Parroquia
de Nuestra Señora del Carmen (Playa del Carmen, QR) - Rafael Guízar y Valencia
portrait
Saint Raphaël Guízar
Valencia
Évêque de Veracruz au
Mexique (+ 1938)
Né au Mexique en 1878, il a connu l'époque des persécutions, grand prédicateur, risquant sa vie, nommé évêque de Veracruz, il s'appliqua à faire vivre le séminaire. Il vivait très pauvrement, soulageait la misère des autres, il a passé pas mal de temps en exil.
Rafael Guízar Valencia (1878-1938) béatifié par Jean-Paul II le 29 janvier 1995 -Biographie - canonisé par Benoît XVI le 14 octobre 2006
Voir aussi le site officiel - en espagnol - de San Rafael Guizar y Valencia, qui contient des informations, sa biographie, l'histoire de sa cause, la galerie de photos, des vidéos, des événements, entre autres sujets.
À Mexico, en 1938, le trépas de Raphaël Guizar Valencia, évêque de Veracruz. Au
temps de la persécution mexicaine, il exerça sans relâche son ministère
épiscopal, soit en exil, soit dans la clandestinité.
Martyrologe romain
"Que son exemple
aide les fidèles catholiques à suivre avec bonheur et cohérence le chemin du
Christ, en témoignant auprès de toute la société de la beauté de son amour et
de sa paix. Joyeuse fête à tous!" Benoît XVI à l'angelus le 15 octobre
2006 aux mexicains venus pour la canonisation.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11793/Saint-Rapha%EBl-Guizar-Valencia.html
RAFAEL GUÍZAR Y VALENCIA
(1878 – 1938)
Saint Rafael Guízar y
Valencia naquit à Cotija (diocèse de Zamora, Mexique) le 26 avril 1878.
Orphelin de mère à l'âge de neuf ans, il suivit ses études dans un collège des
pères jésuites, où il mûrit sa vocation au sacerdoce.
En 1891, il entra au
petit séminaire de Cotija et, en 1896, au grand séminaire de Zamora. Il fut
ordonné prêtre le 1 juin 1901. Au cours des premières années de son ministère,
il se consacra avec un grand zèle aux "missions" populaires dans la
ville de Zamora et dans diverses régions du Mexique.
Nommé en 1905
missionnaire apostolique et Directeur spirituel du séminaire de Zamora, il
enseigna aux séminaristes l'amour de l'Eucharistie et la dévotion à la Vierge.
En 1911, voulant
s'opposer aux hostilités contre l'Eglise, il ouvrit une typographie à Mexico
pour imprimer un journal catholique, qui fut rapidement fermé par les
révolutionnaires. Persécuté et menacé de mort, il vécut plusieurs années sans
domicile fixe, supportant toutes sortes de privations. Afin d'exercer son
ministère, il se déguisait en vendeur ambulant, en musicien ou en médecin pour
pouvoir s'approcher des malades et leur donner les sacrements.
A la fin de 1915, il dut
se réfugier aux Etats-Unis, puis l'année suivante au Guatemala, où il prêcha un
grand nombre de missions. Sa réputation de missionnaire atteignit l'île de
Cuba, où il fut invité à tenir des missions. Son apostolat y fut exemplaire et
fécond.
Le 1 août 1919, alors
qu'il exerçait son apostolat à Cuba, il fut nommé premier Evêque de Veracruz et
ordonné dans la cathédrale de La Havane le 30 novembre 1919. Il consacra les
deux premières années de son épiscopat à visiter le territoire étendu du
diocèse, transformant ses visites en véritables missions et portant une
assistance spirituelle et matérielle aux victimes d'un violent tremblement de
terre qui avait semé la destruction à Veracruz. L'une de ses principales
préoccupations était la formation des prêtres.
En 1921, il réussit à
restaurer le vieux séminaire de Xalapa, qui avait été confisqué par le gouvernement
en 1914; mais il fut à nouveau confisqué. Il transféra alors le séminaire à
Mexico, où il fonctionna clandestinement pendant quinze ans. Ce fut le seul
séminaire à poursuivre son activité, comptant jusqu'à 300 séminaristes. Il
passa neuf années de son épiscopat en exil, car les révolutionnaires le
menaçaient de mort.
En décembre 1937, alors
qu'il prêchait une mission, il eut une crise cardiaque, mais il poursuivit
malgré tout sa mission jusqu'à sa mort, le 6 juin 1938 à Mexico.
Il fut béatifié par
Jean-Paul II le 29 janvier 1995.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_valencia_fr.html
Homélie
de Benoît XVI lors de la canonisation du dimanche 15 octobre (1)
Synthèse de l'homélie du
pape Benoît XVI
Commentant au début de
l'homélie l'Evangile du jeune riche, le Saint-Père Benoît XVI a affirmé que
"la personne sainte est justement celui, homme ou femme, qui répond avec
joie et générosité à l'appel du Christ, laissant toute chose pour le
suivre".
"Les richesses
terrestres - a ajouté le pape - occupent et préoccupent l'esprit et le cour.
Jésus nous dit qu'elles sont mauvaises, qu'elles éloignent de Dieu si elles ne
sont pas investies pour le Royaume des cieux, utilisées pour aider ceux qui
sont dans la pauvreté".
Parlant ensuite plus
précisément de chacun des nouveaux saints, Benoît XVI a signalé que Rafael
Guízar, a été au Mexique "l'évêque des pauvres". Lors de son
ministère sacerdotal puis épiscopal, dans le diocèse de Veracruz, il a été un
infatigable prédicateur des missions populaires, la meilleure façon
d'évangéliser les personnes, utilisant son Catéchisme de la doctrine
chrétienne. La formation des prêtres a été une de ses priorités, il a reconstruit
le séminaire qu'il considérait comme la pupille de ses yeux".
"Puisse l'exemple de
saint Rafael Guízar y Valencia être un appel pour les frères évêques et prêtres
à considérer comme fondamental dans les programmes pastoraux non seulement
l'esprit de pauvreté et d'évangélisation mais aussi la stimulation des
vocations sacerdotales et religieuses et leur formation selon le cour du
Christ".
Saint Filippo Smaldone,
italien, fondateur de la Congrégation des Salésiennes des Sacrés Cours - a
ensuite précisé le Pape Benoît XVI - a été un prêtre au grand cour, nourri de
prière constante et d'adoration eucharistique, témoin et serviteur de la
charité qu'il manifestait particulièrement dans le service aux pauvres et en
particulier aux sourds-muets, aux quels il s'est entièrement dédié".
"Il voyait chez les
sourds-muets le reflet de l'image du Christ et il répétait souvent que comme on
s'agenouille devant le Saint-Sacrement on devrait le faire devant un
sourd-muet".
De la sainte italienne
Rosa Venerini, fondatrice de la Congrégation des Pies Mères Venerini, Benoît
XVI a dit qu'elle "ne se contentait pas de donner une bonne instruction
aux jeunes filles mais elle se souciait de leur donner une formation complète,
avec de solides références à l'enseignement doctrinal de l'Eglise. Son style
apostolique continue à caractériser encore aujourd'hui la vie de la
congrégation qu'elle a fondée. Combien est encore valable et actuel pour la
société le service qu'elles accomplissent dans le domaine éducatif et spécialement
dans le domaine de la formation de la femme!".
Evoquant alors la
française Theodore Guérin qui a fondé aux Etats-Unis la Congrégation des
Religieuses de la Providence de Saint Mary of the Woods, le Pape a rappelé une
expression de la nouvelle sainte peu avant de mourir en faisant état des
nombreux orphelinats et écoles ouverts par ses soins dans l'Indiana: "Que
de bien ont fait les Sours de Saint Mary of the Woods! Que de bien elles feront
encore si elles restent fidèles à leur sainte vocation!".
"Mère Theodore
Guérin est une belle figure spirituelle et un modèle de vie chrétienne. Elle
fut toujours disponible pour les missions que l'Eglise lui demandait, elle
trouvait la force et l'audace pour les mettre en oeuvre dans l'Eucharistie,
dans la prière et dans une infinie confiance en la divine Providence. Sa force
intérieure la poussait à une attention particulière envers les pauvres, et tout
spécialement les enfants".
A la fin de la messe et
avant l'angélus, le Saint-Père a salué les délégations de chacun des pays
d'origine des nouveaux saints ainsi que tous les fidèles qui ont participé à la
canonisation".
Homélie de Benoît XVI
lors de la canonisation du dimanche 15 octobre
Texte de l’homélie que le
pape Benoît XVI a prononcée hier dimanche 15 octobre, à l’occasion de la messe
de canonisation , place Saint-Pierre.
Chers frères et sœurs
!
Quatre nouveaux saints
sont aujourd'hui proposés à la vénération de l'Eglise universelle : Rafael
Guízar y Valencia, Filippo Smaldone, Rosa Venerini et Théodore Guérin. On ne
souviendra de leurs noms à jamais. Par opposition, on pense immédiatement au «
jeune riche », dont parle l'Evangile qui vient d'être proclamé. Ce jeune est
resté anonyme ; s'il avait répondu de manière positive à l'invitation de Jésus,
il serait devenu son disciple et les Evangélistes auraient probablement
enregistré son nom. A partir de ce fait, on entrevoit immédiatement le thème de
la Liturgie de la Parole de ce dimanche : si l'homme place sa certitude dans
les richesses de ce monde il n'atteint pas le sens plénier de la vie et la joie
véritable ; si, en revanche, confiant dans la Parole de Dieu, il renonce à
lui-même et à ses biens pour le Royaume des cieux, il perd apparemment
beaucoup, mais en réalité il gagne tout. Le saint est précisément cet homme,
cette femme qui, répondant avec joie et générosité à l'appel du Christ, laisse
tout pour le suivre. Comme Pierre et les autres Apôtres, comme sainte Thérèse
de Jésus que nous rappelons aujourd'hui, ainsi que d'innombrables autres amis
de Dieu, les nouveaux saints ont eux aussi parcouru cet itinéraire évangélique
exigeant mais rempli de satisfaction, ils ont déjà reçu « le centuple » dans la
vie terrestre, avec des épreuves et des persécutions, puis la vie
éternelle.
Jésus peut donc vraiment
garantir une existence heureuse et la vie éternelle, mais par une voie
différente de celle que le jeune riche imaginait : non pas à travers une bonne
œuvre, l'accomplissement d'une prescription de la loi, mais bien dans le choix
du Royaume de Dieu en tant que « perle précieuse » pour laquelle il vaut la
peine de vendre tout ce que l'on possède (cf. Mt 13, 45-46). Le jeune riche ne
réussit pas à faire ce pas. Bien qu'il ait été rejoint par le regard plein
d'amour de Jésus (cf. Mc 10, 21), son cœur n'a pas réussi à se détacher des
nombreux biens qu'il possédait. Voilà alors l'enseignement pour les disciples :
« Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le
royaume de Dieu ! » (Mc 10, 23). Les richesses terrestres occupent et préoccupent
l'esprit et le cœur. Jésus ne dit pas qu'elles sont mauvaises, mais qu'elles
s'éloignent de Dieu si elles ne sont pas, pour ainsi dire, « investies » pour
le Royaume des cieux, c'est-à-dire dépensées pour venir en aide à ceux qui sont
dans la pauvreté.
Comprendre cela est le
fruit de cette sagesse dont parle la première Lecture. Celle-ci — nous a-t-il
été dit — est plus précieuse que l'argent et que l'or, et même que la beauté,
que la santé et que la lumière elle-même, « car son éclat ne connaît point de
repos » (Sg 7, 10). Bien évidemment cette sagesse ne peut pas être réduite à la
seule dimension intellectuelle. Elle est beaucoup plus ; elle est « la Sagesse
du cœur », comme l'appelle le Psaume 89. C'est un don qui vient d'en haut (Jc
3, 17), de Dieu, et on l'obtient par la prière (cf. Sg 7, 7). Celle-ci, en
effet, n'est pas restée loin de l'homme, elle s’est approchée de son cœur (Dt
30, 14), prenant forme dans la loi de la Première Alliance passée entre Dieu et
Israël à travers Moïse. La sagesse de Dieu est contenue dans le Décalogue.
C'est pourquoi Jésus affirme dans l'Evangile que pour « entrer dans la vie » il
est nécessaire d'observer les commandements (cf. Mc 10, 19). Cela est
nécessaire, mais pas suffisant ! En effet, comme le dit saint Paul, le salut ne
vient pas de la loi, mais de la Grâce. Et saint Jean rappelle que la loi a été
donnée par Moïse, alors que la Grâce et la Vérité son venues à travers Jésus
Christ (cf. Jn 1, 17). Pour parvenir à la sagesse, il faut donc s'ouvrir dans
la foi à la grâce du Christ, qui pose cependant une condition exigeante à celui
qui s'adresse à Lui : « Viens et suis-moi » (Mc 10, 21). Les saints ont eu
l'humilité et le courage de répondre « oui », et ils ont renoncé à tout pour
être ses amis. C'est ce qu'ont fait les quatre nouveaux saints, que nous
vénérons particulièrement aujourd'hui. En eux nous retrouvons actualisée
l'expérience de Pierre : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre »
(Mc 10, 28). Leur unique trésor se trouve dans le ciel : c'est Dieu.
Puis Benoît XVI a déclaré
en espagnol :
L'Evangile que nous
venons d'entendre nous aide à comprendre la figure de saint Rafael Guízar y
Valencia, Evêque de Veracruz dans la chère nation mexicaine, comme un exemple
de ceux qui ont tout quitté pour « suivre Jésus ». Ce saint fut fidèle à la
parole divine, « vivante et énergique », qui pénètre au plus profond de
l'esprit (cf. He 4, 12). Imitant le Christ pauvre, il abandonna tous ses biens
et n'accepta jamais de dons de la part des puissants, ou bien il les
redistribuait immédiatement. C'est pourquoi il reçut « cent fois plus » et put
ainsi aider les pauvres, même face aux « persécutions » sans trêve (cf. Mc 10,
30). Sa charité vécue à un degré héroïque lui valut d'être appelé l'« Evêque
des pauvres ». Dans son ministère sacerdotal, puis épiscopal, il fut un
inlassable prédicateur de missions populaires, la manière alors la plus adaptée
pour évangéliser les populations, en utilisant son Catéchisme de la doctrine
chrétienne. La formation des prêtres étant l'une de ses priorités, il rouvrit
le séminaire, qu'il considérait comme « la prunelle de ses yeux » ; à ce
propos, il avait l'habitude de s'exclamer : « A un évêque peut manquer la
mitre, la crosse et même la cathédrale, mais il ne peut jamais ne pas avoir de
séminaire, car du séminaire dépend l'avenir de son diocèse ». Avec ce profond
sentiment de paternité sacerdotale, il affronta de nouvelles persécutions et
l'exil, mais en assurant toujours la préparation des étudiants. Que l'exemple
de saint Rafael Guízar y Valencia soit un appel pour les frères évêques et les
prêtres à considérer comme fondamentale dans les programmes pastoraux, en plus
de l'esprit de pauvreté et d'évangélisation, la promotion des vocations
sacerdotales et religieuses, et leur formation selon le cœur du Christ.
En italien
Saint Filippo Smaldone,
fils du sud de l'Italie, sut interpréter dans sa vie les plus belles vertus
propres à sa terre. Prêtre au grand cœur, nourri d'une prière constante et de
l'adoration eucharistique, il fut surtout un témoin et un serviteur de la
charité, qu'il manifestait de manière éminente dans le service aux pauvres, en
particulier aux sourds-muets, auxquels il se donna entièrement. L'œuvre qu'il
commença fut poursuivie grâce à la Congrégation des Sœurs salésiennes des
Sacrés-Cœurs qu'il fonda, et qui est présente dans diverses parties de l'Italie
et du monde. Saint Filippo Smaldone voyait l'image de Jésus reflétée dans les
sourds-muets, et il avait l'habitude de répéter que, comme on se prosterne
devant le Très Saint Sacrement, il faut s'agenouiller devant un sourd-muet.
Tirons de son exemple l'invitation à considérer toujours indissociables l'amour
pour l'Eucharistie et l'amour pour le prochain. La véritable capacité d'aimer
nos frères ne peut même nous venir que de la rencontre avec le Seigneur dans le
sacrement de l'Eucharistie.
Sainte Rosa Venerini est
un autre exemple de fidèle disciple du Christ, prête à tout abandonner pour
accomplir la volonté de Dieu. Elle aimait répéter : « Je suis tellement plongée
dans la volonté divine, qu'il ne m'importe ni de la mort, ni de la vie : je
veux vivre quand il le veut, et je veux le servir lorsque cela lui plaît et
rien de plus » (Biographie Andreucci, p. 515). De là, de son abandon à Dieu,
naissait l'activité clairvoyante qu'elle accomplissait avec courage en faveur
de l'élévation spirituelle et de l'authentique émancipation des jeunes femmes
de son temps. Sainte Rosa ne se contentait pas de fournir aux jeunes filles une
instruction adaptée, mais elle se souciait de leur assurer une formation
complète, avec de solides références à l'enseignement doctrinal de l'Eglise.
Son style propre d'apostolat continue à caractériser aujourd'hui encore la vie
de la Congrégation des « Maestre Pie Venerini », qu'elle fonda. Combien le
service qu'elles accomplissent dans le domaine de l'école, et en particulier de
la formation de la femme, est actuel et important pour la société d'aujourd'hui
également !
En anglais
« Va, ce que tu as
vends-le et donne-le aux pauvres... puis, viens, suis-moi » (Mc 10, 21). Tout
au long de l'histoire de l'Eglise, ces mots ont inspiré d'innombrables
chrétiens à suivre le Christ dans une vie de pauvreté radicale, en s'en
remettant à la Divine Providence. Parmi ces généreux disciples du Christ, il y
eut une jeune Française, qui répondit sans réserve à l'appel du divin Maître.
Mère Théodore Guérin entra dans la Congrégation des Sœurs de la Providence en
1823, et elle se dévoua à l'oeuvre de l'enseignement dans les écoles. Puis, en
1839, ses Supérieures lui demandèrent de se rendre aux Etats-Unis, pour diriger
une nouvelle communauté dans l'Indiana. Après leur long voyage sur terre et sur
mer, le groupe des six sœurs arriva à Saint-Mary-of-the-Woods. Là elle
trouvèrent une simple chapelle de rondins au coeur de la forêt. Elle
s'agenouillèrent devant le Très Saint Sacrement et rendirent grâce, en
demandant à Dieu de les guider dans leur nouvelle fondation. Avec une grande
confiance dans la Divine Providence, Mère Théodore surmonta de nombreuses
difficultés et persévéra dans l'œuvre que le Seigneur l'avait appelée à
accomplir. Au moment de sa mort en 1856, les sœurs dirigeaient des écoles et
des orphelinats dans tout l'Etat de l'Indiana. Selon ses propres mots, « Que de
bien a été accompli par les Sœurs de Saint-Mary-of-the-Woods ! Que de bien
encore elles seront en mesure d'accomplir si elles demeurent fidèles à leur
sainte vocation ! ».
En français :
Mère Théodore Guérin est
une belle figure spirituelle et un modèle de vie chrétienne. Elle fut toujours
disponible pour les missions que l'Église lui demandait, elle trouvait la force
et l'audace pour les mettre en œuvre dans l'Eucharistie, dans la prière et dans
une infinie confiance en la divine Providence. Sa force intérieure la poussait
à une attention particulière envers les pauvres, et tout spécialement les
enfants.
Benoît XVI a conclu en
italien
Chers frères et sœurs,
nous rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté, qui brille
aujourd'hui dans l'Eglise avec une beauté particulière. Jésus nous invite nous
aussi, comme ces saints, à le suivre pour obtenir en héritage la vie éternelle.
Que leur témoignage exemplaire illumine et encourage spécialement les jeunes,
afin qu'ils se laissent conquérir par le Christ, par son regard plein d'amour.
Que Marie, Reine des Saints, suscite dans le peuple chrétien des hommes et des
femmes comme saint Rafael Guízar y Valencia, saint Filippo Smaldone, sainte
Rosa Venerini et sainte Théodore Guérin, prêts à tout abandonner pour le
Royaume de Dieu ; disposés à faire leur, la logique du don et du service, la seule
qui sauve le monde. Amen !
Sources: © Texte
original en italien : Libreria Editrice Vaticana - traduction Z - E.S.M.
Eucharistie
sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.10.2006
- BENOÎT XVI
SOURCE : http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=1610064_homelie
Tumba de San Rafael Guízar y Valencia en Xalapa, Veracruz, México
Saint Rafael Guízar y
Valencia
Profile
One of eleven children born
to Prudenzio Guizar and Natividad Valencia, wealthy and pious land
owners. Ordained in 1901.
Conducted missions throughout Mexico.
Founded the Congregation of Missionaries of Our Lady of Hope in 1903.
Apostolic missionary in 1905.
Spiritual director in the major seminary of
Zamora, Mexico.
Used his family’s money to found a school for poor girls.
Founded two colleges for boys.
In 1911 a
state persecution of
the Church began.
His Congregation was dissolved and his missionary work
was prohibited, so Father Raphael
continued his work illegally. He founded a Catholic magazine
in Mexico
City, which the government quickly shut down. Raphael went on the road,
disguised as a travelling merchant or musician,
ministering to the poor and preaching when
he could. He was shot at several times by soldiers,
and condemned to death in
absentia. In 1916 the
authorities were so close on his trail that Raphael fled Mexico,
first to the United
States and then to Guatemala where
he spent a year preaching missions. Preached in Cuba from 1917 to 1919.
Named bishop of Veracruz-Jalapa, Mexico on 1
August 1919;
he received word of the appointment while preaching in
Havana. He continued his missionary work
in Colombia,
but finally returned to Veracruz, Mexico on 4
January 1920.
The government persecution of
the Church escalated.
The diocesan seminary was
shut down; Bishop Raphael
transferred his students to Mexico
City and continued their training covertly. In 1931 Governor Tejada
of Veracruz decreed that there could only be one priest per
100,000 Catholics;
Raphael shut all his churches in protest. Tejeda ordered that Raphael be shot
on sight; Raphael went straight to the governor‘s
palace and walked into his office. Tejeda feared the uprising that killing such
a man would cause, and revoked the death sentence; Raphael spent the rest of
his days fighting to continue the work of the Church in
the face of government opposition.
Born
26
April 1877 at
Cotija, Michoacan, Mexico
6 June 1938 in Mexico
City, Mexico of
natural causes
27
November 1981 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
29
January 1995 by Pope John
Paul II
15
October 2006 by Pope Benedict
XVI
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
Santos y Beatos Latino Americanos
Sitio Oficial de San Rafael
Guízar y Valencia
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
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Readings
The Gospel that we have
heard helps us to understand the figure of Saint Rafael Guízar y Valencia,
Bishop of Vera Cruz in the beloved Mexican Nation, as an example of one who has
left all to “follow Jesus”. This Saint was faithful to the divine Word, “living
and active”, that penetrates the depth of the spirit (cf. Hebrews 4:12).
Imitating the poor Christ, he renounced his goods and never accepted the gifts
of the powerful, or rather, he gave them back immediately. This is why he
received “a hundred fold” and could thus help the poor, even amid endless
“persecutions” (cf. Mark 10:30). His charity, lived to a heroic degree, earned
him the name, “Bishop of the poor”. In his priestly and later episcopal
ministry, he was an untiring preacher of popular missions, the most appropriate
way at the time to evangelize people, using his own “Catechism of Christian
Doctrine”. Since the formation of priests was one of his priorities, he
reopened the seminary, which he considered “the apple of his eye”, and
therefore he would often say: “A Bishop can do without the miter, the crosier
and even without the cathedral, but he cannot do without the seminary, since
the future of his Diocese depends on it”. With this profound sense of priestly
paternity he faced new persecutions and exiles, but he always guaranteed the
formation of the students. The example of St Rafael Guízar y Valencia is a call
to his brother Bishops and priests to consider as fundamental in pastoral
programs, beyond the spirit of poverty and evangelization, the promotion of
priestly and religious vocations, and their formation according to the heart of
Jesus! – Pope Benedict XVI, from the canonization homily of Saint Raphael
MLA
Citation
“Saint Rafael Guízar y
Valencia“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 7 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-rafael-guizar-y-valencia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-rafael-guizar-y-valencia/
St. Rafael Guizar
Valencia
Feastday: June 6
Birth: 1878
Death: 1938
Beatified: January 29, 1995 by John Paul II
Canonized: October 15, 2006, Vatican City by Pope Benedict XVI
Saint Rafael Guízar
Valencia (April 26, 1878 – June 6, 1938) was a Catholic bishop who cared for
the wounded, sick, and dying in Mexico's 1910-20 Revolution. Named bishop of
Veracruz, he was driven out of his home diocese and forced to live the
remainder of his life in hiding in Mexico City. He was also a Knight of
Columbus. Controversially, he was an uncle of Marcial Maciel.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7638
HOMILY OF HIS HOLINESS
BENEDICT XVI
Dear Brothers and
Sisters,
Four new Saints are
proposed today for the veneration of the universal Church: Rafael
Guízar y Valencia, Filippo
Smaldone, Rose
Venerini and Théodore
Guérin. Their names will be remembered for ever.
In contrast to this
immediately comes the thought of the "rich young man" of whom the
Gospel, just proclaimed, speaks. This youth has remained anonymous; if he had
responded positively to the invitation of Jesus, he would have become his
disciple and probably the Evangelist would have recorded his name.
From this fact one can
immediately glimpse the theme of this Sunday's Liturgy of the Word: if man puts
his trust in the riches of this world, he will not reach the full sense of life
and of true joy.
If instead, trusting the Word of God, he renounces himself and his goods for
the Kingdom of Heaven, apparently losing much, he in reality gains all.
The Saint is exactly that
man, that woman, who, responding with joy and generosity to Christ's call,
leaves everything to follow him. Like Peter and the other Apostles, as St
Teresa of Jesus today reminds us as well as countless other friends of God, the
new Saints have also run this demanding yet fulfilling Gospel itinerary and
have already received "a hundred fold" in this life, together with
trials and persecutions, and then eternal life.
Jesus, therefore, can
truly guarantee a happy existence and eternal life, but by a route different
from what the rich young man imagines: that is, not through a good work, a
legal tribute, but rather in the choice of the Kingdom of God as the
"precious pearl" for which it is worth selling all that one possesses
(cf. Mt 13: 45-46).
The rich youth is not
able to take this step. Notwithstanding that he has been the object of the
loving gaze of Jesus (cf. Mk 10: 21), his heart is not able to detach itself
from the many goods that he possessed.
Thus comes the teaching
for the disciples: "How hard it is for those who have riches to enter the
Kingdom of God!" (Mk 10: 23).
Earthly riches occupy and
preoccupy the mind and the heart. Jesus does not say they are bad, but that
they distance one from God if they are not, so to speak, "invested"
for the Kingdom of Heaven, spent, that is, to come to the help of those who are
poor.
Understanding this is the
fruit of that wisdom of which the First Reading speaks. As we were told, she is
more precious than silver or gold, and more beautiful, healthy and full of
light, "because her radiance never ceases" (Wis 7: 10).
Obviously, this wisdom
cannot be reduced merely to an intellectual dimension. It is much more; it is
"the Wisdom of the heart", as it is called in Psalm 89. It is a gift
from on high (cf. Jas 3: 17), from God, and is obtained by prayer (cf. Wis 7:
7).
In fact, it has not
remained distant from man; it has come close to his heart (cf. Dt 30: 14),
taking form in the law of the First Covenant between God and Israel through
Moses.
The Wisdom of God is
contained in the Decalogue. This is why Jesus affirms in the Gospel that to
"enter into life" it is necessary to observe the commandments (cf. Mk
10: 19). It is necessary, but not sufficient!
In fact, as St Paul says,
salvation does not come from the law, but from Grace. And St John recalls that
the law was given by Moses, while Grace and Truth come by means of Jesus Christ
(cf. Jn 1: 17).
To reach salvation one
must therefore be open in faith to the grace of Christ, who, however, when
addressed, places a demanding condition: "Come, follow me" (Mk 10:
21).
The Saints have had the
humility and the courage to respond "yes", and they have renounced
all to be his friends.
The four new Saints who
we particularly venerate today have done likewise. In them we find the
experience of Peter actualized: "Lo, we have left everything and followed
you" (Mk 10: 28). Their only treasure is in heaven: it is God.
The Gospel that we have
heard helps us to understand the figure of St Rafael Guízar y
Valencia, Bishop of Vera Cruz in the beloved Mexican Nation, as an example
of one who has left all to "follow Jesus".
This Saint was faithful
to the divine Word, "living and active", that penetrates the depth of
the spirit (cf. Heb 4: 12). Imitating the poor Christ, he renounced his goods
and never accepted the gifts of the powerful, or rather, he gave them back
immediately. This is why he received "a hundred fold" and could thus
help the poor, even amid endless "persecutions" (cf. Mk 10: 30).
His charity, lived to a
heroic degree, earned him the name, "Bishop of the poor". In his
priestly and later episcopal ministry, he was an untiring preacher of popular
missions, the most appropriate way at the time to evangelize people, using his
own "Catechism of Christian Doctrine".
Since the formation of
priests was one of his priorities, he reopened the seminary, which he
considered "the apple of his eye", and therefore he would often say:
"A Bishop can do without the mitre, the crosier and even without the
cathedral, but he cannot do without the seminary, since the future of his
Diocese depends on it".
With this profound sense
of priestly paternity he faced new persecutions and exiles, but he always
guaranteed the formation of the students.
The example of St Rafael
Guízar y Valencia is a call to his brother Bishops and priests to consider as
fundamental in pastoral programmes, beyond the spirit of poverty and
evangelization, the promotion of priestly and religious vocations, and their
formation according to the heart of Jesus!
St Filippo Smaldone,
son of South Italy, knew how to instil in his life the higher virtues characteristic
of his land.
A priest with a great
heart nourished continuously on prayer and Eucharistic adoration, he was above
all a witness and servant of charity, which he manifested in an eminent way
through service to the poor, in particular to deaf-mutes, to whom he dedicated
himself entirely.
The work that he began
developed thanks to the Congregation of the Salesian Sisters of the Sacred
Hearts founded by him and which spread to various parts of Italy and the world.
St Filippo Smaldone saw
the image of God reflected in deaf-mutes, and he used to repeat that, just as
we prostrate before the Blessed Sacrament, so we should kneel before a
deaf-mute.
From his example we
welcome the invitation to consider the ever indivisible love for the Eucharist
and love for one's neighbour. But the true capacity to love the brethren can
come only from meeting with the Lord in the Sacrament of the Eucharist.
St Rose
Venerini is another example of a faithful disciple of Christ, ready to
give up all in order to do the will of God. She loved to say: "I find
myself so bound to the divine will that neither death nor life is important: I
want to live as he wishes and I want to serve him as he likes, and nothing
more" (Biografia Andreucci, p. 515).
From here, from this
surrender to God, sprang the long-admired work that she courageously developed
in favour of the spiritual elevation and authentic emancipation of the young
women of her time.
St Rose did not content
herself with providing the girls an adequate education, but she was concerned
with assuring their complete formation, with sound references to the Church's
doctrinal teaching.
Her own apostolic style
continues to characterize the life of the Congregation of the Religious
Teachers Venerini which she founded. And how timely and important for today's
society is this service, which puts them in the field of education and
especially of the formation of women.
"Go, sell everything
you own, and give the money to the poor... then come, follow me". These
words have inspired countless Christians throughout the history of the Church
to follow Christ in a life of radical poverty, trusting in Divine Providence.
Among these generous
disciples of Christ was a young Frenchwoman, who responded unreservedly to the
call of the divine Teacher. Mother Théodore Guérin entered the
Congregation of the Sisters of Providence in 1823, and she devoted herself to
the work of teaching in schools. Then, in 1839, she was asked by her Superiors
to travel to the United States to become the head of a new community in
Indiana.
After their long journey
over land and sea, the group of six Sisters arrived at Saint Mary-of-the-Woods.
There they found a simple log-cabin chapel in the heart of the forest. They
knelt down before the Blessed Sacrament and gave thanks, asking God's guidance
upon the new foundation.
With great trust in
Divine Providence, Mother Théodore overcame many challenges and persevered in
the work that the Lord had called her to do. By the time of her death in 1856,
the Sisters were running schools and orphanages throughout the State of
Indiana.
In her own words,
"How much good has been accomplished by the Sisters of Saint
Mary-of-the-Woods! How much more good they will be able to do if they remain
faithful to their holy vocation!".
Mother Théodore Guérin is a beautiful spiritual figure and a model of the
Christian life. She was always open for the missions the Church entrusted to
her, and she found the strength and the boldness to put them [the missions]
into practice in the Eucharist, in prayer and in an infinite trust in Divine
Providence. Her inner strength moved her to address particular attention to the
poor, and above all to children.
Dear brothers and
sisters, we give thanks to the Lord for the gift of holiness that today shines
forth in the Church with singular beauty.
Jesus also invites us,
like these Saints, to follow him in order to have an inheritance in eternal
life. May their exemplary witness illuminate and encourage especially young
people, so that they may allow themselves to be won over by Christ, by his
glance full of love.
May Mary, Queen of the
Saints, raise up among the Christian people, men and women like St
Rafael Guízar y Valencia, St
Filippo Smaldone, St
Rose Venerini and St
Théodore Guérin, ready to abandon all for the Kingdom of God; disposed to
make their own the logic of gift and service, the only one that saves the
world. Amen.
© Copyright 2006 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
RAFAEL GUÍZAR VALENCIA
(1878 – 1938)
RAFAEL GUÍZAR VALENCIA
was born in Cotija, Michoacan in the diocese of Zamora on April 26th 1878. His
parents, Prudencio and Natividad were devout Christians who gave their 11
children a careful religious upbringing.
Blessed Rafael lost his
mother at the age of nine. He spent his early years studying in a religious
school and then spent time with Jesuit priests. His calling in life was to
enter the priesthood thereby dedicating his life in the name of Good. In 1891
he entered the minor seminary in Cotija and, then in 1896, he entered the major
seminary in Zamora. In June of 1901, at the age of 23, he was ordained to the
priesthood.
In his early years as a
priest, he devoted a large part of his time doing missionary work in the city
of Zamora and in various different regions of Mexico. In 1905 he was named
spiritual director of the seminary in Zamora. He worked tirelessly to educate
students in the love of the Holy Eucharist and faithful devotion to the Virgin
Mary.
In 1911, to counteract
the persecution of the Catholic Church, he founded a religious newspaper in
Mexico, but shortly thereafter it was unfortunately put out of business by the
revolutionary movement. Persecuted until his death, he lived a number of years
with no fixed home. He suffered loss of privacy and faced many dangerous
experiences. To continue his ministry, he disguised himself as a street seller,
a musician, and a doctor of homeopathic medicine. In this way, he was able to
heal the sick, continue to console and administer the sacraments to the dying.
Untiring missionary
He was pursued by his
enemies and was unable to remain permanently in placecountry-region Mexico due
to the constant danger of being captured. He remained in the southern part of
the United States until the end of 1915. The year after, he went to Guatemala
where he conducted a large number of missions. His reputation as a missionary
reached Cuba where he was later invited to conduct missions for the people. His
work was very productive on the island. His charitable work with the victims of
the black plague in 1919 was exemplary.
Bishop of Veracruz
On August1, 1919, while
in placecountry-region Cuba he was elected Bishop of Veracruz. His consecration
took place in the Cathedral of Havana on November 30, 1919. He took possession
of his diocese on January 9, 1920. He dedicated his first two years to visiting
personally the vast territory of his diocese. He conducted missions and later
assisted those affected by a terrible earthquake, which caused mass destruction
and death among the poor of Veracruz. His work included preaching in parish
churches, teaching doctrine, validating marriages, spending time listening to
confessions and helping earthquake victims.
His Episcopal mission.
New persecutions
One of his main
preoccupations was the education of future priests. In 1921 he was able to save
and renovate the old seminary of Xalapa, which was confiscated in 1914. Once
again, however, the government seized the building shortly after its
renovation. He then moved the seminary to Mexico City where it continued to
function clandestinely for 15 years. It was the only seminary that remained
open during these years of persecution. There were 300 seminary students.
Of the years in which he
was in charge of the diocese, 9 years were spent in exile or fleeing for his
life. An exemplary act of bravery came when he wanted to give himself up to his
persecutors in return for the freedom of worship.
His death
In December 1937, while
on a mission in Cordoba, he suffered a heart attack and spent the rest of his
days bedridden. From his deathbed he managed the diocese and the seminary while
he prepared his soul to meet Almighty God. He also celebrated mass everyday.
He died on June 6, 1938
in Mexico City. The next day he was laid to rest in Xalapa. The funeral
procession was a triumphant event: everyone wanted to have a last look at “the
Saintly Bishop Guízar”. On January 29, 1995 he was beatified by Pope John Paul
II in the Vatican Basilica of Saint Peter. This past April 28, 2006, Pope
Benedict XVI signed the decree on the miracle thus paving the way for his
canonization. His tomb in the Catholic Cathedral of Xalapa attracts thousands
of worshipers who come to ask for his help and intercession.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_valencia_en.html
Imagen y reliquia de primer grado de San Rafael Guízar y Valencia
San Raffaele Guizar
Valencia Vescovo
Cotija, Messico, 26
aprile 1878 – Città del Messico, Messico, 6 giugno 1938
Rafael Guízar Valencia
nacque a Cotija, nello Stato di Michoacán e in diocesi di Zamora, il 26 aprile
1878. Iniziò la formazione verso il sacerdozio, ma interruppe temporaneamente
gli studi a causa di una profonda crisi. Quando comprese che essere sacerdote
era la sua vera strada, non ebbe più ripensamenti: fu ordinato il 1° giugno
1901. Si dedicò alla predicazione e alle missioni popolari finché, nel 1910,
non scoppiò la rivoluzione messicana. Sotto i più svariati travestimenti,
riuscì ugualmente a portare i Sacramenti ai malati e ai moribondi. Mentre era
esule a Cuba, gli giunse la notizia che papa Benedetto XV lo aveva nominato, il
1° agosto 1919, vescovo di Veracruz in Messico. Il suo ministero episcopale
durò circa diciott’anni, ma poté risiedere stabilmente nella diocesi per poco
più di otto anni, a causa di ripetuti periodi di esilio. Morì il 6 giugno 1938
a Città del Messico, per le conseguenze di un attacco cardiaco che l’aveva
colto mentre predicava. Beatificato il 29 gennaio 1995 da san Giovanni Paolo
II, è stato canonizzato dal papa Benedetto XVI il 15 ottobre 2006. I suoi resti
mortali sono venerati nella cattedrale di Xalapa.
La sua memoria liturgica
cade il 6 giugno, il giorno della sua nascita al Cielo.
Emblema: Mitra,
Pastorale, Tricorno
Martirologio
Romano: A Città del Messico, transito del beato Raffaele Guízar Valencia,
vescovo di Vera Cruz in Messico, che in tempo di persecuzione, benché esule e
clandestino, esercitò con coraggio l’ufficio episcopale.
Rafael Guízar Valencia
nasce in Messico nel 1878, da una donna facoltosa, discendente da una delle
famiglie più distinte della città, che, oltre ad allevare 11 figli, trova il
tempo per andare nei bassifondi a lavare gli indumenti dei lebbrosi. Questa
donna forte gli insegna la carità, non fatta di parole ma di gesti concreti e
muore quando lui ha soltanto nove anni.
A 13 anni entra in
seminario, credendo di sentire la vocazione al sacerdozio. Ma arriva una grossa
crisi e torna a casa, a lavorare nelle varie fattorie di papà. Dove però resta
poco perché, passata la crisi e tornato il sereno, riaffiora e si rafforza la
vocazione e Rafael torna in seminario.
Nel 1901 è ordinato
sacerdote e inizia a predicare le missioni al popolo, un settore in cui riesce
ad esprimere davvero il meglio di sé, tanto che appena due anni dopo fonda
addirittura una congregazione con lo scopo esplicito di offrire gratuitamente
le missioni al popolo nelle diocesi più povere che scarseggiano di sacerdoti e
di mezzi finanziari.
Sono anni di lavoro
intenso, di abbondanti frutti spirituali e di grosse umiliazioni. Il suo
vescovo, infatti, lo sospende per due anni dalla predicazione e padre Rafael
accetta questa prova con umiltà e ubbidienza, aspettando pazientemente che la
bufera passi.
Riabilitato alla morte
del vescovo, vive lo scoppio della Rivoluzione Messicana, che vuole
imbavagliare la Chiesa, scagliandole contro una violenta campagna di stampa.
Don Rafael reagisce come sa e come può, impiantando a Città del Messico una
moderna tipografia per stampare un combattivo giornale cattolico. Che però ha
vita breve, perché i Rivoluzionari lo soffocano quasi subito.
Allora predica,
incoraggia i fedeli, accompagna i moribondi, per lo più agendo in incognito,
travestendosi ora da venditore ambulante, ora da medico o da musicante, pur di
riuscire a continuare ad amministrare di nascosto i sacramenti.
Condannato a morte, per
due volte riesce a scampare alla fucilazione addirittura davanti al plotone già
schierato, ma deve fuggire prima negli Stati Uniti, poi in Guatemala, infine a
Cuba, dove svolge una intensa attività missionaria e dove lo raggiunge
l’inaspettata notizia che Benedetto XV lo ha nominato vescovo.
Gli affidano la diocesi
messicana di Veracruz: 46.000 chilometri quadrati da visitare, incoraggiare,
sostenere, evangelizzare. Può lavorare in pace solo pochi anni, perché contro
di lui nuovamente si scatena la persecuzione.
Viene mandato in esilio
negli Stati Uniti, dove continua a predicare, non mancando di seguire e
incoraggiare tramite lettera la sua diocesi. In essa può tornare solo pochi
mesi prima della morte, che arriva il 4 giugno 1938 perché gli anni stressanti
dell’esilio hanno minato in modo irreparabile la sua salute.
Giovanni Paolo II nel
1995 lo ha proclamato beato, mentre Benedetto XVI lo ha canonizzato nel
2006. Una curiosità: i miracoli attribuiti alla sua intercessione che lo
hanno portato sugli altari riguardano entrambi i bambini: un concepimento
“impossibile” per la scienza medica e la nascita di un bambino, prodigiosamente
sano malgrado una diagnosi prenatale infausta.
Autore: Gianpiero Pettiti
I primi anni
Rafael Guízar Valencia
nacque a Cotija, nello Stato di Michoacán e in diocesi di Zamora, il 26 aprile
1878. Era l’ottavo degli undici figli di Prudencio Guízar e Natividad Valencia,
proprietari terrieri e ferventi cristiani.
Crebbe nel clima di
grande carità della famiglia. La madre, benché facesse parte di una delle più
distinte famiglie di Cotija, andava personalmente a lavare gli indumenti dei
lebbrosi, confinati fuori del paese.
Rafael compì i primi
studi furono fatti nella scuola parrocchiale di Cotija. Rimase orfano della
madre quando aveva 9 anni: di lui si occupò allora la sorella maggiore Dolores,
anche lei donna di solide virtù cristiane e di vasta carità.
In Seminario, tranne che
per un periodo di crisi
A 12 anni, nel 1890,
Rafael e suo fratello Antonio entrarono nel Collegio di San Simone dei padri
Gesuiti. Tuttavia, l’anno successivo, essendo stato il collegio fu
soppresso dal governo. Avvertendo la chiamata al sacerdozio, Rafael entrò
nella filiale del Seminario Minore della diocesi di Zamora, situato a Cotija.
Nel 1894 ebbe una crisi
vocazionale. Interruppe quindi gli studi e ritornò in famiglia, per lavorare
nelle fattorie agricole del padre. A 18 anni, nell’autunno 1896, si decise per
il sacerdozio, senza più ripensamenti. Cominciò quindi gli studi di Filosofia
nel Seminario Maggiore di Zamora. In questo importante periodo formativo,
espresse una fervorosa devozione al Sacro Cuore di Gesù, che rimase una nota
caratteristica della sua vita.
Ordinazione sacerdotale e
primi incarichi
Fu ordinato sacerdote il
1° giugno 1901, solennità di Pentecoste. Negli anni che seguirono fu impegnato
nella predicazione delle missioni popolari nella città di Zamora e in diverse
regioni del Messico. Nel 1903 fu nominato direttore spirituale del Seminario
di Zamora, dove insegnò anche Teologia ascetica e mistica. Gli fu affidata
inoltre la direzione diocesana dell’Apostolato della Preghiera.
Il 3 giugno 1903 fondò la
Congregazione di Nostra Signora della Speranza, diretta da suo fratello don
Antonio, con lo scopo di offrire gratuitamente le missioni al popolo, nelle
diocesi più povere di mezzi e di clero.
Nel 1905 fu nominato
missionario apostolico: compito a cui si dedicò con zelo in quel compito,
propagando la devozione al Sacro Cuore. Tuttavia, dal 1907 al 1909 il suo
vescovo lo sospese dalla predicazione. Don Rafael, obbediente, dimostrò
un’esemplare umiltà, finché non venne riabilitato nel 1909, dopo la morte del
vescovo.
Nella rivoluzione
messicana
Nel 1910 scoppiò la
rivoluzione messicana: il 21 giugno dello stesso anno, la congregazione di
Nostra Signora della Speranza fu soppressa. Don Rafael si oppose alla campagna
della stampa rivoluzionaria contro la Chiesa: nel 1911 impiantò a Città del
Messico una moderna tipografia per stampare il giornale cattolico «La Nación»,
che poco dopo fu chiuso dai rivoluzionari.
Nel 1912 fu nominato
canonico della cattedrale di Zamora. L’anno successivo, però, s’intensificò la
persecuzione religiosa. Don Rafael fu costretto a restare a Città del Messico:
per alcuni anni visse senza una dimora stabile, sopportando ogni specie di
pericoli e privazioni.
Un ministero clandestino
Per poter esercitare il
suo ministero, fu costretto a travestirsi da venditore ambulante, da medico, da
musicante e in altri modi, per non farsi riconoscere come sacerdote. In
quel modo poteva avvicinare i malati e assistere i moribondi, amministrando
loro i Sacramenti.
Fu condannato a morte due
volte: braccato dalla polizia, riuscì a sfuggire alla fucilazione. Continuò
comunque ad assistere i moribondi che cadevano a seguito delle battaglie armate
della Guerra Civile.
Diventata impossibile la
sua permanenza in Messico, alla fine del 1915 si rifugiò negli Stati
Uniti.
L’anno successivo si
spostò in Guatemala, dove, con il nome di Rafael Ruiz, predicò un gran numero
di missioni. Per la sua fama di missionario, fu invitato nella vicina isola di
Cuba, dove per alcuni anni si prodigò in una intensa attività
missionaria.
La nomina vescovile
A Cuba lo raggiunse
un’inaspettata notizia: papa Benedetto XV, 1° agosto 1919, lo aveva nominato
vescovo di Veracruz in Messico.
Fu consacrato vescovo il
30 novembre 1919 nella cattedrale de L’Avana. Il trasferimento nella sua nuova
diocesi avvenne dopo il disastroso terremoto del 9 gennaio 1920: da subito
s’impegnò a soccorrere le vittime del sisma. Stabilì per questo la sua
residenza a Xalapa, allora non eretta a diocesi.
Il suo episcopato
Il suo ministero
episcopale durò circa diciott’anni, dal gennaio 1920 al giugno 1938. Percorse
tutti i quarantaseimila chilometri quadrati del territorio diocesano, recandosi
in visita pastorale anche alle più sperdute parrocchie. Diede poi impulso alle
missioni popolari, alla catechesi, alla devozione al Sacro Cuore di Gesù.
Riscattò il vecchio
seminario di Xalapa, ristrutturandolo completamente, ma il governo lo confiscò
nuovamente a fine lavori. Monsignor Guízar allora trasferì il Seminario per la
formazione dei sacerdoti a Città del Messico, dove funzionò clandestinamente
per quindici anni. Fu l’unico Seminario a sopravvivere alla persecuzione
in Messico, contando fino a trecento seminaristi.
Un nuovo esilio
Dal 1926 al 1929, il
vescovo fu di nuovo costretto all’esilio negli Stati Uniti e nei Paesi dell’America
centrale. Dopo il suo ritorno dovette di nuovo allontanarsi dal 1931 al 1937,
sempre a causa dell’imperversare della persecuzione contro il clero da parte
del governo rivoluzionario.
Pur da lontano seguì le
sorti della diocesi, attraverso lettere ai suoi vicari di Curia. Quando il
territorio messicano fu pacificato in parte con il presidente Lazaro Cardenas,
nel 1937, poté ritornare nella diocesi stabilmente.
La morte
Monsignor Guízar era di
costituzione robusta, ma per diversi anni fu affetto da una grave forma di
diabete, da insufficienza circolatoria, da flebite e ulcere varicose. Gli anni
stressanti dell’esilio peggiorarono la situazione.
Così nel dicembre 1937,
mentre predicava una missione a Cordoba, fu colpito da un attacco
cardiaco, che lo costrinse definitivamente a letto. Morì il 6 giugno 1938
a Città del Messico, dov’era ricoverato.
La sua salma fu portata a
Xalapa (poi diocesi e capitale dello Stato di Veracruz), dove si svolsero i
trionfali funerali. La sua tomba nella cattedrale della città divenne meta di
migliaia di pellegrini.
La causa di
beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche
A fronte della fama di
santità che continuava ad accompagnare il suo ricordo, per monsignor Guízar fu
aperta la causa di beatificazione. Il processo informativo, svolto nelle
diocesi di Veracruz e Jalapa, iniziò il 3 settembre 1952 e si concluse l’8
maggio 1954. Due anni dopo, l’11 agosto 1958, si ebbe il decreto sugli scritti.
Con l’introduzione della
causa, il 4 aprile 1974, iniziò la fase romana. Il processo apostolico fu
quindi iniziato il 1° ottobre 1974 e terminato il 20 dicembre 1975. Il 18
febbraio 1977 fu emesso il decreto di convalida sia del processo informativo,
sia di quello apostolico.
I consultori della
Congregazione delle Cause dei Santi si riunirono inizialmente il 19 novembre
1980, ma raggiunsero l’unanimità in una successiva riunione, il 27 aprile
1981. I cardinali e i vescovi membri del medesimo Dicastero vaticano hanno
invece dato, il 7 luglio 1981, il loro parere positivo circa l’esercizio in
grado eroico da parte di monsignor Guízar. Il 27 novembre 1981, quindi, il
Papa san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto che gli conferiva
il titolo di Venerabile.
Il miracolo per la
beatificazione
Come primo miracolo per
ottenere la sua beatificazione è stato preso in esame il caso di Cirana Rivera.
Tutta la sua famiglia, in linea paterna, era dotata di strane caratteristiche
somatiche, come palpebre cascanti e tendenti a chiudersi e orecchie grandi.
Tutte le donne che avevano quei tratti del viso non avevano avuto figli.
Cirana espose la
questione al suo fidanzato, Sergio Montiel Alvarado, che volle sposarla lo
stesso. Già da prima del matrimonio, avvenuto il 24 aprile 1976, lei aveva
avuto mestruazioni sempre più irregolari, poi interrotte.
Un esame approfondito
chiarì la situazione: un'ostruzione bilaterale delle tube e la retroversione
del corpo uterino avrebbe reso impossibile la formazione del feto. La ragione
era chiarita dalla malattia genetica che causava anche i suoi singolari tratti
somatici: la sindrome blefarofimosi-ptosi palpebrale-epicanto inverso di 1°
grado (Bpes), che nel caso più grave comporta un’assenza di ovulazione.
A quel punto, suo marito
Sergio cominciò a invocare monsignor Guízar: non l’aveva conosciuto, ma la
devozione a lui gli era stata trasmessa da suo padre. Andava spesso a pregare
sulla sua tomba, oppure si metteva in ginocchio di fronte alla sua fotografia che
teneva in casa. Con la moglie, coinvolse altre coppie del Movimento familiare
cristiano, in cui erano entrati nel 1977.
Nel maggio 1983 Cirana
cominciò ad accusare nausee, mal di testa e altri disturbi. Il suo medico le
disse che aveva un’infezione parassitaria, ma un’amica infermiera, invece,
ipotizzò che lei fosse incinta. In effetti, era così: dopo una gravidanza senza
particolari problemi, il 19 febbraio 1984 diede alla luce Sergio junior.
L’inchiesta sul miracolo
e la beatificazione
L’inchiesta diocesana
sull’asserito miracolo si svolse nel corso del 1992 e fu convalidata il 12
marzo 1993. I membri della Commissione medica, riuniti il 12 marzo 1993,
dichiararono che il fatto era inspiegabile secondo i criteri scientifici. In
più, dato che Cirana non aveva più avuto altri figli e che Sergio junior aveva
anche lui la Bpes, appariva chiaro che era nato proprio da un suo ovulo.
I consultori teologi, il
15 aprile 1994, si pronunciarono favorevolmente sul nesso tra l’accaduto e
l’intercessione di monsignor Guízar. Dello stesso parere furono, il 7 giugno
1994, i cardinali e i vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi.
Il 2 luglio 1994 san
Giovanni Paolo II autorizzò quindi il decreto con cui il concepimento e il
parto di Cirana Rivera de Montiel erano da ritenere miracolosi e accaduti per
intercessione del Venerabile Rafael Guízar Valencia. Lo stesso Pontefice lo ha
quindi beatificato il 29 gennaio 1995, fissando la sua memoria liturgica al 6
giugno, il giorno esatto della sua nascita al Cielo.
Il secondo miracolo per
la canonizzazione
Come secondo miracolo
necessario per la canonizzazione fu valutato il caso di Rafael de Jesús Barroso
Santiago. Quando sua madre, Valentina Santiago, era incinta di sette mesi, fece
un’ecografia. L’esame mostrò che il feto aveva il labbro leporino e la
palatoschisi.
Insieme al marito,
Enrique Barroso, la donna iniziò a pregare, chiedendo al Beato Rafael Guízar
Valencia la grazia che il figlio nascesse sano. Se questo fosse accaduto, il
padre promise che l’avrebbe chiamato come lui. Quando Valentina partorì, il 2
marzo 2002, fu evidente che il bambino non aveva più il labbro leporino.
Il fatto fu indagato nel
processo diocesano relativo, durato dall’8 luglio al 12 settembre 2003. Il 18
maggio 2005 la Commissione medica esaminò i documenti del processo e dichiarò
l’inspiegabilità scientifica dell’accaduto. I consultori teologi, il 15
novembre 2005, e i cardinali e vescovi della Congregazione delle Cause dei
Santi, il 21 marzo 2006, confermarono il nesso con la preghiera rivolta al
Beato monsignor Guízar.
Infine, il 28 aprile
2006, papa Benedetto XVI riconosceva ufficialmente il fatto come miracoloso e
avvenuto per intercessione del vescovo di Veracruz. Lo ha quindi
canonizzato il 15 ottobre 2006, a Roma, in piazza san Pietro.
Autore: Antonio
Borrelli ed Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92550
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 29 gennaio 1995
1. “Prima di formarti nel
grembo materno, ti conoscevo...” (Ger 1, 5). Così parla il Signore a
Geremia, chiamandolo a diventare “profeta delle nazioni” (Ger 1, 5). Così
Iddio dice, in senso più generale, a ciascun uomo che viene al mondo. Ogni
persona è pensata e voluta da Lui con un atto eterno di amore, amore che “non
avrà mai fine” (1 Cor 13, 8). L’uomo, ricorda il Concilio, “in terra è la
sola creatura che Iddio abbia voluto per se stessa” (Gaudium
et Spes, 24).
“Prima di formarti nel
grembo materno, ti conoscevo...”. La conoscenza che Dio ha di ogni essere umano
è una chiamata nei suoi confronti. Egli chiama l’uomo a conoscerlo ed amarlo, a
diventare santo e immacolato nell’amore (cf. Ef 1, 4), come Egli
stesso è. In questo senso universale e insieme personalissimo il Signore ha
conosciuto fin dal grembo materno Rafael Guízar Valencia, Modestino di Gesù e
Maria, Genoveva Torres Morales, Grimoaldo della Purificazione, i quattro nuovi
Beati che oggi ho la gioia di elevare agli onori degli altari. Ciascuno di essi
ha corrisposto con la propria esistenza all’amore di Dio. Ciascuno di essi ha
vissuto aspirando al carisma più grande, seguendo la via migliore di tutte
(cf. 1 Cor 12, 31): la via della carità.
2. En este camino
de la caridad entró con paso firme el Obispo Rafael Guízar Valencia.
Ejerció su apostolado
como sacerdote y como Obispo casi siempre perseguido o en situaciones
peligrosas. Por muchos años no tuvo domicilio fijo, sin que las dificultades le
impidieran desempeñar su acción misionera, repitiendo “Yo daría mi vida
por la salvación de las almas”, al estilo del Buen Pastor. Quienes le
conocieron pudieron afirmar que no había fuerza o contrariedad que debilitase
su afán evangelizador. La enseñanza del catecismo y las misiones populares fueron
los polos sobre los que centró su actividad. Así, su México natal, los Estados
Unidos, Guatemala y Cuba se beneficiaron de su celo pastoral.
Su espiritualidad estaba
basada en la devoción eucarística y en el amor a la Virgen María. El fomento de
las vocaciones sacerdotales, la administración de los sacramentos,
particularmente la penitencia y el matrimonio, regularizando así muchas uniones
de hecho; la predicación de la Palabra de Dios, además de una dedicación asidua
a la oración, hicieron también de él un hombre de fe y de acción, preocupado por
la salvación de las almas.
La nueva
evangelización, a la que he convocado en repetidas ocasiones a toda la Iglesia
y en la cual está comprometida también la Iglesia en América, encuentra en
figuras como Rafael Guízar Valencia, un modelo a seguir. A su intercesión
queremos confiar el trabajo apostólico por la extensión del Reino que realizan
tantos hombres y mujeres, en todas partes y aún en medio de situaciones
difíciles, como las que vivió el nuevo Beato.
Ecco le parole del Santo
Padre in una nostra traduzione in lingua italiana.
2. In questa via della
carità entrò con passo fermo il Vescovo Rafael Guízar Valencia.
Esercitò il suo
apostolato come sacerdote e come Vescovo quasi sempre perseguitato e in
situazioni pericolose. Per molti anni non ebbe un domicilio fisso, ma le
difficoltà non gli impedirono di svolgere la sua azione missionaria; ripeteva:
“Io darei la vita per la salvezza delle anime”, sull’esempio del Buon Pastore.
Coloro che lo conobbero poterono affermare che non vi era forza o contrarietà
in grado di indebolire il suo slancio evangelico. L’insegnamento del catechismo
e le missioni popolari furono i poli sui quali incentrò la sua attività. In tal
modo il suo Messico, gli Stati Uniti, il Guatemala e Cuba beneficiarono del suo
zelo pastorale.
La sua spiritualità si
fondava sulla devozione eucaristica e sull’amore per la Vergine Maria. La
promozione delle vocazioni sacerdotali, l’amministrazione dei sacramenti, in
particolare della penitenza e del matrimonio, con la conseguente
regolarizzazioni di molte unioni di fatto, la predicazione della Parola di Dio,
oltre a una dedizione assidua alla preghiera, fecero di lui un uomo di fede e
di azione, preoccupato per la salvezza delle anime.
La nuova
evangelizzazione, alla quale ho chiamato in numerose occasioni tutta la Chiesa
e nella quale è impegnata anche la Chiesa in America, trova in figure come
quella di Rafael Guízar Valencia un modello da seguire. Alla sua intercessione
desideriamo affidare il lavoro apostolico, volto ad estendere il Regno, che
svolgono tanti uomini e donne, in ogni luogo e anche in situazioni difficili,
come quelle che sperimentò il nuovo Beato.
3. “Sei tu, Signore, la
mia speranza, / la mia fiducia fin dalla mia giovinezza” (Salmo resp.) (Sal 71,
5). Così canta la Chiesa, vivificata costantemente dal soffio dello Spirito
Santo. Così ripete oggi il Beato Modestino di Gesù e Maria, presbitero,
dell’Ordine Francescano dei Frati Minori, singolare testimone della
misericordia di Dio e artefice di speranza nel Meridione d’Italia, nella prima
metà del secolo scorso.
A lui, Dio Padre si
compiacque di rivelare, fin dagli anni della fanciullezza, i misteri del Regno
dei cieli (Canto al Vangelo) (cf. Mt 11, 25), facendogli scoprire il
valore autentico della persona, che si attua nell’adesione generosa a Cristo
povero e crocifisso nel dono di sé agli altri.
Vissuto in una società
segnata dall’emarginazione e dalla sofferenza morale, Padre Modestino seppe
condividere in pieno le attese e le angosce dei più deboli, rispondendo al
profondo bisogno di Dio presente nei fratelli assetati di giustizia e di amore.
Divenne così fermento di rinnovamento e segno vivo di speranza. Veramente la
mano del Signore era sopra di lui rendendolo, per ogni categoria sociale,
ministro di misericordia e di consolazione, soprattutto attraverso l’assidua e
paziente celebrazione del sacramento della Riconciliazione.
Padre Modestino fu
autentico “fratello universale”: su di lui ognuno poteva contare, trovando
ascolto, accoglienza, condivisione. Questo amore lo accompagnò fino al dono di
se stesso, quando non esitò ad esporsi al pericolo della morte pur di assistere
i fratelli colpiti da un’epidemia di colera. Ne condivise in effetti la sorte
fino in fondo, cadendo vittima di carità.
4. “No tengas miedo –
hemos escuchado en la primera lectura de la liturgia de la Palabra –. Yo
te convierto en plaza fuerte, en columna de hierro, en muralla de bronce... Yo
estoy contigo para librarte”. Al profeta se le promete una especial
asistencia divina capaz de hacer fronte a los impedimentos, de modo que pueda
llevarse a cabo el plan de Dios. Vemos realizadas estas palabras en la nueva
Beata Genoveva Torres Morales, que demostró una fortaleza heroica, tanto en su
actividad humana como en su labor apostólica. Habiendo sufrido de joven la
amputación de una pierna, hubo de caminar siempre apoyada en muletas, pero eso
no le impidió discernir y cumplir, con paso firme, la voluntad del Señor.
Mujer humilde, tanto por
su origen como por su cultura, poseyó la ciencia del amor divino, aprendido en
su intensa devoción al Corazón de Jesucristo. Solía repetir: “Todo lo vence el
amor”. Este amor la movió a consagrar su vida al servicio de las mujeres
jubiladas, a remediar el desamparo y necesidad en que se encontraban muchas de
ellas, atendiéndolas material y espiritualmente en un verdadero hogar, estando
a su lado como “Ángel de la soledad”. Con este fin fundó en Valencia el
Instituto de las Hermanas del Sagrado Corazón de Jesús y de los Santos
Ángeles.
Su obra sigue siendo hoy
de gran actualidad, pues la soledad y el abandono, con los consiguientes
peligros que conllevan, están entre los males más dolorosos de todas las
épocas. A ellos quiso hacer frente la Beata Genoveva Torres y a ella pedimos
que siga impulsando almas generosas que, fieles al carisma que recibió del
Espíritu, trabajen para imitar su ejemplo y para continuar su obra.
Ecco le parole del Santo
Padre in una nostra traduzione in lingua italiana.
4. “Non spaventarti –
abbiamo ascoltato nella prima lettura della liturgia della Parola –. Io faccio
di te come una fortezza, come un muro di bronzo... io sono con te per salvarti”
(Ger 1, 17-19). Al profeta viene promessa una particolare assistenza
divina capace di far fronte agli ostacoli, affinché si possa portare a termine
il piano di Dio. Vediamo realizzate queste parole nella nuova Beata Genoveva
Torres Morales, che dimostrò una fermezza eroica, sia nella sua attività umana
sia nella sua opera apostolica. Avendo subito da giovane l’amputazione di una
gamba, dovette camminare sempre appoggiandosi a delle stampelle, tuttavia ciò
non le impedì di discernere e di compiere, con decisione, la volontà del Signore.
Donna umile, sia per la
sua origine sia per la sua cultura, possedette la scienza dell’amore divino,
appreso nella sua profonda devozione al Cuore di Gesù Cristo. Era solita
ripetere: “L’amore vince tutto”. Questo amore la spinse a consacrare la sua vita
al servizio delle donne giubilate, a porre rimedio all’abbandono e al bisogno
in cui si trovavano molte di esse, assistendole materialmente e spiritualmente
in un vero focolare domestico, stando al loro fianco come “Angelo della
solitudine”. A tale fine fondò a Valenza l’Istituto delle Suore del Sacro Cuore
di Gesù e dei Santi Angeli.
La sua opera continua ad
essere oggi di grande attualità, poiché la solitudine e l’abbandono, con tutti
i pericoli che ne conseguono, sono tra i mali più dolorosi di tutti i tempi. Ad
essi volle far fronte la Beata Genoveva Torres e noi le chiediamo che continui
a incoraggiare anime generose che, fedeli al carisma che essa ricevette dallo
Spirito, si adoperino per imitare il suo esempio e per continuare la sua opera.
5. “... ancora oggi
proclamo i tuoi prodigi” (Salmo resp.). Così testimonia dinanzi al mondo
il Beato Grimoaldo della Purificazione, al secolo Ferdinando Santamaria.
Giovane Passionista, nel corso della sua breve esistenza s’ispirò costantemente
ad alcune linee programmatiche che restano significative anche per noi: dare a
Dio il primo posto; manifestare a Gesù Crocifisso costante gratitudine mediante
opere concrete di penitenza e di umiltà; perseverare nel bene anche a costo di
grandi sacrifici; vivere con austerità e accontentarsi in tutto; essere sempre
disponibile per gli altri.
Secondo il carisma della
Famiglia Passionista, egli sentiva di dover completare in sé le sofferenze di
Cristo a vantaggio dell’intero suo corpo mistico (cf. Col 1, 24).
Amava ripetere: “Penso sempre a Gesù quando salì il Calvario, e alla sua
santissima Madre che andava appresso al Signore, e io voglio seguire le loro
sofferenze”.
I biografi lo ricordano
allegro anche nelle umiliazioni, nelle contrarietà e nelle difficoltà degli
studi. I compagni notavano che, pure non facendo cose diverse da loro,
Grimoaldo le compiva con straordinaria e crescente intensità di amore. In lui i
giovani di oggi e di domani possono scorgere un modello di spiritualità
semplice e generosa, fortemente ancorata al mistero pasquale di Cristo.
6. “Benedetto sei tu,
Padre, perché ai piccoli hai rivelato i misteri del Regno dei cieli” (Canto al
Vangelo).
Carissimi Fratelli e
Sorelle! L’odierna celebrazione liturgica ci spinge ad elevare riconoscenti il
nostro pensiero al Signore. Egli continua nei secoli a rivelare i misteri del
suo amore ai “piccoli”. È Lui la fonte della saggezza vera del vivere, il saldo
sostegno d’ogni imperituro progetto umano.
Nell’Eucaristia la Chiesa
loda il Padre che ha fatto “ogni cosa con sapienza e amore” a tutti venendo
incontro perché coloro che lo cercano lo possano trovare. Lo loda e lo
ringrazia soprattutto perché ha mandato nel mondo l’“unico Figlio come
Salvatore” e lo “Spirito Santo, primo dono ai credenti... a compiere ogni
santificazione” (Preghiera eucaristica, IV).
I Santi, i Beati, ed in
particolare coloro che oggi presentiamo alla venerazione di tutti i credenti,
rendono testimonianza a quest’eterna verità. Proclamano la fedeltà di Dio, ne
testimoniano l’amore, sorgente di vita e di santità.
7. “Benedetto sei tu,
Padre!”. Diciamolo anche noi, carissimi Fratelli e Sorelle, insieme a Rafael
Guízar Valencia, vescovo, a Modestino di Gesù e Maria, presbitero dell’Ordine
Francescano dei Frati Minori, a Genoveva Torres Morales, vergine fondatrice
delle Suore del Sacro Cuore di Gesù e dei Santi Angeli, a Grimoaldo della
Purificazione Santamaria, religioso, della Congregazione della Passione.
Preghiamo perché anche
noi possiamo adorare Dio con tutta l’anima ed amare i fratelli nella carità di
Cristo (cf. Colletta).
È questa la strada della
santità: la via dell’amore, della divina carità, che “tutto copre, tutto crede,
tutto spera, tutto sopporta”.
Questa carità “non avrà
mai fine” (1 Cor 13, 7-8).
Signore, facci
comprendere che queste sono “le tre cose che rimangono: la fede, la speranza e
la carità; ma di tutte più grande è la carità” (1 Cor 13, 13).
Rivelaci, Padre, i
misteri del tuo Regno!
Donaci, o Cristo, con la
potenza dello Spirito Santo, la tua carità.
Amen!
Al termine dell’omelia
della Messa per le Beatificazioni di ieri il Santo Padre improvvisa le seguenti
parole.
Carissimi, non posso
concludere senza tornare a due settimane fa; era domenica come oggi. Due
settimane fa a Manila si celebrava la Giornata Mondiale della Gioventù. È stata
un’esperienza unica. Speriamo che si possa continuare questa esperienza con i
giovani delle diverse parti del mondo. Non posso che ringraziare Dio e
ringraziare il Signore per questa esperienza, che mi è stato dato di vivere insieme
ai miei fratelli e sorelle nelle Filippine, a Manila e anche insieme ai miei
giovani amici.
E non posso non
ringraziare il Signore per le Beatificazioni che si sono susseguite dopo
Manila: a Port Moresby, nella Papua Nuova Guinea, un beato catechista, Pietro
To Rot, primo Beato di questo Paese missionario; poi in Australia, a Sydney, la
Beata Mary MacKillop, la prima beata del grande continente Australiano; e
finalmente nello Sri Lanka, il Beato Padre Joseph Vaz, primo Beato di
quest’Isola, e di questa cultura tanto ricca e tanto profondamente religiosa.
Io vorrei oggi, stando
qui a San Pietro, in questa Basilica, ricordarli tutti e aggiungere questi tre
nuovi Beati, che sono Prototestimoni delle loro terre, delle loro Chiese, al
nostro canto, per cantare la Gloria di Dio sino ai confini della terra. Non
solamente qui in Roma, sulla Tomba di San Pietro, ma fino ai confini della
terra, dove c’era stata tanta attesa per la beatificazione dei Prototestimoni
di Papua Nuova Guinea, di Australia, di Sri Lanka. Cantiamo insieme a loro la
nostra lode a Dio che è fonte di ogni santità attraverso i secoli, attraverso i
popoli e le generazioni e che con questi santi e beati ci porta a vivere la
grande comunione dei santi che è il nostro futuro nella Chiesa.
Amen. Sia lodato Gesù
Cristo.
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Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
CAPPELLA PAPALE PER LA
CANONIZZAZIONE DI 4 BEATI
OMELIA DI SUA SANTITÀ
BENEDETTO XVI
Cari fratelli e sorelle!
Quattro nuovi Santi
vengono oggi proposti alla venerazione della Chiesa universale: Rafael
Guízar y Valencia, Filippo
Smaldone, Rosa
Venerini e Théodore
Guérin. I loro nomi saranno ricordati per sempre. Per contrasto, viene
subito da pensare al "giovane ricco", di cui parla il Vangelo appena
proclamato. Questo giovane è rimasto anonimo; se avesse risposto positivamente
all'invito di Gesù, sarebbe diventato suo discepolo e probabilmente gli
Evangelisti avrebbero registrato il suo nome. Da questo fatto si intravede
subito il tema della Liturgia della Parola di questa domenica: se l'uomo ripone
la sua sicurezza nelle ricchezze di questo mondo non raggiunge il senso pieno
della vita e la vera gioia; se invece, fidandosi della parola di Dio, rinuncia
a se stesso e ai suoi beni per il Regno dei cieli, apparentemente perde molto,
in realtà guadagna tutto. Il Santo è proprio quell'uomo, quella donna che,
rispondendo con gioia e generosità alla chiamata di Cristo, lascia ogni cosa
per seguirlo. Come Pietro e gli altri Apostoli, come Santa Teresa di Gesù che oggi
ricordiamo, e innumerevoli altri amici di Dio, anche i nuovi Santi hanno
percorso questo esigente, ma appagante itinerario evangelico ed hanno ricevuto
"il centuplo" già nella vita terrena insieme con prove e
persecuzioni, e poi la vita eterna.
Gesù, dunque, può
veramente garantire un'esistenza felice e la vita eterna, ma per una via
diversa da quella che immaginava il giovane ricco: non cioè mediante un'opera
buona, una prestazione legale, bensì nella scelta del Regno di Dio quale
"perla preziosa" per la quale vale la pena di vendere tutto ciò che
si possiede (cfr Mt 13, 45-46). Il giovane ricco non riesce a fare
questo passo. Malgrado sia stato raggiunto dallo sguardo pieno d'amore di Gesù
(cfr Mc 10, 21), il suo cuore non è riuscito a distaccarsi dai molti
beni che possedeva. Ecco allora l'insegnamento per i discepoli: "Quanto
difficilmente coloro che hanno ricchezze entreranno nel regno di Dio!" (Mc 10,
23). Le ricchezze terrene occupano e preoccupano la mente e il cuore. Gesù non
dice che sono cattive, ma che allontanano da Dio se non vengono, per così dire,
"investite" per il Regno dei cieli, spese cioè per venire in aiuto di
chi è nella povertà.
Comprendere questo è
frutto di quella sapienza di cui parla la prima Lettura. Essa - ci è stato
detto - è più preziosa dell'argento e dell'oro, anzi della bellezza, della
salute e della stessa luce, "perché non tramonta lo splendore che ne
promana" (Sap 7, 10). Ovviamente, questa sapienza non è riducibile
alla sola dimensione intellettuale. È molto di più; è "la Sapienza del
cuore", come la chiama il Salmo 89. È un dono che viene dall'alto
(cfr Gc 3, 17), da Dio, e si ottiene con la preghiera (cfr Sap 7,
7). Essa infatti non è rimasta lontana dall'uomo, si è fatta vicina al suo
cuore (cfr Dt 30, 14), prendendo forma nella legge della Prima
Alleanza stretta tra Dio e Israele mediante Mosè. Nel Decalogo è contenuta la
Sapienza di Dio. Per questo Gesù afferma nel Vangelo che per "entrare
nella vita" è necessario osservare i comandamenti (cfr Mc 10,
19). È necessario, ma non sufficiente! Infatti, come dice San Paolo, la
salvezza non viene dalla legge, ma dalla Grazia. E San Giovanni ricorda che la
legge l'ha data Mosè, mentre la Grazia e la Verità sono venute per mezzo di
Gesù Cristo (cfr Gv 1, 17). Per giungere alla salvezza bisogna dunque
aprirsi nella fede alla grazia di Cristo, il quale però a chi gli si rivolge
pone una condizione esigente: "Vieni e seguimi" (Mc 10, 21). I
Santi hanno avuto l'umiltà e il coraggio di rispondergli "sì", e
hanno rinunciato a tutto per essere suoi amici. Così hanno fatto i quattro
nuovi Santi, che oggi particolarmente veneriamo. In essi ritroviamo
attualizzata l'esperienza di Pietro: "Ecco, noi abbiamo lasciato tutto e
ti abbiamo seguito" (Mc 10, 28). Il loro unico tesoro è in cielo: è
Dio.
Il Vangelo che abbiamo
ascoltato ci aiuta a comprendere la figura di San Rafael Guízar y Valencia,
Vescovo di Veracruz nell'amata nazione messicana, come un esempio di colui che
ha lasciato tutto per "seguire Gesù". Questo Santo fu fedele alla parola
divina, "viva ed efficace", che penetra nel più profondo dello
spirito (cfr Eb 4, 12). Imitando Cristo povero rinunciò ai suoi beni
e non accettò mai i doni dei potenti, oppure li ridonava subito. Per questo
ricevette "cento volte tanto" e poté così aiutare i poveri, anche
nelle "persecuzioni" senza tregua (cfr Mc 10, 30). La sua
carità vissuta in grado eroico fece sì che lo chiamassero il "Vescovo dei
poveri". Nel suo ministero sacerdotale e poi episcopale, fu un
instancabile predicatore di missioni popolari, il modo più adeguato a quel
tempo per evangelizzare le genti, usando il suo Catechismo della dottrina
cristiana. Essendo la formazione dei sacerdoti una delle sue priorità, riaprì
il seminario, che considerava "la pupilla dei suoi occhi" e per questo
era solito dire: "A un Vescovo possono mancare la mitra, il pastorale e
persino la cattedrale, ma non può mancargli il seminario, poiché dal seminario
dipende il futuro della sua Diocesi". Con questo profondo senso di
paternità sacerdotale affrontò nuove persecuzioni ed esilî, ma garantendo
sempre la preparazione degli studenti. Che l'esempio di San Rafael Guízar y
Valencia sia una chiamata per i fratelli Vescovi e sacerdoti a considerare come
fondamentale nei programmi pastorali, oltre allo spirito di povertà e
dell'evangelizzazione, la promozione delle vocazioni sacerdotali e religiose, e
la loro formazione secondo il cuore di Gesù!
San Filippo Smaldone,
figlio del Meridione d'Italia, seppe trasfondere nella sua vita le migliori
virtù proprie della sua terra. Sacerdote dal cuore grande, nutrito di costante
preghiera e di adorazione eucaristica, fu soprattutto testimone e servo della
carità, che manifestava in modo eminente nel servizio ai poveri, in particolare
ai sordomuti, ai quali dedicò tutto se stesso. L'opera che egli iniziò prosegue
grazie alla Congregazione delle Suore Salesiane dei Sacri Cuori da lui fondata,
e che è diffusa in diverse parti d'Italia e del mondo. Nei sordomuti San
Filippo Smaldone vedeva riflessa l'immagine di Gesù, ed era solito ripetere
che, come ci si prostra davanti al Santissimo Sacramento, così bisogna
inginocchiarsi dinanzi ad un sordomuto. Raccogliamo dal suo esempio l'invito a
considerare sempre indissolubili l'amore per l'Eucaristia e l'amore per il
prossimo. Anzi, la vera capacità di amare i fratelli ci può venire solo
dall'incontro col Signore nel sacramento dell'Eucaristia.
Santa Rosa Venerini è
un altro esempio di fedele discepola di Cristo, pronta ad abbandonare tutto per
compiere la volontà di Dio. Amava ripetere: "Io mi trovo tanto inchiodata
nella divina volontà, che non m'importa né morte, né vita: voglio vivere quanto
egli vuole, e voglio servirlo quanto a lui piace e niente più" (Biografia
Andreucci, p. 515). Da qui, dal suo abbandono in Dio, scaturiva la lungimirante
attività che svolgeva con coraggio a favore dell'elevazione spirituale e
dell'autentica emancipazione delle giovani donne del suo tempo. Santa Rosa non
si accontentava di fornire alle ragazze un'adeguata istruzione, ma si
preoccupava di assicurare loro una formazione completa, con saldi riferimenti
all'insegnamento dottrinale della Chiesa. Il suo stesso stile apostolico
continua a caratterizzare ancor oggi la vita della Congregazione delle Maestre
Pie Venerini, da lei fondata. E quanto attuale ed importante è anche per
l'odierna società il servizio che esse svolgono nel campo della scuola e
specialmente della formazione della donna!
"Andate e vendete
tutto ciò che avete e offrite il ricavato ai poveri... poi venite,
seguitemi". Nel corso della storia della Chiesa queste parole hanno
ispirato innumerevoli cristiani a seguire Cristo in una vita di povertà
radicale, confidando nella Divina Misericordia. Fra questi generosi discepoli
di Cristo c'è stata una donna francese che senza riserve ha risposto alla chiamata
del divino Maestro. Madre Théodore Guérin entrò nella Congregazione
delle Suore della Provvidenza nel 1823 e si dedicò all'opera di insegnamento
nelle scuole. Poi, nel 1839, i suoi Superiori le chiesero di recarsi negli
Stati Uniti per dirigere una comunità nell'Indiana. Dopo un lungo viaggio per
terra e per mare, le sei suore arrivarono a St. Mary-of-the-Woods. In mezzo
alla foresta trovarono un'umile cappella di legno. Si inginocchiarono di fronte
al Santissimo Sacramento e resero grazie, chiedendo a Dio di guidarle nella
nuova fondazione. Con grande fiducia nella Divina Provvidenza, Madre Théodore
superò molte sfide e perseverò nell'opera che il Signore l'aveva chiamata a
compiere. Quando morì, nel 1856, le suore gestivano scuole e orfanotrofi in
tutto lo Stato dell'Indiana. Come ella stessa affermò: "Quanto bene è
stato fatto dalle Suore di Saint Mary-of-the-Wood! Quanto bene ulteriore
potranno fare se resteranno fedeli alla loro santa vocazione!".
Madre Théodore Guérin è
una bella figura spirituale e un modello di vita cristiana. Fu sempre
disponibile per le missioni che la Chiesa le affidava, e trovava la forza e
l'audacia per metterle in pratica nell'Eucaristia, nella preghiera e in
un'infinita fiducia nella Divina Provvidenza. La sua forza interiore la portava
a rivolgere un'attenzione particolare ai poveri, e soprattutto ai bambini.
Cari fratelli e sorelle,
rendiamo grazie al Signore per il dono della santità, che quest'oggi rifulge
nella Chiesa con singolare bellezza. Gesù invita anche noi, come questi Santi,
a seguirlo per avere in eredità la vita eterna. La loro esemplare testimonianza
illumini e incoraggi specialmente i giovani, perché si lascino conquistare da
Cristo, dal suo sguardo pieno d'amore. Maria, Regina dei Santi, susciti nel popolo
cristiano uomini e donne come San
Rafael Guízar y Valencia, San
Filippo Smaldone, Santa
Rosa Venerini e Santa
Théodore Guérin, pronti ad abbandonare tutto per il Regno di Dio; disposti
a far propria la logica del dono e del servizio, l'unica che salva il mondo. Amen!
© Copyright 2006 -
Libreria Editrice Vaticana
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RAFAEL GUÍZAR VALENCIA
(1878 – 1938)
RAFFAELE GUÍZAR VALENCIA
nacque a Cotija, diocesi di Zamora nello Stato di Michoacán (Messico), il 26
aprile 1878. I suoi genitori, Prudenzio e Natività, ferventi cristiani, diedero
ai loro 11 figli unÂ’ottima educazione religiosa.
Verso il sacerdozio. Il
suo primo ministero
Orfano di madre all’età
di nove anni, Raffaele fece i primi studi nella scuola parrocchiale e quindi in
un collegio dei padri gesuiti. Maturò durante questi anni la sua vocazione al
sacerdozio e decise di seguire la chiamata di Dio. Nel 1891 entrò nel seminario
minore di Cotija e nel 1896 nel seminario maggiore di Zamora. Il primo giugno
1901, all’età di 23 anni, fu ordinato sacerdote.
Nei primi anni di
ministero sacerdotale si diede con grande zelo a fare « missioni » popolari
nella città di Zamora e in diverse regioni del Messico. Nominato nel 1905
missionario apostolico e direttore spirituale del seminario di Zamora, lavorò
instancabilmente per inculcare nei seminaristi l’amore all’Eucaristia e la
tenera e filiale devozione alla Madonna.
Perseguitato per la fede
Nel 1911, per opporsi
alle ostilità contro la Chiesa, impiantò a Città del Messico una moderna
tipografia e cominciò a stampare un giornale cattolico che fu chiuso presto dai
rivoluzionari. Perseguitato a morte, visse durante alcuni anni senza dimora
fissa, sopportando ogni specie di pericoli e privazioni. Per poter esercitare
il proprio ministero, si travestiva da venditore ambulante, da medico
omeopatico o da musicante. Poteva cosi avvicinare i malati, confortarli,
amministrare loro i sacramenti ed assistere i moribondi.
Missionario instancabile
Braccato dai nemici, non
potendo rimanere più a lungo nel Messico per l’imminente pericolo di essere
catturato, si rifugiò alla fine del 1915 negli Stati Uniti e l’anno dopo nella
Repubblica del Guatemala, dove predicò un gran numero di missioni. La sua fama
di missionario raggiunse anche la vicina isola di Cuba, ove fu invitato a
tenere delle missioni. Il suo apostolato in questa isola fu esemplare e
fecondo.
Vescovo di Veracruz
Il primo agosto 1919,
mentre esercitava a Cuba il suo apostolato missionario, fu nominato Vescovo di
Veracruz. Ordinato nella cattedrale de L’Avana il 30 novembre 1919, prese
possesso della propria diocesi il 9 gennaio del seguente anno. I due primi anni
li dedicò a visitare personalmente l’esteso territorio della diocesi,
convertendo le visite in vere missioni e in un’opera di assistenza ai
disastrati del violento terremoto che aveva portato distruzione e morte fra la
povera gente di Veracruz: predicava nelle parrocchie, insegnava la dottrina,
regolarizzava le unioni illegittime, passava delle ore al confessionale,
aiutava le vittime del terremoto.
La sua missione
episcopale. Nuove persecuzioni
Una delle sue principali
preoccupazioni era la formazione dei sacerdoti. Nel 1921 riuscì a riscattare e
restaurare il vecchio seminario di Xalapa, che nel 1914 era stato confiscato,
ma il governo confiscò nuovamente l’edificio appena rinnovato. Il Vescovo
trasferì allora il seminario a Città del Messico dove funzionò clandestinamente
durante 15 anni. Fu l’unico seminario a sopravvivere riuscendo a contare fino
a trecento seminaristi.
Dei diciotto anni di
episcopato, nove li passò in esilio o vivendo in clandestinità perché lo
cercavano per ucciderlo. Diede tuttavia prova di grande fortezza andando a
presentarsi di persona a uno dei suoi persecutori e a offrirsi come
vittima personale in cambio della restituzione della libertà di culto.
Ultima malattia e morte
Nel mese di dicembre del
1937, mentre predicava una missione nella città di Córdoba, ebbe un grave
attacco cardiaco che lo prostrò per sempre a letto. Pur gravemente malato,
seguiva intensamente dal letto le vicende della diocesi e si preoccupava
specialmente del seminario. Nel frattempo si preparava all’incontro con il
Signore celebrando ogni giorno la santa Messa.
Morì il 6 giugno 1938 a
Città del Messico. Il giorno dopo i suoi resti mortali furono portati a Xalapa.
Il corteo funebre fu un trionfo.
Tutti volevano vedere per
l’ultima volta le spoglie del « santo Vescovo Guízar ».
Fu beatificato da Sua
Santità Giovanni Paolo II il 29 gennaio 1995 nella Basilica di San Pietro. Il
28 aprile 2006 il Santo Padre Benedetto XVI ordinò la promulgazione del Decreto
« super miraculo », per procedere alla canonizzazione. È il primo Vescovo
dellÂ’America Latina canonizzato.
Sepolto nella cattedrale
di Xalapa, il suo sepolcro è meta di migliaia di pellegrini che chiedono la sua
intercessione.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_valencia_it.html
Escultura de San Rafael Guízar y Valencia en exterior de la Catedral de Córdoba, Veracruz
Den hellige Rafael Guízar
y Valencia (1878-1938)
Minnedag:
24. oktober
Den hellige Rafael Guízar
y Valencia ble født den 26. april 1878 i foreldrenes hus i Calle de Colón 4 i
Cotija de la Paz i bispedømmet Zamora i delstaten Michoacán i Mexico. Han ble
døpt dagen etter av p. Agustín J. Covarrubias. Hans var den fjerde av elleve
barn av Prudencio Guízar González og Natividad Valencia de Guízar. De var en av
områdets velstående familier og eide eiendommen San Diego i Michoacán. Deres
katolske tro var sterk og de ga den videre til sine barn i tillegg til en god
utdannelse. Rafaels bror Antonio ble i 1958 erkebiskop av Chihuahua, og hans to
søstre María og María de Jesús ble begge karmelittsøstre (teresianere).
Rafael fikk sin første
utdannelse på sogneskolen i hjembyen. Han mistet sin mor den 19. mars 1887, da
han var ni år gammel. Han ble da oppdratt av sin eldre søster Dolores, en
kvinne av solide kristne dyder og en ikke mindre nestekjærlighet. I 1890
begynte Rafael og broren Antonio på en skole som var grunnlagt av jesuittene på
eiendommen San Simón i nærheten av Cotija. Men allerede året etter ble skolen
stengt av myndighetene.
Rafael var sikker på at
han hadde prestekall og begynte i 1891 på gutteseminaret i hjembyen Cotija,
hvor han tok middelskoleeksamen. I 1894 opplevde han en kallskrise og reiste
hjem, og deretter arbeidet han et år på gården før han atten år gammel høsten
1896 begynte på presteseminaret i hjembispedømmet Zamora. Kort etter døde hans
far.
Rafael ble presteviet den
1. juni 1901 i katedralen San Francisco i Zamora. Den 6. juni, festen for
Kristi legeme og blod, feiret han sin første messe i sitt hjemsogn. Familien
leide et spesialtog som fraktet seminaristene og andre gjester fra Zamora. Kor
etter prestevielsen begynte han å følge biskop José Maria Cázares av Zamora og
hjelpebiskop José de Jesús Fernández på deres pastoralbesøk.
De første årene av sin
prestevirksomhet viet Rafael til prekenvirksomhet, og snart ble han som svært
ung utnevnt til apostolisk misjonær av pave Leo XIII (1878-1903). I 1905 ble
han utnevnt til spiritual (åndelig veileder) for presteseminaret i Zamora og
professor for askese og mystikk. Han ble også utnevn til kannik ved katedralen.
Han propaganderte spesielt for Jesu Hjerte-fromheten. Han grunnla også for egne
midler en skole for fattige jenter. Han etablerte to skoler for gutter og håpet
at de ville tjene som rekruttering til kongregasjonen «Misjonærer av Vår Frue
av Håpet», som han grunnla i 1903 og som ble ledet av hans bror Antonio. Men
kongregasjonen ble oppløst allerede i 1910.
Hovedpunktet i hans
virksomhet var hans landsbymisjoner, hvor han benyttet seg av en katekisme han
selv hadde skrevet. Denne boken skulle bli en lærebok i troen for flere
generasjoner meksikanere. Han hadde alltid med seg trekkspillet og spilte gamle
folkeviser, og på den måten trakk han til seg folk. Deretter fortalte han dem
om Kristus. Hans misjonsiver ble satt pris på av hans overordnede, men gjorde
ham forhatt blant de antiklerikale.
Fra 1907 til 1909 var det
et avbrudd i Rafaels apostoliske virksomhet, da han ble suspendert av sin
biskop. Han demonstrerte i denne perioden sin lydighet og ydmykhet før han ble
rehabilitert etter biskopens død i 1909. For å motvirke den revolusjonære
pressens antikatolisisme grunnla p. Guízar i 1911 et trykkeri i Mexico By, og
han ga ut det katolske tidsskriftet La Nación. I 1912 ble Rafael utnevnt
til kannik i domkapitlet i Zamora.
I 1913 brøt forfølgelsene
og undertrykkingen av Kirken ut med full styrke. Rafaels kongregasjon var
allerede utslettet, og hans tittel som apostolisk misjonær ble offisielt
fratatt ham. Religionsforfølgelser tvang ham til å flykte til Mexico By, hvor
han forkledd som skraphandler var i stand til å ta seg av syke og sårede. Hans
tidsskrift ble snart stanset av de revolusjonære. Flere ganger ble han dømt til
døden, og da myndighetene ga ordre om at han skulle skytes ved pågripelse,
klarte han å flykte utenlands. I slutten av 1915 slo han seg ned i USA, og året
etter dro han til Guatemala. Der tilbrakte han et år med misjonsarbeid under
falskt navn.
Fra 1917 til 1919 bodde
han på Cuba, hvor han holdt i alt 153 sognemisjoner. Mens han prekte en misjon
i Havanna i august 1919, fikk han vite at han den 1. august var utnevnt til den
femte biskop av Vera Cruz i Mexico av pave Benedikt XV (1914-22). Først var han
uvillig til å ta imot utnevnelsen, så han flyktet til Colombia for å preke en
misjon der. Men til slutt lystret han og vendte tilbake til Havanna, hvor han
ble bispeviet den 30. november 1919 i katedralen i byen av den apostoliske
delegaten for Cuba og Antillene, Tito Trochi.
Han kom til Veracruz den 4.
januar 1920 med skipet La Esperanza («Håpet»). Omtrent i samme øyeblikk
inntraff et jordskjelv som ødela store deler av bispedømmet. Biskop Guízar
engasjerte seg straks i forkynnelsen i sitt bispedømme, men samtidig var han
spesielt opptatt å gjøre livet lettere for dem som var rammet av jordskjelvet.
Han visiterte alle sogn i sitt omfattende bispedømme. Han skrev en katekisme om
den kristne lære i evangeliseringsøyemed. Han bygde om seminaret i Jalapa
(Xalapa), som lenge hadde vært stengt på grunn av den antikatolske
lovgivningen. Han sa: «En biskop kan klare seg uten mitra, bispestav og til og
med en katedral, men han klarer seg ikke uten et presteseminar, fordi
bispedømmets fremtid avhenger av seminaret».
Senere ble seminaret
konfiskert av regjeringen etter innføringen av ny antireligiøs lovgivning.
Biskopen flyttet da seminaret til Mexico By, hvor det opererte i all
hemmelighet i femten år. Det var det eneste seminaret i Mexico som overlevde
forfølgelsene, og det hadde 300 studenter. Som et resultat hadde hans
bispedømme flere prester da forfølgelsene stanset enn da de begynte. Biskopen
praktiserte heroisk nestekjærlighet overfor de fattige, og han ga bort sitt
biskoppelige brystkors, sin bispering, klær, sko, soutane, hatt og kappe for å
få penger til å ta seg av dem. Han ble raskt kjent som «de fattiges biskop».
Men han måtte tåle mye lidelse på grunn av diabetes, flebitt (årebetennelse),
hjerteproblemer og ekstrem fedme. I 1923 ble han medlem av
Columbus-ridderne (Knights of Columbus).
Siden 1924 hadde
frimureren Plutarco Elias Calles (1924-28) vært president i Mexico. I 1927 brøt
forfølgelsene ut på nytt, og han overgikk sine to forgjengere i brutalitet og
forfølgelse av de kristne. Biskop Guízar ble igjen tvunget i eksil. Han arbeidet
først i det sørlige USA, senere i Cuba, Colombia og Guatemala. Der hjalp han
lokale biskoper med å organisere presteskapets åndelige liv. Gjennom
brevveksling holdt han kontakten med sitt bispedømme i Mexico og med
undergrunnsseminaret i hovedstaden. Da president Portes Gil den 7. mai 1929
erklærte sin gode vilje til dialog med biskopene, bestemte Rafael seg for å
vende tilbake til hjemlandet. Da han kom tilbake til Veracruz, ga han
katekismeundervisning, preket folkemisjoner og hjalp de syke og døende.
Den 18. juni 1931
erklærte guvernør Adalberto Tejada av Veracruz i Lov nr 197 at det fra da bare
var tillatt med en prest pr 100.000 katolikker, noe som betydde tretten prester
i bispedømmet Vera Cruz. Biskop Rafael svarte med en ikkevoldelig protest: han
stengte alle kirkene i bispedømmet. Da ga Tejada ordre om at biskopen skulle
skytes ved pågripelse. Da dro biskopen straks til guvernørens palass og gikk
rett inn på hans kontor. Han sa at han respekterte guvernørens autoritet, men
han ville spare hans medarbeidere for bryet med å skyte ham. Guvernøren hadde
ikke mot nok til å henrette ham personlig, så han fikk gå.
Men han ble igjen tvunget
i eksil, denne gang til Mexico By. Forfølgelsene varte til 1940, men biskopen
kom hjem i 1937. Da var han fullstendig utkjørt. Han ble alvorlig syk i
Cordoba, ble brakt til Mexico By og døde der den 6. juni 1938. Hans jordiske
rester ble brakt til byen Jalapa i Veracruz og gravlagt til stor folkelig
entusiasme. Den 28. mai 1950 ble hans legeme funnet intakt, og han ble gravlagt
i katedralen i Jalapa.
Hans saligkåringsprosess
ble innledet i 1952. Den 27. november 1981 ble hans «heroiske dyder» anerkjent
og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 2. juli 1994
undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen
som godkjente et mirakel på hans forbønn. Dette miraklet besto i at familien
Montiel Rivera på Rafaels forbønn fikk sønnen Sergio, til tross far at moren
var klinisk steril.
Rafael ble saligkåret av
pave Johannes Paul II den 29. januar 1995 i Peterskirken Roma. Da paven den 25.
mars 1999 var på sitt fjerde pastoralbesøk i Mexico, feiret han messe i
katedralen i Ecatepec i staten Mexico, hvor det under høyalteret ligger
relikvier av Rafael Guízar y Valencia samt de hellige Josef Maria Robles
Hurtado og Romanus Adame Rosales (to
av De 25
hellige Mexico-martyrene) samt den salige Mikael Augustin Pro SJ.
Den 28. april 2006
undertegnet pave Benedikt XVI dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
anerkjente et nytt mirakel på hans forbønn. Dette skjedde i hans bispeby Vera
Cruz. En ung gravid kvinne fikk etter en ultralydundersøkelse vite at barnet
hun ventet var fysisk misdannet. De dypt troende foreldrene henvendte seg da i
bønn til biskopen, som var kjent for sin menneskelighet. Noen uker senere ble
Rafael de Jesús Barroso Hernandez født uten et eneste mén. Legene bekreftet at
det dreide seg om en helbredelse som ikke kunne forklares på naturlig vis.
Han ble helligkåret den
15. oktober 2006 av pave Benedikt XVI på Petersplassen i Roma. Blant tilskuerne
på Petersplassen var rundt 10.000 meksikanske pilegrimer. Hans minnedag er 24.
oktober, men dødsdagen 6. juni nevnes også. Han er den første helligkårede
biskop som er født i Latin-Amerika. Han er den syvende Kolumbus-ridderen som
blir helligkåret, etter seks meksikanske martyrer som ble helligkåret i 2000.
Han er imidlertid organisasjonens første helligkårede biskop.
Rafael Guízars niese ble
mor til grunnleggeren av «Kristi legionærer», Marcial Maciel Degollado (f.
1920), som i 2006 ble disiplinert av Troslærekongregasjonen på grunn av
anklager om seksuelt misbruk av seminarister og alvorlige uregelmessigheter i
forbindelse med skriftemålets sakrament. Kristi Legionærer har ivrig fremmet
både Rafael Guízars helligkåring og saligkåring av hans niese, grunnleggerens
mor.
Kilder: Butler
(XII), Holböck (4), Resch (B3), Index99, EWTN/OR, stthomasirondequoit.com,
santiebeati.it, cotija.com, aodvg.tripod.com, regnumchristi.org,
oremosjuntos.com, Kathpress/Zenit 15.10.2006 - Kompilasjon og
oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2005-07-02 16:46 - Sist oppdatert: 2006-10-16 17:16
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/rvalenci
Arco
de San Rafael Guízar y Valencia 2021 en Catedral de Xalapa, Veracruz
HEILIGSPRECHUNG DER 4
SELIGEN:
PREDIGT VON BENEDIKT XVI.
Liebe Brüder und
Schwestern!
Vier neue Heilige werden
heute der Gesamtkirche zur Verehrung vorgestellt: Rafael Guízar y
Valencia, Filippo Smaldone, Rosa Venerini und Théodore Guérin. Ihrer
Namen wird für immer gedacht werden. Im Gegensatz dazu muß man sofort an den
»reichen Jüngling« denken, von dem das eben verkündete Evangelium spricht.
Dieser junge Mann ist namenlos geblieben; hätte er die Aufforderung Jesu
positiv beantwortet, wäre er sein Jünger geworden, und die Evangelisten hätten
seinen Namen wahrscheinlich aufgezeichnet. Aus dieser Tatsache läßt sich sofort
das Thema des Wortgottesdienstes dieses Sonntags erahnen: Wenn der Mensch seine
Sicherheit auf die Reichtümer dieser Welt setzt, gelangt er nicht zum vollen
Sinn des Lebens und zur wahren Freude; wenn er hingegen im Vertrauen auf das
Wort Gottes um des Himmelreiches willen auf sich selbst und auf seine Güter
verzichtet, verliert er anscheinend viel, gewinnt aber in Wirklichkeit alles.
Die Heiligen sind eben jene Männer und Frauen, die voll Freude und großzügig
auf den Ruf Christi antworten und alles verlassen, um ihm nachzufolgen. Wie
Petrus und die anderen Apostel, wie die hl. Teresa von Jesus, derer wir heute
gedenken, und zahllose andere Freunde Gottes, so sind auch die neuen Heiligen
diesen anspruchsvollen, aber Erfüllung schenkenden Weg des Evangeliums gegangen
und haben schon im irdischen Leben »das Hundertfache« empfangen, wenn auch
unter Prüfungen und Verfolgungen, und dann das ewige Leben.
Jesus kann also wirklich
ein glückliches Dasein und das ewige Leben garantieren, allerdings auf eine
andere Weise, als der reiche Jüngling es sich vorstellte: nämlich nicht durch
ein gutes Werk, eine Gesetzeserfüllung, sondern in der Entscheidung für das
Reich Gottes als »kostbare Perle«, für die es sich lohnt, alles zu verkaufen,
was man besitzt (vgl. Mt 13,45–46). Dem reichen Jüngling gelingt es
nicht, diesen Schritt zu tun. Obwohl ihn der liebevolle Blick Jesu getroffen
hatte (vgl. Mk 10,21), gelang es ihm nicht, sich in seinem Herzen von
den vielen Gütern, die er besaß, zu trennen. Das ist nun die Lehre für die
Jünger: »Wie schwer ist es für Menschen, die viel besitzen, in das Reich Gottes
zu kommen!« (Mk 10,23). Die irdischen Reichtümer nehmen Geist und Herz in
Beschlag und versetzen sie in Unruhe. Jesus sagt nicht, daß sie schlecht seien,
aber daß sie von Gott wegführen, wenn sie nicht sozusagen »investiert« werden
für das Himmelreich, das heißt also verwandt werden, um dem zu Hilfe zu kommen,
der in Armut lebt.
Das zu begreifen ist
Frucht jener Weisheit, von der die erste Lesung spricht. Sie ist – wurde dort
gesagt – kostbarer als Silber und Gold, ja als Schönheit, Gesundheit und selbst
das Licht, »denn niemals erlischt der Glanz, der von ihr ausstrahlt« (Weish 7,10).
Natürlich läßt sich diese Weisheit nicht allein auf die intellektuelle
Dimension verkürzen. Sie ist weit mehr; sie ist »die Weisheit des Herzens«, wie
sie der 89. Psalm nennt. Sie ist ein Geschenk von oben (vgl. Jak 3,17),
von Gott, und man erhält sie durch das Gebet (vgl. Weish 7,7). Sie
ist nämlich nicht weit weg vom Menschen, sie ist seinem Herzen ganz nahe
gekommen (vgl. Dtn 30,14), als sie im Gesetz des Ersten Bundes, der
durch Mose zwischen Gott und Israel geschlossen wurde, Gestalt angenommen hat.
In den Zehn Geboten ist die Weisheit Gottes enthalten. Deshalb sagt Jesus im
Evangelium, daß es notwendig ist, die Gebote zu halten, »um das Leben zu
erlangen« (vgl. Mk 10,19). Das ist notwendig, es genügt aber nicht! Denn,
wie der hl. Paulus sagt, kommt das Heil nicht durch das Gesetz, sondern aus der
Gnade. Und der hl. Johannes erinnert uns daran, daß das Gesetz durch Mose
gegeben wurde, während die Gnade und die Wahrheit durch Jesus Christus kamen
(vgl. Joh 1,17). Um zum Heil zu gelangen, muß man sich daher im
Glauben der Gnade Christi öffnen, der dem, der sich an ihn wendet, allerdings
eine anspruchsvolle Bedingung stellt: »Komm und folge mir nach!« (Mk 10,21).
Die Heiligen hatten die Demut und den Mut, ihm mit »Ja« zu antworten, und haben
auf alles verzichtet, um seine Freunde zu sein. So haben es auch die vier neuen
Heiligen getan, die wir heute besonders verehren. In ihnen finden wir die
Erfahrung des Petrus vergegenwärtigt: »Du weißt, wir haben alles verlassen und
sind dir nachgefolgt« (Mk 10,28). Ihr einziger Schatz ist im Himmel: es
ist Gott. [Nachdem der Heilige Vater seine Predigt auf italienisch begonnen
hatte, fuhr er auf spanisch fort:]
Das Evangelium, das wir
gehört haben, hilft uns, die Gestalt des hl. Rafael Guízar y Valencia, Bischof
von Veracruz in der geliebten mexikanischen Nation, als ein Beispiel für
diejenigen zu verstehen, die alles verlassen haben, um »Jesus nachzufolgen«.
Dieser Heilige war dem »lebendigen und kraftvollen« Wort Gottes treu, das bis
in die Tiefe des Geistes dringt (vgl. Hebr 4,12). Er ahmte den armen
Christus nach, verzichtete auf seine Güter und nahm niemals Geschenke der
Mächtigen an oder verschenkte sie sofort weiter. Dafür erhielt er »das
Hundertfache« und konnte so den Armen helfen, wenn auch unter beständigen
»Verfolgungen« (vgl. Mk 10,30). Seine in heroischem Grad gelebte
Liebe bewirkte, daß man ihn den »Bischof der Armen« nannte. In seinem Dienst
als Priester und später als Bischof war er ein unermüdlicher Prediger der
Volksmissionen – zu jener Zeit die geeignetste Form, um den Menschen das
Evangelium zu verkünden –, bei denen er seinen Katechismus der
christlichen Lehre verwendete. Da eine seiner Prioritäten die
Priesterausbildung war, stellte er das Seminar wieder her, das er als »seinen
Augenstern« betrachtete, und deshalb pflegte er zu sagen: »Einem Bischof kann
die Mitra, der Bischofsstab und sogar die Kathedrale fehlen, aber das
Priesterseminar darf ihm nicht fehlen, denn vom Seminar hängt die Zukunft
seiner Diözese ab«. Mit diesem tiefen Sinn priesterlicher Väterlichkeit nahm er
neue Verfolgungen und Verbannungen auf sich, gewährleistete aber immer die
Ausbildung der Studenten. Möge das Beispiel des hl. Rafael Guízar y Valencia
für die Brüder im bischöflichen und im priesterlichen Amt eine Aufforderung
sein, in den Pastoralprogrammen neben dem Geist der Armut und dem Bemühen um
die Evangelisierung auch die Förderung von Priester- und Ordensberufen und
deren Formung nach dem Herzen Christi als grundlegende Priorität anzusehen.
Papst Benedikt XVI. sagte wieder in italienischer Sprache:
Der hl. Filippo
Smaldone, der aus dem Süden Italiens stammte, verstand es, die besten Tugenden
seiner Heimat in sein Leben zu übertragen. Als Priester mit einem großen
Herzen, genährt durch das ständige Gebet und die eucharistische Anbetung, war
er vor allem Priester und Diener der Nächstenliebe, die er in herausragender
Weise im Dienst an den Armen zum Ausdruck brachte, besonders an den
Taubstummen, denen er sich selbst ganz widmete. Das Werk, das er begonnen hat,
wird dank der von ihm gegründeten Kongregation der Salesianerinnen der Heiligen
Herzen weitergeführt und ist inzwischen in verschiedenen Teilen Italiens und
der Welt verbreitet. In den Taubstummen sah der hl. Filippo Smaldone den
Widerschein des Bildes Jesu, und wiederholt pflegte er zu sagen, daß man sich
vor einem Taubstummen so niederknien solle, wie man sich vor dem
Allerheiligsten Sakrament niederkniet. Entnehmen wir seinem Vorbild die
Aufforderung, die Liebe zur Eucharistie und die Liebe zum Nächsten immer als
untrennbar anzusehen. Ja, die wirkliche Fähigkeit, die Brüder zu lieben, kann
nur aus der Begegnung mit dem Herrn im Sakrament der Eucharistie entstehen.
Die hl. Rosa
Venerini ist ein weiteres Beispiel einer treuen Jüngerin Christi, die
bereit war, alles zu verlassen, um den Willen Gottes zu erfüllen. Sie
wiederholte gern den Satz: »Ich finde mich derart an den göttlichen Willen
gefesselt, daß für mich weder Leben noch Tod Bedeutung hat: Ich will leben, wie
er will, und ich will ihm dienen, wie es ihm gefällt, und nicht mehr« (Biografia
Andreucci, S. 515). Daraus, daß sie sich ganz Gott überließ, entsprang die
weitblickende Aktivität, die sie mit viel Mut zugunsten der geistigen Förderung
und der echten Emanzipation der jungen Frauen ihrer Zeit entfaltete. Die hl.
Rosa gab sich nicht damit zufrieden, den Mädchen einen angemessenen Unterricht
zu bieten, sondern sie sorgte für die Sicherstellung einer ganzheitlichen
Formung, unter fester Bezugnahme auf die Lehre der Kirche. Ihr apostolischer
Stil prägt noch heute das Leben der von ihr gegründeten Gemeinschaft der
»Maestre Pie Venerini«. Und wie aktuell und wichtig ist auch für die heutige
Gesellschaft der Dienst, den sie im Bereich der Schule und besonders der
Bildung der Frau leisten! [Auf englisch sagte der Papst:]
»Geh, verkaufe, was du
hast, und gib das Geld den Armen…; dann komm und folge mir nach!« Diese Worte
haben im Laufe der Kirchengeschichte unzählige Christen dazu inspiriert,
Christus nachzufolgen in einem Leben radikaler Armut und im Vertrauen auf die
göttliche Vorsehung. Zu diesen hochherzigen Jüngerinnen Christi gehörte eine
junge Französin, die vorbehaltlos auf den Ruf des göttlichen Lehrers
antwortete. Mutter Théodore Guérin trat 1823 in die Kongregation der
Schwestern der Vorsehung ein und widmete sich dem Schulunterricht. 1839 wurde
sie von ihren Oberinnen beauftragt, in die Vereinigten Staaten zu reisen und
Oberin einer neuen Kommunität im Bundesstaat Indiana zu werden. Nach ihrer
langen Reise auf dem Land- und Seeweg traf die aus sechs Schwestern bestehende Gruppe
in Saint Mary-of-the-Woods ein. Dort fanden sie mitten im Wald eine einfache
Kapelle in Form einer Blockhütte vor. Sie knieten vor dem Allerheiligsten
nieder, dankten Gott und baten um seine Führung bei der Neugründung. Mit großem
Vertrauen in Gottes Vorsehung überwand Mutter Théodore viele Herausforderungen
und fuhr unbeirrt in der Arbeit fort, zu der sie der Herr berufen hatte. Als
sie 1856 starb, betrieben die Schwestern Schulen und Waisenhäuser überall im
Bundesstaat Indiana. Mit ihren Worten: »Wieviel Gutes ist von den Schwestern
von Saint Mary-of-the-Woods geleistet worden! Wieviel mehr Gutes werden sie
noch tun können, wenn sie ihrer heiligen Berufung treu bleiben!« [Auf
französisch fügte der Papst hinzu:]
Mutter Théodore Guérin
ist eine schöne geistliche Gestalt und ein Vorbild christlichen Lebens. Sie war
immer für die Aufgaben bereit, die die Kirche ihr anvertraute, und sie fand die
Kraft und den Mut, um sie durchzuführen, in der Eucharistie, im Gebet und in
einem unendlichen Vertrauen in die göttliche Vorsehung. Ihre innere Kraft
drängte sie zu einer besonderen Sorge für die Armen, ganz besonders die Kinder.
[Der Heilige Vater schloß seine Predigt auf italienisch:]
Liebe Brüder und
Schwestern, danken wir dem Herrn für das Geschenk der Heiligkeit, die heute in
der Kirche mit einzigartiger Schönheit erstrahlt! Jesus lädt auch uns wie diese
Heiligen ein, ihm nachzufolgen, um als Erbe das ewige Leben zu erhalten. Das
beispielhafte Zeugnis dieser Heiligen erleuchte und ermutige besonders die Jugendlichen,
damit sie sich von Christus, von seinem liebevollen Blick gewinnen lassen.
Maria, die Königin der Heiligen, erwecke im christlichen Volk Männer und Frauen
wie den hl. Rafael Guízar y Valencia, den hl. Filippo Smaldone,
die hl. Rosa Venerini und die hl. Théodore Guérin, die bereit
sind, um des Reiches Gottes willen alles zu verlassen und sich die Logik der
Hingabe und des Dienstes zu eigen zu machen, die allein die Welt rettet. Amen!
© Copyright 2006 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Queridos hermanos y
hermanas:
Cuatro nuevos santos se
proponen hoy a la veneración de la Iglesia universal: Rafael
Guízar y Valencia, Felipe
Smaldone, Rosa Venerini y Teodora
Guérin. Sus nombres se recordarán siempre. Por contraste, viene a la mente
inmediatamente el "joven rico", del que habla el evangelio recién
proclamado. Este joven ha permanecido anónimo; si hubiera respondido
positivamente a la invitación de Jesús, se habría convertido en su discípulo y
probablemente los evangelistas habrían registrado su nombre. Este hecho permite
vislumbrar enseguida el tema de la liturgia de la Palabra de este
domingo: si el hombre pone su seguridad en las riquezas de este mundo no
alcanza el sentido pleno de la vida y la verdadera alegría; por el contrario,
si, fiándose de la palabra de Dios, renuncia a sí mismo y a sus bienes por el
reino de los cielos, aparentemente pierde mucho, pero en realidad lo gana todo.
El santo es precisamente
aquel hombre, aquella mujer que, respondiendo con alegría y generosidad a la
llamada de Cristo, lo deja todo por seguirlo. Como Pedro y los demás Apóstoles,
como santa Teresa de Jesús, a la que hoy recordamos, y como otros innumerables
amigos de Dios, también los nuevos santos recorrieron este itinerario
evangélico, que es exigente pero colma el corazón, y recibieron "cien
veces más" ya en la vida terrena, juntamente con pruebas y persecuciones,
y después la vida eterna.
Por tanto, Jesús puede en
verdad garantizar una existencia feliz y la vida eterna, pero por un camino
diverso del que imaginaba el joven rico, es decir, no mediante una obra buena,
un servicio legal, sino con la elección del reino de Dios como "perla
preciosa" por la cual vale la pena vender todo lo que se posee (cf. Mt 13,
45-46). El joven rico no logra dar este paso. A pesar de haber sido alcanzado
por la mirada llena de amor de Jesús (cf. Mc 10, 21), su corazón no
logró desapegarse de los numerosos bienes que poseía.
Por eso Jesús da esta
enseñanza a los discípulos: "¡Qué difícil es que los que tienen
riquezas entren en el reino de Dios!" (Mc 10, 23). Las riquezas
terrenas ocupan y preocupan la mente y el corazón. Jesús no dice que sean
malas, sino que alejan de Dios si, por decirlo así, no se "invierten"
en el reino de los cielos, es decir, si no se emplean para ayudar a los pobres.
Comprender esto es fruto
de la sabiduría de la que habla la primera lectura. Esta sabiduría ―nos dice―
es más valiosa que la plata y el oro, aún más que la belleza, la salud y la luz
misma, "porque su resplandor no tiene ocaso" (Sb 7, 10).
Obviamente, esta sabiduría no se reduce únicamente a la dimensión intelectual.
Es mucho más; es "sabiduría del corazón", como la llama el salmo 89.
Es un don que viene de lo alto (cf. St 3, 17), de Dios, y se obtiene
con la oración (cf. Sb 7, 7).
En efecto, esta sabiduría
no ha permanecido lejos del hombre, se ha acercado a su corazón (cf. Dt 30,
14), tomando forma en la ley de la primera alianza sellada entre Dios e Israel
a través de Moisés. El Decálogo contiene la sabiduría de Dios. Por eso Jesús
afirma en el Evangelio que para "entrar en la vida" es necesario
cumplir los mandamientos (cf. Mc 10, 19). Es necesario, pero no
suficiente, pues, como dice san Pablo, la salvación no viene de la ley, sino de
la gracia. Y san Juan recuerda que la ley la dio Moisés, mientras que la gracia
y la verdad han venido por medio de Jesucristo (cf. Jn 1, 17).
Por tanto, para alcanzar
la salvación es preciso abrirse en la fe a la gracia de Cristo, el cual, sin
embargo, pone una condición exigente a quien se dirige a él: "Ven y
sígueme" (Mc 10, 21). Los santos han tenido la humildad y la valentía
de responderle "sí", y han renunciado a todo para ser sus amigos. Eso
es lo que hicieron los cuatro nuevos santos, a quienes hoy veneramos
particularmente.
En ellos encontramos
actualizada la experiencia de Pedro: "Nosotros lo hemos dejado todo
y te hemos seguido" (Mc 10, 28). Su único tesoro está en el
cielo: es Dios.
El evangelio que hemos
escuchado nos ayuda a entender la figura de san Rafael Guízar y
Valencia, obispo de Veracruz en la querida nación mexicana, como un
ejemplo de quienes lo han dejado todo para "seguir a Jesús". Este
santo fue fiel a la palabra divina, "viva y eficaz", que penetra en
lo más hondo del espíritu (cf. Hb 4, 12). Imitando a Cristo pobre se
desprendió de sus bienes y nunca aceptó regalos de los poderosos, o bien los
daba enseguida. Por ello recibió "cien veces más" y pudo ayudar así a
los pobres, incluso en medio de "persecuciones" sin tregua (cf. Mc 10,
30). Su caridad vivida en grado heroico hizo que le llamaran el "Obispo de
los pobres".
En su ministerio
sacerdotal y después episcopal, fue un incansable predicador de misiones
populares, el modo más adecuado entonces para evangelizar a las gentes, usando
su Catecismo de la doctrina cristiana.
Siendo una de sus
prioridades la formación de los sacerdotes, reconstruyó el seminario, que
consideraba "la pupila de sus ojos", y por eso solía exclamar:
"A un obispo le puede faltar mitra, báculo y hasta catedral, pero nunca le
puede faltar el seminario, porque del seminario depende el futuro de su
diócesis". Con este profundo sentido de paternidad sacerdotal enfrentó
nuevas persecuciones y destierros, pero garantizando la preparación de los
alumnos.
Que el ejemplo de san
Rafael Guízar y Valencia sea un llamado para los hermanos obispos y sacerdotes
a considerar como fundamental en los programas pastorales, además del espíritu
de pobreza y de la evangelización, el fomento de las vocaciones sacerdotales y
religiosas, y su formación según el corazón de Cristo.
San Felipe Smaldone, hijo
del sur de Italia, supo practicar en su vida las mejores virtudes propias de su
tierra. Sacerdote de gran corazón, alimentado con la oración constante y la
adoración eucarística, fue sobre todo testigo y servidor de la caridad, que
manifestaba de modo eminente en el servicio a los pobres, en particular a los
sordomudos, a los que se entregó totalmente. La obra que inició prosigue
gracias a la congregación de las religiosas Salesianas de los Sagrados
Corazones, fundada por él, que se ha extendido por diversas partes de Italia y
del mundo.
En los sordomudos san
Felipe Smaldone veía reflejada la imagen de Jesús, y solía repetir que, del
mismo modo que nos arrodillamos ante el santísimo Sacramento, así también
debemos arrodillarnos ante un sordomudo. Aceptemos, según su ejemplo, la
invitación a considerar siempre indisolubles el amor a la Eucaristía y el amor
al prójimo. Más aún, la verdadera capacidad de amar a los hermanos sólo puede
venir del encuentro con el Señor en el sacramento de la Eucaristía.
Santa Rosa Venerini es
otro ejemplo de discípula fiel de Cristo, dispuesta a abandonarlo todo para
cumplir la voluntad de Dios. Solía repetir: "Me encuentro tan
clavada a la voluntad divina, que no me importa ni la muerte ni la vida:
quiero vivir cuanto él quiera, y quiero servirlo cuanto le agrade y nada
más" (Biografía Andreucci, p. 515). De aquí, de su abandono en Dios,
brotaba la clarividente actividad que realizaba con valentía en favor de la
elevación espiritual y de la auténtica emancipación de las jóvenes de su
tiempo. Santa Rosa no se contentaba con proporcionar a las muchachas una
instrucción adecuada; también se preocupaba por garantizarles una formación
completa, con sólidas referencias a la enseñanza doctrinal de la Iglesia. Su
mismo estilo apostólico sigue caracterizando hoy la vida de la congregación de
las Maestras Pías Venerini, fundada por ella. ¡Y cuán actual e importante es
también para la sociedad de hoy el servicio que prestan en el campo de la
enseñanza y especialmente de la formación de la mujer!
"Ve, vende lo que
tienes, da el dinero a los pobres..., y luego sígueme". Estas palabras han
impulsado a innumerables cristianos a lo largo de la historia de la Iglesia a
seguir a Cristo en una vida de pobreza radical, confiando en la divina Providencia.
Entre estos generosos discípulos de Cristo estaba una joven francesa, que
respondió incondicionalmente a la llamada del divino Maestro. La madre Teodora
Guérin entró en la congregación de las Hermanas de la Providencia en 1823
y se dedicó a la tarea de enseñar en escuelas. Luego, en 1839, sus superioras
le pidieron que viajara a Estados Unidos para dirigir una nueva comunidad en
Indiana.
Después de su largo viaje
por tierra y por mar, el grupo de seis hermanas llegó a Saint Mary of the
Woods. Allí fundaron una sencilla capilla, una cabaña de madera, en medio del
bosque. Se arrodillaron ante el santísimo Sacramento y dieron gracias, pidiendo
la ayuda de Dios para la nueva fundación. Con gran confianza en la divina
Providencia, la madre Teodora superó muchos desafíos y perseveró en la obra que
el Señor la había llamado a realizar. En el momento de su muerte, en 1856, las
hermanas dirigían diversas escuelas y orfanatos en todo el Estado de Indiana.
Como dijo ella misma: "¡Cuánto bien han hecho las Hermanas de Saint
Mary of the Woods! Y mucho mayor bien podrán hacer si permanecen fieles a su
santa vocación".
La madre Teodora
Guérin es una hermosa figura espiritual y un modelo de vida cristiana.
Estuvo siempre disponible para las misiones que la Iglesia le pedía; en la
Eucaristía, en la oración y en una infinita confianza en la divina Providencia
encontraba la fuerza y la audacia para llevarlas a cabo. Su fuerza interior la
impulsaba a prestar atención particular a los pobres y en especial a los niños.
Queridos hermanos y
hermanas, demos gracias al Señor por el don de la santidad, que hoy resplandece
en la Iglesia con singular belleza. Jesús nos invita también a nosotros, como a
estos santos, a seguirlo para tener en herencia la vida eterna. Que su
testimonio ejemplar ilumine y anime especialmente a los jóvenes, para que se
dejen conquistar por Cristo, por su mirada llena de amor.
María, Reina de los
santos, suscite en el pueblo cristiano hombres y mujeres como san Rafael Guízar
y Valencia, san Felipe Smaldone, santa Rosa Venerini y santa Teodora Guérin,
dispuestos a abandonarlo todo por el reino de Dios; dispuestos a hacer suya la
lógica del don y del servicio, la única que salva al mundo. Amén.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
RAFAEL GUÍZAR VALENCIA
(1878 – 1938)
Rafael Guízar Valencia
nació en Cotija, estado de Michoacán y diócesis de Zamora, Méjico, el 26 de
abril de 1878.
Sus padres, Prudencio y
Natividad, fervientes cristianos, dieron a sus 11 hijos una esmerada educación
religiosa.
Hacia el sacerdocio. Su
primer apostolado
Huérfano de madre a los
nueve años, Rafael hizo sus primeros estudios en la escuela parroquial y en un
colegio regentado por los padres jesuitas. Maduró durante esos años su vocación
al sacerdocio y decidió seguir la llamada de Dios. En 1891 ingresó en el
seminario menor de Cotija y en 1896 pasó al seminario mayor de Zamora. El
primero de junio de 1901, a la edad de 23 años, fue ordenado sacerdote.
En los primeros años de
ministerio sacerdotal, se dedicó con gran celo a dar misiones en la ciudad de
Zamora y por diferentes regiones de Méjico. Nombrado en 1905 misionero
apostólico y director espiritual del seminario de Zamora, trabajó
incansablemente para formar a los alumnos en el amor de la Eucaristía y la
devoción tierna y filial a la Virgen.
Perseguido por la fe
En 1911, para
contrarrestar la campaña persecutoria contra la Iglesia, fundó en la ciudad de Méjico
un periódico religioso, que fue pronto cerrado por los revolucionarios.
Perseguido a muerte, vivió durante varios años sin domicilio fijo, pasando toda
especie de privaciones y peligros. Para poder ejercer su ministerio, se
disfrazaba de vendedor de baratijas, de músico, de médico homeópata. Podía así
acercarse a los enfermos, consolarlos, administrarles los sacramentos y asistir
a los moribundos.
Misionero incansable
Acosado por los enemigos,
no pudiendo permanecer más tiempo en Méjico por el inminente peligro de ser
capturado, pasó a finales del 1915 al sur de los Estado Unidos y al año
siguiente a Guatemala donde dio un gran número de misiones. Su fama de
misionero llegó a Cuba, donde fue invitado para predicar misiones populares. Su
apostolado en esa isla fue fecundo, y ejemplar fue también su caridad con las
víctimas de una peste que diezmó en 1919 a los cubanos.
Obispo de Veracruz
El primero de agosto de
1919, mientras realizaba en Cuba su apostolado misionero, fue preconizado
obispo de Veracruz. Consagrado en la catedral de La Habana el 30 de noviembre
de 1919, tomó posesión de su diócesis el 9 del año siguiente. Los dos primeros
años los dedicó a visitar personalmente el vasto territorio de la diócesis,
convirtiendo sus visitas en verdaderas misiones y en obra de asistencia a los
damnificados de un terrible terremoto que había provocado destrucción y muerte
entre la pobre gente de Veracruz: predicaba en las parroquias, enseñaba la
doctrina, legitimaba uniones, pasaba horas en el confesionario, ayudaba a los
que habían sido víctimas del terremoto.
Su misión episcopal.
Nuevas persecuciones
Una de sus principales
preocupaciones era la formación de los sacerdotes. En 1921 logró rescatar y
renovar el viejo seminario de Jalapa, que había sido confiscado en 1914, pero
el gobierno le incautó otra vez el edificio apenas renovado. El obispo trasladó
entonces la institución a la ciudad de Méjico, donde funcionó clandestinamente
durante 15 años. Fue el único seminario que estuvo abierto durante esos años de
persecución, llegando a tener 300 seminaristas.
De los dieciocho años que
regentó la diócesis, nueve los pasó en el exilio o huyendo porque lo buscaban
para matarlo. Dio sin embargo muestras de gran valor llegando a presentarse
personalmente a uno de sus perseguidores y a ofrecerse como víctima personal a
cambio de la libertad de culto.
Su muerte
En diciembre de 1937,
mientras predicaba una misión en Córdoba, sufrió un ataque cardíaco que lo
postró para siempre en cama. Desde el lecho del dolor dirigía la diócesis y
especialmente su seminario, mientras preparaba su alma al encuentro con el
Señor, celebrando todos los días la santa misa.
Murió el 6 de junio de
1938 en la ciudad de Méjico. Al día siguiente fueron trasladados sus restos
mortales a Jalapa. El cortejo fúnebre fue un verdadero triunfo: todos querían
ver por última vez al «santo Obispo Guízar».
Fue beatificado por S. S.
Juan Pablo II el 29 de enero de 1995 en la Basílica de San Pedro. El pasado 28
de abril de 2006 el Santo Padre Benedicto XVI ordenó que se promulgara el
Decreto «super miraculo » para proceder a la canonización. Es el primer obispo
de Latinoamérica canonizado.
Sepultado en la catedral
de Jalapa, su sepulcro es meta de peregrinación de miles de peregrinos que
piden su intercesión.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_valencia_sp.html
Rafael Guízar Valencia
(1878-1938)
Beatificazione:
- 29 gennaio 1995
- Papa Giovanni
Paolo II
Canonizzazione:
- 15 ottobre 2006
- Papa Benedetto
XVI
- Piazza San Pietro
Ricorrenza:
- 6 giugno
Vescovo di Veracruz,
Messico, in tempo di persecuzione, benché esule e clandestino, esercitò
con coraggio l’ufficio episcopale
"A un Vescovo
possono mancare la mitra, il pastorale e persino la cattedrale, ma non può
mancargli il seminario, poiché dal seminario dipende il futuro della sua
Diocesi"
Rafael Guízar Valencia
nació en Cotija, estado de Michoacán y diócesis de Zamora, Méjico, el 26 de
abril de 1878.
Sus padres, Prudencio y
Natividad, fervientes cristianos, dieron a sus 11 hijos una esmerada educación
religiosa.
Huérfano de madre a los
nueve años, Rafael hizo sus primeros estudios en la escuela parroquial y en un
colegio regentado por los padres jesuitas. Maduró durante esos años su vocación
al sacerdocio y decidió seguir la llamada de Dios. En 1891 ingresó en el
seminario menor de Cotija y en 1896 pasó al seminario mayor de Zamora. El
primero de junio de 1901, a la edad de 23 años, fue ordenado sacerdote.
En los primeros años de
ministerio sacerdotal, se dedicó con gran celo a dar misiones en la ciudad de
Zamora y por diferentes regiones de Méjico. Nombrado en 1905 misionero
apostólico y director espiritual del seminario de Zamora, trabajó incansablemente
para formar a los alumnos en el amor de la Eucaristía y la devoción tierna y
filial a la Virgen.
En 1911, para
contrarrestar la campaña persecutoria contra la Iglesia, fundó en la ciudad de
Méjico un periódico religioso, que fue pronto cerrado por los revolucionarios.
Perseguido a muerte, vivió durante varios años sin domicilio fijo, pasando toda
especie de privaciones y peligros. Para poder ejercer su ministerio, se
disfrazaba de vendedor de baratijas, de músico, de médico homeópata. Podía así
acercarse a los enfermos, consolarlos, administrarles los sacramentos y asistir
a los moribundos.
Acosado por los enemigos,
no pudiendo permanecer más tiempo en Méjico por el inminente peligro de ser
capturado, pasó a finales del 1915 al sur de los Estado Unidos y al año
siguiente a Guatemala donde dio un gran número de misiones. Su fama de
misionero llegó a Cuba, donde fue invitado para predicar misiones populares. Su
apostolado en esa isla fue fecundo, y ejemplar fue también su caridad con las
víctimas de una peste que diezmó en 1919 a los cubanos.
El primero de agosto de
1919, mientras realizaba en Cuba su apostolado misionero, fue preconizado
obispo de Veracruz. Consagrado en la catedral de La Habana el 30 de noviembre
de 1919, tomó posesión de su diócesis el 9 del año siguiente. Los dos primeros
años los dedicó a visitar personalmente el vasto territorio de la diócesis,
convirtiendo sus visitas en verdaderas misiones y en obra de asistencia a los
damnificados de un terrible terremoto que había provocado destrucción y muerte
entre la pobre gente de Veracruz: predicaba en las parroquias, enseñaba la
doctrina, legitimaba uniones, pasaba horas en el confesionario, ayudaba a los
que habían sido víctimas del terremoto.
Una de sus principales
preocupaciones era la formación de los sacerdotes. En 1921 logró rescatar y
renovar el viejo seminario de Jalapa, que había sido confiscado en 1914, pero
el gobierno le incautó otra vez el edificio apenas renovado. El obispo trasladó
entonces la institución a la ciudad de Méjico, donde funcionó clandestinamente
durante 15 años. Fue el único seminario que estuvo abierto durante esos años de
persecución, llegando a tener 300 seminaristas.
De los dieciocho años que
regentó la diócesis, nueve los pasó en el exilio o huyendo porque lo buscaban
para matarlo. Dio sin embargo muestras de gran valor llegando a presentarse
personalmente a uno de sus perseguidores y a ofrecerse como víctima personal a
cambio de la libertad de culto.
En diciembre de 1937,
mientras predicaba una misión en Córdoba, sufrió un ataque cardíaco que lo
postró para siempre en cama. Desde el lecho del dolor dirigía la diócesis y
especialmente su seminario, mientras preparaba su alma al encuentro con el
Señor, celebrando todos los días la santa misa.
Murió el 6 de junio de 1938
en la ciudad de Méjico. Al día siguiente fueron trasladados sus restos mortales
a Jalapa. El cortejo fúnebre fue un verdadero triunfo: todos querían ver por
última vez al «santo Obispo Guízar».
Fue beatificado por S. S.
Juan Pablo II el 29 de enero de 1995 en la Basílica de San Pedro. El pasado 28
de abril de 2006 el Santo Padre Benedicto XVI ordenó que se promulgara el
Decreto «super miraculo » para proceder a la canonización. Es el primer obispo
de Latinoamérica canonizado.
Sepultado en la catedral
de Jalapa, su sepulcro es meta de peregrinación de miles de peregrinos que
piden su intercesión.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/rafael-guizar-valencia.html
SAN RAFAEL GUÍZAR Y
VALENCIA
«El buen pastor que da la vida por las
ovejas», no podría encontrarse mejores palabras para definir en una frase el
ministerio de este gran Obispo mexicano ¿Qué es dar la vida? Pues eso, dar la
vida, esto es, que se te vaya la juventud, las fuerzas, la salud, el tiempo,
las energías en amar y evangelizar a las personas para llevarlas a Cristo,
autor y consumador de nuestra fe (Hb 12,2). Si eres mexicano y no conoces la
vida de este santo Obispo ¡pecado mortal! Te servirá para entender incluso la
historia de México en la primera mitad del siglo XX. De la vida de San Rafael,
que leí por primera vez siendo seminarista de primero de filosofía y que he
vuelto a leer muchas veces, me llama la atención lo siguiente:
1. Su gran alegría:
San Rafael sabía tocar varios instrumentos con los cuales amenizó las misiones
que hizo por todo el país, Guatemala, Nicaragua, Colombia, Cuba y el sur de
Estados Unidos. Él es autor de varios cantos católicos, entre ellos «¡Oh Virgen
Santa!».
2. Precisamente, me
impactó su fuego evangelizador, impregnado de alegría, valentía y entusiasmo.
3. Fundó colegios
para mujeres, algo bastante extraño para la época. También fundó congregaciones
religiosas.
4. Sufrió la gran
prueba de ser suspendido del sacerdocio al ser difamado, muy probablemente por
envidias. Durante este tiempo él no abrió la boca ni se defendió. Incluso
muchos Obispos le ofrecían acogerlo en su diócesis pero él quiso permanecer en
Zamora hasta que se esclarecieran las cosas. Dios le defendió y cuando fue
rehabilitado continuó su ministerio sin rencor y con todavía más fuego.
5. Durante la
Revolución mexicana se disfrazaba de varios oficios como comerciante italiano
de baratijas, que vendía muy caras para que no se le acabaran y poder confesar
en pleno campo de batalla a los moribundos.
6. Cuando lo
nombraron V Obispo de Veracruz, era tan pobre que no tenía para comprar las
vestimentas episcopales, no obstante su procedencia de familia hacendada y bien
avenida.
7. Ya siendo Obispo
de Veracruz, en los primeros meses, la calamidad azotó la diócesis por un
terrible terremoto y ni tardo ni perezoso, recorrió toda la diócesis para
organizar la asistencia a los damnificados y consolar a las ovejas.
8. Cuando se
recrudeció la persecución religiosa en México con el presidente Calles, muchos
Obispos se exiliaron. San Rafael Guízar continuó en México camuflado.
9. Fue el único que
conservó un seminario clandestino en México, que cambiaba de lugar constantemente,
pues decía: «A UN OBISPO LE PUEDE FALTAR MITRA Y BÁCULO PERO NO SEMINARIO PUES
DE ÉSTE DEPENDE EL FUTURO DE SU DIÓCESIS».
10. Aprovechó la
persecución para seguir misionando como Obispo. Cuando veía que sus curas se
portaban mal, les decía: «voy a rezar para que Diosito se lo lleve al Cielo
para que deje de hacer el mal»…y se cumplía a tal grado que entre los
sacerdotes se decían de broma si alguno se portaba mal: «¿quieres que el Obispo
Guízar rece por ti?».
11. No obstante,
habiéndose acabado la persecución en México, el gobernador de Veracruz seguía
con ella. Un día, valientemente, el Obispo Rafael se presentó ante el
gobernador para decirle: «¿me andas buscando para matarme? ¡Aquí estoy, mátame
y deja en paz a mis ovejas!» a lo que contestó el gobernador: «respeto su
valentía», saliendo el santo Obispo a pie enjuto.
12. San Rafael
Guízar y Valencia murió en pobreza aquejado por muchos males, tendido en el
suelo pero colmado de riquezas espirituales. Su pueblo le lloró copiosamente,
las viudas y los pobres lloraban a su padre: «¡no te vayas padrecito!». Su
cadáver fue encontrado incorrupto y canonizado el 15 de octubre de 2006 por el
Papa Benedicto XVI.
Por: PBRO. OSWALDO
ALEJANDRO SÁNCHEZ SOTO
SOURCE : https://www.arquidiocesismty.org/arquimty/san-rafael-guizar-y-valencia/
Reliquia
de primer grado de San Rafael Guízar y Valencia
Queridos irmãos e irmãs!
Quatro novos Santos são
hoje propostos à veneração da Igreja universal: Rafael
Guízar y Valencia, Filippo
Smaldone, Rosa
Venerini e Théodore
Guérin. Os seus nomes serão recordados sempre. Por contraste, é
espontâneo pensar no "jovem rico", do qual fala o Evangelho agora proclamado.
Este jovem permaneceu anónimo; se tivesse respondido positivamente ao convite
de Jesus, ter-se-ia tornado seu discípulo e provavelmente os Evangelistas
teriam registado o seu nome. Deste acontecimento entrevê-se imediatamente o
tema da Liturgia da Palavra deste domingo: se o homem depõe a sua segurança nas
riquezas deste mundo não alcança o sentido pleno da vida nem a verdadeira
alegria; se, ao contrário, tendo confiança na palavra de Deus, renuncia a si
mesmo e aos seus bens pelo Reino dos céus, aparentemente perde muito, na
realidade ganha tudo.
O Santo é exactamente
aquele homem, aquela mulher que, respondendo com alegria e com generosidade à
chamada de Cristo, deixa tudo para o seguir. Como Pedro e os Apóstolos, como
santa Teresa de Jesus que hoje recordamos, e numerosos outros amigos de Deus,
também os novos Santos percorreram este itinerário evangélico exigente mas que
satisfaz, e receberam "o cêntuplo" já na vida terrena juntamente com
provas e perseguições, e depois com a vida eterna.
Portanto, Jesus pode
verdadeiramente garantir uma existência feliz e a vida eterna, mas por um
caminho diferente daquele que o jovem rico imaginava: isto é, não mediante uma
obra boa, uma prestação legal, mas sim na escolha do Reino de Deus como
"pérola preciosa" pela qual vale a pena vender tudo o que se possui
(cf. Mt 13, 45-46). O jovem rico não consegue dar este passo.
Apesar de ter sido
alcançado pelo olhar cheio de amor de Jesus (cf. Mc 10, 21), o seu
coração não conseguiu desapegar-se dos numerosos bens que possuía. Eis então o
ensinamento para os discípulos: "Quão dificilmente entrarão no reino de
Deus os que têm riquezas!" (Mc 10, 23). As riquezas terrenas ocupam e
preocupam a mente e o coração. Jesus não diz que são más, mas que afastam de
Deus se não forem, por assim dizer, "investidas" pelo Reino dos céus,
isto é, se forem empregues para ajudar quem está na pobreza.
Compreender isto é fruto
daquela sabedoria da qual fala a primeira Leitura. Ela foi-nos dito é mais
preciosa que a prata ou o ouro, mais que a beleza, a saúde e a própria luz,
"porque a sua claridade jamais se extingue" (Sab 7, 10).
Obviamente, esta sabedoria não se reduz unicamente à dimensão intelectual. É
muito mais; é "a Sabedoria do coração", como a chama o Salmo 89. É um
dom que vem do alto (cf. Tg 3, 17), de Deus, e obtém-se com a oração
(cf. Sab 7, 7). De facto, ela não permaneceu longe do homem, fez-se
próxima do seu coração (cf. Dt 30, 14), assumindo forma na lei da
Primeira Aliança estabelecida entre Deus e Israel mediante Moisés. No Decálogo
está contida a Sabedoria de Deus. Por isto Jesus afirma no Evangelho que para
"entrar na vida" é necessário observar os mandamentos (cf. Mc 10,
19). É necessário, mas não é suficiente! De facto, como diz São Paulo, a
salvação não provém da lei, mas da Graça. E São João recorda que a lei foi dada
por Moisés, enquanto a Graça e a Verdade vieram por meio de Jesus Cristo
(cf. Jo 1, 17).
Portanto, para alcançar a
salvação é preciso abrir-se na fé à graça de Cristo, o qual pretende de nós,
contudo, uma condição exigente: "Vem e segue-Me" (Mc 10,
21). Os santos tiveram a humildade e a coragem de lhe responder
"sim", e renunciaram a tudo para serem seus amigos.
Assim fizeram os novos
quatro Santos, que hoje veneramos de modo particular. Neles reencontramos a
experiência de Pedro actualizada: "Aqui estamos nós que deixámos tudo e Te
seguimos" (Mc 10, 28). O seu único tesouro está no céu: é Deus.
O evangelho que ouvimos
ajuda-nos a compreender a figura de São Rafael Guízar y Valencia, Bispo
de Veracruz na querida nação mexicana, como um exemplo dos que deixaram tudo
para "seguir Jesus". Este Santo foi fiel à palavra divina, "viva
e eficaz", que penetra no mais profundo do espírito (cf. Hb 4,
12). Imitando Cristo pobre, desprendeu-se dos seus bens e nunca aceitou favores
dos poderosos, ou então oferecia-os em seguida. Por isso recebeu "o
cêntuplo" e, desta forma, pôde ajudar os pobres, inclusive entre
"perseguições" sem trégua (cf. Mc 10, 30). Por ter vivido
heroicamente a sua caridade chamavam-lhe o "Bispo dos pobres". No seu
ministério sacerdotal e em seguida episcopal, foi um incansável pregador de
missões populares, o modo mais apropriado naquela época para evangelizar o
povo, usando o seu Catecismo da doutrina cristã.
Sendo a formação dos
sacerdotes uma das suas prioridades, reconstruiu o seminário, que considerava
"a pupila dos seus olhos", e por isso costumava exclamar: "Um
bispo pode não ter a mitra, o báculo e até a catedral, mas nunca lhe deve
faltar o seminário, porque do seminário depende o futuro da sua diocese".
Com este profundo sentido de paternidade sacerdotal enfrentou novas
perseguições e desterros, mas garantindo sempre a preparação dos alunos. Que o
exemplo de São Rafael Guízar y Valencia seja uma chamada para os irmãos bispos
e sacerdotes, para que considerem fundamental nos programas pastorais, além do
espírito de pobreza e de evangelização, a fomentação de vocações sacerdotais e
religiosas, na sua formação segundo o coração de Cristo.
São Filippo Smaldone, filho
da Itália meridional, soube conciliar na sua vida as melhores virtudes próprias
da sua terra. Sacerdote de coração grande, alimentado pela oração constante e
pela adoração eucarística, foi sobretudo testemunha e servo da caridade, que
manifestavademodoeminente no serviço aos pobres, em particular aos
surdos-mudos, aos quais se dedicou totalmente. A obra que ele iniciou continua
graças à Congregação das Irmãs Salesianas dos Sagrados Corações por ele
fundada, e que está difundida em diversas partes da Itália e do mundo. São
Filippo Smaldone via reflectida nos surdos-mudos a imagem de Jesus e costumava
repetir que, assim como nos prostramos diante do Santíssimo Sacramento, também
é preciso ajoelhar-nos diante de um surdo-mudo. Aceitemos do seu exemplo o
convite para considerar sempre indissolúveis o amor à Eucaristia e o amor ao
próximo. Aliás, só podemos obter a verdadeira capacidade de amar os irmãos no
encontro com o Senhor no sacramento da Eucaristia.
Santa Rosa Venerini é
outro exemplo de discípula fiel de Cristo, pronta a abandonar tudo para cumprir
a vontade de Deus. Gostava de repetir: "estou presa a tal ponto na vontade
divina, que não me importa nem morte, nem vida: desejo viver o que Ele quer, e
desejo servi-lo em tudo o que lhe apraz, e nada mais" (Biografia
Andreucci, p. 515). Deste seu abandono a Deus brotava a actividade
clarividente que desempenhava com coragem a favor da elevação espiritual e da
autêntica emancipação das jovens mulheres do seu tempo. Santa Rosa não se
contentava em dar às jovens uma adequada instrução, mas preocupava-se em lhes
garantir uma formação completa, com sólidas referências ao ensinamento
doutrinal da Igreja. O seu mesmo estilo apostólico continua a caracterizar
ainda hoje a vida da Congregação das Mestras Pias Venerini, por ela fundada. E
como é actual e importante também para a sociedade de hoje o serviço que elas
desempenham no campo da escola e sobretudo da formação da mulher!
"Vai, vende tudo o
que tens, dá o dinheiro aos pobres... depois vem e segue-Me". Estas
palavras inspiraram numerosos Cristãos ao longo da história da Igreja para
seguir Cristo numa vida de pobreza radical, confiando na Providência Divina.
Entre estes generosos discípulos de Cristo encontrava-se a jovem francesa, que
respondeu sem hesitações à chamada do divino Mestre. A Madre Théodore
Guérin entrou na Congregação das Irmãs da Providência em 1823, e
dedicou-se ao trabalho do ensino nas escolas. Depois, em 1839, foi enviada pela
Superiora para os Estados Unidos da América, com a tarefa de orientar a nova
comunidade em Indiana. Depois de uma longa viagem entre terra e mar, o grupo de
seis irmãs chegou à localidade de "Saint Mary-of-the-Woods". Ali, de
uma simples cabana, fizeram uma capela no meio da floresta. Ajoelhavam-se
diante do Santíssimo Sacramento e davam graças, pedindo ao Senhor orientação
para a nova fundação. Com grande confiança na Divina Providência, a Madre
Théodore superou muitos desafios e perseverou no trabalho para o qual o Senhor
a tinha chamado. No momento da sua morte, em 1856, as Irmãs dirigiam muitas
escolas e orfanatos no Estado de Indiana. Nas suas palavras, "quanto bem
foi realizado pelas Irmãs de Saint Mary-of-the-Woods! Quanto bem ainda pode ser
realizado se permanecerem fiéis à sua santa vocação!".
A Madre Théodore Guérin é
uma bela figura espiritual e um modelo de vida cristã. Ela esteve sempre
disponível para as missões que a Igreja lhe solicitava, encontrava a força e a
audácia para as concretizar na Eucaristia, na oração e numa confiança infinita
na divina Providência. A sua força interior estimulava-a a dedicar especial
atenção aos pobres, sobretudo às crianças.
Queridos irmãos e irmãs,
demos graças ao Senhor pelo dom da santidade, que hoje resplandece na Igreja
com beleza especial. Jesus convida também a nós, como a estes Santos, a
segui-lo para termos como herança a vida eterna. O seu testemunho exemplar
ilumine e encorage especialmente os jovens, para que se deixem conquistar por
Cristo, pelo seu olhar repleto de amor. Maria, Rainha dos Santos, suscite no
povo cristão homens e mulheres como São Rafael Guízar y Valencia, São Filippo
Smaldone, Santa Rosa Venerini e Santa Théodore Guérin, dispostos a abandonar
tudo pelo Reino de Deus; decididos a fazer própria a lógica da doação e do
serviço, a única que salva o mundo. Amém!
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Sitio oficial de San
Rafael Guízar y Valencia"Dios colme a usted de bendiciones y lo llene de
su santo amor" : https://www.rafaelguizar.org/main.html#main_slider
Centro de Promoción
Integral, A.C. «Los
patronos de Juventud y Familia Misionera: San Pablo Y El Beato Monseñor Rafael
Guízar y Valencia» : http://www.demisiones.com/archivos/mons_rafael_guizar_y_valencia.pdf
Báez-Jorge, Félix. «El
beato Rafael Guízar y Valenciaː Colisiones de la religión y la política en
Veracruz». La Palabra y el Hombre (Universidad Veracruzana) (135): 65-73.
: https://cdigital.uv.mx/server/api/core/bitstreams/ba3e2fa2-1ebc-4195-a548-f55982472e69/content