lundi 1 décembre 2025

Sainte FLORENCE de COMBLÉ, vierge recluse

 

Sainte Florence, Charles de Chergé, Les vies des saints du Poitou et des personnages d'une éminente piété qui sont nés ou qui ont vécu dans cette province, imprimerie A. Dupré, Poitiers, 1856


Sainte Florence

Convertie par saint Hilaire, recluse à Comblé (+ 367)

Elle consacra sa virginité sous l'autorité et sous la direction de saint Hilaire de Poitiers.

Sainte Florence, fille spirituelle de Saint-Hilaire, qu'elle avait suivi depuis la Phrygie, a vécu en ermite à Comblé (commune de Celle-Lévescault) qui devint lieu de pèlerinage au cours des siècles. (paroisse Sainte-Florence-en-Poitou)

Ses reliques se trouvent à Celle l'Evescault-86 - GoogleMaps - (église romane, chapelle dédiée à Sainte-Florence de Comblé) sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

Elle figure sur un vitrail de l'église Saint-Nicolas de Moncontour (GoogleMaps). Paroisse du diocèse de Poitiers.

"La tradition dit que saint Hilaire (303-367) prenait ses quartiers à Celle-l'Evescault où il avait de vastes propriétés, et où il bâtit un monastère. Sur sa propriété de Comblé, village à l'est de la commune, saint Hilaire aurait proposé à sainte Florence de se retirer pour vivre en ermite, après l'avoir consacrée à Dieu. Cette jeune fille avait suivi l'évêque Hilaire depuis la Phrygie (Turquie actuelle) où il avait été déporté par l'Empereur. Florence mena à Comblé une vie de sainteté, dans la prière et la mortification et elle mourut à l'âge de 29 ans." (source: Pèlerinage à Comblé, sur le tombeau de sainte Florence - Fondation Européenne pour la recherche sur les pèlerinages)

À Poitiers, après 360, sainte Florence, vierge, qui fut convertie au vrai Dieu par l'évêque saint Hilaire quand il était exilé en Asie et qui le suivit quand il revint vers les siens.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/340/Sainte-Florence.html

Florence de Poitiers

Sainte

† 367

Florence était née en Phrygie, de parents enveloppés dans les ténèbres du paganisme, et qui l'avaient élevée dans les mêmes erreurs. En 359, saint Hilaire, exilé depuis quatre ans, et défendant la foi dans ces contrées livrées à l'Arianisme, se rendait à Séleucie, ville de l'Isaurie où l'hérésie avait indiqué un concile pour la fin de septembre. Passant, un jour de dimanche, par une petite ville que malheureusement l'histoire ne nomme pas, il entra dans l'église des catholiques à l'heure où le peuple était déjà rassemblé pour la prière. Tout à coup, du milieu de la foule s'élance une jeune fille elle pénètre les rangs pressés, elle s'écrie qu'un grand serviteur de Dieu est là, et aussitôt prosternée à ses pieds, elle le conjure de l'associer par un signe de croix au troupeau de Jésus-Christ elle proteste qu'elle ne se relèvera pas avant de l'avoir obtenu. C'était Florence, qu'un mouvement de l'Esprit-Saint poussait vers le grand docteur dont le nom illustre remplissait l'Orient, et qu'il venait de lui faire mystérieusement connaître. Hilaire lui donna sa bénédiction c'était un gage du saint baptême qu'elle reçut quelques jours après. La pieuse enfant ne fut pas seule heureuse de ce bonheur. Instruits pendant le peu de temps que put leur donner le grand évêque des vérités de la foi, son père Florent, sa mère et toute sa famille se donnèrent à Dieu, et furent lavés dans la même régénération.

Nous ignorons ce que devint cette intéressante conquête de toute une maison, où « le salut était entré par le ministère d'un Saint et par le touchant exemple de l'innocente vierge. Pour elle, une voie miraculeuse lui était tracée elle la suivit. Quelques mois après, vers le printemps de l'année 360, saint Hilaire, vainqueur des ennemis de Jésus-Christ, et assez formidable à leur cause pour qu'ils reconnussent la nécessité de s'en débarrasser en Orient, revenait sur un ordre de Constance dans l'Occident, où la foi n'avait pas un moindre besoin de sa présence. Florence l'apprend, elle obtient de ses parents la liberté de le suivre, s'attache à ses pas, traverse après lui les mers qui séparent la Grèce de l'Italie; de là passe les Alpes, parcourt les diverses provinces de la Gaule, émues encore du rapide passage du grand docteur, et arrive à Poitiers quand toutes les bouches y célébraient son retour.

La fervente voyageuse fut reçue de tout cœur par le Saint qu'elle appelait son père à bien plus juste titre, disait-elle, que celui dont elle avait reçu le jour, puisqu'elle tenait du second une vie mille fois plus précieuse. Les leçons qu'elle en reçut, le modèle de sainteté qu'elle avait sous les yeux, menèrent bientôt à une haute piété un cœur si docile à la grâce qui l'avait si admirablement préparé. La connaissance de Dieu et de son divin Fils, )a méditation des vérités révélées, produisirent en elle un profond amour pour les choses du ciel et un dégoût proportionné de la terre. Ce sentiment ne fit que s'accroître, elle sollicita de fuir le monde dans une retraite absolue, et le saint évoque, cédant à ses prières après en avoir éprouvé la persévérance, lui donna à Comblé, près de sa terre de Celle-l'Évécaut, une étroite cellule et un petit jardin où elle se renferma pour y vaquer plus continuellement aux pieux exercices de la vie solitaire. C'était dans le même temps que sainte Triaise avait embrassé à Poitiers le même genre de perfection. Heureux le grand homme de placer ainsi près de toutes ses demeures des anges visibles dont les vertus le consolaient des impiétés de ses ennemis.

L'excellent Père n'abandonnait pas à elle-même dans sa solitude cette fille engendrée par lui à la grâce. Il la visitait, l'entretenait de Dieu, dirigeait son âme, et revenait ainsi, à chacun de ses voyages à la campagne, s'édifier lui-même des progrès qu'y faisait l'Esprit-Saint. Ces progrès furent bientôt rendus au point que ce grand maitre avait marqué dans sa sagesse providentielle. L'oraison continuelle de la pieuse vierge, ses veilles fréquentes, ses jeunes et ses autres austérités hâtèrent le moment où le ciel devait s'ouvrir à cette vie angélique. Elle ne vécut guère que six ou sept ans depuis sa réclusion volontaire, et son âme fut réunie au Seigneur le 1er décembre 367.

Le saint Pontife qu'elle ne précéda guère que d'un an, lui donna une sépulture digne d'elle et de lui dans ce même lieu qu'elle avait sanctifié par un si admirable sacrifice. Son corps y fut longtemps honoré, et des grâces miraculeuses y attirèrent les fidèles. Une église y fut bâtie peu de temps après, et devint un prieuré de l'abbaye voisine de NouaiIIé. Quand les siècles eurent amené dans le Poitou des guerres successives, avec toutes les calamités qui les accompagnent, ]e petit édifice suivit la destinée d'une foule d'autres bien plus importants, et à travers tant d'années malheureuses, les reliques de l'humble et glorieuse vierge furent perdues, puis complètement oubliées. Comme le domaine de Celle-l'Evécaut n'avait pas cessé d'appartenir aux évoques de Poitiers, de qui il tirait son nom, il arriva qu'au xi" siècle Isambert 1er, un de ses successeurs (1028-1047), les découvrit à Comblé et les transporta solennellement à Poitiers. Déposées dans la cathédrale sous le pavé, entre l'autel de la sainte Vierge et celui de sainte Madeleine, une chapellenie fut annexée à ce dernier, sous le vocable de Sainte-Florence.

Cependant on ne laissa pas longtemps enfouis ces restes qui devinrent précieux aux Poitevins. Une magnifique châsse d'argent leur fut donnée. Chaque année, tors des processions longtemps si célèbres des Rogations, ce beau reliquaire était porté à côté de celui qui renfermait des restes de saint Pierre. On recourait aussi à la bonne Sainte dans les sécheresses et autres calamités publiques, « pour avoir », comme dit un vieil historien, pluie ou sérénité de temps dès le jour ou le lendemain de la procession, ainsi que j'ay vu faire par plusieurs pays ». Mais arriva lb 27 mai 1S62. Ce jour-là, les hordes barbares qui protestaient contre la foi et ses temples, pillèrent toutes les églises de Poitiers. Sainte Florence n'obtint pas grâce devant ceux qui brûlaient toutes les reliques, et les siennes devinrent la proie des flammes comme les autres. Heureusement qu'en 1698 une découverte vint dédommager l'Église-mère de cette perte qu'on avait crue irréparable. Une portion du saint corps avait été laissée dans sa seconde sépulture, derrière le chœur de la cathédrale, et on put constater leur authenticité reconnue. Alors l'église manquait de ressources suffisantes pour faire travailler un reliquaire convenable. On préféra déposer les saints ossements sous le grand autel, où ils sont encore c'est la raison pour laquelle le chapitre fait tous les ans, au 1er décembre, la fête de sainte Florence sous le rite double.

Les Petits bollandistes : Vies des Saints ; Tome 12. Paris 1866.

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/florence_de_poitiers.htm

Sainte Florence

Recluse à Comblé

Protégée de saint Hilaire de Poitiers

Jeune phrygienne, sainte Florence, alors âgée de 22 ans, rencontra saint Hilaire vers 360.

Exilé en Phrygie (la Turquie actuelle) depuis 356 par l’empereur Constance pour s’être opposé à l’hérésie arienne, le premier évêque de Poitiers écrivit son traité « Sur la Trinité » (De Trinitate) qu’il exposa avec ardeur au Concile de Séleucie en 359.

C’est lors d’une de ses prédications que la jeune Florence s’est jetée aux pieds d’Hilaire en le suppliant de faire d’elle une chrétienne par le signe de la croix. Issue d’une famille païenne, Florence abandonne alors le culte des idoles désirant se consacrer totalement à Dieu. Quelques mois plus tard, au printemps de l’an 360, elle suivit saint Hilaire à Poitiers où il la confia à la recluse Triaise.

Ensuite, elle devint elle-même « recluse » dans une étroite cellule construite par saint Hilaire sur l’une de ses propriétés à Comblé, tout près de Celle-l’Évescault, où il avait ses quartiers d’été. S’appliquant à la prière et au jeûne, veillant sans cesse, Florence a vécu sept années en réclusion. Le 1er décembre 367, elle mourut à l’âge de 29 ans. Saint Hilaire l’inhuma solennellement.

Une vie cachée

Sainte Florence fut une recluse cachée dont aucune image n’a été conservée, ni aucun écrit. Comment donc saisir son itinéraire intérieur vécu sur une si courte période de temps, sept années seulement?

Consacrée à Dieu depuis qu’elle s’était faite chrétienne, il est plausible de croire qu’en se livrant entièrement à la prière, elle suppliait le Dieu Trinitaire découvert grâce à la prédication du saint de Poitiers. Étant disciple et une protégée de celui-ci, la jeune recluse intercédait sans doute pour son évêque, celui qu’elle appelait « père », lui qui luttait ardemment contre l’arianisme.

Sainte Florence a si bien vécu sa réclusion que sa mémoire a traversé les siècles pour demeurer vivante encore aujourd’hui.

La suite de son histoire

Le lieu où vécu sainte Florence devint, après sa mort, un lieu de pèlerinage. Au XIe siècle, un prieuré de moines fut construit à Comblé et fut dédié à la sainte recluse.

C’est également au XIe siècle que les dites « reliques » de la sainte furent retrouvées et transportées avec grande pompe par l’évêque de Poitiers, Isambert, dans l’église cathédrale. Cela expliquerait l’attraction de ce lieu tout au long du Moyen Âge.

Lors du pillage de 1562, les reliques de sainte Florence furent en partie détruites par des protestants, mais furent retrouvées (pour une deuxième fois) le 26 janvier 1689 et placées avec honneur sous le grand autel.

Une anecdote intéressante rapporte que la châsse de sainte Florence « belle et riche » était solennellement portée dans les processions générales « pour avoir pluie ou sérénité de temps ». Des témoins oculaires racontent les effets miraculeux de l’intercession de la recluse (Collin de Plancy, Grande Vie des saints, 1888).

À distinguer de deux autres saintes ayant le même nom:

Sainte Florence d'Adge qui subit le martyre avec les saints Tibère et Modeste à Cesseron en 303;

Sainte Florence de Carthagène, vierge et abbesse de Séville, en Espagne. Elle est la sœur des saints Léandre et Isidore du VIe siècle.

SOURCE : https://reclusesmiss.org/wp/les-recluses-dans-lhistoire-sainte-florence/


Saint Florence of Poitiers

Memorial

1 December

Profile

Convert, brought to the faith by Saint Hilary of Poitiers while he was in exile. She then went with him back to PoitiersFrance and became a nun.

Died

c.365 in PoitiersFrance of natural causes

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

Santi e Beati

MLA Citation

‘Saint Florence of Poitiers‘. CatholicSaints.Info. 30 April 2022. Web. 1 December 2025. <https://catholicsaints.info/saint-florence-of-poitiers/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-florence-of-poitiers/

St. Florence, Laywoman

St. Florence was the daughter of a Roman colonist who was residing in Asia Minor on the road that led from Frigia to Seleucia. St. Hilary of Poitiers met her during a stop on his journey toward Seleucia where the Synod of 359 was to be held. Florence requested Baptism from the holy Bishop and followed him on his return to Pointiers the next year.

The Saint then retired to Comblé, Vienne, France, where she led the life of a hermit. She communed with God day and night, practicing much penance and combating the assaults of the devil. Finally worn out by her labors, she died in 366 at twenty-nine years of age. Her relics were transferred to the Cathedral of Pointiers in the 11th century.

PRAYER: God, You inspired St. Florence to strive for perfect charity and so attain Your Kingdom at the end of her pilgrimage on earth. Strengthen us through her intercession that we may advance rejoicing in the way of love. Amen.

SOURCE : https://www.divine-redeemer-sisters.org/saint-of-the-day/december/1-st-florence-laywoman

Santa Fiorenza Eremita

Festa: 1 dicembre

sec. IV

Convertita da Sant'Ilario, vescovo di Poitiers. Seguì il santo vescovo in esilio, ritornò con lui in Francia e visse come eremita a Comblè.

Etimologia: Fiorenza = che fiorisce, fiorente, dal latino

Martirologio Romano: A Poitiers in Aquitania, ora in Francia, santa Fiorenza, vergine, che, convertita al vero Dio dal vescovo sant’Ilario esiliato nella provincia d’Asia, lo seguì al suo ritorno in patria.

Si tratta di una santa francese venerata a Poitiers il 1° dicembre, essa era figlia di un colono romano stabilitosi in Asia Minore, lungo la strada che dalla Frigia conduceva a Seleucia.

Fiorenza viene citata nella ‘Vita Hilarii’ del sec. VII, ove si racconta che s. Ilario di Poitiers, la incontrò nel suo viaggio verso Seleucia dove si doveva tenere il Sinodo degli Orientali del 359, ella chiese di essere battezzata e poi si mise a seguire il santo vescovo esiliato, ritornando con lui, l’anno successivo, nel Poitou in Francia.
Si suppone che Fiorenza vivesse come eremita a Comblé (Vienne); Un antico codice del secolo XII, pone la sua morte nel 366 all’età di 29 anni. Le sue reliquie trasferite nella cattedrale di Poitiers nel secolo XI, furono in parte bruciate nel 1562.

In Francia vi sono due località chiamate Sainte-Florence, nella Gironda e nella Vandea.

Il nome deriva dal latino Flòrens che significa ‘che fiorisce’, da cui vennero tratti i nomi di Florentius e Florentia. Anche la città di Firenze in origine si chiamava Fiorenza.

In francese: Florence, in spagnolo: Florencia.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/77050