samedi 11 avril 2020

Bienheureux ANGELO CARLETTI da CHIVASSO, prêtre franciscain et confesseur



Bienheureux Ange de Chivasso

Confesseur (+1495)

Il était Piémontais et voulut suivre saint François dans la pauvreté. Les habitants de Coni (Cuneo) en Italie lui vouèrent une telle vénération qu'ils obtinrent que le Pape Benoît XIV approuve le culte qu'ils lui rendaient déjà, sans autre forme de procès.

À Cuneo dans le Piémont, vers 1495, le bienheureux Ange de Chivasso, prêtre de l'Ordre des Mineurs, d'une doctrine, d'une prudence et d'une charité remarquables.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6513/Bienheureux-Ange-de-Chivasso.html

Bienheureux Angelo de Chivasso

Le droit de la miséricorde

De noble famille, Antonio Carletti (1411-1495) grandit à Chivasso, près de Turin. Étudiant à l’université de Bologne, il est docteur en droit civil et en droit canon, avant de devenir magistrat, puis sénateur. C’est vers l’âge de 30 ans qu’il entre chez les Frères mineurs de la stricte observance au monastère Sainte-Marie-du-Mont, à Gênes, et prend le nom d’Angelo. En 1472, il est nommé vicaire général et fonde les monastères de Mondovi, Saluzzo et Pinerolo. Lorsque les armées ottomanes prennent possession de la ville d’Otrante, il est nommé nonce apostolique et prêche la croisade contre l’assaillant. Par ailleurs, il parvient à un accord de paix entre catholiques et vaudois. Il est l’auteur d’une Somme angélique, sorte de dictionnaire de théologie morale, très appréciée des confesseurs.

Le Christ a sillonné les routes pour annoncer l’Évangile, et le bienheureux Angelo de Chivasso n’a pas ménagé sa peine pour étudier cet enseignement.

Temps de silence

À son exemple, prenons le temps de la lecture de l’Écriture et de l’enseignement de l’Église pour pouvoir rendre compte de l’espérance qui est en nous.

Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Bernadette Soubirous

Le juge d’instruction lui dit : « Nous allons te mettre en prison. » Bernadette : « Je suis prête. Mais qu’elle soit bien solide, sinon je m’en échapperai. »

SOURCE : https://francais.magnificat.net/magnificat_content/bienheureux-angelo-de-chivasso/

Saint Ange de Chivasso Confesseur (+ 1495)

Il était Piémontais et voulut suivre saint François dans la pauvreté. Les habitants de Coni (Cuneo) en Italie lui vouèrent une telle vénération qu'ils obtinrent que le Pape Benoît XIV approuve le culte qu'ils lui rendaient déjà, sans autre forme de procès.

Autre biographie:

St-Angelo Carletti de Chivasso (Bienheureux) Jeune diplômé en droit de l’Université de Bologne, il débute sa carrière à Monferrato avant d'être élu sénateur. Il décide cependant de tout abandonner pour devenir moine franciscain à Gêne. Nonce du Pape Sixte IV et du Pape Innocent VIII. Il prêche la croisade contre les Turcs. Il est l’auteur d’un dictionnaire de théologie morale, la « Summa Angelica » (1411-1495)

Voir aussi:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cuneo

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chivasso

SOURCE : http://jubilatedeo.centerblog.net/6574213-Les-saints-du-jour-Dimanche-11-Avril

2. ANGE CARLETTI DE CHIVASSO (Bienheureux) (en latin de Clavasio), franciscain de la stricte observance, né à Chivasso (Piémont) d’une noble et riche famille, théologien et jurisconsulte, fut plusieurs fois élu vicaire général de son ordre en Italie, et reçut des souverains pontifes Sixte IV et Innocent VIII le titre de légat avec mission de recueillir des subsides pour la croisade contre les Turcs. Il mourut au monastère de Sainte-Marie-des-Anges, à Coni, le 12 avril 1495, en grande réputation de science et de sainteté. Il est honoré comme bienheureux dans l’ordre de saint François ; son culte a été approuvé par le pape Benoit XIII (1724-1730), et sa fête est fixée au 12 avril. — Le bienheureux Ange de Chivasso est connu comme théologien par une « Somme des cas de conscience » dans laquelle les matières sont disposées selon l’ordre alphabétique. Cet ouvrage, très estimé et très en vogue autrefois, est généralement désigné dans la bibliographie théologique sous le titre de Summa angelica, du nom de l’auteur. Voici le titre exact et complet, tel qu’on le lit dans la première édition publiée à Venise, en 1486 : Summa casuum conscientiæ compilata per sanctæ theologiæ et juris pontificii doctorem fratrem Angelum de Clavasio ordinis minorum impressa Venetiis per Christophorum Arnoldum, MCCCCLXXXVI. Le succès de cet ouvrage fut très grand, en raison de sa doctrine exacte, de sa clarté, de sa brièveté et de son usage facile, toutes qualités qui en faisaient un manuel très pratique de théologie morale et de droit canonique. Hain, Repertorium bibliographicum, t. ii, p. 157-160, compte jusqu’à 20 éditions de la Summa angelica qui se succédèrent dans le court intervalle de 1486 à 1500, entre autres celles de Venise, 1487, 1490, 1491, 1492, 1495, 1499 ; de Nuremberg, 1488, 1492, 1498 ; de Strasbourg, 1489, 1491, 1495, 1498 ; d’Alost, 1490, 1496. D’autres éditions parurent, nombreuses encore, dans le cours du xvie siècle. On cite parmi les meilleures et les plus connues, celles de Lyon, 1513, de Venise 1569, de Nuremberg, 1588. Luther n’aimait point l’œuvre du moine franciscain : il l’appelait « diabolique » ; et quand cet hérésiarque brûla, en place publique de Wittenberg (10 déc. 1520), la bulle d’excommunication portée contre lui, la collection des décrétales et la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin, il jeta dans le même bûcher la Somme des cas de conscience du bienheureux Ange de Chivasso. — Les bibliographes citent encore, comme ouvrages du bienheureux, deux traités intitulés, l’un Arca fidei, l’autre De restitutionibus, qui furent publiés ensemble longtemps après la mort de l’auteur, Alcala, 1562, in-4o.

Bellarmin, De scriptoribus ecclesiasticis, Louvain, 1678, p. 302 ; Wharton, Appendix ad historiam litterariam Guilielmi Cave, Genève, 1705, p. 127 ; Fabricius, Bibliotheca latina mediæ et infimæ ætatis, Padoue, 1754, t. i, p. 100 ; Hain, Repertorium bibliographicum, Stuttgart, 1827, t. ii, p. 157-160 ; Hurter, Nomenclator literarius recentioris theologiæ catholicæ, Inspruck, 1899, t. iv, col. 897.

A. Beugnet.

Dictionnaire de théologie catholique

Texte établi par Alfred Vacant et Eugène Mangenot, Letouzey et Ané, 1909 (Tome 1.1 : AARON — APOLLINAIRE, p. 663).

SOURCE : https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_de_th%C3%A9ologie_catholique/ANGE_CARLETTI_DE_CHIVASSO_(Bienheureux)

Blessed Angelo Carletti

Also known as

Angelo of Chiavasso

Angelus…

Antonio…

Memorial

11 April

Profile

Born to the Italian nobility, Antonio studied law at BolognaItaly, and practised in the Monferrato region of Italy. Elected senator, he abandoned the office and his practice to become a Franciscan monk at Santa Maria del Monte in GenoaItaly, taking the name Brother Angelo, selling his inheritance and gaving the proceeds to the poor. Noted theologianPapal nuncio for Pope Sixtus IV and Pope Innocent VIIIPreached a Crusade against invading Turks. Preached against Waldensianism and usurious money lenders. Wrote Cases of Conscience, a dictionary of moral theology. Friend, confessor and spiritual director of Blessed Paula Gambara Costa; her husband received a miraculous cure at the grave site and through the intervention of Father Angelo.

Born

1411 at ChivassoDiocese of IvreaItaly as Antonio Carletti

Died

11 April 1495 at the San Antonio monastery in CuneoItaly of natural causes

Beatified

24 April 1753 by Pope Benedict XIV (cultus confirmed)

Patronage

ChivassoItaly

Additional Information

Catholic Encyclopedia

Franciscan Herald

New Catholic Dictionary

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

HagiograFaith

Wikipedia

video

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sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Congregazione delle Cause dei Santi

L’Unione Monregalese

Santi e Beati

Wikipedia

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Blessed Angelo Carletti“. CatholicSaints.Info. 10 April 2024. Web. 3 May 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-angelo-carletti/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-angelo-carletti/

New Catholic Dictionary – Blessed Angelo Carletti di Chivasso

Article

(1411-1495) Theologian, born Chivasso, Italydied Coni. He was a Franciscan, appointed Apostolic Nuncio by Sixtus IV and Innocent VIII, commissioned by the former to preach a holy war against invading Turks, and by the latter to prevent the spread of Waldensianism. His “Cases of Conscience” is a famous dictionary of moral theology.

MLA Citation

“Blessed Angelo Carletti di Chivasso”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 27 July 2012. Web. 3 May 2025. <http://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-blessed-angelo-carletti-di-chivasso/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-blessed-angelo-carletti-di-chivasso/

Bl. Angelo of Chivasso

Feastday: April 12

Birth: 1411

Death: 1495

As a child, Angelo Carletti, of Chivasso, Italy, was discovered by his mother in the middle of the night kneeling before his crucifix, devoutly kissing it. Years later, working as a magistrate, Angelo remained faithful to a personal regimen of prayer and visits to the sick, sustained by devotion to the Passion of Christ and the Blessed Virgin Mary. Following his mother’s death, Angelo became an Observant Franciscan priest. He preached across the countryside of Italy’s Piedmont region, seeking out the most remote villages. In addition to serving as the Observant Franciscans’ vicar general, Father Angelo authored a major work of moral theology, the Summa Angelica. At the age of eighty, he undertook the challenge of preaching to the Waldensians, a heretical sect that denied the pope’s authority over the Church, as well as the doctrine of purgatory. His efforts won the conversions of many Waldensians and the return to the faith of numerous fallen-away Catholics. Having always befriended the poor, Father Angelo asked to spend the end of his life begging alms for the needy.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=5752

Bl. Angelo Carletti di Chivasso

Moral theologian of the order of Friars Minor; born at Chivasso in Piedmont, in 1411; and died at Coni, in Piedmont, in 1495. From his tenderest years the Blessed Angelo was remarkable for the holiness and purity of his life. He attended the University of Bologna, where he received the degree of Doctor of Civil and Cannon Law. It was probably at the age of thirty that he entered the Order of Friars Minor. His virtues and learning soon gained the confidence of his brethren in religion, and he was four times chosen to fill the office of vicar-general of that branch of the order then known as the Cismontane Observance. In 1480 the Turks under Mahout II took possession of Otranto, and threatened to overrun and lay waste the "bel paese". Blessed Angelo was appointed Apostolic Nuncio by Pope Sixtus IV, and commissioned to preach the holy war against the invaders. The death of Mahomet and the ultimate retirement of the Turkish forces from the Italian peninsula were evidences that God favoured his mission. Again, in 1491, he was appointed Apostolic Nuncio and Commissary by Innocent VIII, conjointly with the Bishop of Mauriana, the purpose of their mission being to take active steps to prevent the spread of the heretical doctrines of the Waldenses.

But it was perhaps by this writings that Blessed Angelo rendered the greatest service to religion. His works are given by Wadding in the latter's "Scriptores Ordinis Minorum". By far the most noted of these is the "Summa de Casibus Conscientiae", called after him the "Summa Angelica". The first edition of the "Summa Angelica" appeared in the year 1476, and from that year to the year 1520 it went through thirty-one editions, twenty-five of which are preserved in the Royal Library at Munich. The "Summa" is divided into six hundred and fifty-nine articles arranged in alphabetical order and forming what would now be called a dictionary of moral theology. The most valuable and most important of these articles is the one entitled "Interrogationes in Confessione". It serves, in a way, as an index to the whole work. Judging the character of the work of Bl. Angelo as a theologian from this, his most important contribution to moral theology, one is impressed with the gravity and fairness that characterized his opinions throughout. Besides, the "Summa", being written "pro utilitate confessariorum et eorum qui cupiunt laudabiliter vivere", is a most valuable guide in matters of conscience and approaches closely, in the treatment of the various articles, to casuistic theology as this science is now understood, hence the title of the work, "Summa de Casibus Conscientiae". Benedict XIII approved the cult that had for long been paid to Bl. Angelo, especially by the people of Chivasso and Coni. The latter chose him as their special patron, while his feast is kept on 12 April throughout the order of Friars Minor.

Sources

Leo, Lives of the Saints and Blessed of the three Orders of St. Francis (tr. Taunton, 1886); Scherer s.v. in Kirchenlex. See also Wadding, Annales Minorum, 1472, n. viii, 1478, n. viii, 1479, n. xiv, 1481, n. ix, 1484, n. xliv, 1495, n. ii.

Donovan, Stephen. "Bl. Angelo Carletti di Chivasso." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 11 Apr. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/01484a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Nicolette Ormsbee.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01484a.htm

Saints of the Day – Angelo Carletti, O.F.M.

Article

(also known as Angelus of Chivasso) Born in Chivasso (near Turin), Italy; died 1495; cultus approved by Benedict XIII. Saint Angelus studied law in Bologna and practiced it at Monferrato. He was elected senator of the Piedmont, but left all public honors to become an Observant Franciscan in Genoa. Soon, he was filling important church offices because he was a steadfast leader and he was popular among people of all ranks and temperments. He was famous for his tireless efforts to rescue the poor from the clutches of usurious money-lenders. When he was over 80 years old, Carletti preached among the Saracens and Waldensians and effected many conversions. He also wrote a book of “Moral Cases” (the Summa Angelica) (Attwater2, Benedictines).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 29 August 2023. Web. 3 May 2025. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-angelo-carletti-o-f-m/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-angelo-carletti-o-f-m/

Blessed Angelo of Chivasso

(Angelo d-Chivasso)

Feast Day - April 11

Angelo was born of wealthy and very pious parents at Chivasso in Piedmont in the year 1411. His pious mother beheld in each of her children a new pledge of God’s love, for which reason she endeavored above all to cultivate in their tender hearts the love of God through veneration of the sufferings of Christ. Angelo had been much impressed. It was frequently noticed how the little boy arose in the middle of the night, prayed before his crucifix, and kissed it tenderly. Devotion to the Passion of Christ and the ever Blessed Virgin protected him also through his student years, so that amid many dangers he preserved the purity of his heart unsullied.

At Bologna Blessed Angelo of Chivasso was raised to the dignity of a Doctor of Theology and of Canon and Civil Law. These extraordinary mental gifts, as well as his outstanding position, induced the Duke of Montferrat to appoint him councilor and senator for the duchy. Quite remote was the possibility that the brilliant career open to the young man would dazzle him; all these things could not even satisfy him.

In his thirty-third year, when his mother died, Blessed Angelo of Chivasso resigned all his preferments, went to Genoa, and begged the Friars Minor for admission into the order. Here he strove for perfection with such lively zeal that everyone admired him. Love of God, devotion to the Passion of Christ and to the Mother of God filled his heart. From these budded forth all the cloistral virtues: humility, obedience, chastity, and love of poverty. He burned with an extraordinary zeal for souls. When he was appointed to the task of preaching, he proved tirelessly active for the salvation of souls. In a special way were the poor the object of his care; he strove in every way to assist them, and to improve the material lot of the poorer classes.

Blessed Angelo of Chivasso

But the influential also desired the services of Father Angelo. Duke Charles of Savoy chose him for his confessor, and Pope Sixtus IV commissioned him to preach a campaign against the Turks who had invaded the coasts of Italy. His successor, Innocent VIII, sent him to repress the heresy of the Waldensians. In his order, he was obliged to take over some of the most responsible positions. He was elected provincial of his province at Genoa, and then vicar general of the Observants for four terms.

In order to turn to profit his knowledge and rich experience, Blessed Angelo of Chivasso wrote a book about conscience cases for the service of confessors and directors of souls, which was repeatedly reprinted at Venice.

When he was eighty-two years old, Blessed Angelo of Chivasso asked to be relieved of his official duties. The request was granted. He then lived in the solitude of the friary at Cuneo, intent only on prayer and preparation for death. In his eighty-fourth year he died the death of a saint. Immediately the public began venerating him, and the devotion was approved by Pope Benedict XIII. His body has remained incorrupt even to this day, and it emits a pleasant odor.

from The Franciscan Book of Saints, edited by Marion Habig, OFM

For further information at Wikipedia, click here

SOURCE : https://www.roman-catholic-saints.com/blessed-angelo-of-chivasso.html

Blessed Angelo of Chivasso of the First Order

Article

Blessed Angelo was born of noble parents at Chivasso, a town in Piedmont, Italy, in 1411. His pious mother strove with great care to foster in him the love of piety and virtue which he manifested from his tenderest years, and instilled into his heart a great devotion to the Passion of our Lord. The child responded so faithfully to the instructions and exhortations of his mother that he soon became remarkable for the angelic modesty of his bearing and a love of prayer extraordinary for one of his age. He was often found, in the middle of the night, in fervent prayer before a crucifix.

After he had completed his elementary education, Angelo was sent by his parents to the University of Bologna. Here he applied himself to the study of the sacred sciences with such success that he obtained the degree of Doctor of Civil and Canon Law. On his return to Chivasso, his great learning, coupled with the purity of his life, gained for him the esteem and love of all and opened to him the road to honors and dignities. The Duke of Montferrat, eager to secure the services of so learned and conscientious a man, called him, ‘ despite his youth, to the senate of his duchy. Far from being dazzled by the brilliant prospects which the world held out to him, Angelo looked on them with disquietude and longed to give himself to God. The love of Jesus Crucified had taken possession of his heart, and his desires were directed to a life of poverty, humility, and self-denial. Through regard for his mother, who wished him to marry a rich noble lady and to continue in his political career, he did not at once carry out his resolve. While fulfilling the duties of his high office, he at the same time devoted many hours of the day and night to religious exercises and to works of mercy.

Several years passed in this way, and then his pious mother died. Angelo now declared that he could no longer resist the call of God. Neither the entreaties nor the tears of his brother could deter him from bidding farewell to the comforts, riches, and honors of the world, He resigned his office, and, after dispossessing himself of all his temporal goods, repaired to the convent of the Friars Minor at Genoa, where he humbly asked to be received into their community. He was then about thirty years of age.

Once clothed with the habit of Saint Francis, Angelo gave free vent to his ardent desire to love and serve his crucified Lord by the most perfect practice of every virtue. Wonderful was his fervor in prayer and in the religious exercises. Banishing from his heart all attachment to earthly things, he sought communion with God in the contemplation of the divine mysteries. The Passion of Christ was almost constantly before his mind, and in meditating on the great love and mercy shown by our Divine Savior to sinful mankind, he derived that strength and courage which enabled him to gain the complete mastery over self and to grow in the love and practice of poverty, obedience, patience, and self-denial.

After his ordination to the priesthood, the Saint was commissioned by his superiors to preach to the people. Burning with zeal for the salvation of souls redeemed by the precious blood of Christ, he strove by word and example to instruct the ignorant, to encourage the timid and lukewarm, and to strengthen the good. Neither the inclemency of the weather, nor long and difficult journeys through the mountainous districts of Piedmont, could slacken the ardor of his zeal. He multiplied his prayers, watchings, and other acts of mortification to obtain the conversion of sinners, and by his fervent appeals recalled many from the way of wickedness and crime. The poor, too, were the object of the Saint’s ardent charity. Not content with inducing the rich to give alms, he often begged from door to door in behalf of the needy, and visited them in their homes. To protect them against the unjust practices of usurers, he multiplied and consolidated the Monti di Pieta, that is, the charitable institutions founded and spread by the Friars Minor, which lent money at low rates of interest.

Blessed Angelo looked on the Third Order of Saint Francis as one of the most efficacious means for the sanctification of souls. Therefore he labored unceasingly to propagate it among the people. In a discourse on the Third Order, he exclaims: “O most holy Rule, how wrong are they who despise thee! most perfect Rule, how blind, are they who criticize thee! Rule, source of every good, what chastisements do they deserve who murmur at thy prescriptions! What are you about lazy and negligent men? Why do you not embrace this Rule? Why delay doing so? What are you waiting for? For soon the time will come for you to repeat the words of Wisdom, ‘These are they who were once the objects of our derision and insults. Fools that we were!’ ” The holy missionary concluded his discourse with these remarkable words, “There is no one, who, if he can not embrace the First or Second Order of Saint Francis, can not at least enter the Third Order, and so deserve that peace and mercy of God should rest on him.”

The learning and sanctity of Angelo caused persons of all ranks to seek his counsel and direction in spiritual life. Charles Duke of Savoy, chose him for his ordinary confessor, and Blessed Paula Gambara, of the Third Order, under his enlightened guidance, reached a high degree of perfection. To assist directors of souls in their responsible duties, Angelo composed a summary of cases of conscience, the fruit of his studies and of his own experience, which was considered by all a most valuable contribution to moral theology.

In 1462, the humble Saint was chosen provincial of the province of Genoa. In this position, he displayed the greatest zeal for the maintenance of the Rule in all its purity, especially in regard to holy poverty. The fame of his holy life, learning, and capacity for governing spread beyond the limits of his province, and, in 1472, he was chosen, despite his humble protestations, Vicar-General of that branch of the Order then known as the Cismontane Observance. He governed the Order with such prudence, and succeeded so well in causing the seraphic spirit to flourish among his brethren, that he was reelected three times. While he held his high office, Angelo delighted in performing the lowliest duties of the community, such as sweeping the convent and washing the dishes. This he did with such humility that, as his biographer says, one would have taken him for a servant, rather then the Vicar-General of the Order.

In 1480, Pope Sixtus IV appointed the Saint Apostolic Nuncio and commissioned him to preach the holy war against the Mohammedans who had made a landing in Italy and were devastating the country far and wide. The fervent appeals of the servant of God caused a large number of men to enroll themselves under the standard of the Cross to fight in defence of their country and their religion, so that the enemy was forced to retire.

Pope Innocent VIII, in 1491, entrusted the Saint with the no less important mission of preaching against the Waldenses, a sect which had infested several districts of Piedmont and Savoy with their heretical doctrines. Angelo set out at once to fulfill the command of the Pope, disregarding both the infirmities of his age – he was then about eighty years old – and the difficulties and dangers that confronted him. By his eloquent explanation of the truths of the Christian religion, his kindness and prudence, he disarmed the sullen disposition of the misguided people and induced a large number to return to the bosom of the Church. Delighted with the results of the labors of the Saint, and desiring to reward him for the many services he had rendered to religion, the Pope wished to raise him to the episcopate; but he begged so earnestly to be allowed to live and die as a simple friar that the Pope desisted from his plan.

In 1493, Blessed Angelo was released from his office of Vicar-General of the Order, and retired to the convent of Coni, in Piedmont. Here he gave himself entirely to prayer and contemplation, until he was called to his heavenly reward, on April 11, 1495. His body was entombed in the church of the Friars Minor near Coni. Pope Benedict XIII approved the veneration that had been long paid him by the inhabitants of Chivasso and Coni.

MLA Citation

Franciscan Herald, April 1916. CatholicSaints.Info. 2 October 2022. Web. 3 May 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-angelo-of-chivasso-of-the-first-order/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-angelo-of-chivasso-of-the-first-order/

Beato Angelo Carletti

Angelo da Chivasso. Summa angelica de casibus conscientiae, 1487. Biblioteca Europea di Informazione e Cultura (BEIC, "European library of information and culture"), Milan


Beato Angelo Carletti. Summa angelica de casibus conscientiae, 


Beato Angelo Carletti. Summa angelica de casibus conscientiae, 

Beato Angelo Carletti

Angelo da Chivasso. Summa angelica de casibus conscientiae, Ms.146 (4 D 6), fol.29r. Utrecht University Library



Beato Angelo (Carletti) da Chivasso Sacerdote

11 aprile

Chivasso, Torino, 1411 circa – Cuneo, 11 aprile 1495

Antonio Carletti (così si chiamava prima di abbracciare la vita consacrata) nacque a Chivasso nel 1411 da un'antica e nobile famiglia. Dopo aver studiato a Bologna diritto canonico e civile esercitò la professione forense. A trentatré anni la svolta: morti i genitori, persone molto pie, rinunciò alla toga per consacrarsi a Dio. Dopo aver venduto i propri beni (distribuendo il ricavato tra il fratello e i poveri) entrò tra i francescani di Santa Maria del Monte a Genova, assumendo il nome di frate Angelo. L'attenzione per i poveri sarà il grande filo rosso della sua vita. A Genova e a Savona promosse la costituzione dei Monti di pietà per combattere il fenomeno dell'usura. Tra i francescani fu eletto Vicario generale degli Osservanti, il ramo fondato da san Bernardino da Siena. Numerosi gli incarichi delicati a lui affidati da papa Sisto IV, anche lui francescano, che aveva conosciuto Angelo da Chivasso a Genova. Fu autore anche di numerose opere tra cui la «Summa Angelica», un manuale di teologia morale che ebbe grande fortuna. Morì nel 1495 nel convento di Sant'Antonio a Cuneo. (Avvenire)

Patronato: Chivasso (TO)

Martirologio Romano: A Cuneo, beato Angelo (Antonio) Carletti da Chivasso, sacerdote dell’Ordine dei Minori, insigne per dottrina, prudenza e carità.

Nel 1411 a Chivasso, cittadina poco distante da Torino, nell’antica e nobile famiglia Carletti, nacque il nostro Beato a cui fu dato il nome di Antonio. Studiò a Bologna, uno dei centri culturali più importanti d’Europa, conseguendo la laurea in Diritto Canonico e Civile e in Teologia. La sua era una famiglia pia, tanto che anche un altro fratello diverrà sacerdote.

Tornato a Chivasso esercitò la professione forense e divenne membro della Corte di Giustizia. Erano gli anni dei fasti e dello splendore della dinastia dei Paleologi. Benché giovane, Antonio fu notato da Giangiacomo Paleologo che lo nominò Senatore e Consigliere del suo Marchesato. Il nostro beato dei Paleologi vedrà sia la fortuna che la caduta. La svolta della vita venne però all’età di trentatre anni: morti i genitori, rinunciò alla brillante professione e al matrimonio per consacrarsi a Dio. Sposò la povertà francescana prendendo il nome di Angelo. Vendette i propri beni, dividendo il ricavato tra il fratello e i poveri, e assegnò una casa paterna alla comunità per i pubblici consigli.

Entrò nel Convento di S. Maria del Monte a Genova, appartenente all’Osservanza di S. Bernardino da Siena che da poco era morto (un’unica Provincia univa Piemonte, Liguria e Valle d’Aosta). Qui conobbe Francesco della Rovere (futuro Papa Sisto IV). Ebbe come primo e delicato incarico l’insegnamento della teologia ai novizi. Genova sarà per venti anni la sua residenza principale. Durante questo periodo promosse l’erezione in città e a Savona dei Monti di Pietà per combattere il drammatico problema dell’usura che era in mano a uomini potentissimi. L’attenzione per i poveri sarà costante per tutta la vita. A Savona fece anche costruire il Convento di S. Giacomo.

Dotto, umile, mansueto, paziente, dalle maniere cortesi, nel 1464 fu eletto Vicario Provinciale. Era il primo di numerosi incarichi: nel Capitolo di Mantova del 1467 venne nominato Commissario, insieme a Padre Pietro da Napoli, per la suddivisione della grande Provincia francescana di Germania (nacquero così quella di Boemia, di Polonia e d’Austria). Nel 1472 a L’Aquila ebbe, per la prima volta, l’incarico più importante: Vicario Generale degli Osservanti. In occasione di quel Capitolo, presenti duemila frati, si traslò il corpo di S. Bernardino dalla chiesa dei Conventuali a quella nuova a lui intitolata e il B. Angelo ebbe l’onore di collocarlo personalmente nella cassa. In questo triennio fondò i monasteri di Saluzzo, Mondovì e Pinerolo. Fu rieletto Vicario Generale a Pavia nel 1478. Tale carica significava viaggiare per l’Italia, spesso a piedi, per visitare i conventi, controllare l’osservanza della Regola ed eventualmente risolvere problemi e questioni.

Nel 1480 un gravissimo pericolo minacciò l’Italia. I Turchi conquistarono Otranto, dopo l'eroica resistenza degli abitanti che furono barbaramente trucidati (gli 800 superstiti piuttosto che abiurare la fede preferirono il martirio e sono oggi venerati come Beati). I musulmani volevano conquistare Roma e sottomettere tutta la cristianità. Sisto IV, che bene conosceva le doti dell’amico Angelo, lo nominò Nunzio e Commissario Pontificio per organizzare la difesa cristiana contro l’avanzata ottomana. Il B, Angelo visitò tutti i regnanti d’Italia manifestando la gravità della minaccia. La valorosa resistenza degli Otrantini (quindici giorni) che permise al Duca Alfonso d'Angiò di organizzare un esercito, la morte del sultano Maometto II, l’impegno e le preghiere del nostro Beato scongiurarono il pericolo.

Nonostante avesse chiesto di essere dispensato fu eletto nuovamente Vicario Generale nel 1484 alla Verna (presente anche il B. Bernardino da Feltre) e poi confermato a Urbino nel 1489 (era quasi ottantenne). Rinunciò più volte alla dignità vescovile, rimanendo per tutta la vita un semplice sacerdote. Accettò nel 1491, solo per obbedienza al nuovo Papa Innocenzo VIII, l’incarico di arginare, col Vescovo di Moriana, la diffusione della Riforma Valdese nel Ducato di Savoia. Ottenne numerose conversioni e un accordo pacifico tra Cattolici e Valdesi (1493). Al termine del suo ultimo Generalato le Province dell’Ordine erano venticinque, tutte esemplari per santità.

Fu un grande predicatore: i suoi quaresimali affollavano chiese e piazze. Predicò a Mantova, Genova, Cuneo, Susa, nel Monferrato e a Torino alla corte di Carlo I. Scrisse diverse opere, la più importante delle quali è la “Summa casuum conscientiae”, detta "Summa Angelica". La prima edizione fu del 1476. Divisa in 659 capi, in ordine alfabetico, tratta delle varie questioni di coscienza. Utilissima per i confessori è un vero e proprio dizionario di Teologia morale. Ebbe grande fortuna e diffusione. Come simbolo dell’ortodossia cattolica Lutero la bruciò nella pubblica piazza di Wittemberg il 10 dicembre 1520 insieme alla Bolla di Scomunica, al Codice di Diritto Canonico e alla Summa Teologica di S. Tommaso. Era già stata stampata trentun volte.

Fu guida spirituale di umili e di potenti: ricordiamo il Duca di Savoia Carlo I, S. Caterina di Genova (dal 1475) e la Beata Paola Gambara (che conobbe nel 1484). Quest’ultima, attratta dalla vita religiosa, si consigliò con lui prima di sposare il Conte Costa di Benevagienna. L’unione infelice, causa l’infedeltà e il carattere del consorte, fu però una scuola di santificazione. Iscritta al Terz’Ordine Francescano, il Beato Angelo le fu Padre Spirituale indicando il modo in cui trascorrere le giornate: alzarsi presto, recitare le preghiere e il Rosario, frequentare la S. Messa, attendere ai lavori domestici e alla carità verso i poveri senza trascurare le letture spirituali.

Carico d’anni, di fatiche e di meriti morì l’11 aprile 1495, povero e umile (per tutta la vita disdegnò gli onori), nel convento di S. Antonio di Cuneo, dove ottantenne si era ritirato. Negli ultimi anni aveva persino questuato per le strade della città.

Tra i primi miracolati ci furono il Conte Costa, consorte della B. Paola, e un facoltoso genovese. Questi offrì la prima arca solenne in cui fu riposto il corpo del Beato che, incorrotto e flessibile, emanava una soave fragranza. A metà del XVI secolo il convento di S. Antonio, per ampliare le mura cittadine, venne abbattuto e il corpo fu traslato solennemente nel Convento di S. Maria degli Angeli che sorgeva fuori città. Nel 1625 vennero istruiti i primi Processi per la beatificazione.

Le sacre reliquie furono sempre tenute in grande considerazione, venerate spesso anche dai Savoia. L’arca venne trasferita temporaneamente nella cappella dell’Ospizio cittadino dei Frati per essere maggiormente accessibile al popolo in occasione di calamità: la pestilenza del 1630 e un temuto assedio nel 1640. Nel 1681, con atto pubblico, fu proclamato dai Cuneesi loro Patrono. Nel 1691 e nel 1744 i Francesi cercarono di conquistare la città e la protezione del B. Angelo fu tangibile. Nel 1691 una bomba inesplosa, dopo aver forato il tetto della chiesa, si adagiò di fronte all’urna. Benedetto XIV confermò il culto nel 1753, fissando la memoria al 12 aprile. In tale occasione Carlo Emanuele III, Re di Sardegna, fece dono di una cassa d’argento e bronzo per custodire il corpo, visibile attraverso un lato di cristallo. Nel 1802, a causa della soppressione del convento per le leggi napoleoniche, l’arca fu portata in Cattedrale. Dopo venti anni tornerà definitivamente a S. Maria degli Angeli.

Nella natia Chivasso, alla fine d’agosto di ogni anno, il santo concittadino è festeggiato con un’antica fiera. Alla sua città era rimasto sempre affezionato: vi costruì il convento di S. Bernardino (distrutto dai francesi nel 1542) e vi fece stampare la sua Summa nel 1486 da Giacomino Suigo. La cugina Bartolomea Carletti si fece, dietro suo consiglio, terziaria francescana fondando nel 1505, pochi anni prima di morire santamente, un monastero di Clarisse.

Autore: Daniele Bolognini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90363

CARLETTI, Angelo

di Sosio Pezzella - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 20 (1977)

CARLETTI, Angelo. - Nacque a Chivasso (Torino) intorno al 1414 da Pietro. Studiò nella sua città natale e poi a Bologna dove si addottorò in teologia morale e speculativa e in diritto canonico e civile. Ritornato a Chivasso, entrò nelle magistrature con incarichi di sempre maggior rilievo fino a quando ottenne la nomina a senatore del Monferrato dal marchese Gian Giacomo.

La svolta della sua vita si verificò nel 1441, a trenta anni circa, quando il C., abbandonata ogni attività civile, abbracciò la vita religiosa entrando nell'Ordine francescano fra gli osservanti della provincia di Genova, che allora estendeva la sua giurisdizione sui conventi della Liguria, del Piemonte, del Monferrato e diparte della Lombardia. Egli trascorse il periodo del suo noviziato a Genova e, dopo aver ricevuto gli ordini sacri fu destinato dai suoi superiori all'insegnamento nel convento di Nostra Signora del Monte presso Genova. Si dedicò però anche alla predicazione in cui raggiunse una meritata fama oltre che a Genova, a Mantova, a Cuneo, a Mondovì, a Torino. La sua vita rigida e austera lo imponeva intanto anche alla considerazione dei suoi confratelli che lo elessero vicario della provincia di Genova nel 1462, rinnovandogli poi il mandato nel 1467. In quest'anno egli fu scelto dal suo Ordine ad accompagnare come aiutante e consigliere fra' Pietro da Napoli, incaricato dal vicario generale Battista da Levanto di riordinare la provincia francescana d'Austria, che comprendeva tutti i conventi germanici, polacchi e boemi ed era dilaniata da gravi conflitti interni. La missione fu coronata da completo successo e, nel conclusivo capitolo di Cracovia, presieduto da fra' Pietro da Napoli, si decise di suddividere la vecchia provincia nelle nuove province d'Austria, di Polonia e di Boemia, ciascuna presieduta dal rispettivo vicario. Tornato in Italia, il C. riprese la sua usuale attività, ma nel 1472, nella congregazione generale tenuta all'Aquila, venne eletto vicario generale degli osservanti cismontani. In tale veste, fu costretto ad affrontare subito il gravissimo problema lasciato in sospeso dal suo predecessore, il padre Marco Fantuzzi, di dissuadere Sisto IV dal proseguire nel suo disegno di riportare gli osservanti, privati della propria autonomia di governo, sotto la direzione del ministro generale dell'Ordine. Il C. agì con tanta abilità che Sisto IV non soltanto conservò gli osservanti nei loro privilegi, ma si dichiarò anche loro protettore.

La capacità di governo del C. ottenne perciò vasti consensi cosicché la carica, di durata quadriennale, gli fu rinnovata per altre tre volte, nel 1478, nel 1485 e nel 1490. Intanto sulla scia del suo confratello padre Barnaba da Terni, che aveva fondato il primo Monte di pietà a Perugia nel 1463, volse i suoi interessi anche a queste specifiche forme di intervento dei frati minori nelle attività sociali ed economiche, promuovendo l'erezione di un Monte di pietà a Vercelli (nel 1474) e, in anni successivi, a Genova e a Savona di cui nel 1484, dettò quasi certamente gli statuti.

Questa attività era sorretta da solidi interessi dottrinali che ebbero precisa formulazione in quella che è considerata la sua prima opera: Anecdotum… in quo agit de contractibus edita postuma a Milano nel 1768. Il trattato è diviso in tre "considerazioni", nella prima delle quali si discute dell'esercizio della vendita e della compera, dei periodi nei quali è vietato, della liceità o meno della vendita di alcuni beni e diritti. Nelle altre due parti il C. affronta il problema dell'usura, esponendo ordinatamente i motivi per cui deve essere proibita, ma anche le eccezioni a questa norma generale. Nell'esaminare questa vasta tematica mutuata principalmente da s. Bernardino da Siena il C. segue un procedimento scolastico: prima definisce un articolo dell'argomento principale e ad esso fa seguire i possibili dubbi dottrinali, a ciascuno dei quali dedica poi una risposta chiarificatrice, dottrinalmente sicura, proposta come modello da seguire nei casi analoghi.

Il C. verrà però presto chiamato ad altri più importanti incarichi. Nel 1480, in conseguenza dello sbarco turco a Otranto, Sisto IV proclamò la crociata e il 4 dic. 1480 incaricò il C. di predicarla con il titolo di nunzio e commissario apostolico. Il suo compito precipuo consisteva nell'indurre principi e popoli a partecipare con ogni mezzo alla guerra antiturca, arruolandosi nell'esercito cristiano oppure versando un contributo in danaro. Per raggiungere questi scopi, il papa attribuì al C. facoltà molto ampie: di concedere un'indulgenza plenaria per chi partiva per la guerra, di convalidare matrimoni ritenuti nulli per impedimenti occulti, di dirimere affinità o consanguineità, di assolvere peccati. Il C. poté così dare un contributo rilevante a quel moto di reazione militare che porterà, nel settembre del 1481, alla riconquista di Otranto, e il papa, con la speranza di poter continuare l'impresa contro i Turchi, gli confermò di nuovo l'incarico di nunzio e commissario apostolico con una bolla del 4 dicembre dello stesso anno. Ma l'impresa non continuò, e il C., rifiutando ogni ricompensa, chiese soltanto alcuni benefici per il terz'ordine e un breve del papa con il quale lo si dispensava per il futuro dall'accettare altre cariche ecclesiastiche.

Pochi anni dopo, egli pubblicò la sua opera più importante, la Summa casuum conscientiae (Chivasso 1486), che scrisse su invito del frate Girolamo Torniello, tenendo presente i precedenti costituiti dalle summae di Agostino d'Ancona e Bartolomeo da San Concordio. La Summa si presenta come un vasto repertorio per aiutare a scegliere in ogni circostanza le soluzioni religiosamente corrette al proprio operato. L'arco di interessi dottrinali abbracciati era vastissimo e si estendeva oltre che al dominio della morale e della teologia alla politica, ai rapporti sociali, all'organizzazione economica. Il C. attinge a teologi (Alberto Magno, s. Ambrogio, s. Anselino, s. Agostino), a giuristi (Alessandro d'Imola, Andrea Barbazza, Angelo da Perugia), a studiosi della Bibbia (s. Bernardo, s. Bonaventura). In base a queste fonti egli opera come una sintesi dottrinale cui ricorreranno in seguito confessori e moralisti per risolvere in modo ortodosso i casi ad essi sottoposti. Alla Summa, accolta con immenso favore, fu dato l'attributo di angelica dal nome del suo autore. Lutero invece la considerò come una tipica espressione del potere romano e, come testo demoniaco, la bruciò nel 1520 nella piazza di Wittenberg insieme con la bolla di scomunica di Leone X e il Corpus di diritto canonico.

A più specifici problemi di teologia morale il C. si volse con un'altra sua opera, il Manuscriptum… in quo agit de decem praeceptis Decalogi et de septem vitiis capitalibus, pubblicata a Milano nel 1767. Alla trattazione sono premesse tre considerazioni relative alla scelta del confessore. La prima parte dell'opera indugia in una spiegazione dei dieci comandamenti, che permette all'autore d'indicare nel difetto dell'osservanza delle prescrizioni del decalogo la caduta nel peccato. Si rientra perciò ancora una volta nella casistica, e lo stesso avviene nella trattazione dei sette peccati mortali. Il primo dei quali, la superbia, è considerato il più pericoloso perché implica il desiderio di accrescere i propri benefici e onori, la presunzione di ritenersi superiori agli altri e alle proprie forze, l'ingratitudine, l'irrisione, la disubbidienza ai precetti della Chiesa. Seguono gli altri peccati: l'avarizia, considerata come amore smodato di beni anche altrui e il rifiuto di aiutare il prossimo in momenti di estremo bisogno; la lussuria, che si esplica come violenza e disprezzo dei propri simili mediante lo stupro, l'adulterio, l'incesto, la sodomia; l'invidia, che è considerata come dolore per i beni intellettuali e materiali che altri posseggono e che si traduce nell'odio per essi; la gola, che conduce all'ebbrezza e allo sconsiderato amore per il cibo; l'ira, che provoca e richiede la vendetta, l'offesa, la rissa, la bestemmia; l'accidia, infine, che rende inerti gli uomini di fronte alle necessità, generando malizia e negligenza.

Gli avvenimenti politico-religiosi indussero ancora una volta il C. a svolgere un ruolo rilevante nel 1491, quando Innocenzo VIII si propose di estirpare l'eresia dei valdesi della Savoia e del Piemonte indicendo contro di essi una crociata. Il C. fu incaricato di predicarla e a lui vennero conferiti a questo scopo ampi poteri: di inquisire e punire quanti si scoprissero rei o sospetti di eresia; di assolverli se pentiti, ma di privare i ribelli anche di ogni beneficio ecclesiastico. Inoltre egli poteva decidere e giudicare indipendentemente dalle autorità ecclesiastiche locali, vescovi e arcivescovi, che erano invece tenuti a dargli tutto l'aiuto possibile. Il C. intraprese il suo compito ai primi del 1492 e avrebbe fatto prevalere, nei confronti del reggente di Savoia Filippo II di Bresse che agiva militarmente, il suo punto di vista, di cercare cioè la soluzione dell'impresa con la persuasione più che con il ricorso alle armi. In realtà non si conoscono i rapporti tra i due personaggi, e la spedizione diede soltanto luogo ad una guerriglia intessuta di sanguinosi episodi di violenze e di lotte senza che si giungesse ad uno scontro frontale. Essa ebbe termine soltanto quando il C. cessò di predicare la crociata, nel 1493. Il ritorno in Italia del C. coincise con la fine del suo quarto mandato di vicario generale. Egli aveva ormai sperimentato tutto un ampio arco di attività religiose che denotano la sua natura sostanzialmente eclettica e la sua tendenza a circoscrivere la problematica religiosa entro limiti giuridici. Le sue forti propensioni alla vita ascetica, l'osservanza dei digiuni e delle penitenze, l'amore per la povertà non escono dagli schemi della spiritualità dei suoi tempi mentre la veemenza battagliera e l'efficacia con cui sapeva piegare le coscienze alle ragioni di Roma anticipano un modello di comportamento che si ritroverà in periodi di tempo tra i più rigidi della Controriforma.

Rassegnato il suo mandato, il C. si ritirò nel convento di S. Antonio di Cuneo, col compito di lettore di teologia. Morì in questo convento l'11 apr. 1495. Fu beatificato con decreto della Congregazione dei Riti il 14 apr. 1753 che Benedetto XIV approvò lo stesso giorno.

Oltre alle opere già ricordate il C. scrisse un Tractatus de restitutionibus, Romae 1771-72;una Declaratio seu interpretatio super BullisSixti IV, opuscolo conservato in unico esemplare nella Biblioteca nazionale di Firenze tra le edizioni del sec. XV; e un Officium et Missamde quinque Martyribus Ordinis Minorum.Gli vennero anche attribuiti due testi pubblicati insieme ad Alcalà nel 1562: De restitutionibus e Arca Fidei che appartengono però ad Antonio di Cordova.

Bibl.: O. Marentini, Vita del beato A. C. di Chivasso, Torino 1753;G. Elice, Orazione panegirica del b. A. da Chivasso detta nella chiesa cattedrale di Cuneo, Cuneo 1852 ;C. Pellegrino, Vita del beato A. C., Cuneo 1888 ;M. Viora, Le persecuzioni contro i valdesi nel sec. XV. La crociata di Filippo II, Torre Pellice 1924; Id., A.C. da Chivasso e la crociata contro i Turchi del 1480-1481, in Studi francescani, II (1925), pp. 319-40 ;V. Gidzuinas, De initiis Fratrum Minorum de Observantia in Lituania (1486-1600), in Arch. franc. histor., LXIII (1970), pp. 50-51; R. Rusconi, Manuali milanesi di confess. editi tra il 1474 e il 1523, ibid., LXV (1972), pp. 111 n. 3, 126n. 2, 151; C. Schmitt, Manuscrits de la Bibliothèque munic. de Metz, ibid., LXVII (1974), pp. 474, 477 s., 521, 523, 553; Bibl. Sanctorum, I, coll. 1235-37; Dict. d'Hist. et de Géogr. Ecclés., III, coll. 19 s.

SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/angelo-carletti_(Dizionario-Biografico)/

Angelo da Chivasso

di Giovanni Ceccarelli - Il Contributo italiano alla storia del Pensiero – Economia (2012)

Il pensiero di Angelo da Chivasso è insieme un momento di sintesi della scolastica medievale e un punto di partenza per le trattazioni economiche di età moderna. La teologia dei secc. 13° e 14° (soprattutto di matrice francescana), abilmente integrata con la tradizione canonistica e civilistica, è aggiornata a un contesto storico-politico in cui lo spazio d’intervento della Chiesa sulla materia economica è quello del controllo dei comportamenti tramite la confessione. Tale scelta si rivela di grande successo, facendo della riflessione di Angelo da Chivasso uno snodo fondamentale nella trasmissione dei concetti economici medievali alla cosiddetta seconda scolastica.

La vita

Angelo Carletti nasce a Chivasso, non prima del 1418 (al contrario di quanto si è a lungo ritenuto), da una famiglia dell’élite socioeconomica della cittadina piemontese. Avviato allo studio del diritto, deve aver conseguito la laurea a Pavia (e non a Bologna, come tradizionalmente si sostiene) per poi entrare nell’ordine dei frati minori osservanti, trasferendosi a Genova. Conseguita una seconda laurea in teologia, deve aver alternato l’insegnamento con la predicazione itinerante nell’Italia centro-settentrionale.

Nel 1462 è nominato vicario della Provincia osservante di Genova, incarico confermato nel 1467; è probabilmente in questo periodo che compone i suoi primi trattati di argomento economico (il de contractibus e il de restitutionibus). Sempre nel 1467 comincia l’intensa attività politico-diplomatica che caratterizzerà buona parte della sua esistenza; dapprima è inviato nell’Europa centro-orientale per riorganizzare la comunità osservante di quella regione; poi, su mandato di papa Sisto IV, è incaricato nel 1480 di sollecitare l’intervento dei regnanti cristiani contro i Turchi che in quell’anno avevano occupato Otranto; infine, nel 1491, sarà papa Innocenzo VIII a rivolgersi a lui per organizzare la crociata contro i valdesi del Piemonte e della Savoia.

Nel frattempo aveva raggiunto i vertici del proprio ordine con l’elezione nel 1472 a vicario generale dell’Osservanza cismontana, carica che, rinnovatagli per ben tre volte, deterrà ininterrottamente fino al 1493. In questo ruolo si distingue per le sue doti politiche, respingendo il progetto di Sisto IV che mirava a ridurre l’autonomia dei frati osservanti, e per l’impegno profuso a favore dei Monti di Pietà; il suo nome si lega, direttamente o indirettamente, alla fondazione di quelli di Genova, Savona e Lucca. Gli anni del vicariato coincidono con la redazione dell’opera che lo renderà celebre, un manuale per confessori intitolato Summa de casibus conscientiae che sarà più conosciuto con il nome di Summa angelica, pubblicato per la prima volta nel 1486.

Dal 1493 torna all’insegnamento ed è chiamato come lettore di teologia presso il convento di S. Antonio di Cuneo, dove muore l’11 aprile 1495.

La fama di cui godrà negli anni successivi alla morte è attestata dal noto episodio di Wittenberg del 10 dicembre 1520, quando Martino Lutero bruciò insieme alla bolla papale Exsurge Domine, anche la sua Summa. Sarà beatificato nel 1753 da papa Benedetto XIV (Lupano 1995; Lupano, in «Bollettino della Società per gli studi storici, archeologici ed artistici della Provincia di Cuneo», 1998, pp. 45-73).

L’economia e la tradizione osservante

Angelo da Chivasso si occupa di argomenti economici fin dai suoi primi scritti (la Tractatio de contractibus e la Tractatio de restitutionibus), inserendosi a pieno titolo in una tendenza che stava facendo di molti frati osservanti degli ‘specialisti’ della materia. Nei decenni centrali del 15° sec. molti esponenti di questa corrente del francescanesimo, come Giovanni da Capistrano, Giovanni Piazza, Alessandro Ariosti e Giovanni da Prato, si dedicano alla trattatistica sui contratti. Il loro intento è di rendere più accessibili gli insegnamenti di Bernardino da Siena, riorganizzandoli in forma semplificata e di più facile consultazione. Si tratta in larga misura di opere di carattere compilativo, in cui la necessità di divulgare diviene preminente rispetto all’autonomia di pensiero del singolo autore (Ceccarelli 2012).

A questa logica non sfugge Angelo da Chivasso, che si pone lo scopo, esplicitamente dichiarato nelle prime righe dei suoi scritti, di offrire un compendio di quanto sostenuto da altri (Tractatio de restitutionibus, 1° vol., 1771, p. 1). Ne discende una riflessione poco originale, che traspare in modo evidente già dalla maniera in cui è organizzata la materia e che trova precisi riscontri a livello contenutistico dal raffronto con le sue opere successive (Pene Vidari, in «Bollettino della Società per gli studi storici, archeologici ed artistici della Provincia di Cuneo», 1998, pp. 196-98).

Esemplare, in questo senso, il trattato sui contratti, strutturato in tre sezioni secondo una logica tanto convenzionale (compravendita, usura e prestito a interesse, contratti di società) da far pensare a un Carletti che, da poco addottoratosi in teologia, vuole far vedere di aver appreso la lezione bernardiniana. La scarsa originalità di questi testi ne limita il successo a un breve intervallo temporale che non reggerà ai profondi cambiamenti determinati dall’invenzione della stampa. Gli scritti di Angelo da Chivasso, rimanendo inediti fino al 18° sec., non avranno alcuna influenza sulla riflessione economica di età moderna. Ciononostante rappresentano un momento formativo essenziale, perché permettono a Carletti di entrare in contatto, per il tramite di Bernardino da Siena, con un modo francescano di leggere l’economia che aveva preso corpo nei secc. 13° e 14° e che segnerà la sua riflessione successiva.

È infatti alla Summa de casibus conscientiae che bisogna guardare per conoscere il pensiero di un Angelo da Chivasso che, riprendendo tutti gli argomenti discussi nella trattatistica, li sviluppa con un notevole grado di autonomia. Dall’incontro tra la riflessione teologica medievale e la tradizione giuridica medievale, che tale genere rendeva obbligato, nasce una sintesi in cui il ragionamento sull’economia di matrice osservante può giungere a piena maturazione (Pene Vidari, in «Bollettino della Società per gli studi storici [...]», 1998). La scelta di esporre la propria riflessione in un manuale per confessori è una forma di rottura con il passato che consente di risolvere il problema divulgativo cui egli aveva prestato tanta attenzione.

Riprendendo la struttura per voci ordinate alfabeticamente della Summa composta dal domenicano Bartolomeo da San Concordio intorno al 1338, il manuale per la confessione più diffuso dell’epoca, Carletti incontrerà un successo enorme (Capitani, in «Bollettino della Società per gli studi storici [...]», 1998, pp. 7-17). L’opera, immediatamente data alle stampe, rappresenterà un formidabile veicolo delle idee economiche di stampo francescano, fissando un modello che darà all’osservanza uno strumento per monopolizzare la materia (Turrini 1991, pp. 72 e segg.). Tale fortuna si spiega con la comprensione, espressa dall’autore nel prologo, che questa forma letteraria era la più adatta a raggiungere vasti strati della società alfabetizzata, andando ben al di là dei confessori cui tradizionalmente era rivolta (Todeschini 2001, pp. 61-62).

La mercatura e la formazione del prezzo

Carletti si rifà a una consolidata tradizione, soprattutto francescana, che considerava il commercio in termini elogiativi e vedeva nel profitto mercantile l’ovvia conseguenza della capacità che i traffici avevano di accrescere le ricchezze collettive. L’argomento è tuttavia sviluppato in modo originale, facendo coincidere la pubblica utilità del mercante con il dettato evangelico del sostegno al prossimo (Summa angelica, 1499, p. 311ra-rb; Langholm 2003, pp. 159-60).

Questa premessa è essenziale per comprendere la discussione sul prezzo. Angelo da Chivasso non sposa la nozione di valore emersa in seno alla tradizione romanistica, in base alla quale le parti erano libere di contrattare a patto che il prezzo convenuto non eccedesse della metà quello di norma praticato sul mercato. La teologia scolastica, pur riconoscendo che l’apprezzamento dei beni dipende in larga misura dalla loro utilità soggettiva, riteneva infatti che esso si dovesse fondare anche su elementi di oggettività. Per Carletti il gioco della domanda e dell’offerta si deve pertanto inquadrare in una cornice capace di prevenire le distorsioni derivanti dagli eccessi della valutazione individuale. Questa si realizza se le parti si trovano in una condizione mentale idonea alla contrattazione, quando cioè sono in possesso della consapevolezza, della libertà e della competenza necessarie per farlo, mettendo in conto di dover rinunciare a parte del guadagno inizialmente ipotizzato (Summa, cit., p. 121ra; Langholm 2003, pp. 162-67). Rispettate queste condizioni, il valore di un bene può coincidere con la communis extimatio, formula con la quale la tradizione scolastica identificava il prezzo che in condizioni normali si forma sul mercato (Summa, cit., p. 121ra; Langholm 2003, pp. 170-71). Facendo proprie le posizioni della scuola francescana, Carletti spiega che la volontà dei contraenti troverà un suo punto di equilibrio che non può essere stabilito a priori in modo preciso (punctualiter), ma che si colloca all’interno di una gamma oscillante di valori (una latitudo) tutti ugualmente legittimi (Summa, cit., p. 448va; Langholm 2003, pp. 167-68).

Ciononostante, il gioco dell’offerta e della domanda non sempre è in grado d’individuare il corretto valore di un bene, e ci sono dei casi nei quali alla communis extimatio si deve sostituire il giudizio di professionisti dello scambio (i boni mercatores) la cui perizia supera quella delle persone comuni. Qui il ragionamento si riallaccia a un’idea molto radicata all’interno della tradizione cristiana che, vedendo nel mercato un’entità speculare alla comunità ecclesiastica, assegnava il compito di guidarlo a un ristretto nucleo di soggetti degni di pubblica fiducia (Todeschini 2004, pp. 109-24). È a costoro che bisogna guardare quando nel valore di un bene vanno incorporati fattori oggettivi, come la sua rarità, i costi di produzione e commercializzazione, o quando bisogna contemplare elementi di natura ipotetica che sono difficili da quantificare (Summa, cit., pp. 121rb, 443ra, 444va; Langholm 2003, p. 168).

Viene così resa esplicita una duplice concezione del valore, latente nella scolastica dalle grandi trattazioni della seconda metà del 13° sec.: attenersi alla communis extimatio di un mercato sovrapersonale in condizioni di normalità, ma propendere per la valutazione espressa da chi è riconosciuto dalla comunità per le sue particolari competenze, quando da tale normalità si diverge. Si chiariscono così quelle condizioni che Angelo da Chivasso poneva alla libera contrattazione: se il mercato è capace di emulare i boni mercatores, riconoscendone implicitamente la superiorità, la contraddizione tra le due nozioni di valore verrà meno. Lo dimostrano le situazioni in cui l’utilità soggettiva di un contraente soppianta la communis extimatio e la richiesta di un prezzo più alto da quello di mercato diviene del tutto legittima (Summa, cit., pp. 449ra-rb; Todeschini 2001, p. 65).

L’usura e l’interesse

La discussione sul credito è impostata secondo un procedimento ormai tipico, ossia dedicando poco spazio a chiarire cosa sia in termini tecnico-formali l’usura e concentrandosi invece sulla ricaduta che tale condanna ha nei singoli contratti. Nella Summa il fenomeno è più vistoso che altrove, perché non solo gli aspetti teorici sono risolti in poche righe, inserite peraltro nella sezione dedicata alle pene da comminare agli usurai, ma sono nettamente sovrastati dalla condanna fondata sulle Scritture (Summa, cit., pp. 451vb-452ra). Per Carletti l’usura non è tanto una questione di forma giuridica, ma un peccato contra caritatem, la cui natura va approfondita alla luce di una sterminata serie di casi contrattuali (Todeschini, in «Bollettino della Società per gli studi storici, archeologici ed artistici della Provincia di Cuneo», 1998, p. 160).

Per farlo si collega allo schema impostato a metà del 13° sec. dal canonista Enrico da Susa, che aveva indicato dodici eccezioni alla condanna, in cui ricevere una somma maggiore di quella prestata non costituiva usura. Angelo da Chivasso si focalizza soltanto su alcune eccezioni, organizzando il proprio ragionamento attorno a quei casi che meglio degli altri si prestavano a spiegare le pratiche creditizie correnti. Sono essenzialmente due i principi in base ai quali un prestito può legittimamente essere retribuito: l’interesse e il rischio (Summa, cit., pp. 443ra-444va, 445vb-447ra).

La nozione di interesse affonda le proprie origini nel diritto romano-bizantino, e racchiude in sé due concetti distinti: il danno emergente e il lucro cessante. Mentre in ambito civilistico erano stati accettati entrambi, il diritto canonico e la teologia si erano mostrati più prudenti: se il primo principio era unanimemente riconosciuto, fino al 15° sec. pochi (quasi esclusivamente francescani) avevano fatto altrettanto con il lucro cessante. Nel Quattrocento quest’ultimo concetto è accolto con molta cautela da Bernardino da Siena, aprendo così la via a una discussione unitaria sull’interesse (Langholm 1992, pp. 370, 416, 526; Noonan Jr 1957, pp. 126-28).

E così Angelo da Chivasso può iniziare il proprio ragionamento affermando con disinvoltura che «l’interesse non consiste solo in un danno subito, ma anche in un profitto mancato» (Summa, cit., p. 443ra), per poi approfondire subito il vero punto della questione: definire il lucro cessante. Si scopre in tal modo che il mancato profitto determinato dalla cessione in prestito del denaro non è applicabile in assoluto, ma si deve basare sulla distinzione tra lucro probabile e lucro possibile. Già da questa precisazione emerge con chiarezza che l’ambito testuale in cui ci si sta muovendo è quello della dimensione potenzialmente produttiva del denaro teorizzata alla fine del 13° sec. da Pietro di Giovanni Olivi, conosciuta da Angelo da Chivasso attraverso Bernardino da Siena (Todeschini, in «Bollettino della Società per gli studi storici [...]», 1998, p. 161). È l’esempio con il quale si apre la lunga panoramica delle situazioni in cui va applicato il principio dell’interesse a confermarlo: il caso di una restituzione ritardata di un prestito. L’indennizzo per il profitto potenziale (lucrum cessans) non è un principio che vale in astratto, ma deve essere corrisposto quando il creditore, in quanto soggetto «abituato a commerciare» (solitus mercari), avrebbe con ogni probabilità ottenuto un guadagno dal denaro prestato, la cui quantificazione andrà affidata ai boni mercatores (Summa, cit., p. 443rb-va).

La capacità di rendere fruttifero un oggetto concreto come la moneta è dunque solo in apparenza riconducibile alla soggettività del creditore, e se ne ha una riprova quando si affronta un caso speculare, che tuttavia vede coinvolto l’alter ego in negativo del mercante abituato a trafficare. Discutendo infatti delle penalità pecuniarie che potevano essere aggiunte a un mutuo per tutelarsi dalla ritardata restituzione, Angelo da Chivasso spiega, seguendo il teologo francescano Giovanni Duns Scoto, che si tratta di una pretesa legittima, a meno che ad avanzare tale richiesta sia una persona che «abitualmente presta a usura» (consuetus fenerari; Summa, cit., p. 444vb). Lo spartiacque tra remunerabilità del credito e usura non si basa dunque su criteri formali (una clausola contrattuale o il lucro cessante) e nemmeno su elementi puramente soggettivi (l’abilità del singolo mercante); rinvia piuttosto a un’opinione comune, a un giudizio espresso da una comunità composta da uomini d’affari (i boni mercatores), in virtù dei quali è possibile verificare la natura potenzialmente fertile del denaro concesso a credito.

Il rischio sul capitale

Questo approccio è cruciale per capire le ragioni che portano Carletti a essere il primo a teorizzare qualcosa che si avvicina molto alla remunerabilità dei rischi sul capitale nella sua discussione sul cosiddetto contratto trino. L’includere il pericolo d’insolvenza tra le cause che legittimano la restituzione di una somma maggiore di quella prestata si scontrava con il quadro formale in cui la scolastica aveva collocato il mutuo. Tommaso d’Aquino aveva infatti sancito che il creditore cedeva insieme all’uso del denaro anche la proprietà del capitale e i pericoli che ne derivavano; il rischio poteva perciò essere retribuito solo se svincolato dalla sfera creditizia, come nei contratti di società e di assicurazione marittima. Esisteva però una linea di pensiero francescana che, ragionando sulla pubblica utilità del commercio, aveva collegato in qualche modo il pericolo alla produttività potenziale del capitale (Ceccarelli 2003, pp. 310-27).

Nel tentativo di saldare le due posizioni, Angelo da Chivasso perviene a una sintesi che in epoca successiva avrà grande rilievo: le premesse le ritroviamo nella discussione sulle eccezioni all’usura, mentre lo sviluppo è nella sezione della Summa relativa ai contratti di società. Per un verso si afferma che l’eventualità di perdere il capitale può essere remunerata facendo leva su una lunga filiera di autori francescani, che tuttavia legavano tale possibilità alla natura fruttifera del denaro prestato. Per un altro, ci si ricollega alla tradizione opposta, stabilendo un’analogia con l’assicurazione marittima nello sforzo di non far venir meno le basi formali del ragionamento. Il mutuo potrà dunque essere retribuito a condizione che le parti considerino tale pratica nei termini di un’assicurazione contro l’insolvenza, scindendo nella forma come nella sostanza l’elemento aleatorio da quello creditizio (Summa, cit., pp. 445vb-446ra, 447ra). È proprio su questa scissione che si basa il contratto trino, una speciale forma di società in cui il soggetto cui è affidato il denaro può offrirsi di assicurare (assecurare) il suo finanziatore dal rischio sul capitale, trattenendo in cambio una parte del guadagno che sarebbe spettato a quest’ultimo (Summa, cit., pp. 401vb-402ra; Noonan Jr 1957, pp. 204-05).

Il lessico utilizzato da Carletti ci fa però capire che tale possibilità non è riservata a chiunque, ma solo a chi ha le competenze per stimare il valore del rischio e per tradurre tale operazione in termini contrattuali appropriati. Non è di un denaro qualsiasi (pecunia) che si sta parlando, ma di quello che, abitualmente investito nei traffici (capitale), contiene in sé un profitto potenziale (lucrum). È questa la cifra interpretativa attraverso cui vanno letti i restanti snodi che Angelo da Chivasso affronta. La riflette appieno l’articolata casistica con cui si discute la questione del debito pubblico delle città italiane, lo riflettono anche il suo sostegno ai Monti di Pietà, nella variante che prevedeva il pagamento di un interesse, e la sua contestuale lotta contro le condotte che autorizzavano l’attività dei prestatori ebrei (Summa, cit., pp. 450ra-451va, 453ra-454ra; Todeschini 2001, pp. 71-72; Muzzarelli, in «Bollettino della Società per gli studi storici, archeologici ed artistici della Provincia di Cuneo», 1998, pp. 169-84).

Dopo Angelo da Chivasso

Il pensiero di Carletti rappresenta sotto molti aspetti il punto di massima dilatazione di una concezione dell’economia emersa nel corso dei secc. 13° e 14° e poi riattualizzata in seno al francescanesimo osservante. La sua riflessione sul prezzo, come quella sul credito, denota aperture che alludono a un mercato capace di dotarsi di regole autonome, cui la religione e la morale paiono condannate ad adeguarsi. Eppure la cesura con la tradizione medievale è più apparente che concreta; il costante rinvio a dei soggetti cui spetta l’ultima parola nel determinare la legittimità del profitto, i boni mercatores, tradisce una visione che ancora identifica il mercato come una comunità di fedeli cristiani.

Sarà la riflessione a lui successiva che, attingendo all’enorme serbatoio di concetti e casi contrattuali presenti nella Summa angelica, procederà progressivamente a depurarne il pensiero dalle sue radici medievali. I teologi dell’Università di Tubinga prima, e quelli della scuola di Salamanca poi, riprendendone nelle loro trattazioni interi passi, amplieranno il significato delle parole di Angelo da Chivasso, in modo tale che ognuno potrà identificarsi con un bonus mercator che legittimamente ambisce alla ricchezza (Todeschini 2001, pp. 76-78).

Opere

La Tractatio de contractibus, che la tradizione manoscritta consente di datare intorno al 1460 (cfr. La biblioteca manoscritta del convento di S. Francesco Grande di Padova, a cura di M. Pantarotto, Padova 2003, pp. 112-13), è stata edita con il titolo Anecdotum venerabilis servi Dei beati Angeli Carletti a Clavasio Pedemontani [...] in quo author agit de contractibus, eosque explanat, vestigia præsertim sequens Sancti Bernardini de Senis [...], Mediolani 1768.

Di qualche anno successiva è la Tractatio de restitutionibus, data alle stampe come Tractatio de restitutionibus venerabilis servi Dei beati Angeli Carletti a Clavasio Pedemontani [...], 2 voll., Romae 1771-1772.

Della Summa de casibus conscientiae, composta negli anni Settanta del 15° sec., si contano tra il 1486 e il 1628 venticinque edizioni diverse, di cui tre in traduzione italiana; la copia di una presunta edizione veneziana del 1476 non è stata finora rinvenuta (cfr. M. Turrini, La coscienza e le leggi. Morale e diritto nei testi per la confessione della prima età moderna, Bologna 1991); l’ultima edizione è quella di Roma 1771. Qui si è utilizzata una delle prime edizioni in incunabolo dotata di paginazione: Summa Angelica venerabilis [...] Angeli de Clavasio [...], Venetiis 1499.

Tra le altre opere che in qualche misura hanno attinenza con i temi economici vanno segnalate: un trattato sui dieci precetti e sui vizi capitali (pubblicato come Manuscriptum [...] in quo agit de decem praeceptis Decalogi et de septem vitiis capitalibus, Milano 1767), un commentario alla bolla sulle indulgenze di papa Sisto IV (dato alle stampe in incunabolo come Declaratio seu interpretatio bullarum indulgentiarum Sixti IV, Firenze 1481) e un consiglio giuridico sul Monte delle Doti di Firenze (ed. critica in J. Kirshner, A ‘consilium’ of Angelo da Chivasso on the Monte delle doti of Florence, in Proceedings of the fifth inernational congress of medieval canon law, Salamanca 1976, ed. S. Kuttner, K. Pennington, Città del Vaticano 1980, pp. 435-41).

Bibliografia

J.Th. Noonan Jr, The scholastic analysis of usury, Cambridge (Mass.) 1957.

S. Pezzella, Carletti Angelo, in Dizionario biografico degli Italiani, Istituto della Enciclopedia Italiana, 20° vol., Roma 1977, ad vocem.

M. Turrini, La coscienza e le leggi. Morale e diritto nei testi per la confessione della prima età moderna, Bologna 1991.

O. Langholm, Economics in the medieval schools. Wealth, exchange, value, money and usury, according to the Paris theological tradition, 1200-1350, Leiden 1992.

A. Lupano, Nota biografica su Angelo da Chivasso, in Angelo Carletti tra storia e devozione, Catalogo della mostra nel 5° centenario della morte, Cuneo 1995-1996, Cuneo 1995, pp. 69-89.

«Bollettino della Società per gli studi storici, archeologici ed artistici della Provincia di Cuneo», 1998, 1, nr. monografico: Frate Angelo Carletti osservante, nel V centenario della morte (1495-1995), a cura di O. Capitani, R. Comba, M.C. De Matteis, G.G. Merlo (in partic. O. Capitani, Prolusione, pp. 7-17; A. Lupano, Tra Paleologi e Savoia: il giovane Angelo Carletti e la sua famiglia, pp. 45-73; G. Todeschini, Scienza economica francescana nella Summa di Angelo da Chivasso, pp. 157-68; M.G. Muzzarelli, Angelo da Chivasso e i Monti di Pietà, pp. 169-84; G.S. Pene Vidari, Angelo Carletti e la cultura giuridica del suo tempo, pp. 185-98).

G. Todeschini, Credito ed economia della Civitas. Angelo da Chivasso e la dottrina della pubblica utilità fra Quattro e Cinquecento, in Ideologia del credito fra Tre e Quattrocento: dall’Astesano ad Angelo da Chivasso, Atti del Convegno internazionale, Asti 2000, a cura di B. Molina, G. Scarcia, Asti 2001, pp. 59-83.

G. Ceccarelli, Il gioco e il peccato. Economia e rischio nel tardo Medioevo, Bologna 2003.

O. Langholm, The merchant in the confessional. Trade and price in the pre-reformation penitential handbooks, Leiden-Boston 2003.

G. Todeschini, Ricchezza francescana. Dalla povertà volontaria alla società di mercato, Bologna 2004.

G. Ceccarelli, Concezioni economiche dell’Occidente cristiano alla fine del Medioevo. Fonti e materiali inediti, in Religione e istituzioni religiose nell’economia europea, 1000-1800, Atti della XLIII settimana di studi dell’Istituto internazionale di storia economica F. Datini, Prato 2011, a cura di S. Cavaciocchi, Firenze 2012, pp. 249-58.

SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/angelo-da-chivasso_%28Il-Contributo-italiano-alla-storia-del-Pensiero:-Economia%29/

Den salige Angelus Carletti av Chivasso (~1410-~1495)

Minnedag:

12. april

Den salige Angelus Carletti (it: Angelo) ble født rundt 1410 i Chivasso i bispedømmet Ivrea nær Torino i regionen Piemonte i Nord-Italia. Tidlige biografier sier at han studerte jus i Bologna og tok doktorgrad i sivil- og kirkerett, men hans navn finnes ikke i registrene fra den tiden. Han skal ha praktiserte som advokat i Monferrato. Han ble senator i Piemonte og levde et liv viet til offentlige plikter, bønn og besøk til de syke. Men da hans mor døde, forlot han alt og sluttet seg som 30-åring i 1441 til fransiskanernes observantgren (Ordo Fratrum Minorum Observantiae – OFMObs) i Genova.

Etter sin prestevielse underviste han en tid og ble deretter sendt til de avsidesliggende fjellområdene i Piemonte for å forkynne til landsbybeboerne der. Han utviklet et spesielt apostolat for de fattige og hjalp dem både åndelig og materielt. I likhet med sin samtidige medfransiskaner, den salige Markus Fantucci, var han involvert i å etablere den italienske typen pantelånere for å hjelpe fattigfolk ut av klørne på ublu pengeutlånere. Han var svært populær blant folk av alle samfunnssjikt.

Hans ry spredte seg, og han ble konsultert av den hellige Katarina av Genova og valgt til skriftefar av hertugen av Savoia. Han skrev en bok om «moralske tilfeller» som ble kjent som Summa Angelica, som består av 659 artikler om moralteologi. Denne boken ble ekstremt populær fordi den var så konsis og klar, og den ble trykt i minst 30 utgaver. Luther brente den offentlig i 1520 sammen med den hellige Thomas Aquinas' Summa Theologica, fordi den var for ham symbolet på alt som var galt i den middelalderske botspraksisen.

Angelus skrev også en avhandling om plikten til gjenopprettelse og en kort redegjørelse for de pavelige brev fra pave Sixtus IV (1471-84), og han kan ha skrevet eller i det minste inspirert noen av de verkene som tilskrives Katarina av Genova. På grunn av sine evner og resultater fikk han mange viktige verv i ordenen, blant annet fire perioder som generalvikar i Italia (Cismontane). Hans program som superior var å verne om den hellige Frans av Assisis originale regel.

Etter at tyrkerne under sultan Mehmet II i 1480 hadde okkupert Otranto i Italia, appellerte pave Sixtus IV om støtte til et nytt korstog mot dem og utnevnte Angelus til apostolisk nuntius for å lede prekingen av korstoget og forhandlingene med de europeiske herskerne. Da Mehmet døde, trakk tyrkerne seg ut av Italia. Hans korstogsånd ble tydelig igjen i 1491, da han aksepterte utnevnelsen til apostolisk delegat (kommissær) av pave Innocent VIII (1484-92) for å angripe valdenserne, en puritansk reformatorisk sekt som var fordømt som kjettersk. Han viste stor glød og likegyldighet overfor fysisk fare og lyktes i å vinne mange av kjetterne tilbake i tillegg til å få mange frafalne katolikker tilbake til troen igjen.

Som resultat ville pave Innocent VIII utnevne ham til biskop, men Angelus nektet. Til slutt kunne han i 1493 oppgi alle offentlige plikter og trekke seg tilbake til et mer avsondret liv, og hans eneste arbeid i verden var å tigge for de fattige. Hans siste to år ble tilbrakt i klosteret i Cuneo i Piemonte. Der døde han den 11. april rundt 1495. Han ble saligkåret den 24. april 1753 ved at hans kult ble stadfestet av pave Benedikt XIV (1740-58). Hans minnedag er 12. april, men 19. april nevnes også.

Kilder: Attwater/Cumming, Butler (IV), Benedictines, Bunson, Index99, KIR, CE, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz, santiebeati.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 2000-06-11 21:12 - Sist oppdatert: 2006-04-24 10:50

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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/achivass