mercredi 2 juillet 2025

Bienheureux ÉLIE de BOURDEILLES, (5 juillet)

 

Fabrizio, Alfonso e Francesco Boschi, Hélie de Bourdeilles personalità francescane, 1642, Chiostro di Ognissanti (Florence)


Bienheureux Elie de Bourdeilles

Évêque de Périgueux puis archevêque de Tours (+ 1484)

Il voulait devenir franciscain, mais il avait vingt-quatre ans lorsque les chanoines de Périgueux le choisirent pour évêque. Il partit à Rome faire annuler cette élection, mais Eugène IV lui intima l'ordre d'occuper son siège. Trente ans plus tard, sur l'ordre de Louis XI, il devint archevêque de Tours, le roi le faisant nommer cardinal et le prenant comme confesseur. Son biographe s'étend longuement sur sa bonté, son austérité et son amour de la nature, souffrant même de voir égorger un poulet. Il garda la pauvreté franciscaine même sous la pourpre cardinalice, dormant sur un banc quelques heures seulement, afin de rien distraire à Dieu.

Élie ou Helie de Bourdeilles - né en 1413 dans une famille noble du Périgord

Élu évêque de Périgueux 1437 - Archevêque de Tours 1468

"Toute sa vie il batailla pour le Saint Siège et pour la liberté de l'Église", dit Pierre de Bois-Morin, son secrétaire.

Il a été créé cardinal en 1483 et est mort le 5 juillet 1484 en odeur de sainteté.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7485/Bienheureux-Elie-de-Bourdeille.html

Elias de Bourdeille, Evesque, Cardinal

Charles VII, Roy de France & Duc d’Aquitaine.

Combien le Ciel fut liberal de ses grace envers ce dioceze (en marge: L’an de Jesus Christ 1447), lors qu’il luy donna pour Pasteur celuy qu’il avoit faict naistre (en marge: Chenu, Gall. Christ. in Tab. ep. Pet. & Archie. Turon.), non tant pour soy-rnesme, que pour servir d’eschole de vertu à la noblesse, de modelle aux bons Prelats, de prototype à l’austerité des Religieux, de pourtraict de saincteté pour tout le Christianisme (en marge: Loüange). Ce fut Elie de Bourdeille, qui dans le cours de sa vie fut loué pour sa saincteté, obey pour sa prudence, respecté pour sa gravité, aymé pour sa douceur, & par le violent esclat de tant de grandeurs, la grandeur de tant de ferveurs, la ferveur de tant de sainctes actions de lumière, se rendit plus esclatant dans ce siecle tenebreux, que les lumières & flambeaux qui apres sa mort brusloient continuelement dans l’Eglise de Tours devant son sainct sepulchre (en marge: Ma. Sc. Ann. 1526), plus que le cierge ardent qui estoit posé prés du grand Autel de l’Eglise S. Front devant son chapeau de Cardinal qui luy fut en­voyé sur ses derniers ans par le Pape Sixte quatriesme. Il semble que la recherche que nous avons faict des Evesques ses predecesseurs de­puis cinquante ou soixante ans ne soit que pour rehausser davantage l’esclat de ses perfections, comment cognoistroit-on la rareté des diamans? s’il n’y avoit d’autres cailloux, & la beauté de l’or si le cuiure n’estoit en usage? aussi luy estoient-elles données d’en-haut pour maistriser les coeurs des plus grands, specialement pour retenir les pieces du debris de ce pauvre dioceze desolé par les guerres contre l’Angleterre, pour lesquelles ceste province servit souvent de funeste theatre, ce qui avoit obligé les Evesques durant 60 ans, de s’en absenter.

Tout ce que nous dirons de ce grand Prelat aura pour garand les auteurs anciens & modernes: mais par special sera averé par treize tesmoings jurez (en marge: Tesmoings), tous gens de marque, qui furent interrogez juridiquement quarante ans apres sa mort (en marge: Inquisitio pro Elia Card. anno 1526), lors qu’on procedoit à l’inquisition de ses vie & moeurs (en marge: Speciatim ex Ma. Sc. Petri de Boys), ce sera de leur deposition (en marge: Morin à secretis & confessionibus d. Card.) que nous recueillirons l’eslite des fleurs qui embaumerent pour jamais l’ancienne & noble famille des Sieurs de Bourdeille, desquels il print naissance.

Arnaud de Bourdeille, Seneschal & Lieutenant du Roy en Perigord eut cinq enfans (en marge: Origine), entre lesquels Elie dès son bas aage donna des augures de sa saincteté future (en marge: Origo nobilis), ce sainct enfant mesme à l’aage de sept ans (en marge: Vocatio in septemnio), ayant veu souvent dans le chasteau d’Agonac le Pere Bertrand de Combort de l’Ordre des Freres Mineurs, fut saisy d’un violent desir, qui porta son courage plus grand que son corps à embrasser la saincte Re­ligion de S. François; déclare son desir à ses parens tous estonnez de la resolution de cét en­fant: Madame sa mere est encore plus aux affres de perdre son fils, & met en jeu tous moyens possibles pour divertir ce qu’on croyoit du commencement ou despit, ou fantaisie puérile: mais sa perseverance de trois ou quatre ans fit paroistre qu’il n’avoit rien d’humain dans son desir; mais plustost qu’il venoit du ciel, auquel son pere craignant de s’opposer; d’autre-part pressé des importunitez de l’enfant parvenu desja à l’aage de dix ans (en marge: Novitiatus in decennio); se resolut de le mener au Convent des Religieux de S. François à Pe­rigueux. Et d’autant que les troubles des guerres estoient fort eschauffés dans tout le pays, Monsieur le Seneschal assembla soixante ou septante chevaux pour la conduite de son fils, lequel donna bien de l’estonnement à toute ceste noblesse, lors qu’après les derniers adieux donnez à sa mere, on luy amena un bon cheval pour le monter: ce devot enfant s’opiniastre à ne pren­dre de cheval pour son voyage, disant qu’il ne vouloit qu’un asne pour sa conduitte, à l’imita­tion du Pere S. François, auquel il se vouloit desja conformer. Il est mené en cét equipage, & mis dans le Novitiat, apres lequel il estudia en Philosophie, de là envoyé à la Théologie dans le grand Convent de l’Observance à Toloze (en marge: Doctrina in Theolog.), où il fit paroistre la rareté de son esprit à l’aage de dix-neuf ans, soustenant durant huict jours les Theses du Chapitre general celebré en ce lieu, composé de l’eslite des plus doctes de ce temps: de là il fut conduit au Convent refor­mé de Mirepoix pour y faire les premiers essais de ses prédications.

Durant ce temps l’Evesché de Périgueux vaqua par la mort de Geoffroy Berengarius d’Arpajou (en marge: 1447), l’an 1447 le droict des nominations restant encore aux Chapitres par la pragmatique cension, les Chanoines unanimement eslevrent F. Elie pour leur Evesque (en marge: Fit episc. aetat. 24 anno), qui à ces nouvelles s’effaroucha, & se disant incapable de ceste charge se roidit pour ne l’accepter (en marge: Faict Evesque); mais afin qu’il ne peut se desgager, on deputa deux Chanoines vers son Provincial, à ce qu’il luy commandast par obedience de les suivre vers le Pape Eugene, qui pour lors estoit à Boulogne, où estans arrivez les Deputez supplient sa saincteté d’agreer leur eslection, & dispenser à ce qui manquoit sur l’aage de vingt-sept ans pour l’Episcopat; mais la docte & eloquente harangue de F. Elie fut plus admirable, desadvoüant les vingt-sept ans d’aage que les Deputez luy donnoient, & qu’il estoit seulement au vingt & quatriefme, partant qu’il supplioit sa saincleté de ne le dispenser sur son incapacité. Humilité! qui seule sembla meriter sa confirmation. Le Pape commandant au Cardinal de Saincte Croix de le sacrer pour Evesque. Ainsi en despit de tous ses efforts il faut obeyr; il vient à sa ville, faict son entrée solemnelle le 3 Aoust de l’an 1447. Trouva que le vice s’estoit authorisé dans tout son dioceze (en marge: Status dioecesis Petr.), les Eglises desolées, bruslées, renversées, sans service divin, le Clergé sans ordre ny discipline, l’impunité des vices alloit eshontéement la teste levée.

Grande moisson pour un si bon ouvrier, qui avec l’aide de son Dieu s’appliqua au travail, à la visite, exhortation, confirmation, re­conciliation des Eglises, & à tous les autres exercices de sa charge, qui pour l’ordinaire reculoient son repas à deux heures après midy, avec un plus grand fruict qu’il n’eut ozé esperer de ce grand desordre. Specialement faut noter le puissant remède dont il se servit heureusement pour extirper le blaspheme qui regnoit pour lors en la bouche de tous (en marge: Jureurs punis); c’est que dés le commencement de sa promotion il fit une ordonnance (en marge: Decretum cont. de jeran...), que tous ceux qui auroient juré fussent citez par le Curé du lieu à comparoistre devant luy, & que deslors les denoncez subissent les peines des excommuniez, jusques à ce qu’il parut par lettres testimoniales de leur absolu­tion, menassant par censures les Curez pusillanimes à la denonciation, encourageant les zélés à l’exécution. La peine qu’il imposoit (en marge: Poena) pour le blaspheme estoit que durant la Messe le criminel se tiendroit à la porte de l’Eglise un cierge en main, nud pieds, sans chapeau ny ceinture, quelquefois en chemise, & qu’a la fin il se presentast au pied de l’Autel pour recevoir publi­quement l’absolution; ainsi, faisant subir inexorablement ceste peine à toute sorte de personnes, il n y eut dans un an aucun si huppé, & pour noble qu’il fut, qui osast ouvrir la bouche contre le ciel (en marge: Effectus). O Dieu! que ne revelliez-vous en nostre siecle le feu de ce nouvel Elie, puis que nous en avons besoing plus que jamais?

Ces heureux commencemens faisoient enrager de despit tout l’Enfer avec ses partisans; il suscita le bastard de Gramont Anglois, qui commandoit dans le chasteau d’Auberoche, lequel espiant l’occasion de se saisir de nostre Evesque lors qu’il alloit innocemment pour reconcilier l’Eglise de S. Anthoine (en marge: Capitur ab Anglis), qui avoit esté polluë par les meurtres faicts par cét Anglois dénaturé, n’ayant d’autre escorte que l’Abbé de Brantosme, & quelques autres Eclesiastiques: ainsi facilement il le print pour prisonnier de guerre, luy accordant à peine un sien Prestre pour le servir (en marge: Espreuve). Durant sa prison il fut plus mal traicté par louyë, suivant son dire, qu’au­trement: parce qu’il estoit contraint d’entendre ordinairement ses ennemis qui blasphemoient en damnez. De là il est conduit au chasteau de la Roche Chalais, & sur la crainte que les preneurs avoient que son frère le Seneschal de la province ne vint assieger & forcer la place, deliberent de le conduire à Lybourne, pour de là l’envoyer en Medoc, ou en Angleterre. L’Archevesque de Bourdeaux Pierre Berland, vray homme de Dieu (en marge: Eripitur per Archiep. Burdig.), & reputé pour sainct, apprint le danger où se trouvoit nostre Evesque, & secondant la noblesse qui estoit desja aux champs pour l’enlever, il conduit si adextrement l’entreprise qu’ils le retirent de leurs mains à Lybourne (en marge: Delivrance), le jettent dans un bateau, & conduisent heureusement à Bour­deaux. L’Archevesque accompagné de son Clergé & du corps de la ville le vint accueillir au port, le mene à l’Archevesché, le festina par plusieurs jours, avec les principaux de la ville.

Par ce narré nous passerons au temporel (en marge: Montreslet), comme desja la ville de Bourdeaux estoit en l’obeyssance (en marge: 1450) du Roy de France, lequel dés l’année 1450 (en marge: Annal. Aquit.) ayant heureusement reconquis la Nor­mandie, il porta sa pensée à déguerpir des mains estrangeres nostre pauvre Guyenne (en marge: Alain Chartier), & pour cét effet il commença ses reprises par la ville de Bragerac (en marge: Dup. t. 2), qui tousjours a esté reputée une des clefs de la Guyenne (en marge: Bragerac rendu): il y envoya le Comte de Pontieure & de Perigord avec puissante armée, qui aux premieres aproches contraint les assiegez à demander capitulation: le Comte reçoit la ville au nom du Roy, permettant à l’Anglois de sortir bagues sauves, & les habitans sont maintenus en leurs privileges (en marge: Regestre de la gener. de Bourd. fol. 186): ce qui fut confirmé par lettres Royaux de Charles l’an 1451 le 24 Novembre (en marge: 1451), avec abolition du passé, & promesse que leur ville ne seroit jamais se-parée dé la couronne de France.

L’année suivante (en marge: 1452) nous ramenera en Guyenne le Comte Dunois avec puissante armée, qui dans moins de deux mois conquit toutes les villes & places les plus opiniastres, hormis Bayonne, de fléchir soubs les armes Françoises, specialement la ville de Bourdeaux (en marge: Chronic. Burdigal.), despourveuë de secours Anglois, le receut avec toute son armée le 21 Juin.

Ainsi trois cens ans après que nous avions esté démembrez de la couronne de France par l’infortuné mariage d’Eleonor, nous revenons heureusement à la domination de nostre premier maistre, par la faveur du ciel, & la vaillance de la noblesse (en marge: Loüange): surquoy je ne puis taire ce qui a esté remarqué en ce lieu par Gilles, Dubouchet, Dupleix & autres (en marge: Annal. Aquit.); c’est que parmy le grand nombre de ceux qui servirent le Roy de France, pour reconquerir l’Aquitaine, seulement deux Seigneurs acquirent le nom de Chevaliers sans reproche (en marge: Gill. nic. Chronic. de Franc.). Le Seigneur de Barbazan (en marge: Dup. t. 2), & François de Bouchard Viscomte d’Aubeterre, Cham­bellan du Roy, Seneschal d’Angoumois, fils de Jochin, fils de Savary, fils de Pierre, qui aussi porterent le tiltre de Comte, possedans de plus les Seigneuries de Castillon, Mucidan, Puinorman, Cadillac, Rochefort, Roussilles, Sainct Jean d’Angles, Rochemeaux, Sainct Martin de la Coudrée. Ce qui soit dict en faveur de nos Evesques sortis de ceste noble famille.

 Mais (en marge: 1452) la grande & longue maladie de l’Aquitaine ne peut se guerir tout soudain sans quelque recheute qui fut l’année suivante 1452 la ville de Bourdeaux (en marge: Polid. Virg.), & en suitte les villes du voisinage se rendent derechef à la rébellion (en marge: Rebellion); ce qui a soudain apella à Bourdeaux le plus signalé des Capitaines Anglois Thalabot (en marge: 1452); mais ce fut pour finir bien tost ses jours dans le Perigord; car accourant pour secourir les quinze cens Anglois assiegez dans Castillon par les nostres, il fut porté par terre d’un coup de coulevrine, & au sepulchre dans la Chapelle nommée S. Jean de Colles, bastie au desa du ruisseau qui separe ceste province du Bourdelois. Mort qui fut suivie de celle de son fils, & de l’estonnement des rebelles qui aux aproches du Roy Charles (en marge: Alain & Jean Chartier), rendirent à sa discretion la ville de Bourdeaux, la Guyenne rebelle trouva la misericorde dans ce coeur vrayement Royal pour les Ecclesiastiques & Nobles (en marge: Misericorde Royale). Neantmoins pour punition exemplaire il se reserva sur eux le chastiement de vingt personnes, & le payement de cent mil escus, tant pour leur Chef que pour leurs prisonniers.

Accompagnons le retour de nostre Evesque (en marge: Eliae ep. reditus in urbem) qui par la faveur de la paix revint à sa ville, qui le receut comme jadis Alexandrie & Constantinople les Chrysostomes & Athanases apres leur exil: aussi virent-ils sa ferveur redoublée (en marge: Fervor), & plustost un Evesque Religieux, qu’un Religieux devenu Evesque (en marge: Actions saintes): n’ayant retranché rien de trois Caresmes de sa regle (en marge: Jejunia); & au surplus y adjoustant les jours du Mecredy & Samedy: la veille des grandes solemnitez estoit au pain & à l’eau, lavant les pieds à certain nombre de pauvres, suivant la solemnité du jour, lesquels il servoit à la table teste nuë, & auparavant prendre son repas, qui tousjours pour quelle compagnie qu’il y eust, fut assaisonné de la lecture des saincts livres: un banc estoit sa couche ordinaire, un livre pour cuissin, son habit un rude gris brun (en marge: Vestis), de vingt & cinq sols l’aune, son manteau presque de si vil prix; & quand il fut Archevesque l’aulne de son drap coutoit quelque quarante sols, aussi le disoit-il estre trop precieux. Enfin le vray esprit & la vertu d’Elie estoit avec luy, par laquelle il estoit plus-que fervent à repren­dre les vices (en marge: Conciones), comme il parut dans une quarantaine preschant à son peuple deux heures tous les jours sur les sept pechez capitaux. Son assiduité aux confessions estoit toute pastorale: ne permettant qu’aucun se retirast sans consolation (en marge: Benignitas), tant il estoit bening envers les pecheurs repentans: mais severe & plus que lyon envers les superbes opiniastres. Certains Chanoines, Prieurs, voire Abbés de son dioceze pour eviter sa correction, ne vouloient recognoistre sa jurisdiction; mais il les ramena puissamment à leur devoir (en marge: Magnanimitas); voire il intenta procez contre les universitez qui bailloient si facilement les degrez à ceux qui par leurs chicanes rongeoient le pauvre peuple. Dc plus sa charité estoit no­toire envers les pauvres necessiteux, desquels il estoit le nourrissier dans sa maison, le Medecin dans l’Hospital (en marge: Charitas), leur Curé pour les Sacremens & sepulture. C’estoit du sanctuaire sacré de l’oraison & contemplation (en marge: Oratio) qu’il empruntoit ce brasier de charité toute fervente, passant le peu de la nuict qu’il desroboit à ses occupations pour vaquer à sa méditation, qu’il destrempoit pour l’ordinaire d’un ruisseau de larmes respanduës pour ses diocezains. C’estoit pour eux qu’il consacroit tout ce qu’il possedoit, donnant sa santé, sa vie, ses pensées, & son revenu pour les Eglises (en marge: Aedificia sacra), bastimens, pauvres & necessiteux; sa liberalité fut grande aydant à rebastir l’Eglise collégiale de S. Astier, ruinée par les guerres passées; il rebastit aussi la moitié de l’Eglise S. George qui est dans les faux-bourgs de la ville; comme aussi fit dresser le grand Autel de son Eglise Cathédrale que le vieux manuscript dict par exaggeration, avoir estè le plus beau & magnifi­que de ce Royaume.

Mais il semble que Dieu avoit reservé ce S. Evesque Religieux de S. François, pour executer apres plus de deux cens ans les dessains d’un autre Evesque Religieux de S. Dominique (en marge: Vid. sup. anno 1261), qui l’an 1261 avoit determiné de lever le sainct corps de l’Apostre du Perigord (en marge: Corps sainct honnoré), & n’agueres nous avons veu le congé que le Pape Eugene (en marge: Vid. Bull. Eugen. 1441) en a donné au Chapitre. Ainsi le vingt-cinquiesme ou vingt-septiesme May de l’an 1463 Elies de Bourdeille (en marge: 1463), assisté de l’Evesque de Sarlac, & de son oncle l’Evesque de Rieux (en marge: Ma. Sc. dom. comm.), & jadis de Sarlac, tous deux de la maison de Rouffignac en Lymosin, celebrerent l’élevation du corps du bien-heureux S. Front, colloquans à part son chef dans un grand tabernacle qu’il avoit faict eslever & richement elabourer au milieu du Choeur, basty de lames de cuivre, esmaillées & dorées, renfermé de grilles de fer; ouvrage d’un merveilleux artifice, qui à nostre siecle a demeuré en proye aux harpies huguenotes.

Ce fut en suitte un coup de la prudence de nostre Prelat d’accoiser (en marge: Accord) les differens intervenus entre les deux Chapitres Cathedral & Collegial (en marge: Ma. Sc. dom. comm.), chacun pretendant devoir posseder le chef de ce corps sainct, l’accord faict par le sainct Evesque fut portant processionnelement à l’E­glise Sainct Estienne un bras de S. Front le jour de Saincte Quitere.

Sur ce sujet il ne faut obmettre comme ceste mesme année (en marge: 1463) redonna à ceste province le sainct Suaire que les Tholozains avoient possedé depuis l’an 1392. Certains escholiers de l’or­dre de Cisteaux envieux de ce qu’il avoit esté ravy à leur Ordre par droict de represaille l’enleverent habilement de l’Eglise du Taur (en marge: Sainct Suaire), le rapportant à Cadouin, & peu de temps apres le portent a l’Abbaye d’Aubasine, où il fut retenu durant sept ans, non sans plaintes des Tholozains, & de l’Abbé de Cadouin, jusques à l’an 1463 (en marge: Ma. Sc. Abb. Cadunii); pour lors le Roy Charles commanda par ses patentes à M. Pierre de Combort Evefque d’Evreux, & Abbé d’Aubasine, de rendre à l’Abbé de Cadouin P. de Gain, le sainct Suaire, comme il appert par l’inscription de son sepulchre (en marge: Epitaphium Abbatis Cad.).

HIC IACET CORPVS F. PETRI DE GAIN,

qui senior Abbas hujus monasteris, per cujus opem recuperatum fuit Sanctissimum Sudarium, videlicet die decimo mensis Junii anno Domini 1463 de manibus reverendi in Christo patris Petri de Combornio Eboracensis Episcopi, administratoris Aubasinae.

Je suis estonné sur la merveille des miracles approuvez & verifiez par l’Archevesque de Toloze l’an 1413 lesquels continuerent dans ceste province, suivant le tesmoignage que l’Archevesque de Bourdeaux Arturus de Montauban, baillé l’an 1470. Ce qui obligea les Papes Inno­cent huictiesme, Urbain cinquiesme, Boniface septiesme, & Alexandre quatriesme, Grégoire onziesme, Jules second, Clement septiesme, & plusieurs autres plus anciens de bailler beau­coup de privileges à ceste Abbaye, confirmez par le Pape Paul l’an 1535.

Revenons à l’année 1463 qui donna assez pour d’incommodité à ceste province (en marge: Commiss. pour les francs-fiefs), par la commission baillée au Seneschal du Perigord sur le faict des francs-fiefs (en marge: anno 1463), & nouveaux acquests faicts specialement par les communautez Ecclesiastiques & Religieuses, qui apres tant de ruines se trouvoient bonnement sans tiltres pour prouver ce que les Commissaires demandoient.

De la passons à nostre Evesque Elie, lequel Dieu relevoit tout autant qu’il se deprisoit par les actions de son humilité ordinaire (en marge: Archevesque de Tours). Le Roy Louys onziesme successeur de Charles eut cognoissance de ses merites, le choisit pour son confesseur, & l’Archevesché de Tours vacant, il le ravit à ceste province pour le colloquer (en marge: 1468) en plus haut grade, l’an 1468.

Pour le Comté du Perigord, il avoit esté en­tre les mains de Jean de Bretagne Sieur de l’Aigle (en marge: Corl. Comit. Engol.), Vicomte de Lymoges (en marge: Juvenal des Ursins); il eut un fils nommé Guillaume de l’Aigle (en marge: Guillaume de l’Aigle, comte du Perig.) son successeur l’an 1443 qui decedant sans hoirs, fit sa soeur Françoise de Bretagne son heritiere, qui l’an 1460 fut mariée à Alain Sire d’Albret (en marge: Alain d’Albret, Com. du Perig.) d’où nasquit Jean d’Albret. (zz)

L’Estat de L’Eglise du Périgord depuis le christianisme, (2ème volume) par le R.P. Jean Dupuy, Récollect. A Périgueux, par Pierre & Jean Dalvy Imprimeurs  & marchands libraire, 1629, avec approbation.

SOURCE : https://www.guyenne.fr/Publications/Etat_Dupuy/etat_de_l_eglise_du_perigord_t2.htm#t_page_140

Commentaires du père Ayroles sur le traité de Bourdeilles (Procès de réhabilitation
VIII - Traité de Msgr. Élie de Bourdeilles, évêque de Périgueux / Opus reverendi patris domini Helie, episcopi Petragoricensis, in processum JOHANNE condam electe a Deo puelle.):

SOMMAIRE : I. — Notice sur Élie de Bourdeilles.
II. — Coup d'oeil général sur son mémoire.
III. — La préface, les divisions.

I
  Avec Élie de Bourdeilles, Jeanne compte parmi ses défenseurs un des plus saints évêques de France, dans les six ou sept derniers siècles. Il naquit vers 1415, au château d'Agonac en Périgord, d'une des plus anciennes familles de la contrée; son père, Armand de Bourdeilles, y exerçait les fonctions de sénéchal et de lieutenant du roi.
  Jamais piété plus précoce ; dès l'âge de sept ans, l'enfant demandait à suivre les fils de saint François, qui passaient souvent par le château d'Agonac. On accéda de bonne heure à ses désirs ; il n'avait que dix ans lorsque son père consentit à le conduire à Périgueux, pour le remettre aux Pères Cordeliers de cette ville. Le noble seigneur avait fait préparer une magnifique escorte, composée de la haute noblesse de la contrée; l'enfant ne voulut qu'un âne pour monture, jaloux qu'il était déjà d'imiter la pauvreté de son séraphique père saint François.
  Ses progrès dans la science furent aussi aventifs que ses progrès dans la piété. Sa philosophie terminée, envoyé à Toulouse pour ses études théologiques, il soutint, durant huit jours, avec éclat, des thèses sur toute la science sacrée, devant le chapitre de son ordre, quoiqu'il n'eut encore que 19 ans. Mirepoix eut les prémices de son ministère; un plus vaste théâtre allait de bonne heure lui être assigné.
  Le siège de Périgueux étant devenu vacant par la mort de Béranger d'Arpajon, le chapitre porta ses voix sur frère Élie, qui n'avait que 24 ans. Deux chanoines furent députés au provincial de l'ordre pour le prier de faire un commandement à frère Élie de les suivre auprès d'Eugène IV, alors à Bologne. Le commandement fut imposé, et le jeune religieux présenté au Souverain Pontife, comme l'élu du chapitre de Périgueux. Les députés, alléguant que les mérites avaient prévenu les années, demandaient que le Pape ratifiât le choix, et accordât dispense d'âge. Pour mieux l'obtenir, ils surfaisaient les années du candidat, et lui en donnaient 27. L'humble religieux protesta, dit n'en avoir que 24, et supplia le Pontife de ne pas imposer charge si pesante à si jeunes épaules.
  Eugène IV n'eut garde d'entrer dans ces vues; il ordonna au jeune Franciscain de se laisser imposer Fonction épiscopale, et le fit sacrer par le cardinal de Sainte-Croix, mis depuis sur les autels sous le nom de Bienheureux Nicolas Albergati.
  Un des premiers actes épiscopaux du nouvel évêque fut d'assister en cette qualité au concile de Ferrare, auquel il a souscrit sous le nom d'évêque élu de Périgueux. A son entrée dans le diocèse, le jeune prélat trouva bien des ruines morales et matérielles à relever. Le diocèse de Périgueux, comme bien d'autres,
était depuis 60 ans désolé par le Grand Schisme, la guerre étrangère et la guerre civile; les ronces et les épines y avaient largement poussé.
  Bourdeilles se mit à l'oeuvre avec le zèle du prophète dont il portait le nom ; visitant son troupeau, relevant la discipline, édictant des peines contre les crimes publics, notamment contre les blasphèmes, et forçant les grands seigneurs eux-mêmes à les subir.
  Dans une de ses courses le prélat est enlevé par un partisan anglais, le bâtard de Grammont posté au château d'Auberoche. Le prisonnier est d'abord enfermé au château de la Roche-Chalais, mais pour mieux s'assurer de sa capture, le forban résolut de l'envoyer en Angleterre, ou de le renfermer dans quelque donjon au fond du Médoc.
  Le siège de Bordeaux, métropole ecclésiastique de Périgueux, était occupé par un archevêque aussi saint que son suffragant: c'était Pierre Péberland. Ou devine l'amitié qui devait unir les deux prélats. Péberland organise un coup de main pour rendre l'évêque à la liberté. Quelques seigneurs guettent le prisonnier au passage de la Dordogne, l'enlèvent à son ravisseur, le conduisent à Bordeaux, où le saint archevêque lui ménage une entrée triomphale.
  La conquête de la Guyenne et l'expulsion des Anglais vinrent mettre fin aux actes de brigandage, du genre de ceux dont le saint évêque avait été victime.
  Le prélat conserva sous la mitre l'austérité et les pratiques d'un fils de saint François ; il sut les allier avec les exercices du zèle pastoral le plus actif. Plusieurs fois déjà, dans le cours de ces pages, l'occasion s'est présentée de signaler la profonde déviation doctrinale et disciplinaire qui s'implantait alors parmi nous, sous le nom si impropre de doctrines, de libertés gallicanes. Déviation funeste, elle a amené toutes les autres.
  L'attachement au Saint-Siège, étant l'humilité de l'esprit et l'obéissance du coeur, est toujours en proportion de la sainteté; tout comme l'éloignement
de Pierre, l'opposition à Pierre, sont, quelles que soient les apparences, le signe de l'absence de l'esprit de Jésus-Christ, parce qu'ils sont l'orgueil et la révolte.
  Élie de Bourdeilles était un saint. Toute sa vie s'est passée à combattre par la plume et par les actes les doctrines et les tendances anti-romaines ou gallicanes. Il écrivit un traité de potestate Papæ; un autre contre la néfaste pièce de Bourges, de abrogatione Pragmaticæ Sanctionis.
  Pareil zèle n'était pas pour déplaire à Louis XI, dont le premier acte, comme roi, avait été, avons-nous vu, de supprimer le diplôme schismatique.
  Si la suppression eût été maintenue, la France n'aurait pas vu la déclaration des droits de l'homme; la maçonnerie ne la tiendrait pas dans ses brûlantes griffes.
  A la suite des états généraux de 1467, réunis à Tours, Louis XI voulut avoir Bourdeilles à sa portée pour recourir à ses conseils, et lui ouvrir même sa conscience ; il le fit nommer archevêque de Tours en 1468.
  Ces faveurs n'enchaînèrent nullement la liberté apostolique du prélat ; il en usa pour combattre les menées du parlement et des courtisans qui poussaient Louis XI à revenir sur son acte réparateur. Le grand archevêque était vraiment le mur d'airain. Le roi ayant découvert les trahisons du favori qu'il avait fait élever jusqu'à la pourpre romaine, du cardinal de la Balue, le fit arrêter et jeter en prison, comme coupable de lèsemajesté.
  L'archevêque de Tours n'aimait pas le ministre prévaricateur; mais c'était un évêque, un prince de l'Eglise, un cardinal. Le laisser juger par la justice séculière, c'était laisser fouler aux pieds le privilège de droit divin qui est l'immunité ecclésiastique. Bourdeilles croyait, ainsi que l'enseigne Benoît XIV, qu'un évêque devait opposer sa poitrine aux glaives des violateurs. Il alla trouver le roi, lui représenta l'attentat qui venait d'être commis par ses ordres et le pressa de déférer l'affaire au Pape, sûr que les délégués pontificaux lui feraient justice. En attendant, il ordonne de publier dans toutes les églises de son diocèse les censures encourues par ceux qui portent la main sur les ministres de Jésus-Christ. Le parlement lui enjoint de retirer ses ordonnances. Ordre bien inutile, le nouvel
Ambroise les confirme. Les robins ordonnent de saisir le temporel de l'Archevêque; c'était confisquer les revenus des pauvres. Le saint demeure inébranlable. Louis XI ordonne à ses magistrats de modérer leur ardeur, fait rendre à l'Archevêque ses revenus, et demander des juges à Rome pour faire le procès à la Balue. Le Pape consulte le sacré collège, et envoie quatre délégués. Louis XI apprenant qu'ils sont étrangers les récuse, leur fait dire de rester à Avignon; et en attendant, malgré les prières de Bourdeilles, il retient dans les fers le prélat dont il avait fait toute la fortune.
  En 1483, Sixte IV conféra la pourpre à l'archevêque de Tours; ce fut un nouveau motif pour le saint de multiplier ses austérités et ses bonnes oeuvres. Depuis lors, Bourdeilles parut triste; il mourut dans l'année qui suivit son élévation, le 2 juillet 1484.
  Bourdeilles était en possession de grands revenus ecclésiastiques; mais entre ses mains la commende était ce qu'elle avait été dans son institution primitive, un moyen de faire jouir un plus grand nombre d'églises ou de monastères des dons éminents de doctrine, de sainteté, de sage direction, départis à certaines âmes privilégiées ; un moyen de faire réaliser à ces âmes elles-mêmes un bien plus étendu. L'homme de Dieu resta si pauvre qu'il ne laissa pas de quoi faire un testament ; tout ce qu'il légua à sa famille, ce fut son chapeau de cardinal. Ce chapeau fut vénéré comme une relique dans l'église de Périgueux.
  Bourdeilles reçut longtemps comme une sorte de culte dans l'église de Tours, où de nombreuses lumières brûlaient constamment sur son tombeau.
  En 1526, de Plas, évêque de Périgueux, commença une information sur la sainteté de la vie de son vénérable prédécesseur, et sur les miracles qui lui étaient attribués, en vue de porter à Rome la cause de sa béatification.
  Une vie du saint cardinal, aujourd'hui presque introuvable, par Pierre Boismorin, est signalée par plusieurs auteurs. Il serait à souhaiter qu'une plume catholique fît revivre cette grande et sainte figure, et nous donnât une histoire dont les grandes lignes promettent tant d'intérêt et de variété.
  Tel est l'homme, qui a écrit pour la réhabilitation de la Pucelle, le mémoire qui, dans le manuscrit du procès réparateur, se trouve venir immédiatement après celui de Gerson, composé, comme il a été dit, au moment où Jeanne venait de délivrer Orléans.

II
  Un universitaire qui a occupé le sommet de sa corporation a écrit, si ma mémoire est fidèle, que les scolastiques ne s'occupaient pas des prémisses.
  Cette énormité se trouverait particulièrement réfutée par le mémoire de Bourdeilles, si elle en avait besoin pour quiconque soupçonne, même de loin, ce qu'est la scolastique.
  Le prélat possédait à la perfection la scolastique de son temps. Non seulement la Bible est un livre dont il semble savoir chaque verset; mais il se meut comme dans son élément, au milieu des pages de Duns Scot, de saint Thomas, de saint Denys, de saint Isidore, de saint Grégoire, de saint Augustin; il renvoie à leurs oeuvres à chaque ligne.

  Il établit si longuement ses majeures qu'elles forment presque un traité de théologie sur la matière ; un prêtre de nos jours devrait s'estimer heureux de les posséder. Il en fait l'application à la Pucelle, dans la mesure où le lui permet le sommaire qui lui a été envoyé, le seul document mis entre ses mains. Il exprime à plusieurs reprises le regret de ne pas posséder l'instrument entier du prétendu procès de Rouen.

  Bourdeilles était la modestie même; il se trouvait en présence d'une cause déjà jugée par un évêque ; la prévarication n'était pas officiellement constatée; la cause était particulièrement ardue. De là la réserve, je dirais presque la timidité de ses conclusions, les restrictions qu'il met à sa manière de voir, l'abandon de ses appréciations à de plus clairvoyants, les protestations de sa soumission au Siège Apostolique, pour lequel sa déférence et son obéissance éclatent avec un accent à part.
  Après le mémoire de Bréhal, le plus long est celui de Bourdeilles. Il occupe du folio CXI au folio CXXXII, quarante-deux pages de long et large parchemin. Le vénérable évêque prend les chefs de condamnation, il en
compte vingt ; il les réfute les uns après les autres. Le premier, celui des révélations et des apparitions frauduleusement inventées par Jeanne, étant le point capital, Bourdeilles consacre les deux tiers de son mémoireà l'élucider et à montrer qu'il n'y avait pas lieu de condamner la libératrice.
  Reproduire toutes ses majeures, avec leurs longs développements, avec les citations et les renvois qui les accompagnent, serait fastidieux pour le lecteur. Elles sont trop longues et font perdre de vue le sujet principal.
  On n'en trouvera ici que la moelle. L'application à la martyre ne présente pas des détails nouveaux; presque tout a été déjà indiqué dans les mémoires précédents, ou le sera plus rapidement dans ceux qui vont suivre.
  Seule, l'autorité d'un si grand et saint personnage m'engage à reproduire de longs passages, principalement de la partie qui regarde les révélations.
  Quicherat n'a imprimé que la préface. La voici presque dans son entier.

III
  « Jeanne ne mérite pas les qualifications énumérées dans la sentence de condamnation; elle en mérite plutôt de toutes contraires. » C'est exprimé dans le titre même du mémoire qui commence ainsi :
  « Il est écrit : si vous avez à prononcer sentence sur une cause ardue et difficile et que les juges de vos cités se partagent de sentiment, vous irez vers les prêtres de la race de Lévi; et ils rendront la sentence réclamée par la vérité (Deut., XVII). C'est pour obéir à ce précepte que notre roi très chrétien, Charles, roi des Français, a voulu consulter les évêques et les prêtres sur un fait plein de difficultés et d'obscurités.
  « Il s'agit d'une jeune fille du nom de Jeanne, qu'il pense lui avoirété autrefois envoyée par l'infinie miséricorde du roi éternel des siècles pour son soulagement et pour la délivrance du royaume des Francs.
  Tombée au pouvoir des Anglais, elle a été chargée des plus graves inculpations et livrée au supplice.
  « De là, diversité de sentiments chez plusieurs.
  « La jeune fille était-elle conduite par le bon ou par le mauvais esprit? La sentence rendue contre elle, les accusations qui lui ont été intentées, sont-elles conformes à la vérité et à la justice? Le roi notre sire consulte là-dessus plusieurs évêques et plusieurs prêtres catholiques.
  « Sa Majesté a bien voulu par lettres patentes savoir l'avis d'un homme aussi enveloppé des ténèbres de l'ignorance que je le suis, moi, frère Hélie, le dernier des Frères Mineurs, qu'on appelle évêque de Périgueux.
  Pour lui obéir, dans la faible mesure de mon exiguïté, j'ai étudié le sommaire du procès fait contre la jeune fille, et la sentence qui l'a condamnée, et j'ai écrit les pages qui vont suivre, comme expression de ce que j'ai pu opiner de moins imparfait sur la matière.
  « La sentence de condamnation énumère vingt griefs, d'après lesquels Jeanne est déclarée : 1° coupable inventrice de révélations et d'apparitions célestes; 2° pernicieuse séductrice; 3° présomptueuse; 4° ayant cru légèrement; 5° superstitieuse; 6° devineresse; 7° blasphématrice contre Dieu, les saints, les saintes et les sacrements ; 8° contemptrice de la loi divine ; 9° coupable de prévarication à l'endroit de l'enseignement sacré et des canons ecclésiastiques; 10° séditieuse; 11° cruelle; 12° apostate; 13° schismatique; 14° atteinte d'erreurs multiples dans la foi; 15° coupable de multiples délits contre Dieu et la sainte Église; 16° en révolte expresse, obstinée, avec endurcissement et opiniâtreté, contre notre Saint Père le Pape et le concile général; 17° pertinace; 18° obstinée; 19° excommuniée; 20° hérétique.
  « Il faut examiner, par ordre, si la teneur du procès justifie ces inculpations. » Bourdeilles, comme il vient d'être dit, discute un à un tous ces chefs de condamnation dans l'ordre même de la sentence.

SOURCE : http://www.stejeannedarc.net/rehabilitation/VIII-traite_helie.php

Blessed Elias of Bourdeilles

Also known as

Elie

Hélie

Memorial

5 July

Profile

Born to the French nobility. Franciscan at age ten. PriestBishop of PérigordFrance in 1437. In 1452 he authored a report vindicating Saint Joan of ArcArchbishop of ToursFrance in 1468Cardinal in 1483Confessor to King Louis XI. Defended the rights of the Church against the power of the king.

Born

1407 at Périgord, France

Died

1484 of natural causes

Beatified

process begun in 1526, never completed, but he has been referred to as “Blessed” for centuries

Additional Information

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

MLA Citation

“Blessed Elias of Bourdeilles“. CatholicSaints.Info. 1 July 2015. Web. 3 July 2023. <https://catholicsaints.info/blessed-elias-of-bourdeilles/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-elias-of-bourdeilles/


mardi 1 juillet 2025

JUSTINO ORONA MADRIGAL et ATILANO CRUZ ALVARADO, prêtres et martyrs

 

Justino Orona Madrigal

Atilano Cruz Alvarado


Saints Justin Orona et Atila Cruz

Prêtres et martyrs au Mexique (+ 1928)

Canonisés avec Cristóbal Magallanes et ses 24 compagnons.

Enfant, Atilano Gruz Alvarado, né en 1901, s'occupait du bétail à Ahuetita de Abajo. A l'âge de 17 ans, il commence ses études pour le ministère sacerdotal et est ordonné prêtre en 1927. Le père Cruz commence son ministère au moment où la persécution du gouvernement envers l'Église catholique est dans sa phase la plus violente. Quelques mois après son ordination, il remplace Saint Toribio Romo, un prêtre qui a été exécuté par les soldats. Le 29 juin 1928, il rejoint son curé Justin Orona. Ils prient et discutent de la situation de leur paroisse. Les troupes de l'armée attaquent le ranch le 1er juillet au matin et tuent le père Orona puis le père Cruz.

Homélie de Jean-Paul II pour la canonisation, dimanche 21 mai 2000.

Au village de Rancho de las Cruces sur le territoire de Guadalajara au Mexique, en 1928, les saints Justin Orona et Atila Cruz, prêtres et martyrs, qui furent fusillés le même jour pour le Christ dans la persécution mexicaine.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11878/Saints-Justin-Orona-et-Atila-Cruz.html

Saint Justin ORONA MADRIGAL

Nom: ORONA MADRIGAL

Prénom: Justin (Justino)

Pays: Mexique

Naissance: 14.04.1877  à  Atoyac (Jalisco – Diocèse de Ciudad Guzman)

Mort: 01.07.1928  à Cuquio (Jalisco – Diocèse de Guadalajara)

Etat: Prêtre  -  Martyr du Groupe des 25 martyrs du Mexique (1915-1937)  2

Note: Curé de Cuquio (Jalisco – Diocèse de Guadalajara). Fondateur de la Congrégation des Sœurs clarisses du Sacré Cœur. Durant la persécution il reste au milieu de ses fidèles. Il meurt avec son vicaire, le Père Atilano CRUZ  2 , dans une maison du “Rancho de las Cruces”.

Béatification: 22.11.1992  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation: 21.05.2000  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 21 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1992 n.48  -  2000 n.22 p.5-7

Réf. dans la Documentation Catholique: 1993 n.1 p.49

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0641.htm

Saint Atilano CRUZ ALAVARADO

Nom: CRUZ ALAVARADO

Prénom: Atilano

Pays: Mexique

Naissance: 05.10.1901  à Ahuetita d’Abajo (paroisse de Teocaltiche - Jalisco – Diocèse d’Aguascalientes)

Mort: 01.07.1928  à Cuquio (Jalisco – Diocèse de Guadalajara)

Etat: Prêtre  -  Martyr du Groupe des 25 martyrs du Mexique (1915-1937)  2

Note: Vicaire à Cuquio. Ordonné en cachette, il meurt 11 mois plus tard avec son curé, le Père Justino ORONA  2  .

Béatification: 22.11.1992  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation: 21.05.2000  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 21 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1992 n.48  -  2000 n.22 p.5-7

Réf. dans la Documentation Catholique: 1993 n.1 p.49

Notice

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0642.htm

Atila Cruz, prêtre martyr des cristeros

Atila Cruz, martyr de la Cristiada.

Anne Bernet - publié le 30/06/23

On trouve parfois au calendrier des saints dont le prénom surprend. C’est le cas d’Atila Cruz qui, pourtant, loin d’être un "fléau de Dieu", en a été, jusqu’à la mort, le fidèle serviteur. Prêtre et martyr, l’Église le fête le 1er juillet.

Il ne fait pas bon être prêtre au Mexique dans les années 1920. Ni même catholique, d’ailleurs… En 1917, sous prétexte d’en finir avec l’Église, perçue comme un héritage de la période coloniale espagnole, une puissance réactionnaire et un facteur d’obscurantisme, le pays s’est doté d’une constitution ouvertement anti-chrétienne qui, si elle était appliquée au pied de la lettre, équivaudrait à interdire le culte catholique. Dans un premier temps, si les vexations et les empêchements au libre exercice de la religion se multiplient au fil des ans, personne n’ose, cependant, aller au bout de cette logique. Il faut attendre l’arrivée au pouvoir du nouveau président de la République, Calles, franc-maçon qui hait fanatiquement le catholicisme, pour que la législation persécutrice soit mise en œuvre. Du jour au lendemain, ordre est donné de fermer les églises, interdire le culte et les sacrements, expulser les prêtres. Ceux qui prétendraient désobéir, passer dans la clandestinité et continuer d’assurer des secours spirituels aux fidèles désemparés sont passibles de la peine de mort, sans même qu’il soit nécessaire de les déférer devant un tribunal. Une mesure qui se veut hautement dissuasive mais aura des effets exactement contraires à ceux recherchés par Calles. 

Les prêtres résistent

Nombreux, en effet, sont les prêtres qui, en cette année 1926, n’envisagent même pas d’obéir et décident de rester à leur poste, quoiqu’il leur en coûte. Certains, tel le jeune jésuite Miguel Pro, alors étudiant en Europe, décident de rentrer au pays afin d’assurer à tout prix la messe et les sacrements. D’autres, qui n’ont pas encore reçus les ordres sacrés, poursuivent en cachette leur formation grâce, entre autres, au séminaire clandestin crée par l’abbé Cristobal Magallès qui, en pleine persécution, continue à donner des prêtres à l’Église mexicaine.

À travers tout le pays, des dizaines de prêtres sont torturés, battus à mort, criblés de balles ou de coups de baïonnette, pendus devant leur église ou le long des routes.

Parmi ces ordinands se trouve, en 1927, Atila, ou Atiliano, Cruz, 26 ans, né en 1901 dans la région de Ahuetita de Abajo. De très modeste origine, Atiliano passe son enfance à garder les bêtes. À 17 ans, sa piété remarquée par son curé, il entre au séminaire, qu’il ne quitte pas lorsque, cette même année, la nouvelle Constitution laisse présager une prochaine persécution. Sitôt ordonné, alors que la terreur, orchestrée par les troupes de Calles, se déchaîne, Atiliano est envoyé dans la province de Guadalajara afin d’y remplacer l’abbé Turibio Romo, martyrisé pour avoir refusé d’abandonner ses paroissiens.

Un apostolat héroïque

Il n’est pas le seul… À travers tout le pays, des dizaines de prêtres sont torturés, battus à mort, criblés de balles ou de coups de baïonnette, pendus devant leur église ou le long des routes pour montrer ce qu’il en coûte de résister à la politique de déchristianisation. Leur supplice, loin d’épouvanter, provoque une colère énorme qui éclatera avec l’insurrection catholique de la Cristiada, cette "Vendée mexicaine" soulevée au cri de Vive le Christ Roi ! Il entraîne aussi, en vertu de l’éternel adage "le sang des martyrs est semence de chrétiens", de nouvelles vocations au sacrifice suprême. Atiliano sait très bien ce qu’il risque. Il l’accepte, conscient et déterminé, dans la certitude que la restauration des autels est à ce prix.

Son apostolat héroïque sera bref, quelques mois à peine. Le 29 juin 1928, alors qu’il a rejoint son curé, l’abbé Justin Orona, à Rancho de las Cruces afin de discuter avec lui des mesures à prendre pour maintenir le culte et des secteurs à se partager pour leur apostolat, les soldats de Calles, peut-être à la suite d’une dénonciation, surprennent les deux hommes, les frappent, leur infligent diverses tortures, avant de les fusiller. Atiliano Cruz et Justin Orona ont été canonisés par Jean Paul II en 2001 en même temps que vingt autres prêtres et trois laïcs tombés pour la royauté sociale du Christ sur le Mexique, et sur le monde.

[EN IMAGES] Les pires supplices des saints martyrs :

Démarrer le diaporama

Lire aussi :José Luis Sanchez del Rio, héros des cristeros devenu patron des JMJ

Lire aussi :La tragédie héroïque des Cristeros mexicains

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2023/06/30/atila-cruz-pretre-martyr-des-cristeros/

Shrine to Saint Justino Orona Madrigal at the parish of Encarnacion de Diaz, Jalisco, Mexico

Reliquia de Justino Orona Madrigal en la Parroquia de Encarnación de Díaz.


Saint Justino Orona-Madrigal

Memorial

1 July

21 May as one of the Martyrs of the Mexican Revolution

Profile

Priest in the archdiocese of GuadalajaraMexico. Founded the Hermanas Clarisas del Sagrado Corazón. Martyred in the Mexican Revolution.

Born

14 April 1877 in Cuyucapán, Atoyac, Jalisco, Mexico

Died

1 July 1928 in Las Cruces, Cuquío, Jalisco, Mexico

Venerated

7 March 1992 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)

Beatified

22 November 1992 by Pope John Paul II

Canonized

21 May 2000 by Pope John Paul II

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Hagiography Circle

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Justino Orona-Madrigal“. CatholicSaints.Info. 31 January 2019. Web. 1 July 2025. <https://catholicsaints.info/saint-justino-orona-madrigal/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-justino-orona-madrigal/

St. Justino Orona Madrigal

The son of a very poor family, Justino Orona Madrigal, of Atoyac, Mexico, was ordained a priest at the age of twenty-seven after having interrupted his seminary studies for several years to work in support of his parents. A dedicated pastor, he founded a religious congregation for the care of orphans and other needy children, the Claretian Brothers of the Sacred Heart. As the anti-Catholic Mexican government was intensifying its persecution of the Church, Father Orona was advised to flee, to which he replied, “I am here with my people, live or die.” To continue serving his parishioners, he had to go into hiding, taking refuge at a nearby ranch together with the assistant priest of his parish, (Saint) Atilano Cruz Alvarado. Here the two priests said the rosary together and discussed their plans for continuing their pastoral labors. At dawn on July 1, 1928, forty government troops stormed the ranch house. Opening the door of his room to the invaders, Father Orona bravely shouted, “Long live Christ the King!” Instantly the soldiers

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=5822

ORONA MADRIGAL, JUSTINO, ST.

Martyr, pastor, b. April 14, 1877, Atoyac, Jalisco, Diocese of Ciudad Guzmán, Mexico; d. July 1, 1928, Guadalajara. Justino was the son of an extremely poor family. He completed his initial studies at Zapotlán, then entered Guadalajara's seminary (1894). After his ordination (1904), he served as a parish priest at Poncitlán, Encarnación, Jalisco, and Cuquío. Despite an atmosphere of anticlericalism and religious indifference, he was an exemplary priest. While he was pastor of Cuquío (Archdiocese of Guadalajara), he founded the Congregation of Claretian Brothers of the Sacred Heart to care for orphans and poor children. When the persecution intensified, he and his pastor, (St.) Atilano cruz, decided to remain with their flock despite the danger, but hid themselves on the nearby ranch of Las Cruces with Justino's brother José María and Toribio Ayala (June 28, 1928). Federal forces arrived there at dawn with the mayor of Cuquío. Justino opened the door, shouted "Viva Cristo Rey!," and was shot. His body was deposited in the Cuquío's town square. His mortal remains were moved to San Felipe Church in Cuquío. Fr. Orona was both beatified (Nov. 22, 1992) and canonized (May 21, 2000) with Cristobal magallanes [see guadalajara (mexico), martyrs of, ss.] by Pope John Paul II.

Feast: May 25 (Mexico).

Bibliography: J. Cardoso, Los mártires mexicanos (Mexico City 1953). J. Díaz Estrella, El movimiento cristero: sociedad y conflicto en los Altos de Jalisco (Mexico, D.F. 1979).

[K. I. Rabenstein]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/orona-madrigal-justino-st

Saint Atilano Cruz-Alvarado

Memorial

1 July

19 July on some calendars

21 May as one of the Martyrs of the Mexican Revolution

Profile

Priest in the archdiocese of GuadalajaraMexico at a time when ordination was a crime in Mexico. He ministered to covert Catholics, administering the sacraments in secret and hiding from the authorities. Martyred in the Mexican Revolution.

Born

5 October 1901 in Ahuetita de Abajo, Teocaltiche, Jalisco, Mexico

Died

shot at dawn on 1 July 1928 in Las Cruces, Cuquío, Jalisco, Mexico

Venerated

7 March 1992 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)

Beatified

22 November 1992 by Pope John Paul II

Canonized

21 May 2000 by Pope John Paul II

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

All Saints and Martyrs

Catholic Online

Hagiography Circle

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Atilano Cruz-Alvarado“. CatholicSaints.Info. 3 July 2021. Web. 1 July 2025. <https://catholicsaints.info/saint-atilano-cruz-alvarado/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-atilano-cruz-alvarado/

St. Atilano Cruz Alvarado

Feastday: May 21

Birth: 1901

Death: 1928

As a boy, Atilano Cruz Alvarado, of Ahuetita de Abajo, Mexico, tended cattle. At the age of seventeen, he began studying for the priesthood. He was ordained in July of 1927. Father Cruz thus began his priestly ministry at a time when the Mexican government’s persecution of the Catholic Church was in its most violent phase. Only a few months after his ordination, he was assigned to replace another parish priest shot to death by soldiers (Saint Toribio Romo Gonzalez). On June 29, 1928, Father Cruz went to join his pastor, (Saint) Justino Orona Madrigal (see July 2), at a nearby ranch, where they prayed and discussed the situation in their parish. As government troops raided the ranch at dawn on July 1, Father Cruz heard the soldiers gunning down Father Orona. Thereupon Father Cruz knelt in prayer to await the troops. Upon finding him, the soldiers executed him.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=5829

Saint Atilano Cruz Alvarado

Saint of the Day: July 1

Saint Atilano Cruz Alvarado,

Pray for us!

Memorial: 21 May as one of the Martyrs of the Mexican Revolution

Born: 5 October 1901 in Ahuetita de Abajo, Teocaltiche, Jalisco, Mexico

Died: Shot at dawn on 1 July 1928 in Las Cruces, Cuquío, Jalisco, Mexico

Canonized: 21 May 2000 by Pope John Paul II

Early Life

Atilano Cruz Alvarado was born on October 5, 1901, in Ahuetita de Abajo, Aguascalientes, Mexico. He was one of the many children in a devout Catholic family. From a young age, Atilano demonstrated a strong commitment to his faith, which guided his decisions throughout his life.

Priesthood

Atilano entered the seminary in 1918 and was ordained as a priest on April 22, 1927. His ordination took place during a tumultuous period in Mexican history, marked by severe religious persecution under the anti-clerical laws of President Plutarco Elías Calles.

Ministry

Despite the dangers, Father Atilano served his parishioners with great dedication. He conducted clandestine Masses, administered sacraments, and provided spiritual support to his community. His commitment to his priestly duties made him a target for the government, which sought to suppress the Catholic Church.

Martyrdom

On July 1, 1928, Father Atilano was arrested by government forces. He was taken to a location near the town of Teocaltiche, Jalisco, where he was executed. His steadfast faith and refusal to renounce his priestly vows even in the face of death exemplify his martyrdom for the faith.

Canonization

Saint Atilano Cruz Alvarado was canonized by Pope John Paul II on May 21, 2000, as one of the Martyrs of the Mexican Revolution. His life and death are a testament to his unwavering faith and dedication to his priestly mission, even under the threat of persecution and death.

Legacy

Saint Atilano is remembered for his courage and steadfastness in the face of severe oppression. His legacy continues to inspire Catholics around the world, particularly in Mexico, where he is revered as a symbol of faith and resilience.

Feast Day

Saint Atilano Cruz Alvarado is commemorated on July 1, the anniversary of his martyrdom. His feast day is a reminder of his ultimate sacrifice for his faith and his enduring legacy as a martyr of the Church.

Prayer to Saint Atilano Cruz Alvarado

O glorious Saint Atilano Cruz Alvarado, your unwavering faith and courage in the face of persecution inspire us to remain steadfast in our own trials. You served your flock with love and devotion, even at the cost of your own life.

We ask for your intercession today, that we may have the strength to live our faith with boldness. Help us to trust in God's providence, and to remain faithful to His commandments, no matter the challenges we face.

Guide us to be compassionate and courageous, serving others with the same dedication you showed. May your example lead us closer to Christ, and may we one day join you in the eternal joy of Heaven.

Amen.

SOURCE : https://saintscatholic.blogspot.com/2017/07/saint-atilano-cruz-alvarado.html

CRUZ ALVARADO, ATILANO, ST.

Martyr, priest, b. Oct. 5, 1901, Ahuetita de Abajo (parish of Teocaltiche), Jalisco, Diocese of Aguascalientes, Mexico; d. July 1, 1928, Las Cruces Ranch, Cuquío, Guadalajara. Atilano herded cattle until his Native parents sent him to Teocaltiche for schooling. He began his seminary studies there (1918), continued in Guadalajara (1920), and was ordained (July 24, 1927) at the height of the religious persecution when it was a felony to be a priest. Thereafter he was sent to replace St. Toribio romo, another martyr, in the parish of Cuquío, Jalisco, but hidden on the ranch of Ponciano Jiménez called Las Cruces. Eleven months after his ordination, forty soldiers arrived in the dead of night with civilian authorities. When Atilano heard them killing his superior, Justino Orona, he knelt in prayer to await them. His naked body, deposited by the soldiers in the city square, was retrieved and buried by the faithful at the parish church of Cuquío, where it is venerated today. He was both beatified (Nov. 22, 1992) and canonized (May 21, 2000) with Cristobal magallanes [see guadalajara (mexico), martyrs of, ss.] by Pope John Paul II.

Feast: May 25 (Mexico).

Bibliography: J. Cardoso, Los mártires mexicanos (Mexico City 1953). j. Díaz Estrella, El movimiento cristero: sociedad y conflicto en los Altos de Jalisco (México, D.F. 1979). Y. Padilla Rangel, El Catolicismo social y el movimiento Cristero en Aguascalientes (Aguascalientes 1992).

[K. I. Rabenstein]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/cruz-alvarado-atilano-st

San Giustino Orona Madrigal Sacerdote e fondatore, martire

Festa: 1 luglio

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Atoyac, Messico, 14 aprile 1877 - Rancho de Las Cruces, Messico, 1° luglio 1928

Justino Orona Madrigal nacque a Atoyac, in Messico, il 14 aprile 1877 e fu parroco di Cuquío, nell'arcidiocesi di Guadalajara e fondatore della congregazione delle Sorelle Clarisse del Sacro Cuore. La sua vita fu segnata da dolori ma sempre restò cortese e generoso. Una volta scrisse: «Coloro che perseguono il cammino del dolore con fedeltá, sicuramente possono salire al cielo». Quando la persecuzione contro la Chiesa divenne più pesante rimase tra i fedeli dicendo: «Resterò tra i miei vivo o morto». Una notte, dopo aver deciso con il suo vicario e compagno di martirio, padre Atilano Cruz, una speciale pastorale da tenersi in mezzo ad innumerevoli pericoli, entrambi si ritirarono in una fattoria vicino a Cuquío per riposare. All'alba del 1° luglio 1928 le forze federali irruppero nella fattoria e colpirono la porta della stanza in cui i due religiosi dormivano. Justino aprì e salutò il giustiziere esclamando «Viva Cristo Re!». Per tutta risposta gli spararono. (Avvenire)

Emblema: Palma

Martirologio Romano: Nel villaggio di Rancho de las Cruces nel territorio di Guadalajara in Messico, santi Giustino Orona e Attilano Cruz, sacerdoti e martiri, uccisi insieme per il regno di Cristo durante la persecuzione messicana.

Nacque a Atoyac, Jalisco (Diocesi di Ciudad Guzmán) il 14 aprile 1877. Parroco di Cuquío, Jalisco (Arcidiocesi di Guadalajara). Fondadore della congregazione religiosa delle serelle Clarisse del Sacro Cuore. La sua vita fu segnata da dolori ma sempre si mantenne cortese e generoso. Una volta scrisse: "Coloro che perseguono il cammino del dolore con fedeltá, sicuramente possono salire al cielo". Quando la persecuzione dicenne più pesante rimase tra i suoi fedeli dicendo: "Io resterò tra i miei vivo o morto". Una notte, dopo aver deciso con il suo vicario e compagno di martirio, padre Atilano Cruz, una speciale pastorale, da tenersi in mezzo ad innumerevoli pericoli, entrambi si ritirarono in una casa del "Rancho de Las Cruces", vicino a Cuquío per riposare. All`alba del 1° luglio 1928 forze federali ed il presidente municipale de Cuquío irrumpero violentemente nel rancho e colpirono la porta della stanza in cui dormivano. Il Signor Curato Orona aprì e con voce forte salutò il giustiziere: "Viva Cristo Re!". La risposta fu una piogga di pallottole.

Autore: Mons. Oscar Sánchez Barba, Postulatore

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90128

San Atilano Cruz Alvarado Sacerdote e martire

Festa: 1 luglio

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Ahuetita de Abajo, Messico, 5 ottobre 1901 - Rancho de las Cruces, Messico, 1 luglio 1928

Nacque ad Ahuetita de Abajo, appartenente alla parrocchia di Teocaltiche, Jalisco (Diocesi de Aguascalientes) il 5 ottobre 1901. Venne ordinato sacerdote quando esserlo era il maggior delitto che poteva commettere un messicano. Ma lui, con una allegria che sprizzava da tutti i pori, stese le sue mani affinchè fossero consacrate sotto il cielo azzurro dello stato di Jalisco vicino al quale si nascondevano sia l`Arcivescovo che il Seminario. Undici mesi dopo il tranquillo ed allegro sacerdote, mentre esercitava, come poteva, il suo ministero, venne chiamato dal suo parroco il Signor Curato Justino Orona. Obbediente si avvió verso il "Rancho de las Cruces" luogo che sarebbe stato il suo calvario. Mentre dormiva giunsero le forze militari e le autorita civili. II padre Atilano udendo la scarica che troncò la vita al suo superiore, si inginocchiò sul letto ed attese il monento del suo sacrificio. Lui venne fucilato, dando prova della sua fedelta a Cristo Sacerdote, all'alba del 1° luglio 1928.

Emblema: Palma

Martirologio Romano: Nel villaggio di Rancho de las Cruces nel territorio di Guadalajara in Messico, santi Giustino Orona e Attilano Cruz, sacerdoti e martiri, uccisi insieme per il regno di Cristo durante la persecuzione messicana.

Il “prete ragazzino”: così Atilano Cruz Alvarado è stato consegnato al martirologio della Chiesa messicana, quasi a ricordare con i suoi lineamenti giovanili, se mai ce ne fosse bisogno, che un autentico ministro di Dio non si misura con gli anni di ministero né tantomeno con quelli di vita, ma unicamente dall’intensità con cui è capace di vivere il proprio sacerdozio anche fino alle estreme conseguenze. Nasce il 5 ottobre 1901, in una famiglia profondamente cristiana ma autenticamente povera, e che proprio per questo fatica non poco ad accettare la sua vocazione, che si manifesta prestissimo. Ed è soltanto dopo molte insistenze che nel 1914 riesce a convincere papà a lasciarlo andare in collegio per imparare a leggere e a scrivere e nel 1917 può entrare così nel “piccolo seminario” che il suo parroco ha aperto in parrocchia. Vi resta tre anni, per proseguire poi gli studi nel seminario di Guadalajara, dove riceve gli “ordini minori”. Il 1924, però, non è soltanto l’anno di questi suoi importanti passi verso il sacerdozio, ma soprattutto l’inizio di un periodo di autentica passione per i cristiani messicani. Nel solo mese di dicembre il seminario viene perquisito due volte e chiuso con sigilli, i seminaristi vengono dispersi e attorno a loro c’è un clima che impedisce loro di proseguire la preparazione. E’ per questo che i superiori decidono in fretta e furia di trasferirli a piccoli gruppi in luoghi sicuri, facendoli partire senza bagagli e alla spicciolata per non dare nell’occhio. Il gruppo dei “teologi” di cui fa parte Atilano si trasferisce in un luogo isolato, protetto da una fitta vegetazione: qui proseguono la loro preparazione e qui lui viene ordinato diacono il 17 luglio 1927 e sacerdote appena sette giorni dopo. E’ perfettamente cosciente che, quello, da un punto di vista puramente umano, è il periodo meno adatto e più rischioso per voler essere prete. La rigida applicazione della nuova Costituzione, approvata dieci anni prima, vieta, ad esempio, di celebrare fuori dai luoghi di culto, di portare l’abito talare in pubblico, di indossare medagliette con figure sacre, di conservare o distribuire santini religiosi, di suonare le campane. Atilano, scrivendo alla sorella poco prima dell’ordinazione, confida di sapere perfettamente che, soprattutto in quei giorni, essere prete significa “lasciarsi associare alla passione di Gesù”, ma le chiede anche di avere fiducia, sapendo che “come per Gesù il suo dolore si cambierà presto in gioia”. Il 6 agosto torna tra i suoi, a Teocaltiche, per celebrare la sua prima messa con le precauzione e le limitazioni che la delicata situazione politica impone. Pochi giorni di riposo tra le mura di casa e poi subito il suo primo incarico come viceparroco a Cuquío, per prendere il posto di Padre Toribio Romo, destinato ad altro incarico (che sarà martirizzato sei mesi dopo e che adesso noi veneriamo come santo). A Cuquío è parroco Padre Justino Orona, altro sacerdote santo, di grande prudenza ed intensa vita spirituale. E’ lui ad accompagnarlo nei primi passi del ministero, a spianargli le prime difficoltà, ad insegnargli ciò che prima di tutto va ripetendo a se stesso come un ritornello, che cioè, malgrado i pericoli, “i parrocchiani non devono essere abbandonati e che in mezzo a loro bisogna restare, o da vivo o da morto”. Quando poi vivere in canonica diventa davvero impossibile e troppo rischioso, si fanno entrambi pellegrini da un “rancho” all’altro, invitati e nascosti dai loro stessi parrocchiani, che per tutto questo sanno di mettere in gioco la loro stessa vita e, malgrado ciò , li proteggono, organizzando messe clandestine nei granai e la celebrazione notturna dei sacramenti. Padre Atilano, anche se giovanissimo, si cala perfettamente nel ruolo di “prete clandestino”, vestendo come i campesinos e indossando un sombrero a larga tesa per passare inosservato da un rancho all’altro dove il suo parroco lo indirizza. Malgrado la differenza di età, tra i due si è stabilita una profonda intesa spirituale e una grande collaborazione. Il parroco vuole rendere partecipe il suo giovane collaboratore dei suoi piani pastorali ed è per questo che a fine giugno 1928 lo manda a chiamare per farlo venire in tutta fretta nel rancho "Las Cruces", nella casa ospitale della famiglia Jiménez dove ha anche dato appuntamento a suo fratello e ad un altro fidato collaboratore laico, per quello che noi chiameremmo oggi un incontro di programmazione pastorale. Padre Atilano si mette subito in viaggio e arriva dal suo parroco la sera del 30 giugno: il tempo per recitare insieme il rosario, mangiare un boccone e raccontarsi qualcosa prima di dormire. Non sanno che una spia ha già denunciato la loro presenza in quella casa e i federali sono sulle loro tracce: verso le due di notte l’abitazione è completamente circondata e qualcuno bussa energicamente alla porta. E’ Padre Justino a venire ad aprire, salutando i suoi assassini con il tradizionale “Viva Cristo Re” e ricevendo per tutta risposta una scarica di pallottole che lo freddano sull’uscio di casa. Stesso trattamento per suo fratello e per Padre Atilano, che viene trovato inginocchiato ai piedi del letto. Poi i tre cadaveri sono trasportati in piazza ed esposti davanti alla chiesa in mezzo alle volgarità e alle oscenità dei militari. Il macabro rituale dovrebbe servire come monito per la popolazione, ma ne nasce un tafferuglio, perché i parrocchiani vogliono riprendersi i corpi dei loro preti e qualcuno per questo finisce anche in carcere. Ci riescono solo a tarda sera, dando loro sepoltura quando è buio, ma tutti sono convinti che Padre Justino e Padre Atilano avevano la solpa di essere preti, come tali sono stati uccisi in odio alla fede e al loro ministero e pertanto, come veri martiri, Giovanni Paolo II li ha beatificati nel 1992 e canonizzati nel 2000.

Autore: Gianpiero Pettiti

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90118

Santos Justino Orona y Atilano Cruz

Presbíteros y mártires

Por: Ágel Martínez Puche, O.P. | Fuente: AlforjasDePastoral.wordpress.com

Justino Orona Madrigal nació en el seno de una familia cristiana, el día 14 de abril de 1877 en Atoyac, Jalisco (México); fue educado en un ambiente religioso, donde vivían casi en extrema pobreza. Sintió en su alma la vocación al sacerdocio, pero tuvo muchas dificultades, pues su familia contaba con sus ingresos económicos. Por fin se decidió a hacer los primeros estudios e ingresó en el seminario de Guadalajara a los 17 años. Sufrió muchas carencias en sus estudios por la pobreza de su familia. Era buen estudiante, estimado por sus compañeros y superiores.

Después de terminar sus estudios tuvo la alegría de ser ordenado sacerdote en 1904, fue párroco de Poncitlán, Encarnación y Cuquío, en el estado de Jalisco. Fue sacerdote durante veinticuatro años, en los que dio ejemplo donde ejerció su apostolado en un medio muy difícil por el anticlericalismo reinante, sobre todo por el gobierno y la indiferencia religiosa.

Ejerció su ministerio sacerdotal con muchas penurias, pues tenía que ir ocultándose de los perseguidores. En una carta que escribió a una religiosa, expresaba sus sentimientos más íntimos: «El camino que lleva a la patria hay que seguirlo con mucha alegría, sirviendo a Dios en la tierra y viviendo por el bien de los hombres. Los que siguen el camino del dolor con fidelidad pueden subir al cielo con seguridad».

En su parroquia de Cuquío fundó una congregación religiosa para atender a las niñas huérfanas y pobres.

Cuando la persecución se iba poniendo más tensa, bastante gente le aconsejaba que huyera pero él les respondía: «Yo, entre los míos, vivo o muerto».

Milano Cruz Alvarado, el presbítero más joven de los 22 mártires mexicanos, nació en la ciudad de Atoyac, Jalisco (México), nació Atilano el 5 de octubre de 1901, en una familia de ascendencia indígena, de la que recibió una buena educación cristiana de costumbres fielmente católicas. Cuando tuvo la edad suficiente le encargaron que cuidara el ganado: en aquellos tiempos la mayoría de los niños no iban a la escuela, porque tenían que ayudar a los padres y por lo retirado que estaban las escuelas del pueblo más cercano. Más tarde lo llevaron sus padres a Teocaltiche para que aprendiera a leer y escribir.

Milano puso mucho interés y en poco tiempo recibió buenas calificaciones.

Sintió la llamada del Señor para ser sacerdote y cuando tuvo 17 años, en 1918, ingresó en el Seminario Auxiliar de Teocaltiche. Después de dos años fue trasladado al de Guadalajara. En toda su carrera obtuvo, por su gran inteligencia, magníficas calificaciones y varios premios.

A la mitad de la carrera tuvo que interrumpir sus estudios, porque el gobernador de Jalisco, J. Guadalupe Zuno, desalojó del seminario a todos los seminaristas, en diciembre de 1924. Tuvo que terminar la carrera sacerdotal con muchas dificultades hasta que lo ordenaron sacerdote el día 24 de julio de 1927. El obispo lo destinó a una parroquia como vicario de Cuquío, Jalisco. En muy poco tiempo de su ministerio sacerdotal, un año, trabajó en la pastoral con gran celo y entusiasmo.

MÁRTIRES DE CRISTO

El día 28 de junio de 1928, llegó el padre Justino al rancho «Las Cruces», de la familia Jiménez Loza, feligreses suyos. Le acompañaba su hermano José María y Toribio Ayala, un abnegado cristiano que, por el delito de ayudar y proteger a su párroco, fue ahorcado poco después del asesinato de los dos sacerdotes.

El padre Atilano llegó el 29, al atardecer, cenaron juntos y después rezaron el rosario. Le preguntó la familia si no sentían ningún miedo del gobierno y él le contestó que si los viera enfrente les daría el saludo de «¡Viva Cristo Rey!» Después, los dos se retiraron a descansar. Por la tarde del día 30 y hasta altas horas de la noche estúvieron planificando la pastoral parroquial que había de realizarse en circunstancias adversas, porque se iban acercando los perseguidores.

El capitán Vega y el presidente municipal de Cuquío, José Ayala, allanaron la casa. Cuando estaban acostados, de madrugada se presentó un pelotón de soldados que ya conocían el lugar, porque una persona, llamada Rosalío Gómez, fue a cerciorarse de que estaban allí los padres. Llegaron los soldados y dieron grandes golpes a la puerta de la habitación, donde en seguida se levantó el párroco Justino y abrió la puerta gritando ¡Viva Cristo Rey!, y en ese instante lo acribillaron a balazos. Expiró al momento, junto con su hermano José María. El padre Atilano, al ver tanta sangre y asustado, se puso de rodillas al pie de la cama y a continuación dispararon contra él. Esto acaeció en la madrugada del 1 de julio de 1928.

Su cuerpo, que estaba agonizante, lo tiraron a un patio, lo mismo hicieron con el párroco y su hermano, después de mofarse y burlarse de los cadáveres, que fueron llevados a Cuquío y arrojados en la plaza principal. El padre Atilano tenía el cráneo deshecho por las balas expansivas. Ese mismo día, los feligreses los enterraron en el panteón de Cuquío. Se veneran ahora en el templo parroquial.

El papa Juan Pablo II los beatificó el 22 de noviembre de 1992 y los canonizó el 21 de mayo del 2000.

SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/70132/cat/913/santos-justino-orona-y-atilano-cruz.html#modal

Justino Orona Madrigal, párroco mártir (1877-1928);

Atilano Cruz Alvarado, vicario mártir (1901-1928)

Fecha: 30 de junio de 2023

Santos: Aarón (hermano de Moisés), Anastasio, Basilio, Domiciano, Cibardo, abades; Reina, virgen; Cayo, presbítero; Rumoldo, obispo y mártir; Casto, Secundino, Julio, Aarón, mártires; Justino Orona Madrigal y Atilano Cruz Maldonado, sacerdotes y mártires; Regina (Carolina), Simeón, Teobaldo, Teodorico, Tierry, Felices, confesores; Galo, Hilario, Arnoldo, Leoncio, Martín, obispos; Ester, reina.

Santos mexicanos. Párroco y coadjutor. De 51 y 27 años. Uno experto y otro comenzando. El párroco, colmado de virtudes; y el bisoño coadjutor aprendiendo heroicidades desde la raíz de su ordenación. El tiempo de las amenazas hacía de lo ordinario virtud.

Justino había nacido en Atoyac, Jalisco, diócesis de Ciudad Guzmán, el 14 de abril de 1877. Era el Párroco de Cuquío, Jalisco, archidiócesis de Guadalajara. Tiempo atrás había fundado la Congregación religiosa de las Hermanas Clarisas del Sagrado Corazón.

Su vida estuvo habitualmente marcada por la cruz, pero siempre se conservó amable y generoso. En cierta ocasión escribió: «Los que siguen el camino del dolor con fidelidad, pueden subir al cielo con seguridad». Cuando arreció la persecución, permaneció entre sus feligreses diciendo: «Yo entre los míos vivo o muerto».

Atilano, su coadjutor, vicario o ministro –que es lo mismo– en la misma parroquia de Cuquío, había nacido en Ahuetita de Abajo, perteneciente a la parroquia de Teocaltiche, Jalisco, diócesis de Aguascalientes, el 5 de octubre de 1901.

Se ordenó sacerdote cuando esto se consideraba como el mayor crimen que podía cometer un mexicano. Pero él, con una alegría que le desbordaba, extendió sus manos para que fueran consagradas bajo el cielo azul de una barranca jalisciense donde se escondía el Arzobispo y el Seminario. Porque la clandestinidad no ha sido exclusiva situación de los primeros siglos del cristianismo.

Una noche, después de planear párroco y vicario su especial actividad pastoral, ejercida en medio de incontables peligros, en la clandestinidad y siempre a salto de mata, ambos sacerdotes se recogieron para descansar en una casa del rancho de ‘Las Cruces’, cercano a Cuquío. Ese sería el Calvario para los dos. En la madrugada del primero de julio de 1928 las fuerzas federales y el presidente municipal de Cuquío –autoridades militares y civiles– irrumpieron violentamente en el rancho y golpearon la puerta donde dormían el párroco y su vicario.

El Sr. Cura Orona abrió y con fuerte voz saludó a los verdugos: «¡Viva Cristo Rey!». La respuesta fue una lluvia de balas.

El padre Atilano, al oír la descarga que cortó la vida de su párroco, se arrodilló en la cama y esperó el momento de su sacrificio. Allí fue acribillado, dando testimonio de su fidelidad a Cristo Sacerdote, la madrugada del 1 de julio de 1928.

Poco antes había escrito: «Nuestro Señor Jesucristo nos invita a que lo acompañemos en la pasión».

Llevaba once meses de sacerdote el pacífico, alegre y servicial ciudadano.

A los dos sacerdotes los canonizó en Roma el papa Juan Pablo II, el 21 de mayo del Año Jubilar 2000.

¿Tendrán razón los que se empeñan en presentar al estamento eclesiástico, como dominante, aliado del poder constituido, hegemónico, feudalista, intolerante y violento? El anticlericalismo fanático está más emparentado con el odio a Dios y a su Iglesia; lo que pasa es que, además de servirle los calificativos expresados como excusa, con frecuencia encuentran acogida en mentes débiles, envidiosas o enfermas. Así entiende la sensibilidad popular este aspecto del problema: ¡Calumnia, que algo queda!

SOURCE : https://materfatima.org/justino-orona-madrigal-parroco-martir-1877-1928atilano-cruz-alvarado-vicario-martir-1901-1928/

JUSTINO ORONA MADRIGAL

Nació en Atoyac, Jal. (Diócesis de Ciudad Guzmán), el 14 de abril de 1877. Párroco de Cuquío, Jal. (Arquidiócesis de Guadalajara). Fundador de la Congregación religiosa de las Hermanas Clarisas del Sagrado Corazón. Su vida estuvo marcada por la cruz pero siempre se conservó amable y generoso. En cierta ocasión escribió: «Los que siguen el camino del dolor con fidelidad, pueden subir al cielo con seguridad». Cuando arreció la persecución, permaneció entre sus feligreses diciendo: «Yo entre los míos vivo o muero». Una noche, después de planear con su vicario y compañero de martirio, el padre Atilano Cruz, su especial actividad pastoral, ejercida en medio de incontables peligros, ambos sacerdotes se recogieron para descansar en una casa de rancho de “Las Cruces” cercano a Cuquío. En la madrugada del 1° de julio de 1928 las fuerzas federales y el presidente municipal de Cuquío irrumpieron violentamente en el rancho y golpearon la puerta donde dormían el párroco y su vicario. El Sr. Cura Orona abrió y con fuerte voz saludó a los verdugos:«¡Viva Cristo Rey!» La respuesta fue una lluvia de balas.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000521_madrigal_sp.html

Beatos y Santos de Jalisco

San Cristóbal Magallanes Jara

San Agustín Caloca Cortés

San Jóse María Robles Hurtado

San David Galván Bermudez

San Justino Orona Madrigal

San Atilano Cruz Alvarado

San Román Adame Rosales

San Julio Álvarez Mendoza

San Pedro Esqueda Ramírez

San Rodrigo Aguilar Alemán

San Tranquilino Ubiarco Robles

San Jerano Sánches Delgadillo

San Jóse Isabel Flores Varela

San Sabás Reyes salazar

San Toribio Romo

SAN JUSTINO ORONA MADRIGAL

Nació en Atoyac, Jal. el 14 de abril de 1877

Murió en Las Cruces, Jal. el 01 de julio de 1928

Sus restos se encuentran en Cuquío, Jal.

Nació el 14 de abril de 1877 en un hogar sumido en la pobreza; muy pronto manifestó su inclinación por la vida clerical, pero su familia se opuso porque contaban con su mano de obra para obtener recursos, finalmente pudo ingresar al Seminario Conciliar de Guadalajara en octubre de 1894.

Las limitaciones materiales cribaron su adolescencia, carecía de recursos para adquirir los libros de texto, razón por la cual debió cursar muchas asignaturas tomando notas y usando los impresos de sus condiscípulos.

Fue ordenado sacerdote por su arzobispo, Don José de Jesús Ortiz, el 7 de agosto de 1904 y fue asignado a diferentes parroquias, hasta que el 19 de octubre de 1916, se le confió la Parroquia de Cuquío, con un especial encargo de atender la preceptoría del Seminario establecida en esa población.

Los vecinos de Cuquío se distinguían por su apatía a las prácticas religiosas y aún por sus actitudes anticlericales; lo cual, lejos de intimidar al pastor, le sirvió de estímulo. Sobrellevó con dignidad las muestras gratuitas de odio que le fueron proferidas por su condición de consagrado, inclusive murmuraciones calumniosas acerca de su vida privada.

Sus virtudes, en especial la esperanza, le permitieron afrontar la adversidad con entereza: cuantas mayores eran las trabajas, más aumentaba su ahínco para ganar adeptos a la causa de Cristo.

Quienes lo trataron afirman que su vida fue ejemplar, edificante y entregada, sin tasa ni medida; en su trato habitual era amable y bondadoso, distinguiendo con particular deferencia a los pobres.

No supo de límites en la cura de almas y durante los tiempos de persecución religiosa aprovechó al máximo la oportunidad de ejercitar su fortaleza, sufrió con heroicidad las agresiones contra su ministerio de parte de agentes del gobierno civil. Cuando la persecución arreció, don Justino se alejó de la cabecera parroquial pero sin abandonar a los suyos.

A partir de agosto de 1926 ejercitó su ministerio en aldeas, ranchos y no pocas veces a campo abierto, entre muchas limitaciones, a veces con los perseguidores pisando sus huellas. Así se mantuvo casi dos años hasta el día de su sacrificio.

En 1928 las tropas gubernamentales se posesionaron de Cuquío. El sábado 30 de junio, sin angustias ni aflicciones, el Padre Justino presintió su muerte y refiriéndose a la escasez de lluvia que inquietaba a los campesinos en Las Cruces les dijo: “No se preocupen, yo pronto iré con mi Madre Santísima y yo les mando la lluvia”.

Esa noche fue denunciado el paradero de los sacerdotes. Un nutrido contingente salió de Cuquío, capitaneado por el presidente municipal, José Ayala, el capitán Vega y Gregorio González Gallo, quienes llegaron a Las Cruces a las 02:00 horas, sitiando la vivienda donde pernoctaban los clérigos.

Los soldados, haciendo alarde de fuerza, despertaron a golpes y gritos a los ocupantes; al abrir la puerta de su aposento, el párroco alzó la voz y exclamó: “¡Viva Cristo Rey!”. En respuesta José Ayala, el capitán Vega y Gregorio González Gallo, lo tirotearon dejándolo muerto en el dintel de la puerta, la cual remataron asesinando a los indefensos presbítero Atilano Cruz y a José María Orona.

Los asesinos enfilaron a Cuquío llevando como carga los cadáveres, mismos que exhibieron en la plaza del pueblo durante cuatro o cinco horas, ya que una muchedumbre cerró filas en torno a los muertos. Algunos vecinos, desafiando el mandato, lavaron, vistieron y colocaron en ataúdes los restos de las víctimas, a fin de proceder al sepelio, el cual convocó a muchísimas personas.

Los restos mortales de Justino Orona, veneradas reliquias, descansan ahora en el templo parroquial de San Felipe, de Cuquío.

SOURCE : https://arquidiocesisgdl.org/beatos.php?id=47

SAN JUSTINO ORONA MADRIGAL

Nació en Atoyac el 14 de abril de 1877. Era hijo de una familia cristiana que vivía en extrema pobreza. Hizo sus primeros estudios en Zapotlán. Ingresó al seminario de Guadalajara en 1894. Sufrió muchas carencias en sus estudios sin embargo destacó por ser un buen estudiante, estimado por compañeros y superiores.

Fue ordenado sacerdote en 1904 y nombrado párroco de Poncitlán, Encarnación, Jalisco, Cuquío. Destacó como sacerdote ejemplar, ejerció su apostolado en un medio difícil por el anticlericalismo y la indiferencia religiosa. En su parroquia de Cuquío inició la fundación de una congregación religiosa para atender a las niñas huérfanas y pobres.

Cuando avanzó la persecución decidió permanecer entre los suyos. El 28 de junio de 1928 llegó al rancho "las cruces" acompañado de su hermano José María y de Toribio Ayala. Al día siguiente llegó el padre vicario Atilano Cruz.

Cuando el gobierno se enteró del sitio donde se encontraba, salió en su búsqueda un pelotón de soldados. Llegaron a la casa y acribillaron a ambos sacerdotes y al hermano del P. Orona. Luego arrojaron los cuerpos al patio de la casa, y después a la plaza pública de Cuquío. Sus restos descansan en el templo parroquial de San Felipe de Cuquío.

Fue beatificado en 22 de noviembre de 1992 y canonizado por el Papa Juan Pablo II el 21 de mayo del 2000.

Mártires de la Guerra Cristera

SOURCE : https://www.aciprensa.com/testigosdefe/cristera/orona.htm

ATILANO CRUZ ALVARADO

Nació en Ahuetita de Abajo, perteneciente a la parroquia de Teocaltiche, Jal. (Diócesis de Aguascalientes), el 5 de octubre de 1901. Ministro de la parroquia de Cuquío, Jal. Se ordenó sacerdote cuando esto se consideraba como el mayor crimen que podía cometer un mexicano. Pero él, con una alegría que le desbordaba extendió sus manos para que fueran consagradas bajo el cielo azul de una barranca jalisciense donde se escondía el Arzobispo y el Seminario. Once meses después, el pacífico y alegre sacerdote, mientras ejercía a salto de mata su ministerio, fue llamado por su párroco el Sr. Cura Justino Orona. Obediente se encaminó al rancho de “Las Cruces”, lugar que sería su calvario. Poco antes había escrito: «Nuestro Señor Jesucristo nos invita a que lo acompañemos enla pasión». Mientras dormía llegaron las fuerzas militares y la autoridad civil. El padre Atilano, al oír la descarga que cortó la vida de su párroco, se arrodilló en la cama y esperó el momento de su sacrificio. Allí fue acribillado, dando testimonio de su fidelidad a Cristo Sacerdote, la madrugada del 1° de julio de 1928.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000521_cruz-alvarado_sp.html

San Atilano Cruz Alvarado, Pbro

Nació en la aldea Ahuetita Abajo, en Teocaltiche, Jalisco, el 5 de octubre de 1901. Fue hijo de José Isabel Cruz y de Máxima Alvarado.

Estudió tres años en el pequeño Seminario que estableció, en 1917, el párroco de Teocaltiche, y en 1920 pasó a la ciudad de Guadalajara para estudiar en el Seminario fugitivo, que debido a las dificultades y peligros se movía de un lugar a otro; entre casas particulares y anexos de los templos se daba acogida a los alumnos. Atilano obtuvo, en todos sus cursos, excelentes calificaciones en disciplina y estudios.

El gobierno expulsó por la fuerza a los seminaristas de sus domicilios y clausuró sus locales en dos ocasiones. Los seminaristas se ocultaron. El grupo de 4º. de Teología, en el que iban Atilano y su maestro, el padre Narciso Aviña R., se estableció en Ocotengo, Jal., lugar escondido en las faldas del Cerro Alto.

No obstante la terrible persecución contra la Iglesia y sus sacerdotes, Atilano Cruz pide ser ordenado sacerdote. En una barranca, bajo la hermosa bóveda celeste, entre las peñas y la exuberante vegetación, por ministerio del señor arzobispo Francisco Orozco y Jiménez, el 17 de julio de 1927 Atilano Cruz fue ordenado diácono y el 24 del mismo mes, a la edad de 25 años, fue ordenado sacerdote.

Desempeñó su ministerio en la parroquia de Cuquío. Once meses ejerció allí su ministerio, en medio de sacrificios, privaciones y peligros; sin quejarse. Su Párroco fue el Sr. Cura Justino Orona.

A mediados del 1928, el padre Justino Orona (quien después se convirtiera en su compañero de martirio), se encontraba escondido en el rancho de Las Cruces y lo mandó llamar para tomar acuerdos sobre el trabajo pastoral. Atilano acudió al llamado y se presentó el 29 de junio de 1928. Durante la tarde tuvieron una fraternal convivencia de oración, alimentos y diálogo pastoral; rezaron el rosario y después de platicar largamente se acostaron a dormir.

Un espía los denunció a sus perseguidores y éstos aprovecharon la noche para atacarlos mientras dormían. El presidente municipal de Cuquío, Sr. José Ayala, y el capitán Vega planearon el asalto. Mandaron 40 soldados federales que llegaron directamente a la casa donde estaban los padres y José María Orona, hermano del Sr. Cura. Los soldados sitiaron el lugar y golpearon la puerta con los rifles; al oír los fuertes golpes, el padre Justino abrió la puerta al tiempo en que gritaba: “¡Viva Cristo Rey!”; los soldados le dispararon y cayó al suelo. El P. Atilano, al escuchar los disparos, se arrodilló en la cama para encomendar su alma. Llegaron los soldados a la habitación y le dispararon, lo mismo hicieron al Sr. José María Orona. Eran las dos de la madrugada cuando se consumó el sacrificio. Los soldados sacaron al patio los cuerpos, maltratándolos a patadas, burlándose y gritándoles injurias.

Por la mañana exigieron a los vecinos de Las Cruces que les llevaran tres burros para echar, atravesados sobre sus lomos, los cadáveres de los victimados y así llevárselos a Cuquío. Allí, en la plaza principal, arrojaron sus cuerpos; los fieles cristianos lloraban y rezaban, algunos recogían , como reliquias, sus cabellos y ropas ensangrentadas, y después, con gran devoción, los sepultaron.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20200413070043/https://caminodelosmartires.com/martires/santos/san-atilano-cruz-alvarado-pbro/

Saints Cristóbal Magallanes et ses 24 compagnons Martyrs mexicains (+ 1927) : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10187/Saints-Crist%F3bal-Magallanes-et-ses-24-compagnons.html

~ Martyrs of the Religious Persecution during the Mexican Revolution [I] ~ († 1915-37) : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/Mexico1.htm

Santi Martiri Messicani (Cristoforo Magallanes Jara e 24 compagni) : https://it.cathopedia.org/wiki/Santi_Martiri_Messicani_(Cristoforo_Magallanes_Jara_e_24_compagni)

The Blessed Martyr of the Cristero War: Atilano Cruz Alvarado. Read more here: https://catholicsaints.day/atilano-cruz-alvarado/