The Forty Martyrs of Sebaste, a miniature from the Syriac Gospel Lectionary, created c. 1220 near Mosul (ca. 1220, Vatican Library: Vat. Siriaco 559).
I
Quaranta martiri di Sebaste dall'Evangelario liturgico giacobita Vat.
siriaco 559, a. 1220
Die
Vierzig Märtyrer von Sebaste aus Vat. Siriaco 559, einem Jakobitischen
Liturgischen Evangeliar, 1220 geschrieben
Quarante saints martyrs
de Sébaste
Lorsqu’en 320 l'empereur
Licinius ordonna à toute l'armée de renouveler son serment de fidélité en
sacrifiant aux dieux, quarante militaires de la XIIe légion, Fulminata,
cantonnée à Sébaste, en Petite-Arménie se déclarèrent chrétiens et furent
condamnés à être jetés, nus, sur un étang gelé et à mourir de froid, lentement,
alors qu'au bord de l'étang des thermes bien chauffés tentaient de les séduire.
Un seul apostasia et fut immédiatement remplacé par le gardien des thermes,
impressionné par leur courage. Au matin, ceux qui étaient encore en vie, furent
tués à coups de barres de fer. Leurs reliques furent tout de suite l'objet d'un
culte très populaire.
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
The
Forty Holy Martyrs of Sebaste. 18th-century icon (tempera painting on wood),
from Veliko Tarnovo district, Bulgaria
Św.
Czterdziestu Męczenników z Sebasty – ikona bułgarska z XVIII wieku, pochodząca
z okolic Wielkiego Tyrnowa
Heilige
Vierzig Märtyrer von Sebaste; aus dem 18. Jahrhundert stammende bulgarische
Ikone (Kreis Veliko Tarnovo)
40 personnes (+ 320)
Ils étaient quarante militaires de la XIIe légion, Fulminata (la Fulminante), cantonnée à Sébaste en Petite-Arménie, lorsque l'empereur Licinius ordonna à toute l'armée de renouveler son serment de fidélité en sacrifiant aux dieux. Ces quarante soldats se déclarèrent chrétiens et ils furent condamnés à être jetés, nus, sur un étang gelé et à mourir de froid, lentement, alors qu'au bord de l'étang des thermes bien chauffés tentaient de les séduire. Un seul apostasia et fut immédiatement remplacé par le gardien des thermes, impressionné par leur courage. Au matin, ceux qui étaient encore en vie, furent tués à coups de barres de fer. Leurs reliques furent tout de suite l'objet d'un culte très populaire.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/782/Saints-Martyrs-de-Sebaste.html
Die
vierzig Märtyrer von Sebaste; Elfenbein-Relieftafel; Konstantinopel, 10. Jh. n.
Chr. Museum für Byzantinische Kunst (Inv. 574; erworben 1828; Sammlung
Bartoldi), Bode-Museum, Berlin.
The
forty Martyrs of Sebaste; ivory relief panel; Constantinople,
10th century AD. Museum für Byzantinische Kunst (Inv. no. 574; acquired in
1828; Bartoldi collection), Bode Museum, Berlin.
Les
QUARANTE MARTYRS de SÉBASTE
(320)
L'empereur Licinius ayant ordonné que toute son armée sacrifiât aux dieux,
quarante soldats de la Légion fulminante, alors campée à Sébaste, en Arménie,
refusèrent de trahir la foi de leur baptême et n'eurent tous qu'une réponse
aussi simple que sublime: "Nous sommes chrétiens!" Ni la douceur, ni
les menaces ne peuvent les gagner, et, après quelques jours de prison, ils sont
conduits au supplice.
On était en plein hiver. Il y avait près de la ville un étang couvert de glace;
le gouverneur donna l'ordre d'y exposer les quarante soldats pendant toute une
nuit. Les saints martyrs, joyeux de souffrir pour Jésus-Christ, disaient:
"Il est bien difficile, sans doute, de supporter un froid si aigu; mais ce
sera une chose douce d'aller en Paradis par ce chemin; le tourment est peu de
temps, et la gloire sera éternelle; cette nuit cruelle nous vaudra une éternité
de délices. Seigneur, nous entrons quarante au combat, faites que nous soyons
quarante à recevoir la couronne."
Qui pourrait imaginer les tortures endurées par ces hommes héroïques sur leur
lit de glace? La seule pensée en fait frémir. Au milieu de la nuit, un des
combattants se laissa vaincre par l'intensité du froid, il abandonna le poste
d'honneur et vint se jeter dans le bassin d'eau tiède préparé à dessein; mais
la brusque transition de température le suffoqua; il expira aussitôt, perdant à
la fois la vie de la terre et la vie du Ciel: fin doublement misérable, qui ne
servit qu'à fortifier tous les autres martyrs dans leur inébranlable résolution
de souffrir jusqu'à la mort.
En ce moment une brillante lumière inonda la surface glacée; l'un des gardiens,
ébloui par cette céleste clarté, leva les yeux et vit des anges descendre du
Ciel, tenant à la main des couronnes suspendues au-dessus de la tête des
généreux martyrs; mais la quarantième couronne était sans destination:
"Elle sera pour moi," se dit-il, et quittant ses vêtements, il alla
remplacer sur la glace le malheureux apostat, en s'écriant: "Je suis chrétien!"
Le lendemain matin, les martyrs respiraient encore; le gouverneur leur fit
briser les jambes et ordonna de les jeter dans un bûcher ardent. Le plus jeune
d'entre eux, Méliton, était encore plein de vie; mais, aidé des exhortations de
son héroïque mère, il résista à toutes les sollicitations des bourreaux, et
consomma dans le feu son sacrifice avec ses glorieux compagnons.
Leurs corps furent brûlés, et leurs ossements jetés dans une rivière; mais ils
flottèrent sur l'eau et furent recueillis par les fidèles.
Les soldats chrétiens des premiers siècles ont souvent illustré leur foi et
leur courage dans les supplices, au milieu des persécutions.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame,
1950.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/les_quarante_martyrs_de_sebaste.html
Les Quarante saints martyrs de Sébaste
Les saints Quarante
Martyrs de Sébaste
A Sébaste, le 10 mars 320, passion des Quarante Martyrs, soldats chrétiens.
Culte célébré dans tout l’orient dès la fin du même siècle. Les grands docteurs
Basile, Grégoire de Nysse et Éphrem prononcèrent des homélies en leur honneur.
A Rome un oratoire leur est consacré vers le VIIIe siècle. Leur fête apparaît
au XIe siècle.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon. Sous l’empereur Licinius et le gouverneur Agricola, à Sébaste
en Arménie, quarante soldats firent briller d’un vif éclat leur foi en
Jésus-Christ et leur courage à souffrir les tourments. Après qu’on les eut
jetés à diverses reprises dans une affreuse prison, chargés de chaînes, et
qu’on leur eut brisé les mâchoires à coups de pierres, on leur fit passer la
nuit sur un étang glacé, nus, exposés à la rigueur de l’air dans le temps le plus
rigoureux de l’hiver afin qu’ils mourussent de froid. Or, une même prière était
celle de tous : « Seigneur, disaient-ils, nous sommes entrés quarante dans la
lice ; accordez-nous d’être aussi quarante à recevoir la couronne, et qu’il
n’en manque pas un à ce nombre. Il est en honneur, ce nombre que vous avez
consacré par un jeûne de quarante jours, ce nombre par le moyen duquel la loi
divine fut donnée au monde ; et c’est aussi en cherchant Dieu par un jeûne de
quarante jours qu’Élie a obtenu de le voir. » Telle était leur prière.
Cinquième leçon. Un des gardiens veillait, alors que les autres s’étaient
abandonnés au sommeil ; pendant que les Martyrs priaient, il aperçut une
lumière qui les environnait et des Anges qui descendaient du ciel pour donner
des couronnes à trente-neuf soldats, comme de la part de leur roi. A cette vue,
il se dit en lui-même : Ils sont quarante, où donc est la couronne du
quarantième ? Tandis qu’il avait cette pensée, un d’entre eux manquant de
courage pour supporter le froid, se jeta dans un bain d’eau tiède qui était
proche, et affligea profondément les saints par sa désertion. Mais Dieu ne
permit pas que leurs prières demeurassent sans effet, car le gardien émerveillé
de ce qu’il venait de voir, réveilla aussitôt ses compagnons, puis, ayant ôté
ses vêtements et publié à haute voix qu’il était chrétien, il alla se joindre
aux Martyrs. Quand les satellites du gouverneur eurent appris que ce gardien
était chrétien, ils leur brisèrent à tous les jambes à coups de bâtons.
Sixième leçon. Tous moururent dans ce supplice, excepté le plus jeune, nommé
Mélithon. Sa mère qui était présente, le voyant encore en vie, bien qu’il eût
les jambes rompues, l’exhorta en ces termes : « Mon fils, souffre encore un
peu, voici que le Christ se tient à la porte, t’aidant de son secours ».
Lorsqu’elle vit qu’on chargeait sur des chariots les corps des autres Martyrs
pour les jeter dans un bûcher et qu’on laissait le corps de son fils, parce que
cette troupe impie espérait amener l’adolescent au culte des idoles, s’il
survivait, cette sainte mère, l’ayant pris sur ses épaules, suivit les chariots
qui portaient les corps des Martyrs. Mélithon rendit son âme à Dieu dans les
embrassements de sa pieuse mère, et elle plaça son corps sur le même bûcher qui
devait consumer les restes des autres Martyrs : en sorte que ceux qui avaient
été si étroitement unis par la foi et le courage le furent encore après la mort
dans les mêmes funérailles, et parvinrent au ciel tous ensemble. Leurs corps
étant brûlés, on jeta leurs ossements dans une rivière, mais on retrouva ces
reliques conservées et entières, dans un même lieu où elles s’étaient
miraculeusement réunies, et on les ensevelit avec honneur.
Les Quarante saints martyrs de Sébaste
Dom Guéranger, l’Année Liturgique
Le nombre quadragénaire éclate aujourd’hui sur le Cycle ; quarante nouveaux
protecteurs se lèvent sur nous, comme autant d’astres pour nous protéger dans
la sainte carrière de la pénitence. Sur la glace meurtrière de l’étang qui fut
l’arène de leurs combats, ils se rappelaient, nous disent leurs Actes, les
quarante jours que le Sauveur consacra au jeûne ; ils étaient saintement fiers
de figurer ce mystère par leur nombre. Comparons leurs épreuves à celles que
l’Église nous impose. Serons-nous, comme eux, fidèles jusqu’à la fin ? La
couronne de persévérance ceindra-t-elle notre front régénéré dans la solennité
pascale ? Les quarante Martyrs souffrirent, sans se démentir, la rigueur du
froid et les tortures auxquelles ils furent ensuite soumis ; la crainte
d’offenser Dieu, le sentiment de la fidélité qu’ils lui devaient, assurèrent
leur constance. Que de fois nous avons péché, sans pouvoir alléguer en excuse
des tentations aussi rigoureuses ! Cependant, le Dieu que nous avons offensé
pouvait nous frapper au moment même où nous nous rendions coupables, comme il
fit pour ce soldat infidèle qui, renonçant à la couronne, demanda, au prix de
l’apostasie, la grâce de réchauffer dans un bain tiède ses membres glacés. Il
n’y trouva que la mort et une perte éternelle. Nous avons été épargnés et
réservés pour la miséricorde ; rappelons-nous que la justice divine ne s’est
dessaisie de ses droits contre nous que pour les remettre entre nos mains.
L’exemple des Saints nous aidera à comprendre ce que c’est que le mal, à quel
prix il nous faut l’éviter, et comment nous sommes tenus à le réparer.
Afin de célébrer plus dignement la mémoire de ces célèbres Martyrs, nous
empruntons quelques traits à la Liturgie grecque qui chante leur gloire avec un
saint enthousiasme.
Supportant avec générosité les maux présents, remplis de joie à cause de la
récompense qu’ils espéraient, les saints Martyrs se disaient entre eux : « Ce
n’est pas un vêtement que nous dépouillons, c’est le vieil homme ; l’hiver est
rigoureux, mais le Paradis est doux ; la glace est cruelle, mais le repos est
agréable. Ne reculons donc pas, chers compagnons ; souffrons un peu, afin de
recevoir du Christ Seigneur et Sauveur de nos âmes la couronne de victoire. »
Athlètes admirables, vous avez souffert le martyre avec courage ; vous avez
passé par le feu et l’eau ; vous êtes arrivés au repos du salut, obtenant pour
héritage le royaume des cieux ; offrez-y pour nous vos saintes prières,
quarante Martyrs pleins de sagesse.
Le gardien des quarante Martyrs fut frappé d’étonnement, à la vue des couronnes
; il méprisa l’amour de cette vie, il s’éleva par le désir de ta gloire,
Seigneur, qui lui était apparue, et il chanta avec les Martyrs : « Tu es béni,
Dieu de nos pères ! » Le soldat trop amateur de la vie courut au bain
empoisonné, et il y périt ; mais l’ami du Christ, ravisseur généreux de la
couronne qui lui était apparue, plongé dans un bain d’immortalité, chantait
avec les Martyrs : « Tu es béni, Dieu de nos pères ! »
La mère aimée de Dieu, pleine d’un mâle courage, imitatrice de la foi
d’Abraham, portant sur ses épaules le fils qui était le fruit de sa piété,
amena le Martyr avec les Martyrs. comme une victime. O mon fils, disait cette
mère aimée du Christ à celui qu’elle avait enfanté, cours dans la voie,
élance-toi rapidement vers la vie qui dure toujours ; je ne supporte pas que tu
arrives le second auprès de Dieu qui donne la récompense. «
Venez, frères, célébrons par nos louanges la phalange des Martyrs, brûlée par
la froidure, et consumant par son ardeur le froid de l’erreur ; l’armée
généreuse, le bataillon sacré toujours résistant et invincible, combattant sous
ses boucliers réunis ; les défenseurs et les gardiens de la foi, le chœur divin
des quarante Martyrs, les intercesseurs de l’Église, eux dont la prière est
puissante auprès du Christ pour obtenir la paix à nos âmes et la grande
miséricorde.
Vaillants soldats de Jésus-Christ, qui consacrez par votre nombre mystérieux
l’ouverture de la sainte Quarantaine, recevez aujourd’hui nos hommages. Toute
l’Église de Dieu vénère votre mémoire ; mais votre gloire est plus grande
encore dans les cieux. Enrôlés dans la milice du siècle, vous étiez avant tout
les soldats ; du Roi éternel ; vous lui avez gardé fidélité, et, en retour,
vous avez reçu de sa main la couronne immortelle. Nous aussi nous sommes ses soldats
; et nous marchons à la conquête d’un royaume qui sera le prix de notre
courage. Les ennemis sont nombreux et redoutables ; mais, comme vous, nous
pouvons les vaincre, si, comme vous, nous sommes fidèles à user des armes que
le Seigneur nous a mises entre les mains. La foi en la parole de Dieu,
l’espérance en son secours, l’humilité et la prudence assureront notre
victoire. Gardez-nous, ô saints athlètes, de tout pacte avec nos ennemis ; car,
si nous voulions servir deux maîtres, notre défaite serait certaine. Durant ces
quarante jours, il nous faudra retremper nos armes, guérir nos blessures,
renouveler nos engagements ; venez-nous en aide, guerriers émérites des combats
du Seigneur ; veillez, afin que nous ne dégénérions pas de vos exemples. Une couronne
aussi nous attend ; plus facile à obtenir que la vôtre, elle pourrait cependant
nous échapper, si nous laissions faiblir en nous le sentiment de notre
vocation. Plus d’une fois, hélas ! nous avons semblé renoncer à cette heureuse
couronne que nous devons ceindre éternellement ; aujourd’hui nous voulons tout
faire pour nous l’assurer, Vous êtes nos frères d’armes ; la gloire de notre
commun Maître y est intéressée ; hâtez-vous, ô saints Martyrs, de venir à notre
secours.
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Sts
40 Martyrs at Lake Sebaste 11th century, from the Church of the Mother of God
Peribleptos (St. Clement’s), Ohrid, Macedonia
ЧЕТИРИЕСЕТ СЕВАСТИЈСКИ МАЧЕНИЦИ. Од црквата Богородица Перивлептос (Св. Климент) во Охрид XI век
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Les martyrs de Sébaste (+ vers 320), chantés par saint Basile et par saint
Grégoire de Nysse, obtinrent, dès le haut moyen âge, une grande célébrité même
en Occident, et leur mémoire pénétra dans le Missel romain grâce aux diverses
églises médiévales que leur dédia la Ville éternelle. Ainsi au XIIe siècle,
Callixte II leur érigea un petit oratoire au pied du Janicule, non loin du
titre transtévérin de Callixte. Une autre église sous leur vocable s’élevait
près de l’antique Camp Prétorien, et elle est mentionnée à l’époque d’Innocent
IV. Plus près du centre de la Ville, sur la voie papale, s’élevait le temple
Sanctorum Quadraginta de calcarariis, consacré aujourd’hui aux stigmates de
saint François ; et enfin, à proximité de l’amphithéâtre Flavien, se trouvait
le temple Sanctorum Quadraginta, titre cardinalice aujourd’hui détruit.
La messe a une saveur assez antique, mais ne présente rien d’original, puisque
elle tire ses diverses parties d’autres fêtes antérieures.
L’introït est tiré du psaume 33 : « Les justes élevèrent au Seigneur leur .cri,
et Il les exauça et les délivra de toute tribulation. Je bénirai en tout temps
le Seigneur ; que sa louange soit toujours sur mes lèvres. ». La nature des
saints, tout comme la nôtre, répugnait à souffrir, et c’est pourquoi, en
présence de l’épreuve, ils élevèrent leurs cris vers le ciel. Dieu les écouta,
non point en les soustrayant à cette épreuve, mais en les rendant supérieurs à
la tentation.
La prière est aujourd’hui fort belle, mais elle est empruntée à la messe des
sept Fils de sainte Félicité : « Faites, ô Seigneur tout-puissant, qu’après
avoir admiré la force des glorieux Martyrs dans la confession de leur foi, nous
expérimentions aussi leur compassion dans leur prière pour nous. »
Le Graduel exalte la
constante concorde des Martyrs supportant ensemble les tourments, animés d’une
même foi et d’une identique onction intérieure du Saint-Esprit.
L’offertoire est tiré du psaume 31 et décrit la joie céleste qui succède au dur
martyre. « Réjouissez-vous dans le Seigneur et exultez, ô justes, et
glorifiez-vous, vous tous qui êtes droits de cœur. »
Le verset évangélique chanté pendant la Communion se révèle hors de sa place
primitive, par le seul fait qu’il ne correspond pas à la lecture de l’Évangile du
jour. Il appartient en effet à la fête des sept Frères martyrs, fils de sainte
Félicité ; et comme cette fête était aussi, à Rome, celle de leur Mère,
l’antienne de la Communion fait gracieusement allusion au sens plus élevé que
Jésus attribue au titre de frère, de sœur et de mère, donné à ceux qui
accomplissent la volonté de son Père céleste.
En présence des insondables desseins de Dieu, l’unique attitude qui convienne à
l’homme est l’adoration dans le silence et l’humilité. Personne n’est
nécessaire à Dieu, et sa gloire ne souffre aucun détriment même si nous
refusons d’y coopérer. Des pierres il peut tirer des fils d’Abraham ; si nous
sommes indociles, le dommage est tout pour nous, car Dieu accomplira au moyen
d’un autre ce qu’il aurait daigné faire par notre entremise. Ainsi en fut-il
pour les quarante Martyrs de Sébaste. Au ciel, les anges avaient préparé
quarante couronnes ; l’un des confesseurs de la foi défaillit dans les
tourments et apostasia ; mais il fut immédiatement remplacé par un des bourreaux
qui mérita de la sorte la quarantième couronne.
Le culte envers les quarante Martyrs de Sébaste était anciennement très répandu
en Orient. Nous possédons encore le texte de leur testament, que désormais le
plus grand nombre des critiques tient pour authentique, et qui mérite, en
conséquence, d’être considéré comme un vrai joyau de l’antique littérature
chrétienne.
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
La persévérance jusqu’à la fin.
Les saints : Ces saints qui, depuis l’antiquité, ont été très honorés en
Orient, moururent vers 320. L’histoire émouvante de leur martyre a comme source
un ancien récit syrien. Sous l’empereur Licinius et le gouverneur Agricolaus, à
Sébaste, ville d’Arménie, quarante soldats se signalèrent par leur foi en Jésus-Christ
et par leur persévérance à supporter les souffrances du martyre. Ils furent
maintes fois jetés dans d’horribles cachots, chargés de chaînes. On leur frappa
la bouche avec des pierres. Enfin, sur l’ordre du gouverneur, on les exposa,
toute une nuit, en plein hiver, sur un étang couvert de glace, afin de les
faire mourir de froid. Mais tous, d’un même cœur, faisaient au ciel cette
prière : « Seigneur, nous sommes entrés quarante sur le champ de bataille, ne
permets pas que nous parvenions moins de quarante à la couronne de la victoire
; que pas un seul ne manque à ce nombre. Il y a, dans ce nombre, un honneur
particulier ; tu l’as sanctifié par ton jeûne au désert ; c’est par ce nombre
que la Loi de l’Ancien Testament a été introduite dans le monde. Élie a cherché
Dieu pendant un jeûne de quarante jours et il fut favorisé de la contemplation
du Seigneur. » C’est ainsi qu’ils priaient tous. Tous les gardes étaient
endormis profondément. Seul, le portier veillait. Il avait entendu la prière
commune et avait vu les martyrs entourés d’une lumière brillante. Tout à coup,
il aperçut plusieurs anges descendre du ciel. Ces anges, agissant comme les
messagers d’un roi, répartirent trente-neuf couronnes entre les soldats.
Étonné, le portier se dit en lui-même : « Il y a pourtant, ici, quarante hommes
; où est donc la couronne destinée au quarantième ? » Comme il faisait ces
réflexions, un des soldats, qui n’avait plus le courage de supporter ce
tourment, alla se jeter dans le bain chaud qui se trouvait près de l’étang et
causa, par cette apostasie, une grande tristesse aux trente-neuf autres. Mais
le Seigneur ne voulut pas que leur prière restât sans fruit. Le portier,
profondément ému par ce qu’il venait de voir, éveilla les gardes, se dépouilla
de ses vêtements, s’affirma hautement chrétien et se joignit à la troupe des
martyrs. Les bourreaux du gouverneur, apprenant que ce garde était devenu lui
aussi chrétien, brisèrent les jambes de tous ces saints à coups de verges de
licteurs. Ils moururent tous dans cette torture, à l’exception du plus jeune,
nommé Mélithon. Sa mère, qui était présente au moment où on lui avait brisé les
jambes, l’exhorta en, ces termes : « Mon fils, persévère encore un petit
moment. Le Christ est devant la porte ; il soutient ton combat. » Elle vit
qu’on chargeait le cadavre des autres sur une charrette pour les conduire au
bûcher et qu’on voulait laisser son fils ; car cette troupe impie espérait que,
s’il survivait à ses tourments, on pourrait l’amener à l’idolâtrie. Alors, elle
le chargea sur ses épaules et suivit la charrette chargée des corps des saints
martyrs. En route, dans les embrassements de sa pieuse mère, le saint jeune
homme rendit l’esprit. Elle porta le cadavre au bûcher des autres martyrs, afin
que tous, après avoir été intimement unis dans la foi et la persévérance,
soient unis encore dans la mort et reçoivent ensemble la couronne céleste.
Après que tous eurent été brûlés, on jeta leurs cendres dans le fleuve. Mais
cette cendre se rassembla à un même endroit ; les chrétiens l’enlevèrent
secrètement et déposèrent ce trésor précieux dans un tombeau honorable.
Pratique : Nous devrions tous répéter la prière des saints martyrs de Sébaste,
pour notre famille, notre communauté, notre paroisse. Que tous reçoivent la
couronne de la victoire !
SOURCE : http://www.introibo.fr/10-03-Les-saints-Quarante-Martyrs
Les Quarante saints martyrs de Sébaste
LA
PASSION DES QUARANTE MARTYRS, A SÉBASTE, L'AN 320
Ces martyrs sont fort
célèbres ; ils appartiennent à la persécution de Licinius, laquelle parut un
instant devoir rivaliser d'étendue et d'horreur avec les persécutions de
Dioclétien et de Maximin. Ce fut principalement dans l'armée que l'on
poursuivit les chrétiens. Les quarante soldats connus sous le nom de « quarante
martyrs de Sébaste » e appartenaient à la légion XII Fulminata, depuis
plusieurs siècles cantonnée dans la province d'Arménie. Un de ses officiers,
Polyeucte, fut martyrisé sous Dèce. A une époque plus reculée, l'histoire de la
légion se confond avec d'antiques souvenirs chrétiens. D'après un apologiste du
second siècle, un de ses détachements, composé tout entier de soldats baptisés,
suivit Marc Aurèle dans l'expédition contre les Quades, et par ses prières
obtint une pluie miraculeuse qui sauva l'armée. Si cette tradition est fondée,
elle dut se transmettre d'âge en âge, et entretenir dans la légion la croyance
et le dévouement au christianisme. Indépendamment même de tels souvenirs,
d'autres causes purent y favoriser la propagande chrétienne. A certaines
époques, celle-ci avait beaucoup à gagner au système des camps permanents, où
une légion s'immobilisait pendant une durée presque indéfinie, mêlée à la
population civile par les mariages, le commerce et les relations quotidiennes :
il en fut vraisemblablement ainsi pour le corps d'armée de la Petite Arménie,
voisine et sœur de cette Arménie in-dépendante où récemment la croix avait
conquis tout un peuple et, par la victoire d'un roi chrétien sur le persécuteur
Maximin, préludé à celle de Constantin sur Maxence. Mais les motifs qui, dans
la légion, enflammaient le zèle des soldats chrétiens accrurent la sévérité et
les défiances des officiers de Licinius. » P. Allard.)
Les Actes, fort
circonstanciés, sont dignes de foi lorsqu'ils sont d'accord avec les homélies
des Pères qui ont célébré les quarante martyrs; pour le reste, plusieurs
détails ne peuvent être reçus jusqu'à ce qu'on ait de meilleures informations
sur le fait principal. Quant aux noms des martyrs, « nous ne voyons pas de
raison de douter de la vérité de ces noms, quoique saint Basile et les autres
Pères n'aient pas jugé nécessaire de les marquer, et que les pièces dans
lesquelles on les trouve ne soient pas fort authentiques. Les traditions
populaires altèrent bien les noms propres, mais n'ont pas accoutumé de les
inventer, surtout en un si grand nombre » (Tillemont).
BOLL., 10/III, Mart.,
1I, 12-19. — S. BASILE, Homilia XX; S. GREG. DE NAZ., Homil.
de XL mart. ; S. JEAN CHRYS., dans Photius, Bibl., 274; S. EPHREM, Orat.
XXVI, XXVII; S. GAUDENCE, Sermo. XXVII ; S. NIL, Epist. II, 286 ;
SOZOMÈNE, Hist. eccl., V. 2 ; S. GREC. DE TOURS, De glor. mart., 1,
96. — P. ALLARD, Hist. des perséc., t. V, p. 303 et suiv. ; KRÜGER, Grundriss.
der Theologischen Wissenschaften, p. 245. — Une liste des XL martyrs dans
PASINI, Codices mss. bibi. regii Taurinenses (1749), t. I, p. 481,
cod. gr. CCLIII. b. I 24 fol. 61.
H. DELEHAYE, The
forty Martyrs of Sebaste, dans American catholic quarterly Review, t.
XXIV, n° 93 (1899), p. 161-171. Cf. Anal. boll. (1898), XVII,
p.467-469 : « Pour montrer jusqu'où peut aller l'audace de certains
hagiographes ou la fécondité de l'imagination populaire, il faut signaler le
rapprochement d'un groupe de quarante femmes martyres, honorées le septembre,
de celui des quarante soldats. On a trouvé ingénieux d'en faire les épouses de
célèbres martyrs. Nicéphore Calliste (VII, 44) se fait l'écho de cette fable
absurde » (Anal. boll. XIX, 1900, p. 357).
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
The
interior of the chapelle des Confins near in la Clusaz (Haute-Savoie, France).
L'intérieur de la chapelle des Confins près de la Clusaz (Haute-Savoie). Le tableau représentant "Les Quarante Martyrs" a été peint par Henri de BERZEN VEINXIT
LES
ACTES DES QUARANTE MARTYRS.
Il y eut sous le règne de
l'empereur Licinius une grande persécution, et tous les fidèles furent obligés
d'offrir des sacrifices aux dieux dans tout le ressort du gouvernement
d'Agricola, résidant à Sébaste. Tous les militaires y furent contraints. Or, il
se trouvait quarante hommes, originaires de Cappadoce, qui vivaient unis entre
eux. On les arrêta et on leur ordonna de sacrifier.
« Vous montrez à
tous dans les combats votre obéissance, dit le préfet de la légion ; vous avez
tous exercé des commandements ; montrez donc maintenant votre obéissance aux
lois de l'empire et sacrifiez avant qu'on en vienne à la torture.
— Nous étions vainqueurs,
comme tu sais, quand nous combattions pour un prince mortel, à combien plus
forte raison le serons-nous de ta volonté coupable lorsque nous combattrons
pour le prince immortel !
— Vous avez à choisir
entre les deux, sacrifier et être comblés d'honneur, ou bien ne pas sacrifier
et être dégradés et exclus de l'armée. Réfléchissez et choisissez ce qui vous
est le plus avantageux.
— Le Seigneur pourvoira à
ce qui nous sera le plus avantageux.
— De grâce, pas de
discours, on vous amènera demain pour sacrifier. »
Le préfet les fit
écrouer. Une fois dans la prison, les martyrs s'agenouillèrent et dirent :
« Arrache-nous, Seigneur, aux tentations et aux pièges de ceux qui
commettent l'iniquité. »
Le soir venu, ils
chantèrent le psaume :
Celui qui habite dans
l'asile du Très-Haut
Demeurera sous la
protection du Dieu du ciel.
Il dira au Seigneur: Tu
es mon protecteur et mon refuge,
Mon Dieu, j'espérerai en
toi, etc.
Le psaume fini, ils
prièrent. Ils se relevèrent de nouveau et psalmodièrent jusqu'au milieu de la nuit.
Quirion était le principal d'entre eux et Candide parlait au nom de tous La
voix du Seigneur se fit entendre : « Votre résolution est bonne, mais celui qui
persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. » Tous entendirent cette voix et en
furent troublés, ensuite ils veillèrent jusqu'au jour.
Le préfet s'entoura de
tous ses amis et fit amener les confesseurs. Ils vinrent tous les quarante.
« Je vais vous parler
sans détour, dit le préfet. Il n'y a pas dans toute l'armée de soldats pareils
à vous, d'aussi célèbres et à qui je porte plus d'intérêt. Ne changez pas
l'affection en haine. Il dépend de vous d'aimer ou de haïr. »
Candide prit la parole: «
Tu contredis à tes habitudes et à ton nom : Agricola, c'est-à-dire grossier
flatteur.
— Ne vous ai-je pas dit :
Il dépend de vous d'aimer ou de haïr? »
Candide : « C'est à cause
de cela que nous aimons Dieu et te haïssons, toi.
Agricola ordonna de les
ramener enchaînés en prison. Quirion lui dit : « Tu peux nous interroger, mais
tu ne peux pas nous tuer. »
Agricola, troublé, les
fit emmener et donna ordre de les garder avec soin. II attendait l'arrivée du
préfet de la légion, qui arriva du Césarée sept jours plus tard. Les saints
étaient toujours en prison. Le lendemain, il les fit comparaître. Pendant la
route, Quirion disait : « Frères, soyons virils et sachons nous entraider. Au
départ pour une campagne, nous priions Dieu, il nous secourait, et nous étions
vainqueurs. Rappelez-vous le combat où il y eut sauve-qui-peut et où nous restâmes
seuls, nous les quarante, nous priâmes Dieu en pleurant, et il nous donna la
force ; les assaillants furent tués ou mis en fuite, pas un de nous ne fut
blessé. Aujourd'hui nous avons trois assaillants, Satan, le préfet et Agricola
; ces trois-là ne font qu'un, serons-nous vaincus par eux ? Dieu nous en
préserve ! Prions aujourd'hui comme nous l'avons toujours fait, et les
tortures ne nous vaincront pas, ni les souffrances, ni la prison. Au départ
pour une campagne nous disions le psaume : Seigneur, je serai sauvé en votre
nom et je serai délivré par votre force; Seigneur, écoutez ma prière, prêtez
l'oreille à mes paroles. Redisons-le aujourd'hui, et il nous exaucera et il
nous aidera. » Ainsi pendant la route ils disaient ce psaume.
Quand ils furent devant
le préfet de la légion, il leur dit : «En voici qui veulent se laisser
persuader pour y gagner quelque avancement. Je vous ai donné plus d'honneur, et
de gratifications qu'à personne. Voici mes conditions : immolez, vous recevrez
d'autres honneurs et d'autres gratifications ; désobéissez, vous serez
dégradés, rayés de l'armée et torturés. »
Candide répondit : «
Prends nos insignes et nos corps, nous n'avons rien de plus précieux et de plus
glorieux que le Christ. »
Le préfet les fit frapper
au visage avec des pierres. Candide : « Préfet des ténèbres et docteur
d'infamie, commence donc, et tu connaîtras ta peine. »
Agricola s'emporta contre
les soldats qui exécutaient la sentence : « Coquins de bourreaux, pourquoi ne
faites-vous pas mieux que cela ce qu'on vous ordonne ? » Eux, prenant des
pierres, s'en frappaient eux-mêmes, et les confesseurs sentirent s'affermir
leur confiance en Dieu. Le préfet, tout hors de lui, ramassa une pierre afin de
la lancer à la tête des martyrs, mais elle vint frapper Agricola et lui
fracassa le crâne.
Quirion dit alors : «
Seigneur, nos ennemis, ceux qui nous attaquent ont perdu leurs forces, ils sont
abattus. Voilà que leur propre épée perce leur coeur et leur arc est brisé. »
Le préfet les fit
reconduire en prison jusqu'à ce qu'il eut statué sur leur cas. Quirion récitait
des psaumes avec ses frères : « J'ai levé les yeux vers Toi qui habites le
ciel. C'est comme les yeux des esclaves qui sont fixés sur les mains de leurs
maîtres ou comme les yeux de la servante sur les mains de sa maîtresse », et ce
qui suit. Ils récitaient le psaume par ordre.
Une voix se fit entendre,
c'était le Christ : « Celui qui croit dans le Père, dans le Fils et dans le
Saint-Esprit vivra, quand même il mourrait. Confiance, ne craignez pas les
souffrances, elles ne durent qu'un temps. Un peu de patience, et vous serez
couronnés.» Ils passèrent la nuit dans la joie et l'allégresse.
Le matin on les tira de
prison et ils comparurent; ils dirent au préfet : « Ce que tu as à faire,
fais-le. »
Le préfet ordonna de leur
passer une corde au cou et de les amener tous à la fois sur un étang gelé. On
les y laissa, ils étaient nus. La nuit tombait, il soufflait une bise glaciale.
Un poste de soldats et le portier étaient de garde près de l'étang ; ils se
chauffaient dans un bâtiment voisin où l'on gardait des baignoires d'eau tiède
afin d'y réchauffer ceux qui voudraient renier.
A la première heure de la
nuit la glace commença à se coller sur les saints, dont la peau s'ouvrait en
larges crevasses. L'un des martyrs faiblit, se traîna au bain, mais sous
l'action de la chaleur ses membres gelés ne purent résister, il mourut
aussitôt.
Le portier qui veillait
pendant sa garde avait vu le renégat mourir dans son bain, soudain il vit une
lueur, il regarda vers le ciel d'où elle venait, et vit trente-neuf couronnes
descendre du ciel : « Comment se fait-il qu'étant quarante, il en manque une ?
» Il songea alors au renégat et appela le poste, il leur jeta tout ce qu'il
avait sur lui et courut à l'étang en criant : « Moi aussi je suis chrétien. »
Il alla aux martyrs : « Seigneur Dieu en qui ils croient, je crois en toi,
compte-moi avec eux, rends-moi digne de souffrir pour toi les supplices, afin
que je sois avec toi. »
Le lendemain Agricola fit
amener les corps sur la rive et on leur cassa les jambes. La mère de l'un des
martyrs était là. Son enfant était le plus jeune de tous, c'était Méliton; elle
tremblait qu'il ne faiblît et disait, les mains jointes : «Mon enfant chéri,
encore un instant de patience, ne crains rien, le Christ est là qui t'aide. »
On leur cassa les jambes.
Méliton respirait encore. On fit avancer des tombereaux pour emporter les corps
qu'on emmena près du fleuve; Méliton respirait encore et on le' laissa, ne
désespérant pas le faire renier. Quand sa mère le vit laissé ainsi tout seul,
elle oublia sa faiblesse, et fut vaillante comme un homme. Elle enleva son fils
sur ses épaules et suivit le tombereau.
Tous les cadavres furent
brûlés.
Les noms des martyrs étaient : Candide, Domitien, Dianius, Quirion, Valens, Venerandus, Alexandre, Esicius, Sisinnius, Valerius, Mellitius, Euticius, Ulloctemonius, Babianus, Heraclius, Lysimaque, Claude, Flavien, Jean, Hélius, Sanctinianus, Cadonius, Domninus, Léonce, Cavius, Athanase, Sévérien, Candide, Cyrille, Ethus, Sacerdonius, Eutychius, Acace, Gorgon, Eunochius, Nichalius, Théodore, Théophile, Méliton.
LE
TESTAMENT DES QUARANTE MARTYRS DE SÉBASTE
Voici « une pièce
hagiographique peut-être unique en son genre, dont on possédait le texte depuis
longtemps, mais que M. Bonwetsch a le premier mis en valeur, le testament des
Quarante Martyrs de Sébaste. En 1892, il avait repris ce texte, déjà publié par
Lambecius, en y ajoutant l'ancienne version slave, et un commentaire
intéressant, où la question d'authenticité était résolue affirmativement par de
bons arguments. Peu de mois après, M. I. Haussleiter acceptait en substance les
résultats de cette étude, et la complétait par des recherches personnelles. L'importance
de la pièce décida M. Bonwtesch à en publier un texte plus correct. Outre le
manuscrit de Lambecius et la version slave, il s'est servi du ms. de Paris 1500
et du ms. d'Oxford. Bodl. Laud. 41.
« Le but du testament est d'empêcher qu'après
le supplice, les restes des martyrs ne soient dispersés, et de leur assurer une
commune sépulture dans un endroit appelé Eapeits(Sareim), non loin de la ville
de Zela dans le Pont. Lorsqu'on se rappelle ce que sont devenues en réalité les
reliques de nos martyrs, dont saint Grégoire de Nysse disait déjà (Pat. Gr. t.
XLVI, p. 784) ten de konin ekeinen kai kaminou ta leipsana o kosmos
emeristhe kai pasa ge skheson tois agiamasi toutois eulogeitai , on ne
peut se défendre d'une impression de défiance. On se demande si le testament
n'est pas une réplique à cette affirmation, et l'on s'étonne de trouver si
développée dès cette époque l'ardeur indiscrète des fidèles que suppose
l'expression des derrières volontés des martyrs.
Mais l'ensemble de la
pièce offre un tel caractère de sincérité, renferme tant de ces traits « qui ne
s'inventent pas » et suppose des situations si concrètes, qu'il n'y a guère
moyen de la prendre pour une de ces pièces fabriquées qui encombrent la
littérature hagiographique. Le document éclaire d'une lumière nouvelle
l'histoire des quarante martyrs, sur laquelle nous ne possédions que des
témoignages assez éloignés et des récits peu authentiques. Leurs noms, que nous
rapporte l'auteur de la Passion, dérivent de cette source. L'époque où le culte
des reliques est arrivé à ce point de ferveur est bien celle des dernières
persécutions. Dans le passage si touchant relatif à Eunoicos, qui sera
peut-être épargné vu son jeune âge, il faut relever ce trait: ina en te
megale tes anastaseos emera tes meth’ emion apolause os tukhe, qui ne suppose
plus une première résurrection comme la prérogative du martyre. Faisons aussi
remarquer en passant que, du fait seul qu'Eunoicos est compté parmi les martyrs
dans la Passion, il ne suit pas qu'il ait en réalité subi la mort avec les
autres, Tout porte à croire que l'auteur n'avait aucun renseignement spécial à
son sujet. Son nom, comme tous les autres, est emprunté à la suite des
signatures du testament. »
(Anal. Boll.)
P. LAMBECIUS, Commentarii de bibliotheca Caesarea Vindobonensi, IV, Vienn. 1671 (grec.), 7e édit., par A: F. KOLLARIUS, IV., Vienn. 1778, p. 225 et suiv. (grec et latin). — BONWETSCH, Das Testament der vierzig Martyrer zu Sebaste dans Neue kirchliche Zeitschrift, t. III (1892) 705 (713-721)-726. — J. HAUSSLEITER, Zu dem Testament der vierzig Martyrer zu Sebaste dans même revue, p. 978-988. — KRUGER, Geschichte der altchristl. Litt., dans Grundriss der Theolog., Wissench. (1895), p. 245. — G.- N. Bonwetsch, Das Testament der vierzig Martyrer, dans Studien zur Gesck. der Theol. and Kirche herausgeben von N. B. und R. SEEBERG, I, 1 (1897), p. 75-80. Analecta Bollandiana (1898), p. 467 suiv., et Revue d'hist. et de litt. relig (1900), p. 68.
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Forty Martyrs of Sebaste icon. 18th century, tempera on wood, 46 x 36, (2003) Icones arabes : Art chrétien du Levant, Exposition présentée à l'Institut du Monde Arabe du 6 mai au 17 août 2003, France: Méolans-Revel: Grégoriennes, pp. A 79 ISBN: 2914338074. OCLC: 55001015
TESTAMENT
DES XL MARTYRS DE SÉBASTE.
Mélétios, Aétios et
Eutychios, captifs du Christ, aux saints évêques, prêtres, diacres, confesseurs
et tous les autres membres de l'Eglise, de toute la ville et de la contrée,
salut dans le Christ.
I.— 1. Lorsque, parla
grâce de Dieu et les prières communes de tous fidèles, nous aurons livré le
combat qui nous attend, et que nous irons recevoir la récompense d'en haut,
nous voulons que l'on considère ceci comme notre volonté suprême. Nous désirons
que nos restes soient recueillis par le prêtre Proidos notre père, nos frères
Crispin et Gordius et le peuple zélé, Cyrille, Marc et Sapricius,fils
d'Ammonius,et qu'ils soient déposés dans la ville de Zéla, dans le pays de
Sareim. Quoique issus de différentes contrées, nous préférons avoir le même
lieu de repos. Puisque nous avons combattu le même combat, nous avons résolu de
n'avoir qu'un même lieu de repos dans la contrée nommée plus haut. C'est l' «
avis du Saint-Esprit » et notre bon plaisir.
2. C'est pourquoi nous,
qui sommes auprès d'Aétios, d'Eutychios et de nos autres frères dans le Christ,
nous exhortons nos maîtres, parents et frères, à s'abstenir de toute douleur et
de toute inquiétude, à garder avec respect l'union fraternelle et à faire
répondre avec empressement à notre dessein, afin qu'ils reçoivent de notre Père
commun la grande récompense de leur soumission et de leur compassion.
3. De plus, nous
demandons que personne d'entre nous n'enlève nos restes de la fournaise et ne
les garde en secret pour soi, mais qu'au contraire il songe à les rassembler au
lieu désigné, afin qu'ayant montré la force du zèle et l'intérêt de la sagesse,
il reçoive aussi la récompense de la compassion à ces maux. C'est ainsi que
Marie, pour être restée fermement auprès du tombeau de Christ, et avoir vu le
Seigneur avant les autres, reçut la première la grâce de la joie et de la
bénédiction.
4. Si quelqu'un
s'opposait à notre volonté, qu'il soit étranger à toute grâce divine et accusé
de toute désobéissance. N'a-t-il pas en effet violé la justice pour un motif si
léger, et ne s'est-il pas efforcé autant qu'il le pouvait de séparer les uns
des autres ceux que notre saint Sauveur a unis par une grâce propre et la
Providence et la foi ?
5. Et si par la grâce du
Dieu qui aime les hommes, l'enfant Eunoicos participait au même combat, il
mériterait d'avoir la même demeure que nous. Mais s'il est gardé sain et sauf
par la grâce du Christ et, qu'il combat encore dans ce monde, nous l'engageons
à assister en toute liberté à notre martyre, et nous l'exhortons à garder les
commandements du Christ, afin qu’ au grand jour de la résurrection il participe
à notre jouissance, puisque durant sa vie il a supporté les mêmes tribulations
que nous.
6. Car la bienveillance
envers un frère regarde la justice de Dieu, mais par la désobéissance aux
personnes de sa famille on foule aux pieds le commandement de Dieu.
Il est écrit en effet que
« celui qui aime l'iniquité hait son âme ».
II. — 1. C'est pourquoi
je vous demande, ô frère Crispin, et je vous exhorte à vous éloigner de toute
mollesse mondaine et de toute erreur. La gloire du monde est fragile. et peu
durable ; elle fleurit pour un peu de temps et bientôt elle se flétrit comme
l'herbe, montrant plus rapidement la fin que le commencement Courez plutôt vers
le Dieu bon, qui donne une richesse sans fin à ceux qui courent à lui, et
accorde une vie éternelle à ceux qui croient en lui.
2. Cette occasion est
convenable à ceux qui veulent se sauver, car elle offre à la fois la complète échéance
du repentir et l'action, sous prétexte de la vie, à ceux qui ne remettent pas à
plus tard. Car le changement de vie, est imprévu. Mais si tu l'as prévu, vois
ton avantage et montre par lui la pureté de ta piété, afin que, transformé, tu
effaces l'écrit des fautes passées. « En lui, dit-il, je te trouve, or en lui
je te juge.
3. Efforcez-vous donc
d'être trouvés irréprochables dans les commandements du Christ, afin d'éviter
le feu éternel; car n le temps est très court », crie de nouveau la voix
divine.
4. Avant tout donc
honorez l'amour. Car c'est lui seul qui respecte la justice de l'amour
fraternel en obéissant à la loi de Dieu. En effet, c'est le Dieu invisible
qu'on honore dans le frère qu'on voit. La parole a été dite à propos des frères
nés de la même mère, mais l'esprit F étend à tous ceux qui aiment le Christ.
Notre divin Sauveur et Dieu a dit que nous sommes frères ; non pas que nous
soyons unis les uns aux autres par la nature, mais c'est la bonne action pour
la foi qui nous unit, ainsi que l'accomplissement de la volonté de notre Père
qui est dans les cieux.
III. — 1. Nous saluons le
seigneur prêtre Philippe et Proclianus et Diogène et la sainte Eglise. Nous
saluons le seigneur prêtre Proclianus, qui demeure à Phidéla, la sainte Église
et les,: siens. Nous saluons Maxime et l'Église, Maynus et l'Église. Nous saluons
Domnus, les siens et Ilès, notre père, Valens, et l'Église. Moi,Meletus, je
salue mes parents, Lutanius, Crispus, Gordius et les siens, Elpidius et les
siens, Hyperechius et les siens.
2. Nous saluons aussi les
fidèles du pays de Sareim, le prêtre et les siens, les diacres et les leurs,
Maxime et les siens, Esychius et les siens, Cyriaque et les siens; nous saluons
de même tous les fidèles de Khadouth B. Nous saluons tous les fidèles
de Charisfoné. Moi Meletius, je salue aussi nos parents Marcus, Aculina et le
prêtre Claudius, mes frères Marcus, Tryphon, Gordius et Crispus, mes soeurs, ma
femme Domna et mon enfant.
3. Et moi Eutychius je
salue aussi les fidèles de .wcµ pocc, ma mère Julia, mes frères Cyrille, Rufus,
Rylus, Cyrilla, ma fiancée Basilla, les diacres Claudius, Rufinus et Proclus.
Nous saluons aussi les. serviteurs de Dieu Sapricius, fils d'Ammonius,
Genesius, Jusanne et les leurs.
4. Nous saluons donc,
nous tous les 40 frères et captifs du Christ, Meletius, Aetius, Eutychius,
Curion, Candidus, Angius, Caius, Chudius, Heracleius, Joanne, Theophilus,
Sisinius, Smaragdus, Philoctemus, Gorgonius, Cyrillus, Seberianus, Theodulus,
Nicallus, Flavius, Xanthius, Valerius, Hesychius, Dometianus, Domnas, Elianus,
Leontius, Eunoicos, Valens, Acacius, Alexandra, Bibianus, Priscus, Sacerdon,
Ecdicius, Athanasius, Lysimachus, Claudius, Ilès et Méliton. Nous tous donc les
quarante captifs du Seigneur Jésus-Christ, nous avons écrit par la main d'un
seul d'entre nous, Meletius, nous avons sanctionné cet écrit qui nous a plus à
tous. De toute notre âme et avec un esprit divin, nous demandons que tons, nous
obtenions les biens éternels de Dieu, et son royaume, maintenant et dans les
siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
LES MARTYRS, TOME II :
LE TROISIÈME SIÈCLE, DIOCLÉTIEN. Recueil de pièces authentiques sur les
martre depuis les origines du christianisme jusqu'au XXe siècle TRADUITES
ET PUBLIÉES Par le B. P. DOM H. LECLERCQ, Moine bénédictin de Saint-Michel de
Farnborough. Imprimi potest FR. FERDINANDUS CABROL, Abbas Sancti Michaelis
Farnborough. Die 15 Martii 1903. Imprimatur. Pictavii, die 24 Martii 1903.
+ HENRICUS, Ep. Pictaviensis.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/martyrs/martyrs0002.htm#_Toc90634972
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Anonymous,
Novgorod School, The Forty Martyrs of Sebaste, 15th century, tempera and plaster on linen, 24.4 x
20, Timken Museum of Art
Also
known as
Forty Armenian Martyrs
Forty Martyrs of Christ
Forty Martyrs of Sebaste
9 March (Eastern
calendars)
Profile
Forty Christian soldiers of
the Thunderstruck Legion of the Imperial Roman army who
were tortured and murdered for
their faith during
the persecutions of
Emperor Licinius.
exposed naked on a frozen
pond to freeze
to death at Sebaste, Armenia in 320
bodies afterward burned
Additional
Information
An
Old English Martyrology, by George Herzfeld
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
websites
in nederlandse
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Forty Martyrs of
Armenia“. CatholicSaints.Info. 16 May 2024. Web. 22 May 2025.
<https://catholicsaints.info/forty-martyrs-of-armenia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/forty-martyrs-of-armenia/
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Elef Milim - Holy Sepulchre - Chapel of the Forty
Martyrs, Jerusalem - Paintings
in the Church of the - Holy Sepulchre (Jerusalem) - Forty Martyrs of Sebaste
Book of
Saints – Forty Armenian Martyrs
Article
(Saints) (March 9) (4th
century) Forty Christian soldiers put to death by the Emperor Licinius at
Sebaste in Armenia, A.D. 320, at the close of the great persecution. They were
exposed naked on the ice of a frozen lake, a warm bath being placed on the bank
as a temptation to apostatise. One fell, but his place was taken by one of the
guards, converted to Christianity by witnessing the courage of the rest. On the
morrow all were dead, save the youngest among them. His brave mother carried
her child after the corpses of the rest until he too expired in her arms, and
then laid his body by their side.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “Forty
Armenian Martyrs”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
13 June 2017. Web. 22 May 2025.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-forty-armenian-martyrs/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-forty-armenian-martyrs/
Icône des martyrs de Sébaste
Martyrs of Armenia
Feastday: March 10
Death: 320
Beatified: Pope John Paul II
A group of forty Christian soldiers
martyred by Emperor Licinius Licinianus at Sebaste, in modern Armenia. They are
also called the Martyrs of Sebaste. The martyrs were forced to march naked upon
the ice of a frozen lake after they refused to abjure the faith. Upon the shore
were kept warm baths and hot food as inducements for abjuring Christ. One
soldier gave up the faith unable
to endure any more cold, and an officer of the pagan units
maintaining the baths declared this to be a dishonorable act and marched out
onto the ice to take the lapsed Christian’s place. The martyrs were praised by
Sts. Basil, Gregory of Nyssa, and others. Their cult was suppressed in 1969.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=4753
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Czterdziestu
męczenników z Sebasty i trzej młodzieńcy w piecu ognisty
The
Forty Martyrs of Sebaste and Four Men in the Fiery Furnace, Novgorod School,15th
Century, tempera and plaster on linen, 24.4 x 20, Timken Museum of Art, San Diego
Forty Martyrs
A party of soldiers who
suffered a cruel death for their faith,
near Sebaste,
in Lesser Armenia,
victims of the persecutions of Licinius, who, after the year
316, persecuted the Christians
of the East. The earliest account of their martyrdom is
given by St.
Basil, Bishop of Caesarea (370-379),
in a homily delivered
on the feast of the Forty Martyrs (Hom. xix in P.G., XXXI, 507
sqq.). The feast is consequently more ancient than
the episcopate of Basil, whose eulogy on them was pronounced
only fifty or sixty years after martyrdom,
which is thus historic beyond a doubt.
According to St. Basil, forty soldiers who had
openly confessed themselves Christians were
condemned by the prefect to be exposed naked upon a frozen pond
near Sebaste on a bitterly cold night, that they might freeze to
death. Among the confessors, one yielded and, leaving his companions,
sought the warm baths near the lake which had been prepared for any who
might prove inconstant. One of the guards set to keep watch over
the martyrs beheld
at this moment a supernatural brilliancy
overshadowing them and at once proclaimed himself a Christian,
threw off his garments, and placed himself beside the thirty-nine soldiers
of Christ. Thus the number of forty remained complete. At daybreak, the
stiffened bodies of the confessors, which still showed signs of life,
were burned and the ashes cast into a river. The Christians,
however, collected the precious remains, and the relics were
distributed throughout many cities; in this way the veneration paid to
the Forty Martyrs became widespread, and numerous churches were
erected in their honour.
One of them was built at Caesarea,
in Cappadocia, and it was in this church that St.
Basil publicly delivered his homily. St.
Gregory of Nyssa was a special client of these holy martyrs.
Two discourses in praise of them, preached by him in
the church dedicated to them, are still preserved (P.G., XLVI,
749 sqq., 773 sqq.) and upon the death of his parents,
he laid them to rest beside the relics of
the confessors. St.
Ephraem, the Syrian, has also eulogized the
forty Martyrs (Hymni in SS. 40 martyres). Sozomen,
who was an eye-witness, has left us (Church
History IX.2) an interesting account of the finding of the relics in Constantinople through
the instrumentality of the Empress Pulcheria.
Special devotion to the forty martyrs of Sebaste was
introduced at an early date into
the West. St.
Gaudentius, Bishop of Brescia in
the beginning of the fifth century (d. about 410 or 427), received particles of
the ashes of martyrs during
a voyage in the East, and placed them with other relics in
the altar of the basilica which he had erected, at the consecration of
which he delivered a discourse, still extant (P.L., XX, 959 sqq.) Near
the Church of Santa
Maria Antiqua, in the Roman Forum, built in the fifth
century, a chapel was
found, built, like the church itself, on an ancient site, and consecrated to
the Forty Martyrs. A picture, still preserved there, dating from the sixth
or seventh century, depicts the scene of the martyrdom.
The names of the confessors, as we find them also in later sources, were
formerly inscribed on this fresco. Acts of these martyrs,
written subsequently, in Greek, Syriac and Latin, are yet
extant, also a "Testament" of the Forty Martyrs. Their feast is
celebrated in the Greek, as well as in the Latin
Church, on 9 March.
Kirsch, Johann
Peter. "Forty Martyrs." The Catholic Encyclopedia. Vol.
6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 9 Mar.
2019 <http://www.newadvent.org/cathen/06153a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Mary and Joseph P. Thomas. In
memory of Father Joseph Paredom.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06153a.htm
Церква
сорока мучеників Севастійських (дер.) (18-19 ст.) - передній вигляд - смт
Іваничі (на кладовищі) Волинська область Україна
Église des Quarante-Martyrs de Sébaste (village) (XVIIIe-XIXe siècles) - vue de face - village d'Ivanychi (au cimetière) région de Volhynie Ukraine
Церква
сорока мучеників Севастійських (дер.) (18-19 ст.) - задній вигляд - смт Іваничі
(на кладовищі) Волинська область Україна
Église des Quarante-Martyrs de Sébaste (village) (XVIIIe-XIXe siècles) - vue arrière - village d'Ivanychi (au cimetière) région de Volhynie Ukraine
Saints of
the Day – Forty Armenian Martyrs
Article
Died 320. Emperor
Licinius ordered every Christian in Cappadocia to renounce the faith. This
reversed the policy of toleration that his brother-in-law Constantine had
introduced in 313. The governor of Lesser Armenia, Agricolaus, published this
decree before his army, but forty soldiers of the twelfth, “Thunderstruck,”
legion refused to obey.
When persuasion,
promises, and torture failed to sway these 40 men of various nationality and
one faith, Agricolaus worked out a plan he considered certain to make them
recant. Outside the city walls of Sebaste (Sivas, Turkey) was a frozen lake. He
ordered the forty Christians to strip and lie on the ice. At the edge of the
lake a huge bathful of water was placed over a fire, continually tempting the
Christians to abandon their torment on the ice.
One of the soldiers
broke, and jumped into the water. The intense contrast between the cold he had
endured and the heat of the bath killed him. Another soldier, seeing the faith
of the other 39 and having experienced a dream of an angel, stripped himself
and joined them, accepting the 40th place. The next day almost all were dead,
except the youngest, a boy named Melito. His brave mother carried her child
after the corpses of the rest until he too died in her arms, then laid his body
by the side of the others.
Many ecclesiastical
writers of that period speak of this group of martyrs, including Saints Basil,
Ephrem, Gregory of Nyssa, Gaudentius of Brescia, John Chrysostom, Sozomen, and
others. They are still highly venerated in the East on March 9.
The relics were sent to
both Annesis (Caesarea) and Constantinople. Although there is variation in the
details of the story, there is substantial congruence among the panegyrists. A
possibly contemporary Testament of the Forty Martyrs of Christ survives, which
records their last messages to friends and relatives. The historicity of some
of the details is doubted (Attwater, Benedictines, Bentley, Encyclopedia,
Farmer).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
24 May 2020. Web. 22 May 2025.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-forty-armenian-martyrs/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-forty-armenian-martyrs/
SS.Forty
Martyrs Church in Veliko Tarnovo,Bulgaria
Църквата Св.Четиридесет мъченици във Велико Търнов
SS.Forty
Martyrs Church in Veliko Tarnovo,Bulgaria
Църквата Св.Четиридесет мъченици във Велико Търнов
SS.Forty
Martyrs Church in Veliko Tarnovo,Bulgaria
Църквата Св.Четиридесет мъченици във Велико Търнов
SS.Forty
Martyrs Church in Veliko Tarnovo,Bulgaria
Църквата
Св.Четиридесет мъченици във Велико Търнов
An
Old English Martyrology – March 9 – Forty Soldiers
Article
On the ninth day of the
month is the martyrdom of forty soldiers in the town of Sebastia in the days of
king Licinius. They were strong men and victorious in worldly battles, and yet
they followed God reverently. The reeve of the town, Agricolaus by name, and
the commander of the soldiers who was called Lysiarchus urged them to renounce
Christ. As they would not consent to it, they ordered them in the evening to be
thrown into a deep pool, while a very cold wind was blowing. On that pool there
was a great deal of harmful ice, and there was a hot bath near the pool, that
if one of them wavered in his belief, he might turn to it. When in the early
part of the night the ice was cutting the bodies of the holy men, one of them
wavered in his mind and ran to the hot bath and died at once, and all his limbs
fell to pieces. At night there came a light from heaven as warm as the sun is
in summer, and the ice melted, and the water became warm. One of the guards saw
that thirty-nine wonderful wreaths came from heaven over the soldiers; then he
perceived that he who went into the bath was rejected by God. Thereupon the
guard was converted to Christ and threw off his garment and leapt into the pool
and stood in the midst of them, and he gave up with them his spirit to God as a
martyr.
MLA
Citation
George Herzfeld. “March 9
– Forty Soldiers”. An Old English Martyrology, 1900. CatholicSaints.Info.
16 May 2024. Web. 22 May 2025.
<https://catholicsaints.info/an-old-english-martyrology-march-9-forty-soldiers/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/an-old-english-martyrology-march-9-forty-soldiers/
Église
des Quarante Martyrs à Tbilissi, Géorgie
The Forty Martyrs of Sebastian Monastery, Tbilisi, Georgia
Église
des Quarante Martyrs à Tbilissi, Géorgie
The
Forty Martyrs of Sebastian Monastery, Tbilisi, Georgia
Pictorial
Lives of the Saints – Forty Martyrs of Sebaste
Article
The Forty Martyrs were
soldiers quartered at Sebaste, in Armenia, about the year 320. When their
legion was ordered to offer sacrifice they separated themselves from the rest,
and formed a company of martyrs. After they had been torn by scourges and iron
hooks they were chained together and led to a lingering death. It was a cruel
winter, and they were condemned to lie naked on the icy surface of a pond in
the open air till they were frozen to death. But they ran undismayed to the
place of their combat, joyfully stripped off their garments, and with one voice
besought God to keep their ranks unbroken. ” Forty,” they cried, ” we have come
to combat; grant that forty may be crowned.” There were warm baths hard by,
ready for any one amongst them who would deny Christ. The soldier who watched
saw angels descending with thirty-nine crowns, and while he wondered at the
deficiency in the number, one of the confessors lost heart, renounced his
faith, and, crawlMarch ing to the fire, died body and soul at the spot where he
expected relief. But the soldier was inspired to confess Christ and take his
place, and again the number of forty was complete. They remained steadfast
while their limbs grew stiff and frozen, and died one by one. Among the Forty
there was a young soldier who held out longest against the cold, and when
the’ofncers came to cart away the dead bodies they found him still breathing.
They were moved with pity, and wanted to leave him alive, in the hope that he
would still change his mind. But his mother stood by, and this valiant woman
could not bear to see her son separated from the band of martyrs. She exhorted
him to persevere, and lifted his frozen body into the cart. He was just able to
make a sign of recognition, and was borne away, to be thrown into the flames
with the dead bodies of his brethren.
Reflection – All who live
the life of grace are one in Christ. But besides this there are many special
ties—of religion, of community life, or at least of aspirations in prayer, and
pious works. Thank God if He has bound you to others by these spiritual ties;
remember the character you have to support, and pray that the bond which unites
you here may last for eternity.
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“Forty Martyrs of Sebaste”. Pictorial Lives of the
Saints, 1889. CatholicSaints.Info.
13 June 2017. Web. 22 May 2025. <https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-forty-martyrs-of-sebaste/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-forty-martyrs-of-sebaste/
Aleppo
(Halab), Eingang zur Armenischen Kirche, beim Abendspaziergang
Aleppo St. Forty Martyrs Armenian Apostolic Church. One of mainly exterior pictures taken at this church, most at its courtyard. I was informed this is a complex that started with the St. Asdvadzadzin Armenian Apostolic church built in 1429) with a low bell tower with a single bell), that was combined with a main church, the "St. Forty Martyrs Armenian Apostolic Church" of "Karasoun mangantz" (in Armenian) that was built in 1476. The church was built on top of what is believed to be an earlier worship place with chambers and a secret escape tunnel, extending all the way to the Old Aleppo Citadel
Aleppo
(Halab), Eingang zur Armenischen Kirche, beim Abendspaziergang
Aleppo
(Halab), Eingang zur Armenischen Kirche, beim Abendspaziergang
Aleppo St. Forty Martyrs Armenian Apostolic Church. Monument to Taron and Turuberan Resistance at the churchyard of the Forty Martyrs Armenian Cathedral of Aleppo.
Aleppo
(Halab), Eingang zur Armenischen Kirche, beim Abendspaziergang
Aleppo
(Halab), Eingang zur Armenischen Kirche, beim Abendspaziergang
These holy martyrs suffered at Sebaste, in the Lesser Armenia, under the Emperor Licinius, in 320. They were of different countries, but enrolled in the same troop; all in the flower of their age, comely, brave, and robust, and were become considerable for their services. St. Gregory of Nyssa and Procopius say they were of the Thundering Legion, so famous under Marcus Aurelius for the miraculous rain and victory obtained by their prayers. This was the twelfth legion, and then quartered in Armenia. Lysias was duke or general of the forces, and Agricola the governor of the province. The latter having signified to the army the orders of the emperor Licinius for all to sacrifice, these forty went boldly up to him, and said they were Christians, and that no torments should make them ever abandon their holy religion. The judge first endeavoured to gain them by mild usage; as by representing to them the dishonour that would attend their refusal to do what was required, and by making them large promises of preferment and high favour with the emperor in case of compliance. Finding these methods of gentleness ineffectual, he had recourse to threats, and these the most terrifying, if they continued disobedient to the emperor's order, but all in vain. To his promises they answered that he could give them nothing equal to what he would deprive them of; and to his threats, that his power only extended over their bodies which they had learned to despise when their souls were at stake. The governor, finding them all resolute, caused them to be torn with whips, and their sides to be rent with iron hooks; after which they were loaded with chains, and committed to jail.
After some days, Lysias, their general, coming from Caesarea to Sebaste, they were re-examined, and no less generously rejected the large promises made them than they despised the torments they were threatened with. The governor, highly offended at their courage, and that liberty of speech with which they accosted him, devised an extraordinary kind of death, which, being slow and severe, he hoped would shake their constancy. The cold in Armenia is very sharp, especially in March, and towards the end of winter, when the wind is north, as it then was, it being also at that time a severe frost. Under the walls of the town stood a pond, which was frozen so hard that it would bear walking upon with safety. The judge ordered the saints to be exposed quite naked on the ice;[1] and in order to tempt them the more powerfully to renounce their faith, a warm bath was prepared at a small distance from the frozen pond, for any of this company to go to who were disposed to purchase their temporal ease and safety on that condition. The martyrs, on hearing their sentence, ran joyfully to the place, and without waiting to be stripped, undressed themselves, encouraging one another in the same manner as is usual among soldiers in military expeditions attended with hardships and dangers, saying that one bad night would purchase them a happy eternity.[2] They also made this their joint prayer: "Lord, we are forty who arc engaged in this combat; grant that we may be forty crowned, and that not one be wanting to this sacred number." The guards in the mean time ceased not to persuade them to sacrifice, that by so doing they might be allowed to pass to the warm bath. But though it is not easy to form a just idea of the bitter pain they must have undergone, of the whole number only one had the misfortune to be overcome; who, losing courage, went off from the pond to seek the relief in readiness for such as were disposed to renounce their faith; but as the devil usually deceives his adorers, the apostate no sooner entered the warm water but he expired. This misfortune afflicted the martyrs; but they were quickly comforted by seeing his place and their number miraculously filled up. A sentinel was warming himself near the bath, having been posted there to observe if any of the martyrs were inclined to submit. While he was attending, he had a vision of blessed spirits descending from heaven on the martyrs, and distributing, as from their king, rich presents and precious garments; St. Ephrem adds crowns to all these generous soldiers, one only excepted, who was their faint-hearted companion already mentioned. The guard, being struck with the celestial vision and the apostate's desertion, was converted upon it; and by a particular motion of the Holy Ghost, threw off his clothes, and placed himself in his stead amongst the thirty-nine martyrs. Thus God heard their request, though in another manner than they imagined: "Which ought to make us adore the impenetrable secrets of his mercy and justice," says St. Ephrem, "in this instance, no less than in the reprobation of Judas and the election of St. Matthias."
In the morning the judge ordered both those that were dead with the cold, and those that were still alive, to be laid on carriages, and cast into a fire. When the rest were thrown into a waggon to be carried to the pile, the youngest of them (whom the acts call Melito) was found alive; and the executioners, hoping he would change his resolution when he came to himself, left him behind. His mother, a woman of mean condition, and a widow, but rich in faith and worthy to have a son a martyr, observing this false compassion, reproached the executioners; and when she came up to her son, whom she found quite frozen, not able to stir, and scarce breathing, he looked on her with languishing eyes, and made a little sign with his weak hand to comfort her. She exhorted him to persevere to the end, and, fortified by the Holy Ghost, took him up, and put him with her own hands into the waggon with the rest of the martyrs, not only without shedding a tear, but with a countenance full of joy, saying courageously: "Go, go, son, proceed to the end of this happy journey with thy companions, that thou mayest not be the last of them that shall present themselves before God." Nothing can be more inflamed or more pathetic than the discourse which St. Ephrem puts into her mouth, by which he expresses her contempt of life and all earthly things, and her ardent love and desire of eternal life. This holy father earnestly entreats her to conjure this whole troop of martyrs to join in imploring the divine mercy in favour of his sinful soul.[3] Their bodies were burned, and their ashes thrown into the river; but the Christians secretly carried off or purchased part of them with money. Some of these precious relics were kept in Caesarea, and St. Basil says of them: "Like bulwarks, they are our protection against the inroads of enemies."[4] He adds that every one implored their succour, and that they raised up those that had fallen, strengthened the weak, and invigorated the fervour of the saints. SS Basil and Emmelia, the holy parents of St. Basil the Great, St. Gregory of Nyssa, St. Peter of Sebaste, and St. Macrina, procured a great share of these relics.[5] St. Emmelia put some of them in the church she built near Anneses, the village where they resided. The solemnity with which they were received was extraordinary, and they were honoured by miracles, as St. Gregory relates. One of these was a miraculous cure wrought on a lame soldier, the truth of which he attests from his own knowledge, both of the fact and the person who published it everywhere. He adds: "I buried the bodies of my parents by the relics of these holy martyrs, that in the resurrection they may rise with the encouragers of their faith; for I know they have great power with God, of which I have seen clear proofs and undoubted testimonies." St. Gaudentius, bishop of Brescia, writes in his sermon on these martyrs: "God gave me a share of these venerable relics, and granted me to found this church in their honor."[6] He says, that the two nieces of St. Basil, both abbesses, gave them to him as he passed by Caesarea, in a journey to Jerusalem; which venerable treasure they had received from their uncle. Portions of their relics were also carried to Constantinople, and there honored with great veneration, as Sozomen[7] and Procopius[8] have recorded at large, with an account of several visions and miracles, which attended the veneration paid to them in that city.
Though we are not all called to the trial of martyrdom, we are all bound daily to fight, and to conquer too. By multiplied victories which we gain over our passions and spiritual enemies, by the exercise of meekness, patience, humility, purity, and all other virtues, we shall render our triumph complete, and attain to the crown of bliss. But are we not confounded at our sloth in our spiritual warfare when we look on the conflicts of the martyrs? "The eloquence of the greatest orators, and the wisdom of the philosophers were struck dumb: the very tyrants and judges stood amazed and were not able to find words to express their admiration, when they beheld the faith, the cheerfulness and constancy of the holy martyrs in their sufferings. But what excuse shall we allege in the tremendous judgment, who, without meeting with such cruel persecution and torments, are so remiss and slothful in maintaining the spiritual life of our souls, and the charity of God! What shall we do in that terrible day when the holy martyrs, placed near the throne of God, with great confidence shall display their glorious scars, the proofs of their fidelity? What shall we then show? shall we produce our love for God? true faith? a disengagement of our affections from earthly things? souls freed from the tyranny of the passions? retirement and peace of mind? meekness? alms-deeds and compassion? holy and pure prayer? sincere compunction? watching and tears? Happy shall he be whom these works shall attend. He shall then be the companion of the martyrs, and shall appear with the same confidence before Christ and his angels. We beseech you, O most holy martyrs, who cheerfully suffered torments and death for his love, and are now more familiarly united to him, that you intercede with God for us slothful and wretched sinners, that he bestow on us the grace of Christ, by which we may be enlightened and enabled to love him."[9]
Endnotes
1 The acts, and the greater part of the writers of their lives, suppose they were to stand in the very water. But this is a circumstance which Tillemont, Baillie, Ruinart, Ceillier, and others correct from St. Basil and St. Gregory of Nyssa.
2 St. Gregory of Nyssa says that they endured three days and three nights this lingering death, which carried off their limbs one after another.
3 St. Ephrem, Or. in 40 Mart. t. 2, Op. Gr. and Lat. 54, ed. Nov. Vatic. an. 1743.
4 2 St. Basil,, Or. 20, p. 459.
5 St. Greg. Nyss. Or. 3, de 40 Mart. t. 2, pp. 212, 213.
6 S. Gaud. Brix. Serm. 17, de 40 Mart.
7 L. 9, c. 1, 2.
8 L. 1, de aedific, Justinian, c. 7.
9 S. Ephrem Homil. in SS. Martyres, Op. Gr. and Lat. ed. Vat. an. 1743, t. 2, p. 341.
(Taken from Vol. III of "The Lives of the Fathers, Martyrs and Other Principal Saints" by the Rev. Alban Butler, the 1864 edition published by D. & J. Sadlier, & Company)
Provided Courtesy of : Eternal Word Television Network, 5817 Old Leeds Road,
Irondale, AL 35210, www.ewtn.com
SOURCE : http://www.ewtn.com/library/MARY/40MAR.htm
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Chapel of Forty Martyrs of Sebaste, Asenovgrad
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Chapel
of Forty Martyrs of Sebaste, Asenovgrad
The Forty Holy Martyrs
from Sebaste
March 9 (Byzantine
calendar) - March 10 (Roman calendar)
In many parts of the
Christian Church, on 9th of March in the East and on 10th March in
the West, there is commemorated the memory of a group of forty soldiers who
suffered a martyr's death for their steadfast faith to Christ, by freezing in a
lake near Sebaste, in the former Lesser Armenia (now Sivas in central-eastern
Turkey). Latest historical research argue that the widespread story about the
suffering of the forty soldiers, is in fact a compilation of some more acts
occurring at different times and in many places, which is in our opinion,
possible, but not essential here. We may see the veneration of the 40 Martyrs
as a symbol-feast for all the Christian soldiers who died for their faith
during their service.
The feast day of the
Forty Martyrs falls on March 9, and may be intentionally placed that it will
fall during Great Lent. There is an intentional play on the number forty being
both the number of martyrs and the days in the fast. Their feast also falls
during Great Lent so that the endurance of the martyrs will serve as an example
to the faithful to persevere to the end (i.e., throughout the forty days of the
fast) in order to attain heavenly reward (participation in Pascha, the
Resurrection of Jesus).
Acts of these martyrs,
were written in Greek, Syriac and Latin and are yet extant, also to a
“Testament” of the Forty Martyrs.
The Story of their Lives
The 40 Martyrs from
Sebaste died as victims of the harsh politic of the Roman Emperor Licinius (c.
263 – 325, Emperor from 308 to 324) who, after the year 316, persecuted
explicitly the Christians of the East. The earliest account of their martyrdom
is given by St. Basil, the Archbishop of Caesarea (370-379), in a homily
delivered on the feast of the Forty Martyrs (Hom. xix in P.G., XXXI, 507 sqq.).
His eulogy on them was pronounced about fifty or sixty years after martyrdom,
which is historic beyond a doubt.
In the early 4th century
Sebaste was the capital of the province of Armenia Minor. In the city at that
time was stationed the Legion XII Fulminata (Armed with Lightning), among whom
were 40 Cappadocians soldiers who had faith in Christ. Three of them, Cyrion,
Candidus and Domnus were already known as very good in studying the Scriptures.
Of course, the governor Agricolas, who strictly complied Licinius’ imperial
command relating to punish the Christians, found out about the faithful
soldiers in his army. Hearing about their faith, Agricolas forced them to
worship idols. The Orthodox Synaxarion relates the text of the governor’s
command: “As in the wars you have been with a soul and a conscience and you've
shown your courage, so far now, with one mind and soul, you must show your
obedience to the imperial laws and sacrifice willingly to the gods, before
being forced up”. At these words, the holy soldiers, answered the tyrant: “The
more for the earthly emperor we fought in the wars and we conquered enemies, as
you were witness, you bastard, the more we will fight stronger for the immortal
Emperor, and we will overcome your evilness and deceit”.
Refusing to sacrifice to
the idols, all the 40 soldiers have been jailed for eight days, beaten with
stones, but at the same time have been also lured with gifts to give up their
minds. Finally, being organized a process, at which attended also some other
governor called Lysius, they were sentenced to death for disobeying the emperor
and for witchcraft. The punishment consisted of freezing them in Sebaste lake,
located in a mountainous region (an elevation of 1,278 m. altitude). At the
time of the passion of this holy martyrs it was still winter, in those days
being a keen frost and high winds. So the martyrs were obliged to enter naked
in the lake, at the time of the dusk. Around the lake were put some soldiers to
guard the martyrs, not to get out. But near the lake there was also a warm bath,
made purposely, so if any of the martyrs would changed his mind and would be
willing to sacrifice the Roman gods, to emerge from the water and to heat first
there.
Being forced to undress
and enter the cold waters of the lake, one of the martyrs exclaimed: “We don’t
take off our clothes, but we take off the old man. Winter is harsh, but the
Paradise is sweet; the cold is strong, but the delight is pleasant. For the
Paradise lost we should today no longer endure the corruptible clothes. We
shall defame the ice which melts us and to hate our body”.
After a while, one of the
40 gave up and left the lake, but died on the spot, being no able to warm
himself into the hot bath. But that night it happened an unusual miracle: the
lake’s water has warmed, the ice melted and 39shiny crowns came down from
heaven upon the martyrs. This miracle was seen by the only one unsleeping
guard, called Aglaius, who numbered only 39 crowns, and realized that a soldier
ran away out of the water. Then, the guard woke the others, stripped his
clothes and jumped into the lake, shouting that, “I am a Christian, too”. At
dawn, the Saints were removed alive from the lake, they broken their legs and
so they were left to die.
It is remarkable that the
Constantinopolitan Synaxarion reminds here an unusual fact: a mother of one
from the martyrs, i.e. Meliton, came there and established him with words of
encouragement. Thus, instead of requesting the saving of his son's, she said, “My
sweet son, be a little more time patient to become perfect. Do not worry, son.
Here Christ stands before helping you!”
The same Synaxarion noted
the words of the martyrs before their death: “Our soul is a bird that was
rescued from hunters’ race, the race was broken and we’ve been delivered. Our
help is in the name of the Lord, who made heaven and earth! Amen.”
The army commander then
ordered that the bodies of saints to be burned. But Meliton somehow survived
and was left to live. When his mother saw him alone standing, she took him on
her shoulders and went after the cart full of the other bodies, and Melito,
enjoying that will not lose the martyrdom, died in her arms. She ultimately
reached the cart and she put her dead son’s body over the bodies of saints.
This strange manhood of a
martyr’s mother may be a paradox for us today, if not an act of craziness or
cruelness. But it is remarkable that the Christian idea of martyrdom surpasses
that, what we might call as “modern humanism”. A martyr’s mother wants her
son’s death rather than the loss of the martyrdom. It is known that the
martyr’s death in the early Christianity was also seen like the death of the
heroes in the old times. Martyrdom automatically ensures salvation and the
likeness with the sacrifice of Christ.
The bodies of the 40
saints were eventually burnt, and then were thrown into a river, in order that
the Christians not to be able to recover their relics. However, their remains
were partially recovered and then spread to various churches in the area.
Being at the end of this
story, I think it would be good to make a citation from the Menaion of the
Eastern Orthodox Church:
“And the names of those
40 martyrs are: Hesychius, Meliton, Heraclius, Smaragdus, Domnus, Eunoicus,
Valens, Vivianus, Claudius, Priscus, Theodulus, Euthychius, John, Xantheas,
Helianus, Sisinius, Cyrion, Angius, Aetius, Flavius, Acacius, Ecditius,
Lysimachus, Alexander, Elias, Candidus, Theophilus, Dometian, Gaius, Gorgonius,
Leontius, Athanasius, Cyril, Sacerdon, Nicholas, Valaerius, Philoctimon,
Severian, Chudion, and Aglaius.
The Forty Holy Martyrs
were captured and suffered for Christ, 4 days above the March's Kalendae, that
means, in the twenty-sixth day of February. And they gave their souls to the
Lord in the seventh Idae of March, i.e. the ninth day of March, in the times of
the Licinius’ governing in the East. But especially, in the times of the of our
Lord Jesus Christ, to Whom is due the glory, the honor and the worship as also
to the Father and to the Holy Spirit for ever. Amen”.
The Veneration of the
Saints
Homelies about the Holy
Martyrs
St. Gregory of Nyssa (c
335 – after 394) wrote at least 2 discourses in praise of them, which are still
preserved in the Patrologia J. P. Migne, P.G., vol. 46, cols. 749 sq., 773
sq.).
St. Ephraem the Syrian
(ca. 306 – 373), has also eulogized the forty Martyrs (Hymni in SS. 40
martyres).
Sozomen, who was an
eye-witness, has left us (in his Historia Ecclesiastica IX,2) an
interesting account of the finding of the relics in Constantinople in the times
of the Empress Pulcheria (399 – 453).
Veneration in the East
The veneration paid to
the Forty Martyrs became widespread, and numerous churches were erected in
their honour. One of them was built at Caesarea, in Cappadocia, and it was in
this church that St. Basil publicly delivered his homily.
The Churches of St.
Sophia in Ohrid (modern-day Republic of Macedonia) and Kiev (Ukraine) contain
their depictions, datable to the 11th and 12th centuries, respectively. A
number of auxiliary chapels were dedicated to the Forty, and there are several
instances when an entire church is dedicated to them: for example Xiropotamou
Monastery on Mount Athos, the 13th-century Holy Forty Martyrs Church, in Veliko
Tarnovo, Bulgaria, and a church built in 1760 by the hetman Vasile Roset in Iaşi, the
capital of the Principality of Moldova (now, Romania). In Aleppo (Syria), the
Armenian Cathedral is dedicated to the Forty Martyrs.
In the West, special
devotion to the Forty Martyrs of Sebaste was introduced at an early date; their
feast day is 10 March. St. Gaudentius, Bishop of Brescia (5th century),
received particles of the ashes of martyrs during his voyage in the East, and
placed them with other relics in the altar of the basilica which he had
erected, at the consecration of which he delivered a discourse, still extant
(mention in Migne’s Patrologia Latina, vol. 20, cols. 959 sq.)
Near the Church of Santa
Maria Antiqua, in the Roman Forum, built in the 5th century, a chapel
consecrated to the Forty Martyrs was found, built, like the church itself, on
an ancient site. A still preserved picture there, dating from the 6th or 7th century,
depicts the scene of the martyrdom.
The Hymn of the Saints
(Troparion): “For the pain of the Saints who have suffered for you, we
pray to You: Be merciful, O Lord, and heal all our sorrows, ye Lover of mankind!”
A prayer mentioning the
Forty Holy Martyrs of Sebaste is placed also in the Orthodox Wedding Service
(referred to as a “crowning”), to remind the bride and groom that spiritual
crowns await them in Heaven also if they remain as faithful to Christ as these
saints of long ago.
Popular Traditions
In Romania and throughout
the Balkan Peninsula, the memory of these martyrs gave rise to certain popular
customs, consisting of the preparation of food: wheat flour (the crushed wheat
grain is a symbol of death), sweets (they remember the joy of victory) and
spices, especially cinnamon (symbol of suffering).
Those occasional cakes
carry even the name of the Martyrs (rom. “Mucenici”, slav. “мучеников” =
martyrs). They are prepared in the form of the cipher eight (8), suggesting the
crowns offered martyrs, or maybe it’s the infinity symbol (∞). In other
regions, the “Martyrs” are smaller breads sunken in a composition of water with
sugar, nuts and milk, that looks like frozen water, reminding the lake where
the faithful soldiers died. They are consumed in the family and divided to the
neighbors, or in the church after the Holy Liturgy. The meanings of this custom
is partly forgotten today, but it remains as a proof of the deep faith of our
ancestors and of their power of combining artistic creativity with piety.
SOURCE : https://theodialogia.blogspot.com/2011/03/forty-holy-martyrs-from-sebaste.html
Forty
Martyrs of Sebaste, end of XIX c. http://web.mit.edu/ocf/www/icons.html The
Orthodox Weekly Bulletin
Icona raffigurante
i Quaranta Martiri di Sebaste
The Forty Holy Martyrs of
Sebaste
At the Wedding Service,
the presbyter (priest) prays these words: REMEMBER THEM, O LORD, AS YOU
REMEMBERED YOUR FORTY HOLY MARTYRS, SENDING THEM CROWNS FROM HEAVEN. Just
who were these forty martyrs, and what is their connection with the Sacrament
of Matrimony?
The story of these
mysterious martyrs unfolds in the city of Sebaste during the reign of Emperor
Licinius in 320 A.D. A garrison of Roman soldiers-- 40 in number -- were
stationed in this remote Armenian town. While they were bold, courageous
soldiers, they were also devout Christians. Upon hearing of this in Rome, the
infuriated Emperor issued an edict, stating that those throughout the Empire
who would not worship pagan gods would be tortured and put to death. An
additional contingent of soldiers was sent to Sebaste to see exactly where the
loyalties of these 40 Christians actually stood.
We are told that to a
man, all forty soldiers refused to reject Christ. A cruel death was planned for
them. It was bitterly cold in Sebaste at this time of the year, and they were
forced to remove their clothes and stand along the shores of a frozen lake,
looking across the waters at the glowing fires of the pagans -- where they
could go if they would renounce the Lord. Still they refused! As death
approached, a band of angels came down from heaven and placed crowns on the
heads of these dying saints. It is said that one of the Roman guards was so
moved by this glorious sight that he removed his own garments and rushed to die
himself at the side of these Christian warriors.
The prayer mentioning the
Forty Holy Martyrs of Sebaste is placed in the Wedding Service to remind the
bride and groom that crowns await them in Heaven also if they remain as
faithful to Christ as these saints of long ago.
Reprinted from The
Orthodox Weekly Bulletin
SOURCE : https://web.mit.edu/ocf/www/sebaste_martyrs.html
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Кастыкі.
Царква ў імя Святых Сарака Севасційскіх пакутнікаў
40 Holy Martyrs of
Sebaste
Commemorated on March 9
In the year 313 Saint
Constantine the Great issued an edict granting Christians religious freedom,
and officially recognizing Christianity as equal with paganism under the law.
But his co-ruler Licinius was a pagan, and he decided to stamp out Christianity
in his part of the Empire. As Licinius prepared his army to fight Constantine,
he decided to remove Christians from his army, fearing mutiny.
One of the military
commanders of that time in the Armenian city of Sebaste was Agricola, a zealous
champion of idolatry. Under his command was a company of forty Cappadocians,
brave soldiers who had distinguished themselves in many battles. When these
Christian soldiers refused to offer sacrifice to the pagan gods, Agricola
locked them up in prison. The soldiers occupied themselves with prayer and
psalmody, and during the night they heard a voice saying, “Persevere until the
end, then you shall be saved.”
On the following morning,
the soldiers were again taken to Agricola. This time the pagan tried flattery.
He began to praise their valor, their youth and strength, and once more he
urged them to renounce Christ and thereby win themselves the respect and favor
of their emperor.
Seven days later, the
renowned judge Licius arrived at Sebaste and put the soldiers on trial. The
saints steadfastly answered, “Take not only our military insignia, but also our
lives, since nothing is more precious to us than Christ God.” Licius then
ordered his servants to stone the holy martyrs. But the stones missed the
saints and returned to strike those who had thrown them. One stone thrown by
Licius hit Agricola in the face, smashing his teeth. The torturers realized
that the saints were guarded by some invisible power. In prison, the soldiers
spent the night in prayer and again they heard the voice of the Lord comforting
them: “He who believes in me, though he die, yet shall he live (John 11:25). Be
brave and fear not, for you shall obtain imperishable crowns.”
On the following day the
judge repeated the interrogation in front of the torturer, but the soldiers
remained unyielding.
It was winter, and there
was a severe frost. They lined up the holy soldiers, threw them into a lake
near the city, and set a guard to prevent them from coming out of the water. In
order to break the will of the martyrs, a warm bath-house was set up on the
shore. During the first hour of the night, when the cold had become unbearable,
one of the soldiers made a dash for the bath-house, but no sooner had he
stepped over the threshold, then he fell down dead.
During the third hour of
the night, the Lord sent consolation to the martyrs. Suddenly there was light,
the ice melted away, and the water in the lake became warm. All the guards were
asleep, except for Aglaius, who was keeping watch. Looking at the lake he saw that
a radiant crown had appeared over the head of each martyr. Aglaius counted
thirty-nine crowns and realized that the soldier who fled had lost his crown.
Aglaius then woke up the
other guards, took off his uniform and said to them, “I too am a Christian,”
and he joined the martyrs. Standing in the water he prayed, “Lord God, I
believe in You, in Whom these soldiers believe. Add me to their number, and
make me worthy to suffer with Your servants.” Then a fortieth crown appeared
over his head.
In the morning, the
torturers saw with surprise that the martyrs were still alive, and their guard
Aglaius was glorifying Christ together with them. They led the soldiers out of
the water and broke their legs. During this horrible execution the mother of
the youngest of the soldiers, Meliton, pleaded with her son to persevere until
death.
They put the bodies of
the martyrs on a cart and committed them to fire. Young Meliton was still
breathing, and they left him on the ground. His mother then picked up her son,
and on her own shoulders she carried him behind the cart. When Meliton drew his
last breath, his mother put him on the cart with the bodies of his fellow
sufferers. The bodies of the saints were tossed in the fire, and their charred
bones were thrown into the water, so that Christians would not gather them up.
Three days later the
martyrs appeared in a dream to Saint Peter, Bishop of Sebaste, and commanded
him to bury their remains. The bishop together with several clergy gathered up
the relics of the glorious martyrs by night and buried them with honor.
There is a pious custom
of baking “skylarks” (pastries shaped like skylarks) on this day, because
people believed that birds sing at this time to announce the arrival of spring.
Forty “skylarks” are prepared in honor of the Forty Martyrs.
The names of the forty
martyrs are: Cyrion (or Quirio), Candidus, Domnus, Hesychius, Heraclius,
Smaragdus, Eunocius (Or Eunicus), Valens, Vivianus, Claudius, Priscus,
Theodulus, Eutychius, John, Xanthius, Helianus, Sisinius, Aglaius, Aetius,
Flavius, Acacius, Ecdicius, Lysimachus, Alexander, Elias, Gorgonius,
Theophilus, Dometian, Gaius, Leontius, Athanasius, Cyril, Sacerdon, Nicholas,
Valerius, Philoctimon, Severian, Chudion, Aglaius, and Meliton.
SOURCE : https://www.oca.org/saints/lives/2000/03/09/100706-40-holy-martyrs-of-sebaste
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Altarpiece
in Santi Quaranti Martiri e San Pasquale Baylon, Trastevere. Rodulphinus
Venuti, writing in 1766, described the artist as Luigi Tussi from Genoa.
The
church is a joint dedication to the Forty Martyrs of Sebaste, and to St Paschal
Baylon.
The
church has had the nickname of the Chiesa delle Zitelle, or Church of the
Spinsters.
Santi Quaranta Martiri di
Sebaste
Sebaste (Armenia), † 320
Martirologio
Romano: Presso Sivas nell’antica Armenia, passione dei santi quaranta
soldati di Cappadocia, che, compagni non di sangue, ma di fede e di obbedienza
alla volontà del Padre celeste, al tempo dell’imperatore Licinio, dopo aver
patito il carcere e crudeli torture, durante il rigidissimo inverno furono
costretti a rimanere di notte nudi all’aperto su di uno stagno ghiacciato e,
spezzate loro le gambe, portarono così a termine il loro martirio.
La vicenda dei Quaranta martiri di Sebaste in Armenia, è giunta fino a noi attraverso delle fonti letterarie, che per il fatto che non siano contemporanee e soprattutto perché riferiscono sermoni e tradizioni orali, non sono prive di incertezza e oscurità, nonostante siano antiche ed abbondanti.
Si citano qui solo i nomi degli autori dei discorsi inerenti i 40 martiri, pronunciati quasi tutti in occasione della loro festa, che tutti Martirologi storici, latini e greci, pongono al 9 marzo: s. Basilio Magno, s. Gregorio di Nissa, s. Gaudenzio di Brescia, s. Efrem, s. Gregorio di Tours, Sozomeno.
L’unico documento contemporaneo pervenutaci, è il “Testamento” scritto dagli stessi martiri in carcere e prima del supplizio; sebbene genuino, però non dà molto contributo alla ricostruzione storica della vicenda.
Ad ogni modo raccogliendo dalle varie fonti le notizie verosimili, si può ricostruire il glorioso avvenimento; nel 320 durante la persecuzione scatenata da Licinio Valerio (250 ca.- 325) imperatore romano, Augusto dal 303 e associato nel 313 da Costantino per l’impero d’Oriente; quaranta soldati provenienti da diversi luoghi della Cappadocia, ma tutti appartenenti alla XII Legione “fulminata” (veloce) di stanza a Melitene, furono arrestati perché cristiani.
Fu posta loro l’alternativa di apostatare o subire la morte, secondo i decreti imperiali, ma tutti concordemente rimasero fermi nella fede cristiana; pertanto furono condannati ad essere esposti nudi al freddo invernale e morire così per assideramento.
Durante l’attesa in carcere dell’esecuzione, scrissero per mezzo di uno di loro il “Testamento”, dove chiedevano di essere sepolti tutti insieme a Sareim, un villaggio identificato con l’odierna Kyrklar in Asia Minore, il cui nome significa appunto ‘Quaranta’, pregando i cristiani di non disperdere i loro resti; inoltre stabilirono che il giovane servo Eunoico, se fosse stato risparmiato dalla morte, potesse ritornare libero e fosse adibito alla custodia del loro sepolcro; infine dopo parole di esortazione ai fratelli cristiani, salutavano parenti ed amici, ed elencando alla fine i loro nomi.
La particolare minuzia nello stabilire il luogo di sepoltura, la raccomandazione di conservare il sepolcro e le reliquie, s’inquadra nel sentimento profondo dei primi cristiani, che davano un culto più o meno nascosto, alle reliquie dei martiri, fonte di coraggio, forza ed esempio per affrontare la morte, così vicina a chi professava la nuova religione cristiana.
Il martirio ebbe luogo il 9 marzo, nel cortile del ginnasio annesso alla Terme della città di Sebastia in Armenia (odierna Siwas in Turchia), sopra uno stagno gelato; sul luogo era stato preparato anche un bagno caldo per coloro che avessero voluto tornare sulla loro decisione.
Durante la lunga esecuzione, uno dei condannati Melezio, quello che aveva scritto personalmente il ‘Testamento’, non resse al supplizio e chiese di passare nel bagno caldo, ma lo sbalzo di temperatura troppo forte gli causò una morte istantanea.
Il suo posto però fu preso subito dal custode del ginnasio, colpito dalla loro fede e da una visione; si spogliò e gridando che era un cristiano, si unì agli altri riportando il numero dei martiri a 40, il suo nome è Eutico oppure Aglaio secondo le varie fonti.
Quando tutti morirono, i loro corpi furono portati fuori città e bruciati e le
ceneri disperse nel vicino fiume. Nonostante questo gesto di disprezzo verso i
martiri, parti di reliquie evidentemente poterono essere recuperate e venerate
poi in diverse chiese, esse giunsero nei secoli successivi anche a Brescia, in
Palestina, Costantinopoli, Cappadocia.
I loro nomi sono: Aezio, Eutichio, Cirione, Teofilo, Sisinnio, Smaragdo,
Candido, Aggia, Gaio, Cudione, Eraclio, Giovanni, Filottemone, Gorgonio,
Cirillo, Severiano, Teodulo, Nicallo, Flavio, Xantio, Valerio, Esichio,
Eunoico, Domiziano, Domno, Eliano, Leonzio detto Teoctisto, Valente, Acacio,
Alessandro, Vicrazio detto Vibiano, Prisco, Sacerdote, Ecdicio, Atanasio,
Lisimaco, Claudio, Ile, Melitone e il già citato Eutico o Aglaio. Il giovane
servo cristiano il cui nome Eunoico è presente nell’elenco, evidentemente non
fu risparmiato.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92258
Orthodox
church of Forty martyrs of Sebaste in Bitola, North
Macedonia.
Крккадаш, црква 40 мученика,Битољ.
I Quaranta martiri di
Sebaste
Memoria il 9 marzo
Quando il crudele Licinio
(308-323), che era stato associato all'imperatore san Costantino, mise termine
alla dissimulazione e ruppe l'intesa con lui, pubblicò degli editti contro i
cristiani e inviò in tutte le province dei magistrati incaricati di eseguire i
suoi ordini, mettendo a morte tutti coloro che non volevano piegarsi. Il
governatore designato per la Cappadocia e la Piccola Armenia, Agricolao, era
uno dei più zelanti esecutori degli editti di persecuzione e aveva convocato
nella città in cui risiedeva, Sebaste, la dodicesima legione imperiale, guidata
dal comandante Lisia e soprannominata Fulminante. Quaranta soldati di
questa legione, uomini giovani, esperti e stimati, si rifiutarono di
sacrificare agli idoli dell'impero e si dichiararono cristiani. Originari di
luoghi diversi, ma uniti come se fossero un solo uomo nella fede e nella
carità, si presentarono, uno alla volta, davanti al governatore, allo stesso
modo degli atleti quando si iscrivono nel giorno del combattimento, rinunciando
alla loro vera identità e dicendo: "Sono Cristiano!" Agricolao,
inizialmente, cercò di convincerli con dolcezza, lodando le loro particolari
imprese e promettendo favori da parte dell'imperatore qualora si fossero
sottomessi ai suoi ordine. I santi gli risposero per mezzo della voce di uno
solo di loro: "Se, come tu dici, abbiamo combattuto valorosamente per
l'imperatore della terra, con quanto più ardore combatteremo per il Sovrano
dell'Universo. Poiché per noi esiste una sola vita: la morte per Cristo".
Gettati in prigione, in attesa di comparire nuovamente, i valorosi combattenti
della pietà caddero in ginocchio, pregando il Signore di mantenerli saldi nella
vera fede e di fortificarli nel combattimento. Mentre trascorrevano la notte
cantando salmi , il Cristo apparve loro e disse: "Avete iniziato bene, ma
la corona sarà concessa soltanto a chi resisterà sino alla fine!"
Il giorno dopo,
comparvero nuovamente davanti al governatore che tentò di conquistarli con le
lusinghe; ma uno dei santi martiri, Candido, denunciò egregiamente la sua falsa
dolcezza, scatenando così l'ira del tiranno. Tuttavia, non potendo fare niente
contro di loro, sino al momento del giudizio che doveva essere espresso dal
comandante Lisia, Agricolao li condusse nuovamente in prigione. Dopo sette
giorni, giunto Lisia a Sebaste, li fece comparire al suo cospetto. Strada
facendo, Cirione incoraggiava i suoi compagni, dicendo: "Abbiamo tre
nemici: il diavolo, Lisia e il governatore. Cosa possono fare contro di noi che
siamo quaranta soldati di Gesù Cristo?" Vista la loro audacia, Lisia
ordinò che fossero loro frantumati i denti a colpi di pietra. Ma quando i
soldati si scagliarono contro i santi martiri, furono accecati dalla potenza
divina e, nella confusione, si colpirono tra di loro. Lisia, preso dall'ira,
afferrò una pietra e volle lanciarla sui santi ma questa colpì il governatore,
ferendolo gravemente. Nella notte, i martiri furono ricondotti in prigione,
nell'attesa di scegliere la pena da infliggere loro. Riunendo le risorse della
sua immaginazione perversa, il governatore ordinò di denudarli e di lasciarli
così sul lago ghiacciato che era nei pressi della città, affinché patissero una
orribile morte, tra le molte sofferenze causate dal gelo. Per rendere ancora
più crudele il supplizio, pensò di porre, come ultima tentazione, un rimedio
per le loro pene, facendo preparare, sulle rive del lago, un bagno d'acqua
calda affinché chi abbandonasse il lago potesse trovare, immediatamente, un
certo sollievo.
Appena fu nota la
sentenza, i santi fecero a gara a chi, per primo, deponeva la veste, dicendo:
"Deponendo queste vesti, rigettiamo anche l'uomo vecchio! Perché, a causa
dell'inganno del serpente, un tempo, rivestimmo le tuniche di pelle; dunque,
denudiamoci adesso per ottenere il Paradiso perduto! Cosa possiamo offrire in
cambio al Signore per ciò che ha sofferto a causa della nostra salvezza? Un
tempo, i soldati Lo hanno denudato; spogliamoci, quindi, perché tutto l'ordine
militare ottenga il perdono! Il freddo è rigoroso, ma il Paradiso è dolce! Manteniamo
la pazienza per pochi istanti, per essere, in seguito, riscaldati nel seno di
Abramo. Accettiamo la gioia eterna in cambio di una breve notte di tormenti.
Poiché, comunque, questo corpo corruttibile deve perire; accettiamo adesso di
morire volontariamente per vivere in eterno! Ricevi, Signore, questo olocausto,
che il freddo, e non il fuoco, sta per consumare!"
Incoraggiandosi
vicendevolmente, i santi quaranta martiri avanzarono come un solo uomo sul
ghiaccio, senza subire altra costrizione che non fosse la propria volontà e,
durante tutta la notte, sopportarono la crudele morsa del vento,
particolarmente gelido in questa regione, pregando il Signore che da quaranta
combattenti ne uscissero quaranta vittoriosi, senza che nessuno venisse meno a
tale numero sacro, simbolo della pienezza. Mentre la notte avanzava, i loro
corpi iniziavano ad indurirsi e il sangue a gelare nelle vene, provocando loro
un terribile dolore al cuore. Uno dei martiri, vinto dal dolore, lasciò il lago
e si precipitò verso il bagno surriscaldato. Tuttavia, l'improvviso sbalzo di
temperatura lo fece morire all'istante, privandolo della corona della vittoria.
Gli altri trentanove, addolorati della caduta del loro compagno, rinvigorirono
la preghiera mentre una grande luce attraversava il cielo, fermandosi al di
sopra del lago e riscaldando i santi martiri. Alcuni Angeli discesero dalla
volta celeste per porre sulle loro teste trentanove splendide corone. Davanti a
tale meraviglia, uno delle guardie, Aglaio, che si stava scaldando presso il
bagno, ebbe la coscienza illuminata dalla fede. Vedendo che una quarantesima
corona restava sospesa nell'aria come se attendesse qualcuno per completare il
numero degli eletti, svegliò i suoi compagni d'armi, gettò loro le proprie
vesti e avanzò frettolosamente sul ghiaccio per raggiungere i martiri, gridando
che anche lui era cristiano.
Quando, il mattino dopo,
Agricolao venne a conoscenza dell'accaduto, ordinò di trarre fuori i santi dal
lago e di finirli, rompendo loro le gambe. Infine, comandò di gettare i corpi
nel fuoco affinché non restasse alcuna traccia del loro glorioso combattimento.
Come venivano condotti verso l'ultimo supplizio, i gloriosi martiri cantavano:
"Siamo passati attraverso il fuoco e l'acqua, ma Tu ci hai tratti fuori, Signore,
per darci il refrigerio." (Pr. 65, 12)
Dopo aver eseguito il
loro compito, i boia caricarono i corpi dei martiri su di un carro e li
condussero al rogo. Si accorsero allora che il più giovane del gruppo,
Melitone, era ancora vivo e cercarono di convincerlo a rinnegare Cristo. Ma sua
madre, avendo assistito allo spettacolo del martirio, prese in braccio il
figlio e lo depose sul carro insieme agli altri corpi, dicendogli: "Non
rimanere privo della corona, figlio mio caro, raggiungi i tuoi compagni per
gioire della luce eterna che dissiperà la mia afflizione." Quindi, senza
spargere una lacrima, accompagnò il carro sino al rogo, con volto pieno di
gioia.
Seguendo gli ordini del
governatore, i soldati dispersero le ceneri dei martiri e gettarono le ossa nel
fiume, ma nel giro di tre giorni, i santi apparvero in visione al vescovo di
Sebaste, Pietro, e gli indicarono il luogo del fiume che nascondeva le loro
reliquie. In seguito, le reliquie dei Quaranta Martiri furono distribuite in
molti luoghi e il loro culto si diffuse soprattutto grazie alla famiglia di san
Basilio che fece dedicare loro una chiesa ed un monastero, diretto da santa
Macrina. San Basilio e san Gregorio di Nissa pronunciarono memorabili discorsi
in loro onore.
La notte che precedette
il martirio, i santi dettarono le ultime volontà sotto forma di esortazione ad
un giovane schiavo, Eunoico, che fu testimone dei loro combattimenti e riuscì a
fuggire ai persecutori: Trasmise questo memorabile testo alla posterità e si
curò, in seguito, del santuario dove erano deposte le loro reliquie. In questo
testamento sono iscritti i nomi dei Quaranta combattenti: Isichio, Melitone,
Eraclio, Smaragdo, Domno, Eunoico, Valente, Vibiano, Candido, Prisco, Teodulo,
Eutichio, Giovanni, Xantio, Eliano, Sisinnio, Cirione, Aezio, Aggia, Flavio,
Acacio, Ecdicio, Lisimaco, Alessandro, Elia, Gorgonio, Eutichio, Atanasio,
Cirillo, Sacerdote, Nicola, Valerio, Filottemone, Severiano, Ludione e Aglaio.
SOURCE : https://www.orthodoxia.it/synaxarion/03_09_quaranta.php
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Mariano Salvador Maella (1739–1819),
Martirio de San Melitón y
los mártires de Sebaste, 1764, 136 x 72, Royal Academy of
Fine Arts of San Fernando. La obra representa el martirio de San
Melitón y de los cuarenta mártires de Sebaste de
la Legio XII Fulminata, que según la tradición
fueron condenados a quedar expuestos desnudos durante la noche sobre una laguna
helada cerca de Sebaste. Esta obra es un boceto preparatorio para el cuadro
pintado por Mariano Salvador Maella para el retablo mayor de la iglesia del
convento dei Santi Quaranta Martiri de Roma. En 1762
la Real Academia de Bellas
Artes de San Fernando, en nombre de los religiosos franciscanos de Roma,
encargó a Maella la realización del cuadro, que fue pintado durante la estancia
del pintor en Roma.
10 de marzo
LOS CUARENTA MARTIRES DE
SEBASTE
(† 320)
La época de las
sangrientas persecuciones tocaba a su fin y alboreaba para el cristianismo un
período de relativa paz dentro del vasto Imperio romano. En efecto, a
principios del año 312 los emperadores Constantino y Licinio publicaron
conjuntamente un edicto favorable a los cristianos. Su enemigo Majencio fue
derrotado por Constantino, el 28 de octubre del mismo año, cerca del puente
Milvio. Con ello quedó Constantino único emperador de Occidente, pactando con
Licinio, su asociado en el Imperio y soberano de Oriente, al cual dio a su
hermana Constancia en matrimonio. Todo inducía a creer que las persecuciones
contra la Iglesia se habían conjurado definitivamente. Constantino mostrábase
cada día más propicio a los cristianos, a medida que se familiarizaba con ellos
e intimaba con los obispos. Licinio, aunque pagano, quiso que la lucha que
sostuvo en Oriente contra Maximino Daia tuviera el carácter de conflicto armado
entre el cristianismo y el paganismo. Pero al ser vencido Daia y quedar Licinio
dueño del campo, el ambicioso emperador se quitó la máscara, según frase de
Eusebio (Vita Constantini 1.4 c.22), e inició una satánica persecución contra
los cristianos sujetos a su mandato.
Un edicto imperial
mandaba que los oficiales del ejercito que rehusaran sacrificar a los dioses
fueran degradados y juzgados como traidores al Imperio. A los soldados se les
amenazó con un lento martirio en caso de mostrarse contumaces. Debían ser
muchos los cristianos enrolados en el ejército de Licinio, ya que la Iglesia
tenía mucho interés en que hubiera gran número de ellos ejerciendo esta
profesión, como lo prueba el canon tercero del concilio de Arles (314), al
dictar sentencia de excomunión contra los que abandonaran la carrera militar en
tiempos de paz. Pero mientras Constantino se apoyaba preferentemente sobre
tropas cristianas, Licinio quiso eliminarlas de su ejército.
La defensa del Asia Menor
estaba encomendada principalmente a las legiones romanas XII Fulminata y a
la XV Apollinaris. La historia ha conservado la memoria de cuarenta
soldados pertenecientes a la legión que tan famosa se hizo en tiempos de Marco
Aurelio por la lluvia milagrosa y la victoria conseguida por sus oraciones a
causa de haberse opuesto a las órdenes de Licinio, escogiendo el martirio antes
de renegar de su fe cristiana. En una traducción latina antigua de las Actas de
los mártires se ha conservado el nombre de los cuarenta atletas de Cristo.
Según este testimonio, que posee bastantes indicios de ser verídico, los
mártires se llamaban: Domiciano, Enoico, Sisinio, Heraclio, Alejandro, Juan,
Claudio, Atanasio, Valente, Eliano, Melitón, Endicio, Acacio, Viviano, Helvio,
Teódulo, Cirio, Flavio, Severiano, Cirión, Valerio, Clidión, Sacerdón, Prisco,
Eutico, Esmaragdo, Filotimón, Aerio, Micalio, Lisímaco, Domno, Teófilo,
Euticio, Hancio, Angio, Leoncio, Isiquio, Calo, Gorgonio y Cándido. Se admite
que la tradición popular pudo desfigurar algunos de estos nombres, pero no por
ello es lícito concluir que deba dudarse de la autenticidad de todos ellos. En
contra de la misma se esgrime el argumento de las diferencias que se notan en
los distintos documentos escritos y el silencio que sobre este particular han
guardado San Basilio y otros Santos Padres.
Enterado el prefecto de
que los soldados persistían en su actitud, intentó convencerles de la necesidad
de acatar las órdenes del emperador como único medio de evitar un cruel
martirio, precursor de una muerte lenta. Pero aquellos soldados, acostumbrados
a la vida dura de la milicia, rechazaron decididamente aquella diabólica
invitación, diciendo que si hasta entonces habían permanecido fieles al
emperador romano y por él habían puesto en peligro sus vidas, ahora, en el
trance de decidir entre servir a Cristo o al emperador, preferían oponerse a un
soberano temporal antes de renegar de su Rey celestial. Esta postura varonil
impresionó hondamente al prefecto, mayormente después de haber comprobado él
cómo algunos otros cristianos habían apostatado cobardemente. Entonces, nos
dice San Gregorio de Nisa, el prefecto trató de intimidarles, pero no sabía qué
clase de martirio pudiera impresionar a aquellos atletas. "Si les amenazo
con la espada —se decía—, no reaccionarán, por estar familiarizados con ella
desde su infancia. Si los someto a otros suplicios, los sufrirán generosamente.
Tampoco sus cuerpos curtidos por el sol y el aire temerán el martirio del
fuego." Pensó entonces en otro suplicio más molesto y largo.
Era invierno, en cuya
estación se deja sentir intensamente el frío en Armenia, mayormente cuando
sopla el helado cierzo del norte. Aquel día en la ciudad de Sebaste reinaba un
frío tan intenso que, según expresión de San Gregorio, se helaban aun los cabellos.
Un riachuelo que desciende de las montañas del norte, el actual Murdan-su o
Tavra-su, se había helado. El lago (San Efrén) o estanque (San Basilio),
alrededor del cual se había construido la ciudad, era duro como una piedra,
tanto que los animales y personas transitaban por él sin peligro alguno (San
Gregorio). Aprovechando esta coyuntura mandó el prefecto que se despojara a los
mártires de sus vestidos y fueran arrojados sobre el hielo del estanque. Lejos
de intimidarse ante aquella cruel orden, "la alegre juventud", en
medio de juegos y risas, corrió hacia el lugar del martirio. Los circunstantes
que presenciaban aquel insólito hecho quedaron pasmados de ver cómo aquellos
jóvenes atletas emprendían una veloz carrera para conseguir cuanto antes la
palma del martirio.
La permanencia en aquel
lugar de torturas se alargaba, pero mientras el hielo entumecía sus miembros y
daba un color lívido a sus carnes, crecía el valor de su ánimo. Tiritaban sus
cuerpos, sus miembros iban congelándose uno tras otro, la gangrena hacía su
aparición. El prefecto atendía que el tormento doblegara la voluntad de los
mártires, invitándoles a abandonar aquel lugar de torturas y entrar en un
estanque próximo de aguas termales. Pero ellos se animaban mutuamente a
permanecer fieles hasta la muerte con estas palabras que, en cuanto al sentido,
nos ha conservado San Basilio: "Amargo es el invierno, dulce el paraíso;
desagradable es la congelación del cuerpo, pero dichoso el descanso que nos
espera. Suframos un poco y después seremos confortados en el seno de los
patriarcas. A una noche de torturas seguirá toda una eternidad feliz. Por lo
mismo, que todos sean valientes; que nadie dé oídos a las voces del demonio.
Somos mortales y, por lo mismo, algún día tendremos que morir; aprovechemos
ahora la ocasión cuando se nos presenta en perspectiva inmediata la gloria
eterna." Unánime era la siguiente oración: "¡Señor!, cuarenta hemos
bajado al estadio, haz que los cuarenta seamos coronados. Que no disminuya este
número sagrado que Tú y tu profeta Elías santificasteis con el santo
ayuno."
El desaliento se apoderó
de uno de ellos, el cual, secundando los deseos del prefecto, salió del
estanque helado y buscó refrigerio en el baño caliente, en donde murió al poco
de entrar. No quiso Dios que se defraudara la oración de los mártires. El
encargado de custodiarlos, favorecido por una visión y movido por la entereza
de los mártires, se declaró públicamente cristiano y manifestó su deseo de
compartir los tormentos con aquellos mártires, ocupando el lugar que había
dejado el apóstata. Despojóse de sus vestiduras y se arrojó al estanque de
hielo, muriendo poco después, juntamente con sus compañeros de suplicio. Era el
9 de marzo del año 320.
No es posible aunar y dar
crédito al testimonio de los historiadores en cuanto a las particularidades del
martirio. Todos convienen en señalar la naturaleza del mismo, pero difieren en
algunos pormenores. Por ejemplo, no puede darse crédito a la noticia conservada
por Nicéforo Calixto de que, juntamente con los cuarenta soldados, fueron
martirizadas sus mujeres, también en número de cuarenta. La Iglesia griega
celebra su fiesta el día primero de septiembre. Tampoco convienen los
historiadores en la localización del estanque helado, ni todos mencionan la
existencia de unos baños termales en las cercanías. Parece incontrovertible que
el martirio tuvo lugar en Sebaste, no lejos de la actual villa de Sivas.
Antes de morir, uno de
los mártires, en nombre de todos, redactó un testamento, calificado por los
historiadores como "pieza hagiográfica única en su género". Durante
algunos años se dudó de su autenticidad, pero a últimos del siglo pasado adujo
Bonwetsch buenas razones en pro de la misma. Según Leclercq: "El conjunto
del testamento ofrece tales caracteres de sinceridad y supone situaciones tan
concretas, que no permite suponer que sea una pieza hagiográfica fabricada como
tantas otras." La finalidad del testamento era impedir que, después del
martirio, los cuerpos de los mártires, que habían muerto juntos por defender
las mismas santas creencias, fueran dispersados. En su escrito manifestaban su
voluntad de ser enterrados en una sepultura común, en un lugar llamado Sarcim,
no lejos de la villa de Zela, en el Ponto. San Gregorio dice que el lugar donde
reposaron sus cuerpos no estaba lejos de Ibora, a unas cinco horas de camino de
Zileh. Las Actas afirman que todos los mártires eran capadocios; pero no es
fácil explicar por qué unos mártires muertos en Sebaste escogieron a Zela, en
el Ponto, como lugar de su sepultura.
Según San Basilio, los
cuerpos de los mártires fueron quemados y el que escapó del fuego fue
precipitado en el río. Cuenta el mismo Santo Doctor que, al ir a recoger los
emisarios del prefecto los cuerpos de los mártires para quemarlos, vieron que
vivía todavía el más joven de ellos, de nombre Melitón. Creyendo que cambiaría
de parecer, le dejaron en las riberas del estanque, mientras cargaban con los
cadáveres de los otros. Al ver la madre del joven la conducta de aquéllos, se
acercó a su hijo y le exhortó a perseverar fiel a su fe hasta morir. El joven
así se lo prometió con una ligera señal de su mano moribunda. Entonces aquella
valerosa mujer cargó con sus propias manos el cuerpo de su hijo en el carro en
que iban amontonados los cadáveres de los otros, temiendo que su hijo no fuera
partícipe de la corona que se reservaba a aquellos mártires en el cielo.
El martirio de los
cuarenta soldados de la legión XII Fulminata fue muy celebrado en la
antigüedad cristiana por la valentía de los mismos y su constancia en medio de
los tormentos. Con su ejemplo demostraban a los jóvenes su desprendimiento al
renunciar a una vida larga y a una situación de privilegio por mantener
inhiesta la bandera de Cristo. En su vida supieron hermanar sus deberes
religiosos con su condición de soldados, pero cuando el poder humano les exigió
que renunciaran a sus creencias cristianas no vacilaron un momento en renunciar
a todo lo humano con tal de permanecer fieles a Cristo, derramando su sangre
por confesarle. Sus reliquias, según San Gaudencio, eran adquiridas a peso de
oro. Su gran panegirista, San Gregorio de Nisa, proclamaba desde el púlpito el
gran poder de intercesión de los santos soldados mártires, diciendo que tenía
él tanta confianza en ellos que colocaba sus reliquias junto a los cuerpos de
sus padres, para que éstos, al resucitar en el último día, lo hicieran
conjuntamente con sus valientes protectores. Su culto se propagó en
Constantinopla. Hacia la mitad del siglo V Santa Melania la Joven hizo
depositar sus reliquias en la iglesia del monasterio que ella había edificado
en Palestina. En Roma, en el Transtevere, existe una iglesia dedicada a los
santos mártires de Sebaste, que sirven los Padres Franciscanos de la provincia
de San Gregorio, de Filipinas.
L. ARNALDICH, O. F. M.
SOURCE : https://www.mercaba.org/SANTORAL/Vida/03/03-10_40_MARTIRES_SEBASTE.htm
Les Quarante saints martyrs de Sébaste
Førti martyrer av
Sebasteia (d. 320)
Minnedag:
10. mars
Den salige keiser Konstantin I den
Store (306-37; enekeiser fra 324) utstedte i 313 ediktet i Milano som
ga de kristne trosfrihet og gjorde dem like for loven med hedningene. Men hans
svoger og medkeiser i øst med sete i Caesarea i Kappadokia, Licinius (308-24),
bestemte seg for å utrydde kristendommen i sitt område, hvor den hadde fått
betydelig utbredelse. Licinius drev og forberedte et opprør mot Konstantin, og
ettersom han fryktet mytteri i hæren, bestemte han seg for å utrydde de kristne
soldatene. Rundt år 320 beordret han plutselig at alle kristne i Kappadokia
skulle avsverge sin tro, og han innførte dødsstraff for alle som mottok
kristendommen. Dette reverserte Konstantins toleransepolitikk fullstendig.
Guvernør Agricola av
Nedre Armenia offentliggjorde dette dekretet for sin hær, men førti soldater
fra den tolvte legion, den såkalte «Tordenlegionen», nektet å lystre, med sin
offiser Candidus i spissen. De var av ulike nasjonaliteter, men tilhørte samme
legion, som på den tiden var stasjonert i Sebasteia i Armenia (i dag Sivas i
tyrkisk Anatolia). De var omvendt gjennom de kristne martyrenes gode eksempel.
Etter at de hadde trått
frem og bekjent sin kristne tro, ble de arrestert og forhørt. Da de nektet å
ofre til de romerske gudene, ble de kastet i fengsel. Der henga de seg i
flittig bønn, og en gang i løpet av natten hørte de en stemme som sa: «Hold ut
til det siste, og dere skal bli frelst». Neste dag ble de igjen brakt for
guvernør Agricola, som nå prøvde seg med smiger. Han begynte med å prise deres
mot, ungdom og styrke, og igjen formante han dem til å avsverge Kristus og
dermed vinne keiserens respekt og gunst. Da de igjen nektet, ga guvernøren
ordre om at de skulle legges i fotlenker. Men den eldste av dem, Kyrion, sa:
«Keiseren har ikke gitt deg rett til å legge oss i lenker». Agricola ble flau
og ga ordre om at soldatene skulle føres tilbake til fengselet, men uten
lenker.
Etter at verken
overtalelser, løfter eller tortur hadde fått soldatene til å falle fra,
utarbeidet Agricola en plan som han trodde sikkert ville få dem til å gi opp
sin tro. Den straffen de var tiltenkt, er ikke kjent fra noen andre steder.
Utenfor bymurene var en tilfrosset elv (Kizilirmak) eller innsjø. En
vinterkveld med streng kulde beordret han de førti mennene til å kle av seg og
legge seg på isen. Ved bredden av sjøen, hvor de kristne soldatene kunne se
det, ble det tent bål og gjort i stand varme bad, slik at de hele tiden skulle fristes
til å gi opp og slippe torturen på isen.
I nattens første time, da
kulden hadde blitt uutholdelig, var det en soldat ved navn Meletius som ikke
klarte mer, så han reiste seg fra isen og løp og hoppet opp i badevannet. Men
den store temperaturforskjellen mellom den kalde isen og det varme badevannet
gjorde at han straks fikk sjokk og døde.
I nattens tredje time
sendte Herren trøst til martyrene. Plutselig var det lyst, isen smeltet bort og
innsjøen ble varm. Alle vaktene sov, bortsett fra en låsesmed (clavicarius) som
het Aglaios. Da han så ut over sjøen, så han at det over hodene på alle
soldatene var kommet en strålende krone til syne. Aglaios talte 39 kroner og
innså at Meletius, den soldaten som hadde flyktet, hadde mistet sin krone. Han
vekket da de andre vaktene, tok av seg uniformen og erklærte: «Jeg er også en
kristen», og han sluttet seg til martyrene. Stående i vannet ba han: «Herre
Gud, jeg tror på deg som disse soldatene tror på. La meg slutte meg til dem og
bedøm meg verdig til å lide med dine tjenere».
Deretter ble alle de
førti likene brent, og knokler og aske ble kastet i elven, slik at de kristne
ikke kunne berge dem. Tre dager senere viste martyrene seg i en drøm for den
salige biskop Peter
av Sebasteia (ca 340-92), (bror av den hellige Basilios den Store) og
ba ham om å gi deres jordiske rester en begravelse. Biskopen og flere prester
plukket opp asken av de ærerike martyrene om natten og gravla dem med stor
heder.
Svært mange kirker ble
bygd til ære for de førti martyrene. Den hellige biskop Gaudentius av
Brescia (d. ca 410), som ble valgt rundt 385, fikk på sin reise til
Jerusalem i Caesarea i Kappadokia noen relikvier av de førti martyrene fra den
kirken som var viet til dem der, og han brakte dem til Brescia og bisatte dem i
den basilikaen han lot bygge der og som han kalte «Forsamlingen av helgener» (Concilium
Sanctorum), hvor han samlet mange dyrebare relikvier av Johannes Døperen,
apostlene og andre martyrer der som han hadde hatt med seg fra sin
pilegrimsreise i øst, samt andre relikvier fra Milano og andre steder. I Roma
er det to kirker som ifølge bollandistene er i besittelse av deres relikvier,
som biskop Gaudentius skal ha etterlatt der. I Roma ble et oratorium viet til
De førti martyrene av Sebasteia med fresker fra 600/700-tallet gravd ut i 1901
ved kirken Santa Maria Antiqua.
Det finnes noen
variasjoner i historiens detaljer, og det hersker en del tvil om den historiske
holdbarheten. Et «De førti Kristi martyrers testamente», som muligens er
samtidig, er bevart. Det gjengir deres siste beskjeder til venner og
slektninger, skrevet i fengselet. Der ba de om å bli gravlagt sammen i Sareim,
en landsby som er identifisert med dagens Kyrklar i Lilleasia; et navn som
betyr «Førti», og de ba de kristne om ikke å spre deres levninger. De ba også
om at den unge tjeneren Eunoikos, hvis han skulle bli spart, skulle bli satt
fri og gjort til vokteren av deres grav. Til slutt kommer noen siste formanende
ord til deres medkristne, slektninger og venner, og til slutt en liste med
deres navn. Navnet Eunoikos står på listen over martyrer, så den unge tjeneren
ble åpenbart ikke spart.
I kunsten vises de førti
martyrene nakne på den islagte sjøen, gjerne med martyrpalmer i hendene mens de
krones av engler. I ikonenes verden finner vi stadig fremstillinger av deres
martyrium på sjøen. Det mest berømte eksemplet er et elfenbensikon fra
900-tallet fra Konstantinopel, som i dag befinner seg på Museum für
Spätantike und Byzantinische Kunst i Berlin.
De førti martyrenes
angivelige navn er:
1) Den hellige Candidus,
legionens offiser
2) Den hellige Kyrion (Quirion,
Cyrius, Cyrion, Cyrinus)
3) Den hellige Domnus
(mangler hos Rabanus, i stedet står Juvenalis)
4) Den hellige Hesykhios
(Hesychius)
5) Den hellige Heraklios
(Heraclius)
6) Den hellige Smaragdus
(Smaragdes; mangler hos Rabanus, i stedet står Basilides)
7) Den hellige Eunoikos
(Eunoicus)
8) Den hellige Valentus
(Ualentos, Valens)
9) Den hellige Vibianus
10) Den hellige Claudius
11) Den hellige Priscus
(eller Dianius)
12) Den hellige
Theodoulos (Theodulus)
13) Den hellige Eutychius
(Eutyches)
14) Den hellige Johannes
(eller Julian; hos grekerne kalt Bibianus)
15) Den hellige Xanthios
(Xantheas)
16) Den hellige Helianus
(Ilianus)
17) Den hellige Sisinnios
(Sisinnius)
18) Den hellige Angias
(Angus)
19) Den hellige Flavius
(Flavianus)
20) Den hellige Aetius
21) Den hellige Akakios
22) Den hellige Ekdikios
(Ecditius, Hecditus)
23) Den hellige
Lysimakhos (Lysimachus)
24) Den hellige Alexander
25) Den hellige Helias
(Ilias)
26) Den hellige Gorgonios
(Gorgonius)
27) Den hellige Theofilos
(Teofilus)
28) Den hellige Dometian
(Domitianus, Diomecianus)
29) Den hellige Caius
30) Den hellige Leontius
31) Den hellige
Athanasius (Athanasias)
32) Den hellige Kyrillos
33) Den hellige Sacerdon
(Sacerdonus)
34) Den hellige Nikolas
(eller Micallius)
35) Den hellige Valerius
(Ualerios)
36) Den hellige
Filoktimos (Philoctimon)
37) Den hellige Severian
38) Den hellige Khudion
(Chudio)
39) Den hellige Mellitus
(Melicius, Meliton, Melito, Militon), som levde lengst
40) Den hellige Aglaios,
som kom til
Kilder: Attwater/John,
Farmer, Bentley, Benedictines, Bunson, Schauber/Schindler, Melchers, Gorys,
KIR, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon, santiebeati.it,
zeno.org, orthodox.cn, runeberg.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar
Odden
Opprettet: 1. desember
2000
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/martyr40
Les
Quarante saints martyrs de Sébaste
Beginn
der Passio quadraginta martyrum; aus dem Weißenauer Passionale;
Fondation Bodmer, Coligny; Cod. Bodmer 127, fol. 131v
Illumination from the Passionary of Weissenau (Weißenauer Passionale); Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 131v
Veertig Martelaren van Sebaste,
Armenië; † ca 320.
Feest 9 (oosterse
kerk) & 10 maart.
Het betreft hier
christensoldaten die ten tijde van keizer Licinius ter dood zijn gebracht. Zij
werden allemaal tegen de avond naakt in de bittere vrieskou een bevroren meer
op gedirigeerd, terwijl er op de oever een warm dampend bad klaar stond voor
degene die zijn geloof af zou zweren. Eén maakte er gebruik van. Hij stierf op
het moment dat hij in het hete bad plonsde. Zijn plaats werd onmiddellijk
ingenomen door één van de bewakers die onder de indruk was geraakt van de moed
van de overigen. De volgende morgen bleken allen te zijn overleden op de
jongste na.
Het was zijn moeder die
alle lichamen verzamelde en naar de kant droeg; tenslotte ook verzorgde ze haar
zoon, totdat ook hij de laatste adem uitblies.
Zij legde zijn lichaam
bij dat van de anderen. Hun namen zijn: Leontius, Candidus, Claudius, Melitho, Nikolaas,
ook wel Micallius genaamd, Lysimachus of Lysiniacus, Theofilus, Quirio of Cyrion, Domnus, Domitianus, Eunoicus, Sisinius, Heraclius, Alexander, Johannes, Athanasius, Valens, Helianus, Ecditius, Acacius, Vivianus, Helias, Theodulus, Cyrillus, Flavius, Severianus, Valerianus, Chudio, Sacerdo, Priscus, Eutychius, Eutyches, Smaragdus, Filoctimo, Aetius, Xantheas, Augias of Angias, Hesychus, Caius en Gorgo.
In de Sana Lazarokerk te
Venetië, Italië worden relieken vereerd van een zekere Melito, tezamen met die
van een niet nader genoemde gezel. Volgens de bijgaande documenten zou het hier
twee martelaren uit de veertig van Sebaste betreffen. De brandsporen op de
botten zijn daar echter niet mee in overeenstemming… Bedrog van een
middeleeuwse reliekenhandelaar? Dat kwam indertijd veel voor. Of toch relieken
van een onbekende martelaar die aan Sint Melitho werden toegeschreven?
Weerspreuk(en)
'S'il gèle au 40 martyrs,
il gèlera encore 40 nuits.'
[000» bk:Hutter-Frü 000» 03.09; ]
© A. van den Akker
s.j. / A.W. Gerritsen
SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/03/10/03-10-0320-martelaren-sebaste.php