vendredi 11 octobre 2024

Bienheureux JAKOB GRIESINGER d'ULM, religieux dominicain, peintre-verrier et confesseur

 



Bienheureux Jacques Griesinger d'Ulm

Dominicain, artiste peintre-verrier (+ 1491)

Né dans une famille de négociants, il fut d'abord peintre sur verre à Ulm en Allemagne, s'en fut en pèlerin à Rome et, faute d'argent, s'engagea dans les armées du roi d'Aragon. Après quatre années de service, dégoûté par la vie licencieuse des camps, il quitte l'armée et se met à la disposition d'un bourgeois de Capoue. Voulant revenir dans son pays, il s'arrête à Bologne. Il y rencontre les dominicains et cela change sa vie. Il avait trente quatre ans, il entre dans l'Ordre comme frère laïc. Il y fut un religieux humble et exemplaire. Il y reprit ses talents de verrier et orna beaucoup d'églises de ses œuvres. On lui doit même l'invention de plusieurs coloris de vitraux par ses recherches sur l'oxyde d'argent.

Né en 1407 à Ulm en Allemagne, à l'âge de 25 ans, parti en pèlerinage à Rome, il s'arrêta à Bologne en Emilie, près du tombeau de saint Dominique. Il prit l'habit dominicain en 1441. Son esprit de prière et de mortification, d'humilité profonde et de générosité, lui donnèrent une réputation de sainteté même avant sa mort. Il était illettré. D'une grande sensibilité artistique, il est excellent maître verrier et fit en particulier les vitraux de la chapelle des notaires de la basilique Saint Petronio.

À Bologne en Émilie, l'an 1491, le bienheureux Jacques Griesinger d'Ulm, religieux de l'Ordre des Prêcheurs. Il était illettré mais peintre verrier très expert et donna à tous, pendant cinquante ans, un exemple de travail et de prière.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2003/Bienheureux-Jacques-Griesinger-d-Ulm.html

Jakob Griesinger, Jésus ressuscité, vitrail, Chapelle des Notaires de la basilique San Petronio,  Bologne.

Depuis 2017, la chapelle est dédiée à la famille Rinaldi qui a permis sa restauration.Le célèbre vitrail de la chapelle a été exécuté entre 1464 et 1466 par le frère dominicain allemand Jacob Griesinger (le bienheureux Giacomo da Ulma), d'après un dessin de Michele di Matteo ; dans la rosace, il présente le Christ ressuscité et dans les fenêtres à meneaux le motif habituel de l'Annonciation avec divers saints. Particulièrement agréable est l'intonation chromatique du vitrail qui alterne des tons clairs et brillants avec des rouges très vifs d'une intensité considérable, créant des effets précieux et joyeux à la fois. SOURCE : Bologne Basilica San Petronio - http://www.maquetland.com/article-2654-italie-bologne-basilica-san-petronio

San Petronio (Bologna) - Interior Jakob Griesinger


Bx Jakob Griesinger d'Ulm

Frère lai o.p., artiste peintre verrier

Jakob Griesinger naît, en 1407, à Ulm (Allemagne) dans une famille de négociants chrétiens ; il fut formé dans un atelier de peintre sur verre à Ulm.

À l’âge de 25 ans, avec la bénédiction de ses parents il s'en fut en pèlerinage à Rome et, faute d'argent, s'engagea dans les armées du roi d'Aragon. Après avoir été soldat 4 ans à Naples, dégoûté par la vie licencieuse des camps, il quitte l'armée et devient domestique à Capoue. 

En 1441 (il a 34 ans), voulant revenir dans son pays, il s'arrête à Bologne pour prier sur le tombeau de saint Dominique, et trouve sa vraie vocation : il entre dans l'Ordre comme frère lai. Il reprit ses talents de verrier et orna beaucoup d'églises de ses œuvres. On lui doit même l'invention de plusieurs coloris de vitraux par ses recherches sur l'oxyde d'argent.

Il fut pendant 50 ans un religieux humble et exemplaire, immergé dans l’art du vitrail. Beaucoup de ses œuvres ont disparu mais on peut encore voir dans la cathédrale San Petronio de Bologne, dans la chapelle des notaires, un vitrail qui lui est attribué. D'une grande sensibilité artistique, il est un des plus grands maîtres verriers de son époque, mais il était très effacé.

Un jour, durant la cuisson d'un vitrail qu’il devait absolument surveiller, le Prieur l’envoya faire la quête. Il obéit sans rien dire, il laissa tout, et à son retour trouva le vitrail cuit juste à point, réussi à merveille avec des teintes magnifiques.

Il conserva toujours l’innocence baptismale. Âme candide et sensible, sa prière touchait à l’extase. Son esprit de prière et de mortification, d'humilité profonde et de générosité, lui donna une réputation de sainteté même avant sa mort. Bien que son cœur fût étranger à la terre, ses mains étaient toujours promptes au travail et à rendre d’humbles services avec cet aimable sourire qui dilate les cœurs. Il était illettré, mais pas du tout inculte. Il disait que la récitation du Notre Père était pour lui plus douce que le miel. Avant de communier, il veillait toute la nuit.

Ses vitraux étaient l’expression artistique de sa prière et de sa contemplation. En patience et grande obéissance il servait tous ses frères, particulièrement dévoué envers les malades. Il contemplait profondément la Passion de Jésus-Christ.

Jacques Griesinger d’Ulm meurt à Bologne (Italie) le 11 octobre 1491.

Le pape Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829) a confirmé sa canonisation le 3 août 1825. Ses reliques sont gardées dans une urne placée sous l'autel, qui lui est dédié, dans la chapelle du Sacré-Cœur de la basilique San Domenico à Bologne.

Il est le Patron des verriers.

SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/e0cef40f-a0ba-4a04-8329-187109b45cd2


Blessed James Grissinger

Also known as

James Griesinger

James of Ulm

Giacomo Griesinger da Ulma

Memorial

11 October

Profile

Mercenary for the army of NaplesItaly in 1432. Disillusioned with military life, he spent five years as a secretary to a lawyer in CapuaItaly. Falling on financial hard times, he briefly rejoined the army, then left for his true vocation, becoming a Dominican lay brother in BolognaItaly in 1441. He spent most of the next 50 years working in stained glass and painting images on the windows of churches.

Born

1407 at Ulm, Swabia (modern Germany)

Died

11 October 1491 in BolognaItaly of natural causes

interred in the Basilica of Saint Dominic in Bologna

Beatified

1825 by Pope Leo XII

Patronage

glass painters

stained glass workers

Additional Information

Saints and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie CormierO.P.

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Saints and Their Attributes, by Helen Roeder

Some Patron Saints, by Padraic Gregory

other sites in english

Soul Candy

images

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed James Grissinger“. CatholicSaints.Info. 16 June 2024. Web. 8 October 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-james-grissinger/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-james-grissinger/

Papst Leo XII. genehmigt den Kult des seligen Jakob von Ulm (Jakob Griesinger) im Dominikanerorden und in der Diözese Bologna, Lateinisches Deket der Ritenkongregation, 3 August 1825. Hieronymus Wilms: Der selige Jakob Griesinger aus Ulm, Laienbruder des Dominikanerordens Dülmen 1922, S. 206-207


Saints and Saintly Dominicans – 12 October

Blessed James of UlmConfessorO.P.

He came to Rome from Germany out of devotion to the City of Martyrs; then he served during four years as a soldier at Naples in the army of Alphonsus of Arragon. He next attached himself to our Fathers at Bologna, among whom he entered as a simple lay brother, although he was a man of letters and possessed a remarkable talent for painting. Before his profession, in his humility he besought the brothers on his knees not to drive him away on account of his crimes. He excelled in the love of work and in obedience, virtues essential to a lay brother. It is related that receiving a sudden command to set out for a distant monastery, he did not even stop to remove from the oven the painted glass which he had placed there. God was pleased to bless his obedience and the glass was preserved in all its beauty. Having reached the end of eighty years of life, feeling his last moments had arrived, he placed himself in the pious and modest attitude he wished to preserve after death, and expired in peace. He left behind him in the cloister two inheritors of his talent and his methods as a painter on glass – Brother Ambrogino and Brother Anastasio, faithful imitators also of his beautiful virtues. (1491)

Prayer

Blessed James, obtain for me that I may put the love of labor above my ease, but obedience above labor and all things else.

Practice

When you come to Holy Mass regard yourself as unworthy – to be present, and say with the publican in the Temple: “Lord, be merciful to me, a sinner!”

– taken from the book Saints and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie CormierO.P.

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-and-saintly-dominicans-12-october/

JAMES GRIESINGER OF ULM, BL.

Dominican artist also known as James (Jakob) of Ulm; b. Ulm, Germany, 1407; d. Bologna, Oct. 11, 1491. He went to Rome when 24, served in the army of Alphonse of Aragon, and then became steward to a wealthy Italian jurist. When 34, he became a Dominican lay brother at Bologna. There he turned his talents to glass painting, an art he must have acquired before entering the Order. Manuscripts tell of his holiness but not of his artistic activities. Proof of his artistry is found in the works of his pupils, especially Fra Anastasio of Como and Fra Ambrogino of Soncino, and in S. Petronio in Bologna. Soon after his death the people of Bologna invoked him as the patron of glass painters and glaziers. In 1825, leo xii officially confirmed his cult.

Feast: Oct. 11.

Bibliography: Acta Sanctorum Oct. 5:790–803. I. Taurisano, Catalogus hagiographicus ordinis praedictorum (Rome 1918) 46–47. J. L. Baudot and L. Chaussin, Vies des saints et des bienheueux selon l'ordre du calendrier avec l'historique des fêtes (Paris 1935–56) 10:368–372. J. Wilms, Lay Brother, Artist and Saint, tr. M. Fulgence (London 1957).

[L. M. Schier]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/james-griesinger-ulm-bl

Reliquary altar of Bl James w/glass coffin & wax figure, Basilica of San Domenico, Rome.


3OPFilial ObedienceOctoberOrder of PreachersVirtue

Oct 11 – Bl James of Ulm (Jacob Grissinger/ Griesinger), OP, (1407-1491) – The Art of Obedience

April 26, 2016 techdecisions

-by Br James Wallace, OP, born in New York, James became a Catholic after college, where he earned a degree in applied math.

“I will honor those who honor Me.” – 1 Samuel 2:30

“What would you do? You’ve been working on a project for hours. The end is in sight, and you’ve done well. This might be some of your best work. All that’s left to do is to watch carefully over the final process—a slight error in timing might ruin everything. Suddenly, someone enters the room and tells you that you’re needed elsewhere immediately.

A thousand protests come to mind. Does it have to be right now? Is it really so urgent? Couldn’t it wait for just an hour? Am I the only one who could do this? Who is it that needs me?

It was in a situation just like this that Blessed James of Ulm found himself one day. But he didn’t make any of those protests. The order had come from his superior, and somehow James knew there was nothing to be done but to obey. He immediately left his stained glass window—a labor of love that he had spent days preparing—in the furnace to be ruined. And he went out to beg for his community, as his superior had ordered.

Someone once said that you can know the depth of a man’s love by how much he is willing to suffer for the beloved. Blessed James’ act of obedience wasn’t a bitter and constrained act, but we can imagine how painful it was for him. This gives us some insight into the depth of his love for his brothers and for God. Today, people have mostly forgotten the windows which James made over 500 years ago, but they remember this story of his love and obedience.

James was used to following orders. He had served for years as a soldier, first under King Alfonso V of Aragon and later under one Captain Tartari. One day, when the army was stationed in Bologna, James, who had always been devout, decided to make a visit to one of the local churches – the one that happened to have the relics of St. Dominic. While praying before those relics, he was suddenly inspired to give up military life and consecrate himself to God as a cooperator brother in St. Dominic’s Order.

Throughout history, Dominican cooperator brothers have been assigned a variety of offices: doorkeeper, housekeeper, infirmarian, cook, to name a few. In his youth, Blessed James’ father had trained him in the craft of making stained glass windows, and to this craft James returned as a religious brother. He had been working at it for a number of years when the event described above took place.

There is actually more to that story. When James returned from his begging trip, he found to his astonishment that the window was intact and the colors were set perfectly—an impossible thing, as he knew from long experience. Sometimes God rewards obedience in remarkable ways even in this life.

James spent 50 years in religious life, beautifying various churches in Italy. After his death in 1491, so many attested to his sanctity and to miracles obtained through his intercession that he was eventually beatified and himself entombed in the church of San Domenico, where he had received the call of God. Blessed James had sought to honor God by religious art and religious life; now, in San Domenico, God has honored him.”

First Vespers:

Ant. Strengthen by holy intercession, O James, confessor of the Lord, those here present, have we who are burdened with the weight of our offenses may be relieved by the glory of thy blessedness, and may by thy guidance attain eternal rewards.

V. Pray for us, Blessed James

R. That we may be made worthy of the promises of Christ.

Lauds:

Ant. Well done, good and faithful servant, because Thou hast been faithful in a few things, I will set thee over many, sayeth the Lord.

V. The just man shall blossom like the lily.

R. And shall flourish forever before the Lord.

Second Vespers:

Ant. I will liken him unto a wise man, who built his house upon a rock..

V. Pray for us. Blessed James.

R. That we may be made worthy of the promises of Christ.

O God, who didst wonderfully adorn Blessed James, Thy Confessor, with the virtues of humility and obedience, make us, through his intercession, to despise earthly things and evermore cleave to Thy commandments. Through Christ our Lord. Amen.

Love, yet not even closely having mastered the virtue of obedience,

Matthew

SOURCE : https://soul-candy.info/2016/04/bl-james-of-ulm-op-1407-1491/


«Paper mache » covering the remains of Bl James, Basilica of San Domenico, Bologna, Italy.


Beato Giacomo Griesinger da Ulma Religioso domenicano

Festa: 11 ottobre

Ulma, Germania, 1407 - Bologna, 11 ottobre 1491

Il beato Giacomo, originario di Ulma in Germania (1407), all'età di venticinque anni sostò a Bologna, tappa del suo pellegrinaggio verso Roma. Dopo alterne vicende, che lo videro soldato a Napoli e domestico a Capua, ritornò nella nostra città con le milizie del Duca di Milano. Visitando la Basilica di San Domenico si sentì attratto dalla vita religiosa e nel 1441 chiese di vestire l'abito dei fratelli conversi. Lo spirito di preghiera e di mortificazione, l'umiltà profonda e il cordiale servizio al prossimo gli accreditarono la fama di santità ancor prima della sua morte. Tra le sue devote consuetudini erano la recita del Pater noster, che diceva essergli più dolce del miele, e la preparazione alla Comunione Eucaristica in un'ininterrotta veglia notturna. Dotato di grande sensibilità artistica fu maestro nell'arte vetraria: a lui si attribuisce una delle grandi vetrate nella cappella dei Notai della Basilica di San Petronio.

Martirologio Romano: A Bologna, beato Giacomo da Ulm Griesinger, religioso dell’Ordine dei Predicatori, che, sebbene analfabeta, fu un valente decoratore di vetrate e offrì a tutti per cinquant’anni un esempio di dedizione al lavoro e alla preghiera.

Giacomo, nato a Ulm nel 1407, ebbe fin da fanciullo nella sua famiglia, i Griesinger i più preziosi esempi di cristiana pietà. A 25 anni, con la benedizione dei genitori, dalle rive del Danubio, s’incamminò pellegrino verso Roma per venerarvi le tombe dei Santi Apostoli. Dopo varie peregrinazioni passò per Bologna, dove si fermò qualche tempo. Sua meta prediletta era la tomba di San Domenico e qui, durante le sue devote visite, sentì forte l’ispirazione d’abbracciare l’Ordine. Sebbene non fosse del tutto incolto, chiese ed ottenne, nel 1441, di essere ammesso tra i fratelli conversi. Anima candida e sensibile, comprese e seppe attuare in pieno la sua santa vocazione. La sua orazione toccava l’estasi, e spesso lo si vedeva circondato di luce Ma sebbene il cuore fosse estraneo alla terra, le mani erano sempre pronte al lavoro e a rendere qualunque umile servizio con quell’amabile sorriso che dilata i cuori. Fu provetto nell’arte di dipingere il vetro, tanto che di lui rimangono eccellenti lavori. Si racconta che un giorno, mentre sorvegliava la cottura di alcuni vetri dipinti, il Priore gli comandò di andare alla cerca. Il Beato, senza aprire bocca, si recò a compiere l’obbedienza. Al suo ritorno invece di trovare i vetri inceneriti, com’era da prevedersi, li trovò cotti al punto giusto, riusciti a meraviglia. Conservò sempre l’innocenza battesimale e, spirata l’anima benedetta, l’11 ottobre 1491, parve comunicato il suo candore anche al corpo, che risplendette di luce celeste. Papa Leone XII il 3 agosto 1825 ha confermato il culto. Le sue reliquie, conservate in San Domenico a Bologna, nel 1965 furono trasferite in una pregiata urna sull’altare a lui dedicato.

Autore: Franco Mariani

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/74025

Unserer lieben Frau auf dem Kapf in Schemmerhofen in Oberschwaben; Altar in der Schwabenkapelle mit den „Schwabenseligen“:

Sel. Jacob Griesinger von Ulm

Sel. Heinrich Seuse, auch Heinrich (von) Suso

Sel. Elisabeth Achler, "Gute Beth", von Reute

Hl. Krescentia (Anna) Höß von Kaufbeuren


Jakob Griesinger

auch: Jakob von Ulm, Alemannus

Gedenktag katholisch: 11. Oktober

nicht gebotener Gedenktag im Bistum Rottenburg, im Erzbistum Bologna und im Dominikanerorden

Name bedeutet: J: der Nachgeborene

oder: Gott schützt (hebr.)

A: der Deutsche (latein.)

Laienbruder, Künstler

* 1407 in Ulm in Baden-Württemberg

† 11. Oktober 1491 in Bologna in Italien

Jakob wurde im Glasmalerhandwerk ausgebildet, reiste nach Rom und lebte einige Jahre als Söldner in Italien. 1441 trat er an San Domenico in Bologna dem Dominikanerorden bei und schuf in dieser Stadt außerordentliche Bildnisse.

Ein Glasschrein in der Kirche San Domenico in Bologna enthält Jakobs Gebeine.

Kanonisation: 1825 wurde Jakob seliggesprochen.

Attribute: Palette, Taube, Rosenkranz

Patron der Glaser und GlasmalerDie Kirche San Domenico in Bologna ist täglich von 9 Uhr bis 12 Uhr und von 15.30 Uhr bis 18 Uhr - sonntags nur am Nachmittag bis 17 Uhr - geöffnet. (2023)

 Seite zum Ausdruck optimiert

 Empfehlung an Freunde senden

 Artikel kommentieren / Fehler melden

 Suchen bei amazon: Bücher über Jakob Griesinger

 Wikipedia: Artikel über Jakob Griesinger

 Fragen? - unsere FAQs antworten!

 Im Heiligenlexikon suchen

 Impressum - Datenschutzerklärung

Schauen Sie sich zufällige Biografien an:

Gibrianus von Vannes
Alfanus von Salerno
Gemellos der Paphlagonier
Unser Reise-Blog:
 
Reisen zu den Orten, an denen die
Heiligen lebten und verehrt werden.

      Zum Schutz Ihrer Daten: mit 2 Klicks empfehlen!

Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 19.04.2023

Quellen:

• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001

• Messbuch. Für die Bistümer des deutschen Sprachgebietes. F. Pustet, Regensburg 1988

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Jakob Griesinger, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienJ/Jakob_Griesinger_Alemannus.html, abgerufen am 11. 10. 2024

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienJ/Jakob_Griesinger_Alemannus.html

Heinrich Seuse und Jakob Griesinger, Wengenkirche Ulm

Jakob Griesinger, Wengenkirche Ulm


Griesinger, Jakob (Jacobus de Alemania, Jacobus Teutonicus, Tedesco, Jacopo da Ulma, Giacomo di Ulma, Giacomo d'Alemagna)

Genealogie

V Dietrich (?). Der Familienname des Jacobus de Alemania ist v. d. Ulmer Dominikanerprior Felix Fabri (1441–1502) überliefert. Die Griesinger waren im 15. Jh. in Ulm Handwerker u. Müller. Eine Griesingermühle wird 1462-1529 genannt.

Biographie

G., der wohl in Ulm das Maler- oder Glaserhandwerk erlernte, wanderte 1432 nach Rom, verbrachte 4 Jahre als Landsknecht im Heere des Königs Alfons V. von Aragonien und 5 Jahre als Hausverwalter eines Juristen in Capua. 1441 trat er als Laienbruder in das Dominikanerkloster San Domenico in Bologna ein und arbeitete dort als kunstfertiger und geachteter Glaser, Maler, Schlosser und Schmied bis zu seinem Tode. 1463 entstanden die 6 großen Rundfenster des Mittelschiffs von San Petronio und das Rundbogenfenster der Fassade von San Domenico. 1464-66 schuf er mit anderen Mitbrüdern und dem Maler Michele di Matteo das, als einziges noch erhaltene, Glasfenster der Gesellschaft der Notare in der Heilig Kreuzkapelle der Basilika, ein realistisches Kunstwerk, in dem sich deutsche und italienische Stilelemente mischen. In den Jahren bis 1476 ist die Bemalung der Klosterbibliothek, die Arbeit an den großen Rundbogenfenstern ihres Mitteltraktes und an den Spitzbogenfenstern der Dominikuskapelle bezeugt. G. bildete mehrere Schüler heran, darunter auch seinen Biographen Ambrogino da Soncino. Ihnen schreibt die Überlieferung Glasfenster im Mailänder Dom und in anderen Kirchen Oberitaliens zu. Gleich nach seinem Tode wurde G. als Seliger verehrt. Papst Leo XII. gestattete 1825 der Diözese Bologna und dem Dominikanerorden seine Erwähnung im Offizium und in der Messe am 12. Oktober.

Literatur

ADB IX;

Frater Felix Fabri, Sionspilgerin, Hs. 1493, Bl. 343;

AA SS Oct., Bd. 5, S. 790-803 (Ber. d. Ambrogino da Soncino, 1501);

J. N. Sepp, J. G. v. Ulm, Patron d. Glasmaler, in: Münsterbll. 1888, 5, S. 37-51;

J. Burckhardt, Der Cicerone 2, S. 241 (Gesamtausg. 1933, III);

H. Wilms, Der sel. J. G. aus Ulm, 1922;

F. Filippini, Il Beato Fra. Jacopo da Ulma, domenicano, maestro di vetrate, in: Il VII. centenario di S. Domenico, Bologna, 1921, XII, S. 279 ff.;

M. Casali, La Bibl. di San Domenico in Bologna, ebd. 1959;

V. Alce, Der Ulmer Glasmaler J. G. in Bologna, in: Ulm u. Oberschwaben 36, 1962, S. 39-45.

Autor/in

Max Huber

Zitierweise

Huber, Max, "Griesinger, Jakob" in: Neue Deutsche Biographie 7 (1966), S. 65-66 [Online-Version]; URL: https://www.deutsche-biographie.de/pnd128648864.html#ndbcontent

SOURCE : https://www.deutsche-biographie.de/gnd128648864.html#ndbcontent

Darstellung des seligen Jakob Griesinger aus dem Annus dierum Sanctorum (erschienen in Augsburg, 1750, Augustinermuseum Rattenberg, Johann Sebastian und Johann Baptist Klauber sowie Gottfried Bernhard Göz


Griesinger: Jacob G., geboren zu Ulm 1407, gestorben zu Bologna den 11. October 1491, zweiter Sohn des Ulmer Kaufmanns Dietrich G., brachte den größten Theil seines Lebens in Italien zu. Als Jüngling von 25 Jahren pilgerte er nach Rom; da es ihm aber an Mitteln zur Heimreise gebrach, wandte er sich nach Neapel und ließ sich für das Heer König Alfons’ V. anwerben, jedoch angewidert durch das Treiben der raublustigen Söldnerbanden verließ er ihre Reihen und trat in die Privatdienste eines adlichen Rechtsgelehrten in Capua. Nachdem er fünf Jahre in dessen Hause zugebracht, riß er sich los, um endlich die Heimath wiederzusehen. Allein auf der Rückreise machte er längeren Halt in Bologna und dort reifte in ihm der Entschluß, bei den Dominicanern, deren ernste Frömmigkeit ihm imponirte, als Novize einzutreten (um 1437 oder 1438). So blieb er denn zeitlebens im Kloster S. Domenico zu Bologna als Laienbruder. Während er es an keiner mönchischen Tugend fehlen ließ, suchte er für seine fleißige und geschickte Hand einen Beruf in der Glasmalerei, welche damals vorzugsweise in Klöstern gepflegt wurde. Er schmückte zunächst sein Kloster und die dazu gehörige Kirche mit Proben seiner Kunstfertigkeit, besonderen Ruhm aber erwarb er sich durch seine Arbeiten für [668] die städtische Domkirche S. Petronio. Die Behauptung, daß er auch ins Elsaß gekommen sei und dort gemalt habe, ermangelt jeglichen Beleges und ist unvereinbar mit den Nachrichten über seinen Lebensgang. In Bologna allein hat er gewirkt; dort hinterließ er auch Schüler im Kloster S. Domenico selbst. Unter diesen that sich Ambrogino aus Soncino hervor, welcher auch mit G. in Petronio malte. Er setzte seinem Lehrer ein schönes Denkmal in der Biographie, die ursprünglich italienisch abgefaßt und besonders gedruckt (Bologna 1510 und 1613), später in die Acta Sanctorum aufgenommen wurde; es ist darin allerdings über G. ein Heiligenschein ausgegossen, weshalb ihn auch die Glasmalerzunft in Paris zu ihrem zweiten Patron erhob und Papst Leo XII. ihn im J. 1825 selig sprach. Während ihn seine Klosterbrüder unter dem Namen Giacomo Alemanno (Jacobus Teutonicus) kannten, verehrt ihn die katholische Kirche als den sel. Jacob von Ulm. In der Geschichte der Glasmalerei ist ihm kein unbedeutender Platz zu vindiciren, wenn auch sein Wirkungskreis nicht über Bologna hinausging. Ob er aber zu denen zu zählen sei, welche deutsche Kunst nach Italien verpflanzten, ist fraglich. Sein Biograph sagt nirgends, daß er irgend welche Erfahrung in der Glasmalerei aus der Heimath mitgebracht hat. Manches mittelitalienische Kloster (Pisa, Arezzo, Florenz, Perugia) zählte schon ehe G. in Bologna wirkte, in seiner Mitte Mönche, welche in der Glasmalerkunst wohlerfahren waren; wie leicht konnte sich von solchen naheliegenden Herden aus diese Kunstübung auch nach Bologna verpflanzen! Doch wenn auch nicht deutsche Technik, so trug er doch deutsche Kunstanschauungen über die Alpen. Sein Stil mischte sich, wie Jacob Burckhardt sagt, aus deutschem und italienischem Realismus. Leider ist es schwer, Malereien zu finden, welche ganz unzweifelhaft von der Hand dieses Meisters stammen. Was er in S. Domenico malte, ist zerstört; in S. Petronio ist es noch nicht vollkommen gelungen, die von ihm herrührenden Malereien von denen seiner Schüler und Anderer zu scheiden; eine sichere Ueberlieferung über die Urheber liegt nicht vor. Nach einer alten Tradition unter den Glasmalern Frankreichs wäre Jacob von Ulm durch einen glücklichen Zufall Erfinder des sogenannten Kunstgelb geworden; allein neueren Forschungen zufolge war diese Schmelzfarbe bereits im vierzehnten Jahrhundert im Gebrauch.

Der Lebensgang Jac. Griesinger’s ist hier geschildert nach Ambrogino’s (da Soncino) Biographie desselben, wie sie in lateinischer Uebertragung durch Isidor von Mailand in Acta SS. Boll. Oct. T. 5 p. 790–803 vorliegt (eine andere Uebersetzung bei Surius T. 5 – 1574 – p. 722 ff.), wozu zu vergleichen Melloni, Atti degli uomini illustri in santità nati o morti in Bologna 3, 224–272. Den Geschlechtsnamen G. schöpfte Weyermann, Neue Nachrichten von Ulmer Gelehrten und Künstlern, S. 137, aus Felix Fabri’s „Sionspilgerinnen“ (ungedr.). Ueber Griesinger’s künstlerische Thätigkeit bringt Vinc. Marchese, Memorie dei più insigni pittori, scultori e architetti Domenicani, Ed. 3 T. 1 p. 504 ff., urkundlichen Nachweis. Weiteres zu seiner Charakteristik s. bei Schnaase, Gesch. der bildenden Künste, Bd. 7, 2. Aufl., S. 464, bei Burckhardt, Cicerone, 2. Aufl., S. 865, und bei Wackernagel, Die deutsche Glasmalerei, S. 26. 64. 158 f. Ueber die angebliche Erfindung des Kunstgelb vgl. Levieil in der Description des arts et métiers, T. 21, p. 108, col. 2, not. a, vgl. auch p. 34. Unger, Art. Glasmalerei bei Ersch u. Gruber, S. 59. Labarte, Hist. des arts industriels, 3, 363. Die Wirksamkeit Griesinger’s im Elsaß erörtert mit negativem Resultat Gérard, Les artistes d’Alsace pendant le moyen-âge, 2, 342 f.

Heyd.

Wilhelm Heyd: Griesinger, Jacob. In: Allgemeine Deutsche Biographie (ADB). Band 9, Duncker & Humblot, Leipzig 1879, S. 667 f.

SOURCE : https://de.wikisource.org/wiki/ADB:Griesinger,_Jakob