mercredi 18 mars 2015

Bienheureuse MARTHE AIMÉE LE BOUTEILLER, vierge religieuse de la Congrégation des Soeurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde


Bienheureuse Marthe Aimée le Bouteiller

Née en 1816, religieuse dans la congrégation sainte Marie-Madeleine Postel à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte, sœur Marthe y accomplit les tâches les plus humbles pendant 40 ans, avant de s’éteindre en 1883.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/18/13911/-/bienheureuse-marthe-aimee-le-bouteiller

Bienheureuse Marthe Aimée le Bouteiller

Sœur des Écoles chrétiennes de la Miséricorde (+ 1883)

Née en 1816, religieuse dans la congrégation sainte Marie-Madeleine Postel à l'abbaye de Saint-Sauveur le Vicomte, sœur Marthe y accomplit les tâches les plus humbles pendant 40 ans. Béatifiée le 4 novembre 1990.

Domestique, elle entra à vingt-six ans chez les Sœurs de la Miséricorde. Envoyée à la Chapelle-sur-Vire, elle tomba dans les eaux glacées du Marquerand en faisant la lessive. Elle échappa à la noyade mais resta paralysée des genoux: plus question de la garder au couvent. Désespérée, elle se confia à sœur Marie-Madeleine Postel qui décida de la garder ... et la guérit d'un signe de croix. Dès lors, elle ne quitta plus Saint-Sauveur, accomplissant, durant cinquante ans, les plus humbles tâches, le jardinage et le soin du cellier: il fallait chaque jour nourrir en légumes et en cidre frais les tables du couvent qui comptait alors cent cinquante personnes. Mais sœur Marthe, apparemment vouée à la vie matérielle du couvent, n'en avait pas moins une vie spirituelle intense, et de grandes grâces. La mère Placide le savait bien, qui envoyait prier la petite sœur au tombeau de la fondatrice chaque fois que l'abbaye connaissait des difficultés. Et l'on dit, du côté de Saint-Sauveur, que jamais, tant que sœur Marthe s'occupa du cellier, le cidre ne vint à manquer: il semblait toujours miraculeusement réapprovisionné... Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.

Au couvent de Saint-Sauveur-le-Vicomte en Normandie, l’an 1883, la bienheureuse Marthe (Aimée Le Bouteiller), vierge, des Sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde, qui, comptant entièrement sur Dieu, occupa pendant quarante ans humblement les tâches de cuisinière et de jardinière.

Martyrologe romain

"Faisons le plus de bien possible en nous cachant le plus possible..." (maxime de Marie-Madeleine Postel)

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10004/Bienheureuse-Marthe-Aimee-le-Bouteiller.html

Bienheureuse Marthe LE BOUTEILLER

Nom: LE BOUTEILLER

Prénom: Aimée Adèle

Nom de religion: Marthe

Pays: France

Naissance: 02.12.1816  à La Henrière (Près de Percyé Manche)

Mort: 18.03.1883  à l'Abbaye de Saint-Sauveur le Vicomte

Etat: Religieuse

Note: Sœur de la Congrégation des Sœurs de Sainte Madeleine Postel (1842). Toute sa vie au service de la communauté de l'abbaye de S.-Sauveur le Vicomte. Cuisine, Champs, Buanderie, Economat. "Sœur Cidre".

Béatification: 04.11.1990  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 18 mars

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.45

Réf. dans la Documentation Catholique: 1990 p.1091

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0177.htm

Bienheureuse Marthe LE BOUTEILLER

Aimée–Adèle LE BOUTEILLER est née le 2 décembre 1816, dans un petit village du sud-ouest de la Manche, à Percy, en Normandie. Fillette pauvre, comme beaucoup d’enfants de son milieu rural, aimée de ses parents, bien orientée par une religieuse, Aimée-Adèle a su très tôt que le secret du bonheur est de tenir son cœur ouvert à Dieu. Le reste nous est caché. Sœur Marthe ne s’est jamais répandue en paroles. Elle fait connaissance de la Congrégation des Sœurs de la Miséricorde lors des pèlerinages annuels, à La Chapelle-sur-Vire.

Le 19 mars 1841, elle entre dans la communauté à Saint Sauveur-le-Vicomte et reçoit le nom de Sœur Marthe.

Pendant son noviciat, dans les années 1842-1843, elle est à La Chapelle-sur-Vire, où un jour d’hiver, elle tombe dans la rivière en rinçant des draps. Elle est paralysée et a peur d’être renvoyée. Elle revient à l’Abbaye où Mère Marie-Madeleine la reçoit, la console, l’aide, l’encourage et quelques semaines plus tard, Sœur Marthe retrouve l’usage de ses jambes. Cette guérison unit ces deux femmes par des liens spirituels et humains très forts.

Guérie, Sœur Marthe devient la « cellérière » de l’Abbaye. Elle est aussi responsable des employés.

Jusqu’à sa mort, le 18 mars 1883, sa vie simple s’écrit d’humilité, d’obscurité et de don aux autres, mettant ainsi en pratique une des maximes de Sainte Marie-Madeleine : « ne faites rien par crainte, faites tout par amour ».

SOURCE : http://www.mmpostel.com/notre-histoire/bienheureuse-soeur-marthe-le-bouteiller/

Soeur Marthe, véritable soeur de la Miséricorde, dit Jean-Paul II

La bienheureuse française Marthe Le Bouteiller

Rome, 18 mars 2013 (Zenit.orgAnita Bourdin |

Le martyrologe romaiin fait aujourd’hui mémoire de la bienheureuse Marthe Le Bouteiller, religieuse française (1816-1883).

Aimée Le Bouteiller est née à Percy, dans le diocèse de Coutances, troisième d'une famille de cultivateurs qui comptera quatre enfants. C'est à l'école voisine que se dessina sa vocation religieuse, sous l'influence de la directrice.

Et, à vingt quatre ans, elle entra chez les Sœurs des Ecoles chrétiennes de la Miséricorde, fondées par sainte Marie-Madeleine Postel (1756-1846). Elle prit alors le nom de Marthe.

Pendant quarante ans, elle occupa humblement les tâches de cuisinière ou de jardinière. En tout, elle devint un modèle de religieuse. Elle mourut, entourée de l'amour de toute sa communauté et des fidèles de leur paroisse, à Saint-Sauveur-le-Vicomte, le 18 mars 1883: elle avait 66 ans.

"Sœur Marthe, une véritable Sœur de la Miséricorde, disait Jean-Paul II, le jour de sa béatification, faisait rayonner l'amour de Deu autour d'elle. La très grande simplicité de sa vie n'empêchaient pas les autres sœurs de reconnaître sa véritable autorité spirituelle".

(18 mars 2013) © Innovative Media Inc.

SOURCE : http://www.zenit.org/fr/articles/soeur-marthe-veritable-soeur-de-la-misericorde-dit-jean-paul-ii

Bienheureuse Marthe Le Bouteiller

Aimée-Adèle Le Bouteiller naquit à Percy, le 2 décembre 1816, dans une famille de petits propriétaires terriens, cultivateurs et tisserands.  

Sa vocation fut encouragée par une tertiaire de l'Ordre du Carmel, Soeur Marie Farcy, qui fut son enseignante. 

Le père d'Aimée mourut en 1827, à l'âge de 39 ans, et elle dut aider sa mère, avant de devenir domestique à l'âge de 20 ans.

Avec la Soeur Farcy, elle avait l'habitude d'aller en pèlerinage à la Chapelle-sur-Vire, où elle fit la connaissance de la Congrégation des Ecoles chrétiennes de la Miséricorde, fondée en 1804 par sainte Marie-Madeleine Postel.  Elle décida donc en 1841 d'y entrer et de se consacrer à l'éducation chrétienne des fillettes. La fondatrice l'accueillit à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Elle eut comme maîtresse des novices la bienheureuse Placide Viel (1815-1877) qui succéda à la fondatrice et donna un élan extraordinaire à la Congrégation.

Le 14 septembre 1842, la jeune femme prit l'habit sous le nom de Soeur Marthe, puis partit pour la Chapelle-sur-Vire. Ensuite la bienheureuse Marthe fut chargée de travaux à la cuisine, à la blanchisserie et à toute sorte d'humbles services. Elle accomplit tout avec esprit d'obéissance, faisant avec grandeur les petites choses. Elle lisait aussi les auteurs du courant de l'Ecole française de spiritualité et passait sa vie en méditations et humbles tâches de service.

Elle s'occupait aussi des hôtes de passage et distribuait des vivres et du vin, jusquà 500 par jour pendant la guerre de 1870. Elle se fractura la jambre pendant l'hiver 1875-1876 et sa santé déclina. Elle mourut d'une congestion cérébrale à l'âge de 67 ans, le dimanche des Rameaux, 18 mars 1883.

Elle fut béatifiée par Jean-Paul II, le 4 novembre 1990. La fête de cette bienheureuse humble et discrète, mais forte dans la Foi, est le 4 novembre.

SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-29190158.html

Stèle de la Sœur Marthe dressée au lieu-dit "La Henrière" à Percy-en-Normandie


Blessed Aimée-Adèle le Bouteiller

Also known as

Amata Adele

Marta

Martha

Marthe

Memorial

18 March

Profile

Third of four children of Andrea and Maria Francesca le Bouteiller Morel; the family were farmers and linen weavers, and her father died of tuberculosis when she was only 10 years old. Around age 20 she went to work as a maid. Aimee joined the Sisters of the Christian Schools of Mercy at the Abbey of Saint-Sauveur-le-Vicomte on 19 March 1841 and made her profession on 14 September 1842, taking the name Sister Martha; her novice mistress was Blessed Placide Viel. Martha worked in the kitchen, the fields, the wine cellar, caring for her sisters and guests at the house, serving 250 people a day during peace time, 500 a day during war, serving them drink and encouraging their faith. Legend says that her prayers insured that the cellars never ran dry.

Born

2 December 1816 in Percy, France as Aimée-Adèle

Died

Palm Sunday 18 March 1883 in Saint Sauveur-le-Vicomte Abbey in NormandyFrance from a stroke

Venerated

24 September 1983 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

4 November 1990 by Pope John Paul II

Additional Information

Roman Martyrology

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Hagiography Circle

Wikipedia

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

Wikipedia

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Blessed Aimée-Adèle le Bouteiller“. CatholicSaints.Info. 3 July 2023. Web. 19 April 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-aimee-adele-le-bouteiller/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-aimee-adele-le-bouteiller/

Bl. Martha Le Bouteiller

Feastday: November 4

Birth: 1816

Death: 1883

Beatified: Pope John Paul II

Blessed Martha Le Bouteiller was born as Aimee-Adele Le Bouteiller, in Percy, a villiage in the Manche Department of Normandy, France, in 1816. Her mother was widowed, so she spent much of her youth helping run the family farm. As she grew she started working as a housemaid to earn extra money to give to her mother.

As a young woman, Aimee-Adele found time to volunteer at her parish school, and attended pilgrimages with the children. Her parish community made annual pilgrimages to the shrine of Our Lady of Chappelle-sur-Vire.

In 1841, during one such pilgrimage, Aimee-Adele paid a visit to a dilapidated abbey, that of St. Sauveur le Vicomte. The abbey is the same one where St. Marie Madeleine Postel founded a religious congregation, the School Sister of Mercy. After her visit, Aimee-Adele became resolved to enter the convent.

As a sister, she took the name Martha, a name associated with hard work, and she worked very hard. Her assignments included working on the abbey farm, in the gardens, and helping with the laundry. Eventually she was assigned to the cellar where cider was made. Sister Martha was so skilled at making cider that she became known as "Sister Cider" to her friends.

During the Franco-Prussian War, French troops were quartered in the Abbey. During this time she provided noteworthy care for the soldiers, particularly ensuring that every soldier was fed and had wine. Amongst the soldiers this was greatly appreciated.

Sister Martha also formed a special bond with the abbey's superior, Mother Placide Viel. The bond was strengthened amid tension between Mother Placide, who was often away from the abbey to raise funds, and the superior's elder cousin, Sister Marie Viel, who ran the abbey during Placide's absence.

Despite their professional and familial relationship, the two cousins did not get along very well and Sister Marie often treated the younger Mother Placide, poorly. As Sister Martha sympathized with Mother Placide, the two women formed a lasting friendship.

The friendship between the two women made Sister Martha a target for Sister Marie's frustration and Martha often suffered because of it. Still, Sister Martha remained strong, a steadfast and faithful friend to Mother Placide. The bond between the two was so great that when Mother Placide became ill and died, Sister Martha could not bear to say goodbye.

The friendship of the two women has come to exemplify the bond of sisterhood and friendship that commonly forms between those who live a vocation of service.

Sister Martha died in 1883. Blessed pope John Paul II beatified her on November 4, 1990.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7500

Mar. 18, Bl. Martha Le Bouteiller

Gerelyn Hollingsworth  |  Mar. 18, 2010

Aimee-Adele Le Bouteiller, who was born in 1816 in Percy, Manche, France, grew up "helping her widowed mother run the family farm and later working as a housemaid. She still found time to volunteer in her parish school, and she always joined in the parish's annual pilgrimage to the ancient shrine of Our Lady of Chappelle-sur-Vire."

--from http://www.amazon.com/Big-Book-Women-Saints/dp/006082512X/ref=sr_1_9?ie=UTF8&s=books&qid=1268872370&sr=1-9

(Click here to see some old postcards of the shrine and of processions to the shrine. At the bottom of the page, you can click on various other towns in France to see other old postcards of religious sites, street scenes, etc. The postcards of Lisieux and other medieval towns in Normandy show what they looked like before the bombing.)

While on the 1841 pilgrimage, Adele visited the ruined abbey of St. Sauveur le Vicomte, where St. Marie Madeleine Postel had founded her religious congregation, the School Sisters of Mercy. Adele Le Boutillier decided to enter the convent.

She was given the name Martha, perfect for one who would spend her religious life serving in the kitchen, the gardens, the laundry, and on the farm. Finally, perfect for one named Le Bouteiller, she was assigned to the cellar to take care of the wine and the cider. "Sister Cider", she was called.

The stories of Bl. Martha's life always mention the care she provided for French soldiers quartered on the convent during the Franco-Prussian war. Somehow she found provisions and wine for everyone.

There was a difficult situation in the community. The young superior, Bl. Placide Viel, was constantly away raising funds, trying to fulfill the dream of the founder, St. Marie Madeleine Postel, to restore the ruined abbey. In her absence, her older cousin, Sr. Marie Viel, ran the motherhouse. She treated Mother Placide badly when she returned for short visits, and Bl. Martha was caught in the middle of this.

"A special relationship between Mother Placide and Sr Martha was an enormous source of strength to the superior, but to Sr Martha, bearing the burden of two, it could spell much suffering. . . . Instinctively she understood Mother Placide's actions; intuitively she grasped what others did not. When Mother Placide was at the point of death, Sr Martha could not join her Sisters in giving her a final embrace. It was perhaps her only moment of weakness, if one can call it that."

--from http://www.amazon.com/Butlers-Lives-Saints-Teresa-Rodrigues/dp/0814623794/ref=pd_sim_b_1

> Butler's Lives of the Saints. (Search term: Placide.)

Bl. Martha died in 1883, "a radiant example of fidelity lived out in utter simplicity, a model of sanctity within the reach of all. She was beatified by Pope John Paul II on 4 November 1990."

SOURCE : http://ncronline.org/blogs/ncr-today/mar-18-bl-martha-le-bouteiller

Bl. Martha Le Bouteiller

Blessed Martha Le Bouteiller was born as Aimee-Adele Le Bouteiller, in Percy, a villiage in the Manche Department of Normandy, France, in 1816. Her mother was widowed, so she spent much of her youth helping run the family farm. As she grew she started working as a housemaid to earn extra money to give to her mother.

As a young woman, Aimee-Adele found time to volunteer at her parish school, and attended pilgrimages with the children. Her parish community made annual pilgrimages to the shrine of Our Lady of Chappelle-sur-Vire.

In 1841, during one such pilgrimage, Aimee-Adele paid a visit to a dilapidated abbey, that of St. Sauveur le Vicomte. The abbey is the same one where St. Marie Madeleine Postel founded a religious congregation, the School Sister of Mercy. After her visit, Aimee-Adele became resolved to enter the convent.

As a sister, she took the name Martha, a name associated with hard work, and she worked very hard. Her assignments included working on the abbey farm, in the gardens, and helping with the laundry. Eventually she was assigned to the cellar where cider was made. Sister Martha was so skilled at making cider that she became known as "Sister Cider" to her friends.

During the Franco-Prussian War, French troops were quartered in the Abbey. During this time she provided noteworthy care for the soldiers, particularly ensuring that every soldier was fed and had wine. Amongst the soldiers this was greatly appreciated.

Sister Martha also formed a special bond with the abbey's superior, Mother Placide Viel. The bond was strengthened amid tension between Mother Placide, who was often away from the abbey to raise funds, and the superior's elder cousin, Sister Marie Viel, who ran the abbey during Placide's absence.

Despite their professional and familial relationship, the two cousins did not get along very well and Sister Marie often treated the younger Mother Placide, poorly. As Sister Martha sympathized with Mother Placide, the two women formed a lasting friendship.

The friendship between the two women made Sister Martha a target for Sister Marie's frustration and Martha often suffered because of it. Still, Sister Martha remained strong, a steadfast and faithful friend to Mother Placide. The bond between the two was so great that when Mother Placide became ill and died, Sister Martha could not bear to say goodbye.

The friendship of the two women has come to exemplify the bond of sisterhood and friendship that commonly forms between those who live a vocation of service.

Sister Martha died in 1883. Blessed pope John Paul II beatified her on November 4, 1990.

SOURCE : http://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7500

Église abbatiale de Saint-Sauveur, où sont vénérées les reliques de Sainte Marie-Madeleine Postel et des Bienheureuses Placide et Marthe.


Beata Marta (Amata Adele) Le Bouteiller Vergine

Festa: 18 marzo

Percy, Francia, 2 dicembre 1816 – St. Sauveur-le-Vicomte, Francia, 18 marzo 1883

Nata a Percy nel 1816, entrò a far parte della Congregazione delle "Suore delle Scuole Cristiane della Misericordia" nel 1837. Dedicandosi con umiltà ai compiti più umili, infuse ogni azione con una profonda devozione. Suor Marta, come era conosciuta, divenne un punto di riferimento per la comunità, offrendo il suo sostegno a tutti. La sua fede incrollabile si manifestò durante la guerra franco-prussiana, quando ottenne miracolosamente il rifornimento di cibo e vino per l'Abbazia. Gli ultimi anni furono segnati da una dolorosa convalescenza, ma continuò a svolgere il suo servizio con dedizione. Si spense serenamente nel 1883

Martirologio Romano: Nel cenobio di Saint-Sauveur-le-Vicomte nella Normandia in Francia, beata Marta (Amata) Le Bouteiller, vergine delle Suore delle Scuole Cristiane della Misericordia, che, confidando fortemente in Dio, si dedicò sempre con pazienza ai servizi più umili.

Amata Adele Le Bouteiller nacque il 2 dicembre 1816 a Percy (Francia), terza dei quattro figli di Andrea Le Bouteiller e Maria Francesca Morel, piccoli proprietari terrieri, coltivatori e tessitori di tela.

A scuola ebbe come educatrice la Terziaria carmelitana suor Maria Farcy; insegnante per 48 anni e figura determinante sulla formazione della gioventù della parrocchia e certamente ispiratrice della vocazione religiosa di Amata Adele.

Il 1° settembre 1827 morì il padre a soli 39 anni, purtroppo morire in giovane età in quell’epoca era cosa frequente, quando bastava una semplice infezione o la dilagante tubercolosi a provocare la fine di una giovane vita; la madre rimasta sola con i quattro figli, dovette allevarli e provvedere al loro sostentamento aiutata dai figli maggiori, Amata che aveva quasi undici anni, proseguì gli studi e nel contempo doveva badare alla casa.

Sposatosi i due fratelli maggiori nel 1837, Amata sui 20 anni, andò a lavorare come domestica per guadagnare da vivere.

Con suor Farcy, organizzatrice per la parrocchia, si recò ogni anno in pellegrinaggio a Chapelle-sur-Vire a circa 15 km da Percy e in questa località entrò in contatto con la Congregazione delle “Suore delle Scuole Cristiane della Misericordia”, fondata nel 1804 da santa Maria Maddalena Postel (1756-1846), per l’educazione della gioventù.

Attratta dalla loro spiritualità, a 25 anni il 19 marzo 1841, decise di donarsi totalmente a Dio ed entrò nell’Abbazia di Saint Sauveur-le-Vicomte, accolta dalla ottantaquattrenne Fondatrice, che nonostante l’età era di grande vitalità e dotata di doni carismatici.

Amata ebbe come maestra delle novizie la beata Placida Viel (1815-1877), che alla morte della Fondatrice le succederà, portando ad uno sviluppo stupendo la Congregazione.

Quando arrivò Amata, la cinquantina di suore erano anche impegnate nella costruzione della chiesa abbaziale e degli antichi edifici, che avevano trovato in rovina al loro ingresso; la vita era austera tenendo conto degli anni di carestia che si vivevano, ma ciò non spaventò Amata, abituata alle ristrettezze della sua famiglia, subentrate dopo la morte prematura del padre.

Il 14 settembre 1842 ricevette l’abito religioso con il nome di suor Marta; nell’inverno seguente ancora novizia, la fondatrice madre Postel la mandò alla Casa di La Chapelle-sur-Vire, che suor Marta conosceva bene, per aiutare quella comunità nei servizi materiali.

Un giorno mentre lavava la biancheria nelle acque gelide del fiume Marquerand, le sfuggì di mano un lenzuolo trascinato dalla corrente, nel tentativo di riprenderlo scivolò nell’acqua gelata che le causò un inizio di paralisi alle gambe, pertanto fu rimandata all’Abbazia.

Qui ebbe un colloquio con madre Maddalena Postel che l’assicurò che non l’avrebbe rimandata a casa, anzi poggiandole le mani sul ginocchio le promise che avrebbe pregato per lei; poco dopo Marta guarì e attribuì la sua guarigione alla Madre.

Il 7 settembre 1843 fece la sua prima professione nella Abbazia Casa-madre della Congregazione; Marta fu addetta alla cucina, al lavoro dei campi e poi alla cantina, compito che tenne per circa quaranta anni sino alla morte; fece tutto con spirito di obbedienza, tanto che si è detto fece in modo grande le piccole cose.

La sua vita da suora trascorse al servizio di Dio e delle consorelle, sempre semplice e gioviale nell’espletare i servizi più umili; dedita alla preghiera e meditazione, alimentava la sua spiritualità con la lettura di autori della cosiddetta “Scuola francese di spiritualità”.

Si occupò dei domestici e degli operai che prestavano la loro opera, inoltre degli ospiti di passaggio; distribuiva il vino anche per 250 persone al giorno e durante la guerra si arrivò a 500 persone.

Si racconta che durante la guerra tra la Francia e Germania, quando le scorte dell’abbazia si esaurivano paurosamente, allora suor Marta appendeva alla parete un’immagine di madre Maddalena, morta da tempo e pregava intensamente e da quel momento le scorte del ‘cidre’ (il vino) e degli altri generi alimentari non si esaurivano.

Nell’inverno del 1875-76, suor Marta ormai sessantenne, cadde e si fratturò una gamba, la lunga convalescenza, aggiunta alla morte della madre e dell’amata suor Placida sua confidente, furono per lei grandi prove che sopportò continuando ad interessarsi della dispensa, sia pur sostenendosi con un bastone, ma il suo declino era evidente.

Il 18 marzo 1883, domenica delle Palme, mentre era intenta a riportare in cucina le bottiglie dopo la cena serale, cadde una prima volta e poi una seconda volta a sera tardi, colpita da una congestione cerebrale, si spense dopo aver ricevuto i Sacramenti a circa 67 anni.

Fu sepolta nel cimitero della stessa Abbazia di St. Sauveur-le-Vicomte; la causa per la sua beatificazione iniziò nel 1933 e il 4 novembre 1990 papa Giovanni Paolo II l’ha proclamata beata.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92273

BEATIFICAZIONE DI QUATTRO RELIGIOSE

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Domenica, 4 novembre 1990


“Chi rimane in me, e io in lui, fa molto frutto” (Gv 15, 5).

1. Il maestro buono parla in parabole. Oggi la liturgia ci ricorda la parabola della vera vite e dei tralci. Dal testo evangelico di Giovanni notiamo che è stata narrata da Cristo nel cenacolo, dopo l’istituzione dell’Eucaristia, quand’egli stava per andare al Padre attraverso la Pasqua della sua morte e risurrezione.

Da quel momento le parole di Cristo: “Rimanete in me e io in voi” (Gv 15, 14) hanno acquistato un’importanza particolare, esse significano anche rimanete in me mediante l’Eucaristia, rimanete in me mediante il mistero del sacrificio redentore. “Chi rimane in me, e io in lui, fa molto frutto”.  

È il frutto della santità

2. È il frutto del regno di Dio. È il frutto della santità. Nel corso di tante generazioni i santi hanno confermato pienamente la verità e la potenza di queste parole. Infatti essi hanno portato frutti abbondanti, perché sono rimasti in Cristo, vera vite.

Oggi al numero di coloro, di cui la Chiesa gioisce per la santità della loro vita, aggiungiamo i nomi delle serve di Dio: Marthe Aimée Le Bouteiller, Louise-Thérèse de Montaignac de Chauvance, Maria Schininà, Elisabetta Vendramini.

D’ora in poi la Chiesa potrà venerarle come beate, con grande consolazione delle comunità dalle quali esse provengono.

 3. “Tu es mon Dieu! Je n’ai pas d’autre bonheur que toi”. 

Ces paroles du psalmiste, que la liturgie de ce jour a mises sur nos lèvres, résument bien les aspirations à une intimité sans fin avec Dieu qui furent celles de Sœur Marthe Le Bouteiller.

Désireuse de se donner totalement au Seigneur et aux autres, elle entra dans la Congrégation fondée par sainte Marie-Madeleine Postel et, au long de ses occupations quotidiennes à la cuisine, à la ferme, dans les champs et au cellier, elle mena une vie d’union à Dieu, en faisant “grandement les petites choses”, suivant une maxime chère à la fondatrice“Faisons le plus de bien possible en nous cachant le plus possible”. Sœur Marthe a su trouver dans sa vie cachée avec le Christ l’âme de son apostolat de la bonté: “Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire”.  Très unie à la sainte fondatrice et à la bienheureuse Placide Viel, la “bonne” Sœur Marthe a vécu ses humbles tâches avec une qualité d’amour qui suscite l’émerveillement.

Puisse cette nouvelle Bienheureuse entraíner les jeunes générations d’aujourd’hui et de demain à découvrir la joie du don de soi au Seigneur dans la consécration religieuse! Puisse-t-elle les aider à comprendre la primauté de la vie spirituelle pour prendre part à l’édification de l’Eglise et pour mener une action féconde au service des hommes! Nos contemporains ont besoin de croiser sur leur chemin des visages qui manifestent le bonheur authentique qu’entraíne l’intimité avec Dieu. Sœur Marthe, en vraie Sœur de la Miséricorde, a su rayonner autour d’elle l’amour de Dieu. L’extrême simplicité de son existence n’a pas empêché ses Sœurs de reconnaítre chez elle une réelle autorité spirituelle. Elle a porté du fruit pour la gloire du Père: “Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit: ainsi, vous serez pour moi des disciples”. 

Ecco le parole del Papa in una nostra traduzione italiana.

Estrema semplicità di una vita nascosta

3. “Sei tu il mio Signore. Senza di Te non ho alcun bene” (Sal 15, 2). Queste parole del salmista, che la liturgia di questo giorno ha messo sulle nostre labbra, riassumono bene le aspirazioni ad una intimità senza fine con Dio che furono quelle della Sorella Marthe Le Bouteiller.

Desiderosa di donarsi totalmente al Signore e agli altri, ella entrò nella Congregazione fondata da Maria Maddalena Postel e per la totalità delle sue occupazioni quotidiane alla cucina, alla fattoria, ai campi, alla cantina, ella condusse una vita d’unione a Dio, facendo “grandemente le piccole cose”, seguendo una massima cara alla fondatrice: “Facciamo il massimo bene possibile nascondendoci il più possibile”. Suor Marthe ha saputo trovare nella sua vita nascosta con il Cristo l’anima del suo apostolato della bontà: “Se uno rimane in me e io in lui, questo porta molto frutto perché senza di me non potete far nulla” (Gv 15, 5). Molto unita alla santa fondatrice e alla beata Placide Viel, la “buona” Suor Marthe ha vissuto le sue umili mansioni con una qualità d’amore che suscita lo stupore.

Possa questa nuova Beata attrarre le giovani generazioni d’oggi e di domani a scoprire la gioia del dono di sé al Signore nella consacrazione religiosa. Possa ella aiutarli a comprendere la preminenza della vita spirituale per prendere parte all’edificazione della Chiesa e per condurre un’azione feconda al servizio degli uomini! I nostri contemporanei hanno bisogno d’incontrare sul loro cammino dei volti che manifestino la felicità autentica che porti all’intimità con Dio. Suor Marthe, in verità sorella della Misericordia, ha saputo irradiare attorno a lei l’amore dì Dio. L’estrema semplicità della sua esistenza non ha impedito alle sue sorelle di riconoscere in lei una reale autorità spirituale. Ella ha portato frutto per la gloria del Padre: “Il Padre mio è glorificato in questo: che portiate molto frutto e diventiate miei discepoli” (Gv 15, 8).

4. Dans la deuxième lecture de cette Messe, saint Paul recommande d’accueillir la parole de Dieu “pour ce qu’elle est réellement: non pas une parole d’homme, mais la parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants”. 

C’est dans cet esprit que Louise-Thérèse de Montaignac de Chauvance, fondatrice des Oblates du Cœur de Jésus, s’imprègne dès sa jeunesse de l’Evangile et aussi des psaumes, ces magnifiques prières, riches en révélation sur Dieu et sur l’homme, que l’Eglise tient à nous offrir chaque jour dans la célébration de l’Office divin.

L’écoute de la Parole de Dieu et la fréquentation des sacrements, en particulier de l’Eucharistie, aident Louise-Thérèse à rester un sarment vivant, suivant ce que Jésus nous dit dans l’Evangile: “Demeurez en moi, comme moi en vous”.  “Depuis ma première communion, je suis toujours restée sous l’action divine”, confie-t-elle.

Fille de l’Eglise et femme dans l’Eglise, elle veut “servir le Seigneur, servir l’Eglise, ce qui est tout un”. Animée d’un ardent esprit apostolique et soutenue par une vive dévotion au Cœur de Jésus, elle se met à l’œuvre en lien étroit avec son Evêque, avec les prêtres de sa paroisse, avec les fidèles laícs. Elle fonde les Oblates qui, par leur union au Christ et par leur union entre elles, sont appelées à être des ferments d’unité.

A l’issue du récent Synode des Evêques, consacré à l’importante question de la formation des prêtres, il convient, en la circonstance solennelle de ce jour, d’évoquer le souci qu’avait Louise-Thérèse de contribuer à l’épanouissement des vocations sacerdotales. Pour répondre aux besoins de l’Eglise d’alors, elle cherche à former des jeunes ouverts à l’appel de Dieu et à leur donner une instruction de base solide afin de les aider à y répondre. Sachons, nous aussi, éveiller les vocations et les faire mûrir!

Que cette liturgie de béatification renouvelle notre élan missionnaire afin que là où le Seigneur nous appelle à travailler pour son Règne nous donnions “non seulement l’Evangile de Dieu, mais tout ce que nous sommes”.  Ensemble, demandons à la bienheureuse Louise-Thérèse de Montaignac de Chauvance de nous aider à “reconnaítre l’Amour du Cœur de Jésus et le rappeler sans cesse aux hommes”, comme elle a si bien su le faire durant toute sa vie.

Ecco le parole del Papa in una nostra traduzione italiana.

Ardente spirito apostolico. Devozione al cuore di Gesù

4. Nella seconda lettura di questa Messa, San Paolo raccomanda di accogliere la parola di Dio “ma com’è veramente, quale parola di Dio ed essa mostra la sua efficacia in voi che avete creduto” (1 Ts 2, 13).

È in questo spirito che Louise-Thérèse de Montaignac di Chauvance, fondatrice delle Oblate del Cuore dì Gesù, si impegna fin dalla sua gioventù del Vangelo e anche dei salmi, queste magnifiche preghiere, ricche di rivelazioni su Dio e sull’uomo, che la Chiesa tiene ad offrirci ogni giorno nella celebrazione dell’Ufficio Divino.

L’ascolto della Parola di Dio e la frequentazione dei sacramenti, in particolare dell’Eucaristia aiutano Louise-Thérèse a restare un tralcio vivente, seguendo ciò che Gesù ci dice nel Vangelo: “Rimanete in me e io in voi” (Gv 15, 4). “Dalla mia prima comunione io sono sempre restata sotto l’azione divina” confida ella. Figlia della Chiesa e donna nella Chiesa ella volle “servire il Signore, servire la Chiesa, ciò che è tutt’uno”. Animata da un ardente spirito apostolico e sostenuta da una viva devozione al Cuore di Gesù, ella si mette all’opera in stretto legame col suo Vescovo, con i preti della sua parrocchia, con i fedeli laici. Ella fonda le Oblate che per la loro unione a Cristo e per la loro unione tra loro sono chiamate ad essere dei fermenti di unità.

All’uscita dal recente Sinodo dei Vescovi, consacrato all’importante questione della formazione dei preti, conviene nella circostanza solenne di questo giorno evocare il pensiero che Louise-Thérèse aveva a contribuire alla diffusione delle vocazioni sacerdotali. Per rispondere ai bisogni della Chiesa di allora, ella cerca di formare dei giovani aperti alla chiamata di Dio e a dargli un’istruzione di solida base al fine di aiutarli a risponderci.

Sappiamo, anche noi, svegliare le vocazioni e farle maturare.

Che questa liturgia di beatificazione rinnovi il nostro slancio missionario affinché laddove il Signore ci chiama a lavorare per il suo Regno noi doniamo “non solo il Vangelo di Dio ma anche la nostra stessa vita” (1 Ts 2, 8). Insieme domandiamo alla Beata Louise-Thérèse di Montaignac di Chauvance di aiutarci a “riconoscere l’amore del Cuore di Gesù e ricordarlo senza fine agli uomini”, come ella ha così bene saputo farlo durante tutta la sua vita.

Contemplazione, adorazione, riparazione e vocazioni sacerdotali

5. Il cammino spirituale della beata Maria Schininà del Sacro Cuore prese le mosse dalla penetrazione profonda dell’amore di Dio, quale si rivela nel simbolo del Cuore di Gesù; per corrispondere a questo amore accentuò nella sua spiritualità la contemplazione, l’adorazione e la riparazione.

Disgustata dal lusso e dalle vuote cerimonie del suo palazzo gentilizio, diede inizio a una vita totalmente dedicata al servizio dei poveri, sull’esempio di Gesù, che nel suo amore per gli uomini si fece buon samaritano di ogni umana infermità.

I poveri per la beata erano gli ammalati e gli anziani, gli ignoranti, i bisognosi di istruzione, i minatori delle miniere di bitume e di zolfo che non conoscevano Dio e abbisognavano di catechismo, i carcerati, ai quali la beata predicava corsi di esercizi spirituali per la Pasqua; le peccatrici pubbliche, che si mostravano quanto mai sensibili alle sue iniziative caritatevoli.

La beatificazione della Schininà nei piani della Provvidenza viene celebrata all’indomani della conclusione del Sinodo episcopale sulla formazione sacerdotale. La beata fu valido sostegno per numerosi sacerdoti, che ella serviva e venerava come ministri della Riconciliazione e dell’Eucaristia. Quanti sacerdoti furono da lei protetti spiritualmente nella vocazione e aiutati anche economicamente durante la vita di seminario!

Questa testimonianza di eroica carità evangelica è il “frutto” che la beata Schininà ha potuto portare nella Chiesa e nella società perché è “rimasta” intimamente unita al Signore. Il suo carisma resta sempre vivo e attuale, perché è presente e operante provvidenzialmente nelle mille forme di apostolato delle sue Figlie: le Suore del Sacro Cuore di Gesù.

Unione profonda con Gesù e amore verso i poveri

6. Anche la figura della beata Elisabetta Vendramini si inserisce nella dinamica spirituale che ha come fulcro centrale l’“unione” profonda con Gesù e l’amore verso i poveri, i quali sono i protagonisti di tante pagine del Vangelo. Le parole del Signore: “Sento compassione di questa folla, perché già da tre giorni mi stanno dietro e non hanno da mangiare” (Mc 8, 2) segnarono profondamente il cuore della beata Elisabetta sin dalla sua prima giovinezza, quando avvertì forte l’ispirazione di consacrarsi totalmente al Cristo e al servizio dei poveri. Abbandonò senza esitare gli agi della vita familiare e sociale per dedicarsi alle ragazze abbandonate e ai bisognosi dei quartieri più emarginati.

In questa sua opera Elisabetta traeva ispirazione e forza dall’Alto e dal suo forte spirito di orazione. Religiosa di raffinata sensibilità contemplativa, la beata si perdeva nella meditazione del Mistero della Santissima Trinità, cogliendone il dinamismo dell’incarnazione del Verbo, per arrivare, quindi, alla lode e all’ammirazione del Cristo povero e crocifisso, che riconosceva e serviva, poi, nei poveri tanto amati.

Dal cielo oggi Elisabetta esorta tutti coloro che vogliono efficacemente aiutare i fratelli nell’anima e nel corpo a trarre forza dalla fede in Dio e dalla imitazione di Cristo. Ella in questo si dimostrò un fecondo germoglio della spiritualità francescana. Di san Francesco ella imitò soprattutto la vita povera, la fede sicura e semplice, e l’amore a Cristo crocifisso.

La beata Vendramini ci insegna ancora che dove è più forte e sicura la fede, là sarà più audace lo slancio della carità verso il prossimo. Dove è più percepito il senso di Cristo, là sarà più preciso e fattivo il senso delle necessità dei fratelli.  

Oggi la Chiesa gioisce

7. “Tu amerai” (Dt 6, 5). Abbiamo guardato le figure delle nuove Beate. Ciascuna di esse ha incarnato nella vita questo primo e più grande comandamento del Vangelo: l’amore di Dio con tutto il cuore, con tutta la mente e con tutta la forza (Mc 12, 30) e l’amore effettivo verso l’uomo-prossimo. L’amore che - particolarmente in queste beate - ha i tratti femminili, materni, così come viene messo in rilievo dalla prima lettera ai Tessalonicesi. Proprio con la potenza di tale amore sono rimaste in Cristo e Cristo in esse. Ed hanno portato molto frutto.

Oggi la Chiesa gioisce perché con questo frutto la beata Marta, la beata Teresa, la beata Maria e la beata Elisabetta hanno glorificato il Padre celeste. È la gloria della comunione dei santi. La gloria vivificante per la Chiesa sulla terra.

Queste religiose ci parlano dell’amore di Cristo, dell’amore che unisce la vite e i tralci. E perciò insieme a lui gridano: “Rimanete nell’amore” (Gv 15, 10). Amen!

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1990/documents/hf_jp-ii_hom_19901104_quattro-beatificaz.html

Den salige Marta le Bouteiller (1816-1883)

Minnedag:

18. mars

Den salige Marta (fr: Marthe) ble født som Amata Adele le Bouteiller (fr: Aimée Adèle) den 2. desember 1816 på slottet La Henrière i landsbyen Percy nær Saint-Ló i departementet Manche og bispedømmet Coutances i Frankrike. Hun ble døpt samme dag. Hun var tredje barn av André le Bouteiller og Marie-Françoise Morell, små godseiere og bønder. Amata arbeidet i hjemmet og i stallen. Hun gikk på den kommunale skolen i Percy og var så heldig å ha en glimrende lærerinne, sr. Marie-Françoise Farcy fra karmelittenes regelbundne tredjeorden.

Den 1. september 1827 døde hennes far, bare 39 år gammel. Det var en hard prøvelse for hele familien, og i tillegg kom de politiske forholdene som skapte en langvarig økonomisk krise i Frankrike. Moren hadde ikke annet enn de fire barna, og Jean-Pierre begynte å arbeide i landbruket mens Marie Angélique tok seg av huset, hjulpet av Amata, som var ti år gammel og gikk på skolen.

I denne perioden mottok Amata sin første kommunion og ble fermet (konfirmert), men ellers vet vi lite om henne frem til hun var 25 år. I 1837 giftet både storebroren og storesøsteren seg, og Amata hjalp moren og arbeidet som hushjelp for å livnære seg.

En dag i disse årene dro hun på valfart til Maria-helligdommen La Chapelle-sur-Vire, rundt 15 km unna, sammen med sr. Farcy og menigheten. Der ble hun kjent med kongregasjonen «Søstre av kristne skoler av Barmhjertigheten» (Soeurs des Ecoles Chrétiènnes de la Miséricorde) og dens grunnlegger, den hellige Maria Magdalena Postel (1756-1846). Kongregasjonen tok etter Andre Vatikankonsil navnet «Søstre av St. Maria Magdalena Postel» (Soeurs de Sainte Marie Madeleine Postel – SMMP). Denne tapre kvinnen hadde vært en forbilledelig lærer fremfor alt for vanskjøttede unge, og under Den franske revolusjon hadde hun i hemmelighet hjulpet forfulgte prester. I 1807 grunnla hun sin kongregasjon, og etter mange flyttinger og store vanskeligheter tok hun i 1832 over det forfalne benediktinerklosteret Saint-Sauveur-le-Vicomte og bygde det ut til kongregasjonens moderhus.

Moder Postel må ha gjort et dypt inntrykk på Amata, for 25 år gammel trådte hun den 19. mars 1841 inn i den lille kommuniteten i Saint-Sauveur-le-Vicomte. Etter postulanttiden mottok hun drakten den 14. september 1842 og fikk passende nok ordensnavnet Marta, for hennes liv skulle bli en tjeneste for kommuniteten og dens medlemmer i den hverdagslige driften av huset. Novisemesteren var den salige Placidia Viel (1815-77), som skulle etterfølge grunnleggersken.

Marta var ikke spesielt begavet på noen måte, men hun hadde en god konstitusjon, en vilje til å arbeide og et ønske om å tjene Gud av hele sitt hjerte. I sitt år som novise ble hun sendt for å hjelpe den lille gruppen søstre ved Maria-helligdommen i La Chapelle-sur-Vire. En dag da hun vasket lakener i den iskalde elva Marquerand, falt hun uti. Som et resultat ble hennes føtter så skadet at hun knapt kunne gå, og hun led stille i nesten et år.

Marta avla sine første løfter den 7. september 1843. Hun arbeidet først på kjøkkenet i klosteret Saint-Sauveur-le-Vicomte, deretter i hagene og på gården og i den sparsomt opplyste kjelleren, hvor hun passet på sideren og andre forsyninger. Hun pleide å bringe forfriskninger til søstrene og fikk derfor tilnavnet «søster Sider». Under den fransk-prøyssiske krigen i 1870 ble barna sendt bort og klosteret åpnet for de franske soldatene, spesielt de sårede, som ellers ikke ville hatt mye ly eller tilsyn. På en eller annen måte klarte søster Marta å mette alle de mange ekstra munnene i nesten seks måneder.

Moder Placida Viel ledet instituttet fra Moder Postels død i 1846 til hun selv døde i 1877. Det var et spesielt forhold mellom henne og søster Marta, og det var en enorm kilde til styrke for superioren. Men for søster Marta, som bar byrden for to, kunne det bety mye lidelse. I en rekke år var det en søster Marie som fungerte som leder for kommuniteten mens Moder Placidia fortsatte oppgaven som var pålagt henne av grunnleggersken med å samle inn penger for restaurering av klosterkirken.

De vanskelighetene dette førte med seg, mangelen på forståelse fra enkelte og superiorens konstante fravær var en kilde til stor smerte for søster Marta. Instinktivt forsto hun Moder Placidias handlinger og hun skjønte intuitivt det andre ikke kunne begripe. Da Moder Placidia var døende, klarte hun ikke å følge sine søstre i å gi henne en siste omfavnelse. Det var kanskje hennes eneste øyeblikk av svakhet, om det kan kalles det. Den januar 1877 døde hennes mor og den 4. mars 1877 døde også Moder Placidia.

Søster Marta kollapset under sitt arbeid på palmesøndag den 18. mars 1883. hun ble salvet og døde i et nærliggende samtalerom samme dag i Saint-Sauveur-le-Vicomte. Hun ble gravlagt den 20. mars på den kommunale kirkegården. I 1933 ble hennes relikvier identifisert og gravlagt i en ny grav på samme kirkegård. I dag er hennes grav i Abbaye M. Madeleine i Saint-Sauveur-le-Vicomte.

Hun hadde levd et tjenende liv i konstant glede og fromhet, og hun utstrålte Guds kjærlighet gjennom selve enkelheten i sitt daglige liv. Hennes saligkåringsprosess ble innledet i 1933. Den 24. september 1983 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 21. desember 1989 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble saligkåret av paven den 4. november 1990 i Roma. Hennes minnedag er dødsdagen 18. mars.

Kilder: Attwater/Cumming, Butler (III), Holböck (3), Resch (B2), Index99, Abbaye Saint-Benoît - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-06-29 20:55

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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/mboutell