
santificatore del Signore, e pregava affinché esercitassero il proprio
ministero secondo la volontà di Dio. E per la Chiesa e nella Chiesa dove ognuno
riceve la pienezza di grazie dal Salvatore. Vediamo allora così che Maria
Bernarda Butler è una perla splendente della corona di gloria del Signore e
della sua Chiesa. La nuova Beata ci invita a questo stesso amore verso Dio e
verso il suo popolo santo, affinché siamo sempre artefici della comunione
ecclesiale, poiché “là dove c’è la Chiesa, c’è anche lo Spirito di Dio; là dove
c’è lo Spirito di Dio, c’è la Chiesa e tutte le grazie” (Sant’Ireneo, Adversus
haereses, 3, 24, 1).
4. Une autre catholique
suisse a elle aussi mené le bon combat de la foi. Marguerite Bays était une
humble laïque, dont la vie était cachée avec le Christ en Dieu. Il s’agit
d’une femme toute simple, avec une vie ordinaire, en qui chacun de nous peut se
retrouver. Elle n’a pas réalisé de choses extraordinaires, et, cependant, son
existence fut une longue marche silencieuse dans la voie de la sainteté. Dans
l’Eucharistie, “sommet de sa journée”, le Christ était sa nourriture et sa
force. Par la méditation des mystères du Sauveur, particulièrement du mystère
de la Passion, elle est parvenue à l’union transformante avec Dieu. Certains de
ses contemporains trouvaient que ses longs moments de prière étaient du temps
perdu. Mais, plus sa prière était intense, plus elle s’approchait de Dieu et
plus elle était dévouée au service de ses frères. Car, seul celui qui prie
connaît vraiment Dieu et, en écoutant le cœeur de Dieu, il est aussi proche du
cœur du monde. Nous découvrons ainsi la place importante de la prière dans la
vie laïque. Elle n’éloigne pas du monde. Bien au contraire, elle élargit
l’être intérieur, elle dispose au pardon et à la vie fraternelle.
La mission vécue par Marguerite
Bays est la mission qui incombe à tout chrétien. Dans la catéchèse, elle
s’attachait à présenter aux enfants de son village le message de l’Évangile,
avec les mots que les jeunes pouvaient comprendre.
Elle se dévouait sans
compter auprès des pauvres et des malades. Sans quitter son pays, elle
avait cependant le cœur ouvert aux dimensions de l’Église universelle et du
monde. Avec le sens missionnaire qui la caractérisait, elle implanta dans
sa paroisse l’œuvre de la Propagation de la foi et de la Sainte–Enfance. En
Marguerite Bays, nous découvrons ce qu’a fait le Seigneur pour la faire
parvenir à la sainteté: elle a marché humblement avec Dieu, en
accomplissant tout acte de sa vie quotidienne par amour.
Marguerite Bays nous
encourage à faire de notre existence un chemin d’amour. Elle nous rappelle
aussi notre mission dans le monde: annoncer à temps et à contre–temps
l’Évangile, en particulier aux jeunes. Elle nous invite à leur faire découvrir
la grandeur des sacrements de l’Église.
En effet, comment les
jeunes d’aujourd’ hui pourront–t–ils reconnaître le Sauveur sur leur route,
s’ils ne sont pas introduit aux mystères chrétiens? Comment pourront–ils
s’approcher de la table eucharistique et du sacrement de pénitence si personne
ne leur en fait découvrir la richesse, comme avait su le faire Marguerite Bays?
5. Maria Theresia
Scherer, Maria Bernarda Bütler et Marguerite Bays deviennent aujourd’hui des
soeurs aînées pour la vie spirituelle et pour la vie missionnaire de nos
contemporains, tout spécialement pour les familles religieuses auxquelles elles
appartiennent et pour les catholiques suisses. En cette circonstance, je
voudrais saluer cordialement la délégation officielle de la Confédération
helvétique, qui représente les Autorités du pays que je remercie de vivement.
Je me réjouis particulièrement de la nombreuse participation des fidèles
suisses, venus en pèlerinage à l’occasion de cette béatification avec tous les
membres de la Conférence épiscopale.
Aux évêques et aux
fidèles de Suisse, j’adresse mes vœux chaleureux et mes encouragements. Je
souhaite que la fête de ce jour soient pour eux un appel renouvelé à la
sainteté personnelle et à la communion ecclésiale, pour la gloire de Dieu, pour
l’édification du Corps du Christ qui est l’Église et pour le salut du monde. La
vie chrétienne n’est pas inaccessible; elle est à la portée de tous; elle est
source de grâce et de joie.
Ecco le parole del Papa
in una nostra traduzione in italiano.
4. Un’altra cattolica svizzera
si distinse nell’agone della fede. Marguerite Bays era un’umile laica, dalla
vita nascosta con Cristo in Dio (cf. Col 3, 3). Si trattava di una
donna semplicissima, dalla vita normale, in cui ognuno di noi potrebbe
riconoscersi. Non compì imprese straordinarie, eppure la sua esistenza fu un
lungo e silenzioso procedere sulla via della santità. Nell’Eucaristia, “culmine
della sua giornata”, Cristo era per lei nutrimento e forza. Attraverso la
meditazione dei misteri del Salvatore, in particolar modo del mistero della
Passione, ella pervenne a un’unione trasformante con Dio. Alcuni dei suoi
contemporanei ritenevano che i suoi lunghi momenti di preghiera fossero una
perdita di tempo, ma quanto più la sua preghiera si faceva intensa, tanto più
si avvicinava a Dio e si dedicava al servizio dei suoi fratelli. Perché solo
colui che prega conosce veramente Dio e ascoltando il cuore di Dio è vicino
anche al cuore del mondo. Scopriamo così l’importanza della preghiera nella
vita del laico. La preghiera non ci allontana dal mondo. Tutt’altro! Libera
l’essere interiore, dispone al perdono e alla vita fraterna.
La missione vissuta da
Marguerite Bays è la missione che compete a ogni cristiano. Durante il
catechismo si sforzava di presentare ai fanciulli del suo villaggio il
messaggio del Vangelo con parole loro comprensibili. Si occupava
disinteressatamente dei poveri e dei malati. Pur senza lasciare il suo paese,
aveva il cuore aperto alle dimensioni della Chiesa universale e del mondo. Con
il senso missionario che la caratterizzava, introdusse nella sua parrocchia le
Opere della Propagazione della fede e della Santa Infanzia. In Marguerite Bays
scopriamo quanto il Signore operò per farla pervenire alla santità: ella
nell’umiltà camminò con Dio, compiendo ogni gesto della sua vita quotidiana per
amore.
Marguerite Bays ci esorta
a fare della nostra esistenza un cammino d’amore e ci rammenta la nostra
missione nel mondo: annunciare in ogni occasione, opportuna e non opportuna, e
in particolare ai giovani, il Vangelo. Ci invita a far scoprire loro la
grandezza dei sacramenti della Chiesa. Come potranno, infatti, i giovani di
oggi riconoscere il Salvatore sul loro cammino, se non sono introdotti ai
misteri cristiani? Come potranno avvicinarsi alla mensa eucaristica e al sacramento
della penitenza, se nessuno ne fa scoprire loro la ricchezza, così come aveva
saputo fare Marguerite Bays?
5. Maria Theresia
Scherer, Maria Bernarda Butler e Marguerite Bays diventano oggi sorelle
maggiori nella vita spirituale e missionaria degli uomini di oggi, soprattutto
per le famiglie religiose cui appartengono e per i cattolici svizzeri. Colgo
l’occasione per rivolgere un caloroso saluto alla delegazione della
Confederazione Elvetica, qui in rappresentanza delle autorità nazionali che desidero
di tutto cuore ringraziare. Mi rallegro in particolar modo della numerosa
partecipazione di fedeli svizzeri, giunti in pellegrinaggio con tutti i membri
della Conferenza episcopale per questa beatificazione. Ai Vescovi e ai fedeli
svizzeri desidero rivolgere i miei più fervidi auguri e il mio incoraggiamento.
Auspico che la festa di oggi rappresenti per loro una rinnovata chiamata alla
santità personale e alla comunione ecclesiale, per la gloria di Dio, per
l’edificazione del Corpo di Cristo che è la Chiesa e per la salvezza del mondo.
La vita cristiana non è inaccessibile, è alla portata di tutti ed è fonte di
grazia e di gioia.
Il Papa ha poi così
concluso la sua omelia in lingua italiana:
6. La beatificazione
odierna ha come sfondo una delle più suggestive parabole evangeliche: quella
del fariseo e del pubblicano.
Il fariseo, venuto al
tempio per proclamare davanti al Signore la propria giustizia, non esce
giustificato. Il pubblicano invece che, fermandosi a distanza e non osando
neppure alzare gli occhi al cielo, confessa il proprio peccato, torna a
casa portando con sé il perdono di Dio. È lui che incarna lo spirito
dell’Alleanza: la sua anima infatti “si gloria nel Signore” (cf. Sal 33,
3) e non nei propri meriti.
7. Care e venerate
Sorelle Maria Teresa, Maria Bernarda e Margherita, nel giorno della vostra
beatificazione la Chiesa gioisce con la gioia del pubblicano del Vangelo
di Luca (cf. Lc 18, 9-14), rendendo gloria a Dio, che voi avete
servito qui sulla terra con lo stesso spirito da Lui lodato nell’episodio
evangelico. La vostra esistenza umile e nascosta ha portato una pienezza di
frutti di santità. In voi risplende la gloria dei beati, che hanno seguito le
orme di Cristo: “Chi si umilia sarà esaltato” (Lc 18, 14).
Non è forse questa la stessa verità proclamata nel Magnificat di Maria?
“Grandi cose ha fatto in me l’Onnipotente...
ha innalzato gli umili” (Lc 1, 49-52).
Magnificat anima mea Dominum!
E voi, serve del Signore, che condividete la gloria di Dio nella comunione dei
santi, intercedete per noi!
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Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
OMELIA DEL SANTO PADRE
BENEDETTO XVI
Cari fratelli e sorelle,
quattro nuove figure di
Santi vengono oggi proposte alla venerazione della Chiesa universale: Gaetano
Errico, Maria
Bernarda Bütler, Alfonsa
dell’Immacolata Concezione e Narcisa
di Gesù Martillo Morán. La liturgia ce le presenta con l’immagine
evangelica degli invitati che prendono parte al banchetto rivestiti dell’abito
nuziale. Quella del banchetto è immagine che troviamo anche nella prima Lettura
e in varie altre pagine della Bibbia: è immagine gioiosa perché il banchetto
accompagna una festa di nozze, l’Alleanza d’amore tra Dio e il suo Popolo.
Verso quest’Alleanza i profeti dell’Antico Testamento hanno costantemente
orientato l’attesa di Israele. E in un’epoca segnata da prove di ogni genere,
quando le difficoltà rischiavano di scoraggiare il Popolo eletto, ecco levarsi
la parola rassicurante del profeta Isaia: "Preparerà il Signore degli
eserciti - egli afferma - per tutti i popoli, su questo monte, un banchetto di
grasse vivande … di vini eccellenti, di cibi succulenti, di vini
raffinati" (25,6). Iddio porrà fine alla tristezza e alla vergogna del suo
Popolo, che potrà finalmente vivere felice in comunione con Lui. Dio non
abbandona mai il suo Popolo: per questo il profeta invita alla gioia:
"Ecco il nostro Dio, in lui abbiamo sperato perché ci salvasse; …
rallegriamoci, esultiamo per la sua salvezza" (v. 9).
Se la prima Lettura
esalta la fedeltà di Dio alla sua promessa, il Vangelo con la parabola del
banchetto nuziale ci fa riflettere sulla risposta umana. Alcuni invitati della
prima ora hanno rifiutato l’invito, perché attratti da diversi interessi; altri
hanno persino disprezzato l’invito del re provocando un castigo che s’è
abbattuto non solo su di loro, ma sull’intera città. Il re però non si
scoraggia e invia i suoi servi a cercare altri commensali per riempire la sala
del suo banchetto. Così il rifiuto dei primi ha come effetto l’estensione
dell’invito a tutti, con una predilezione speciale per i poveri e i diseredati.
E’ quanto è avvenuto nel Mistero pasquale: lo strapotere del male è sconfitto
dall’onnipotenza dell’amore di Dio. Il Signore risorto può ormai invitare tutti
al banchetto della gioia pasquale, fornendo Egli stesso ai commensali la veste
nuziale, simbolo del dono gratuito della grazia santificante.
Alla generosità di Dio
deve però rispondere la libera adesione dell’uomo. E’ proprio questo il cammino
generoso che hanno percorso anche coloro che oggi veneriamo come santi. Nel
battesimo essi hanno ricevuto l’abito nuziale della grazia divina, lo hanno
conservato puro o lo hanno purificato e reso splendido nel corso della vita
mediante i Sacramenti. Ora prendono parte al banchetto nuziale del Cielo. Della
festa finale del Cielo è anticipazione il banchetto dell’Eucaristia, a cui il
Signore ci invita ogni giorno e al quale dobbiamo partecipare con l’abito
nuziale della sua grazia. Se capita di sporcare o addirittura lacerare col
peccato questa veste, la bontà di Dio non ci respinge né ci abbandona al nostro
destino, ma ci offre con il sacramento della Riconciliazione la possibilità di
ripristinare nella sua integrità l’abito nuziale necessario per la festa.
Il ministero della
Riconciliazione è pertanto un ministero sempre attuale. Ad esso il sacerdote
Gaetano Errico, fondatore della Congregazione dei Missionari dei Sacri Cuori di
Gesù e di Maria, si è dedicato con diligenza, assiduità e pazienza, senza mai
rifiutarsi né risparmiarsi. Egli si inscrive così tra le figure straordinarie
di presbiteri che, instancabili, hanno fatto del confessionale il luogo per
dispensare la misericordia di Dio, aiutando gli uomini a ritrovare se stessi, a
lottare contro il peccato e a progredire nel cammino della vita spirituale. La
strada e il confessionale furono i luoghi privilegiati dell’azione pastorale di
questo nuovo santo. La strada gli permetteva di incontrare le persone alle
quali rivolgeva un suo abituale invito: "Dio ti vuole bene, quando ci
vedremo?", e nel confessionale rendeva loro possibile l’incontro con la
misericordia del Padre celeste. Quante ferite dell’anima egli ha così sanato!
Quante persone ha portato a riconciliarsi con Dio mediante il Sacramento del
perdono! In tal modo san Gaetano
Errico è diventato un esperto nella "scienza" del perdono, e
si è preoccupato di insegnarla ai suoi missionari raccomandando loro: "Dio,
che non vuole la morte del peccatore, è sempre più misericordioso dei suoi
ministri; perciò siate misericordiosi quanto potete esserlo, perché troverete
misericordia presso Dio".
Maria
Bernarda Bütler, die in Auw im Schweizer Kanton Aargau geboren wurde, hat
schon sehr früh die Erfahrung einer tiefen Liebe zum Herrn gemacht. Wie sie
sagte, „ist es fast unmöglich, dies anderen zu erklären, die es selbst nicht so
verspürt haben". Diese Liebe führte Verena Bütler, wie sie damals hieß,
zum Eintritt in das Kapuzinerinnenkloster Maria Hilf in Altstätten, wo sie mit
21 Jahren ihre Gelübde ablegte. Im Alter von 40 Jahren empfing sie ihre
missionarische Berufung und machte sich auf den Weg nach Ecuador und dann nach
Kolumbien. Aufgrund ihres Lebens und ihres Einsatzes für ihre Mitmenschen hat
sie mein verehrter Vorgänger Johannes Paul II. am 29. Oktober 1995 als Selige
zur Ehre der Altäre erhoben.
[Maria Bernarda Bütler,
nata ad Auw nel cantone svizzero di Aargau, fece molto presto l'esperienza di
un profondo amore per il Signore. Come disse ella stessa: "È quasi
impossibile spiegarlo a chi non ha vissuto la stessa cosa". Questo amore
portò Verena Bütler, come si chiamava allora, a entrare nel convento delle cappuccine
di Maria Hilf ad Altstätten, dove emise i voti perenni a 21 anni. A 40 anni
ricevette la chiamata missionaria e si recò in Ecuador e poi in Colombia. Il 29
ottobre 1995, il mio venerato predecessore Giovanni Paolo II l'ha elevata agli
onori degli altari per la sua vita e il suo impegno verso il prossimo.]
La Madre
María Bernarda, una figura muy recordada y querida sobre todo en Colombia,
entendió a fondo que la fiesta que el Señor ha preparado para todos los pueblos
está representada de modo muy particular por la Eucaristía. En ella, el mismo
Cristo nos recibe como amigos y se nos entrega en la mesa del pan y de la
palabra, entrando en íntima comunión con cada uno. Ésta es la fuente y el pilar
de la espiritualidad de esta nueva Santa, así como de su impulso misionero que
la llevó a dejar su patria natal, Suiza, para abrirse a otros horizontes
evangelizadores en Ecuador y Colombia. En las serias adversidades que tuvo que
afrontar, incluido el exilio, llevó impresa en su corazón la exclamación del
salmo que hemos oído hoy: "Aunque camine por cañadas oscuras, nada temo,
porque tú vas conmigo" (Ps 22, 4). De este modo, dócil a la Palabra de
Dios siguiendo el ejemplo de María, hizo como los criados de que nos habla el
relato del Evangelio que hemos escuchado: fue por doquier proclamando que el
Señor invita a todos a su fiesta. Así hacía partícipes a los demás del amor de
Dios al que ella dedicó con fidelidad y gozo toda su vida.
[Madre Maria Bernarda,
una figura molto ricordata e amata soprattutto in Colombia, comprese a fondo
che la festa che il Signore ha preparato per tutti i popoli è rappresentata in
modo molto particolare dall'Eucaristia. In essa Cristo stesso ci riceve come
amici e si dona a noi nella mensa del pane e della parola, entrando in intima
comunione con ognuno. Sono la fonte e il pilastro della spiritualità della
nuova santa, come pure del suo impulso missionario che la portò a lasciare il
suo paese natale, la Svizzera, per aprirsi ad altri orizzonti evangelizzatori
in Ecuador e in Colombia. Nelle serie avversità che dovette affrontare, incluso
l'esilio, portò impressa nel cuore l'esclamazione del salmo che abbiamo
ascoltato oggi: "Se dovessi camminare in una valle oscura, non
temerei alcun male, perché tu sei con me" (Sal 22, 4). In tal modo,
docile alla Parola di Dio, seguendo l'esempio di Maria, fece come i servi di
cui ci parla il racconto del Vangelo che abbiamo ascoltato: andò ovunque
proclamando che il Signore ci invita tutti alla sua festa. Così rendeva
partecipi gli altri dell'amore di Dio al quale dedicò con fedeltà e gioia tutta
la sua vita.]
"He will swallow up
death for ever, and the Lord God will wipe away tears from all faces" (Is 25:8).
These words of the prophet Isaiah contain the promise which sustained Alphonsa
of the Immaculate Conception through a life of extreme physical and
spiritual suffering. This exceptional woman, who today is offered to the people
of India as their first canonized saint, was convinced that her cross was the
very means of reaching the heavenly banquet prepared for her by the Father. By
accepting the invitation to the wedding feast, and by adorning herself with the
garment of God’s grace through prayer and penance, she conformed her life to
Christ’s and now delights in the "rich fare and choice wines" of the
heavenly kingdom (cf. Is 25:6). She wrote, "I consider a day
without suffering as a day lost". May we imitate her in shouldering our
own crosses so as to join her one day in paradise.
["Eliminerà la morte
per sempre; il Signore Dio asciugherà le lacrime su ogni volto" (Is 25,
8). Queste parole del profeta Isaia contengono la promessa che ha sostenuto
Alfonsa dell'Immacolata Concezione nel corso di una vita di estrema sofferenza
fisica e spirituale. Questa donna eccezionale, che oggi è offerta al popolo
dell'India come sua prima santa, era convinta che la sua croce fosse proprio lo
strumento per raggiungere il banchetto celeste approntato per lei dal Padre.
Accettando l'invito alla festa nuziale, e adornandosi con il vestito della
grazia di Dio attraverso la preghiera e la penitenza, ha conformato la propria
vita a quella di Cristo e ora partecipa con gioia al banchetto di grasse
vivande e di vini eccellenti (cfr Is 25, 6). Scrisse:
"Considero un giorno senza dolore un giorno perso". Che possiamo
imitarla nel portare le nostre croci per poterci unire a lei in paradiso.]
La joven laica
ecuatoriana Narcisa
de Jesús Martillo Morán nos ofrece un ejemplo acabado de respuesta
pronta y generosa a la invitación que el Señor nos hace a participar de su
amor. Ya desde una edad muy temprana, al recibir el sacramento de la
Confirmación, sintió clara en su corazón la llamada a vivir una vida de
santidad y de entrega a Dios. Para secundar con docilidad la acción del
Espíritu Santo en su alma, buscó siempre el consejo y la guía de buenos y
expertos sacerdotes, considerando la dirección espiritual como uno de los
medios más eficaces para llegar a la santificación. Santa Narcisa de Jesús nos
muestra un camino de perfección cristiana asequible a todos los fieles. A pesar
de las abundantes y extraordinarias gracias recibidas, su existencia
transcurrió con gran sencillez, dedicada a su trabajo como costurera y a su
apostolado como catequista. En su amor apasionado a Jesús, que la llevó a
emprender un camino de intensa oración y mortificación, y a identificarse cada
vez más con el misterio de la Cruz, nos ofrece un testimonio atrayente y un
ejemplo acabado de una vida totalmente dedicada a Dios y a los hermanos.
[La giovane laica
ecuadoriana Narcisa di Gesù Martillo Morán ci offre un esempio completo di
risposta pronta e generosa all'invito che il Signore ci fa a partecipare al suo
amore. Già in tenera età, nel ricevere il sacramento della Confermazione, udì
chiaramente nel suo cuore la chiamata a vivere una vita di santità e di
dedizione a Dio. Per assecondare con docilità l'azione dello Spirito Santo
nella sua anima, cercò sempre il consiglio e la guida di sacerdoti buoni ed
esperti, considerando la direzione spirituale uno dei mezzi più efficaci per
giungere alla santificazione. Santa Narcisa di Gesù ci mostra un cammino di
perfezione cristiana accessibile a tutti i fedeli. Nonostante le abbondanti e
straordinarie grazie ricevute, la sua esistenza trascorse con grande
semplicità, dedita al lavoro come sarta e all'apostolato come catechista. Nel
suo amore appassionato per Gesù, che la portò a intraprendere un cammino di
intensa preghiera e di mortificazione, e a identificarsi sempre più con
il mistero della Croce, ci offre una testimonianza attraente e un esempio
completo di una vita totalmente dedita a Dio e ai fratelli.]
Cari fratelli e sorelle,
rendiamo grazie al Signore per il dono della santità, che quest’oggi rifulge
nella Chiesa con singolare bellezza. Gesù invita ciascuno di noi a seguirlo,
come questi Santi, nel cammino della croce, per avere poi in eredità la vita
eterna di cui Egli morendo ci ha fatto dono. I loro esempi ci siano di
incoraggiamento; gli insegnamenti ci orientino e confortino; l’intercessione ci
sostenga nelle fatiche del quotidiano, perché anche noi possiamo giungere un
giorno a condividere con loro e con tutti i santi la gioia dell’eterno
banchetto nella Gerusalemme celeste. Ci ottenga questa grazia soprattutto
Maria, la Regina dei Santi, che in questo mese di ottobre veneriamo con
particolare devozione. Amen.
© Copyright 2008 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
María Bernarda (Verena)
Bütler
(1848-1924)
Beatificazione:
- 29 ottobre 1995
- Papa Giovanni
Paolo II
Canonizzazione:
- 12 ottobre 2008
- Papa Benedetto
XVI
- Piazza San Pietro
Ricorrenza:
- 19 maggio
Vergine, fondatrice delle
Suore Francescane Missionarie di Maria Ausiliatrice: a 21 anni prese i voti e a
40 ricevette la chiamata missionaria e si recò in Ecuador e poi in Colombia
Il profondo amore per il
Signore: "È quasi impossibile spiegarlo a chi non ha vissuto la stessa
cosa"
María Bernarda, al
secolo Verena Bütler, nacque ad Auw, nel Cantone di Argovia, in
Svizzera, il 28 maggio 1848 e fu battezzata nel giorno stesso della nascita.
Era la quartogenita di Enrico e di Caterina Bütler, modesti contadini ma
cristiani esemplari, che educarono gli otto figli nati dal loro matrimonio
all’amore di Dio e del prossimo.
Dotata di una eccellente
salute, Verena crebbe allegra, intelligente, generosa, amante della natura. A
sette anni cominciò a frequentare la scuola. Il fervore e l’impegno con cui, il
16 aprile 1860, si accostò alla Prima Comunione rimasero costanti in lei per
tutto il corso della vita. La devozione all’Eucaristia formerà, infatti, il
fondamento della sua spiritualità.
All’età di 14 anni,
compiuti gli studi elementari, Verena si dedicò al lavoro agricolo,
sperimentando pure l’affetto per un degno giovane del quale s’innamorò.
Sentendo la chiamata di Dio seppe sganciarsi da questo impegno, per rivolgersi
completamente al suo Signore. In questo periodo della sua vita le fu concessa
la grazia di godere sensibilmente della presenza di Dio, sentendolo molto
vicino.
Lei stessa afferma: «Spiegare
questo stato dell’anima a chi non ha mai sperimentato qualcosa di simile, è
estremamente difficile, se non impossibile». E ancora: «Lo Spirito Santo mi
insegnò ad adorare, lodare, benedire e rendere grazie a Gesù nel tabernacolo,
in ogni momento, in mezzo ai lavori e perfino nella realtà quotidiana della
vita».
Attratta dall’amore di
Dio, a 18 anni entrò come postulante in un convento della sua regione.
Constatato però che non era quello il posto dove il Signore la chiamava, Verena
tornò ben presto in famiglia. Il lavoro, la preghiera, l’apostolato in
parrocchia, tennero vivo in lei il desiderio della vita consacrata. Il 12
novembre 1867, su suggerimento del suo Parroco, Verena entrò nel Monastero
francescano di Maria Ausiliatrice di Altstätten. Il 4 maggio 1868 vestì l’abito
francescano, assumendo il nome di Suor Maria Bernarda del Sacro Cuore di Maria,
e il 4 ottobre 1869 emise la Professione religiosa, con il fermo proposito di
servire il Signore fino alla morte, nella vita contemplativa.
Fu eletta molto presto
Maestra delle novizie e per tre volte Superiora della Comunità, svolgendo
questo servizio fraterno per nove anni consecutivi. Il suo zelo e il suo amore
per il Regno di Dio l’avevano preparata ad avviare una nuova esperienza
missionaria.
Accolse pertanto
volentieri l’invito di Mons. Pietro Schumacher, Vescovo di Portoviejo in
Ecuador, che le chiese di recarsi nella sua diocesi, prospettandole la precaria
situazione della sua gente. Maria Bernarda riconobbe in questo invito la chiara
volontà di Dio che la chiamava ad essere annunciatrice del Vangelo in quella
terra lontana.
Superate le iniziali
resistenze del Vescovo di San Gallo e dopo aver ottenuto un regolare Indulto
pontificio, il 19 giugno 1888 Suor Maria Bernarda e sei Compagne lasciarono il
Monastero di Altstätten e partirono per l’Ecuador. Soltanto la luce della fede
e lo zelo per l’annunzio del Vangelo sostennero la Beata e le sue compagne
nella difficile separazione dall’amato Monastero e dalle consorelle. Nelle sue
intenzioni Maria Bernarda pensava di dover dar vita ad una fondazione
missionaria dipendente dal Monastero svizzero. Il Signore la rendeva invece
fondatrice di una nuova Congregazione religiosa, quella delle Suore Francescane
Missionarie di Maria Ausiliatrice.
Accolte paternamente dal
Vescovo, questi affidò a Maria Bernarda la comunità di Chone che presentava uno
spettacolo desolante, per la mancanza quasi assoluta di sacerdoti, per la
scarsa pratica religiosa e per l’immoralità dilagante. Maria Bernarda si fece «
tutta a tutti », ponendo alla base della sua azione missionaria la preghiera,
la povertà, la fedeltà alla Chiesa e l’esercizio costante delle opere di misericordia.
Insieme alle sue figlie, dette avvio ad un intenso apostolato presso le
famiglie, approfondendo la conoscenza della lingua e della cultura del popolo.
Non tardarono a maturare i primi frutti. La vita cristiana di quelle
popolazioni rifiorì come d’incanto. Anche la nuova Congregazione francescana
crebbe di numero e furono fondate le due Case filiali di Santa Ana e di Canoa.
Ben presto però l’opera
missionaria di Madre Maria Bernarda fu segnata dal mistero della Croce. Furono
infatti molte le sofferenze a cui ella e le sue figlie furono sottoposte: la
povertà assoluta, il clima torrido, incertezze e difficoltà di ogni genere,
rischi per la salute e per la stessa sicurezza di vita, incomprensioni da parte
dell’Autorità ecclesiastica e, per giunta, la separazione di alcune Sorelle
dalla comunità, costituitesi poi in Congregazione autonoma (le Francescane
dell’Immacolata della Beata Carità Brader). Maria Bernarda sopportò tutto con
eroica fortezza, in silenzio, senza difendersi e senza nutrire risentimento nei
confronti di alcuno, ma perdonando di cuore e pregando per coloro che la
facevano soffrire.
Come se non bastassero
tutte queste prove, nel 1895 una violenta persecuzione, messa in atto da forze
ostili alla Chiesa, obbligò Suor Maria Bernarda e le sue Suore a fuggire
dall’Ecuador. Senza sapere dove andare, con 14 Suore si diresse a Bahia, da
dove proseguì per la Colombia. Il drappello era ancora in navigazione, allorché
ricevette un invito da Mons. Eugenio Biffi a lavorare nella sua diocesi di
Cartagena. E così il 2 agosto 1895, festa della Porziuncola d’Assisi, la
Fondatrice e le sue Suore esuli dall’Ecuador, giunsero a Cartagena, accolte
paternamente dal Vescovo. Trovarono ospitalità in un’ala dell’ospedale
femminile, chiamato comunemente «Opera Pia». Il Signore le aveva condotte per
mano verso quell’asilo, dove Madre Maria Bernarda resterà sino al termine della
sua vita. Dopo la casa di Cartagena, furono avviate altre fondazioni non solo
in Colombia ma anche in Austria e in Brasile.
Con amore compassionevole,
da autentica francescana, era impegnata soprattutto nel soccorrere le necessità
spirituali e materiali dei poveri che ella considerò sempre i suoi prediletti.
Diceva alle Suore: «Aprite le vostre case per aiutare i poveri e gli
emarginati. Preferite la cura degli indigenti a qualsiasi altra attività ». La
Madre guidò la sua Congregazione per lo spazio di trenta anni. Anche dopo aver
rinunziato all’ufficio di Superiora Generale, continuò ad animare, con
sentimenti di vera umiltà, le sue care Sorelle, soprattutto con l’esempio della
sua vita, con le sue parole e con i suoi scritti.
Colta da lancinanti
dolori ipogastrici, il 19 maggio 1924, presso l’«Opera Pia » di Cartagena,
pianta dalle sue Figlie, amata e venerata da tutti come autentica santa, Maria
Bernarda si addormentò serenamente nel Signore. Contava 76 anni di età, 56 di
vita consacrata e 38 di vita missionaria. La notizia della sua morte si diffuse
rapidamente. Il parroco della cattedrale di Cartagena ne annunziò il transito
dicendo ai suoi fedeli: «Stamane, in questa città, è morta una Santa: la
reverenda Madre Bernarda!». La sua tomba fu subito meta di pellegrinaggi e
luogo di preghiera.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-bernarda-buetler.html
IL VANGELO COME GUIDA
Lo zelo apostolico e
l’ardore della carità di Madre Maria Bernarda rivivono oggi nella Chiesa
particolarmente attraverso la Congregazione da lei fondata, presente
attualmente in vari Paesi di tre Continenti. La Beata può essere additata come
autentico modello della « inculturazione» di cui la Chiesa ha sottolineato
l’urgenza per un efficace annunzio del Vangelo (cf. Redemptoris missio, n.
52).
Essa incarnò
perfettamente nella sua vita il motto programmatico: «La mia guida, la mia
stella, è il Vangelo».
Durante la sua vita,
trovò sostegno e conforto solo in Dio.
Allorché abbandonò la sua
patria, dove non sarebbe mai più tornata, e quando lasciò il suo caro Monastero
di Altstätten e durante la sua instancabile attività apostolica, ella fu sempre
sostenuta da una solida spiritualità, dalla preghiera incessante, dalla carità
eroica verso Dio e verso il prossimo, da una fede salda come la roccia, da una
confidenza illimitata nella Provvidenza di Dio, da una forza ed umiltà
evangelica, da una fedeltà radicale agli impegni della sua vita consacrata.
Dalla contemplazione dei misteri della Santissima Trinità, dell’Eucaristia e
della Passione del Signore, attinse inoltre il dono di quella misericordia che
ella praticò verso tutti e che lasciò come particolare carisma alla sua
Congregazione. Devotissima della Vergine Madre del Signore, volle che la sua
Congregazione avesse l’Ausiliatrice come madre, protettrice e modello di vita
nella sequela di Cristo e nella sua attività missionaria. Come Francescana,
coltivò la stessa venerazione che San Francesco d’Assisi nutrì per la «Santa
Madre Chiesa», per i suoi pastori e per i sacerdoti, che ella chiamava « gli
unti del Signore».
La Beata resta un
mirabile esempio di donna biblica: forte, prudente, mistica, maestra
spirituale, insigne missionaria. Ella ha lasciato alla Chiesa una testimonianza
meravigliosa di dedizione alla causa del Vangelo, insegnando a tutti,
soprattutto oggi, che è possibile unire contemplazione e azione, vita con Dio e
servizio dei fratelli, portando Dio agli uomini e gli uomini a Dio.
Il 29 ottobre 1995
il Servo di Dio Papa Giovanni Paolo II le conferì il titolo e gli onori dei
Beati. Il 12 ottobre 2008 il Santo Padre Benedetto XVI la iscrive nell’albo dei
Santi.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-bernarda-buetler.html
Maria Bernarda Bütler
28.5.1848 Auw, 19.5.1924 Cartagena
(Colombia), cattolica, di Auw. Figlia di Heinrich, agricoltore e bottaio. Nel
1867 entrò nel convento cappuccino di Maria Ausiliatrice ad Altstätten. Dopo la
professione dei voti nel 1871, fu in un primo tempo insegnante e addetta
all'economato, poi sorvegliante (1874), superiora delle novizie nel 1879 e
superiora nel 1880. Assieme a sette consorelle partì nel 1888 per l'Ecuador; si
stabilì a Chone (diocesi di Portoviejo), dove si occupò della scuola e
dell'assistenza ai malati. Nel 1895, a causa di sommovimenti politici, trasferì
il centro della sua attività a Cartagena. La comunità crebbe rapidamente e
venne riconosciuta dall'autorità vescovile (1912) e da Roma (1938) con il nome
di Società delle suore missionarie francescane di Maria Ausiliatrice/Cartagena.
Quale superiora generale (fino al 1920) Maria Bernarda Bütler tenne una
importante corrispondenza con le numerose filiali della comunità. La poliedrica
attività della società a favore di tutti gli strati sociali, nell'assistenza
spirituale, in quella sanitaria e ai disabili, nella scuola, nell'istruzione
degli adulti e nella costruzione di ospedali, le procurò una vera e propria
venerazione popolare anche dopo la sua morte, e l'ossequio delle autorità.
Beatificata nel 1995, fu la prima donna svizzera ad essere canonizzata nel
2008.
Riferimenti bibliografici
Dizionario degli istituti
di perfezione, 1, 1974, 1686-1687
E. Eberle, Wer aus
der Liebe lebt, 1975
B. Mayer, Ein Leben
aus dem Glauben, 1979
SOURCE : https://hls-dhs-dss.ch/it/articles/009744/2020-01-24/
Altar der Heiligen Maria Bernarda Bütler an der südlichen Innenwand der Pfarrkirche St.Nikolaus in Auw, Kanton Aargau, Schweiz.
Altar der Heiligen Maria Bernarda Bütler an der südlichen Innenwand der Pfarrkirche St.Nikolaus in Auw, Kanton Aargau, Schweiz.
Altar der Heiligen Maria Bernarda Bütler an der südlichen Innenwand der Pfarrkirche St.Nikolaus in Auw, Kanton Aargau, Schweiz.
Altar der Heiligen Maria Bernarda Bütler an der südlichen Innenwand der Pfarrkirche St.Nikolaus in Auw, Kanton Aargau, Schweiz.
Maria Bernarda (Verena)
Bütler (1848-1924)
MARIA BERNARDA (Verena
Bütler) wurde in Auw, Kanton Aargau, Schweiz, am 28.Mai 1848 geboren und am
gleichen Tag getauft. Sie war das vierte Kind von Heinrich und Katharina
Bütler, einfachen Bauern, die ihre acht Kinder fromm erzogen.
Verena besaß eine gute
Gesundheit, frohes, menschenfreundliches Gemüt und wache Intelligenz. Die Liebe
und Ehrfurcht, mit der sie am 16. April 1860 zum ersten Mal die hl. Kommunion
empfing, bewahrte sie bis zum Ende ihres Lebens. Die eucharistische Verehrung
war ein Grundpfeiler ihrer Spiritualität.
Schon als junges Mädchen
hegte sie den Wunsch, sich ganz Gott zu weihen. Sie trat zunächst in ein
Kloster ihrer Heimat ein, kam aber bald zu der Einsicht, dass dort nicht der
Ort ihrer Berufung war.
So kehrte sie ins
Elternhaus zurück. Auf Anraten ihres Pfarrers trat sie am 12. November 1867 mit
19 Jahren in das Kloster Maria Hilf in Altstätten/Schweiz, ein, wo sie am 4.
Mai 1868 den Habit der Kapuzinerinnen und den Ordensnamen Maria Bernarda vom Heiligsten
Herzen Mariens erhielt und am 4. Oktober 1869 die Gelübde ablegte mit der
festen Absicht, Gott bis zum Tod in einem beschaulichen Leben zu dienen.
In Altstätten wurde sie
bald zur Novizenmeisterin, und später zur Oberin gewählt. Ihr missionarischer Geist
und Eifer für das Reich Gottes drängten sie ein Filialkloster zu gründen. Als
Msgr. Schuhmacher, Bischof von Puertoviejo in Ecuador, die schwierige Situation
seines Volkes schilderte und eine Missionsniederlassung in seiner Diözese
anbot, betrachtete Maria Bernarda dieses Angebot als deutlichen Ruf Gottes.
Nach Überwindung des
anfänglichen Widerstands durch den Bischof von St. Gallen und nach Erhalt des
päpstlichen Indults verließ Maria Bernarda Altstätten, um am 19. Juni 1888 mich
sechs weiteren Schwestern nach Ecuador aufzubrechen. Im Licht des Glaubens und
im missionarischen Eifer fanden sie die Kraft, den Abschiedsschmerz zur
endgültigen Trennung von der Heimat zu ertragen.
Maria Bernarda, die nur
eine Missionsfiliale des Schweizer Klosters gründen wollte, sah sich plötzlich
als Gründerin des neuen Institutes, der Kongregation der Franziskaner
Missionsschwestern von Maria Hilf.
In Ecuador angekommen,
wies ihnen der Bischof als Arbeitsfeld Chone zu, einen Ort mit etwa 13.000
Einwohner, der als schwierig und vernachlässigt galt.
Maria Bernarda, die als
Grundlage ihrer Missionstätigkeit das Gebet, die Armut, die Treue zur Kirche
und die Werke der Barmherzigkeit machte, wurde hier »allen alles«. Sie lernte
nebenbei Sprache und Gebräuche des Volkes und widmete sich von Anfang an der
Jugenderziehung, dem Familienapostolat, allen sozialen Diensten, und sorgte
auch für Verbesserung der liturgischen Feiern und der Katechese.
Das Samenkorn, das diese
große Frau ausstreute, keimte und wuchs. Das christliche Leben des Volkes
blühte auf, die neue Franziskanische Kongregation wuchs an Zahl und es
entstanden weitere Filialen in Ecuador.
Trotz dieser Erfolge
blieb ihr Werk vom Kreuz gezeichnet.
Armut, feucht-heißes
Klima, gesundheitliche Probleme, Missverständnisse von Seiten der kirchlichen
Obern und die Trennung einiger Schwestern von der Kongregation, als außerhalb
von Ecuador eine Neugründung vorgenommen wurde, brachten viel Leid.
Maria Bernarda ertrug das
alles mit heroischer Tugend und in bedingungslosem Gehorsam. In der Stille
ihres Herzens vergab sie allen und betete besonders für jene, die ihr Leid
zufügten.
Als im Jahre 1895 eine
gewaltsame Verfolgung ausbrach, musste sie mit ihren Schwestern den
kirchenfeindlichen Kräften weichen und Ecuador verlassen.
Maria Bernarda kam mit 15
Schwestern nach Bahia und brach von dort nach Kolumbien auf. Noch auf dem
Schiff erreichte sie die Einladung des Bischofs von Cartagena Msgr. Eugenio
Biffi, in seiner Diözese in Kolumbien zu arbeiten.
Am 2. August 1895 trafen
Maria Bernarda und ihre Schwestern in Cartagena ein, wo der Bischof sie mit
väterlicher Liebe aufnahm und ihnen einen Flügel des Frauenspitals zur
Verfügung stellte, das den schönen Namen »Obra Pia« trug, aber eine armseliges
Gebäude war.
Dieses Haus wurde zur
Heimstätte ihres restlichen Lebens.
In franziskanischem Geist
wirkte Maria Bernarda und ihre Kongregation unter den Armen, um ihre
spirituellen und materiellen Nöte zu lindern. Als die Zahl der Schwestern
wuchs, gründete sie auch in Österreich und Brasilien Niederlassungen, besuchte
immer persönliche ihre Mitschwestern in den Missionsstationen, teilte mit ihnen
in beispielhafter evangelischer Einfachheit Arbeit und Leben.
Wohin sie auch kam, waren
Arme und Kranke ihre bevorzugten Lieblinge. Den Schwestern pflegte sie zu sagen
»Öffnet eure Häuser um den Armen und Ausgestoßenen zu helfen. Die Hilfe für die
Armen soll jeder anderen Tätigkeit vorgezogen werden«.
In staunenswerter
Opferbereitschaft, betete, ermahnte, schieb und missionierte sie, und leitete
32 Jahre ihre Kongregation. Als sie am 19. Mai 1924 starb, war sie 76 Jahre alt
und im 56. Jahre Ordensfrau, 36 Jahre wirkte sie in der Mission in
Lateinamerika. In Windeseile verbreitete sich die Nachricht von ihrem Tod. In
der Kathedrale von Cartagena sagte der Pfarrer: »Heute früh ist in unserer
Stadt eine Heilige gestorben, die ehrwürdige Mutter Bernarda«. Ihr Grab wurde
schnell zu einem Wallfahrtsort und einer Stätte des Gebetes.
Die Liebe und der
Missionsgeist von Mutter Maria Bernarda leben fort in der Kongregation, die
sich über 11 Länder in drei Kontinenten verbreitet hat.
Maria Bernarda
verwirklichte in ihrem Sein und Handeln, was man heute als »Inkulturation« des
Evangeliums bezeichnet, die Voraussetzung einer wirkungsvollen Evangelisierung
ist. (vgl. Redemptoris
missio, Nr. 52). Maria Bernarda verkörperte in ihrem Leben vollkommen ihr
programmatisches Leitwort: »Das Evangelium ist mein Leitstern«.
Während ihres Lebens
suchte und fand Maria Bernarda Hilfe und Trotz allein in Gott. Seitdem sie die
Heimat und ihr geliebtes Kloster Altstätten verlassen hatte, wohin sie nie mehr
zurückkehrte, und bei aller ihrer unermüdlichen apostolischen Arbeit ließ sie
sich immer von einer soliden Spiritualität leiten und tragen, vom unablässigen
Gebet, der heroischen Liebe zu Gott und den Menschen. Ihr Glaube war
felsenfest, ihr Vertrauen auf die göttliche Vorsehung unbegrenzt.
Sie lebte in Starkmut,
evangelischer Demut und radikaler Treue die Gelübde des gottgeweihten Lebens.
Aus der Betrachtung des Mysteriums der Dreifaltigkeit und des Leidens des Herrn
schöpfte sie die Gnade der Barmherzigkeit, die sie allen erwies und ihrer
Kongregation als besonderes Charisma vererbte.
Als eine große Verehrerin
der jungfräulichen Mutter des Herrn wollte sie, dass ihre Kongregation Maria,
die Hilfe der Christen, als Patronin und Modell für die Nachfolge Christi und
die Missionsarbeit habe. Als Franziskanerin pflegte sie dieselbe Verehrung wie
Franziskus zur Mutter Kirche, ihren Hirten und Priestern, die sie »die
Gesalbten des Herrn« nannte.
Mutter Bernarda bleibt
ein leuchtendes Beispiel einer biblischen Frau: stark, klug, mystisch,
spirituelle Meisterin und hervorragende Missionarin.
Sie hinterlässt der
Kirche ein wunderbares Zeugnis der Hingabe an das Evangelium und lehrte uns,
wie man auch heute Gebet und Arbeit, Beschauung und Tätigkeit, Leben in Gott
und im Dienst für den Nächsten miteinander verbinden kann, indem sie Gott den
Menschen und den Menschen Gott näher bringt.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20081012_verena_ge.html
HEILIGSPRECHUNG DER
SELIGEN
PREDIGT VON BENEDIKT
XVI.
Liebe Brüder und
Schwestern,
vier neue Heilige werden
heute der Verehrung der Universalkirche vorgestellt: Gaetano Errico, Maria
Bernarda Bütler, Alfonsa von der Unbefleckten Empfängnis und Narcisa
De Jesus Martillo Moràn. Die Liturgie verwendet dabei das aus dem Evangelium
stammende Bild der Gäste, die in festlichen Gewändern am Hochzeitsmahl
teilnehmen. Das Bild vom Hochzeitsmahl finden wir auch in der ersten Lesung und
an verschiedenen anderen Stellen der Bibel wieder: es ist ein freudiges Bild,
denn das Festmahl wird anläßlich einer Hochzeit gehalten, nämlich des
Liebesbundes zwischen Gott und seinem Volk. Auf diesen Bund haben die Propheten
des Alten Testamentes stets die Erwartung Israels gelenkt. Und in einer Zeit,
die von den verschiedensten Prüfungen gezeichnet war und das auserwählte Volk
angesichts der Schwierigkeiten im Begriff war, den Mut zu verlieren, da erhob
sich die beruhigende Stimme des Propheten Jesaja: »Der Herr der Heere«, sagt
er, »wird auf diesem Berg für alle Völker ein Festmahl geben mit den feinsten
Speisen … mit erlesenen Weinen, mit den besten und feinsten Speisen, mit
besten, erlesenen Weinen« (25,6). Gott wird der Traurigkeit und der Schmach
seines Volkes, das nun endlich mit ihm in glückseliger Gemeinschaft leben kann,
ein Ende bereiten. Niemals läßt Gott sein Volk allein; daher lädt der Prophet
zur Freude ein: »Seht, das ist unser Gott, auf ihn haben wir unsere Hoffnung
gesetzt, er wird uns retten« (V. 9).
Während die erste Lesung
die Treue Gottes und seine Verheißung preist, läßt uns das Evangelium im
Gleichnis vom Hochzeitsmahl über die Antwort der Menschen nachdenken. Einige
von denen, die als erste eingeladen worden waren, kümmerten sich nicht um die
Einladung, da sie sich für andere Dinge interessierten; andere wiesen die
Einladung des Königs sogar zurück, wodurch sie seine Strafe nicht nur auf sich,
sondern auf die ganze Stadt zogen. Der König verliert jedoch nicht den Mut und
schickt seine Diener, um nach anderen Gästen zu suchen, die den Festsaal füllen
sollten. Somit führt die ablehnende Haltung jener, die als erste eingeladen
wurden, dazu, daß die Einladung nun an alle gerichtet wird, mit besonderer
Vorliebe für die Armen und Rechtlosen. Und genau dies ist im Ostergeheimnis
geschehen: die Übermacht des Bösen wird von der Allmacht der Liebe Gottes
besiegt. Der auferstandene Herr kann nun alle zum Festmahl der österlichen
Freude einladen, wobei er selbst den Gästen das Hochzeitsgewand übergibt als
Zeichen der unentgeltlichen Gabe seiner heiligmachenden Gnade.
Auf die Großherzigkeit
Gottes muß der Mensch jedoch mit seiner freien Zustimmung antworten. Eben
diesen großherzigen Weg haben auch jene Menschen beschritten, die wir heute als
Heilige verehren. In der Taufe empfingen sie das Hochzeitsgewand der göttlichen
Gnade, sie bewahrten es rein und unversehrt und ließen es im Laufe ihres Lebens
durch die Sakramente noch reiner werden. Nun haben sie Anteil am himmlischen
Hochzeitsmahl. Dieses endgültige Fest im Himmel ist vorweggenommen im Mahl der
Eucharistie, zu dem uns der Herr jeden Tag einlädt und an dem wir im
Hochzeitsgewand seiner Gnade teilnehmen sollen. Wenn wir dieses Gewand durch
die Sünde beflecken oder gar zerreißen, dann weist uns Gott in seiner Güte
nicht zurück und überläßt uns nicht unserem Schicksal. Er gibt uns vielmehr im
Sakrament der Versöhnung die Möglichkeit, das für das Fest notwendige
Hochzeitsgewand unversehrt wieder zu bekommen.
Der Dienst der Versöhnung
ist somit ein stets aktueller Dienst. Ihm widmete sich der Priester Gaetano
Errico, Gründer der Kongregation der Missionare von den heiligsten Herzen Jesu
und Mariä, mit Gewissenhaftigkeit, Eifer und Geduld, ohne je dessen überdrüssig
zu werden und ohne sich zu schonen. Er gehört somit zu jenen außergewöhnlichen
Priestergestalten, die unermüdlich aus dem Beichtstuhl einen Ort machten, an
dem sie die Barmherzigkeit Gottes weiterschenkten und dabei den Menschen
halfen, sich selbst zu finden, gegen die Sünde zu kämpfen und auf dem Weg des
geistlichen Lebens voranzukommen. Die Straße und der Beichtstuhl waren die
bevorzugten Orte des seelsorglichen Wirkens dieses neuen Heiligen. Die Straße
ermöglichte ihm, jenen Menschen zu begegnen, an die er für gewöhnlich die
Einladung richtete: »Gott liebt dich. Wann sehen wir uns?«, und im Beichtstuhl
ermöglichte er ihnen die Begegnung mit der Barmherzigkeit des himmlischen
Vaters. Wie viele seelische Wunden hat er geheilt! Wie viele Menschen hat er
dazu bewegt, sich mit Gott im Bußsakrament zu versöhnen! Auf diese Weise wurde
Gaetano Errico zu einem Experten in der »Wissenschaft « der Vergebung, und er
setzte sich dafür ein, sie seinen Missionaren zu vermitteln, wobei er ihnen
empfahl: »Gott will nicht den Tod des Sünders. Er ist stets barmherziger als
seine Diener. Seid daher so barmherzig, wie ihr könnt. So werdet ihr beim Herrn
Barmherzigkeit finden.«
Maria
Bernarda Bütler, die in Auw im Schweizer Kanton Aargau geboren wurde, hat
schon sehr früh die Erfahrung einer tiefen Liebe zum Herrn gemacht. Wie sie
sagte, »ist es fast unmöglich, dies anderen zu erklären, die es selbst nicht so
verspürt haben«. Diese Liebe führte Verena Bütler, wie sie damals hieß, zum
Eintritt in das Kapuzinerinnenkloster Maria Hilf in Altstätten, wo sie mit 21
Jahren ihre Gelübde ablegte. Im Alter von 40 Jahren empfing sie ihre
missionarische Berufung und machte sich auf den Weg nach Ecuador und dann nach
Kolumbien. Aufgrund ihres Lebens und ihres Einsatzes für ihre Mitmenschen hat
sie mein verehrter Vorgänger Johannes Paul II. am 29. Oktober 1995 als Selige
zur Ehre der Altäre erhoben.
Mutter
Maria Bernarda, eine vor allem in Kolumbien unvergessene und viel geliebte
Persönlichkeit, hatte in ihrem tiefsten Inneren verstanden, daß das Festmahl,
das der Herr allen Völkern bereitet hat, in ganz besonderer Weise durch die
Eucharistie repräsentiert wird. In ihr empfängt uns Christus selbst als Freunde
und schenkt sich uns am Tisch des Brotes und des Wortes Gottes. Er stellt damit
eine innige Bindung zu jedem von uns her. Das ist die Quelle und das Fundament
für die Spiritualität dieser neuen Heiligen und ihrer Begeisterung für die
Mission, für die sie ihr Geburtsland, die Schweiz, verließ, um sich neuen
Aufgaben der Evangelisierung in Ecuador und Kolumbien zu öffnen. Während der
schweren Zeiten, die sie durchmachen mußte, unter anderem auch das Exil, trug
sie immer die Bitte des Psalms in ihrem Herzen, den wir heute gehört haben:
»Muß ich auch wandern in finsterer Schlucht, ich fürchte kein Unheil, denn bist
bei mir« (Ps 23,4). Sie folgte dem Vorbild Mariens, gehorchte dem Wort
Gottes und tat, was die Diener taten, von denen wir heute im Evangelium gehört
haben: sie ging überall hin und verkündete, daß der Herr alle zu seinem Mahl
geladen habe.
Damit ließ sie anderen
teilhaben an der Liebe Gottes, dem sie treu und mit großer Freude ihr ganzes
Leben widmete. »Er beseitigt den Tod für immer. Gott, der Herr, wischt die
Tränen ab von jedem Gesicht« (Jes 25,8). Diese Worte aus dem Propheten
Jesaja enthalten die Verheißung, die Alfonsa von der Unbefleckten Empfängnis in
ihrem Leben äußerster physischer und seelischer Leiden Kraft gegeben hat. Diese
außergewöhnliche Frau, die heute der Bevölkerung Indiens als ihre erste Heilige
geschenkt wird, war der Überzeugung, daß ihr Kreuz das eigentliche Mittel war,
um das himmlische Gastmahl zu erreichen, das vom Vater für sie vorbereitet
worden war. Indem sie die Einladung zum Hochzeitsmahl annahm und sich durch
Gebet und Buße mit dem Gewand der Gnade Gottes schmückte, glich sie ihr Leben
dem Leben Christi an und erfreut sich jetzt der »feinsten Speisen und erlesenen
Weine« des Himmelreiches (vgl. Jes 25,6). Sie schrieb: »Für mich ist
ein Tag ohne Leiden ein verlorener Tag.« Mögen wir sie nachahmen, indem wir
unser Kreuz auf uns nehmen, um eines Tages zu ihr in das Paradies zu gelangen.
Die junge ecuadorianische
Laiin Narcisa de Jesús Martillo Morán ist ein Beispiel dafür, wie wir der
Einladung des Herrn, an seiner Liebe teilzuhaben, ohne zu zögern und
bedingungslos folgen können. Schon in jungem Alter, beim Empfang des Sakraments
der Firmung, fühlte sie in ihrem Herzen, daß sie zu einem heiligmäßigen Leben
und zur Hingabe an Gott berufen war. Um dem Wirken des Heiligen Geistes in
ihrer Seele fügsam zu folgen, suchte sie immer den Rat und den Beistand guter
und erfahrener Priester, da sie die geistliche Führung für ein äußerst
wirkungsvolles Mittel hielt, zur Heiligkeit zu gelangen. Die hl. Narcisa de
Jesús zeigt uns den Weg zur christlichen Vollkommenheit, den wir alle gehen
können. Obwohl sie außerordentliche und reichliche Gnaden empfangen hatte,
führte sie ein einfaches Leben und widmete sich ihrer Arbeit als Schneiderin
und ihrem Apostolat der Katechese. Ihre leidenschaftliche Liebe zu Jesus, die
sie zu intensivem Gebet und extremen Bußübungen und zu einer immer stärkeren
Identifizierung mit dem Geheimnis des Kreuzes führte, bietet uns ein
faszinierendes Zeugnis eines beispielhaften Lebens, das völlig Gott und den
Mitmenschen gewidmet war.
Liebe Brüder und
Schwestern, danken wir dem Herrn für das Geschenk der Heiligkeit, das heute in
der Kirche mit einzigartiger Schönheit erstrahlt. Jesus lädt jeden von uns ein,
ihm auf dem Weg des Kreuzes zu folgen wie diese Heiligen, damit wir das ewige
Leben als Erbe empfangen, das er uns durch seinen Tod geschenkt hat. Ihr
Vorbild möge uns ermutigen, ihre Lehre uns Orientierung geben und Trost
spenden; ihre Fürsprache stütze uns in den Mühen des Alltags, damit auch wir
einst mit ihnen und allen Heiligen am ewigen Gastmahl im Himmlischen Jerusalem
teilnehmen dürfen. Diese Gnade erwirke uns vor allem die Jungfrau Maria, die
Königin der Heiligen, die wir in diesem Monat Oktober mit besonderer Andacht
verehren. Amen.
© Copyright 2008 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Maria Bernarda Bütler
Taufname: Verena
Gedenktag katholisch: 19. Mai
nicht gebotener Gedenktag im Bistum Basel und im Bistum Feldkirch
Name bedeutet: M: die Beleibte / die Schöne / die Bittere / die von Gott Geliebte (aramäisch)
B: der Bärenstarke (althochdt.)
V: die Behutsame (latein.)
Nonne, Missionarin, Ordensgründerin
* 28. Mai 1848 in Auw im Aargau in der Schweiz
† 19. Mai 1924 in Cartagena in
Kolumbien
Verena Bütler wurde als viertes
von acht Kindern eines großen Bauern in Auw,
trat 1867 ins Kapuzinerinnenkloster Maria
Hilf in Altstätten bei St. Gallen ein und erhielt den Ordensnamen
Maria Bernarda. Sie wurde dort bald schon Novizenmeisterin und 1880 Oberin.
1888 ging sie zusammen mit sechs Gefährtinnen, darunter Charitas
Brader, nach Chone in
Ecuador zur Arbeit als Missionarin und gründete die Kongregation der
Franziskaner-Missionsschwestern von Maria
Hilf mit Aufgaben in der Erziehung von Kindern und in der
Krankenpflege. Die Revolution trieb die Gemeinschaft 1895 nach Cartagena in
Kolumbien.
Schwester Maria Rosa
Holenstein, ihre engste Mitarbeiterin, gab 1933 zu Protokoll, Mutter Bernarda
beklage sich oft, dass der Glaubensgeist abnehme in der Welt, auch bei
Klosterleuten und Priestern, welche sich dem Rationalismus näherten.
Dagegen stand Bernardas Glaubenspraxis: ihre Mitschwester hat sie wiederholt
beim vierzigstündigen Gebet, den ganzen Tag in der Kapelle auf dem Boden
kniend beobachtet; Blutspuren an der Wand rührten wohl von
ihren Disciplinen her.
Wenn die Generaloberin
nicht betete oder Kranke pflegte, schrieb sie. Tausende von Seiten sind im
Ordensarchiv überliefert, Briefe an die Filialen ihres Ordens und unter
Anleitung ihres Beichtvaters entstandene Tagebücher. Die nur zu einem kleinen
Teil veröffentlichten Schriften geben einen tiefen Einblick in ihren
Mystizismus:
O mein Jesus,
ich liebe dich über alles, … ich sehne mich nach dir, ich schmachte nach dir,
dich in mein Herz aufzunehmen. Komm, o Jesus, komm! … Tag für Tag, Stunde um
Stunde sehne ich mich nach der Stunde, wo ich bei dir bin, o Jesus, für immer
bei dir in der himmlischen Vereinigung. … O guter Jesus, dein Herz wird genannt
ein Gefäss, das von Honig träufelt; so komme, eile zu uns, um mit diesem
himmlischen Balsam die schrecklichen Seelenwunden zu heilen!
Die Missionsschwestern
von Maria Hilf haben sich im 20. Jahrhundert in Südamerika und im
deutschsprachigen Europa, hauptsächlich in Österreich - dort mit dem
ersten Kloster in
Gaissau in Vorarlberg 1 -,
ausgebreitet, sie sind vorwiegend in der Krankenpflege tätig. Der Orden zählt
heute rund 840 Schwestern, in Europa sind es noch etwa 70. In Auw betreibt
der Orden das Altersheim Maria Bernarda. Anlässlich der Heiligsprechung
wurde eine Reliquie in
die Pfarrkirche nach
Auw gebracht; dort beginnt der neu eingerichtete Besinnungsweg, der auch
an ihrem Geburtshaus vorbeiführt.
Kanonisation: Der
Seligsprechungsprozess wurde 1948 eingeleitet, die Seligsprechung erfolgte
am 29. Oktober 1995 durch Papst Johannes
Paul II.; am 12. Oktober 2008 wurde sie als erste
Schweizerin 2 von
Papst Benedikt XVI. heiliggesprochen.
Patronin von Cartagena
1 An der Stelle
dieses Klosters steht in Gaissau heute ein Altenheim.
2 Katholiken
aus St.
Gallen sehen die 1047 als erste Frau der Kirchengeschichte
heiliggesprochene Wiborada als
erste Schweizer Heilige an; aber sie stammte aus schwäbischem Adel und damals
gehörte St. Gallen nicht zur Schweiz, weil es diese noch gar nicht gab.
Worte der Heiligen
Bernarda sieht in einer inneren Schau die Kirche als ein großes, weites und langes Feld:
Es standen Bäume darin, grün und fruchtbeladen. Sie waren an verschiedenen Orten gepflanzt; die einen waren groß, sehr groß über die anderen hinragend, mit erstaunlich herrlichen Früchten. Andere Bäume waren weniger stark gewachsen, doch alle trugen gute Früchte.
Zwei Dinge schienen mir wunderbar; das erste war dies: Ich sah, dass gar alle diese Bäume ein und dieselbe Wurzelart hatten, ebenso dieselben Säfte; bei den herrlichen Bäumen flossen diese Säfte nicht tropfweise in Wurzel, Stamm, Äste und Zweige, sondern gar reichlich wie durch eine Flussader, bei den geringeren mehr tropfweise. Obschon in Wurzel, Stamm und Säften der Art nach alles von derselben Lebenskraft war, so waren doch die Fruchtarten erstaunlich verschieden.
Das zweite allen ganz Einheitliche war dies: Alle, vom kleinsten bis zum größten Baum, ragten mit ihren Gipfeln gerade aufrecht zum Himmel empor. Auf dem Felde dieser Bäume wuchsen kräftige Weinreben und Saatgefilde mit herrlichen Ähren. Allerorts wuchsen auch schöne Kräuter, doch mit etwas bitterem Geschmack, aber sehr kräftig; und wieder daneben standen kleine Bäumchen … mit Früchten behangen süßer als Honig. Doch reichlicher in Menge als diese waren die Bitterkräuter. Aus dem Saft der Trauben von den Reben, aus den Körnern der Ähren und von den Bitterkräutern und den süßen Früchtlein zogen die Bäume alle ihre Lebenskraft - die einen in Fülle, andere etwas weniger, doch alle, ohne Ausnahme, so viel, dass sie Früchte brachten und ausreiften.
Sie gibt selbst eine Erklärung, was dieses Bild bedeutet:
Dieses Feld ist das Feld der heiligen Mutter Kirche. … Die Bäume sind die Katholiken jeglichen Alters und Standes. … Alle bringen in Mitwirkung mit der Gnade Früchte hervor, Früchte des ewigen Lebens. … Diese kraft-, lebensvolle und lebenserzeugende Wurzel ist der heilige Glaube, … die reichlich fließende Ader bei den großen Bäumen [ver]sinnbildet die Kraft, den Mut und die Treue, womit eifrige Seelen mit den Gnaden so kräftig mitwirken, sodass sie zu wahrer, voller Heiligkeit gelangen. Doch auch die noch weniger starken Seelen, die etwas kleineren, schwächeren Bäume, gelangen doch nach und nach auch zu einem kräftigeren Tugendstreben, weil auch sie auf dem Glauben ihr Tugendgebäude ansetzen.
Dass alle Gipfel der kleineren wie der großen Bäume gleicherweise gerade, aufwärts gegen den Himmel gerichtet sind, [ver]sinnbildet, dass alle, groß und klein - von der Gnade erleuchtet und immer gedrängt -, ihr geistiges Auge, Sinnen und Streben, zum einzigen und höchsten Endziele, zu Gott, ihrem Schöpfer, emporgerichtet sind. Traubensaft und Ährenkörner als allerkräftigster Trank und voll sättigende Nahrung liegen in der heiligen Kommunion, in der gläubige Seelen wahrhaft himmlische Kräfte gewinnen, um von Tugend zu Tugend emporzusteigen und herrliche Siege über Welt, Satan und sich selbst zu erringen.
Die Bitterkräuter sind die vielfältigen Leiden, Versuchungen, Widerwärtigkeiten. … Die mehr honigsüßen Beeren sind die geistigen Tröstungen. …
Die Frucht dieses Bildes: … dass wir immer stärker werden im Glauben. … Auch
sollen wir eine große, alle umfassende Liebe daraus ziehen für uns
untereinander. Auf ein und demselben Boden der heiligen Mutter Kirche sind wir
gepflanzt, dieselben himmlischen Säfte durchdringen unsere Seelen; muss nicht
ein und dasselbe Ziel uns emporführen zur himmlischen Heimat? Muss nicht eine
zarte und wohlwollende Liebe in Gott uns eng, einheitlich verbinden? In diesem
Himmelsgarten der heiligen Mutter Kirche darf kein Baum so allein für sich
dastehen, alle müssen wir Früchte bringen, wenn auch verschiedener Art, und
alle Früchte muss dieselbe Sonne zeitigen, die wärmende und leuchtende Sonne
der gegenseitigen Liebe.
Quelle: Agnes Juen: Von
Gottes Nähe ergriffen - Maria Bernardas spirituelle Erfahrungen in Bildern.
Tyrolia-Verlag Innsbruck / Wien 1996, S. 108 - 112
Zitate von Maria Bernarda
Bütler:
Du ließest mich, o
Heiliger Geist, ohne Betrachten, ohne mein Zutun, einen hellen, scharfen Blick
in das Meer Deiner unerschöpflichen Barmherzigkeit werfen. Du sagtest zu mir:
Seele, schau in die Höhe, Tiefe, Breite und Länge und suche Meine
Barmherzigkeit zu ermessen! Ich schaute in die Höhe und sah, dass über der Höhe
der Barmherzigkeit kein Gipfel und keine Abgrenzung zu erspähen war. Ich
blickte in die Tiefe und fand darin keinen Grund. Ich schaute nach der Länge
und erkannte eine Bahn, die, von der Ewigkeit ausgegangen, fortläuft bis ans
Ende der Welt.
Blumen geben uns eine Ahnung davon, was es heißt, von Gott geliebt zu sein.
Wir dürfen nicht glauben, dass Er [Jesus in Lukasevangelium 18, 1: Jesus
sagte ihnen durch ein Gleichnis, dass sie allezeit beten und darin nicht
nachlassen sollten] damit meinte, wir müssen den ganzen Tag in der Kapelle oder
sonst an einem einsamen Ort zubringen. Es wird uns damit empfohlen, ohne
Unterlass bemüht zu sein, den inneren Gebetsgeist zu pflegen, über uns zu
wachen, damit wir sinnen und denken, arbeiten und leiden, ruhen und essen und
das ganze Seelenleben auf Gutes, besonders auf die Verherrlichung Gottes
ausrichten.
Geist und Herz immer wieder einen Augenblick zu Gott erheben.
Quelle: Agnes Juen: Von
Gottes Nähe ergriffen - Maria Bernardas spirituelle Erfahrungen in Bildern.
Tyrolia-Verlag Innsbruck / Wien 1996, S. 64, 77, 89
zusammengestellt von Abt em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,
Benediktinerabtei Schäftlarn,
für die Katholische
SonntagsZeitung
Die Franziskaner Missionsschwestern von
Maria Hilf informieren auf ihrer Homepage über Maria Bernardas Wirken.
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 16.07.2023
Quellen:
• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von
Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 10. Herder, Freiburg im
Breisgau 2001
•
http://www.nzz.ch/nachrichten/medien/himmlischer_balsam_schreckliche_seelenwunden_1.1037123.html nicht
mehr erreichbar
• https://bazonline.ch/schweiz/Die-erste-Heilige-der-Schweiz/story/14924820 - abgerufen am 16.07.2023
• Faltblatt Schwester Maria Bernarda Bütler, o. O. o. J. (2015)
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Maria Bernarda Bütler, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienV/Verena_Bernarda_Buetler.html, abgerufen am 19. 5. 2025
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienV/Verena_Bernarda_Buetler.html
Maria Bernarda Bütler
28.5.1848 Auw, 19.5.1924 Cartagena
(Kolumbien), katholisch, von Auw. Tochter des Heinrich, Landwirts und Küfers.
Bütler trat 1867 in das Kapuzinerinnenkloster Maria Hilf in Altstätten
ein. Nach der Profess 1871 wirkte sie zunächst als Lehrerin und im Hausdienst,
1874 wurde sie Schaffnerin, 1879 Novizenmeisterin und 1880 Oberin. 1888 reiste
Maria Bernarda Bütler mit sechs Mitschwestern nach Ecuador und betätigte
sich in Chone (Diözese Portoviejo) in Schule und Krankenpflege. 1895 verlegte
sie wegen eines politischen Umsturzes ihr Wirkungsfeld nach Cartagena.
Ihre rasch wachsende Gemeinschaft erhielt unter dem Namen Genossenschaft der
Franziskaner Missionsschwestern von Maria Hilf/Cartagena 1912 die bischöfliche,
1938 die päpstliche Anerkennung (1995 840 Schwestern). Als Generaloberin
(bis 1920) unterhielt sie mit den zahlreichen Niederlassungen ihrer
Gemeinschaft eine rege Korrespondenz. Die Tätigkeit der Gemeinschaft für alle
Gesellschaftsschichten in Seelsorge, Kranken- und Behindertenpflege, Schule,
Erwachsenenbildung sowie im Spitalbau trugen ihr eine auch nach ihrem Tod
anhaltende Verehrung des Volkes und die Achtung der Behörden ein. Nach
ihrer Seligsprechung 1995 wurde Bütler 2008 als erste
Schweizerin heiliggesprochen.
Quellen und Literatur
Dizionario degli istituti
di perfezione 1, 1974, 1686-1687
E. Eberle, Wer aus
der Liebe lebt, 1975
B. Mayer, Ein Leben
aus dem Glauben, 1979
SOURCE : https://hls-dhs-dss.ch/de/articles/009744/2020-01-24/
Schwester Maria Bernarda
Bütler wird heilig gesprochen
publiziert: Samstag, 1.
Mrz 2008 / 13:54 Uhr
Vatikanstadt - Die
Schweiz bekommt ihre erste Heilige: Papst Bendikt XVI. hat offiziell die
Erhebung der Schweizer Ordensfrau Maria Bernarda Bütler (1848-1924)
angekündigt. Die Heiligsprechungsfeier folgt am 12. Oktober.
Die Schweizer Bischöfe
nahmen mit grosser Freude Kenntnis von der Nachricht, wie Walter Müller,
Informationsbeauftragter der Bischofskonferenz (SBK), mitteilte. Die SBK
empfehle die neue Heilige den Gläubigen als Vorbild und Fürsprecherin. Die
Schweiz hatte bisher nur einen Heiligen, Nikolaus von Flüe.
Das Wunder, das für die
Heiligsprechung nötig ist, ist in einem vatikanischen Dekret vom Juli 2007
festgehalten. Auf die Fürbitte der Seligen Maria Bernarda hin wurde demnach
eine Ärztin im ordenseigenen Spital von Cartagena (Kolumbien) von einer
schweren Lungenkrankheit geheilt.
Papst Benedikt XVI.
beriet bei einem Konsistorium mit Kardinälen im Vatikan abschliessend über die
Heiligsprechung von Bernarda Bütler und drei weiteren Frauen aus Italien,
Indien und Peru. Die Heiligsprechungsfeier vom Oktober wird der Heilige Vater
persönlich vornehmen.
Maria Bernarda Bütler
wurde 1848 als Verena Bütler in Auw AG geboren. 1867 trat sie ins
Kapuzinerinnenkloster Maria Hilf in Altstätten bei St. Gallen ein und erhielt
den Ordensnamen Maria Bernarda. 1880 wurde sie Oberin.
Ab 1888 war sie als
Missionarin in Ecuador tätig. 1895 ging sie nach Cartagena in Kolumbien, wo sie
die «Kongregation der Franziskaner-Missionsschwestern von Maria Hilf» gründete.
Dort starb sie 1924. Der Seligsprechungsprozess wurde 1948 eingeleitet und 1995
durch Papst Johannes Paul II. abgeschlossen.
(smw/sda)
SOURCE : https://www.news.ch/Schwester+Maria+Bernarda+Buetler+wird+heilig+gesprochen/302540/detail.htm
Passfoto
von Maria Bernarda Bütler, das in Cartagena (Kolumbien) gemacht wurde, frühestens
1895. Bistum St.Gallen (Foto Delgado, Cartagena). Das Bild darf mit
Quellenangabe publiziert werden. Der Urheber bittet um die Zustellung eines
Belegexemplars oder die Angabe der Webadresse an seine Adresse (siehe oben
Quellwebseite) - http://www.kath.ch/index.php?&na=101,2&cmsmeid=1278
María Bernarda (Verena)
Bütler (1848-1924)
María Bernarda (Verena
Bütler) nació en Auw, en el Cantón de Argovia, Suiza, el 28 de mayo de 1848 y
fue bautizada el mismo día de su nacimiento. Era la cuarta hija de Enrico y de
Caterina Bütler, modestos campesinos y cristianos ejemplares, que educaron los
ocho hijos nacidos de su matrimonio en el amor a Dios y al prójimo.
Dotada de una excelente
salud, Verena creció alegre, inteligente, generosa y amante de la naturaleza. A
los siete años comenzó a frecuentar la escuela. El fervor y el empeño con el
que, el 16 de abril de 1860, se acercó a la Primera Comunión permanecieron
constantes en ella a lo largo de toda su vida. La devoción a la Eucaristía
formará, efectivamente, el fundamento de su espiritualidad.
A la edad de 14 años,
terminados los estudios elementales, Verena se dedicó al trabajo agrícola,
experimentando también el afecto por un digno joven del cual se enamoró.
Sintiendo la llamada de Dios supo desprenderse de este compromiso para
entregarse completamente a su Señor. En este período de su vida se le concedió
la gracia de gozar sensiblemente de la presencia de Dios, sintiéndolo muy
cercano. Ella misma afirma: «Explicar este estado del alma a quien no ha
experimentado jamás algo semejante, es extremadamente difícil, si no es que
imposible». Y además: «El Espíritu Santo me enseñó a adorar, alabar, bendecir y
dar gracias a Jesús en el tabernáculo, en todo momento, en medio de las labores
y en la realidad cotidiana de la vida».
Atraída del amor de Dios,
a los 18 años entró como postulante en un convento de la región. Comprobado que
no era aquél el lugar donde el Señor la llamaba, Verena regresó pronto al seno
familiar. El trabajo, la oración, el apostolado en la parroquia, mantuvieron
vivo en ella el deseo de la vida consagrada. El 12 de noviembre de 1867, por
sugerencia de su párroco, Verena entró en el Monasterio franciscano de María
Auxiliadora en Altstätten. El 4 de mayo de 1868 vistió el hábito franciscano,
tomando el nombre de Sor María Bernarda del Sagrado Corazón de María, y, el 4
de octubre de 1869 emitió la Profesión religiosa, con el firme propósito de
servir al Señor hasta la muerte, en la vida contemplativa.
Pronto fue electa Maestra
de novicias y por tres veces Superiora de la Comunidad, desempeñando este
servicio fraterno por nueve años consecutivos. Su celo y su amor por el Reino
de Dios la habían preparado para iniciar una nueva experiencia misionera. Por
tanto, acogió de buen grado la invitación de Mons. Pietro Schumacher, obispo de
Puertoviejo, en Ecuador, quien le pidió venir a su diócesis, planteándole la
precaria situación de su gente. María Bernarda reconoció en esa invitación la
clara voluntad de Dios que la llamaba a ser anunciadora del Evangelio en
aquella tierra lejana.
Superadas las iniciales
resistencias del obispo de San Gallo y después de haber obtenido un regular
indulto pontificio, el 19 de junio de 1888 Sor María Bernarda y seis Compañeras
dejaron el monasterio de Altstätten y partieron para el Ecuador. Solamente la
luz de la fe y el celo por el anuncio del Evangelio sostuvieron a la Beata y a
sus Compañeras en la difícil separación del amado monasterio y de las Hermanas.
En su interior María Bernarda pensaba en el tener que dar vida a una fundación
misionera dependiente del monasterio suizo. A su vez, el Señor la hacía
fundadora de una nueva Congregación religiosa, la de las Hermanas Franciscanas
Misioneras de María Auxiliadora.
Recibidas paternalmente
por el Obispo, éste encomendó a María Bernarda la Comunidad de Chone que
presentaba un espectáculo desolador, por la falta casi absoluta de sacerdotes,
la escasa práctica religiosa y por la difundida inmoralidad. María Bernarda se
hizo «toda para todos», poniendo como fundamento de su acción misionera la
oración, la pobreza, la fidelidad a la Iglesia y el ejercicio constante de las
obras de misericordia. Junto con sus hijas, comenzó un intenso apostolado entre
las familias, profundizando en el conocimiento de la lengua y de la cultura del
pueblo. No tardaron en madurar los primeros frutos. La vida cristiana de
aquella población volvió a florecer como por encanto. También la nueva
Congregación franciscana creció en número y se fundaron las dos Casa filiales
de Santa Ana y de Canoa. Pero, también, pronto la obra misionera de la Madre
Bernarda fue marcada por el misterio de la Cruz. Fueron muchos los sufrimientos
a los que ella y sus hijas se vieron sometidas: la pobreza absoluta, el clima
tórrido, incertidumbres y dificultades de todo tipo, riesgos para la salud y la
misma seguridad de vida, incomprensiones de parte de la autoridad eclesiástica
y, la separación de algunas Hermanas de la Comunidad, constituidas después en
una Congregación autónoma (las Franciscanas de la Inmaculada: Beata Caridad
Brader). María Bernarda soportó todo con heroica entereza, en silencio, sin
defenderse y sin alimentar resentimientos en la confrontación con alguno,
perdonando de corazón y orando por aquellos que la hacían sufrir.
Como si no fueran
suficientes todas estas pruebas, en 1895, una violenta persecución por parte de
fuerzas hostiles a la Iglesia obligó a Sor María Bernarda y sus Hermanas a
escapar del Ecuador. Sin saber a dónde ir, con 14 Hermanas se dirigió a Bahía,
de donde prosiguió para Colombia. El grupo estaba aún buscando, cuando recibió
la invitación de Mons. Eugenio Biffi para trabajar en su diócesis de Cartagena.
Y, así, el 2 de agosto de 1895, fiesta de la Porciúncula de Asís, la Fundadora
y sus Hermanas exiliadas del Ecuador, arribaron a Cartagena, recibidas
paternalmente por el Obispo. Encontraron alojamiento en un ala del hospital
femenino, llamado comúnmente «Obra Pía». El Señor las había conducido a aquel
asilo, donde la Madre Bernarda permanecerá hasta el término de su vida. Después
de la casa de Cartagena, se llevaron a cabo otras fundaciones no sólo en
Colombia sino en Austria y en Brasil.
Con un amor compasivo, de
auténtica franciscana, estaba encargada de socorrer las necesidades
espirituales de los pobres que ella consideró siempre sus predilectos. Decía a
las Hermanas: «Abran sus casas para ayudar a los pobres y a los marginados.
Prefieran el cuidado de los indigentes a cualquier otra actividad».
La Madre guió su
Congregación por espacio de treinta años. También después de haber renunciado
al oficio de Superiora General, continuó animando, con sentimientos de
verdadera humildad, a sus queridas Hermanas, sobre todo con el ejemplo de su
vida, sus palabras y sus escritos.
Presa de punzantes
dolores hipogástricos, el 19 de mayo de 1924, en la «Obra Pía» de Cartagena,
llorada por sus Hijas, amada y venerada de todos como auténtica santa, María
Bernarda se durmió serenamente en el Señor. Contaba con 76 años de edad, 56 de
vida consagrada y 38 de misionera. La noticia de su muerte se difundió
rápidamente. El párroco de la catedral de Cartagena anunció el tránsito
diciendo a sus fieles: « ¡Esta mañana, en esta ciudad, ha muerto una
Santa: la reverenda Madre Bernarda!» Su tumba fue pronto meta de
peregrinaciones y lugar de oración.
El celo apostólico y el
ardor de la caridad de la Madre María Bernarda reviven hoy en la Iglesia,
particularmente a través de la Congregación fundada por ella y actualmente
presente en varios
países de tres
Continentes. La Beata puede ser señalada como auténtico modelo de
«inculturación» de la que la Iglesia ha subrayado la urgencia para un eficaz
anuncio del Evangelio (cfr. Redemptoris missio, n.
52). Ella encarnó perfectamente en su vida el lema programático: «Mi guía, mi
estrella, es el Evangelio».
Durante su vida, encontró
apoyo y consuelo solamente en Dios. Cuando abandonó su patria, a donde no
habría de regresar jamás, y cuando dejó su querido monasterio de Altstätten y
durante su incansable actividad apostólica, ella siempre estuvo sostenida por una
sólida espiritualidad, de la oración incesante, la caridad heroica hacia Dios y
hacia el prójimo, de una fe fuerte como la roca, una confianza ilimitada en la
Providencia de Dios, una fuerza y humildad evangélica y de una fidelidad
radical a los compromisos de su vida consagrada. De la contemplación del
misterio de la Santísima Trinidad, de la Eucaristía y de la Pasión del Señor,
obtuvo el don de aquella misericordia que practicó con todos y que dejó como
particular carisma a su Congregación. Devotísima de la Virgen Madre del Señor,
quiso que su Congregación tuviese a la Auxiliadora como Madre, Protectora y
Modelo de vida en el seguimiento de Cristo y en su actividad misionera. Como
franciscana, cultivó la misma veneración que San Francisco de Asís alimentó por
la «Santa Madre Iglesia» por sus pastores y sacerdotes, que ella llamaba « los
ungidos del Señor».
La Beata permanece como
un admirable ejemplo de mujer bíblica: fuerte, prudente, mística, maestra
espiritual, insignia misionera. Ella ha dejado a la Iglesia un testimonio
maravilloso de entrega a la causa del Evangelio, enseñando a todos, sobre todo
hoy, que es posible unir la contemplación a la acción, vida con Dios y servicio
a los hermanos, llevando a Dios a los hombres y a los hombres a Dios.
El 29 de octubre de 1995,
el Siervo de Dios Papa Juan Pablo II le confirió el título y los honores de los
Beatos. El 12 de octubre de 2008, el Santo Padre Benedicto XVI la inscribe en
el Catálogo de los Santos.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20081012_verena_sp.html
SANTA MISA DE CANONIZACIÓN
DE LOS BEATOS
HOMILÍA DEL SANTO PADRE
BENEDICTO XVI
Queridos hermanos y
hermanas:
Hoy, se propone a la
veneración de la Iglesia universal cuatro nuevas figuras de santos: Cayetano
Errico, María Bernarda Bütler, Alfonsa de la Inmaculada Concepción y Narcisa de
Jesús Martillo Morán. La liturgia nos las presenta con la imagen
evangélica de los invitados que participan en el banquete revestidos con el
traje nupcial. La imagen del banquete se encuentra también en la primera
lectura y en otras páginas de la Biblia: es una imagen jubilosa, porque el
banquete acompaña la celebración de una boda, la Alianza de amor entre Dios y
su pueblo. Hacia esta Alianza los profetas del Antiguo Testamento orientaron
constantemente la espera de Israel.
En una época marcada por
pruebas de todo tipo, cuando se corría el peligro de que las dificultades
desalentaran al pueblo elegido, se elevó la voz tranquilizadora del profeta
Isaías: "En este monte, el Señor de los ejércitos —afirma— preparará para
todos los pueblos un convite de manjares frescos, (...) de buenos vinos:
manjares suculentos, vinos generosos" (Is 25, 6). Dios pondrá fin a
la tristeza y a la vergüenza de su pueblo, que finalmente podrá vivir feliz en
comunión con él. Dios no abandona jamás a su pueblo: por esto el profeta invita
al júbilo: "Ahí tenéis a nuestro Dios: esperamos que nos salve (...); nos
regocijamos y nos alegramos por su salvación" (v. 9).
Si la primera lectura
exalta la fidelidad de Dios a su promesa, el Evangelio, con la parábola del
banquete nupcial, nos hace reflexionar sobre la respuesta humana. Algunos
invitados de la primera hora rechazaron la invitación, porque estaban ocupados
en distintos asuntos; otros incluso despreciaron la invitación del rey,
provocando un castigo que cayó no sólo sobre ellos, sino sobre toda la ciudad.
Sin embargo, el rey no se desanima y envía a sus siervos a buscar a otros
comensales para llenar la sala de su banquete. De esta forma, el rechazo de los
primeros tiene como efecto que la invitación se extienda a todos, con una
predilección especial por los pobres y los desheredados. Es lo que ocurrió en
el Misterio pascual: la supremacía del mal ha sido derrotada por la
omnipotencia del amor de Dios. El señor resucitado ya puede invitar a todos al
banquete del gozo pascual, proporcionando él mismo a los comensales el vestido
nupcial, símbolo del don gratuito de la gracia santificante.
Pero a la generosidad de
Dios tiene que responder la libre adhesión del hombre. Este es precisamente el
camino generoso que recorrieron también quienes hoy veneramos como santos. En
el bautismo recibieron el traje nupcial de la gracia divina, lo conservaron
puro o lo purificaron y lo volvieron espléndido durante su vida mediante los
sacramentos. Ahora participan en el banquete nupcial del cielo. El banquete de
la Eucaristía, al que el Señor nos invita cada día y en el que debemos
participar con el traje nupcial de su gracia, es una anticipación de la fiesta
final del cielo. Si este vestido alguna vez se mancha o se desgarra con el
pecado, la bondad de Dios no nos rechaza ni nos abandona a nuestro destino,
sino que con el sacramento de la Reconciliación nos ofrece la posibilidad de
recuperar en su integridad el traje nupcial necesario para la fiesta.
El ministerio de la
Reconciliación es, por tanto, un ministerio siempre actual. A él se dedicó con
diligencia, asiduidad y paciencia, sin negarse jamás a ejercerlo y sin
escatimar esfuerzos, el sacerdote Cayetano Errico, fundador de la congregación
de los Misioneros de los Sagrados Corazones de Jesús y de María. De esta forma
se inscribe entre las figuras extraordinarias de presbíteros que, incansables,
han hecho del confesonario el lugar para dispensar la misericordia de Dios,
ayudando a los hombres a encontrarse a sí mismos, a luchar contra el pecado y a
avanzar en el camino de la vida espiritual.
La calle y el
confesonario fueron los lugares privilegiados de la acción pastoral de este
nuevo santo. La calle le permitía encontrarse con personas a las que solía
dirigir su habitual invitación: "Dios te quiere, ¿cuándo nos vemos?",
y en el confesonario les hacía posible el encuentro con la misericordia del
Padre celestial. ¡Cuántas heridas del alma sanó de esta forma! ¡A cuántas personas
llevó a reconciliarse con Dios mediante el sacramento del perdón! De este modo,
san Cayetano Errico se transformó en un especialista de la "ciencia"
del perdón, y se preocupó de enseñarla a sus misioneros, a quienes aconsejaba:
"Dios, que no quiere la muerte del pecador, siempre es más misericordioso
que sus ministros; por eso, sed lo más misericordiosos que podáis, porque
encontraréis misericordia en Dios".
María Bernarda Bütler,
que nació en Auw, en el cantón suizo de Argovia, siendo aún muy joven, vivió la
experiencia de un amor profundo al Señor. Como dijo, "es casi imposible de
explicar a quienes aún no lo han experimentado personalmente". Este amor
llevó a Verena Bütler, como se llamaba entonces, a entrar en el monasterio de
las capuchinas de María Auxiliadora en Altstätten, donde a los 21 años hizo su
profesión religiosa. A los 40 años recibió su vocación misionera y se fue a
Ecuador y luego a Colombia. Por su vida y su compromiso en favor del prójimo,
el 29 de octubre de 1995 mi venerado predecesor Juan Pablo ii la elevó a los
altares como beata.
La Madre María Bernarda,
una figura muy recordada y querida, sobre todo en Colombia, entendió a fondo
que la fiesta que el Señor ha preparado para todos los pueblos está
representada de modo muy particular por la Eucaristía. En ella el mismo Cristo
nos recibe como amigos y se nos entrega en la mesa del pan y de la palabra,
entrando en íntima comunión con cada uno. Esta es la fuente y el pilar de la
espiritualidad de esta nueva santa, así como de su impulso misionero, que la
llevó a dejar su patria natal, Suiza, para abrirse a otros horizontes
evangelizadores en Ecuador y Colombia. En las serias adversidades que tuvo que
afrontar, incluido el exilio, llevó impresa en su corazón la exclamación del
salmo que hemos oído hoy: "Aunque camine por cañadas oscuras, nada temo,
porque tú vas conmigo" (Sal 22, 4). De este modo, dócil a la Palabra
de Dios, siguiendo el ejemplo de María, hizo como los criados de que nos habla
el relato del Evangelio que hemos escuchado: fue por doquier proclamando que el
Señor invita a todos a su fiesta. Así hacía partícipes a los demás del amor de
Dios al que ella dedicó con fidelidad y gozo toda su vida.
"El Señor eliminará
la muerte para siempre. El Señor Dios enjugará las lágrimas de todos los
rostros" (Is 25, 8). Estas palabras del profeta Isaías contienen la
promesa que sostuvo a Alfonsa de la Inmaculada Concepción en una vida de
extremo sufrimiento físico y espiritual. Esta mujer excepcional, que hoy se
ofrece al pueblo de India como su primera santa canonizada, estaba convencida
de que su cruz era el verdadero medio para llegar al banquete que el Padre
había preparado para ella. Aceptando la invitación a la fiesta de boda y
adornándose con el vestido de la gracia de Dios por medio de la oración y el
sufrimiento, conformó su vida a la de Cristo y ahora goza del "banquete de
manjares suculentos y vinos generosos" del reino de los cielos (cf. Is 25,
6). Escribió: "Yo considero que un día sin sufrimientos es un día
perdido". Imitémosla llevando nuestras propias cruces para poder gozar
juntamente con ella en el paraíso.
La joven laica
ecuatoriana Narcisa de Jesús Martillo Morán nos ofrece un ejemplo acabado de
respuesta pronta y generosa a la invitación que el Señor nos hace a participar
de su amor. Ya desde una edad muy temprana, al recibir el sacramento de la
Confirmación, sintió clara en su corazón la llamada a vivir una vida de
santidad y de entrega a Dios. Para secundar con docilidad la acción del
Espíritu Santo en su alma, buscó siempre el consejo y la guía de buenos y
expertos sacerdotes, considerando la dirección espiritual como uno de los
medios más eficaces para llegar a la santificación. Santa Narcisa de Jesús nos
muestra un camino de perfección cristiana asequible a todos los fieles. A pesar
de las abundantes y extraordinarias gracias recibidas, su existencia transcurrió
con gran sencillez, dedicada a su trabajo como costurera y a su apostolado como
catequista. En su amor apasionado a Jesús, que la llevó a emprender un camino
de intensa oración y mortificación, y a identificarse cada vez más con el
misterio de la cruz, nos ofrece un testimonio atrayente y un ejemplo acabado de
una vida totalmente dedicada a Dios y a los hermanos.
Queridos hermanos y
hermanas, agradezcamos al Señor el don de la santidad, que hoy resplandece en
la Iglesia con especial belleza. Jesús nos invita a cada uno a seguirlo, como
estos santos, por el camino de la cruz, para recibir luego como herencia la
vida eterna que él nos regaló muriendo por nosotros. Que su ejemplo nos
aliente; sus enseñanzas nos orienten y animen; y su intercesión nos sostenga en
las fatigas cotidianas, para que también nosotros lleguemos un día a compartir
con ellos y con todos los santos la alegría del banquete eterno en la Jerusalén
celestial.
Que nos obtenga esta
gracia sobre todo María, Reina de todos los santos, a la que en este mes de
octubre veneramos con particular devoción. Amén.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
María Bernarda Bütler,
Santa
Virgen y Fundadora, 19 de
mayo
Por: n/a | Fuente: Franciscanos.org
Virgen y Fundadora
Martirologio Romano: En
Cartagena de Nueva Granada, en Colombia, beata María Bernarda (Verena) Bütler,
virgen, la cual, nacida en Suiza, fundó la Congregación de las Hermanas
Misioneras Franciscanas de María Auxiliadora († 1924).
Fecha de beatificación: 29 de octubre de 1995 por S.S. Juan Pablo II
Fecha de canonización: 12 de octubre de 2008 por S.S. Benedicto XVI
Etimologicamente: Bernarda = Aquella que es una guerrera, es de origen germánico.
Etimologicamente: María = la amada por Dios, es de origen hebreo
Breve Biografía
María Bernarda, fundadora de las Franciscanas Misioneras de María Auxiliadora,
nació en Suiza y murió en Cartagena de Indias (Colombia). Siendo ya religiosa
franciscana en su patria, marchó a Ecuador para desarrollar su vocación
misionera, y luego pasó a Colombia. Dimensiones principales de su vida fueron
la intensa oración, el apostolado, el servicio a los enfermos y desamparados, y
la dirección de la Congregación en que se convirtió lo que en principio iba a
ser una casa filial del monasterio suizo. El 29 de octubre de 1995, Juan
Pablo II la beatificó. junto a otras dos hijas espirituales de san Francisco:
María Teresa Sherer (16 de junio) y Margarita Bays (27 de junio).
María Bernarda (de nombre
de pila: Verena) nació y fue bautizada en Auw (cantón de Argovia, Suiza) el día
28 de mayo de 1848. Era la cuarta hija de Enrique y de Catalina Bütler,
campesinos humildes y católicos practicantes.
Al concluir la enseñanza
escolar básica, se dedicó a los quehaceres domésticos y al trabajo en el campo.
En plena juventud ingresó en una casa de religiosas. Al sentir que Dios no la
llamaba a vivir en aquel lugar, regresó a la casa paterna, donde, entregada al
trabajo, a la oración y al apostolado, continuó alimentando su vocación hasta
que, el día 12 de noviembre de 1867, a los 19 años de edad, ingresó en el
monasterio franciscano de María Auxiliadora, en Altstätten (Suiza). El 4 de
mayo de 1868 vistió el hábito franciscano, tomando el nombre religioso de María
Bernarda del Sagrado Corazón de María. Hizo la profesión religiosa el 4 de
octubre de 1869.
Destacaba por su profunda
virtud y sus cualidades humanas; por ello, no tardó en ser nombrada maestra de
novicias y, más tarde, superiora, servicio que prestó hasta su partida para las
misiones.
Cuando Mons. Pedro
Schumacher, obispo de Portoviejo (Ecuador), escribió relatando el total
abandono en que vivía la gente de aquellas tierras y ofreciendo su diócesis
como campo misionero, María Bernarda tuvo el convencimiento de que aquella
invitación era una clara llamada de Dios a anunciar el Evangelio y a fundar una
casa filial del monasterio de Altstätten en tierras ecuatorianas. Tras vencer
la resistencia inicial de las autoridades eclesiásticas y obtener el permiso
pontificio para dejar el monasterio, el 19 de junio de 1888, se dirigió, con
seis compañeras, a Le Havre, Francia, donde embarcaron las siete rumbo a
Ecuador.
Aquel paso, concebido
sólo como el inicio de la fundación de una filial misionera del monasterio
suizo, fue, de hecho, el inicio de un proceso que convirtió a María Bernarda en
fundadora de un nuevo instituto, la congregación de las Hermanas Franciscanas
Misioneras de María Auxiliadora.
Cuando llegaron a
Ecuador, el obispo asignó a las siete religiosas la población de Chone, lugar
difícil y espiritualmente abandonado, que contaba con unos 13.000 habitantes.
Puso como base de su actividad misionera la oración, la pobreza, la fidelidad a
la Iglesia y el ejercicio de las obras de misericordia. Se encargaron de la
educación de los niños y jóvenes, anunciándoles el Evangelio, animaban la
liturgia, visitaban y asistían a los enfermos y a los pobres.
La semilla derramada por
esta gran mujer germinó y fructificó. Surgieron varias casas filiales en
Ecuador. Pero la obra estuvo marcada también por el misterio de la cruz:
pobreza absoluta, clima tórrido, inseguridades y dificultades de toda especie,
se agregaron a malentendidos por parte de algunas autoridades de la Iglesia y
la separación del instituto de algunas hermanas de su primera fundación fuera
de Ecuador.
En 1895 la madre María
Bernarda y más de 15 hermanas tuvieron que huir de Ecuador, a causa de una
violenta persecución contra la Iglesia. En el puerto de Bahía se embarcaron
rumbo a Colombia. Durante la travesía recibieron la invitación de Mons. Eugenio
Biffi, obispo de Cartagena de Indias, a trabajar en su diócesis. El día 2 de
agosto de 1895 llegaron al puerto de Cartagena. Mons. Biffi las atendió
paternalmente y les asignó como residencia un ala del hospital de mujeres,
llamado Obra Pía, donde María Bernarda murió años más tarde.
El número de las hermanas
creció y la congregación fundó casas en Colombia, Austria y Brasil. La madre
Bernarda permanecía temporadas con las hermanas en los diversos lugares,
compartía con ellas su trabajo y su vida, era ejemplo vivo de sencillez
evangélica, edificaba y animaba a todas. Atendía con ternura y misericordia a
todos los necesitados en el alma o en el cuerpo, pero sus predilectos eran los
pobres y los enfermos. Oraba, exhortaba, escribía y evangelizaba con asombrosa
entrega e intensidad.
Dirigió su congregación
durante 32 años. Y cuando renunció con gratitud y humildad a este servicio,
continuó animando a las hermanas con su ejemplo, su palabra y sus innumerables
escritos, que son una mina de doctrina y de fecundidad espiritual.
Falleció el 19 de mayo de
1924, en la Obra Pía, a los 76 años de edad, 56 de vida religiosa franciscana y
36 de misionera en América Latina.
Su Intercesión comprobada
Dos milagros han sido
reconocidos expresamente por la Iglesia Católica, atribuidos a la intercesión
de la Madre María Bernarda Bütler, que sirvieron, primero, para la beatificación
y, luego, la canonización. Cabe señalar que la Iglesia pide en estos casos el
testimonio oficial de un tribunal médico, el cual corrobora que no hay
explicación científica para las curaciones.
El milagro tomado para la
beatificación ocurrió en 1969: la pequeña Liliana Sánchez, que por aquel
entonces contaba con sólo 15 días de vida, presentaba ausencia de los huesos de
la bóveda craneana e iba a morir en el corto plazo. Una religiosa de la
congregación, la Hermana Filomena Martínez, le entregó a la mamá de la niña una
reliquia de la Madre Bernarda y una novena. La señora puso la reliquia en la
cabeza de su hija y rezó. De la noche a la mañana, se produjo una
reconstrucción ósea completa, verificada por los médicos.
Por otra parte, en el año
2002, Mirna Jazime Correa, una médico de 29 años de edad de Cartagena,
presentaba neumonía atípica complicada con derrame pleural bilateral y síndrome
distrés respiratorio del adulto (SDRA). A pesar de los tratamientos médicos y
farmacológicos no mejoraba y el 5 de julio se encontraba completamente
desahuciada, conectada a las máquinas, mientras sus signos vitales iban
decayendo.
Al igual que lo había
hecho en su momento la madre de la niña Liliana Sánchez, la mamá de Mirna
colocó sobre la cabeza de su hija una reliquia de la Beata María Bernarda y
pidió durante todo el día la curación. Refieren testigos que a la oración se
unió el personal de la unidad de cuidados intensivos.
La sorpresa llegó el día
después, cuando se observó en la enferma una mejoría general, que se acentuó
con el correr de las jornadas, sin que quedara ninguna secuela en los pulmones,
luego de un cuadro de extrema gravedad.
Varios médicos del centro
de salud testificaron: “No hay explicaciones naturales o clínicas en dicha
curación. Lo que esperábamos en el cuadro tan complicado de la doctora Mirna
era la muerte. La recuperación fue sorpresiva”.
El 6 de julio del 2007,
el Papa Benedicto XVI autorizó la promulgación del decreto sobre este milagro,
que ha sido el último paso en el proceso que ahora terminará con la
canonización de la beata Madre María Bernarda Bütler.
ORACIÓN
Te bendecimos, Señor,
porque has elegido a Santa María Bernarda,
para hacer presente tu amor misericordioso
y cooperar en la extensión de tu Reino.
Concédenos las gracias que por su
intercesión te pedimos,
haz que su ejemplo de vida
nos ayude a crecer en la bondad
y el amor al servicio de los hermanos.
Afirma, Señor, en nosotros,
la fe, la esperanza y la caridad.
Amén
SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/36068/mara-bernarda-btler-santa.html#modal
19 de mayo
SANTA MARÍA BERNARDA BÜTLER
(1848-1924)María Bernarda, fundadora de las Franciscanas Misioneras de María
Auxiliadora, nació en Suiza y murió en Cartagena de Indias (Colombia). Siendo
ya religiosa franciscana en su patria, marchó a Ecuador para desarrollar su
vocación misionera, y luego pasó a Colombia. Dimensiones principales de su vida
fueron la intensa oración, el apostolado, el servicio a los enfermos y
desamparados, y la dirección de la Congregación en que se convirtió lo que en
principio iba a ser una casa filial del monasterio suizo. El 29 de octubre de
1995, Juan Pablo II la beatificó junto a otras dos hijas espirituales de san
Francisco: María Teresa Sherer (16 de junio) y Margarita Bays (27 de junio).
Benedicto XVI la canonizó el 12 de octubre del año 2008 junto a otros tres
beatos, entre los cuales está santa Alfonsa de la Inmaculada Concepción (28 de
julio), franciscana clarisa.
María Bernarda (de nombre
de pila: Verena) nació y fue bautizada en Auw (cantón de Argovia, Suiza) el día
28 de mayo de 1848. Era la cuarta hija de Enrique y de Catalina Bütler,
campesinos humildes y católicos practicantes.
Al concluir la enseñanza
escolar básica, se dedicó a los quehaceres domésticos y al trabajo en el campo.
En plena juventud ingresó en una casa de religiosas. Al sentir que Dios no la
llamaba a vivir en aquel lugar, regresó a la casa paterna, donde, entregada al
trabajo, a la oración y al apostolado, continuó alimentando su vocación hasta
que, el día 12 de noviembre de 1867, a los 19 años de edad, ingresó en el
monasterio franciscano de María Auxiliadora, en Altstätten (Suiza). El 4 de
mayo de 1868 vistió el hábito franciscano, tomando el nombre religioso de María
Bernarda del Sagrado Corazón de María. Hizo la profesión religiosa el 4 de
octubre de 1869.
Destacaba por su profunda
virtud y sus cualidades humanas; por ello, no tardó en ser nombrada maestra de
novicias y, más tarde, superiora, servicio que prestó hasta su partida para las
misiones.
Cuando Mons. Pedro
Schumacher, obispo de Portoviejo (Ecuador), escribió relatando el total
abandono en que vivía la gente de aquellas tierras y ofreciendo su diócesis
como campo misionero, María Bernarda tuvo el convencimiento de que aquella
invitación era una clara llamada de Dios a anunciar el Evangelio y a fundar una
casa filial del monasterio de Altstätten en tierras ecuatorianas. Tras vencer
la resistencia inicial de las autoridades eclesiásticas y obtener el permiso
pontificio para dejar el monasterio, el 19 de junio de 1888, se dirigió, con
seis compañeras, a Le Havre, Francia, donde embarcaron las siete rumbo a
Ecuador.
Aquel paso, concebido
sólo como el inicio de la fundación de una filial misionera del monasterio
suizo, fue, de hecho, el inicio de un proceso que convirtió a María Bernarda en
fundadora de un nuevo instituto, la congregación de las Hermanas Franciscanas
Misioneras de María Auxiliadora.
Cuando llegaron a
Ecuador, el obispo asignó a las siete religiosas la población de Chone, lugar
difícil y espiritualmente abandonado, que contaba con unos 13.000 habitantes.
Puso como base de su actividad misionera la oración, la pobreza, la fidelidad a
la Iglesia y el ejercicio de las obras de misericordia. Se encargaron de la
educación de los niños y jóvenes, anunciándoles el Evangelio, animaban la
liturgia, visitaban y asistían a los enfermos y a los pobres.
La semilla derramada por
esta gran mujer germinó y fructificó. Surgieron varias casas filiales en
Ecuador. Pero la obra estuvo marcada también por el misterio de la cruz:
pobreza absoluta, clima tórrido, inseguridades y dificultades de toda especie,
se agregaron a malentendidos por parte de algunas autoridades de la Iglesia y
la separación del instituto de algunas hermanas de su primera fundación fuera
de Ecuador.
En 1895 la madre María
Bernarda y más de 15 hermanas tuvieron que huir de Ecuador, a causa de una
violenta persecución contra la Iglesia. En el puerto de Bahía se embarcaron
rumbo a Colombia. Durante la travesía recibieron la invitación de Mons. Eugenio
Biffi, obispo de Cartagena de Indias, a trabajar en su diócesis. El día 2 de
agosto de 1895 llegaron al puerto de Cartagena. Mons. Biffi las atendió
paternalmente y les asignó como residencia un ala del hospital de mujeres,
llamado Obra Pía, donde María Bernarda murió años más tarde.
El número de las hermanas
creció y la congregación fundó casas en Colombia, Austria y Brasil. La madre
Bernarda permanecía temporadas con las hermanas en los diversos lugares,
compartía con ellas su trabajo y su vida, era ejemplo vivo de sencillez
evangélica, edificaba y animaba a todas. Atendía con ternura y misericordia a
todos los necesitados en el alma o en el cuerpo, pero sus predilectos eran los
pobres y los enfermos. Oraba, exhortaba, escribía y evangelizaba con asombrosa
entrega e intensidad.
Dirigió su congregación
durante 32 años. Y cuando renunció con gratitud y humildad a este servicio,
continuó animando a las hermanas con su ejemplo, su palabra y sus innumerables
escritos, que son una mina de doctrina y de fecundidad espiritual.
Falleció el 19 de mayo de
1924, en la Obra Pía, a los 76 años de edad, 56 de vida religiosa franciscana y
36 de misionera en América Latina. El 29 de octubre de 1995, Juan Pablo II
beatificó a tres hijas espirituales de san Francisco: María Bernarda Bütler,
María Teresa Sherer (cf. 16 de junio) y Margarita Bays (cf. 27 de junio).
[L'Osservatore Romano, edición semanal en
lengua española, del 27 de octubre de 1995]
* * *
De la homilía de Juan Pablo II
en la misa de beatificación (29-X-1995)
3. En esa misma época
[siglo XIX], otra religiosa, María Bernarda Bütler oye una llamada semejante
para servir a los pobres y entra en el monasterio de las Franciscanas
Misioneras de María Hilf d'Altstätten. Como perfecta hija de san Francisco de
Asís, desea servir a Dios sirviendo a sus hermanos. Es admirable su
generosidad. De forma radical se desprende de todo y arriesga su vida por
Cristo, pues su deseo más grande es anunciar al Señor hasta los extremos de la
tierra. Abandona definitivamente Suiza para ponerse al servicio de la Iglesia,
primero en Ecuador y después en Colombia, donde va a compartir los sufrimientos
de la gente, en particular de los pobres, los enfermos y marginados. Funda en
este último país la congregación de las Franciscanas Misioneras de María
Auxiliadora, a las cuales deja como tarea esencial el trabajo por la salvación
de los hombres y por el reconocimiento de su dignidad como hijos de Dios.
La fuente de su
apostolado fue siempre la oración, y de modo especial la santa misa, pilar de
su vida espiritual, actualización del sacrificio de Cristo por medio del cual
Dios unifica la existencia de cada hombre y transfigura su humanidad. La
participación en la Eucaristía realiza la comunión con Dios y la nueva
fraternidad en Cristo. En el centro de la existencia de María Bernarda está el
amor. Ella estaba convencida de que la virtud principal es la caridad, alma de
todas las demás virtudes (cf. San Vicente de Paúl, Avisos y máximas, n.
46): el amor a Dios y el amor a los hombres, que la llevaba a perdonar siempre;
en efecto, quien recibe el Cuerpo de Cristo no puede despreciar a su
hermano. Incluso en la persecución, mostró que el camino que supera todos los
caminos es el amor.
Tuvo también una viva
conciencia de ser hija de la Iglesia, de «nuestra santa madre Iglesia», como le
gustaba repetir, pues toda vida cristiana se desarrolla en el seno de la
Iglesia, de la cual Cristo es la cabeza. Y honraba especialmente a los que
habían recibido el ministerio sacerdotal, pues participan del poder santificador
del Señor, y rezaba para que ejercitasen su ministerio según la voluntad de
Dios. Por la Iglesia y en la Iglesia cada uno recibe la plenitud de gracias del
Salvador. Vemos, pues, así que María Bernarda Bütler es una perla
resplandeciente de la corona de gloria del Señor y de su Iglesia. La nueva
beata nos invita a este mismo amor a Dios y a su pueblo santo, para que seamos
siempre artífices de la comunión eclesial, pues «allí donde está la Iglesia,
está también el Espíritu de Dios; allí donde está el Espíritu de Dios, está la
Iglesia y todas las gracias» (San Ireneo, Adversus haereses, 3, 24, 1).
* * *
Del discurso que Juan
Pablo II dirigió,
al día siguiente, a los peregrinos (30-X-1995)
María Teresa Scherer,
María Bernarda Bütler y Margarita Bays, cada una a su manera, vivieron el
carisma propio de san Francisco de Asís.
Saludo con afecto a las
religiosas de los institutos a los que pertenecieron María Teresa y María
Bernarda. Deseo vivamente que las celebraciones en Roma sean aliento para
vuestra consagración religiosa, ayuda para llevar una vida de oración como la
de ellas, y renovado impulso en los numerosos servicios prestados a la Iglesia
y a la humanidad en todo el mundo. Me complazco especialmente por todos los
esfuerzos para ayudar a las personas que se encuentran en situaciones difíciles
de pobreza y de enfermedad, y que tienen derecho a toda nuestra solicitud.
Cuando acudís a asistirlas, les mostráis de manera explícita el rostro de Dios,
que oye el clamor de su pueblo y que manifiesta así toda su ternura de Padre
infinitamente bueno. Vuestra dedicación a los niños y a los jóvenes es también
importante. Su educación humana y cristiana debe atraer vuestra atención, tanto
en el ámbito escolar como en el de la formación religiosa.
Amadísimos hermanos y hermanas,
sabed aceptar la invitación a seguir a Cristo por el camino de la humildad y la
obediencia, camino que María Teresa, María Bernarda y Margarita recorrieron con
intrepidez, inspirándose y sacando fuerzas, aun en situaciones muy diversas, de
los ejemplos y de la espiritualidad de san Francisco de Asís. Su historia
humana y espiritual muestra cuán maravillosas son las obras que el Señor
realiza en los corazones sencillos y dóciles a su gracia.
[L'Osservatore Romano, edición semanal en
lengua española, del 3 de noviembre de 1995]
* * *
SANTA MARÍA BERNARDA
BÜTLER
María Bernarda (de pila,
Verena Bütler) nació en Auw, en el Cantón de Argovia, Suiza, el 28 de mayo de
1848 y fue bautizada el mismo día de su nacimiento. Era la cuarta hija de
Enrico y de Caterina Bütler, modestos campesinos y cristianos ejemplares, que
educaron a los ocho hijos nacidos de su matrimonio en el amor a Dios y al
prójimo.
Dotada de una excelente
salud, Verena creció alegre, inteligente, generosa y amante de la naturaleza. A
los siete años comenzó a frecuentar la escuela. El fervor y el empeño con el
que, el 16 de abril de 1860, se acercó a la primera Comunión permanecieron
constantes en ella a lo largo de toda su vida. La devoción a la Eucaristía
formará, efectivamente, el fundamento de su espiritualidad.
A la edad de 14 años,
terminados los estudios elementales, Verena se dedicó al trabajo agrícola,
experimentando también el afecto por un digno joven del cual se enamoró.
Sintiendo la llamada de Dios supo desprenderse de este compromiso para
entregarse completamente a su Señor. En este período de su vida se le concedió
la gracia de gozar sensiblemente de la presencia de Dios, sintiéndolo muy
cercano. Ella misma afirma: «Explicar este estado del alma a quien no ha
experimentado jamás algo semejante, es extremadamente difícil, si no es que
imposible». Y además: «El Espíritu Santo me enseñó a adorar, alabar, bendecir y
dar gracias a Jesús en el tabernáculo, en todo momento, en medio de las labores
y en la realidad cotidiana de la vida».
Atraída del amor de Dios,
a los 18 años entró como postulante en un convento de la región. Comprobado que
no era aquél el lugar donde el Señor la llamaba, Verena regresó pronto al seno
familiar. El trabajo, la oración, el apostolado en la parroquia, mantuvieron
vivo en ella el deseo de la vida consagrada. El 12 de noviembre de 1867, por
sugerencia de su párroco, Verena entró en el Monasterio franciscano de María
Auxiliadora en Altstätten. El 4 de mayo de 1868 vistió el hábito franciscano,
tomando el nombre de sor María Bernarda del Sagrado Corazón de María, y, el 4
de octubre de 1869, emitió la profesión religiosa, con el firme propósito de
servir al Señor hasta la muerte, en la vida contemplativa. Pronto fue elegida
maestra de novicias y por tres veces superiora de la comunidad, desempeñando
este servicio fraterno por nueve años consecutivos.
Su celo y su amor por el
reino de Dios la habían preparado para iniciar una nueva experiencia misionera.
Por tanto, acogió de buen grado la invitación de Mons. Pietro Schumacher,
obispo de Puertoviejo, en Ecuador, quien le pidió que fuera a su diócesis,
planteándole la precaria situación de su gente. María Bernarda reconoció en esa
invitación la clara voluntad de Dios que la llamaba a ser anunciadora del
Evangelio en aquella tierra lejana.
Superadas las iniciales
resistencias del obispo de Sankt Gallen, y después de haber obtenido un regular
indulto pontificio, el 19 de junio de 1888 sor María Bernarda y seis compañeras
dejaron el monasterio de Altstätten y partieron para el Ecuador. Solamente la
luz de la fe y el celo por el anuncio del Evangelio sostuvieron a la Santa y a
sus compañeras en la difícil separación del amado monasterio y de las hermanas.
En su interior María Bernarda pensaba en el tener que dar vida a una fundación
misionera dependiente del monasterio suizo. A su vez, el Señor la hacía
fundadora de una nueva Congregación religiosa, la de las Hermanas Franciscanas
Misioneras de María Auxiliadora.
Recibidas paternalmente
por el Obispo, éste encomendó a María Bernarda la comunidad de Chone que
presentaba un espectáculo desolador, por la falta casi absoluta de sacerdotes,
la escasa práctica religiosa y por la difundida inmoralidad. María Bernarda se
hizo «toda para todos», poniendo como fundamento de su acción misionera la
oración, la pobreza, la fidelidad a la Iglesia y el ejercicio constante de las
obras de misericordia. Junto con sus hijas espirituales, comenzó un intenso
apostolado entre las familias, profundizando en el conocimiento de la lengua y
de la cultura del pueblo. No tardaron en madurar los primeros frutos. La vida
cristiana de aquella población volvió a florecer como por encanto. También la
nueva Congregación franciscana creció en número y se fundaron las dos casas
filiales de Santa Ana y de Canoa. Pero, también, pronto la obra misionera de la
Madre Bernarda fue marcada por el misterio de la cruz. Fueron muchos los
sufrimientos a los que ella y sus hijas se vieron sometidas: la pobreza absoluta,
el clima tórrido, incertidumbres y dificultades de todo tipo, riesgos para la
salud y la misma seguridad de vida, incomprensiones de parte de la autoridad
eclesiástica y la separación de algunas hermanas de la comunidad, constituidas
después en una Congregación autónoma (las Franciscanas de la Inmaculada: Beata
Caridad Brader). María Bernarda soportó todo con heroica entereza, en silencio,
sin defenderse y sin alimentar resentimientos en la confrontación con alguno,
perdonando de corazón y orando por aquellos que la hacían sufrir.
Como si no fueran
suficientes todas estas pruebas, en 1895, una violenta persecución por parte de
fuerzas hostiles a la Iglesia obligó a sor María Bernarda y a sus hermanas a
escapar del Ecuador. Sin saber a dónde ir, con catorce hermanas se dirigió a
Bahía, de donde prosiguió para Colombia. El grupo estaba aún buscando un sitio
donde establecerse, cuando recibió la invitación de Mons. Eugenio Biffi a
trabajar en su diócesis de Cartagena. Y, así, el 2 de agosto de 1895, fiesta de
la Porciúncula de Asís, la fundadora y sus hermanas exiliadas del Ecuador,
arribaron a Cartagena, recibidas paternalmente por el Obispo. Encontraron
alojamiento en un ala del hospital femenino, llamado comúnmente «Obra Pía». El
Señor las había conducido a aquel asilo, donde la madre Bernarda permanecería
hasta el término de su vida. Después de la casa de Cartagena, se llevaron a
cabo otras fundaciones no sólo en Colombia sino también en Austria y en Brasil.
Con un amor compasivo, de
auténtica franciscana, estaba encargada de socorrer las necesidades
espirituales de los pobres que ella consideró siempre sus predilectos. Decía a
las Hermanas: «Abran sus casas para ayudar a los pobres y a los marginados.
Prefieran el cuidado de los indigentes a cualquier otra actividad».
La madre dirigió su
congregación por espacio de treinta años. Incluso después de haber renunciado
al oficio de superiora general, continuó animando, con sentimientos de
verdadera humildad, a sus queridas hermanas, sobre todo con el ejemplo de su
vida, sus palabras y sus escritos.
Presa de punzantes
dolores hipogástricos, el 19 de mayo de 1924, en la «Obra Pía» de Cartagena,
llorada por sus Hijas, amada y venerada de todos como auténtica santa, María
Bernarda se durmió serenamente en el Señor. Contaba 76 años de edad, 57 de vida
consagrada y 38 de misionera. La noticia de su muerte se difundió rápidamente.
El párroco de la catedral de Cartagena anunció el tránsito diciendo a sus
fieles: «¡Esta mañana, en esta ciudad, ha muerto una santa: la reverenda Madre
Bernarda!». Su tumba fue pronto meta de peregrinaciones y lugar de oración.
El celo apostólico y el
ardor de la caridad de la madre María Bernarda reviven hoy en la Iglesia,
particularmente a través de la congregación fundada por ella y actualmente
presente en varios países de tres continentes. La Santa puede ser señalada como
auténtico modelo de «inculturación» de la que la Iglesia ha subrayado la
urgencia para un eficaz anuncio del Evangelio (cfr. Redemptoris missio, n.
52). Ella encarnó perfectamente en su vida el lema programático: «Mi guía, mi
estrella, es el Evangelio».
Durante su vida, encontró
apoyo y consuelo solamente en Dios. Cuando abandonó su patria, a donde no
habría de regresar jamás, y cuando dejó su querido monasterio de Altstätten y
durante su incansable actividad apostólica, siempre estuvo sostenida por una
sólida espiritualidad, una oración incesante, una caridad heroica hacia Dios y
hacia el prójimo, una fe fuerte como la roca, una confianza ilimitada en la
Providencia de Dios, una fuerza y humildad evangélica y una fidelidad radical a
los compromisos de su vida consagrada. De la contemplación del misterio de la
Santísima Trinidad, de la Eucaristía y de la Pasión del Señor, obtuvo el don de
aquella misericordia que practicó con todos y que dejó como particular carisma
a su congregación. Devotísima de la Virgen Madre del Señor, quiso que su
congregación tuviese a la Auxiliadora como madre, protectora y modelo de vida
en el seguimiento de Cristo y en su actividad misionera. Como franciscana,
cultivó la misma veneración que san Francisco de Asís alimentó por la «Santa
Madre Iglesia», por sus pastores y sacerdotes, que ella llamaba «los ungidos
del Señor».
La Santa permanece como
un admirable ejemplo de mujer bíblica: fuerte, prudente, mística, maestra.espiritual,
insignia misionera. Ella ha dejado a la Iglesia un testimonio maravilloso de
entrega a la causa del Evangelio, enseñando a todos, sobre todo hoy, que es
posible unir la contemplación a la acción, vida con Dios y servicio a los
hermanos, llevando a Dios a los hombres y a los hombres a Dios.
El 29 de octubre de 1995,
el siervo de Dios Juan Pablo II le confirió el título y los honores de los
beatos. El 12 de octubre de 2008, el santo padre Benedicto XVI la inscribió en
el catálogo de los santos.
[Tomado de los servicios
informáticos de la Santa Sede]
* * *
De la homilía del Papa en
la misa de canonización
María Bernarda Bütler,
que nació en Auw, en el cantón suizo de Argovia, siendo aún muy joven, vivió la
experiencia de un amor profundo al Señor. Como dijo, «es casi imposible de
explicar a quienes aún no lo han experimentado personalmente». Este amor llevó
a Verena Bütler, como se llamaba entonces, a entrar en el monasterio de las
capuchinas de María Auxiliadora en Altstätten, donde a los 21 años hizo su
profesión religiosa. A los 40 años recibió su vocación misionera y se fue a
Ecuador y luego a Colombia. Por su vida y su compromiso en favor del prójimo,
el 29 de octubre de 1995 mi venerado predecesor Juan Pablo II la elevó a los
altares como beata.
La madre María Bernarda,
una figura muy recordada y querida, sobre todo en Colombia, entendió a fondo
que la fiesta que el Señor ha preparado para todos los pueblos está
representada de modo muy particular por la Eucaristía. En ella el mismo Cristo
nos recibe como amigos y se nos entrega en la mesa del pan y de la palabra,
entrando en íntima comunión con cada uno. Esta es la fuente y el pilar de la
espiritualidad de esta nueva santa, así como de su impulso misionero, que la
llevó a dejar su patria natal, Suiza, para abrirse a otros horizontes
evangelizadores en Ecuador y Colombia. En las serias adversidades que tuvo que
afrontar, incluido el exilio, llevó impresa en su corazón la exclamación del
salmo que hemos oído hoy: «Aunque camine por cañadas oscuras, nada temo, porque
tú vas conmigo» (Sal 22,4). De este modo, dócil a la Palabra de Dios, siguiendo
el ejemplo de María, hizo como los criados de que nos habla el relato del
Evangelio que hemos escuchado: fue por doquier proclamando que el Señor invita
a todos a su fiesta. Así hacía partícipes a los demás del amor de Dios al que
ella dedicó con fidelidad y gozo toda su vida.
* * *
Palabras del Papa al
final de la misa de canonización
Con alegría doy la
bienvenida a todos los fieles de lengua alemana; en especial, saludo a la delegación
oficial y a los numerosos peregrinos procedentes de Suiza, así como a las
Hermanas Franciscanas Misioneras de María Auxiliadora.
Santa María Bernarda
encomendó toda su vida al Señor. Así se convirtió en un instrumento del amor de
Dios, que anunció hasta los confines de la tierra. Siguiendo su ejemplo,
también nosotros queremos llevar al Dios del amor y de la esperanza a los
hombres. Que el Señor os dé para ello la plenitud de su gracia.
Dirijo un caluroso saludo
a los peregrinos que han venido a Roma para participar en la gozosa celebración
de proclamación de nuevos santos. En especial a los señores arzobispos y
obispos que les acompañan, a las Hermanas Franciscanas Misioneras de María
Auxiliadora, así como a las delegaciones y demás autoridades de Colombia y
Ecuador que han venido en representación de aquellas tierras tan fecundas en
frutos de santidad. Que las nuevas santas intercedan por todos sus
conciudadanos de hoy para que, siguiendo su ejemplo de coherencia en la fe y de
caridad hacia los hermanos, den constantemente testimonio del amor de Cristo
por todos los hombres, aportando así nuevo vigor a las raíces cristianas de sus
pueblos e iluminando la construcción de una sociedad más justa y solidaria,
inspirándose en los valores del Evangelio. Muchas gracias.
SOURCE : https://www.franciscanos.org/osservatore/mariabernarda.html
HOMILIA DO
PAPA BENTO XVI
Queridos irmãos e irmãs
Hoje, quatro novas
figuras de Santos são propostas à veneração da Igreja universal: Caetano
Errico, Maria
Bernarda Bütler, Afonsa
da Imaculada Conceição e Narcisa
de Jesus Martillo Morán. A liturgia apresenta-no-las com a imagem
evangélica dos convidados que participam no banquete revestidos com a roupa
nupcial. Encontramos a imagem do banquete também na primeira Leitura e em
várias outras páginas da Bíblia: trata-se de uma imagem jubilosa, porque o
banquete acompanha uma festa de bodas, a Aliança de amor entre Deus e o seu
Povo. Para esta Aliança os profetas do Antigo Testamento orientaram
constantemente a expectativa de Israel. E numa época caracterizada por
provações de todos os tipos, quando as dificuldades corriam o risco de
desencorajar o Povo eleito, eis que se elevava a palavra animadora do profetas
Isaías: "O Senhor dos exércitos preparará afirma ele no alto deste monte,
para todos os povos do mundo, um banquete de carnes gordas... de vinhos finos,
de carnes suculentas e de vinhos refinados" (25, 6). Deus porá fim à
tristeza e à vergonha do seu Povo, que então finalmente poderá viver feliz, em
comunhão com Ele. Deus nunca abandona o seu Povo: por isso, o profeta exorta à
alegria: "Eis o nosso Deus! Era nele que esperávamos, para que nos
salvasse: celebremos e comemoremos a sua salvação" (v. 9).
Se a primeira Leitura
exalta a fidelidade de Deus à sua promessa, com a parábola do banquete nupcial
o Evangelho faz-nos reflectir acerca da resposta humana. Alguns convidados da
primeira hora rejeitaram o convite, porque se sentiam atraídos por diferentes
interesses; outros chegaram a desprezar o convite do rei, suscitando um castigo
que se abateu não somente sobre eles, mas sobre toda a cidade. Contudo, o rei
não desanima e envia os seus servos em busca de outros comensais para encher a
sala do seu banquete. Assim, a rejeição dos primeiros tem como efeito a
extensão do convite a todos, com uma predilecção especial pelos pobres e
deserdados. Foi o que aconteceu no Mistério pascal: a prepotência do mal foi
derrotada pela omnipotência do amor de Deus. O Senhor ressuscitado já pode
convidar todos para o banquete da alegria pascal, oferecendo Ele mesmo aos
comensais a veste nupcial, símbolo do dom gratuito da graça santificadora.
Porém, à generosidade de
Deus é necessário que corresponda a livre adesão do homem. Foi precisamente
este caminho generoso que percorreram também aqueles que hoje veneramos como
Santos. No baptismo, eles receberam a veste nupcial da graça divina,
conservaram-na pura ou purificaram-na e tornaram-na resplandecente durante o
curso da vida mediante os Sacramentos. Agora, participam no banquete nupcial do
Céu. Da festa final do Céu é antecipação o banquete da Eucaristia, ao qual o
Senhor nos convida todos os dias e no qual devemos participar com a veste nupcial
da sua graça. Se esta veste se mancha ou chega mesmo a dilacerar-se, a bondade
de Deus não nos rejeita, nem nos abandona ao nosso destino, mas oferece-nos
mediante o sacramento da Reconciliação a possibilidade de restabelecer na sua
integridade a veste nupcial necessária para a festa.
Portanto, o ministério da
Reconciliação constitui um ministério sempre actual. A ele, o sacerdote Caetano
Errico, Fundador da Congregação dos Missionários dos Sagrados Corações de
Jesus e de Maria, dedicou-se com diligência, assiduidade e paciência, sem
jamais se negar nem se poupar. Assim, ele inscreve-se entre as extraordinárias
figuras de presbíteros que, incansáveis, fizeram do confessionário o lugar para
dispensar a misericórdia de Deus, ajudando os homens a encontrarem-se a si
mesmos, a lutarem contra o pecado e a progredirem ao longo do caminho da vida
espiritual. A estrada e o confessionário foram os lugares privilegiados da
acção pastoral deste novo Santo. A estrada permitia-lhe encontrar-se com as
pessoas às quais dirigia o seu convite habitual: "Deus quer-te bem,
quando nos veremos?", e no confessionário tornava-lhes possível o
encontro com a misericórdia do Pai celestial. Quantas feridas da alma ele curou
desta forma! Quantas pessoas levou a reconciliar-se com Deus, mediante o
Sacramento do perdão! Deste modo, São Caetano Errico tornou-se um especialista
na "ciência" do perdão, e preocupou-se em ensiná-la aos seus
missionários, recomendando-lhes: "Deus, que não deseja a morte do
pecador, é sempre mais misericordioso que os seus ministros; por isso, sede tão
misericordiosos quanto puderdes, porque encontrareis a misericórdia junto de
Deus".
Maria
Bernarda Bütler, nascida em Auw no cantão suíço de Argóvia, cedo
experimentou um profundo amor pelo Senhor. Como ela mesma dizia: "É quase
impossível explicá-lo a quem não viveu a mesma experiência". Este amor
levou Verena Bütler, como então se chamava, a entrar no convento das
Capuchinhas de Maria Hilf em Altstätten, onde emitiu os votos com 21 anos de
idade. Quando tinha 40 anos, recebeu a chamada missionária e partiu para o
Equador e depois para a Colômbia. No dia 29 de Outubro de 1995, o meu venerado
predecessor João Paulo II elevou-a às honras dos altares pela sua vida e pelo
seu compromisso em prol do próximo.
Madre Maria Bernarda, uma
figura muito recordada e querida sobretudo na Colômbia, compreendeu
profundamente que a festa preparada pelo Senhor para todos os povos é
representada de modo muito particular pela Eucaristia. Nela, é o próprio Cristo
que nos recebe como amigos e se entrega por nós na mesa do pão e da palavra,
entrando em íntima comunhão com cada um. Esta é a fonte e o pilar da
espiritualidade desta nova Santa, assim como do seu impulso missionário, que a
levou a deixar a sua terra natal, a Suíça, para se abrir a outros horizontes
evangelizadores no Equador e na Colômbia. Nas sérias adversidades que teve de
enfrentar, inclusive o exílio, levava impressa no seu coração a exclamação do
Salmo que hoje ouvimos: "Embora eu caminhe por um vale tenebroso, nenhum
mal temerei porque estás comigo" (Sl 23 [22], 4). Deste modo, dócil à
Palavra de Deus e seguindo o exemplo de Maria, fez como os empregados de que
nos fala a narração do Evangelho que ouvimos: em toda a parte proclamava que o
Senhor convida todos para a sua festa. Assim, tornava os outros partícipes do
amor de Deus, a quem ela consagrou a sua vida com fidelidade e alegria.
"Ele destruirá a
morte para sempre. O Senhor Deus enxugará as lágrimas de todas as faces" (Is 25,
8). Estas palavras do profeta Isaías contêm a promessa que sustentou Afonsa
da Imaculada Conceição durante uma vida de extremo sofrimento físico e
espiritual. Esta mulher extraordinária, que no dia de hoje é oferecida ao povo
da Índia como a sua primeira Santa canonizada, estava persuadida de que a sua
cruz constituía o instrumento apropriado para participar no banquete celestial
que lhe tinha sido preparado pelo Pai. Aceitando o convite à festa nupcial e
adornando-se com a veste da graça de Deus através da oração e da penitência,
ela conformou a sua existência à vida de Cristo e hoje delicia-se com as "carnes
suculentas e os vinhos refinados" do Reino celeste (cf. Is 25,
6). Escrevia: "Considero um dia sem sofrimento como um dia perdido".
Possamos imitá-la, carregando a nossa cruz para nos unirmos a ela um dia no
Paraíso.
A jovem leiga
equatoriana Narcisa
de Jesus Martillo Morán oferece-nos um exemplo completo de resposta
pronta e generosa ao convite que o Senhor nos dirige para participarmos do seu
amor. Já desde uma tenra idade, ao receber o sacramento da Confirmação, sentiu
com clareza no seu coração o chamamento a viver uma vida de santidade e de
consagração a Deus. Para secundar com docilidade a acção do Espírito Santo na
sua alma, procurou sempre o conselho e a guia de sacerdotes bons e peritos,
considerando a direcção espiritual como um dos meios mais eficazes para chegar
à santificação. Santa Narcisa de Jesus indica-nos o caminho de perfeição
cristão acessível a todos os fiéis. Apesar das abundantes e extraordinárias
graças recebidas, transcorreu a sua existência com grande simplicidade,
dedicada ao seu trabalho como costureira e ao seu apostolado como catequista.
No seu amor apaixonado por Jesus, que a levou a empreender um caminho de intensa
oração e mortificação, identificando-se cada vez mais com o mistério da Cruz,
oferece-nos um testemunho atraente e um exemplo completo da uma vida totalmente
dedicada a Deus e aos irmãos.
Dilectos irmãos e irmãs,
demos graças ao Senhor pelo dom da santidade, que hoje resplandece na Igreja
com beleza singular. Jesus convida cada um de nós a segui-lo, como estes
Santos, ao longo do caminho da cruz, para depois termos a herança da vida
eterna que, morrendo, Ele nos concedeu. Que os exemplos dos Santos nos sirvam
de encorajamento; os ensinamentos nos orientem e confortem; a intercessão nos
sustente nas dificuldades da vida quotidiana, a fim de que também nós possamos
chegar um dia a compartilhar com eles, e com todos os Santos, a alegria do
banquete eterno na Jerusalém celeste. Que nos conceda esta graça sobretudo
Maria, Rainha dos Santos, que no corrente mês de Outubro nós veneramos com uma
devoção especial. Amém!
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