Saint Adrien
Martyr
à Nicomédie, en Bithynie (✝ 306)
Saint Adrien et ses
compagnons martyrs. Officier dans les armées impériales, il fut arrêté durant
la persécution de Maximien.
Avec ses compagnons emprisonnés, il
comparut devant le juge. Battu à coups de bâtons, il ne fut bientôt que plaies
sur tout le corps.
Ses compagnons squelettiques à cause d'une
très longue incarcération, furent un temps épargnés.
Puis ils furent tous condamnés à avoir les
jambes et les bras coupés pour n'être qu'un corps sans membres.
Ils périrent les uns après les autres dans
les douleurs de ce supplice.
L'histoire d'Adrianus (Saint Adrien) et de sa jeune épouse Natalie (Sainte Nathalie, Natacha) est contée dans la Légende
Dorée.
Adrianus était
officier dans l'armée de l'empereur Romain Galère
qui faisait appliquer avec zèle les quatre édits
de persécution des chrétiens de Dioclétien.
Vers 306,
alors qu'Adrianus avait vingt-huit ans, il se convertit devant le courage de
trente-trois chrétiens de Nicomédie que Galère avait ordonné
de supplicier en les faisant fouetter à coups de nerfs, en leur broyant la
bouche avec des pierres, puis en les emprisonnant après leur avoir mis le
garrot.
Apprenant cette conversion,
l'empereur fit emprisonner Adrianus avec les autres chrétiens puis, quelque
temps après, le fit comparaître devant lui en présence de ses compagnons pour
le faire fouetter ; les coups furent si violents qu'à la fin les
entrailles d'Adrianus sortaient de son corps.
Puis Adrianus et
ses compagnons furent de nouveau jetés en prison.
Comme des
matrones, dont Nathalie, soignaient en cachette les martyrs dans leur prison, l'empereur Galère
ordonna qu'on tranche les pieds puis les jambes des prisonniers puis qu'on
fasse brûler leur corps.
Adrianus fut le
premier supplicié et on lui coupa également une main.
Quand on jeta
les corps des martyrs au feu, Nathalie voulut se précipiter dans le brasier
mais une pluie violente éteignit les flammes.
Nathalie
récupéra alors la main de son mari qu'elle conserva précieusement. Réfugiée peu
de temps après à Constantinople pour échapper
à la proposition de mariage que lui avait fait un tribun, elle rendit l'esprit après avoir vu, en songe, Adrianus
lui demander de le rejoindre dans la paix éternelle.
Les reliques de
Nathalie et d'Adrianus ont été transférées, en 1110,
de Constantinople au monastère de Grammont en Belgique.
Saint Adrien de
Nicomédie et son épouse sainte Nathalie sont fêtés en Orient ensemble le 26 août.
En Occident,
saint Adrien est fêté le 8 septembre et son épouse
Nathalie, qui l'encouragea à souffrir le martyre, est fêtée le 26 août.
Il est réputé
guérir les maux de ventre.
SAINT ADRIEN ET SES COMPAGNONS *
Adrien souffrit
le martyre sous le règne de Maximien. En effet, comme cet empereur offrait des
sacrifices aux idoles dans la ville de Nicomédie, par son ordre, ou se livra à
la recherche de tous les chrétiens les uns par la crainte d'être punis, les
autres par amour de l’argent qui leur était promis, tous enfin trairaient aux
supplices les chrétiens ; les voisins traînaient leurs voisins, les proches,
ceux de leur maison. Il y en eut trente-trois pris et amenés devant le prince
par ceux qui se livraient à cette perquisition; et Maximien leur dit : « Est-ce
que vous n'avez pas appris quelle peine attend les chrétiens? » Ils
lui répondirent « Oui, et nous nous sommes moqués de ton décret ridicule. »
Alors l’empereur, irrité, ordonna de les fouetter avec des nerfs tout frais et
commanda qu'on leur broyât la bouche avec des pierres; ensuite, qu'après avoir
pris note de leurs aveux, ou les garrottât pour enfin les enfermer en prison.
Adrien, un des premiers officiers de l’armée, qui avait été témoin de leur
constance, lui dit : « Je vous conjure par votre Dieu de me dire quelle
récompense vous attendez pour ces tourments? » Les saints lui répondirent: «
L'oeil n'a point vu, l’oreille n'a point entendu et le coeur de l’homme n'a
jamais conçu ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment dans la perfection. »
Alors Adrien courut se joindre aux martyrs, en disant aux bourreaux : « Prenez
note que je veux être des leurs, car, et moi aussi, je suis chrétien. » Quand
l’empereur eut appris cela, il fit charger de chaînes et emprisonner Adrien qui
refusait de sacrifier. Or, Natalie, son épouse, entendant
dire que son mari était en prison, déchira ses vêtements en poussant des cris
et des sanglots. Mais quand elle eut appris qu'Adrien était incarcéré pour la
foi de J.-C., elle accourut remplie de joie à la prison et baisa les chaînes de
son mari et des autres; car elle était chrétienne, mais elle n'avait pas rendu
cela public à cause de la persécution. Et elle dit à son mari : «
Bienheureux es-tu, mon seigneur Adrien, d'avoir trouvé des richesses que ne
t'ont pas laissées tes parents, et dont seront privés ceux qui possèdent
beaucoup de biens quand il ne sera plus temps de prêter à usure, ni
d'emprunter, quand personne ne délivrera aucun autre de la peine, ni le père
son fils, ni la mère sa fille, ni l’esclave son maître, ni l’ami son ami, ni
les richesses celui qui les possède. » Et après lui avoir conseillé de ne faire
aucun cas de toute gloire terrestre, de repousser ses parents et ses amis et
d'avoir toujours à coeur les biens célestes, Adrien lui dit : « Va, ma soeur, quand arrivera le temps
de la souffrance, je te ferai venir afin que tu sois témoin de. notre fin. » Et
après avoir recommandé aux autres saints d'encourager son mari, elle revint à
sa maison.
Peu de temps
après, Adrien apprenant que le jour de son martyre était arrivé, distribua des
présents aux gardes et donna pour ses cautions les autres saints qui étaient
avec lui, puis il alla à sa maison appeler Natalie, comme
il le lui avait promis, afin qu'elle fût présente à leur martyre. Or, quelqu'un
qui le vit, courut en avant dire à martyre. : « Adrien est absous, le voici
venir. » En entendant cela, elle ne le croyait pas : « Et quel est celui
qui a pu le délivrer de ses chaînes, dit-elle ? A Dieu ne plaise que je le voie
libre de ses fers et séparé des saints ! » Pendant qu'elle parlait ainsi, un
jeune valet de la maison vint dire : « Voici que mon maître est relâché. »
Alors Natalie, croyant qu'Adrien fuyait le martyre,
versait des larmes amères, et quand elle le vit, elle se leva avec
précipitation et ferma sur lui la porte de la maison en. disant: « Loin de moi
celui qui s'est retiré de Dieu ; ah ! je me garderais bien de parler à un homme
qui a souillé ses lèvres pour renier son Seigneur. » Et se tournant vers lui :
« Oh ! dit-elle, que tu es misérable sans Dieu ! Qui t'a forcé d'entreprendre
ce que tu n'as pu terminer ? Qui t'a séparé des saints ? Ou bien qui t'a séduit
pour quitter l’assemblée où règne la paix ? Dis-moi, pourquoi as-tu fui avant.
que le combat ne fût engagé, avant d'avoir vu ton adversaire? Comment as-tu été
blessé sans qu'aucune flèche n'eût été lancée? J'aurais été vraiment bien
étonnée si d'une nation sans Dieu, d'une race d'impies, il y en eût eu un qui
fût offert Dieu. Ah ! que je suis malheureuse ! Que je suis misérable! Que
ferai-je moi qui suis unie à un membre de cette race d’impies ? Soit, il ne m'a
pas été donné d'être appelée, seulement pendant une heure, l’épouse d'un martyr
; mais je serai nommée la femme du renégat. Pour un instant j'ai vraiment été
dans des transports de joie, et cet instant sera mon opprobre pour toujours. »
Or, le bienheureux Adrien, qui entendait cela, ressentit une grande joie; il
admirait comment une femme jeune, de toute beauté, noble et mariée depuis
quatorze mois, pouvait parler ainsi. Son ardeur pour le martyre s'en accroissait
d'autant et il écoutait de tout coeur ses paroles ; cependant comme il la
voyait affligée à l’excès, il lui dit: « Ouvre-moi, ma chère Natalie
; non, je n'ai pas fui le martyre, connue tu le crois ; mais je suis venu
t'appeler comme je l’avais promis. » Et comme elle n'en croyait rien, elle lui
dit : « Voyez comme ce renégat me trompe, comme ment cet autre Judas. Fuis de
moi, misérable; je vais me tuer pour que tu sois content. » Et comme elle
tardait d'ouvrir, Adrien lui dit : « Ouvre vite, car je m’en irai et tu ne me verras plus;
ensuite tu pleureras de ne m’avoir pas vu avant mon trépas : les,
cautions que j'ai données, ce sont les saints martyrs, et si les bourreaux qui
me chercheront ne me trouvent pas, ces saints devront souffrir leurs tourments
et les miens tout à la fois. » Alors Natalie ouvrit, et
après s'être prosternés l’un devant l’autre, ils allèrent ensemble à la prison,
où, pendant sept jours, Natalie essuyait avec des linges
précieux les plaies des saints.
L'empereur fixa
un jour où il ordonna qu'ils fussent amenés en sa présence. Affaiblis qu'ils
étaient par les souffrances, ils ne pouvaient marcher; on les portait donc
comme des animaux. Adrien les suivait les mains liées derrière le dos **, et
chargé du chevalet qui lui était destiné, il fut présenté à César. Natalie
vint alors auprès d'Adrien et lui dit : « Prenez garde, mon seigneur, de vous
laisser surprendre par la peur, lorsque vous verrez les tourments : vous
n'aurez à souffrir qu'un instant, mais aussitôt après vous serez dans
l’allégresse avec les anges. » Et comme Adrien ne voulut pas sacrifier, il fut
battu de la manière la plus violente. Toute joyeuse, Natalie
courut alors trouver les saints qui étaient dans la prison, pour leur dire «
Voici que mon seigneur vient de commencer son martyre. » Comme l’empereur
exhortait Adrien à ne pas blasphémer ses dieux, ce dernier lui dit : « Si
j'endure des tourments parce que je blasphème ceux qui ne sont pas dieux,
comment ne seras-tu pas tourmenté, toi qui blasphèmes le vrai Dieu ? » Maximien
répliqua : « Ce sont là les paroles que t'ont apprises ces séducteurs. » Adrien
lui dit: « Pourquoi appelles-tu séducteurs ceux qui sont les docteurs de la vie
éternelle ? » Et Natalie courait rapporter avec joie aux
autres les réponses de son mari. Alors l’empereur le fit fouetter rudement par
quatre hommes très vigoureux. Et Natalie s'empressait de
raconter aux autres martyrs qui étaient eu prison toutes ces peines, et ces
interrogations et ces réponses. Or, Adrien fut fouetté avec Tant de fureur que
ses entrailles sortaient de son corps : ensuite on le chargea de chaires de fer
et il fut enfermé avec les autres dans la prison. Adrien était un jeune homme délicat,
fort brun, et âgé de 28 ans. Quand Natalie vit son mari
étendu sur le dos et tout lacéré, elfe lui dit en lui mettant la main sous la
tête : « Vous êtes bienheureux, mon seigneur, d'avoir été rendu digne d'être au
nombre des saints vous êtes bienheureux, ma vie, de souffrir pour celui qui a
souffert pour vous. Allez donc, mon doux ami, allez contempler sa gloire. »
Mais l’empereur ayant appris qu'un grand nombre de matrones servaient les
saints dans la prison, défendit de les y laisser entrer à l’avenir. Quand Natalie le sut, elle se coupa les cheveux
en rond (Tonsuravit), et prenant des habits d'homme, elle servait les
saints dans la prison. Son exemple en porta d'autres à l’imiter, et elle pria
son mari que, quand il serait dans la gloire, il obtint pour elle que Dieu la
conservât intacte et qu'il l’ôtât bientôt de ce monde. Quand le roi apprit la
conduite des matrones, il commanda d'apporter une enclume, sur laquelle on
couperait les cuisses des martyrs pour les faire périr. Or, Natalie
craignant que son mari ne se laissât effrayer par les supplices des autres,
pria les bourreaux de commencer par lui. On lui coupa donc les pieds et les
jambes, et Natalie le pria ensuite de se laisser couper la
main afin qu'il ne fût pas moins que les autres saints qui avaient souffert
davantage.; Après cette boucherie, Adrien rendit l’esprit ; ensuite les autres
étendirent les pieds de leur plein gré et ils moururent dans le Seigneur. Or,
le roi manda qu'on brûlât leurs corps ; mais Natalie cacha
dans son sein une main d'Adrien. Quand on jeta les corps des saints dans le
feu, Natalie voulut s'y précipiter avec eux ; mais tout à
coup une pluie très forte vint à tomber, et en éteignant le .brasier, elle
préserva les corps des martyrs. Alors les chrétiens, ayant tenu conseil entre
eux, firent transporter ces restes à Constantinople jusqu'à ce que, la paix
ayant été rendue à l’Eglise, on put les rapporter avec
honneur. Ils pâtirent vers l’an du Seigneur 280. Quant à Natalie
elle rentra chez elle et conserva la main de saint Adrien qu'elle plaçait
toujours au chevet de son lit pour consoler sa vie. Après quoi, un tribun qui
vit Natalie si belle, si riche et de plus noble, envoya
par ordre de l’empereur d'honnêtes matrones pour la faire consentir à
l’épouser. Natalie leur adressa cette réponse: « Quel est
celui qui me procure l’avantage de -pouvoir me marier avec un homme de cette
qualité ? Toutefois je demande un délai de trois jours pour nie préparer. » Or,
elle disait cela, afin de pouvoir s'enfuir. Et comme elle priait Dieu de la
conserver intacte, tout d'un coup elle s'endormit ; et voici que lui apparut un
des martyrs; il la consola avec douceur et lui commanda d'aller à l’endroit oit
reposaient les corps des martyrs. Quand donc elle se réveilla, elle prit
secrètement main d'Adrien et monta nu vaisseau avec un grand nombre de
chrétiens. Le tribun, qui en fut informé, la poursuivit sur un navire avec une
troupe de soldats; mais il s'éleva un vent qui contraria leur course; plusieurs
même d’entre eux périrent dans les flots, et ils furent donc forcés de rentrer
dans le port. Or, au milieu de la nuit, le diable, sous la forme d'un pilote
monté sur un vaisseau fantastique, apparut à ceux qui étaient avec Natalie,
et leur dit comme ferait un pilote : « D'où venez-vous, et où allez-vous ? »
Les chrétiens répondirent: « Nous venons de Nicomédie et nous allons à
Constantinople. » Et le diable reprit : « Vous faites fausse route, allez à
gauche, et vous naviguerez plus directement. » Or, il parlait ainsi pour les mettre
en pleine mer et les faire périr. Et comme ils faisaient voile en conséquence,
tout à coup Adrien leur apparut assis sur une nacelle; il les avertit de
naviguer comme auparavant, ajoutant que c'était le malin esprit qui leur avait
parlé; puis se plaçant en avant, il les précédait et leur montrait le chemin.
Or, Natalie qui voyait Adrien aller en avant fut remplie
d'une immense joie. Le jour allait luire quand ils arrivèrent à Constantinople.
Et quand Natalie fut entrée dans la maison où se
trouvaient les corps des martyrs, et qu'elle eut placé la main d'Adrien auprès
de son corps, elle s'endormit ; alors Adrien lui apparut, et en la saluant, il
lui commanda de venir avec lui dans la paix éternelle. A son réveil, elle
raconta son songe à ceux qui se trouvaient là, et après avoir dit adieu à tous,
elle rendit l’esprit. Les fidèles prirent son corps qu'ils placèrent à côté de
ceux des martyrs.
* Tiré des actes reconnus authentiques parles
Bollandistes; — Honorius d'Autun.
** L'édition princeps porte ces mots portatus super equuleum,
les éditions subséquentes ont portans sibi
equuleum. Alors ou bien on attacha Adrien sur un
chevalet pour le porter devant l’empereur, ou bien on le chargea du chevalet
qui devait être l’instrument de son supplice : Les deux textes peuvent
s'expliquer. Mais quel est le véritable ?
La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec
introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M.
Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur,
76, rue de Seine, 76, Paris mdcccci
Adrian (Hadrian) M and Natalia (RM)
Adrian died at Nicomedia on March 4, c. 304; other feasts for the martyr are
celebrated on March 4 and August 26; September 8 is the date of the translation
of his relics to Rome.
Saint Adrian, a Roman
imperial officer (either a pagan or a catechumen), watched as 23 Christians
were being beaten before Emperor Maximian at the imperial court of Nicomedia.
Their bravery prompted him to cry out, "Let me be counted as one of these,
for I too am a Christian."
When his Christian wife of
13 months, Natalia, learned the reason for her husband's arrest, she was
extremely proud. She ministered to Adrian and his fellow prisoners, who
suffered excruciating tortures, and arranged for her husband to be catechized
while interned. After Adrian had been sentenced to death, visitors were
forbidden, but Natalia disguised herself as a boy and bribed her way into the
prison to ask Adrian's prayers for her in heaven.
Natalia accompanied her
husband to the executioner's block where he was to be cut to pieces. As the axe
dismembered Adrian over an anvil, Natalia managed to save one of his hands.
Distraught, she had to be restrained from casting herself into the fire when
Adrian's body was burned with those of other martyrs. A rain storm extinguished
the fire, allowing the Christians to gather the remains and bury them. (Another
version of the story relates that the prisoners were to be burned to death, but
the rain put out the fire.)
A few months later a pagan
official began pestering Natalia to marry him. She had no intention of
consorting with the heathen who had been responsible for Saint Adrian's death.
She set sail to Argyropolis on the Bosporus, near Constantinople, taking her
husband's hand with her. There she died peacefully on December 1 and is said to
have been buried among the martyrs. Adrian's relics were later translated to
Rome, then to Decline, Flanders, where they were placed by Count Baldwin VI
(husband of Saint Adela of Messines) in the abbey now named Saint Adrian (if I
understood this circuitous tale correctly). Many miracles were wrought at this
shrine and attributed to Saint Adrian.
It is unknown which version
or how much of this romantic story is true. There were two martyrs named Adrian
who suffered at Nicomedia: one under Diocletian and the other under Licinius
(Attwater, Benedictines, Bentley, Delaney, Husenbeth, White).
In art, Saint Adrian is
portrayed as a Roman soldier with an anvil. His hand may be chopped off on the
anvil or Natalia may be shown holding his severed limbs (Roeder). Sometimes he
may be shown with a sword, lion, or hammer; as being thrown from a cliff into
the sea (perhaps another Adrian?), or being brought to land by dolphins(?)
(White). Adrian is the patron of soldiers, butchers (Roeder), arms dealers (who
use anvils in their work), and prison guards, and is invoked against the plague
(White). They are venerated in Lisbon (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0908.shtml
Natalia of Nicomedia, Widow (RM)
Died on December 1, c. 311. The story is told that after a turbulent life, Saint Natalia died peacefully in Argyropolis near Constantinople. She was the young Christian wife of an imperial officer of Nicomedia named Adrian. Her husband was so impressed by the patient suffering of some persecuted Christians that he openly declared he was a Christian himself, though he had not yet been baptized.
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1201.shtml
Natalia of Nicomedia, Widow (RM)
Died on December 1, c. 311. The story is told that after a turbulent life, Saint Natalia died peacefully in Argyropolis near Constantinople. She was the young Christian wife of an imperial officer of Nicomedia named Adrian. Her husband was so impressed by the patient suffering of some persecuted Christians that he openly declared he was a Christian himself, though he had not yet been baptized.
Adrian was at once
thrown in jail, where Natalia visited him and arranged for his instruction in
the faith. It is said the Natalia also ministered bravely to other imprisoned
Christians during the persecution of Diocletian. After Adrian had been
sentenced to death visitors were forbidden to him, but Natalia disguised
herself as a boy and bribed her way in to ask him to pray for her in heaven.
At Adrian's
execution, Natalia watched as her husband was broken limb by limb. After his
death on September 8 about the year 304, a fire was built to burn the bodies of
the martyrs, so that there would be nothing left for burial. Natalia had to be
restrained from casting herself into the fire when Adrian's body was burned. A
rain storm put out the fire, and Christians gathered the remains and buried
them.
Natalia managed to
recover Adrian's hand, then fled to Argyropolis, on the Bosporus, to escape the
importune wooing of another imperial official. When Natalia died she was buried
among the martyrs. It is not known what, if any, truth lies behind this
romantic tale. There were apparently two Adrians martyred at Nicomedia, one
under Diocletian, the other under Licinius. In art she is shown holding her
husband's hand (Attwater, Benedictines, Delaney, Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1201.shtml
September 8
St. Adrian, Martyr
THIS saint was an officer in the Roman army, who, having persecuted the
Christians in the reign of Maximian Galerius, was so moved by their constancy
and patience, that he embraced their faith, and suffered many torments and a
glorious martyrdom for the same at Nicomedia, about the year 306, in the tenth
or last general persecution. His relics were conveyed to Constantinople, thence
to Rome, afterwards into Flanders, where they were deposited in the Benedictin
abbey of Decline, dedicated in honour of St. Peter, in the time of the first
abbot, Severald. Baldwin VI., earl of Flanders, surnamed of Mons, because he
married the heiress of that county, bought of a rich lord, named Gerard, the
village of Hundelghem, in which stood a famous chapel of our Lady. The count
founded there, in 1088, the town now called Geersbergen or Gerard’s Mount, on
which, by a famous charter, he bestowed great privileges. Besides many pious
donations made to that place, he removed this abbey of St. Peter, which has
since taken the name of St. Adrian, whose relics, which it possesses, have been
rendered famous by many miracles. Geersberg, called in French Grammont, stands
upon the Dender, in Flanders, near the borders of Brabant and Hainault. St.
Adrian is commemorated in the Martyrologies which bear the name of St. Jerom,
and in the Roman, on the 4th of March, and chiefly on the 8th of September,
which was the day of the translation of his relics to Rome, where a very
ancient church bears his name. See on the translation of his relics to the
abbey of Geersberg, Gramay’s Antiquitates Gerardi-montii, p. 40. Sanderus in
Flandria Illustrata, &c., Stilting, p. 231.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume IX: September. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/9/082.html
I bollandisti e l'antico Martirologio Romano affermavano l'esistenza di due diversi Adriani di Nicomedia, entrambi morti martiri, ma in persecuzioni diverse e i cui resti vennero portati ad Argiropoli. Quanto segue è un riassunto di questi racconti.
Si dice che un Adriano fosse un ufficiale pagano alla corte imperiale a Nicomedia. Assistette al maltrattamento di ventitré cristiani e dichiarò che anch'egli era cristiano e voleva unirsi a loro. Venne imprigionato. La sua giovane moglie, Natalia, una cristiana a cui era stato sposato per tredici mesi, fu informata dell'accaduto e corse alla prigione, baciò le sue catene e lo curò. Egli la mandò a casa, promettendole di tenerla informata. Quando seppe che stava per essere ucciso, Adriano pagò il guardiano della prigione perché lo lasciasse andare a salutare la moglie, ma ella quando lo vide, pensando che avesse rinnegato la sua fede, gli sbatté la porta in faccia. Egli le spiegò che gli altri prigionieri erano stati presi in ostaggio fino al suo ritorno, ed essi ritornarono alla prigione insieme. Natalia bendò le ferite dei prigionieri e si prese cura di loro per una settimana. Adriano fu portato davanti all'imperatore ma rifiutò di sacrificare agli idoli, allora .venne frustato e riportato in cella. Altre donne seguirono l'esempio di Natalia, ma l'imperatore impedì loro di entrare in prigione. Allora Natalia si tagliò i capelli, indossò abiti maschili ed entrò in prigione come al solito.
I martiri furono condannati alla morte per spezzamento degli arti. Natalia chiese che il marito potesse essere ucciso per primo, così da risparmiargli la vista dell'agonia degli altri. Ella gli mise le gambe e le braccia nei ceppi, e rimase inginocchiata sul posto mentre il marito veniva ucciso, riuscendo a nascondere una sua mano nei vestiti. Quando i corpi vennero bruciati, dovettero trattenerla per impedirle di gettarsi nel fuoco. La pioggia spense le fiamme e i cristiani poterono conservare delle reliquie dei martiri, che furono portate e seppellite ad Argyropolis, sul Bosforo vicino a Bisanzio.
Un ufficiale imperiale iniziò a tormentare Natalia con offerte di matrimonio, così ella portò la mano del marito ad Argyropolis, dove mori in pace poco dopo il suo arrivo. Ella fu considerata martire per associazione, perché il suo corpo fu seppellito con i resti degli altri uccisi.
Questo racconto di chiara invenzione si dimostrò molto commovente, rendendo Adriano un martire molto popolare in passato. Diversi quadri ricordano in maniera raffinata, a volte splendida, la sua morte e l'intervento di Natalia. Era il patrono dei macellai e dei soldati e veniva invocato con
Tuttavia un altro Adriano (5 mar.) ricordato da Eusebio come un martire di Cesarea sotto Diocleziano, a volte confuso con il primo Adriano, ha una tradizione più affidabile e molto diversa.
Si dice che sia stato ucciso a Nicomedia sotto Licinio, che fosse il figlio dell'imperatore Probo, che aveva rimproverato Licinio per le sue persecuzioni contro i cristiani. L'imperatore ordinò che venisse ucciso. Suo zio Domizio, vescovo di Bisanzio, seppellì il corpo nei sobborghi della città chiamata Argyropolis. L'antico Martirologio Romano fissa la memoria di questo Adriano il 26 agosto. Il racconto è ugualmente inaffidabile, e meno accattivante degli altri.
Autore: Alban Butler
Santi Adriano e Natalia Sposi
e martiri
† Nicomedia, Bitinia, IV secolo
I santi
coniugi Adriano e Natalia subirono insieme il martirio presso Nicomedia in
Bitinia, ma il Martyrologium Romanum commemora in data odierna solamente
Adriano, in onore del quale il papa Onorio I tramutò in chiesa la curia del
Senato Romano
Martirologio
Romano: A Roma, commemorazione di sant’Adriano, martire, che a Nicomedia in
Bitinia, nell’odierna Turchia, subì il martirio e in suo onore il papa Onorio I
trasformò in chiesa la curia del Senato Romano.
L'unica
notizia certa è che esisteva un culto antico e molto forte di un Adriano,
martire di Nicomedia, sia in oriente che in occidente. II nuovo Martirologio
Romano ricorda il santo in questo giorno senza commenti ulteriori. Il resto è
supposizione e leggenda.
I bollandisti e l'antico Martirologio Romano affermavano l'esistenza di due diversi Adriani di Nicomedia, entrambi morti martiri, ma in persecuzioni diverse e i cui resti vennero portati ad Argiropoli. Quanto segue è un riassunto di questi racconti.
Si dice che un Adriano fosse un ufficiale pagano alla corte imperiale a Nicomedia. Assistette al maltrattamento di ventitré cristiani e dichiarò che anch'egli era cristiano e voleva unirsi a loro. Venne imprigionato. La sua giovane moglie, Natalia, una cristiana a cui era stato sposato per tredici mesi, fu informata dell'accaduto e corse alla prigione, baciò le sue catene e lo curò. Egli la mandò a casa, promettendole di tenerla informata. Quando seppe che stava per essere ucciso, Adriano pagò il guardiano della prigione perché lo lasciasse andare a salutare la moglie, ma ella quando lo vide, pensando che avesse rinnegato la sua fede, gli sbatté la porta in faccia. Egli le spiegò che gli altri prigionieri erano stati presi in ostaggio fino al suo ritorno, ed essi ritornarono alla prigione insieme. Natalia bendò le ferite dei prigionieri e si prese cura di loro per una settimana. Adriano fu portato davanti all'imperatore ma rifiutò di sacrificare agli idoli, allora .venne frustato e riportato in cella. Altre donne seguirono l'esempio di Natalia, ma l'imperatore impedì loro di entrare in prigione. Allora Natalia si tagliò i capelli, indossò abiti maschili ed entrò in prigione come al solito.
I martiri furono condannati alla morte per spezzamento degli arti. Natalia chiese che il marito potesse essere ucciso per primo, così da risparmiargli la vista dell'agonia degli altri. Ella gli mise le gambe e le braccia nei ceppi, e rimase inginocchiata sul posto mentre il marito veniva ucciso, riuscendo a nascondere una sua mano nei vestiti. Quando i corpi vennero bruciati, dovettero trattenerla per impedirle di gettarsi nel fuoco. La pioggia spense le fiamme e i cristiani poterono conservare delle reliquie dei martiri, che furono portate e seppellite ad Argyropolis, sul Bosforo vicino a Bisanzio.
Un ufficiale imperiale iniziò a tormentare Natalia con offerte di matrimonio, così ella portò la mano del marito ad Argyropolis, dove mori in pace poco dopo il suo arrivo. Ella fu considerata martire per associazione, perché il suo corpo fu seppellito con i resti degli altri uccisi.
Questo racconto di chiara invenzione si dimostrò molto commovente, rendendo Adriano un martire molto popolare in passato. Diversi quadri ricordano in maniera raffinata, a volte splendida, la sua morte e l'intervento di Natalia. Era il patrono dei macellai e dei soldati e veniva invocato con
tro la peste.
L'antico Martirologio Romano indicava il 4 marzo come il giorno della sua morte, e l'1 dicembre per quella di Natalia e l'8 settembre per il trasporto dei loro resti a Roma. La festa comune dei santi Adriano e Natalia, martiri, era l'8 settembre.
L'antico Martirologio Romano indicava il 4 marzo come il giorno della sua morte, e l'1 dicembre per quella di Natalia e l'8 settembre per il trasporto dei loro resti a Roma. La festa comune dei santi Adriano e Natalia, martiri, era l'8 settembre.
Tuttavia un altro Adriano (5 mar.) ricordato da Eusebio come un martire di Cesarea sotto Diocleziano, a volte confuso con il primo Adriano, ha una tradizione più affidabile e molto diversa.
Si dice che sia stato ucciso a Nicomedia sotto Licinio, che fosse il figlio dell'imperatore Probo, che aveva rimproverato Licinio per le sue persecuzioni contro i cristiani. L'imperatore ordinò che venisse ucciso. Suo zio Domizio, vescovo di Bisanzio, seppellì il corpo nei sobborghi della città chiamata Argyropolis. L'antico Martirologio Romano fissa la memoria di questo Adriano il 26 agosto. Il racconto è ugualmente inaffidabile, e meno accattivante degli altri.
Autore: Alban Butler