Sainte Agnès de
Bohème, vierge
Fille du roi de Bohème,
elle fut élevée par les cisterciennes de Trebniz. Par deux fois, elle refusa
les mariages auxquels on la destinait. Elle avait entendu parler de Claire et
de François d'Assise et elle voulait suivre leur exemple. Refusant un troisième
mariage politique, elle renonça à ses richesses et aux honneurs de son rang.
Avec l'appui du pape Grégoire IX, elle se fit clarisse dans un couvent qu'elle
avait fondé à Prague. Elle fut en relation avec sainte Claire d'Assise qui lui
envoya cinq religieuses. Nous avons encore quatre lettres que lui envoya sainte
Claire et qui reflètent l'affection et la sollicitude de la pauvre dame
d'Assise pour Agnès en même temps qu'elles sont un trésor de la spiritualité
franciscaine. Elle mourut en 1282 dans le couvent dont elle était abbesse.
Sainte Agnès de Bohème
Princesse, clarisse à
Prague (+ 1282)
Fille du roi de Bohème,
elle fut élevée par les cisterciennes de Trebniz. Par deux fois, elle refusa
les mariages auxquels on la destinait. Elle avait entendu parler de Claire et
de François d'Assise et elle voulait suivre leur exemple. Refusant un troisième
mariage politique, elle reconçat à ses richesses et aux honneurs de son rang.
Avec l'appui du pape Grégoire IX, elle se fit clarisse dans un couvent qu'elle
avait fondé à Prague. Elle fut en relation avec sainte Claire d'Assise qui lui
envoya cinq religieuses pour que la vie religieuse de ce couvent soit
selon l'esprit des Pauvres Dames d'Assise. Nous avons encore quatre lettres que
lui envoya sainte
Claire et qui reflètent l'affection et la sollicitude de la pauvre
dame d'Assise pour Agnès en même temps qu'elles sont un trésor de la
spiritualité franciscaine. Le 12 novembre 1989, canonisation d'Agnès de
Bohême et d'Albert Adame Chmielowski dans la Basilique Vaticane - homélie
de Jean-Paul II en italien.
À Prague en Bohême, vers
1282, sainte Agnès, abbesse. Fille du roi Ottokar, elle repoussa plusieurs
propositions de mariage, dont celle de l’empereur Frédéric II, préférant
épouser le Christ Jésus. Elle embrassa la Règle de sainte Claire dans le
monastère du Saint-Sauveur qu’elle avait fait construire, et où elle voulut
observer la pauvreté parfaite, exhortée en cela par sainte Claire elle-même.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/730/Sainte-Agnes-de-Boheme.html
Nový
Jičín, Česká republika, část Loučka. Kostel sv. Anežky z r. 1968.
Nový
Jičín, Czech Republic, part Loučka.
Nový
Jičín, Tschechien, Stadtteil Loučka.
AGNÈS DE BOHÊME
(1211-1282)
Agnès, fille du roi de
Bohême, de la dynastie des Premysl, naît en 1211 dans une famille qui compte de
nombreux saints. A trois ans elle est confiée au monastère cistercien de
Trebnica près de Breslau où vivait sa tante sainte Edwige, laquelle lui enseigne
les vérités de la foi et les premières prières. L'exemple de sa tante s'imprime
profondément dans le cœur d'Agnès et l'accompagnera toute sa vie durant. A huit
ans elle est envoyée chez les religieuses prémontrées de Doxane. A neuf ans
elle est arrachée à la tranquillité du couvent et on l'emmène à la cour de
Vienne. Elle avait déjà été fiancée deux fois quand l'Empereur Frédéric II
devenu veuf décide de l'épouser. Il hâte le temps des fiançailles et du
mariage. Agnès qui a voué depuis longtemps sa virginité entre les mains de la
Vierge Marie, alerte le Pape Grégoire IX, lequel fait intervenir son légat, et
le projet tourne court.
Ayant entendu parler de
Saint François et du nouvel Ordre de Sainte Claire, elle désire aussi suivre
dans une totale pauvreté le Christ pauvre. Elle se dépouille de ses bijoux et
vêtements précieux et en distribue le prix aux pauvres. Suivant l'exemple de sa
cousine, Sainte Élizabeth de Thuringe, "consolatrice des indigents",
elle fonde à Prague un hôpital et une confraternité annexe pour le soin des
malades, les "Porte-Croix de l'Étoile rouge" (cette congrégation
existe toujours). Elle entre dans un monastère de Clarisses qu'elle avait
fondé. Pour les aider, Sainte Claire envoie cinq clarisses italiennes en y
joignant une lettre chaleureuse dans laquelle elle loue Agnès d'avoir préféré
les épousailles avec le Christ à tous les honneurs du monde. "C'est ainsi
que naquit entre les deux femmes l'une des plus belles amitiés qui fût
jamais." Et pourtant, elles n'ont pas eu l'occasion de se rencontrer sur
cette terre. Grâce à l'exemple d'Agnès, d'autres couvents de clarisses se
fondent dans son pays natal. A la suite de Claire, Agnès obtient du Pape pour
son monastère le privilège de la pauvreté, c'est-à-dire la renonciation à toute
propriété. Le monastère de Prague est le seul avec celui d'Assise à suivre la
règle écrite par Claire en 1253 incluant ce privilège. Les autres clarisses
adopteront une règle rédigée après la mort de Claire et permettant la propriété
en commun.
Sainte Agnès meurt le 2
mars 1282 après 40 année de vie religieuse.
SOURCE : http://voiemystique.free.fr/agnes_de_boheme.htm
Sainte Agnès de Bohême
Clarisse
(1211-1282)
Agnès de Bohême (en
tchèque Svatá Anežka Česká) naÏt à Prague en 1211 du roi de Bohême
Přemysl Otakar I et de
Constance de Hongrie. Son frère deviendra le roi de Bohême Venceslas Ier.
À l'âge de trois ans,
elle est confiée, pour son éducation, au monastère cistercien de Třebnice où
vit sa tante sainte Edwige, laquelle lui enseigne les vérités de la foi et les
premières prières. L'exemple de sa tante s'imprime profondément dans le cœur d'Agnès
et l'accompagnera toute sa vie durant.
Fiancée en 1220 à Henri,
le fils de Frédéric II du Saint-Empire, elle va vivre à sa cour à Vienne. Elle
y reste jusqu'en 1225, quand ses fiançailles sont rompues pour revenir vers
Prague. Otakar essaie par la suite de la marier à Henri III d'Angleterre. Agnès
qui a voué depuis longtemps sa virginité entre les mains de la Vierge Marie,
alerte le pape Grégoire IX, lequel fait intervenir son légat, et le projet
tourne court.
Agnès décide alors de se
consacrer totalement dans la vie religieuse. Ayant entendu parler de saint
François et du nouvel Ordre de sainte Claire, elle désire elle-aussi suivre
dans une totale pauvreté le Christ pauvre. Grâce à l'appui du pape Grégoire IX,
elle fonde à Prague un couvent de Clarisses et un hôpital, avec cinq sœurs
envoyées par sainte Claire.
Claire entretiendra une
correspondance suivie avec Agnès. Il reste encore de nos jours quatre lettres
envoyées par sainte Claire qui reflètent l'affection et la sollicitude de la
pauvre dame d'Assise pour Agnès en même temps qu'elles sont un trésor de la
spiritualité franciscaine.
À la suite de Claire,
Agnès obtient du Pape pour son monastère le privilège de la pauvreté,
c'est-à-dire la renonciation à toute propriété. Le monastère de Prague est le
seul avec celui d'Assise à suivre la règle écrite par Claire en 1253 incluant
ce privilège.
Sainte Agnès rejoint son
Seigneur en mars 1282.
Elle a été canonisée le 12 novembre 1989, à Rome, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005); est la sainte patronne de la Bohême.
©Evangelizo.org
©Evangelizo.org 2001-2015
SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&id=2386&fd=0
Bohemian
Master of the year 1482, Saint Agnes of Bohemia tending the sick, tempera,
linden wook covered with canvas, 124 x 96.5, National Gallery, Prague
Also known as
Anežka Ceská
Anežka Premyslovna
Agnes of Bohemia
6 March on
some calendars
8 June on
some older calendars
Profile
Born a princess,
the youngest daughter of King Ottokar
I and Queen Constance
of Bohemia.
Relative of Saint Elizabeth
of Hungary.
Educated by Cistercian nuns at
Trebnitz, Germany.
Though she early perceived a call to religious
life, Agnes was for years promised into a series of arranged marriages for
political reasons. At age three she was promised to a prince named
Boleslaus. When he died prior
to the marriage,
she was betrothed to Prince Henry,
son of the Holy Roman Emperor Frederick II. When Henry chose to marry another,
young Agnes was betrothed to
Emperor Frederick himself. With the help and intervention of Pope Gregory
IX, though affronted, Frederick released Agnes from her marriage obligations,
acknowledging that he had lost her to the king of heaven.
She built a Franciscan hospital on
land donated by her brother, King Wenceslaus
I. She then established the Confraternity of the Crusaders of the Red Star to
staff it and its related clinics. She later built a Franciscan friary,
and in 1234, Poor Clare convent of
Saint Saviour in Prague (in
modern Czech
Republic) with the aid of five nuns sent
by Saint Clare
of Assisi herself. Agnes entered the convent of
Saint Saviour herself on Pentecost Sunday 1234,
eventually became its abbess, and
spent 50 years in the cloister.
Agnes was always free with her wealth in service of
the poor.
She enjoyed cooking for
the other sisters, and mending the clothes of lepers.
She had the gifts of healing and
prophecy, and was given to ecstasies. Though they never met, she and Saint Clare
of Assisi kept up an extensive correspondence for two decades, and
some of the letters have survived to today.
Born
1205 at Prague, Bohemia (modern Czech
Republic)
6 March 1282 at
Saint Saviour convent, Prague, Bohemia of
natural causes
3 December 1874 by Pope Pius
IX (cultus
confirmation)
11
February 1989 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
12
November 1989 by Pope John
Paul II at Rome, Italy
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Catholic
Encyclopedia, by Stephen M Donovan
books
John Paul II’s Book of Saints, by Matthew Bunson and
Margaret Bunson
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
images
audio
In Conversation with Sister Joan Mueller
video
webseiten auf deutsch
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
Vita della vergine Agnese di Praga
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Readings
Agnes of Bohemia, although she lived in a period far
removed from ours, still remains a shining example of the Christian faith and
heroic charity, which invites us to reflection and imitation. She is an example
of courage and spiritual help for the young people who generously consecrate themselves
to the religious life; for all those who follow Christ; she is a stimulus of
charity practiced toward everyone with total dedication, overcoming every
barrier of race, nation or mentality; she is the heavenly protectress of our
difficult daily journey. To her we can therefore turn with great trust and
hope. – Pope John
Paul II, during the canonization recognition
of Saint Agnes
MLA Citation
“Saint Agnes of Prague“. CatholicSaints.Info. 12
November 2021. Web. 6 March 2022.
<https://catholicsaints.info/saint-agnes-of-prague/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-agnes-of-prague/
St. Agnes of Bohemia
(Also called Agnes of
Prague). Born at Prague in the year 1200; died probably in 1281. She was the
daughter of Ottocar, King of Bohemia and
Constance of Hungary,
a relative of St.
Elizabeth. At an early age she was sent to the monastery of
Treinitz, where at the hands of the Cistercian religious
she received the education that
became her rank. She was betrothed to Frederick
II, Emperor of Germany;
but when the time arrived for the solemnization of the marriage, it was
impossible to persuade her to abandon the resolution she had made of
consecrating herself to the service of God in
the sanctuary of the cloister.
The Emperor Frederick was incensed at the unsuccessful issue of his matrimonial
venture, but, on learning that St. Agnes had left him to become the spouse
of Christ,
he is said to have remarked: "If she had left me for a mortal man, I would
have taken vengeance with the sword, but I cannot take offence because in
preference to me she has chosen the King of Heaven."
The servant of God entered
the Order
of St. Clare in the monastery of
St. Saviour at Prague,
which she herself had erected. She was elected abbess of
the monastery,
and became in this office a model of Christian
virtue and religious observance for all. God favoured
her with the gift
of miracles, and she predicted the victory of her brother Wenceslaus over
the Duke of Austria.
The exact year of her death is not certain; 1281 is the most probable date. [Note: She
was canonized a
saint by Pope John Paul II on November 12, 1989. Her feast is
kept on the second of March.]
Donovan,
Stephen. "St. Agnes of Bohemia." The Catholic Encyclopedia. Vol.
1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 5 Mar.
2022 <http://www.newadvent.org/cathen/01213b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Paul T. Crowley. Dedicated to
the Clarissen Klooster, Elshout/Poor Clare Monastery of Mary, Mother of the
Church, Eindhoven, Holland--founded 1990 A.D.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01213b.htm
14th-century
reliquary of Saint Agnes in the Treasury of the Basilica of Saint Servatius in
Maastricht, the Netherlands.
Agnes had no
children of her own but was certainly life-giving for all who knew her.
Agnes was the daughter of
Queen Constance and King Ottokar I of Bohemia. At the age of three, she was
betrothed to the Duke of Silesia, who died three years later. As she grew up,
she decided she wanted to enter the religious life.
After declining marriages
to King Henry VII of Germany and Henry III of England, Agnes was faced with a
proposal from Frederick II, the Holy Roman Emperor. She appealed to Pope
Gregory IX for help. The pope was persuasive; Frederick magnanimously said that
he could not be offended if Agnes preferred the King of Heaven to him.
After Agnes built a
hospital for the poor and a residence for the friars, she financed the
construction of a Poor Clare monastery in Prague. In 1236, she and seven other
noblewomen entered this monastery. St. Clare sent five sisters from San Damiano
to join them, and wrote Agnes four letters advising her on the beauty of her
vocation and her duties as abbess.
Agnes became known for
prayer, obedience and mortification. Papal pressure forced her to accept her
election as abbess; nevertheless, the title she preferred was "senior
sister." Her position did not prevent her from cooking for the other
sisters and mending the clothes of lepers. The sisters found her kind but very
strict regarding the observance of poverty; she declined her royal brother’s
offer to set up an endowment for the monastery.
Devotion to Agnes arose
soon after her death on March 6, 1282. She was canonized in 1989.
Comment:
Agnes spent at least 45
years in a Poor Clare monastery. Such a life requires a great deal of patience
and charity. The temptation to selfishness certainly didn’t vanish when Agnes
walked into the monastery. It is perhaps easy for us to think that cloistered
nuns "have it made" regarding holiness. Their route is the same as
ours: gradual exchange of our standards (inclination to selfishness) for God’s
standard of generosity.
Quote:
"Have nothing to do
with anyone who would stand in your way and would seek to turn you aside from
fulfilling the vows which you have made to the Most High (Psalm 49:14) and from
living in that perfection to which the Spirit of the Lord has called you"
(Clare to Agnes of Bohemia, Letter II in Murray Bodo, O.F.M., Clare:
A Light in the Garden, p. 118).
SOURCE : http://www.americancatholic.org/Features/Saints/Saint.aspx?id=1310
Uherské
Hradiště, Česká republika, část Míkovice. Kostel svaté Anežky České.
Uherské
Hradiště, Czech Republic, part Míkovice. Church of Saint Agnes of Bohemia.
St Agnes of Bohemia
(March 2) is honoured as the Saint of the overthrow of Communism
St Agnes of Bohemia was
not beatified for over 700 years following her death in March 1282. She was
canonised by Pope John Paul II a few days before the Velvet Revolution began in
1989. She is honoured as the Saint of the overthrow of Communism.
Also known as Agnes of
Prague, her father was King Ottokar I of Bohemia and her mother was Constance
of Hungary, making her a descendant of St Wenceslaus, patron saint of Bohemia,
and first cousin of St Elizabeth of Hungary, who built a hospital before her
death aged 24.
Having been sent aged
three to her aunt, the wife of King Henry the Bearded of Silesia, Agnes was
educated at a priory of Premonstratensian Canonesses, and at the age of eight
she was engaged to Henry, son of the Emperor Frederick II. However it was
cancelled and the Emperor planned to marry Agnes himself but she refused,
having vetoed an attempt to marry her to Henry III of England.
Thus raised as a pawn of
political power games, she resolved not to consent to any more engagements and
instead to devote her life to prayer instead. On land donated by her brother,
King Wenceslaus I of Bohemia, she founded the hospital of St Francis in 1232
and two friaries for the Franciscan friars.
They taught Agnes about
Clare of Assisi and her Order of Poor Ladies, the monastic counterpart of the
friars. She began corresponding with Lady Clare, which resulted in Clare
sending five nuns from the monastery in Assisi to Prague to begin a new house
of the order.
The monastery and friary
attached to the hospital, founded by Agnes, was one of the first Gothic
buildings in Prague. In 1235 Agnes gave the property of the Teutonic Knights in
Bohemia to the hospital.
She herself became a
member of the Franciscan Poor Clares in 1236. As a nun, she cooked and cared
for the lepers and paupers personally, even after becoming the Abbess of the
Prague Clares the following year.
A lay group working at
the hospital was organised by Agnes in 1238 as a new military Order, dedicated
primarily to nursing, known as the Knights of the Cross with the Red Star.
Agnes later handed the hospital over to the Knights before she died in 1282.
Agnes lived out her life in the cloister, leading the monastery as abbess until
her death, and was venerated almost immediately, although it took another 600
years for her to be beatified in 1874.
CANONIZZAZIONE DI AGNESE DI BOEMIA E
DI ALBERTO ADAMO CHMIELOWSKI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II
Basilica Vaticana - Domenica, 12 novembre 1989
1. “Imparate da me” (Mt 11, 29).
Oggi, domenica 12 novembre 1989, noi qui riuniti
abbiamo ascoltato queste parole di Gesù nostro maestro e Signore, contenute nel
Vangelo di Matteo:
“Imparate da me, che sono mite e umile di cuore”.
“Imparate da me . . . il mio giogo infatti è dolce e il
mio carico leggero”.
“Prendete il mio giogo sopra di voi e imparate da me” (Mt 11,
29).
Meditando su queste parole, la Chiesa guarda oggi
verso due persone che, con tutta la loro vita, hanno accolto questo invito del
Maestro divino: la beata Agnese di Boemia e il beato fratel Albert Chmielowski
di Cracovia. Molti secoli li separano l’una dall’altra: dal XIII al XX secolo.
Li unisce però una particolare affinità spirituale: l’eredità di san Francesco
d’Assisi e di santa Chiara: come pure la vicinanza delle nazioni da cui
provengono: la Boemia e la Polonia.
2. Oggi li unisce la comune canonizzazione, con
la quale la Chiesa iscrive nell’albo dei suoi santi questa figlia del popolo
boemo e questo figlio del popolo polacco.
E ciò accade nel mese di novembre, quando nei nostri
cuori risuonano ancora con viva eco le parole dell’Apocalisse di san Giovanni:
“Vidi . . . una moltitudine immensa, che nessuno poteva contare, di ogni
nazione, razza, popolo e lingua. Tutti stavano in piedi davanti al trono . . .
e gridavano a gran voce . . . Amen! Lode, gloria, sapienza, azione di grazia,
onore, potenza e forza al nostro Dio nei secoli dei secoli” (Ap 7, 9-12).
Ecco, “essi sono coloro che sono passati attraverso la
grande tribolazione e hanno lavato le loro vesti rendendole candide col sangue
dell’Agnello” (Ap 7, 14).
La verità della loro vita è stata questa: essi “hanno
imparato” da Cristo, il quale è “mite e umile di cuore”; essi “hanno preso il
suo giogo sopra di sé”. Ed ecco, hanno trovato un ristoro per le loro anime: la
santità, e cioè la perfezione eterna in Dio.
3. La beata Agnese di Boemia, pur essendo
vissuta in un periodo tanto lontano dal nostro, rimane anche oggi un fulgido
esempio di fede cristiana e di carità eroica, che invita alla riflessione ed
alla imitazione.
Ben si addicono alla sua vita ed alla sua spiritualità
le parole della prima lettera di Pietro: “Siate moderati e sobri, per dedicarvi
alla preghiera”. Così scriveva il capo degli apostoli ai cristiani del suo
tempo; e soggiungeva: “Soprattutto conservate tra voi una grande carità . . .
Praticate l’ospitalità gli uni verso gli altri, senza mormorare” (1 Pt 4,
7-9). Proprio questo è stato il programma di vita di sant’Agnese: fin dalla più
tenera età ella orientò la propria esistenza alla ricerca dei beni celesti.
Rifiutate alcune proposte di matrimonio, decise di dedicarsi totalmente a Dio,
perché nella sua vita egli venisse glorificato per mezzo di Gesù Cristo
(cf. 1 Pt 4, 11).
Essendo venuta a conoscere dai Frati Minori, allora
giunti a Praga, l’esperienza spirituale di Chiara di Assisi, volle seguirne
l’esempio di francescana povertà: con i propri beni dinastici fondò a Praga
l’ospedale di san Francesco e un monastero per le “Sorelle Povere” o “Damianite”,
dove lei stessa fece il suo ingresso il giorno di Pentecoste del 1234,
professando i voti solenni di castità, povertà e obbedienza.
Sono rimaste famose le lettere che santa Chiara
d’Assisi le indirizzò per esortarla a proseguire nel cammino intrapreso. Sorse
così un’amicizia spirituale, che durò per quasi vent’anni, senza che le due
sante donne si incontrassero mai.
4. “Praticate l’ospitalità gli uni verso gli
altri, senza mormorare” (1 Pt 4, 9). Fu la norma a cui santa Angnese
ispirò costantemente la propria azione, accettando sempre con piena fiducia gli
avvenimenti che la Provvidenza permetteva, nella certezza che tutto passa, ma
la Verità rimane in eterno!
È, questo, l’insegnamento che la nuova santa dona
anche a voi, cari suoi connazionali, e dona a tutti. La storia umana è in
continuo movimento; i tempi cambiano con le varie generazioni e con le scoperte
scientifiche; nuove tecniche ma anche nuovi affanni si affacciano all’orizzonte
dell’umanità, sempre in cammino: ma la verità di Cristo, che illumina e salva,
perdura nel mutare degli eventi. Tutto ciò che avviene sulla terra è voluto o
permesso dall’Altissimo perché gli uomini sentano la sete o la nostalgia della
Verità, tendano ad essa, la ricerchino e la raggiungano!
“Ciascuno viva secondo la grazia ricevuta, mettendola
a servizio degli altri”, così scriveva ancora san Pietro, e concludeva: “Chi
esercita un ufficio, lo compia con l’energia ricevuta da Dio, perché in tutto
venga glorificato Dio per mezzo di Gesù Cristo” (1 Pt 4, 10-11). Nella sua
lunga vita, travagliata anche da malattie e sofferenze, sant’Agnese ha davvero
compiuto con energia il suo servizio di carità, per amore di Dio, contemplando
come in uno specchio Gesù Cristo, come le aveva suggerito santa Chiara: “In
questo specchio rifulgono la beata povertà, la santa umiltà e l’ineffabile
carità” (Lettera IV: “Fonti Francescane”, ed. 1986, n. 2903).
E così Agnese di Boemia, che oggi abbiamo la gioia di
invocare “Santa”, pur vissuta in secoli tanto lontani da noi, ha avuto un
notevole ruolo nello sviluppo civile e culturale della sua Nazione e resta
nostra contemporanea per la sua fede cristiana e per la sua carità: è esempio
di coraggio ed è aiuto spirituale per le giovani che generosamente si
consacrano alla vita religiosa; e ideale di santità per tutti coloro che
seguono Cristo; è stimolo alla carità, esercitata con totale dedizione verso
tutti, superando ogni barriera di razza, di popolo e di mentalità; e celeste
protettrice del nostro faticoso cammino quotidiano. A lei possiamo dunque
rivolgerci con grande fiducia e speranza.
5. Ed ecco fratel Alberto: è un
personaggio che ha lasciato un’orma profonda nella storia di Cracovia e del
popolo polacco, come nella storia della salvezza. Bisogna “dare l’anima”):
sembra questo il filo conduttore della vita di Adam Chmielowski, fin dai
suoi giovani anni. Come studente diciassettenne della scuola di agricoltura
partecipò alla lotta insurrezionale per la libertà della sua Patria dal giogo
straniero – e in essa riportò la mutilazione di una gamba. Cercò il significato
della sua vocazione attraverso l’attività artistica, lasciando opere che ancora
oggi impressionano per una loro particolare capacità espressiva.
Mentre si dedicava sempre più intensamente alla
pittura, Cristo gli fece sentire la chiamata per un’altra vocazione e lo invitò
a cercare sempre più oltre: “Impara da me . . . che sono mite e umile di cuore
. . . Impara”.
Adam Chmielowski fu discepolo pronto a ogni chiamata
del suo maestro e Signore.
6. Di questa chiamata decisiva, che tracciò la
sua strada verso la santità in Cristo, parla il testo della prima lettura della
liturgia della odierna canonizzazione, tratto dal profeta Isaia: “. . .
sciogliere le catene inique, togliere i legami del giogo, rimandare liberi gli
oppressi e spezzare ogni giogo” (Is 58, 6). È questa la teologia della
liberazione messianica, che contiene quella che oggi siamo abituati a definire
“opzione per i poveri”: “dividere il pane con l’affamato, introdurre in casa i
miseri, i senza tetto, vestire chi è nudo, senza distogliere gli occhi dalla
tua gente” (Is 58, 7).
Proprio così fece fratel Alberto. In questo
instancabile, eroico servizio a favore dei diseredati egli trovò finalmente il
suo cammino. Trovò Cristo. Prese su di sé il suo giogo e il suo carico; e non
fu soltanto “uno che fa la carità”, ma divenne fratello di coloro che egli
serviva. Il loro fratello. Il “fratello grigio”, come era chiamato.
Altri lo seguirono: i “Fratelli grigi” e le “Sorelle
grigie”, per i quali oggi è una grande festa comune. Ecco, infatti: si sono
compiute le ulteriori parole della profezia di Isaia: “Davanti a te camminerà
la tua giustizia, la gloria del Signore ti seguirà. Allora lo invocherai e il
Signore ti risponderà: implorerai aiuto ed egli dirà: Eccomi!” (Is 58,
8-9).
7. “Eccomi”.
Nel Vangelo che abbiamo ora ascoltato Cristo dice:
“Tutto mi è stato dato dal Padre mio; nessuno conosce il Figlio se non il
Padre, e nessuno conosce il Padre se non il Figlio” (Mt 11, 27).
“Eccomi”: soltanto il Figlio! e “colui al quale il
Figlio lo voglia rivelare” (Mt 11, 27).
E a chi il Figlio rivela? A chi si rivela il Padre nel
Figlio?
“Ti benedico, o Padre . . . perché hai tenuto nascoste
queste cose ai sapienti e agli intelligenti e le hai rivelati ai piccoli. Sì, o
Padre, perché così è piaciuto a te” (Mt 11, 25-26).
Ti benedico, o Padre, perché / hai rivelato il mistero
del tuo amore / a suor Agnese di Boemia e a fratel Alberto di
Cracovia / “Perché così è piaciuto a te”. / Per questo ti rendiamo grazie.
Ti benediciamo, o Padre, insieme con il Figlio e con
lo Spirito Santo. Benediciamo te, che sei l’amore.
© Copyright 1989 - Libreria Editrice Vaticana
Medaile Svaté Anežky České
Pamětní stříbrná medaile s portrétem svaté Anežky
České, vyrobena k výročí 30 let její kanonizaze.
Sant' Agnese di
Boemia Principessa, badessa
Praga, Repubblica Ceca,
1211 – 2 marzo 1282
Figlia del sovrano boemo
Otakar I, Agnese nacque a Praga nel 1211. Nel 1220, essendo promessa sposa di
Enrico VII, figlio di Federico II di Svevia, Agnese fu condotta a Vienna
ove visse sino al 1225 quando, rotto il fidanzamento, tornò a Praga per
consacrarsi a Dio. Grazie ai Frati Minori, venne a conoscenza della vita
spirituale di Chiara d'Assisi. Rimase affascinata da questo modello e decise di
imitarne l'esempio. Fondò il monastero di San Francesco per le «Sorelle Povere
o Damianite» nel 1234. Insieme a Santa Chiara si adoperò per ottenere
l'approvazione di una nuova ed apposita regola che ricevette e professò. Agnese
divenne badessa del monastero, ufficio conservò per tutta la vita. Morì il 2
marzo 1282. Numerosi miracoli furono attribuiti alla principessa badessa che
venne beatificata da Pio IX nel 1874 e canonizzata da Giovanni Paolo II nel
1989.
Etimologia: Agnese =
pura, casta, dal greco
Martirologio
Romano: A Praga in Boemia, ora Repubblica Ceca, sant’Agnese, badessa, che,
figlia del re Ottokar, rifiutate nozze regali per essere sposa solo di Cristo,
abbracciò la regola di santa Chiara nel monastero da lei stessa edificato, in
cui volle osservare con rigore la povertà.
Giovanni Paolo II, durante il suo lungo pontificato, se da un lato non ha mancato di proporre agli uomini di oggi dei modelli di santità a loro vicini nel tempo, non ha però disdegnato anche di elevare agli onori degli altari alcune significative figure visute nei primi secoli del secondo millenio, tra le quali la principessa Sant’Agense di Boemia oggi festeggiata.
Figlia del sovrano boemo Premysl Otakar I e della regina Costanza, sorella di Andrea II re d'Ungheria, Agnese nacque a Praga nel 1211. Sin dall’infanzia fu oggetto di svariati progetti di fidanzamento indipendentemente dalla sua volontà, cosa comune a quel tempo meramente per speculazioni politiche e convenienze dinastiche. All’età di tre anni fu affidata alle cure della duchessa di Slesia, la celebre Santa Edvige, che l’accolse nel monastero cistercense di Trzebnica e le insegnò i primi elementi della fede cristiana. Tre anni dopo fece ritorno a Praga e venne poi affidata alle monache premonstratensi di Doksany ove ricevette un’adeguata istruzione.
Nel 1220, essendo promessa sposa di Enrico VII, figlio dell'imperatore Federico II di Svevia, Agnese fu condotta a Vienna presso la corte del duca d’Austria: qui visse sino al 1225 rimanendo sempre fedele ai principi e ai doveri della morale cristiana. Rescisso infine il patto di fidanzamento, ritornò a Praga ove poté dedicarsi ad una più intensa vita di preghiere e di opere caritative. Dopo una matura riflessione, decise di consacrare a Dio la sua verginità. Pervennero alla corte di Praga nuove proposte nuziali per la giovane principessa boema: quella del re inglese Enrico III, che svanì, e quella del Barbarossa presentata prima a re Otakar nel 1228 ed una seconda volta a re Venceslao nel 1231.
Papa Gregorio IX, cui Agnese aveva chiesto protezione, intervenne riconoscendo il voto di castità della principessa, che in tal modo acquistò la libertà e la felicità di consacrarsi a Dio libera dai sotterfugi del mondo secolare. In quel periodo giungevano a Praga quali predicatori i Frati Minori, grazie ai quali venne a conoscenza della vita spirituale che conduceva in Assisi la vergine Santa Chiara secondo lo spirito francescano. Rimase affascinata da questo modello e decise di imitarne ad ogni costo l’esempio: usufruendo dei propri beni fondò tra il 1232 ed il 1233 a Praga l’ospedale di San Francesco e per dirigerlo l’Ordine dei Crocigeri della Stella Rossa. Allo stesso tempo fondò il monastero di San Francesco per le “Sorelle Povere o Damianite”, ove lei stessa entrò l’11 giugno 1234, giorno di Pentecoste.
Agnese professò duqnue solennemente i voti solenni di castità, povertà ed obbedienza, pienamente consapevole del valore eterno di questi consigli evangelici, e si cimentò nel praticarli con esemplare fedeltà per tutti i suoi giorni. La verginità finalizzata al regno dei cieli costituì l’elemento fondamentale della sua spiritualità. Lo spirito di povertà, che già in precedenza l’aveva indotta a distribuire ai poveri i suoi beni, la spinse a rinunciare totalmente ad ogni proprietà per seguire Cristo povero ed ottenne inoltre che nel suo monastero si praticasse addirittura l’esproprio collettivo. Lo spirito di obbedienza la condusse a conformare sempre più la sua volontà a quella divina che scopriva nella lettura del Vangelo e nella Regola di vita che la Chiesa le aveva donato. Insieme a Santa Chiara si adoperò per ottenere l’approvazione di una nuova ed apposita Regola che, dopo fiduciosa attesa, ricevette e professò con estrema fedeltà.
Poco dopo la professione Agnese divenne badessa del monastero, ufficio che dovette conservare per tutta la vita, esercitandolo con umiltà e carità, con saggezza e zelo, considerandosi sempre come “sorella maggiore” delle monache sottoposte alla sua autorità. La notizia dell’ingresso di Agnese in monastero suscitò ammirazione in tutta ammirazione Europa e tutti coloro che ebbero modo di entrare in contatto con lei poterono testimoniare le sue virtù, come concordemente attestano anche le memorie biografiche: specialmente ammirato era l’ardore della sua carità verso Dio e verso il prossimo, “la fiamma viva dell’amore divino che ardeva continuamente nell'altare del cuore di Agnese, la spingeva tanto in alto, per mezzo dell'inesauribile fede, da farle ininterrottamente cercare il suo Diletto” e si esprimeva in modo peculiare nel fervore con cui adorava i misteri dell’Eucaristia e della Croce del Signore, nonché nella devozione filiale alla Madonna contemplata nel mistero dell’Annunciazione.
L’amore del prossimo, continuò anche dopo la fondazione dell’ospedale a tenere spalancato il suo cuore generoso ad ogni forma di aiuto cristiano. Amò la Chiesa implorando dalla bontà di Dio per i suoi figli i doni della perseveranza nella fede e della solidarietà cristiana. Collaborò con i papi del sue tempo, che per il bene della Chiesa non mancavano di sollecitare le sue preghiere e le sue mediazioni presso i sovrani boemi, suoi familiari. Nutrì sempre un profondo amore per la sua patria, che beneficiò con opere caritative individuali e sociali, nonché con la saggezza dei suoi consigli sempre volti ad evitare conflitti di ogni sorta ed a promuovere la fedeltà alla religione cattolica dei suoi padri.
Negli ultimi anni di vita Agnese sopportò con immutata pazienza i molteplici dolori che afflissero lei e l’intera famiglia reale, il monastero e la Boemia, causati da un infausto conflitto e dalla conseguente anarchia, nonché dalle calamità naturali che si abbatterono sulla regione e la conseguente carestia. Morì infine santamente nel suo monastero il 2 marzo 1282. Numerosi miracoli furono attribuiti all’intercessione della principessa defunta, ma il culto tributatole sin dalla morte ebbe il riconoscimento papale solo il 28 novembre 1874 con decreto del Beato Pio IX. Il Sommo Pontefice Giovanni Paolo II ha infine canonizzato Agnese di Boemia il 12 novembre 1989 nella Basilica Vaticana.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/44100
Anežský
klášter sv. Salvátor a sv. František
Agnese di Boemia (1211-1282)
monaca, dell'Ordine di Santa Chiara
Agnese, figlia di Premysl Otakar I re di Boemia e della regina Costanza sorella di Andrea II re d'Ungheria, nacque a Praga nel 1211. Sin dall'infanzia fu coinvolta in progetti di fidanzamento, trattati indipendentemente dalla sua volontà, per speculazioni politiche e convenienze dinastiche.
All'età di tre anni, fu affidata alle cure della duchessa di Slesia S. Edvige
che l'accolse nel monastero delle monache cistercensi di Trzebnica e le insegnò
i primi elementi della fede cristiana.
All'età di sei anni fu ricondotta a Praga, e poi
affidata alle monache premonstratensi di Doksany per la sua conveniente
istruzione.
Nel 1220, promessa sposa di Enrico VII figlio
dell'imperatore Federico II, fu condotta a Vienna presso la corte del duca
d'Austria, dove visse fino al 1225 mantenendosi sempre fedele ai principi e ai
doveri della vita cristiana.
Rescisso il patto di fidanzamento ritornò a Praga dove
si dedicò ad una più intensa vita di preghiere e di opere caritative; e dopo
matura riflessione decise di consacrare a Dio la sua verginità.
Pervennero alla corte di Praga altre proposte nuziali
per Agnese, quella del re d'Inghilterra Enrico III che svanì, e quella di
Federico II presentata prima al re Otakar nel 1228 e la seconda volta al re
Venceslao nel 1231. Il Pontefice Gregorio IX, al quale Agnese aveva chiesto
protezione, intervenne riconoscendone il proposito di verginità ed Agnese
allora acquistò per sempre la libertà e la felicità di consacrarsi a Dio.
Dai Frati Minori che giungevano, predicatori
itineranti, a Praga, venne a conoscere la vita spirituale che conduceva in
Assisi la vergine Chiara secondo lo spirito di S. Francesco. Ne rimase
affascinata e decise di seguirne l'esempio.
Con i propri beni dinastici fondò a Praga nel 1232-33
l'ospedale di S. Francesco e l'Ordine dei Crocigeri della Stella Rossa che lo
doveva dirigere. Nello stesso tempo fondò il monastero di S. Francesco per le
" Sorelle Povere o Damianite ", dove lei stessa fece il suo ingresso
il giorno di Pentecoste l'11 giugno 1234.
Professò i voti solenni di castità, povertà e
obbedienza pienamente consapevole dei valori eterni di questi consigli
evangelici e si dedicò a praticarli con fervorosa fedeltà, per tutta la vita.
la verginità per il regno dei cieli continuò ad essere sempre l'elemento fondamentale
della sua spiritualità coinvolgendo tutta la profondità affettiva della sua
persona nella consacrazione all'amore indiviso e sponsale a Cristo. Lo spirito
di povertà, che già l'aveva indotta a distribuire i suoi beni ai poveri, la
condusse a rinunciare totalmente alla proprietà dei beni della terra per
seguire Cristo povero, nell'Ordine delle " Sorelle Povere ". Ottenne
inoltre che nel suo monastero si praticasse anche l'esproprio collettivo. Lo
spirito di obbedienza la condusse a conformare sempre la sua volontà alla
volontà di Dio che scopriva nel Vangelo del Signore e nella Regola di vita a
lei data dalla Chiesa. Si adoperò insieme a S. Chiara per ottenere
l'approvazione di una Regola nuova e propria che, dopo fiduciosa attesa,
ricevette e professò con assoluta fedeltà.
Costituita, poco dopo la professione, abbadessa del
monastero, dovette conservare l'ufficio per tutta la vita e lo esercitò,
considerandosi sempre come " sorella maggiore ", con umiltà e carità,
con saggezza e zelo.
l'ammirazione, suscitata da Agnese quando si diffuse
in Europa la notizia del suo ingresso in monastero, crebbe con gli anni presso
chiunque diventava testimone delle sue virtù, come attestano concordemente le
memorie biografiche.
Era specialmente ammirato l'ardore della sua carità verso Dio e verso il prossimo. "la fiamma viva dell'amore divino che ardeva continuamente nell'altare del cuore di Agnese, la spingeva tanto in alto, per mezzo dell'inesauribile fede, da farle ininterrottamente cercare il suo Diletto"; e si esprimeva specialmente nel fervore con cui adorava il Mistero Eucaristico e quello della Croce del Signore, nonché nella devozione filiale alla B. V. Maria contemplata nel mistero dell'Annunciazione.
L'amore del prossimo, anche dopo la fondazione dell'ospedale, continuò a tenere
aperto il suo cuore generoso ad ogni forma di aiuto cristiano. " Mantenne
l'animo caritatevole verso tutti coloro che ricorrevano a lei chiedendo aiuto a
Dio e agli uomini". Amò la Chiesa implorando per i suoi figli dalla bontà
di Dio i doni della perseveranza nella fede e della solidarietà cristiana. Si
rese collaboratrice dei Romani Pontefici che per il bene della Chiesa
sollecitavano le sue preghiere e le sue mediazioni presso i re di Boemia suoi
familiari. Amò la patria di cui si rese benemerita con le opere caritative
individuali e sociali, e con la saggezza dei suoi consigli rivolti sempre ad
evitare conflitti, e a promuovere la fedeltà alla religione cristiana dei
padri.
Negli ultimi anni di vita Agnese sopportò con pazienza
inalterabile i dolori che afflissero lei con la famiglia reale, il monastero e
la patria, a causa di un infausto conflitto e della conseguente anarchia,
nonché per le calamità naturali che si abbatterono sulla regione e la
successiva carestia.
Morì santamente nel suo monastero il 2 marzo 1282. Per
sua intercessione avvennero numerosi miracoli. Il culto tributato fin dalla
morte e lungo i secoli alla Venerabile Agnese di Boemia ebbe il riconoscimento
apostolico con il Decreto approvato dal Venerabile Pontefice Pio IX il 28
novembre 1874.
Oggi 12 novembre la Beata Agnese di Boemia viene
proclamata Santa dal Sommo Pontefice Giovanni Paolo II.
Drnovice,
okres Zlín, Česká republika. Kostel svaté Anežky České.
Drnovice,
Zlín District, Czech Republic. Church of St. Agnes Czech.
SANTA INÉS DE PRAGA O DE
BOHEMIA. Nació en Praga el año 1211, hija de Premysl Otakar I, rey de Bohemia.
Pronto renunció al porvenir que le brindaba su real ascendencia, y prefirió
consagrarse totalmente a Dios y al servicio de los pobres y enfermos, siguiendo
el camino evangélico abierto por Clara de Asís. A través de los franciscanos
que visitaban Praga, conoció la vida espiritual inaugurada por Clara en San
Damián. Quedó fascinada y decidió seguir su ejemplo. Fundó en Praga el hospital
de San Francisco y un monasterio para las clarisas, donde ella misma ingresó en
1234. La virginidad por el Reino, la pobreza, el ardor de la caridad, la
devoción a la Eucaristía, a la Pasión y a la Virgen fueron puntales de su
espiritualidad. Amó a la Iglesia y colaboró con el Papa, amó a su patria y
promovió la concordia. Las cartas que le dirigió santa Clara revelan su
grandeza mística y humana. Murió el 2 de marzo de 1282. Juan Pablo II la
canonizó en 1989. - Oración: Señor, Dios nuestro, que inspiraste la
renuncia a los falsos placeres de este mundo a santa Inés de Praga y la
condujiste por el camino de la cruz hacia la meta de la perfección; te
suplicamos que, siguiendo su ejemplo, antepongamos los valores eternos a los
caducos. Por Jesucristo, nuestro Señor. Amén.
SOURCE : http://www.franciscanos.org/agnofranciscano/m03/dia0302.html
Bleiglasfenster
in der Kapelle (Chor) des Couvent des Franciscains in Paris (7, rue Marie-Rose
im 14. arrondissement), Darstellung: hl. Agnes von Böhmen
Den hellige Agnes av
Bøhmen (1211-1282)
Minnedag: 2.
mars
Den hellige Agnes (cz: Anezka) ble født den 21. januar
1211 (1207? 1205?) i Praha i Bøhmen i dagens Tsjekkia. Hun
nedstammet fra den hellige Venceslas av Bøhmen (922-29)
og hans bestemor, den hellige Ludmila av Bøhmen,
og hun var trettende barn av kong Ottokar I av Bøhmen (1198-1230). I første
ekteskap med Adele av Meissen hadde Ottokar fire barn: den førstefødte sønnen
Vratislav og de tre døtrene Margareta-Dagmar (gift med kong Valdemar II av
Danmark), Bozislava (gift med grev Henrik av Ortenburg) og Hedvig, som trådte
inn i klosteret i Gernrode for kanonisser av St. Cyriacus.
I sitt andre ekteskap med
Konstantia av Ungarn, datter av kong Béla II av Ungarn (1131-41) og søster av
kong Andreas II (1205-35), fikk kong Ottokar ni nye barn: Vratislav, som døde
tidlig, Judith (gift med Bernhard II av Sponheim, som ble hertug av Kärnten),
Anna (gift med den schlesiske fyrsten Henrik II den Fromme), Venceslas I
(Václav), Ottokars etterfølger som konge av Bøhmen (1230-53), Vladislav (som
ble markgreve av Morava), Premysl (som etterfulgte Vladislav som markgreve av
Morava etter dennes død), Blazena-Vilhelmina og altså Agnes. Den hellige Elisabeth av Ungarn (av
Thüringen) var hennes to år yngre kusine, den hellige Hedvig av Schlesien var
hennes tante og den hellige Margareta av Ungarn hennes
niese.
Agnes' far kom på tronen
i Bøhmen i 1197, og allerede som treåring ble hun trukket inn i den politiske
ekteskapsprosessen. Da ble hun sendt til cistercienserinneklosteret Trzebnica i
Polen for av politiske grunner å bli forlovet med Boleslas av Schlesien, sønn
av hertug Henrik av Schlesien («den skjeggete») og Hedvig av Schlesien. Sammen
med henne til klosteret ble også hennes yndlingssøster Anna sendt; hun var
blitt forlovet med Henrik II, den eldste sønnen av Henrik og Hedvig. I følge et
1300-tallsdokument i biblioteket i Bamberg fikk hun «opplæring i det
grunnleggende i tro og moral av en datter av den hellige Hedvig», som må ha
vært abbedissen, Gjertrud. Hun var trådt inn i klosteret i Trebnitz, som hennes
mor hadde grunnlagt, i 1209, da hennes forlovede Otto av Wittelsbach døde.
Hedvig selv tok seg spesielt av Anna.
Men da Agnes ennå bare
var fem eller seks år gammel, døde Boleslas. I 1216 giftet Anna seg med Henrik,
og Agnes ble sendt tilbake til hjemlandet. Men kort etter ble hun sendt for å
få sin litterære utdannelse hos premonstratensernonnene i Doxan. Dette
klosteret var grunnlagt ved byen Leitmeritz i 1124 av Agnes' bestemor, dronning
Gjertrud, hustru av kong Vladislav II og datter av den østerrikske hertug
Leopold II. Der ble Agnes i halvannet år.
Den tyske
Staufer-keiseren Fredrik II (1215-50) ville nå binde Ottokar nærmere til sin
politikk og ville derfor ha Agnes som hustru til sin sønn Henrik, som da var
ett år gammel [[ti år Holböck] og allerede valgt til tysk-romersk konge. Dermed
ble Agnes forlovet med Henrik og i 1220 sendt til det østerrikske hoffet hos
hertug Leopold VI av Østerrike, der hun skulle lære tysk og oppdras for livet
ved keiserhoffet. Men Leopold intrigerte mot henne og lyktes etter hvert å få
giftet bort sin egen datter Margareta av Østerrike med Henrik. De giftet seg
den 29. september 1225 i Nürnberg. Agnes var da allerede tyve år [fjorten
Holböck], og til sin store glede ble hun sendt hjem. Hun var etter hvert blitt
overbevist om at hun måtte vie seg til et liv i kyskhet.
Agnes' far var dypt såret
og begynte å forhandle om hennes giftermål med den engelske kongen Henrik III
(1216-72). Men dette fikk den kommende keiseren til å begjære skilsmisse fra
Margareta (på grunn av sin tidligere trolovelse med Agnes) og han ba på nytt om
Agnes' hånd. Fredrik, som da allerede var enkemann, likte ikke sønnens planer
og tilbød seg selv å gifte seg med Agnes. Men da sa Agnes et bestemt nei til
både far og sønn, fordi hun nå ville vie seg til et kristent og asketisk liv.
Men hennes bror
Venceslas, som etter farens død i 1230 var blitt kong Václav I (1230-53), gikk
med på forlovelsen med keiseren til tross for hennes protester. Agnes
mangedoblet sine bønner og botsøvelser. Hun var 24 år gammel og en vakker
kvinne da keiseren i 1035 sendte en ambassadør til Praha for å eskortere henne
tilbake til Tyskland hvor giftermålet skulle finne sted. Hennes bror ville ikke
høre på noen protester, men Agnes klarte å utsette avreisen og skrev til pave
Gregor IX (1227-41) og ba ham forhindre ekteskapet fordi hun ikke hadde gått
med på det og at fordi hun lenge hadde ønsket å bli viet til Kristus.
Gregor sendte sin legat
til Praha og korresponderte også direkte med Agnes, som viste brevene til sin
bror. Kong Václav fant seg selv i et dilemma: han ønsket ikke å bli fiender med
paven, men han ønsket heller ikke å vekke keiserens mishag. Han bestemte seg
for å si Fredrik sannheten og la ham ta seg av saken. Overraskende tilbød
keiseren seg å kansellere hele arrangementet, og sa: «Hvis hun hadde forlatt
meg for en dødelig mann, skulle han ha fått føle min hevn med sverdet, men jeg
kan ikke føle meg krenket hvis hun foretrekker Himmelens Konge fremfor meg».
De første fransiskanerne
hadde kommet til Praha under Agnes' far, og hun så i deres regel sitt eget
ideal om et liv i fullstendig fattigdom. Hennes skriftefar og åndelige leder
var på denne tiden først minorittpateren Rüdiger, som ga henne en innføring i
idealene i det fransiskanske liv, og deretter mester Konrad av Marburg, som
tidligere hadde vært skriftefar for Elisabeth av Ungarn. Hun hadde etter mannen
Ludvig IVs død i Otranto i 1227 opprettet et hospital i Marburg for fattige,
forlatte syke. Elisabeth døde som 24-åring den 17. november 1231, og allerede
fire år senere, den 25. mai 1235, ble hun helligkåret av pave Gregor IX.
Kusinen Elisabeths
forbilledlige liv, som hun fikk vite om gjennom skriftefaren Konrad av Marburg,
grep den bøhmiske prinsessen dypt. Men i motsetning til Elisabeth, som aldri
hadde tilhørt noen orden, tenkte Agnes tidlig på å tre inn hos fransiskanerne.
I 1233 bygde eller fullførte hun klosteret St. Frans, og med Václavs hjelp
bygde hun også et sykehus der for de fattige. Det skulle betjenes av et
brorskap, som i 1237 ble en pavelig anerkjent orden ved navn «Korsherrene av
den røde stjernen». Deretter bygde Václav og Agnes et kloster for
klarissene (Ordo Sanctae Clarae - OSC), som er Fransiskanernes
andreorden.. De første søstrene kom fra Trient/Trento, men den 11. november
1235 sluttet syv jenter fra de fornemste bøhmiske adelsfamiliene seg til.
Pinsedag den 11. juni 1236 trådte Agnes inn sammen enda syv bøhmiske
adelskvinner. Hun avla løftene og mottok sløret som klarissenonne etter at hun
hadde frasagt seg sin krone.
Allerede den 31. august
samme år ga pave Gregor IX provinsialen for den saksiske minorittprovinsen, p.
Johannes del Piano Carpinni, beskjed om å utnevne Agnes til abbedisse i
klosteret. Av Agnes' dype og inderlige korrespondanse med den hellige Klara av Assisi er
fire brev bevart, og de gjenspeiler de to hellige kvinnenes kamp om å få leve
etter den hellige Frans av Assisis
opprinnelige regel. Klara sendte fem av sine søstre fra San Damiano til
klosteret i Praha, som var det første nord for Alpene. Hun kalte Agnes sitt
«halve jeg».
Agnes brukte hele sin
formue til å bygge kirker og støtte klostre. Hun var søster og abbedisse i sitt
kloster i 46 år. Hun avslo inntekten som broren ønsket å gi til klosteret, og
hun fikk fra paven den samme tillatelsen som Klara fikk i San Damiano, nemlig
at kommuniteten fikk tillatelse til å frasi seg alle inntekter og eiendommer.
Agnes utførte de simpleste oppgavene i klosteret - feide, vasket og laget
mat og reparerte klærne til de spedalske. Da hun ble utnevnt til abbedisse av
pave Gregor, var det med store vanskeligheter hun ble overtalt til å motta
denne verdigheten.
Over hundre unge kvinner
fra Bøhmen fulgte hennes eksempel, og over hele Europa bygde fremstående
kvinner klarisseklostre, og gikk ofte selv inn i dem. Hun var rådgiver for sin
bror kong Václav I og meglet mellom ham og hans opprørske sønn Ottokar II. Hun
forutså Václavs seier over hertugen av Østerrike. Med sitt mot og sin fromhet ble
Agnes til en av daværende Europas forgrunnsskikkelser.
Hun døde den 2. mars 1282
i Praha, 71 år gammel. Det skal ha skjedd flere undre ved hennes grav, men ikke
tilstrekkelig til at det den gangen kom til en helligkåring. Den største
vanskeligheten som gang på gang forsinket en helligkåring, var at man ikke
kunne finne hennes grav. For under det husittiske opprøret ble hennes jordiske
rester gjemt for ikke å vanhelliges.
Agnes ble saligkåret den
3. desember 1874 ved at hennes kult ble stadfestet av den salige pave Pius IX (1846-78)
og helligkåret den 12. november 1989 av pave Johannes Paul II i Peterskirken i
Roma. Han ville vise at han verdsatte Agnes' dyder: ydmykhet og frivillig
fattigdom.
Hennes minnedag er
dødsdagen 2. mars, men 8. juni angis også. Kilden Butler's Lives of the
Saints angir 6. mars som dødsdato og minnedag.
Helligkåringskongregasjonens Index ac status causarum (1999) angir
«rundt 6. mars» som dødsdag. Agnes fremstilles oftest som abbedisse med krone
mens hun pleier syke.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (III), Benedictines, Bunson, Engelhart,
Schauber/Schindler, Gorys, Holböck (3), Index99, CE, CSO, Patron Saints SQPN,
Infocatho, Heiligenlexikon, vatican.va, Abbaye Saint-Benoît - Kompilasjon
og oversettelse: p. Per
Einar Odden - Sist oppdatert: 2003-06-12 00:38
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/apraha
2 marca
Święta Agnieszka z Pragi,
ksieni
Agnieszka urodziła się w 1205 r. w Pradze jako córka króla Czech, Przemysława Ottokara I. Przez matkę Konstancję spokrewniona była z rodem Arpadów (z którego wywodziło się wielu świętych). Gdy miała trzy lata, postanowiono wydać ją za mąż za jednego z synów Henryka Brodatego, dlatego w 1216 r. wyjechała razem ze starszą siostrą Anną na dwór polski. Przebywała głównie w Trzebnicy, gdzie najprawdopodobniej powierzona była opiece św. Jadwigi, której zawdzięczała solidne podstawy życia religijnego. Kiedy dwóch synów króla umarło bardzo młodo, a trzeci poślubił jej siostrę - Annę, Agnieszka powróciła do ojczyzny. Jednak wkrótce znów została wyprawiona z domu, gdyż obiecano jej rękę synowi cesarza Fryderyka II. To małżeństwo również nie doszło do skutku. Agnieszka stanowczo postanowiła być wierną złożonemu przez siebie ślubowi czystości. Po interwencji u papieża Grzegorza IX uzyskała swobodę decyzji. Wówczas całkowicie poświęciła się działalności charytatywnej i pobożnym praktykom.
Zatroszczyła się o dokończenie fundacji swego brata Wacława I dla franciszkanów. Kiedy dowiedziała się od przybyłych do Pragi braci mniejszych o duchowych przeżyciach Klary z Asyżu, zapragnęła gorąco iść za jej przykładem, praktykując franciszkańskie ubóstwo.Około 1233 roku ufundowała w Pradze szpital oraz klasztor klarysek, zwany czeskim Asyżem, do którego rok później wstąpiła. W uroczystość Zesłania Ducha Świętego w 1234 roku złożyła śluby czystości, ubóstwa i posłuszeństwa. Jej decyzja była głośna w ówczesnej Europie. Klasztor przez nią ufundowany stał się ośrodkiem odnowy religijnej, promieniującym na całą Europę Środkową. Utrzymywała stały kontakt listowny ze św. Klarą z Asyżu i z ówczesnym papieżem. Święta Klara nie szczędziła jej słów zachęty do wytrwania na raz wybranej drodze. Tak zrodziła się ich duchowa przyjaźń trwająca przez blisko dwadzieścia lat - chociaż obie święte nigdy nie spotkały się osobiście. Agnieszka Czeska angażowała się w różne akcje mediacyjne. Przypisywano jej także dar proroctwa i umiejętność czytania w ludzkich sercach.
W swoim dosyć długim życiu, naznaczonym chorobami i cierpieniami, Agnieszka z miłości do Boga i z ogromnym poświęceniem wypełniała posługi miłosierne wobec wszystkich potrzebujących - bez względu na ich przekonania, pochodzenie i sposób myślenia. Jednocześnie służyła duchową pomocą młodym ludziom, którzy pragnęli poświęcić się Bogu poprzez życie zakonne. Prowadziła życie pełne wyrzeczenia i dzieł miłosierdzia.
Zmarła w opinii świętości jako ksieni klarysek 2 lub 6 marca 1282 r. Św. Jan
Paweł II kanonizował ją razem z Albertem Chmielowskim 12 listopada 1989 roku w
Rzymie.
W ikonografii św. Agnieszka z Pragi (zwana też Agnieszką Przemyślidką)
przedstawiana jest w habicie franciszkańskim.
SOURCE : https://www.brewiarz.katolik.pl/czytelnia/swieci/03-02a.php3
Church
of Saint Anežka Česká, Prague-Spořilov.
Kostel
svaté Anežky České na pražském Spořilově.
Voir aussi : http://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/800-ans-depuis-la-naissance-de-sainte-agnes-de-boheme
http://www.radio.cz/en/section/czech-history/the-life-and-legacy-of-saint-agnes-of-bohemia
https://swordsandarmor.wordpress.com/2012/05/22/saint-agnes-of-bohemia-story-of-princess/
https://www.assisiofm.it/allegati/330-Vita%20s.%20Agnese%20di%20Boemia.pdf