Saint Basile
d'Ancyre, martyr
Prêtre d'Ancyre
(actuellement Ankara), il est arrêté sous l'empereur Julien l'Apostat qui
prétendait rétablir le paganisme dans son empire. Un long procès s'en suivit.
Au milieu des tortures, Basile loue le Seigneur et refuse de sacrifier à la
déesse Hécate. Il en donne le remords à ceux qui, avant lui, avaient renié le
Christ pour sauver leur vie. L'empereur Julien l'interroge en personne, Basile
lui reproche son apostasie. On ordonne qu'il soit découpé en lanières. Saint
Basile en jette une à la figure de l'empereur. Il est alors totalement écorché
vif et meurt de ses blessures en 362.
Saint Basile d'Ancyre
Prêtre et martyr (+ 362)
Prêtre d'Ancyre
(actuellement Ankara), il est arrêté sous l'empereur Julien l'Apostat qui
prétendait rétablir le paganisme dans son empire. Un long procès s'en suivit.
Au milieu des tortures, Basile loue le Seigneur et refuse de sacrifier à la
déesse Hécate. Il en donne le remords à ceux qui avant lui avaient renié le
Christ pour sauver leur vie. L'empereur Julien l'interroge en personne; Basile
lui reproche son apostasie. On ordonne qu'il soit découpé en lanières. Saint
Basile en jette une à la figure de l'empereur. Il est alors totalement écorché
vif et meurt de ses blessures.
À Ancyre, également en
Galatie, l’an 362, saint Basile, prêtre et martyr. Tant que l’empereur
Constance fut au pouvoir, il résista aux ariens avec la plus grande force,
mais, à l’avènement de l’empereur Julien, il pria publiquement pour qu’aucun
chrétien ne défaille dans sa foi. Cela lui valut d’être conduit devant le
proconsul de la province, et de subir de nombreux tourments qui consommèrent
son martyre.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6272/Saint-Basile-d-Ancyre.html
Prière
de Saint Basile d'Ancyre
Voici la Prière avant de mourir « Accorde-moi la grâce, ô mon Dieu, d'achever heureusement ma course » de Saint Basile d'Ancyre († 362), Prêtre de l'Eglise d'Ancyre (actuellement Ankara), torturé à mort pour avoir tout haut prié Dieu de préserver les chrétiens de l'apostasie sous l'Empereur Julien l'Apostat qui prétendait rétablir le paganisme.
Le comte Frumentin, chef des écuyers du palais de l'empereur Julien, après
avoir levé chaque jour sept aiguillettes de chair sur le corps du martyr
Basile, monta sur son tribunal et ordonna qu'on redoublât les tourments du
Saint, qu'on lui fit de plus profondes incisions, jusqu'à ce qu'on vît les
entrailles. Pendant qu'on obéissait à Frumentin, Saint Basile priait…
La Prière de Saint Basile d'Ancyre « Accorde-moi la grâce, ô mon
Dieu, d'achever heureusement ma course » :
« Seigneur, sois béni, Toi l'espérance des chrétiens, qui relèves ceux qui
tombent, et qui soutiens ceux qui chancellent, qui préserves de toute
corruption ceux qui espèrent en Toi, et qui guéris les blessures que nous nous
sommes faites par imprudence ou par malice. Dieu tout bon, Dieu tout miséricordieux,
qui souffres avec nous, qui souffres en nous, abaisse tes Yeux du haut de ta
Gloire sur ton serviteur. Accorde-moi la grâce, ô mon Dieu, d'achever
heureusement ma course, de persévérer dans la foi de mes pères et de mériter
par cette fidèle persévérance d'être reçu dans ton Royaume. Amen. »
Saint Basile d'Ancyre († 362)
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-St-Basile-d-Ancyre-avant-de-mourir
Voir également de Saint Basile d'Ancyre :
La Prière de St Basile d'Ancyre « Sauveur
du monde, renverse ces autels et leurs ministres »
« Sauveur du monde, Lumière qui ne peut être obscurcie, Soleil qui dissipe
les ténèbres de l'erreur, Trésor immense des richesses infinies de la
divinité : Seigneur tout-puissant, jette les yeux sur ces cérémonies
abominables ; ne permets pas qu'elles prévalent sur la Vérité que Tu nous
as enseignée ; renverse ces autels et leurs ministres ; rends leurs
projets inutiles, qu'ils ne puissent jamais séduire les âmes de ceux qui croient
en Toi. Amen. »
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-Saint-Basile-d-Ancyre
La Prière de Saint Basile d'Ancyre « Ne
permettez pas, ô Dieu tout bon, que Votre serviteur tombe dans les pièges du
démon »
« Seigneur, soyez glorifié ; Vous qui aimez à Vous découvrir à Vos
serviteurs, à ceux qui désirent sincèrement Vous connaître ; Vous qui
répandez une partie de votre Gloire sur ceux qui espèrent en Vous, et couvrez
de confusion ceux qui méprisent Vos saintes Lois ; Vous enfin qui êtes
glorifié dans le ciel et adoré sur la terre, ne permettez pas, ô Dieu tout bon,
que Votre serviteur tombe dans les pièges du démon ; accordez-lui toujours
la grâce de haïr ceux qui haïssent la Sainteté de votre Loi, de résister à leurs
attaques, de mépriser leurs menaces, de triompher de leurs forces. Amen. »
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-St-Basile-d-Ancyre-en-prison
La Prière de Saint Basile d'Ancyre sous la torture avant de mourir « Seigneur Jésus, reçois l'esprit de celui qui meurt en Te confessant »
« Jésus ma Lumière, Jésus mon Espérance, je Te rends grâces, Dieu de mes pères, de ce que Tu retires enfin mon âme du séjour de mort. Ne permets pas que je profane ton Nom sacré que je porte, afin que, vainqueur et achevant ma course en Toi, j'entre en possession du repos éternel promis à mes pères par le pontife suprême Jésus-Christ Notre-Seigneur. Reçois en son Nom l'esprit de celui qui meurt en Te confessant, parce que Tu es patient, miséricordieux, Toi qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen. »
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-St-Basile-d-Ancyre-sous-la-torture
La Prière de Saint Basile d'Ancyre « Accorde-moi
la grâce, ô mon Dieu, d'achever heureusement ma course »
« Seigneur, sois
béni, Toi l'espérance des chrétiens, qui relèves ceux qui tombent, et qui
soutiens ceux qui chancellent, qui préserves de toute corruption ceux qui
espèrent en Toi, et qui guéris les blessures que nous nous sommes faites par
imprudence ou par malice. Dieu tout bon, Dieu tout miséricordieux, qui souffres
avec nous, qui souffres en nous, abaisse tes Yeux du haut de ta Gloire sur ton
serviteur. Accorde-moi la grâce, ô mon Dieu, d'achever heureusement ma course,
de persévérer dans la foi de mes pères et de mériter par cette fidèle
persévérance d'être reçu dans ton Royaume. Amen. »
Saint Basile d'Ancyre († 362)
SOURCE : https://site-catholique.fr/?Priere-de-St-Basile-d-Ancyre-avant-de-mourir
BASILE D'ANCYRE ( IVe s.)
Évêque cappadocien,
Basile fut élu au siège d'Ancyre (métropole de la Galatie) par les antinicéens
afin de remplacer Marcel, qui avait été déposé par le synode de Constantinople.
De 344 (réhabilitation de Marcel par le concile de Sardique) à 350 (mort de Constant),
il fut écarté de son siège. Une fois rétabli, il devint le principal animateur
de la branche modérée de l'opposition au dogme de Nicée (parti homéousien). Ce
parti s'imposa comme la tendance prédominante pendant une dizaine d'années
(conciles de Sirmium, en 351 ; d'Ancyre, en 358 ; de Séleucie, en
359), mais il fut supplanté par les ariens radicaux (homéens et anoméens), qui
refusaient non seulement l'identité de substance entre le Père et le Fils
proclamée à Nicée, mais aussi la similitude totale, quant à la substance, à
l'existence et à l'être, qu'enseignait le groupe de Basile. À la suite
d'accusations calomnieuses de la part de la secte arienne des acaciens, Basile
fut finalement déposé au concile de Constantinople (360) et banni en Illyrie. Il
revint peut-être d'exil sous Julien, mais il ne put en tout cas retrouver son
siège, occupé par Athanase depuis 360. Avec d'autres évêques de son parti, il
adressa à Jovien, en 363, une requête, restée sans effet, demandant de chasser
les anoméens des églises et suggérant la convocation d'un concile pour rétablir
l'unité de la foi. On perd ensuite la trace de Basile dans l'histoire.
Il ne reste de Basile
d'Ancyre qu'une Dissertation (rapportée par Épiphane) qui, composée
en 358, expose la doctrine homéousienne. La restitution du traité de Basile de
Césarée Sur la virginité à Basile d'Ancyre (Cavallera) est discutée.
Présenté par les sources
ecclésiastiques comme un arien prudent qui dissimule ses sentiments véritables,
Basile apparaît davantage dans sa Dissertation comme un farouche
opposant à toutes les formes extrêmes de l'arianisme.
Hilaire et Athanase prétendent d'ailleurs que le seul point de désaccord entre
Basile et le dogme de Nicée était le fait qu'il rejetait le terme homoousios (identique
en substance). Non biblique, ce terme paraissait menacer, dans le sens du
sabellianisme, la distinction entre le Père et le Fils. Basile n'en tenait pas
moins à affirmer la parfaite similitude entre le Père et le Fils et, par
conséquent, la pleine divinité du Fils. Il semble être demeuré fidèle à cette
perspective jusqu'à la fin et on le retrouve dans le clan des
« pneumatomaques » (adversaires de la pleine divinité de l'Esprit
saint).
Richard GOULET,
« BASILE D'ANCYRE (IVe s.) », Encyclopædia
Universalis [en ligne], consulté le 21 mars 2015. URL :
http://www.universalis.fr/encyclopedie/basile-d-ancyre/
SOURCE : http://www.universalis.fr/encyclopedie/basile-d-ancyre/
LE
MARTYRE DE SAINT BASILE D'ANCYRE.
ANCYRE,
LE 28 JUIN 363
Lors du passage de Julien
à Ancyre, on lui dénonça un prêtre que sa constance dans la foi au plus fort de
la persécution arienne avait signalé comme un séditieux. Dès qu'il connut les
desseins de Julien, il n'hésita pas à exhorter publiquement les chrétiens
à mépriser les promesses de l'empereur, les assurant que cette tempête ne
durerait guère. Ce fut sur ces entrefaites qu'il fut arrêté. « Les actes, dit
Tillemont, sont assez mal composez. Le texte en est souvent fort obscur par la
faute ou de l'auteur qui parlait mal la langue grecque, ou de ses copistes. Les
harangues en sont assez longues, et bien pleines d'injures. Mais parmi tout cela,
il y a un certain caractère d'antiquité et de vérité, qui fait que non
seulement Bollandus, mais encore d'antres personnes très judicieuses, les
croient entièrement légitimes, et écrits par un auteur contemporain. Ils
s'accordent fort bien avec l'histoire du temps, et avec Sozomène qui parle
assez amplement de ce saint, quoiqu'il ne dise rien de ce qui se passa, selon
les actes, entre l'empereur et luy. La longueur des discours se peut excuser
sur ce que le saint était accoutumé à parler. Mais je pense qu'il vaut mieux
avouer qu'ils sont de l'auteur des actes, qui aura mis en sa manière ce qu'il
avait entendu dire au saint. Car il y en a plusieurs qui n'ont point assurément
été écrits sur-le-champ.
« Saint Basile y prédit à
Julien que son corps ne serait point enterré, ges ou me tukhe. Cela
paroist contraire à ce que nous trouvons dans l'histoire, qu'il fut enterré à
Tarse. Mais saint Grégoire de Nazianze dit avoir appris d'une personne, que la
terre l'avait rejetté du tombeau ; et ainsi la prophétie du saint aura été
accomplie. »
BOLL. Acta SS. Mart. III,
379-80. — RUINART, Acta sincera (1689), p. 650. — TILLEMONT, Mém.
hist. eccl. (1700), t. VII, p. 375-9 et 728-730. — P. ALLARD, [Julien
l'Apostat, t, II, p. 339 sq. — Cf. CHEVALIER, POTTHAST.
ACTES
DE SAINT BASILE D'ANCYRE
Basile, appliqué sans
relâche à enseigner aux hommes les vérités chrétiennes et à les détromper de
l'erreur et du mensonge, s'efforçait de les conduire dans les voies de
Jésus-Christ et de les détourner de celles du démon. Il leur prêchait sans
cesse que des jours mauvais approchaient; que les principaux chefs de la milice
des enfers en étaient sortis, et semaient partout des pièges, des périls et des
scandales ; que parmi les ministres de Jésus-Christ il se trouvait des
ministres du démon revêtus de peaux de brebis, mais qui n'étaient que des loups
cruels et ravissants, avides de se rassasier d'âmes, et qu'il ne fallait
marcher qu'avec de grandes précautions. Il criait de toute sa force et avec
toute l'intrépidité et toute l'assurance d'un prophète :
« Suivez-moi, vous tous
qui voulez arriver au bonheur éternel, je vous montrerai la voie qui y conduit,
et je vous marquerai en même temps celle qui mène à un malheur éternel. Je vous
ferai voir dans quel abîme se précipitent ceux qui abandonnent le Dieu vivant
pour courir après des idoles sourdes, muettes et aveugles.
« Quel avantage
pensez-vous qu'ils tirent d'un changement si peu sensé ? de brûler dans un feu
qui ne s'éteindra jamais. C'est pourquoi, tous autant que nous sommes, qui
désirons conserver le trésor inestimable de la foi, ne craignons pas de fouler
aux pieds toute cette pompe vaine et ridicule avec laquelle le démon amuse,
surprend et engage les esprits qu'il a séduits ; méprisons ces niaiseries dont
il occupe les yeux et le coeur de ses misérables esclaves ; que la difficulté
de l'entreprise ne nous rebute point. Jésus-Christ sera avec nous ; il nous
soutiendra, il nous défendra, il nous récompensera. »
Basile parcourait chaque
jour toute la ville d'Ancyre, semant de pareils discours, exhortant, pressant,
menaçant chacun, encourageant les uns par l'espérance des biens à venir,
intimidant les autres par la crainte des peines futures, inspirant à tous le
mépris des tourments et de la mort. Cependant Eudoxe (Évêque arien de
Germanicie, puis d'Antioche, et enfin de Constantinople, l'an 360), Macaire,
Eugène et quelques autres évêques ariens, assemblés à Constantinople, lui défendirent
de prêcher ainsi au peuple des vérités qui leur déplaisaient ; mais en même
temps deux cent trente évêques, qui tenaient un concile dans la Palestine,
l'exhortaient à continuer, à ne rien craindre, à agir toujours avec confiance,
et enfin à se ressouvenir qu'étant un des principaux officiers du palais de
l'empereur, il devait donner l'exemple d'une plus parfaite fidélité envers
Jésus-Christ. Ainsi ce saint homme, marchant en la présence de Dieu, annonçait
hardiment la doctrine irrépréhensible de la foi, et la régularité de sa vie,
jointe à la force de ses paroles, retirait chaque jour de l'erreur plusieurs
chrétiens qui s'y étaient malheureusement laissés engager. L'Eglise était alors
dans une horrible agitation. On déféra Basile à l'empereur Constance comme un
homme inquiet, séditieux, et qui par ses prédications emportées fo-mentait le
trouble et la division.
Le prince l'interrogea
lui-même ; mais il fut toujours invariable dans ses réponses, toujours ferme et
inébranlable dans la foi et dans la tradition des Pères, défendant avec
beaucoup de talent et de zèle la croyance orthodoxe. Ce qui enleva bien des sujets
à l'hérésie.
Après la mort de
Constance, Julien étant parvenu à l'empire, et ayant renoncé ouvertement au
christianisme, il entreprit de gagner à ses dieux le plus grand nombre d'âmes
qu'il pourrait. Il se fit le docteur de l'idolâtrie, il publia ses dogmes
impies touchant le culte qu'il voulait qu'on rendît à ces divinités inanimées
et insensibles, et il l'établit dans la Galatie où l'on vit, durant quinze
mois, fumer les autels des dieux de Julien. Basile, sensiblement affligé du
malheur de l'Eglise, et craignant pour Ancyre sa patrie, fit publiquement cette
prière à Jésus-Christ : « Sauveur du monde, lumière qui ne peut être obscurcie,
soleil qui dissipez les ténèbres de l'erreur, trésor immense des richesses
infinies de la divinité : Seigneur tout-puissant, jetez les yeux, je dis ces
yeux qui sont quelquefois allumés d'une sainte et redoutable colère, ces yeux
qui lancent sur les pécheurs la foudre et la mort, jetez-les sur ces cérémonies
abominables, et dissipez-les avec ceux qui les pratiquent. Ne permettez pas
qu'elles prévalent sur la vérité que vous nous avez enseignée : renversez ces
autels et leurs ministres. Rendez leurs projets inutiles, qu'ils ne puissent
jamais séduire les âmes de ceux qui croient en vous. » Cette prière fut
entendue de quelques adorateurs des idoles. Ils frémirent de rage contre son
auteur, à tel point que l'un d'eux, nommé Macaire, se jeta sur Basile et le
maltraita. « Méchant homme, lui dit-il, tu mets toute la ville en rumeur par
tes discours séditieux ; as-tu bien l'audace d'attaquer une religion que
l'empereur a si sagement rétablie ? » Basile lui répondit : « Que le Seigneur
t'arrache cette langue, misérable esclave du démon. Ce n'est pas moi qui
détruis ta religion, mais ce sera celui qui règne dans le ciel, celui-là même
qui l'a déjà renversée ; celui-là, dis-je, saura bien encore le moyen de
l'exterminer une seconde fois. Il saura bien faire évanouir tous les desseins
chimériques de ton empereur, jusqu'à ce qu'il le réduise aux dernières
extrémités, où il ne trouvera plus que la mort seule, qui lui sera alors donnée
comme la juste punition de son insolente révolte contre Dieu. »
Cette réponse ne fit
qu'irriter encore davantage les esprits. On entraîna Basile chez le proconsul.
[Saturnin] « Cet homme, s'écriaient cent personnes à la fois, met le trouble et
la confusion dans toute la ville. Il enseigne au peuple une doctrine dangereuse
; il dit qu'il faut renverser les autels des dieux, et il parle d'eux et de
l'empereur en de fort méchants termes : le peuple l'écoute, et il en a déjà
perverti plusieurs. Le proconsul lui demanda son nom et comment il avait la
hardiesse d'agir de la sorte.
« Je suis chrétien, »
répondit Basile.
Le proconsul : «Puisque
tu es chrétien, que ne fais-tu donc ce qu'un chrétien doit faire ?
— Je le fais ; car un
chrétien doit faire toutes ses actions à la vue de tout le monde.
— Pourquoi excites-tu le
tumulte dans la ville, en parlant de l'empereur avec impertinence, et en le
faisant passer pour un prince qui viole impunément les lois les plus saintes,
en blasphémant contre sa personne sacrée et contre sa religion ?
— Tout cela est faux. Je
n'ai blasphémé ni contre l'empereur ni contre sa religion. Mais cet empereur
dont je parle est le Dieu du ciel et de la terre, qui règne souverainement sur
tous les hommes, et que nos pères ont adoré. C'est lui qui peut en un moment
vous confondre, vous et vos dieux.
— A votre compte, elle ne
serait pas véritable, la religion que notre prince a rétablie ?
— Comment le serait-elle
? Toi-même, seigneur gouverneur, la crois-tu véritable ? Une religion qui, plus
vorace que ne sont des chiens affamés, va dévorant des chairs à demi crues,
pousse comme ces animaux des hurlements devant les autels des démons, et répand
le sang autour de ces mêmes autels, est-ce là une religion pour des hommes ? La
raison peut-elle supporter un pareil culte ?
— Tu ne dis que des
sottises, Basile ; tais-toi et obéis à l'empereur.
— J'ai obéi jusqu'à
présent à l'empereur du ciel, je ne lui manquerai jamais de fidélité.
— De quel empereur
parles-tu ?
— De celui qui réside
dans le ciel, et qui voit et considère toutes choses. Pour cet autre dont tu
veux m'obliger de recevoir les ordres, il ne commande que dans un coin de la
terre, et bientôt il n'y commandera plus, n'étant qu'un homme, il tombera à son
tour comme les autres hommes au pouvoir du grand roi, qui lui fera rendre
compte de ses actions.
Le proconsul, mécontent
de ces réponses, fit mettre le saint sur le chevalet. Pendant qu'on le
tourmentait, il disait : « Seigneur, Dieu de tous les siècles, je te rends
grâces de ce que tu m'as jugé digne de marcher dans le chemin des souffrances ;
en le suivant, je suis sûr, Seigneur, d'arriver à la vie, et de me trouver dans
la compagnie de ceux que tu as faits héritiers de tes promesses et qui en
jouissent déjà. »
— Que t'en
semble-t-il ? interrompit le proconsul ; crois-tu maintenant que
l'empereur de la terre peut, quand il lui plaît, punir ceux qui refusent
d'obéir à ses ordres? Si tu l'ignores,l'expérience est une grande maîtresse,
elle pourra te l'apprendre. Veux-tu m'en croire, sacrifie, Basile.
— Je ne t'en croirai pas,
répliqua Basile, je ne sacrifierai pas ». Le proconsul l'envoya en prison.
Comme on l'y conduisait, il rencontra un certain Félix, un débauché de
profession, qui lui dit : « Où vas-tu te perdre, mon pauvre Basile ! que ne te
fais-tu plutôt ami des dieux, tu le serais bientôt de César ? Autrement tu peux
t'attendre à souffrir terriblement, et l'on peut dire que ce sera avec justice.
» Basile, lui jetant un regard foudroyant, lui répondit : « Ne m'approche pas,
misérable, homme pétri de vices, esprit impur ; c'est bien à toi de pénétrer
les motifs qui me font agir ! comment, environné de ténèbres, pourrais-tu entrevoir
le moindre rayon de vérité? »
Et disant cela, il entra
dans la prison.
Cependant le proconsul
ayant informé Julien de toute cette affaire, le prince envoya sur les lieux
Elpidius et Pégase, ses deux âmes damnées, pour perdre d'autres âmes : ils prirent
en passant à Nicomédie un autre scélérat nommé Asclépius, qui était prêtre
d'Esculape. Etant donc arrivés tous trois à Ancyre, ils se firent d'abord
rendre compte de l'affaire qui les y amenait. Ils apprirent que Basile était en
prison, où il ne cessait de louer et de glorifier Dieu. Le lendemain de leur
arrivée, Pégase s'y rendit seul, dans le dessein de conférer avec lui. Dès
qu'il l'aperçut, il lui cria : « Je suis très humble serviteur de Basile ». Le
saint répondit : « Et Basile n'est pas le tien, méchant prévaricateur,
infâme déserteur de la milice de Jésus-Christ. Te souvient-il, traître, de tes
premières années, de ces heureux temps où tu puisais dans les sources toujours
pures, toujours claires de la parole divine ? Et maintenant tu ne te remplis
que d'eaux bourbeuses. Alors tu participais aux mystères sacrés de la table de
Jésus-Christ, aujourd'hui tu manges à celles des démons. Dans ces jours
heureux, tu étais le docteur et le maître de la vérité, et tu es devenu le chef
des persécuteurs de la vérité. Tu célébrais avec des saints des fêtes toutes
saintes, et tu n'en connais plus que de profanes que tu solennises avec les
ministres de Satan. Misérable ! Comment t'es-tu laissé enlever de si grandes
richesses ? Comment as-tu renoncé à de si beaux droits ! Que feras-tu, que
répondras-tu lorsque tu paraîtras devant le tribunal de Dieu ? » Il se mit
ensuite à prier tout haut : « Seigneur, disait-il, soyez glorifié ; vous qui
aimez à vous découvrir à vos serviteurs, à ceux qui désirent sincèrement vous
connaître ; vous qui répandez une partie de votre gloire sur ceux qui espèrent
en vous, et couvrez de confusion ceux qui méprisent vos saintes lois ; vous
enfin qui êtes glorifié dans le ciel et adoré sur la terre, ne permettez pas, ô
Dieu tout bon, que votre serviteur tombe dans les pièges du démon ;
accordez-lui toujours la grâce de haïr ceux qui haïssent la sainteté de votre
loi, de résister à leurs attaques, de mépriser leurs menaces, de triompher de
leurs forces. »
Pégase, outré au dernier
point d'un discours qui le ménageait si peu, sortit de la prison, jurant par
tous ses dieux qu'il s'en vengerait. Il redit la chose à 'ses deux compagnons,
et il n'eut pas de peine à les faire entrer dans son ressentiment. Ils allèrent
tous trois trouver le proconsul, et lui portèrent leur plainte contre Basile.
Le proconsul, voulant satisfaire Pégase qui faisait le plus de bruit, commanda
qu'on lui amenât le saint. Lorsqu'il fut arrivé, il se signa, et dit au
proconsul sans s'émouvoir : « Vous pouvez maintenant faire ce qu'il vous
plaira. » Elpidius, l'entendant parler de la sorte, dit au proconsul: «Cet
homme-là est un franc scélérat, ou un fou achevé. Je suis d'avis qu'on lui
donne la question extraordinaire; s'il se rend, à la bonne heure, sinon on
renverra l'affaire à l'empereur. » Le proconsul le fit étendre par les pieds et
par les mains ; en sorte que les nerfs, les muscles et les tendons
s'allongeaient à mesure que les roues de la machine tiraient les cordes avec
lesquelles il était attaché. Mais lui, cria au proconsul : «Je te défie avec
toute ton impiété, et tes trois compagnons avec toute leur puissance. Ni toi ni
eux ne pourrez rien contre moi, parce que Jésus-Christ est pour moi. » Alors le
proconsul dit:
« Qu'on apporte les
fers les plus pesants qu'on pourra trouver, qu'on les lui mette au cou et aux
mains, afin que je l'envoie à l'empereur. Qu'on l'enferme cependant jusqu'à ce
que je le fasse partir. »
Sur ces entrefaites,
Julien vint à Ancyre. Les prêtres d'Hécate allèrent au-devant de lui, portant
leur déesse sur un brancard : il leur fit de grandes largesses. Le lendemain,
comme il assistait aux spectacles, Elpidius lui parla de Basile ; l'empereur le
voulut voir au sortir de l'amphithéâtre. Le saint parut devant lui avec un air
tout plein de majesté.
« Qui es-tu ? lui dit
Julien, ton nom ?
— Je vais te l'apprendre,
répondit Basile : premièrement je m'appelle chrétien : ce nom est grand, et il
est glorieux de le porter. Car celui de Jésus-Christ est un nom éternel, qui ne
périra jamais, que la suite des siècles ne pourra jamais effacer, un nom qui
surpasse toute la grandeur, toute la gloire, toute l'intelligence humaine.
Outre ce nom de chrétien, je porte encore celui de Basile ; et c'est sous
celui-là que je suis connu dans le monde. Mais si je conserve sans tache le
premier, je recevrai de Jésus-Christ l'immortalité bienheureuse pour
récompense.
— Tu te trompes, Basile,
répliqua Julien ; tu sais que j'ai quelque connaissance de vos mystères ; je te
dis que celui en qui tu mets ton espérance n'est pas tel que tu penses ; il est
mort, crois-moi, et bien mort. Pilate était alors gouverneur de la Judée.
— Je ne me trompe pas,
Sire, repartit Basile ; c'est toi qui t'abuses, toi qui as renoncé
Jésus-Christ, dans le moment même qu'il te donnait l'empire ; mais je t'avertis
qu'il te l'ôtera sous peu avec la vie ; et tu connaîtras alors, mais trop tard,
quel est celui que tu as abandonné.
— Tu en auras menti, faux
prophète, dit Julien ; la chose n'arrivera pas ainsi.
— Je dis vrai, reprit
Basile: saches que comme tu as bien voulu perdre la mémoire des bienfaits que
tu as reçus de lui, de même il oubliera sa bonté quand il voudra te punir. Tu
n'as eu aucun respect pour ses autels, tu les as renversés : il te renversera
du trône ; tu as pris plaisir à violer sa loi, cette loi que tu as tant de fois
annoncée au peuple ; tu l'as foulée aux pieds, ton corps restera sans
sépulture, il sera foulé aux pieds, après que ton âme en sera sortie par
l'effort des plus violentes douleurs.
— Je voulais te sauver,
reprit Julien ; mais puisque, sans aucun respect pour mon rang, non seulement
tu rejettes les conseils que je te donne, mais aussi tu ne crains pas de me
parler avec la dernière insolence, je dois venger la majesté de l'empire si
horriblement outragée en ma personne. Je veux donc que chaque jour on lève sur
ton corps sept aiguillettes de chair.
Il commit à cette
exécution le comte Frumentin, chef des écuyers du palais. Après que le saint
eut enduré avec une patience admirable ces cruelles incisions : « Je voudrais,
dit-il, parler à l'empereur, » Frumentin, ravi de joie, et s'imaginant que
Basile était enfin résolu de sacrifier aux dieux, courut chez l'empereur : «
Seigneur, lui dit-il tout hors d'haleine, Basile se rend : il demande à avoir
l'honneur de parler à Votre Majesté. » Julien sortit aussitôt de son palais et
se rendit au temple d'Esculape, où il fit venir le saint.
Dès qu'il fut devant
l'empereur : « Où sont, lui dit-il, tes sacrificateurs et tes devins? T'ont-ils
dit ce qui m'a fait te demander audience ?
— J'ai cru, répondit
Julien, que c'était pour m'assurer que tu étais prêt à reconnaître les dieux,
et à te joindre à moi dans les sacrifices que je leur offre,
— Je n'y songe même pas,
reprit Basile. Ceux que tu appelles des dieux ne sont rien moins que des idoles
sourdes et aveugles. » En disant cela, il prit un des morceaux de chair qu'on
lui avait coupés ce jour-là, et le jetant au visage de Julien : o Tiens,
Julien, lui dit-il, manges-en, puisque tu l'aimes ! Je te déclare, au reste,
que la mort est pour moi un gain, que c'est pour Jésus-Christ que je souffre,
qu'il est mon refuge, mon appui, ma vie. » Quand le récit de cette entrevue se
répandit parmi les chrétiens, on n'hésita pas à qualifier de saint le héros
d'une telle confession.
Le comte Frumentin,
craignant l'indignation de l'empereur, que cette action de Basile rendait
furieux, se déroba prompte-ment. Cependant il songeait de quelle mort il
punirait un si sanglant outrage fait à son maître, qui s'en prenait à lui, et semblait
l'en vouloir rendre responsable. Il monta sur son tribunal et ordonna qu'on
redoublât les tourments du saint, qu'on lui fit de plus profondes incisions,
jusqu'à ce qu'on vît les entrailles. Pendant qu'on obéissait à Frumentin,
Basile priait. « Seigneur, disait-il, sois béni, toi l'espérance des chrétiens,
qui relèves ceux qui tombent, et qui soutiens ceux qui chancellent, qui
préserves de toute corruption ceux qui espèrent en toi, et qui guéris les
blessures que nous nous sommes faites par imprudence ou par malice. Dieu tout
bon, Dieu tout miséricordieux, qui souffres avec nous, qui souffres en nous,
abaisse tes yeux du haut de ta gloire sur ton serviteur. Accorde-moi la grâce,
ô mon Dieu, d'achever heureusement ma course, de persévérer dans la foi de mes
pères et de mériter par cette fidèle persévérance d'être reçu dans ton royaume.
» Le soir, étant venu, le comte renvoya le saint en prison. Julien partit le
lendemain d'Antioche sans vouloir voir le comte. Cet officier, craignant donc
pour sa fortune et pour sa propre personne, fit les derniers efforts pour
obliger Basile à se soumettre à faire la volonté de l'empereur. « Lequel
aimes-tu mieux enfin, lui dit-il, ou de sacrifier ou de mourir ? — Tu sais,
répondit Basile, combien tu fis lever hier de morceaux de chair de dessus mon
corps ; il n'y avait pas un des assistants qui ne donnât des larmes à mes
souffrances. Regarde aujourd'hui mes épaules, vois mes côtés, et dis-moi s'il y
paraît. Sache que Jésus-Christ m'a guéri cette nuit ; tu peux le mander à ton
Julien ; oui, tu peux lui faire savoir quel est le pouvoir du Dieu qu'il a
quitté pour se donner au démon qui le séduit et le trompe. L'ingrat qu'il est,
il ne se souvient plus que les prêtres de ce Dieu lui sauvèrent autrefois la
vie en le cachant sous l'autel, eet autel qu’il a depuis renversé. Mais mon
Dieu me fait connaître qu'il sera dans peu renversé à son tour, et sa tyrannie
éteinte dans son sang.
— Tu déraisonnes,
imbécile, reprit Frumentin ; l'invincible Julien, le maître du monde, n est pas
un tyran. Coquin, n'as-tu pas éprouvé toi-même sa douceur, sa clémence, son
humanité et son incroyable patience ? Lui, au contraire, n'a-t-il pas essuyé de
ta part un affront sensible, et qu'on ne peut assez punir ? Ne m'as-tu pas
aussi voulu engager dans ton crime ? ne me trouvé je pas à cause de toi dans la
disgrâce du prince ? Tu peux donc t'attendre à recevoir le châtiment que tu
mérites. Je vais, pour te guérir de ta folie, te faire enfoncer par tout le
corps des pointes de fer rougies au feu. »
Basile lui répondit
froidement : « Ton empereur ne m'a pas fait peur, crois-tu me faire trembler ?
» Frumentin donna ses ordres pour qu'on piquât le corps de Basile avec des
lames brûlantes, et pendant ce temps le saint, étendu à terre, priait à haute
voix, et disait : « Jésus ma lumière, Jésus mon espérance, je te rends grâces,
Dieu de mes pères, de ce que tu retires enfin mon âme du séjour de mort. Ne
permets pas que je profane ton nom sacré que je porte, afin que, vainqueur et
achevant ma course en toi, j'entre en possession du repos éternel promis à mes
pères par le pontife suprême Jésus-Christ Notre-Seigneur. Reçois en son nom
l'esprit de celui qui meurt en te confessant, parce que tu es patient,
miséricordieux, toi qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen.»
Comme il finissait de parler, Basile parut s'assoupir et son corps transpercé
rendit l'esprit.
Basile est mort sous
Julien, apostat, le 28e jour du mois de juin. Que son martyre nous fortifie
dans la foi de Jésus-Christ Notre-Seigneur, par qui la gloire et l'empire
soient rendus au Père dans tous les siècles: Amen.
LES MARTYRS, TOME III. Julien l'Apostat, Sapor, Genséric. Recueil de pièces
authentiques sur les martyrs depuis les origines du christianisme
jusqu'au XXe siècle. Traduites et publiées par le R. P. Dom H. LECLERCQ,
Moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough. 1921. DEUXIÈME ÉDITION=
Imprimatur. Turonibus, 18 Octobris 1920. P. BATAILLE, V. G. Imprimi potest. FR.
FERDINANDUS CABROL, Abbas Sancti Michaelis Farnborough. Die 19 Martii 1904.
IVLIO CREZ S. J. LEONI CAPART S. J. AEMILIO ETTERLÉ S. J. D.D.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/martyrs/martyrs0003.htm#_Toc90635628
A
depiction of the martyrdom of Saint Basil from the 11th-century Byzantine
manuscript Menologion of Basil II
წმიდა მღვდელმოწამე ბასილი ანკვირიელი (+662)
1 January (Orthodox)
28 June (Orthodox)
Profile
Priest in
Ancyra, Galatia (in Asia Minor). Fought against the Arian heretics in
the reign of emperor Constantius, and against the iconoclast heretics in
the persecutions of Julian
the Apostate. His defense of orthodox Christianity led
to his imprisonment, torture and execution. Martyr.
mauled by
wild beasts in 364 in
the area at Caesarea, Palestine
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Greek Orthodox Church of America
Greek
Orthodox Archdiocese of Australia
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
websites
in nederlandse
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Basil of
Ancyra“. CatholicSaints.Info. 24 September 2022. Web. 10 April 2025. <https://catholicsaints.info/saint-basil-of-ancyra/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-basil-of-ancyra/
St. Basil of Ancyra
Feastday: March 22
Death: 362
Martyr for the faith and
opponent of Arianism. Basil was a priest of
Ancyra, in Galatia. He defended Bishop Marcellus
there when the prelate was
deposed by the Arians. Basil was then caught up in the persecution of
Emperor Julian the Apostate. He was tortured and slain for preaching to the
people.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=1705
Book of Saints –
Basil – 22 March
Article
BASIL (Saint) Martyr
(March 22) (4th century) A priest of Ancyra in Galatia (Asia Minor), a victim
of the persecution of Christians set on foot by Julian the Apostate (A.D. 364).
He was put to the torture at Constantinople (where under the Arian Emperor
Constantius lie had distinguished himself by his zeal in preaching against
heretics), and was afterwards thrown to the wild beasts in the arena at
Caesarea in Palestine.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Basil”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 19
August 2012.
Web. 10 April 2025. <http://catholicsaints.info/book-of-saints-basil-22-march/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-basil-22-march/
Basil of Ancyra M (RM)
Died June 29, 362. Saint Basil suffered and died for his confession of the true
faith in opposition to the Arians, who denied the divinity of Jesus. He was a
priest of Ancyra, Galatia (now Ankara, Turkey), who loyally supported his
Catholic bishop, Marcellus, against the heretics, even after the latter's
banishment in 336 by Emperor Constantius. In 360, the Arians tried to stop
Saint Basil even from leading Christian worship; but he despised the unjust
order; and boldly defended the Catholic faith before Constantius himself.
Basil's refusal to give way to the Arians (and the fact that he was running
through the streets urging Christians to remain steadfast), under severe
threats, led the authorities to claim that he was unfaithful to the emperor
Julian the Apostate. He was captured, tried, and tortured at Ancyra. At
Caesarea in Palestine he was hung up, first by the wrists, and then upside down
from his ankles. His body was torn with rakes and finally he was slaughtered.
His acta appear to be authentic. This is the longer version of what they say:
Julian the Apostate was travelling from Constantinople to Antioch in
preparation for his Persian expedition. He stopped en route at the famous
temple of Cibele in Galatia to offer sacrifice. "When Julian arrived at
Ancyra, Basil was presented before him, and the crafty emperor, putting on an
air of compassion, said to him: 'I myself am well skilled in your mysteries;
and I can inform you, that Christ, in whom you place your trust, died under
Pilate, and remains among the dead.'
"The martyr answered: 'You are deceived; you have renounced Christ at a
time when he conferred on you the empire. But he will deprive you of it,
together with your life. As you have thrown down his altars, so will he
overturn your throne: and as you have violated his holy law, which you had so
often announced to the people [Julian had been a reader in the church], and
have trodden it under your feet, your body shall be cast forth without the
honor of a burial, and shall be trampled upon by men.'
"Julian replied: 'I intended to let you go, but your impudent manner of
rejecting my advice . . . force me to do you ill. It is therefore my command,
that every day your skin be torn off in seven different places, till you have
no more left.'. . ."
Julian went on his way; Basil endured the torture several days then asked to
speak to the emperor. Julian ordered that the two should meet in the temple of
Esculapius. Julian "pressed him to join him sacrifices. But the martyr
replied that he could never adore blind and deaf idols. And taking a piece of
his flesh which had been cut out of his body that day, and still hung to it by
a bit of skin, he threw it upon Julian. The emperor went out in great
indignation: and count Frumentinus, fearing his displeasure, studied how to revenge
an insult . . . He therefore mounted his tribunal, and ordered the torments of
the martyr to be redoubled; and so deep were the incisions made in his flesh,
that his bowels were exposed to view, and the spectators wept for compassion.
The martyr prayed aloud all the time, and at evening was carried back to
prison.
"Next morning Julian set out for Antioch, and would not see Frumentinus.
The count resolved to repair his disgrace, or at least to discharge his
resentment by exerting his rage upon the servant of Christ. But to his
thundering threats Basil answered: 'You know how many pieces of flesh have been
torn from my body: yet look on my shoulders and sides; see if any wounds
appear? Now that Jesus Christ this night hath healed me. Send this news to your
master Julian, that he may know the power of God whom he has forsaken. He has
overturned his altars, who was himself concealed under them when he was sought
by Constantius to be put to death. But God hath discovered me that his tyranny
shall be shortly extinguished with his life.'
"Frumentinus seemed
no longer able to contain his rage, and Frumentinus commanded the saint to be
laid upon his belly, and his back to be pierced with red-hot iron spikes. The
martyr expired under these torments" (Attwater2, Benedictines, Bentley,
Encyclopedia, Husenbeth). Saint Basil is depicted in art with a lioness by his
side, sometimes he is torn by the lioness (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0322.shtml
March 22
St. Basil of Ancyra,
Priest and Martyr
From the authentic acts
of his martyrdom in Ruinart, Henschenius, and Tillemont, t. 7. p. 375.
A.D. 362
MARCELLUS, bishop of
Ancyra, distinguished himself by his zeal against the Arians, on which account
he was banished by Constantius in 336. 1 Basil,
a ringleader of the Semi-Arians, was introduced into that see, but was himself
deposed by the stanch Arians, in 360; and is mentioned by Socrates to have
survived our saint, though he continued still in banishment under Jovian. The
holy martyr of whom we speak was also called Basil. He was priest of Ancyra
under the bishop Marcellus, and a man of a most holy life, and unblemished
conversation, and had been trained up by saints in the practices of perfect
piety. He preached the word of God with great assiduity, and when the Arian
wolf, who bore his name, attempted to plant his heresy in that city, he never
ceased to cry out to the people, with the zeal and intrepidity of a prophet,
exhorting them to beware of the snares which were laid for them, and to remain
steadfast in the Catholic faith. He was forbidden by the Arian bishops, in 360,
to hold ecclesiastical assemblies: but he despised the unjust order; and as
boldly defended the Catholic faith before Constantius himself. When Julian the
Apostate reestablished idolatry, and left no means untried to pervert the
faithful, Basil ran through the whole city, exhorting the Christians to
continue steadfast, and not pollute themselves with the sacrifices and
libations of the heathens, but fight manfully in the cause of God. The heathens
laid violent hands on him, and dragged him before Saturninus the proconsul,
accusing him of sedition, of having overturned altars, that he stirred up the
people against the gods, and had spoken irreverently of the emperor and his
religion. The proconsul asked him if the religion which the emperor had
established was not the truth? The martyr answered: “Can you yourself believe
it? Can any man endued with reason persuade himself that dumb statues are
gods?” The proconsul commanded him to be tortured on the rack, and scoffing,
said to him, under his torments: “Do not you believe the power of the emperor
to be great, who can punish those who disobey him? Experience is an excellent
master, and will inform you better. Obey the emperor, worship the gods, and
offer sacrifice.” The martyr, who prayed during his torments, with great
earnestness, replied: “It is what I never will do.” The proconsul remanded him
to prison, and informed his master Julian of what he had done. The emperor
approved of his proceedings, and despatched Elpidius and Pegasus, two apostate
courtiers, in quality of commissaries, to assist the proconsul in the trial of
the prisoner. They took with them from Nicomedia one Aslepius, a wicked priest
of Esculapius, and arrived at Ancyra. Basil did not cease to praise and glorify
God in his dungeon, and Pegasus repaired thither to him in hopes, by promises
and entreaties, to work him into compliance: but came back to the proconsul
highly offended at the liberty with which the martyr had reproached him with
his apostasy. At the request of the commissaries, the proconsul ordered him to
be again brought before them, and tormented on the rack with greater cruelty
than before; and afterwards to be loaded with the heaviest irons, and lodged in
the deepest dungeon.
In the mean time, Julian
set out from Constantinople for Antioch, in order to prepare for his Persian
expedition. From Chalcedon he turned out of his road to Pessinunte, a town in
Galatia, there to offer sacrifice in a famous temple of Cibele. In that town he
condemned a certain Christian to be beheaded for the faith, and the martyr went
to execution with as much joy as if he had been called to a banquet. When
Julian arrived at Ancyra, St. Basil was presented before him, and the crafty
emperor, putting on an air of compassion, said to him: “I myself am well skilled
in your mysteries; and I can inform you, that Christ, in whom you place your
trust, died under Pilate, and remains among the dead.” The martyr answered:
“You are deceived; you have renounced Christ at a time when he conferred on you
the empire. But he will deprive you of it, together with your life. As you have
thrown down his altars, so will he overturn your throne: and as you have
violated his holy law, which you had so often announced to the people, (when a
Reader in the church,) and have trodden it under your feet, your body shall be
cast forth without the honour of a burial, and shall be trampled upon by men.”
Julian replied: “I designed to dismiss thee: but thy impudent manner of
rejecting my advice, and uttering reproaches against me, force me to use thee
ill. It is therefore my command, that every day thy skin be torn off thee in
seven different places till thou hast no more left.” He then gave it in charge
to count Frumentinus, the captain of his guards, to see this barbarous sentence
executed. The saint, after having suffered with wonderful patience the first
incisions, desired to speak to the emperor. Frumentinus would be himself the
bearer of this message to Julian, not doubting but Basil intended to comply and
offer sacrifice. Julian instantly ordered that the confessor should meet him in
the temple of Esculapius. He there pressed him to join him in offering
sacrifices. But the martyr replied, that he could never adore blind and deaf
idols. And taking a piece of his flesh which had been cut out of his body that
day, and still hung to it by a bit of skin, he threw it upon Julian. The
emperor went out in great indignation: and count Frumentinus, fearing his
displeasure, studied how to revenge an insult, for which he seemed responsible
to his master. He therefore mounted his tribunal, and ordered the torments of
the martyr to be redoubled; and so deep were the incisions made in his flesh,
that his bowels were exposed to view, and the spectators wept for compassion.
The martyr prayed aloud all the time, and at evening was carried back to
prison. Next morning Julian set out for Antioch, and would not see Frumentinus.
The count resolved to repair his disgrace, or at least to discharge his
resentment by exerting his rage upon the servant of Christ. But to his
thundering threats Basil answered: “You know how many pieces of flesh have been
torn from my body: yet look on my shoulders and sides: see if any wounds
appear? Know that Jesus Christ this night hath healed me. Send this news to
your master Julian, that he may know the power of God whom he hath forsaken. He
hath overturned his altars, who was himself concealed under them when he was
sought by Constantius to be put to death. But God hath discovered to me that
his tyranny shall be shortly extinguished with his life.” Frumentinus seemed no
longer able to contain his rage, and commanded the saint to be laid upon his
belly, and his back to be pierced with red-hot iron spikes. The martyr expired
under these torments on the 29th of June, in 362. But his name is honoured both
by the Latins and Greeks on the 22nd of March.
The love of God, which
triumphed in the breasts of the martyrs, made them regard as nothing whatever
labours, losses, or torments they suffered for its sake, according to that of
the Canticles: If a man shall have given all that he possesses, he will
despise it as nothing. If the sacrifice of worldly honours, goods,
friends, and life be required of such a one, he makes it with joy, saying with
the Royal Prophet, What have I desired in heaven or on earth, besides
thee, O God! Thou art my portion for ever. If he lives deprived of
consolation and joy, in interior desolation and spiritual dryness, he is
content to bear his cross, provided he be united to his God by love, and says,
My God and my all, if I possess you, I have all things in you alone: whatever
happens to me, with the treasure of your love I am rich and sovereignly happy.
This he repeats in poverty, disgraces, afflictions, and persecutions. He
rejoices in them, as by them he is more closely united to his God, gives the
strongest proof of his fidelity to him, and perfect submission to his divine
appointments, and adores the accomplishment of his will. If it be the property
of true love, to receive crosses with content and joy, to sustain great
labours, and think them small, or rather not to think of them at all, as they
bear no proportion to the prize, to what we owe to God, or to what his love
deserves: to suffer much, and think all nothing, and the longest and severest
trials short; is it not a mark of a want of this love, to complain of prayer,
fasts, and every Christian duty? how far is this disposition from the fervour
and resolution of all the saints, and from the heroic courage
of the martyrs!
Note
1. Marcellus wrote a famous book against the Arians, which Eusebius of
Cæsarea and all the Arians condemned, as reviving the exploded heresy of
Sabellius. But Sabellianism was a general slander with which they aspersed all
orthodox pastors. It is indeed true, that St. Hilary, St. Basil, St.
Chrysostom, and Sulpicius Severus charge Marcellus with that error; but were
deceived by the clamours of the Arians. For Marcellus appealing to Pope Julius,
and repairing to Rome, was acquitted, and his book declared orthodox by that
pope in 341, and also by the council of Sardica, in 347; as St. Hilary (fragm.
3. p. 1308. 1311.) and St. Athanasius (Apol. contra Arianos, p. 165.) testify.
It was a calumny of the Arians, though believed by St. Hilary, that St.
Athanasius at length abandoned and condemned him. It is demonstrated by Dom.
Montfaucon from the works of St. Athanasius, that he ever defended the
innocence of Marcellus. (t. 2. Collect. Patr.) Moreover, Marcellus being
informed that St. Basil had suggested to St. Athanasius certain suspicions of
his faith, in 372, towards the end of his life, sent to St. Athanasius his most
orthodox confession of faith, in which he explicitly condemns Sabellianism; which
authentic monument was published by Montfaucon. (t. 2. Collect. Patr. p. 55.)
If Patavius, Bull, and others, who censure Marcellus, had seen this confession,
they would have cleared him of the imputation of Sabellianism, and expounded
favourably certain ambiguous expressions which occurred in his book against the
Arians, which is now lost, and was compiled against a work of Aeterius the
Sophist, surnamed the advocate of the Arians.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume III: March. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/3/221.html
Saint Basil Of Ancyra
Basil Of Ancyra, (died c. 364, Illyria), Greek
theologian and bishop of Ancyra (now Ankara,
Tur.) whose attempt to mediate a controversy in the Eastern Church was rejected
by the heretical faction and brought about his exile.
Basil, a physician, was
nominated bishop in 336 by the Semi-Arian party (see Semi-Arianism).
In a Synodal Letter sent to all bishops summarizing the conclusions
of a local council in Ancyra (358), Basil’s clear enunciation of the Semi-Arian
viewpoint established him as that group’s intellectual leader.
Despite the efforts of
Basil and his colleagues, the Arians (see Arianism)
gained the support of the emperor Constantius II (ruled 337–361) and repudiated
Basil’s formula at two councils convened in 359. Basil’s party was compelled by
Constantius II in December 359 to sign the heretical Arian formula of Ariminum.
The Arians, led by Bishop Acacius of Caesarea, met in synod at Constantinople
in 360, deposed Basil, and banished him to Illyria.
Before his death,
however, Basil recanted his signature of the Arian formula extorted from him by
the Emperor. The orthodox party, represented by Athanasius of Alexandria and
Hilary of Poitiers, acknowledged that Basil’s formula approximated their own
and urged others to seek a consensus with him.
Among Basil’s other
writings is a treatise on virginity, which suggests that this virtue can be
secured on the basis of bodily harmony fostered by an ascetical life.
SOURCE : http://www.britannica.com/EBchecked/topic/55061/Basil-Of-Ancyra
St. Basil of Ancyra
Martyr for the faith and
opponent of Arianism. Basil was a priest of
Ancyra, in Galatia. He defended Bishop Marcellus
there when the prelate was
deposed by the Arians. Basil was then caught up in the persecution of
Emperor Julian the Apostate. He was tortured and slain for preaching to the
people.
SOURCE : http://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=1705
Holy martyr Basil,
Presbyter of the Church of Ancyra
Commemorated March 22
St Basil was a presbyter
in Ancyra, Galatia. Fighting against the Arian heresy, he urged his flock to
cling firmly to Orthodoxy. Because of this St Basil was deposed from his
priestly rank by a local Arian council, but a Council of 230 bishops in Palestine
reinstated him.
St Basil openly continued
to preach and denounce the Arians. Therefore, he became the victim of
persecution and was subjected to punishment as a man dangerous to the state.
The two apostates Elpidios and Pegasios were ordered to turn St Basil from
Orthodoxy. The Saint remained unshakable, and was again subjected to tortures.
When the emperor Julian
the Apostate (361-363 AD) arrived in the city of Ancyra, St Basil bravely
confessed Christ before him at the trial, and denounced the emperor for his
apostasy. Julian ordered that strips of skin be cut from the Saint's
back. St Basil endured the gruesome torture with great patience.
When they began to beat
his shoulders and stomach with red-hot rods, he fell down upon the ground from
the torments and cried out, "O Christ, my Light! O Jesus, my Hope! Quiet
Haven from the stormy sea. I thank You, O Lord God of my fathers, that You have
snatched my soul from the pit of Hell and preserved Your Name in me unstained!
Let me finish my life a victor and inherit eternal life according to the
promise You gave my fathers. Now accept my soul in peace, plying steadfast in
this confession! For You are merciful and great is Your mercy, You Who live and
sojourn throughout all the ages. Amen".
Having made such prayer,
and lacerated all over by the red-hot rods, the Saint fell into a sweet
slumber, giving up his soul into the hands of God. The Hieromartyr Basil died
June 29, 362 AD. His commemoration was transferred to March 22 because of the Feast
of Sts Peter and Paul.
Dismissal Hymn (Fourth
Tone)
As a sharer of the ways
and a successor to the throne of the Apostles, O inspired of God, you found
discipline to be a means of ascent to divine vision. Therefore, having rightly
divided the word of truth, you also contested for the Faith even to blood, O
Hieromartyr Basil. Intercede with Christ our God that our souls be saved.
Kontakion (Third Tone)
As a priest of the King
of glory, you also became a holy warrior by your contest. You shamed the
counsels of the lawless, and receive the enjoyment of the heavenly kingdom, O
Basil, blessed Hieromartyr of Christ.
SOURCE : http://home.iprimus.com.au/xenos/frbasil.html
Hieromartyr Basil of
Ancyra
Commemorated on March
22
Hieromartyr Basil was a
presbyter in Ancyra, Galatia. Fighting against the Arian heresy, he urged his
flock to cling firmly to Orthodoxy. Because of this St Basil was deposed from
his priestly rank by a local Arian council, but a Council of 230 bishops in
Palestine reinstated him.
St Basil openly continued
to preach and denounce the Arians. Therefore, he became the victim of
persecution and was subjected to punishment as a man dangerous to the state.
Two apostates, Elpidios and Pegasios, were ordered to turn St Basil from
Orthodoxy. The saint remained unshakable, and was again subjected to tortures.
When the emperor Julian
the Apostate (361-363) arrived in the city of Ancyra, St Basil bravely
confessed Christ before him at the trial, and denounced the emperor for his
apostasy. Julian ordered that strips of skin be cut from the saint’s back. St
Basil endured the gruesome torture with great patience.
When they began to beat
his shoulders and stomach with red-hot rods, he fell down upon the ground from
the torments and cried out, “O Christ, my Light! O Jesus, my Hope! Quiet Haven
from the stormy sea. I thank You, O Lord God of my fathers, that You have
snatched my soul from the pit of Hell and preserved Your Name in me unstained!
Let me finish my life a victor and inherit eternal life according to the
promise You gave my fathers. Now accept my soul in peace, plying steadfast in
this confession! For You are merciful and great is Your mercy, You Who live and
sojourn throughout all the ages. Amen.”
Having made such prayer,
and lacerated all over by the red-hot rods, the saint fell into a sweet
slumber, giving up his soul into the hands of God. The Hieromartyr Basil died
June 29, 362. His commemoration was transferred to March 22 because of the Feast
of Sts Peter and Paul.
This saint should not be
confused with St Basil of Ancyra (January 1), a layman.
SOURCE : http://oca.org/saints/lives/2015/03/22/100861-hieromartyr-basil-of-ancyra
The Hieromartyr Basil,
Priest of Ancyra
(March 22)
Under the Emperor Constantius there was much suffering at the hands of the Arians. At that time, Basil became known as a staunch defender of Orthodoxy and a true shepherd of his flock in Ancyra. When, after Constantius, Julian the Apostate came to the throne and began to persecute the Christians, Basil openly denounced this new wickedness and encouraged his people in the Faith. For this he was thrown into prison. When the Emperor Julian came to Ancyra, Basil was brought before him and he began to urge Basil to abandon the Christian faith, promising him honours and wealth. Then Basil answered him: `I believe in my Christ, whom you have denied and who gave you this earthly kingdom, but He will shortly take this from you. How can you have no shame before the altar under which you were saved from death as an eight-year-old child when they sought to kill you? Therefore He will soon take this earthly kingdom from you, and your body shall not be buried when you have spewed forth your soul in bitter torments.' Julian was furious and ordered that seven strips of skin be torn from his body every day. And his torturers carried this out for seven days. When Basil was brought out again before the Emperor, he tore a strip of his own flesh off and threw it into Julian's face, shouting: `Take this and eat it, Julian, if such food is sweet to you, but Christ is life for me!' This occurrence was noised in the town, and the Emperor left Ancyra in secret out of shame and went to Antioch. And they continued to torture Basil with red hot irons until he surrendered his soul to his Lord for whom he had suffered so much. This was in the year 363
* From "The Prologue from Ochrid", by Bishop Nikolai Velimirovic - Lazarica Press - Birmingham 1985
Four Book Edition - Translated by Mother Maria - Dates based on old church calendar.
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SOURCE : http://www.serbianorthodoxchurch.net/cgi-bin/saints.cgi?view=745921390511
BASIL (BASILAS) OF
ANCYRA: A physician, born at Ancyra, and bishop there from 336, succeeding
Marcellus (q.v.). He was deposed by the Synod of Sardica in 343, reinstated by
Constantius in 350, and, with George of Laodicea (q.v.), became the leader of
the homoiousian middle party. In 360 he was banished to Illyria, and died in
exile. With George he composed a dogmatic memoir and, according to Jerome, also
a writing against Marcellus, a treatise on virginity, and "some other things."
The sources are Socrates, Hist. eccl., ii, 26, 42; iii, 25; Jerome, De
vir. ill., lxxxix; Sozomen, Hist. eccl., iv, 24; Philostorgius, v, 1;
Epiphanius, Haer., lxxiii, 12-22. See ARIANISM.
G. KRUGER.
BIBLIOGRAPHY: J. Schladebach, Basilius von Ancyra, Leipsic, 1898; DCB, i, 281-282.
SOURCE : http://www.ccel.org/s/schaff/encyc/encyc01/htm/iii.x.v.htm
Мерная
икона Икона в окладе. Москва, мастерские Кремля, 1639 г.. Происходит из
Архангельского собора Московского Кремля. Инв. № Ж-551/1-2. (46,5X16,5 см.
Дерево, левкас, паволока; серебро; темпера, чеканка, резьба, гравировка.) ММК
San Basilio di Ancira Sacerdote
e martire
Ancyra, odierna Ankara,
Turchia, 363 circa
Il presbitero martire San
Basilio di Ancira durante il regno dell'imperatore Costanzo si oppose agli
ariani con ogni energia; poi sotto l’imperatore Giuliano invocò Dio affinché
nessuno dei cristiani abbandonasse la fede, e fu per questo arrestato e
consegnato al governatore della provincia: dopo non pochi tormenti portò così a
compimento il suo martirio.
Martirologio Romano: Ad
Ankara sempre in Galazia, san Basilio, sacerdote e martire, che, per tutto il
tempo dell’impero di Costanzo, si oppose con forza agli ariani e in seguito,
sotto l’imperatore Giuliano, avendo pregato Dio perché nessun cristiano venisse
meno alla fede, fu arrestato e condotto davanti al governatore della provincia
e, dopo molti tormenti, consumò il suo martirio.
Del martirio di Basilio conosciuto da Sozomene (Hist. eccl., V, 11) sono pervenute due Passiones. La prima più antica è stata pubblicata da Daniele Papebrock negli Acta Sanctorum sulla base del Vaticano greco 655, che non è altro che l'apografo del Vaticano greco 1667 (X-XI secc.) rimasto ignoto al bollandista. Ed è un riassunto di questa Passio che costituisce la notizia dedicata a Basilio nei sinassari bizantini al 22 mar. (o anche al 23 o 24 dello stesso mese).
Una seconda Passio meno antica scritta dal monaco Giovanni l'Agioelita e pubblicata all'inizio del secolo da Michele Krascheninnikov, riprende gli stessi dati storici della precedente con l'aggiunta però di alcuni particolari dovuti alla fantasia dell'autore. Per esempio appare qui la narrazione di un viaggio di Basilio a Cesarea. Tale episodio proviene certamente da una confusione tra Basilio di Ancira e l'omonimo famoso vescovo di Cesarea. Quest'ultimo venerato il 1° genn. ha anche esercitato sul nostro martire un'altra attrazione, perché troviamo nei sinassari una seconda commemorazione di lui, quasi di un altro personaggio, al 2 genn., talvolta addirittura al 1° (v. BSS, II, 908). Detta commemorazio-ne infatti si rivela indipendente dalla redazione di Giovanni l'Agioelita poiché il martirio viene trasportato a Cesarea.
Nella Chiesa latina il culto di B. risale soltanto al 1586, quando il suo nome è stato introdotto nel Martirologio Romano.
Oriundo di Ancira, Basilio esercitava in questa città il ministero sacerdotale. Quando l'imperatore Giuliano l'Apostata ordinò di ristabilire il culto degli idoli, Basilio manifestò un'opposizione energica. Denunciato al governatore della città, venne torturato e messo in prigione. In occasione del passaggio dell'imperatore ad Ancira nel magg. 362 gli fu presentato; Giuliano lo rimise fra le mani di un certo conte Fromentino che sottopose Basilio a duri supplizi in mezzo ai quali rese lo spirito probabilmente il 28 giu. 362.
Autore: Joseph-Marie Sauget
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92522
Священномученик
Василий Анкирский и царевич Василий Михайлович
Den hellige Basilios av
Ancyra (legmann) (d. 362)
Minnedag:
1. januar
Den hellige Basilios
(lat: Basilius) var en legmann i Ancyra i Galatia (i dag Ankara, hovedstaden i
Tyrkia). Han levde under keiser Julian Den Frafalne (Apostaten) (361-63) og
bekjente modig sin tro på Kristus for guvernør Saturninus. Han ble da torturert
i Ancyra og deretter sendt til Konstantinopel, hvor han ble hengt fra et tre,
strukket på strekkbenken, pisket og spiddet med rødglødende nåler. Han ble også
kastet i en glødende ovn, men ble ikke skadet.
Til slutt ble han sendt
til Caesarea, hvor han ble revet i stykker av løver på arenaen. Dette skjedde
en gang i 362. Basilios avbildes med en løvinne ved sin side, noen ganger rives
han i stykker av løvinnen. Han minnes av de ortodokse den 1. januar.
Han må ikke forveksles
med den hellige biskopen Basilios av Ancyra,
som også led martyrdøden under Julian apostaten. Han skal ha blitt martyrdrept
på det grusomste den 29. juni 362. Hans minnedag er 22. mars både i øst og
vest, mens de ortodokse også minnes ham den 28. juni (siden dødsdagen 29. juni
er opptatt av de hellige Peter og Paulus).
Kilder:
oca.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2009-01-20 22:26
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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/bankyleg
Basilius van Ancyra (=
het huidige Ankara), Klein-Azië (= huidig Turkije); priester & martelaar; † ca 363.
Feest 22 maart.
Hij was priester in
Ancyra en werd in 360 door een ariaanse synode uit zijn
functie ontheven.
Maar - aldus de oude
bronnen - hij liet zich niet de mond snoeren en bleef vol vuur de ware leer
verkondigen. Zo stoutmoedig als zijn woorden waren, zo zachtmoedig was zijn
optreden. Met als gevolg dat velen naar de kerk terugkeerden.
Op last van keizer
Julianus (361-363) werd hij gearresteerd en voorgeleid. De vorst onderwierp hem
aan gruwelijke martelingen; zo liet hij met messen riemen snijden uit zijn
hand. Vol gramschap over deze zinloze wreedheid slingerde basilius een van de
stroken de keizer in het gezicht en schreeuwde: "Hier, vreet maar op,
menseneter!" Julianus liet hem over het gehele lichaam met gloeiende
ijzers doorsteken.
Ook op 2 januari is er sprake van een Basilius van Ancyra, die eveneens tijdens de vervolgingen onder Julianus op soortgelijke wijze werd gemarteld. Betreft het hier een en dezelfde martelaar?
Basilius van Ancyra (= het huidige Ankara), Klein-Azië (= huidig Turkije); martelaar; † ca 362.
Feest 1 (oosterse kerk) & 2 januari.
Oude boeken vertellen: "Hij was afkomstig uit Ancyra. Hij was een actief christengelovige. Tijdens het bewind van de goddeloze keizer Julianus (361-363) werd hij opgepakt en voorgeleid aan de gouverneur, die Tarvilus heette (andere bronnen noemen de namen van Tranquilus of Tranquillinus, of Saturninus). Openlijk gaf hij te kennen christen te zijn. Men hing hem op en diende hem geselslagen toe. Vervolgens werd hij van Ancyra overgebracht naar Constantinopel; daar werd hij zo met ijzeren krammen toegetakeld dat zijn handen en voeten er los bijhingen. Daarna kreeg hij zweepslagen toegediend en werd hij met gloeiende ijzers geschroeid en gestoken. Maar God beloonde hem met een overvloed aan genade. Want toen hij in een pan kokende olie werd gegooid, bleef hij door zijn gebeden tot ieders verbijstering ongedeerd. Vervolgens heeft men hem geboeid naar Caesarea gevoerd. Daar werd hij door de gouverneur tot de wilde beesten veroordeeld en voor de leeuwen geworpen. Zo verwierf hij de kroon van het martelaarschap.
Toen alles achter de rug was, zochten gelovigen eerbiedig zijn stoffelijke resten bijeen, en wikkelden die in een linnen doen. Later kwamen zij te rusten in een kerk die aan hem was toegewijd."
Waar die kerk stond, Caesarea, Constantinopel of Ancyra, vermelden de bronnen niet.
[AAS.18--» 01.02; Adr.19--» 01.01; SHC.1985» 01.01; Dries van den Akker
s.j./2065.01.02]
[Adr.19--» 03.22; Bly.1986p:57; Boek:Allard; C& Kib.1990/5kol:337;
Lin.1999; SHC.1985» 03.22; Dries van den Akker s.j./2006.01.02]
© A. van den Akker
s.j. / A.W. Gerritsen
SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/03/22/03-22-0363-basilius.php
Voir aussi : http://orthodoxwiki.org/Basil_of_Ancyra