Bienheureuse Marthe Aimée
le Bouteiller
Née en 1816, religieuse
dans la congrégation sainte Marie-Madeleine Postel à l'abbaye de
Saint-Sauveur-le-Vicomte, sœur Marthe y accomplit les tâches les plus humbles
pendant 40 ans, avant de s’éteindre en 1883.
Bienheureuse Marthe Aimée
le Bouteiller
Sœur des Écoles
chrétiennes de la Miséricorde (+ 1883)
Née en 1816, religieuse
dans la congrégation sainte Marie-Madeleine
Postel à l'abbaye de Saint-Sauveur le Vicomte, sœur Marthe y accomplit
les tâches les plus humbles pendant 40 ans. Béatifiée le 4 novembre 1990.
Domestique, elle entra à
vingt-six ans chez les Sœurs de la Miséricorde. Envoyée à la Chapelle-sur-Vire,
elle tomba dans les eaux glacées du Marquerand en faisant la lessive. Elle
échappa à la noyade mais resta paralysée des genoux: plus question de la garder
au couvent. Désespérée, elle se confia à sœur Marie-Madeleine Postel qui décida
de la garder ... et la guérit d'un signe de croix. Dès lors, elle ne quitta
plus Saint-Sauveur, accomplissant, durant cinquante ans, les plus humbles
tâches, le jardinage et le soin du cellier: il fallait chaque jour nourrir en
légumes et en cidre frais les tables du couvent qui comptait alors cent
cinquante personnes. Mais sœur Marthe, apparemment vouée à la vie matérielle du
couvent, n'en avait pas moins une vie spirituelle intense, et de grandes
grâces. La mère Placide le
savait bien, qui envoyait prier la petite sœur au tombeau de la fondatrice
chaque fois que l'abbaye connaissait des difficultés. Et l'on dit, du côté de
Saint-Sauveur, que jamais, tant que sœur Marthe s'occupa du cellier, le cidre
ne vint à manquer: il semblait toujours miraculeusement réapprovisionné...
Source: Liturgie
des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
Au couvent de
Saint-Sauveur-le-Vicomte en Normandie, l’an 1883, la bienheureuse Marthe (Aimée
Le Bouteiller), vierge, des Sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde,
qui, comptant entièrement sur Dieu, occupa pendant quarante ans humblement les
tâches de cuisinière et de jardinière.
Martyrologe romain
"Faisons le plus de
bien possible en nous cachant le plus possible..." (maxime de
Marie-Madeleine Postel)
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10004/Bienheureuse-Marthe-Aimee-le-Bouteiller.html
Bienheureuse Marthe
LE BOUTEILLER
Nom: LE BOUTEILLER
Prénom: Aimée Adèle
Nom de religion: Marthe
Pays: France
Naissance:
02.12.1816 à La Henrière (Près de Percyé Manche)
Mort: 18.03.1883 à
l'Abbaye de Saint-Sauveur le Vicomte
Etat: Religieuse
Note: Sœur de la
Congrégation des Sœurs de Sainte Madeleine Postel (1842). Toute sa vie au
service de la communauté de l'abbaye de S.-Sauveur le Vicomte. Cuisine, Champs,
Buanderie, Economat. "Sœur Cidre".
Béatification:
04.11.1990 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 18 mars
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1990 n.45
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1990 p.1091
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0177.htm
Bienheureuse Marthe LE
BOUTEILLER
Aimée–Adèle LE BOUTEILLER
est née le 2 décembre 1816, dans un petit village du sud-ouest de la Manche, à
Percy, en Normandie. Fillette pauvre, comme beaucoup d’enfants de son milieu
rural, aimée de ses parents, bien orientée par une religieuse, Aimée-Adèle a su
très tôt que le secret du bonheur est de tenir son cœur ouvert à Dieu. Le reste
nous est caché. Sœur Marthe ne s’est jamais répandue en paroles. Elle fait
connaissance de la Congrégation des Sœurs de la Miséricorde lors des
pèlerinages annuels, à La Chapelle-sur-Vire.
Le 19 mars 1841, elle
entre dans la communauté à Saint Sauveur-le-Vicomte et reçoit le nom de Sœur
Marthe.
Pendant son noviciat,
dans les années 1842-1843, elle est à La Chapelle-sur-Vire, où un jour d’hiver,
elle tombe dans la rivière en rinçant des draps. Elle est paralysée et a peur
d’être renvoyée. Elle revient à l’Abbaye où Mère Marie-Madeleine la reçoit, la
console, l’aide, l’encourage et quelques semaines plus tard, Sœur Marthe
retrouve l’usage de ses jambes. Cette guérison unit ces deux femmes par des
liens spirituels et humains très forts.
Guérie, Sœur Marthe
devient la « cellérière » de l’Abbaye. Elle est
aussi responsable des employés.
Jusqu’à sa mort, le 18
mars 1883, sa vie simple s’écrit d’humilité, d’obscurité et de don aux autres,
mettant ainsi en pratique une des maximes de Sainte Marie-Madeleine : « ne faites rien par
crainte, faites tout par amour ».
SOURCE : http://www.mmpostel.com/notre-histoire/bienheureuse-soeur-marthe-le-bouteiller/
Soeur Marthe, véritable
soeur de la Miséricorde, dit Jean-Paul II
La bienheureuse française
Marthe Le Bouteiller
Rome, 18 mars
2013 (Zenit.org) Anita
Bourdin |
Le martyrologe romaiin
fait aujourd’hui mémoire de la bienheureuse Marthe Le Bouteiller, religieuse
française (1816-1883).
Aimée Le Bouteiller est
née à Percy, dans le diocèse de Coutances, troisième d'une famille de
cultivateurs qui comptera quatre enfants. C'est à l'école voisine que se
dessina sa vocation religieuse, sous l'influence de la directrice.
Et, à vingt quatre ans,
elle entra chez les Sœurs des Ecoles chrétiennes de la Miséricorde, fondées par
sainte Marie-Madeleine Postel (1756-1846). Elle prit alors le nom de Marthe.
Pendant quarante ans,
elle occupa humblement les tâches de cuisinière ou de jardinière. En tout, elle
devint un modèle de religieuse. Elle mourut, entourée de l'amour de toute sa
communauté et des fidèles de leur paroisse, à Saint-Sauveur-le-Vicomte, le 18
mars 1883: elle avait 66 ans.
"Sœur Marthe, une
véritable Sœur de la Miséricorde, disait Jean-Paul II, le jour de sa
béatification, faisait rayonner l'amour de Deu autour d'elle. La très grande
simplicité de sa vie n'empêchaient pas les autres sœurs de reconnaître sa
véritable autorité spirituelle".
(18 mars 2013) ©
Innovative Media Inc.
SOURCE : http://www.zenit.org/fr/articles/soeur-marthe-veritable-soeur-de-la-misericorde-dit-jean-paul-ii
Bienheureuse Marthe Le Bouteiller
Aimée-Adèle Le Bouteiller naquit à Percy, le 2 décembre 1816, dans une famille de petits propriétaires terriens, cultivateurs et tisserands.
Sa vocation fut encouragée par une tertiaire de l'Ordre du Carmel, Soeur Marie Farcy, qui fut son enseignante.
Le
père d'Aimée mourut en 1827, à l'âge de 39 ans, et elle dut aider sa mère,
avant de devenir domestique à l'âge de 20 ans.
Avec la Soeur Farcy, elle
avait l'habitude d'aller en pèlerinage à la Chapelle-sur-Vire, où elle fit la
connaissance de la Congrégation des Ecoles chrétiennes de la Miséricorde,
fondée en 1804 par sainte Marie-Madeleine Postel. Elle décida donc en
1841 d'y entrer et de se consacrer à l'éducation chrétienne des fillettes. La
fondatrice l'accueillit à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Elle eut comme
maîtresse des novices la bienheureuse Placide Viel (1815-1877) qui succéda à la
fondatrice et donna un élan extraordinaire à la Congrégation.
Le 14 septembre 1842, la
jeune femme prit l'habit sous le nom de Soeur Marthe, puis partit pour la
Chapelle-sur-Vire. Ensuite la bienheureuse Marthe fut chargée de travaux à la
cuisine, à la blanchisserie et à toute sorte d'humbles services. Elle accomplit
tout avec esprit d'obéissance, faisant avec grandeur les petites choses. Elle
lisait aussi les auteurs du courant de l'Ecole française de spiritualité et
passait sa vie en méditations et humbles tâches de service.
Elle s'occupait aussi des
hôtes de passage et distribuait des vivres et du vin, jusquà 500 par jour
pendant la guerre de 1870. Elle se fractura la jambre pendant l'hiver 1875-1876
et sa santé déclina. Elle mourut d'une congestion cérébrale à l'âge de 67 ans,
le dimanche des Rameaux, 18 mars 1883.
Elle fut béatifiée par
Jean-Paul II, le 4 novembre 1990. La fête de cette bienheureuse humble et
discrète, mais forte dans la Foi, est le 4 novembre.
SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-29190158.html
Blessed Aimée-Adèle
le Bouteiller
Also
known as
Amata Adele
Marta
Martha
Marthe
Profile
Third of four children of
Andrea and Maria Francesca le Bouteiller Morel; the family were farmers and linen
weavers, and her father died of tuberculosis when
she was only 10 years old. Around age 20 she went to work as a maid.
Aimee joined the Sisters of the Christian Schools of Mercy at
the Abbey of
Saint-Sauveur-le-Vicomte on 19
March 1841 and
made her profession on 14
September 1842,
taking the name Sister Martha; her novice mistress
was Blessed Placide
Viel. Martha worked in the kitchen, the fields, the wine cellar, caring for
her sisters and guests at the house, serving 250 people a day during peace
time, 500 a day during war, serving them drink and encouraging their faith.
Legend says that her prayers insured
that the cellars never ran dry.
Born
2
December 1816 in
Percy, France as Aimée-Adèle
Palm
Sunday 18
March 1883 in
Saint Sauveur-le-Vicomte Abbey in Normandy, France from
a stroke
24
September 1983 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
4
November 1990 by Pope John
Paul II
Additional
Information
Roman Martyrology
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Aimée-Adèle le
Bouteiller“. CatholicSaints.Info. 3 July 2023. Web. 19 April 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-aimee-adele-le-bouteiller/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-aimee-adele-le-bouteiller/
Bl. Martha Le Bouteiller
Feastday: November 4
Birth: 1816
Death: 1883
Beatified: Pope John Paul II
Blessed Martha Le
Bouteiller was born as Aimee-Adele Le Bouteiller, in Percy, a villiage in the
Manche Department of Normandy, France, in 1816. Her mother was widowed, so she
spent much of her youth helping run the family farm. As she grew she started working
as a housemaid to earn extra money to give to her mother.
As a young woman,
Aimee-Adele found time to volunteer at her parish school, and attended
pilgrimages with the children. Her parish community made annual pilgrimages to
the shrine of Our Lady of Chappelle-sur-Vire.
In 1841, during one such
pilgrimage, Aimee-Adele paid a visit to a dilapidated abbey, that of St.
Sauveur le Vicomte. The abbey is the same one where St. Marie Madeleine Postel
founded a religious congregation, the School Sister of Mercy. After her visit,
Aimee-Adele became resolved to enter the convent.
As a sister, she took the
name Martha, a name associated with hard work, and she worked very hard. Her
assignments included working on the abbey farm, in the gardens, and helping
with the laundry. Eventually she was assigned to the cellar where cider was
made. Sister Martha was so skilled at making cider that she became known as
"Sister Cider" to her friends.
During the
Franco-Prussian War, French troops were quartered in the Abbey. During this
time she provided noteworthy care for the soldiers, particularly ensuring that
every soldier was fed and had wine. Amongst the soldiers this was greatly
appreciated.
Sister Martha also formed
a special bond with the abbey's superior, Mother Placide Viel. The bond was
strengthened amid tension between Mother Placide, who was often away from the
abbey to raise funds, and the superior's elder cousin, Sister Marie Viel, who
ran the abbey during Placide's absence.
Despite their
professional and familial relationship, the two cousins did not get along very
well and Sister Marie often treated the younger Mother Placide, poorly. As
Sister Martha sympathized with Mother Placide, the two women formed a lasting
friendship.
The friendship between
the two women made Sister Martha a target for Sister Marie's frustration and
Martha often suffered because of it. Still, Sister Martha remained strong, a
steadfast and faithful friend to Mother Placide. The bond between the two was
so great that when Mother Placide became ill and died, Sister Martha could not
bear to say goodbye.
The friendship of the two
women has come to exemplify the bond of sisterhood and friendship that commonly
forms between those who live a vocation of service.
Sister Martha died in
1883. Blessed pope John Paul II beatified her on November 4, 1990.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7500
Mar. 18, Bl. Martha Le
Bouteiller
Gerelyn
Hollingsworth | Mar. 18, 2010
Aimee-Adele Le
Bouteiller, who was born in 1816 in Percy, Manche, France, grew up
"helping her widowed mother run the family farm and later working as a
housemaid. She still found time to volunteer in her parish school, and she
always joined in the parish's annual pilgrimage to the ancient shrine of Our
Lady of Chappelle-sur-Vire."
--from http://www.amazon.com/Big-Book-Women-Saints/dp/006082512X/ref=sr_1_9?ie=UTF8&s=books&qid=1268872370&sr=1-9
(Click here to
see some old postcards of the shrine and of processions to the shrine. At the
bottom of the page, you can click on various other towns in France to see other
old postcards of religious sites, street scenes, etc. The postcards of Lisieux
and other medieval towns in Normandy show what they looked like before the
bombing.)
While on the 1841 pilgrimage, Adele visited the ruined abbey of St. Sauveur le
Vicomte, where St.
Marie Madeleine Postel had founded her religious congregation, the
School Sisters of Mercy. Adele Le Boutillier decided to enter the convent.
She was given the name Martha, perfect for one who would spend her religious
life serving in the kitchen, the gardens, the laundry, and on the farm.
Finally, perfect for one named Le Bouteiller, she was assigned to the cellar to
take care of the wine and the cider. "Sister Cider", she was called.
The stories of Bl. Martha's life always mention the care she provided for
French soldiers quartered on the convent during the Franco-Prussian war.
Somehow she found provisions and wine for everyone.
There was a difficult situation in the community. The young superior, Bl.
Placide Viel, was constantly away raising funds, trying to fulfill the dream of
the founder, St. Marie Madeleine Postel, to restore the ruined abbey. In her
absence, her older cousin, Sr. Marie Viel, ran the motherhouse. She treated
Mother Placide badly when she returned for short visits, and Bl. Martha was
caught in the middle of this.
"A special relationship between Mother Placide and Sr Martha was an
enormous source of strength to the superior, but to Sr Martha, bearing the
burden of two, it could spell much suffering. . . . Instinctively she
understood Mother Placide's actions; intuitively she grasped what others did
not. When Mother Placide was at the point of death, Sr Martha could not join
her Sisters in giving her a final embrace. It was perhaps her only moment of
weakness, if one can call it that."
--from http://www.amazon.com/Butlers-Lives-Saints-Teresa-Rodrigues/dp/0814623794/ref=pd_sim_b_1
> Butler's Lives
of the Saints. (Search term: Placide.)
Bl. Martha died in 1883,
"a radiant example of fidelity lived out in utter simplicity, a model of
sanctity within the reach of all. She was beatified by Pope John Paul II on 4
November 1990."
SOURCE : http://ncronline.org/blogs/ncr-today/mar-18-bl-martha-le-bouteiller
Bl. Martha Le Bouteiller
Blessed Martha Le
Bouteiller was born as Aimee-Adele Le Bouteiller, in Percy, a villiage in the
Manche Department of Normandy, France, in 1816. Her mother was widowed, so she
spent much of her youth helping run the family farm. As she grew she started
working as a housemaid to earn extra money to give to her mother.
As a young woman,
Aimee-Adele found time to volunteer at her parish school, and attended pilgrimages
with the children. Her parish community made annual pilgrimages to the shrine
of Our Lady of Chappelle-sur-Vire.
In 1841, during one such
pilgrimage, Aimee-Adele paid a visit to a dilapidated abbey, that of St.
Sauveur le Vicomte. The abbey is the same one where St. Marie Madeleine Postel
founded a religious congregation, the School Sister of Mercy. After her visit,
Aimee-Adele became resolved to enter the convent.
As a sister, she took the
name Martha, a name associated with hard work, and she worked very hard. Her
assignments included working on the abbey farm, in the gardens, and helping
with the laundry. Eventually she was assigned to the cellar where cider was made.
Sister Martha was so skilled at making cider that she became known as
"Sister Cider" to her friends.
During the
Franco-Prussian War, French troops were quartered in the Abbey. During this
time she provided noteworthy care for the soldiers, particularly ensuring that
every soldier was fed and had wine. Amongst the soldiers this was greatly
appreciated.
Sister Martha also formed
a special bond with the abbey's superior, Mother Placide Viel. The bond was
strengthened amid tension between Mother Placide, who was often away from the
abbey to raise funds, and the superior's elder cousin, Sister Marie Viel, who
ran the abbey during Placide's absence.
Despite their
professional and familial relationship, the two cousins did not get along very
well and Sister Marie often treated the younger Mother Placide, poorly. As
Sister Martha sympathized with Mother Placide, the two women formed a lasting
friendship.
The friendship between
the two women made Sister Martha a target for Sister Marie's frustration and
Martha often suffered because of it. Still, Sister Martha remained strong, a
steadfast and faithful friend to Mother Placide. The bond between the two was
so great that when Mother Placide became ill and died, Sister Martha could not
bear to say goodbye.
The friendship of the two
women has come to exemplify the bond of sisterhood and friendship that commonly
forms between those who live a vocation of service.
Sister Martha died in
1883. Blessed pope John Paul II beatified her on November 4, 1990.
SOURCE : http://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7500
Église
abbatiale de Saint-Sauveur, où sont vénérées les reliques de Sainte
Marie-Madeleine Postel et des Bienheureuses Placide et Marthe.
Festa: 18 marzo
Percy, Francia, 2 dicembre
1816 – St. Sauveur-le-Vicomte, Francia, 18 marzo 1883
Nata a Percy nel 1816,
entrò a far parte della Congregazione delle "Suore delle Scuole Cristiane
della Misericordia" nel 1837. Dedicandosi con umiltà ai compiti più umili,
infuse ogni azione con una profonda devozione. Suor Marta, come era conosciuta,
divenne un punto di riferimento per la comunità, offrendo il suo sostegno a
tutti. La sua fede incrollabile si manifestò durante la guerra
franco-prussiana, quando ottenne miracolosamente il rifornimento di cibo e vino
per l'Abbazia. Gli ultimi anni furono segnati da una dolorosa convalescenza, ma
continuò a svolgere il suo servizio con dedizione. Si spense serenamente nel
1883
Martirologio
Romano: Nel cenobio di Saint-Sauveur-le-Vicomte nella Normandia in
Francia, beata Marta (Amata) Le Bouteiller, vergine delle Suore delle Scuole
Cristiane della Misericordia, che, confidando fortemente in Dio, si dedicò
sempre con pazienza ai servizi più umili.
Amata Adele Le Bouteiller nacque il 2 dicembre 1816 a Percy (Francia), terza dei quattro figli di Andrea Le Bouteiller e Maria Francesca Morel, piccoli proprietari terrieri, coltivatori e tessitori di tela.
A scuola ebbe come educatrice la Terziaria carmelitana suor Maria Farcy; insegnante per 48 anni e figura determinante sulla formazione della gioventù della parrocchia e certamente ispiratrice della vocazione religiosa di Amata Adele.
Il 1° settembre 1827 morì il padre a soli 39 anni, purtroppo morire in giovane età in quell’epoca era cosa frequente, quando bastava una semplice infezione o la dilagante tubercolosi a provocare la fine di una giovane vita; la madre rimasta sola con i quattro figli, dovette allevarli e provvedere al loro sostentamento aiutata dai figli maggiori, Amata che aveva quasi undici anni, proseguì gli studi e nel contempo doveva badare alla casa.
Sposatosi i due fratelli maggiori nel 1837, Amata sui 20 anni, andò a lavorare come domestica per guadagnare da vivere.
Con suor Farcy, organizzatrice per la parrocchia, si recò ogni anno in pellegrinaggio a Chapelle-sur-Vire a circa 15 km da Percy e in questa località entrò in contatto con la Congregazione delle “Suore delle Scuole Cristiane della Misericordia”, fondata nel 1804 da santa Maria Maddalena Postel (1756-1846), per l’educazione della gioventù.
Attratta dalla loro spiritualità, a 25 anni il 19 marzo 1841, decise di donarsi totalmente a Dio ed entrò nell’Abbazia di Saint Sauveur-le-Vicomte, accolta dalla ottantaquattrenne Fondatrice, che nonostante l’età era di grande vitalità e dotata di doni carismatici.
Amata ebbe come maestra delle novizie la beata Placida Viel (1815-1877), che alla morte della Fondatrice le succederà, portando ad uno sviluppo stupendo la Congregazione.
Quando arrivò Amata, la cinquantina di suore erano anche impegnate nella costruzione della chiesa abbaziale e degli antichi edifici, che avevano trovato in rovina al loro ingresso; la vita era austera tenendo conto degli anni di carestia che si vivevano, ma ciò non spaventò Amata, abituata alle ristrettezze della sua famiglia, subentrate dopo la morte prematura del padre.
Il 14 settembre 1842 ricevette l’abito religioso con il nome di suor Marta; nell’inverno seguente ancora novizia, la fondatrice madre Postel la mandò alla Casa di La Chapelle-sur-Vire, che suor Marta conosceva bene, per aiutare quella comunità nei servizi materiali.
Un giorno mentre lavava la biancheria nelle acque gelide del fiume Marquerand, le sfuggì di mano un lenzuolo trascinato dalla corrente, nel tentativo di riprenderlo scivolò nell’acqua gelata che le causò un inizio di paralisi alle gambe, pertanto fu rimandata all’Abbazia.
Qui ebbe un colloquio con madre Maddalena Postel che l’assicurò che non l’avrebbe rimandata a casa, anzi poggiandole le mani sul ginocchio le promise che avrebbe pregato per lei; poco dopo Marta guarì e attribuì la sua guarigione alla Madre.
Il 7 settembre 1843 fece la sua prima professione nella Abbazia Casa-madre della Congregazione; Marta fu addetta alla cucina, al lavoro dei campi e poi alla cantina, compito che tenne per circa quaranta anni sino alla morte; fece tutto con spirito di obbedienza, tanto che si è detto fece in modo grande le piccole cose.
La sua vita da suora trascorse al servizio di Dio e delle consorelle, sempre semplice e gioviale nell’espletare i servizi più umili; dedita alla preghiera e meditazione, alimentava la sua spiritualità con la lettura di autori della cosiddetta “Scuola francese di spiritualità”.
Si occupò dei domestici e degli operai che prestavano la loro opera, inoltre degli ospiti di passaggio; distribuiva il vino anche per 250 persone al giorno e durante la guerra si arrivò a 500 persone.
Si racconta che durante la guerra tra la Francia e Germania, quando le scorte dell’abbazia si esaurivano paurosamente, allora suor Marta appendeva alla parete un’immagine di madre Maddalena, morta da tempo e pregava intensamente e da quel momento le scorte del ‘cidre’ (il vino) e degli altri generi alimentari non si esaurivano.
Nell’inverno del 1875-76, suor Marta ormai sessantenne, cadde e si fratturò una gamba, la lunga convalescenza, aggiunta alla morte della madre e dell’amata suor Placida sua confidente, furono per lei grandi prove che sopportò continuando ad interessarsi della dispensa, sia pur sostenendosi con un bastone, ma il suo declino era evidente.
Il 18 marzo 1883, domenica delle Palme, mentre era intenta a riportare in cucina le bottiglie dopo la cena serale, cadde una prima volta e poi una seconda volta a sera tardi, colpita da una congestione cerebrale, si spense dopo aver ricevuto i Sacramenti a circa 67 anni.
Fu sepolta nel cimitero della stessa Abbazia di St. Sauveur-le-Vicomte; la causa per la sua beatificazione iniziò nel 1933 e il 4 novembre 1990 papa Giovanni Paolo II l’ha proclamata beata.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92273
BEATIFICAZIONE DI QUATTRO
RELIGIOSE
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 4 novembre 1990
“Chi rimane in me, e io
in lui, fa molto frutto” (Gv 15, 5).
1. Il maestro buono parla
in parabole. Oggi la liturgia ci ricorda la parabola della vera vite e dei
tralci. Dal testo evangelico di Giovanni notiamo che è stata narrata da Cristo
nel cenacolo, dopo l’istituzione dell’Eucaristia, quand’egli stava per andare
al Padre attraverso la Pasqua della sua morte e risurrezione.
Da quel momento le parole
di Cristo: “Rimanete in me e io in voi” (Gv 15, 14) hanno acquistato
un’importanza particolare, esse significano anche rimanete in me mediante
l’Eucaristia, rimanete in me mediante il mistero del sacrificio redentore. “Chi
rimane in me, e io in lui, fa molto frutto”.
È il frutto della santità
2. È il frutto del regno
di Dio. È il frutto della santità. Nel corso di tante generazioni i santi hanno
confermato pienamente la verità e la potenza di queste parole. Infatti essi
hanno portato frutti abbondanti, perché sono rimasti in Cristo, vera vite.
Oggi al numero di coloro,
di cui la Chiesa gioisce per la santità della loro vita, aggiungiamo i nomi
delle serve di Dio: Marthe Aimée Le Bouteiller, Louise-Thérèse de Montaignac de
Chauvance, Maria Schininà, Elisabetta Vendramini.
D’ora in poi la Chiesa
potrà venerarle come beate, con grande consolazione delle comunità dalle quali
esse provengono.
3. “Tu es mon Dieu!
Je n’ai pas d’autre bonheur que toi”.
Ces paroles du psalmiste,
que la liturgie de ce jour a mises sur nos lèvres, résument bien les
aspirations à une intimité sans fin avec Dieu qui furent celles de Sœur Marthe
Le Bouteiller.
Désireuse de se donner
totalement au Seigneur et aux autres, elle entra dans la Congrégation fondée
par sainte Marie-Madeleine Postel et, au long de ses occupations quotidiennes à
la cuisine, à la ferme, dans les champs et au cellier, elle mena une vie
d’union à Dieu, en faisant “grandement les petites choses”, suivant une maxime
chère à la fondatrice“Faisons le plus de bien possible en nous cachant le plus
possible”. Sœur Marthe a su trouver dans sa vie cachée avec le Christ l’âme de
son apostolat de la bonté: “Celui qui demeure en moi et en qui je demeure,
celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien
faire”. Très unie à la sainte fondatrice et à la bienheureuse Placide
Viel, la “bonne” Sœur Marthe a vécu ses humbles tâches avec une qualité d’amour
qui suscite l’émerveillement.
Puisse cette nouvelle
Bienheureuse entraíner les jeunes générations d’aujourd’hui et de demain à
découvrir la joie du don de soi au Seigneur dans la consécration religieuse!
Puisse-t-elle les aider à comprendre la primauté de la vie spirituelle pour
prendre part à l’édification de l’Eglise et pour mener une action féconde au
service des hommes! Nos contemporains ont besoin de croiser sur leur chemin des
visages qui manifestent le bonheur authentique qu’entraíne l’intimité avec
Dieu. Sœur Marthe, en vraie Sœur de la Miséricorde, a su rayonner autour d’elle
l’amour de Dieu. L’extrême simplicité de son existence n’a pas empêché ses
Sœurs de reconnaítre chez elle une réelle autorité spirituelle. Elle a porté du
fruit pour la gloire du Père: “Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que
vous donniez beaucoup de fruit: ainsi, vous serez pour moi des
disciples”.
Ecco le parole del Papa
in una nostra traduzione italiana.
Estrema semplicità di una
vita nascosta
3. “Sei tu il mio
Signore. Senza di Te non ho alcun bene” (Sal 15, 2). Queste parole del
salmista, che la liturgia di questo giorno ha messo sulle nostre labbra,
riassumono bene le aspirazioni ad una intimità senza fine con Dio che furono
quelle della Sorella Marthe Le Bouteiller.
Desiderosa di donarsi
totalmente al Signore e agli altri, ella entrò nella Congregazione fondata da
Maria Maddalena Postel e per la totalità delle sue occupazioni quotidiane alla
cucina, alla fattoria, ai campi, alla cantina, ella condusse una vita d’unione
a Dio, facendo “grandemente le piccole cose”, seguendo una massima cara alla
fondatrice: “Facciamo il massimo bene possibile nascondendoci il più
possibile”. Suor Marthe ha saputo trovare nella sua vita nascosta con il Cristo
l’anima del suo apostolato della bontà: “Se uno rimane in me e io in lui,
questo porta molto frutto perché senza di me non potete far nulla” (Gv 15,
5). Molto unita alla santa fondatrice e alla beata Placide Viel, la “buona”
Suor Marthe ha vissuto le sue umili mansioni con una qualità d’amore che
suscita lo stupore.
Possa questa nuova Beata
attrarre le giovani generazioni d’oggi e di domani a scoprire la gioia del dono
di sé al Signore nella consacrazione religiosa. Possa ella aiutarli a
comprendere la preminenza della vita spirituale per prendere parte
all’edificazione della Chiesa e per condurre un’azione feconda al servizio
degli uomini! I nostri contemporanei hanno bisogno d’incontrare sul loro
cammino dei volti che manifestino la felicità autentica che porti all’intimità
con Dio. Suor Marthe, in verità sorella della Misericordia, ha saputo irradiare
attorno a lei l’amore dì Dio. L’estrema semplicità della sua esistenza non ha
impedito alle sue sorelle di riconoscere in lei una reale autorità spirituale. Ella
ha portato frutto per la gloria del Padre: “Il Padre mio è glorificato in
questo: che portiate molto frutto e diventiate miei discepoli” (Gv 15, 8).
4. Dans la deuxième
lecture de cette Messe, saint Paul recommande d’accueillir la parole de Dieu
“pour ce qu’elle est réellement: non pas une parole d’homme, mais la parole de
Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants”.
C’est dans cet esprit que
Louise-Thérèse de Montaignac de Chauvance, fondatrice des Oblates du Cœur de
Jésus, s’imprègne dès sa jeunesse de l’Evangile et aussi des psaumes, ces
magnifiques prières, riches en révélation sur Dieu et sur l’homme, que l’Eglise
tient à nous offrir chaque jour dans la célébration de l’Office divin.
L’écoute de la Parole de
Dieu et la fréquentation des sacrements, en particulier de l’Eucharistie,
aident Louise-Thérèse à rester un sarment vivant, suivant ce que Jésus nous dit
dans l’Evangile: “Demeurez en moi, comme moi en vous”. “Depuis ma
première communion, je suis toujours restée sous l’action divine”, confie-t-elle.
Fille de l’Eglise et
femme dans l’Eglise, elle veut “servir le Seigneur, servir l’Eglise, ce qui est
tout un”. Animée d’un ardent esprit apostolique et soutenue par une vive
dévotion au Cœur de Jésus, elle se met à l’œuvre en lien étroit avec son
Evêque, avec les prêtres de sa paroisse, avec les fidèles laícs. Elle fonde les
Oblates qui, par leur union au Christ et par leur union entre elles, sont
appelées à être des ferments d’unité.
A l’issue du récent
Synode des Evêques, consacré à l’importante question de la formation des
prêtres, il convient, en la circonstance solennelle de ce jour, d’évoquer le
souci qu’avait Louise-Thérèse de contribuer à l’épanouissement des vocations
sacerdotales. Pour répondre aux besoins de l’Eglise d’alors, elle cherche à
former des jeunes ouverts à l’appel de Dieu et à leur donner une instruction de
base solide afin de les aider à y répondre. Sachons, nous aussi, éveiller les
vocations et les faire mûrir!
Que cette liturgie de
béatification renouvelle notre élan missionnaire afin que là où le Seigneur
nous appelle à travailler pour son Règne nous donnions “non seulement
l’Evangile de Dieu, mais tout ce que nous sommes”. Ensemble, demandons à
la bienheureuse Louise-Thérèse de Montaignac de Chauvance de nous aider à
“reconnaítre l’Amour du Cœur de Jésus et le rappeler sans cesse aux hommes”,
comme elle a si bien su le faire durant toute sa vie.
Ecco le parole del Papa
in una nostra traduzione italiana.
Ardente spirito
apostolico. Devozione al cuore di Gesù
4. Nella seconda lettura di
questa Messa, San Paolo raccomanda di accogliere la parola di Dio “ma com’è
veramente, quale parola di Dio ed essa mostra la sua efficacia in voi che avete
creduto” (1 Ts 2, 13).
È in questo spirito che
Louise-Thérèse de Montaignac di Chauvance, fondatrice delle Oblate del Cuore dì
Gesù, si impegna fin dalla sua gioventù del Vangelo e anche dei salmi, queste
magnifiche preghiere, ricche di rivelazioni su Dio e sull’uomo, che la Chiesa
tiene ad offrirci ogni giorno nella celebrazione dell’Ufficio Divino.
L’ascolto della Parola di
Dio e la frequentazione dei sacramenti, in particolare dell’Eucaristia aiutano
Louise-Thérèse a restare un tralcio vivente, seguendo ciò che Gesù ci dice nel
Vangelo: “Rimanete in me e io in voi” (Gv 15, 4). “Dalla mia prima comunione
io sono sempre restata sotto l’azione divina” confida ella. Figlia della Chiesa
e donna nella Chiesa ella volle “servire il Signore, servire la Chiesa, ciò che
è tutt’uno”. Animata da un ardente spirito apostolico e sostenuta da una viva
devozione al Cuore di Gesù, ella si mette all’opera in stretto legame col suo
Vescovo, con i preti della sua parrocchia, con i fedeli laici. Ella fonda le
Oblate che per la loro unione a Cristo e per la loro unione tra loro sono
chiamate ad essere dei fermenti di unità.
All’uscita dal recente
Sinodo dei Vescovi, consacrato all’importante questione della formazione dei
preti, conviene nella circostanza solenne di questo giorno evocare il pensiero
che Louise-Thérèse aveva a contribuire alla diffusione delle vocazioni sacerdotali.
Per rispondere ai bisogni della Chiesa di allora, ella cerca di formare dei
giovani aperti alla chiamata di Dio e a dargli un’istruzione di solida base al
fine di aiutarli a risponderci.
Sappiamo, anche noi,
svegliare le vocazioni e farle maturare.
Che questa liturgia di
beatificazione rinnovi il nostro slancio missionario affinché laddove il
Signore ci chiama a lavorare per il suo Regno noi doniamo “non solo il Vangelo
di Dio ma anche la nostra stessa vita” (1 Ts 2, 8). Insieme domandiamo
alla Beata Louise-Thérèse di Montaignac di Chauvance di aiutarci a “riconoscere
l’amore del Cuore di Gesù e ricordarlo senza fine agli uomini”, come ella ha
così bene saputo farlo durante tutta la sua vita.
Contemplazione,
adorazione, riparazione e vocazioni sacerdotali
5. Il cammino spirituale
della beata Maria Schininà del Sacro Cuore prese le mosse dalla penetrazione
profonda dell’amore di Dio, quale si rivela nel simbolo del Cuore di Gesù; per
corrispondere a questo amore accentuò nella sua spiritualità la contemplazione,
l’adorazione e la riparazione.
Disgustata dal lusso e
dalle vuote cerimonie del suo palazzo gentilizio, diede inizio a una vita
totalmente dedicata al servizio dei poveri, sull’esempio di Gesù, che nel suo
amore per gli uomini si fece buon samaritano di ogni umana infermità.
I poveri per la beata
erano gli ammalati e gli anziani, gli ignoranti, i bisognosi di istruzione, i
minatori delle miniere di bitume e di zolfo che non conoscevano Dio e
abbisognavano di catechismo, i carcerati, ai quali la beata predicava corsi di
esercizi spirituali per la Pasqua; le peccatrici pubbliche, che si mostravano
quanto mai sensibili alle sue iniziative caritatevoli.
La beatificazione della
Schininà nei piani della Provvidenza viene celebrata all’indomani della conclusione
del Sinodo episcopale sulla formazione sacerdotale. La beata fu valido sostegno
per numerosi sacerdoti, che ella serviva e venerava come ministri della
Riconciliazione e dell’Eucaristia. Quanti sacerdoti furono da lei protetti
spiritualmente nella vocazione e aiutati anche economicamente durante la vita
di seminario!
Questa testimonianza di
eroica carità evangelica è il “frutto” che la beata Schininà ha potuto portare
nella Chiesa e nella società perché è “rimasta” intimamente unita al Signore.
Il suo carisma resta sempre vivo e attuale, perché è presente e operante
provvidenzialmente nelle mille forme di apostolato delle sue Figlie: le Suore
del Sacro Cuore di Gesù.
Unione profonda con Gesù
e amore verso i poveri
6. Anche la figura della
beata Elisabetta Vendramini si inserisce nella dinamica spirituale che ha come
fulcro centrale l’“unione” profonda con Gesù e l’amore verso i poveri, i quali
sono i protagonisti di tante pagine del Vangelo. Le parole del Signore: “Sento
compassione di questa folla, perché già da tre giorni mi stanno dietro e non
hanno da mangiare” (Mc 8, 2) segnarono profondamente il cuore della beata
Elisabetta sin dalla sua prima giovinezza, quando avvertì forte l’ispirazione
di consacrarsi totalmente al Cristo e al servizio dei poveri. Abbandonò senza
esitare gli agi della vita familiare e sociale per dedicarsi alle ragazze
abbandonate e ai bisognosi dei quartieri più emarginati.
In questa sua opera
Elisabetta traeva ispirazione e forza dall’Alto e dal suo forte spirito di
orazione. Religiosa di raffinata sensibilità contemplativa, la beata si perdeva
nella meditazione del Mistero della Santissima Trinità, cogliendone il
dinamismo dell’incarnazione del Verbo, per arrivare, quindi, alla lode e
all’ammirazione del Cristo povero e crocifisso, che riconosceva e serviva, poi,
nei poveri tanto amati.
Dal cielo oggi Elisabetta
esorta tutti coloro che vogliono efficacemente aiutare i fratelli nell’anima e
nel corpo a trarre forza dalla fede in Dio e dalla imitazione di Cristo. Ella
in questo si dimostrò un fecondo germoglio della spiritualità francescana. Di
san Francesco ella imitò soprattutto la vita povera, la fede sicura e semplice,
e l’amore a Cristo crocifisso.
La beata Vendramini ci
insegna ancora che dove è più forte e sicura la fede, là sarà più audace lo
slancio della carità verso il prossimo. Dove è più percepito il senso di
Cristo, là sarà più preciso e fattivo il senso delle necessità dei fratelli.
Oggi la Chiesa gioisce
7. “Tu amerai” (Dt 6,
5). Abbiamo guardato le figure delle nuove Beate. Ciascuna di esse ha incarnato
nella vita questo primo e più grande comandamento del Vangelo: l’amore di Dio
con tutto il cuore, con tutta la mente e con tutta la forza (Mc 12, 30) e
l’amore effettivo verso l’uomo-prossimo. L’amore che - particolarmente in
queste beate - ha i tratti femminili, materni, così come viene messo in rilievo
dalla prima lettera ai Tessalonicesi. Proprio con la potenza di tale amore sono
rimaste in Cristo e Cristo in esse. Ed hanno portato molto frutto.
Oggi la Chiesa gioisce
perché con questo frutto la beata Marta, la beata Teresa, la beata Maria e la
beata Elisabetta hanno glorificato il Padre celeste. È la gloria della
comunione dei santi. La gloria vivificante per la Chiesa sulla terra.
Queste religiose ci
parlano dell’amore di Cristo, dell’amore che unisce la vite e i tralci. E
perciò insieme a lui gridano: “Rimanete nell’amore” (Gv 15, 10). Amen!
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Den salige Marta le
Bouteiller (1816-1883)
Minnedag:
18. mars
Den salige Marta (fr:
Marthe) ble født som Amata Adele le Bouteiller (fr: Aimée Adèle) den 2.
desember 1816 på slottet La Henrière i landsbyen Percy nær Saint-Ló i
departementet Manche og bispedømmet Coutances i Frankrike. Hun ble døpt samme
dag. Hun var tredje barn av André le Bouteiller og Marie-Françoise Morell, små
godseiere og bønder. Amata arbeidet i hjemmet og i stallen. Hun gikk på den
kommunale skolen i Percy og var så heldig å ha en glimrende lærerinne, sr.
Marie-Françoise Farcy fra karmelittenes regelbundne tredjeorden.
Den 1. september 1827
døde hennes far, bare 39 år gammel. Det var en hard prøvelse for hele familien,
og i tillegg kom de politiske forholdene som skapte en langvarig økonomisk
krise i Frankrike. Moren hadde ikke annet enn de fire barna, og Jean-Pierre
begynte å arbeide i landbruket mens Marie Angélique tok seg av huset, hjulpet
av Amata, som var ti år gammel og gikk på skolen.
I denne perioden mottok
Amata sin første kommunion og ble fermet (konfirmert), men ellers vet vi lite
om henne frem til hun var 25 år. I 1837 giftet både storebroren og
storesøsteren seg, og Amata hjalp moren og arbeidet som hushjelp for å livnære
seg.
En dag i disse årene dro
hun på valfart til Maria-helligdommen La Chapelle-sur-Vire, rundt 15 km unna,
sammen med sr. Farcy og menigheten. Der ble hun kjent med kongregasjonen
«Søstre av kristne skoler av Barmhjertigheten» (Soeurs des Ecoles
Chrétiènnes de la Miséricorde) og dens grunnlegger, den hellige Maria Magdalena
Postel (1756-1846). Kongregasjonen tok etter Andre Vatikankonsil
navnet «Søstre av St. Maria Magdalena Postel» (Soeurs de Sainte Marie
Madeleine Postel – SMMP). Denne tapre kvinnen hadde vært en forbilledelig
lærer fremfor alt for vanskjøttede unge, og under Den franske revolusjon hadde
hun i hemmelighet hjulpet forfulgte prester. I 1807 grunnla hun sin
kongregasjon, og etter mange flyttinger og store vanskeligheter tok hun i 1832
over det forfalne benediktinerklosteret Saint-Sauveur-le-Vicomte og bygde det
ut til kongregasjonens moderhus.
Moder Postel må ha gjort
et dypt inntrykk på Amata, for 25 år gammel trådte hun den 19. mars 1841 inn i
den lille kommuniteten i Saint-Sauveur-le-Vicomte. Etter postulanttiden mottok
hun drakten den 14. september 1842 og fikk passende nok ordensnavnet Marta, for
hennes liv skulle bli en tjeneste for kommuniteten og dens medlemmer i den
hverdagslige driften av huset. Novisemesteren var den salige Placidia Viel (1815-77),
som skulle etterfølge grunnleggersken.
Marta var ikke spesielt
begavet på noen måte, men hun hadde en god konstitusjon, en vilje til å arbeide
og et ønske om å tjene Gud av hele sitt hjerte. I sitt år som novise ble hun
sendt for å hjelpe den lille gruppen søstre ved Maria-helligdommen i La
Chapelle-sur-Vire. En dag da hun vasket lakener i den iskalde elva Marquerand,
falt hun uti. Som et resultat ble hennes føtter så skadet at hun knapt kunne
gå, og hun led stille i nesten et år.
Marta avla sine første
løfter den 7. september 1843. Hun arbeidet først på kjøkkenet i klosteret
Saint-Sauveur-le-Vicomte, deretter i hagene og på gården og i den sparsomt
opplyste kjelleren, hvor hun passet på sideren og andre forsyninger. Hun pleide
å bringe forfriskninger til søstrene og fikk derfor tilnavnet «søster Sider».
Under den fransk-prøyssiske krigen i 1870 ble barna sendt bort og klosteret
åpnet for de franske soldatene, spesielt de sårede, som ellers ikke ville hatt
mye ly eller tilsyn. På en eller annen måte klarte søster Marta å mette alle de
mange ekstra munnene i nesten seks måneder.
Moder Placida Viel ledet
instituttet fra Moder Postels død i 1846 til hun selv døde i 1877. Det var et
spesielt forhold mellom henne og søster Marta, og det var en enorm kilde til
styrke for superioren. Men for søster Marta, som bar byrden for to, kunne det
bety mye lidelse. I en rekke år var det en søster Marie som fungerte som leder
for kommuniteten mens Moder Placidia fortsatte oppgaven som var pålagt henne av
grunnleggersken med å samle inn penger for restaurering av klosterkirken.
De vanskelighetene dette
førte med seg, mangelen på forståelse fra enkelte og superiorens konstante
fravær var en kilde til stor smerte for søster Marta. Instinktivt forsto hun
Moder Placidias handlinger og hun skjønte intuitivt det andre ikke kunne
begripe. Da Moder Placidia var døende, klarte hun ikke å følge sine søstre i å
gi henne en siste omfavnelse. Det var kanskje hennes eneste øyeblikk av
svakhet, om det kan kalles det. Den januar 1877 døde hennes mor og den 4. mars
1877 døde også Moder Placidia.
Søster Marta kollapset
under sitt arbeid på palmesøndag den 18. mars 1883. hun ble salvet og døde i et
nærliggende samtalerom samme dag i Saint-Sauveur-le-Vicomte. Hun ble gravlagt
den 20. mars på den kommunale kirkegården. I 1933 ble hennes relikvier
identifisert og gravlagt i en ny grav på samme kirkegård. I dag er hennes grav
i Abbaye M. Madeleine i Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Hun hadde levd et
tjenende liv i konstant glede og fromhet, og hun utstrålte Guds kjærlighet
gjennom selve enkelheten i sitt daglige liv. Hennes saligkåringsprosess ble
innledet i 1933. Den 24. september 1983 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent
og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 21. desember 1989
undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble
saligkåret av paven den 4. november 1990 i Roma. Hennes minnedag er dødsdagen
18. mars.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (III), Holböck (3), Resch (B2), Index99, Abbaye
Saint-Benoît - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-06-29 20:55
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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/mboutell