mercredi 6 juin 2018

Saint RAFAEL GUÍZAR Y VALENCIA, évêque

San Rafael Guízar y Valencia

Parroquia de Nuestra Señora del Carmen (Playa del Carmen, QR) - Rafael Guízar y Valencia portrait


Saint Raphaël Guízar Valencia

Évêque de Veracruz au Mexique (+ 1938)

Né au Mexique en 1878, il a connu l'époque des persécutions, grand prédicateur, risquant sa vie, nommé évêque de Veracruz, il s'appliqua à faire vivre le séminaire. Il vivait très pauvrement, soulageait la misère des autres, il a passé pas mal de temps en exil. 

Rafael Guízar Valencia (1878-1938) béatifié par Jean-Paul II le 29 janvier 1995 -Biographie - canonisé par Benoît XVI le 14 octobre 2006

Voir aussi le site officiel - en espagnol - de San Rafael Guizar y Valencia, qui contient des informations, sa biographie, l'histoire de sa cause, la galerie de photos, des vidéos, des événements, entre autres sujets.

À Mexico, en 1938, le trépas de Raphaël Guizar Valencia, évêque de Veracruz. Au temps de la persécution mexicaine, il exerça sans relâche son ministère épiscopal, soit en exil, soit dans la clandestinité.

Martyrologe romain

"Que son exemple aide les fidèles catholiques à suivre avec bonheur et cohérence le chemin du Christ, en témoignant auprès de toute la société de la beauté de son amour et de sa paix. Joyeuse fête à tous!" Benoît XVI à l'angelus le 15 octobre 2006 aux mexicains venus pour la canonisation.

SOURCE :  https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11793/Saint-Rapha%EBl-Guizar-Valencia.html

RAFAEL GUÍZAR Y VALENCIA (1878 – 1938)

Saint Rafael Guízar y Valencia naquit à Cotija (diocèse de Zamora, Mexique) le 26 avril 1878. Orphelin de mère à l'âge de neuf ans, il suivit ses études dans un collège des pères jésuites, où il mûrit sa vocation au sacerdoce.

En 1891, il entra au petit séminaire de Cotija et, en 1896, au grand séminaire de Zamora. Il fut ordonné prêtre le 1 juin 1901. Au cours des premières années de son ministère, il se consacra avec un grand zèle aux "missions" populaires dans la ville de Zamora et dans diverses régions du Mexique.

Nommé en 1905 missionnaire apostolique et Directeur spirituel du séminaire de Zamora, il enseigna aux séminaristes l'amour de l'Eucharistie et la dévotion à la Vierge.

En 1911, voulant s'opposer aux hostilités contre l'Eglise, il ouvrit une typographie à Mexico pour imprimer un journal catholique, qui fut rapidement fermé par les révolutionnaires. Persécuté et menacé de mort, il vécut plusieurs années sans domicile fixe, supportant toutes sortes de privations. Afin d'exercer son ministère, il se déguisait en vendeur ambulant, en musicien ou en médecin pour pouvoir s'approcher des malades et leur donner les sacrements.

A la fin de 1915, il dut se réfugier aux Etats-Unis, puis l'année suivante au Guatemala, où il prêcha un grand nombre de missions. Sa réputation de missionnaire atteignit l'île de Cuba, où il fut invité à tenir des missions. Son apostolat y fut exemplaire et fécond.

Le 1 août 1919, alors qu'il exerçait son apostolat à Cuba, il fut nommé premier Evêque de Veracruz et ordonné dans la cathédrale de La Havane le 30 novembre 1919. Il consacra les deux premières années de son épiscopat à visiter le territoire étendu du diocèse, transformant ses visites en véritables missions et portant une assistance spirituelle et matérielle aux victimes d'un violent tremblement de terre qui avait semé la destruction à Veracruz. L'une de ses principales préoccupations était la formation des prêtres.

En 1921, il réussit à restaurer le vieux séminaire de Xalapa, qui avait été confisqué par le gouvernement en 1914; mais il fut à nouveau confisqué. Il transféra alors le séminaire à Mexico, où il fonctionna clandestinement pendant quinze ans. Ce fut le seul séminaire à poursuivre son activité, comptant jusqu'à 300 séminaristes. Il passa neuf années de son épiscopat en exil, car les révolutionnaires le menaçaient de mort.

En décembre 1937, alors qu'il prêchait une mission, il eut une crise cardiaque, mais il poursuivit malgré tout sa mission jusqu'à sa mort, le 6 juin 1938 à Mexico.

Il fut béatifié par Jean-Paul II le 29 janvier 1995.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_valencia_fr.html

Homélie de Benoît XVI lors de la canonisation du dimanche 15 octobre (1)

Synthèse de l'homélie du pape Benoît XVI

Commentant au début de l'homélie l'Evangile du jeune riche, le Saint-Père Benoît XVI a affirmé que "la personne sainte est justement celui, homme ou femme, qui répond avec joie et générosité à l'appel du Christ, laissant toute chose pour le suivre". 

"Les richesses terrestres - a ajouté le pape - occupent et préoccupent l'esprit et le cour. Jésus nous dit qu'elles sont mauvaises, qu'elles éloignent de Dieu si elles ne sont pas investies pour le Royaume des cieux, utilisées pour aider ceux qui sont dans la pauvreté". 

Parlant ensuite plus précisément de chacun des nouveaux saints, Benoît XVI a signalé que Rafael Guízar, a été au Mexique "l'évêque des pauvres". Lors de son ministère sacerdotal puis épiscopal, dans le diocèse de Veracruz, il a été un infatigable prédicateur des missions populaires, la meilleure façon d'évangéliser les personnes, utilisant son Catéchisme de la doctrine chrétienne. La formation des prêtres a été une de ses priorités, il a reconstruit le séminaire qu'il considérait comme la pupille de ses yeux". 

"Puisse l'exemple de saint Rafael Guízar y Valencia être un appel pour les frères évêques et prêtres à considérer comme fondamental dans les programmes pastoraux non seulement l'esprit de pauvreté et d'évangélisation mais aussi la stimulation des vocations sacerdotales et religieuses et leur formation selon le cour du Christ". 

Saint Filippo Smaldone, italien, fondateur de la Congrégation des Salésiennes des Sacrés Cours - a ensuite précisé le Pape Benoît XVI - a été un prêtre au grand cour, nourri de prière constante et d'adoration eucharistique, témoin et serviteur de la charité qu'il manifestait particulièrement dans le service aux pauvres et en particulier aux sourds-muets, aux quels il s'est entièrement dédié". 

"Il voyait chez les sourds-muets le reflet de l'image du Christ et il répétait souvent que comme on s'agenouille devant le Saint-Sacrement on devrait le faire devant un sourd-muet". 

De la sainte italienne Rosa Venerini, fondatrice de la Congrégation des Pies Mères Venerini, Benoît XVI a dit qu'elle "ne se contentait pas de donner une bonne instruction aux jeunes filles mais elle se souciait de leur donner une formation complète, avec de solides références à l'enseignement doctrinal de l'Eglise. Son style apostolique continue à caractériser encore aujourd'hui la vie de la congrégation qu'elle a fondée. Combien est encore valable et actuel pour la société le service qu'elles accomplissent dans le domaine éducatif et spécialement dans le domaine de la formation de la femme!". 

Evoquant alors la française Theodore Guérin qui a fondé aux Etats-Unis la Congrégation des Religieuses de la Providence de Saint Mary of the Woods, le Pape a rappelé une expression de la nouvelle sainte peu avant de mourir en faisant état des nombreux orphelinats et écoles ouverts par ses soins dans l'Indiana: "Que de bien ont fait les Sours de Saint Mary of the Woods! Que de bien elles feront encore si elles restent fidèles à leur sainte vocation!". 

"Mère Theodore Guérin est une belle figure spirituelle et un modèle de vie chrétienne. Elle fut toujours disponible pour les missions que l'Eglise lui demandait, elle trouvait la force et l'audace pour les mettre en oeuvre dans l'Eucharistie, dans la prière et dans une infinie confiance en la divine Providence. Sa force intérieure la poussait à une attention particulière envers les pauvres, et tout spécialement les enfants". 

A la fin de la messe et avant l'angélus, le Saint-Père a salué les délégations de chacun des pays d'origine des nouveaux saints ainsi que tous les fidèles qui ont participé à la canonisation".

Homélie de Benoît XVI lors de la canonisation du dimanche 15 octobre

Texte de l’homélie que le pape Benoît XVI a prononcée hier dimanche 15 octobre, à l’occasion de la messe de canonisation , place Saint-Pierre. 

Chers frères et sœurs ! 

Quatre nouveaux saints sont aujourd'hui proposés à la vénération de l'Eglise universelle : Rafael Guízar y Valencia, Filippo Smaldone, Rosa Venerini et Théodore Guérin. On ne souviendra de leurs noms à jamais. Par opposition, on pense immédiatement au « jeune riche », dont parle l'Evangile qui vient d'être proclamé. Ce jeune est resté anonyme ; s'il avait répondu de manière positive à l'invitation de Jésus, il serait devenu son disciple et les Evangélistes auraient probablement enregistré son nom. A partir de ce fait, on entrevoit immédiatement le thème de la Liturgie de la Parole de ce dimanche : si l'homme place sa certitude dans les richesses de ce monde il n'atteint pas le sens plénier de la vie et la joie véritable ; si, en revanche, confiant dans la Parole de Dieu, il renonce à lui-même et à ses biens pour le Royaume des cieux, il perd apparemment beaucoup, mais en réalité il gagne tout. Le saint est précisément cet homme, cette femme qui, répondant avec joie et générosité à l'appel du Christ, laisse tout pour le suivre. Comme Pierre et les autres Apôtres, comme sainte Thérèse de Jésus que nous rappelons aujourd'hui, ainsi que d'innombrables autres amis de Dieu, les nouveaux saints ont eux aussi parcouru cet itinéraire évangélique exigeant mais rempli de satisfaction, ils ont déjà reçu « le centuple » dans la vie terrestre, avec des épreuves et des persécutions, puis la vie éternelle. 

Jésus peut donc vraiment garantir une existence heureuse et la vie éternelle, mais par une voie différente de celle que le jeune riche imaginait : non pas à travers une bonne œuvre, l'accomplissement d'une prescription de la loi, mais bien dans le choix du Royaume de Dieu en tant que « perle précieuse » pour laquelle il vaut la peine de vendre tout ce que l'on possède (cf. Mt 13, 45-46). Le jeune riche ne réussit pas à faire ce pas. Bien qu'il ait été rejoint par le regard plein d'amour de Jésus (cf. Mc 10, 21), son cœur n'a pas réussi à se détacher des nombreux biens qu'il possédait. Voilà alors l'enseignement pour les disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! » (Mc 10, 23). Les richesses terrestres occupent et préoccupent l'esprit et le cœur. Jésus ne dit pas qu'elles sont mauvaises, mais qu'elles s'éloignent de Dieu si elles ne sont pas, pour ainsi dire, « investies » pour le Royaume des cieux, c'est-à-dire dépensées pour venir en aide à ceux qui sont dans la pauvreté. 

Comprendre cela est le fruit de cette sagesse dont parle la première Lecture. Celle-ci — nous a-t-il été dit — est plus précieuse que l'argent et que l'or, et même que la beauté, que la santé et que la lumière elle-même, « car son éclat ne connaît point de repos » (Sg 7, 10). Bien évidemment cette sagesse ne peut pas être réduite à la seule dimension intellectuelle. Elle est beaucoup plus ; elle est « la Sagesse du cœur », comme l'appelle le Psaume 89. C'est un don qui vient d'en haut (Jc 3, 17), de Dieu, et on l'obtient par la prière (cf. Sg 7, 7). Celle-ci, en effet, n'est pas restée loin de l'homme, elle s’est approchée de son cœur (Dt 30, 14), prenant forme dans la loi de la Première Alliance passée entre Dieu et Israël à travers Moïse. La sagesse de Dieu est contenue dans le Décalogue. C'est pourquoi Jésus affirme dans l'Evangile que pour « entrer dans la vie » il est nécessaire d'observer les commandements (cf. Mc 10, 19). Cela est nécessaire, mais pas suffisant ! En effet, comme le dit saint Paul, le salut ne vient pas de la loi, mais de la Grâce. Et saint Jean rappelle que la loi a été donnée par Moïse, alors que la Grâce et la Vérité son venues à travers Jésus Christ (cf. Jn 1, 17). Pour parvenir à la sagesse, il faut donc s'ouvrir dans la foi à la grâce du Christ, qui pose cependant une condition exigeante à celui qui s'adresse à Lui : « Viens et suis-moi » (Mc 10, 21). Les saints ont eu l'humilité et le courage de répondre « oui », et ils ont renoncé à tout pour être ses amis. C'est ce qu'ont fait les quatre nouveaux saints, que nous vénérons particulièrement aujourd'hui. En eux nous retrouvons actualisée l'expérience de Pierre : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre » (Mc 10, 28). Leur unique trésor se trouve dans le ciel : c'est Dieu. 

Puis Benoît XVI a déclaré en espagnol : 

L'Evangile que nous venons d'entendre nous aide à comprendre la figure de saint Rafael Guízar y Valencia, Evêque de Veracruz dans la chère nation mexicaine, comme un exemple de ceux qui ont tout quitté pour « suivre Jésus ». Ce saint fut fidèle à la parole divine, « vivante et énergique », qui pénètre au plus profond de l'esprit (cf. He 4, 12). Imitant le Christ pauvre, il abandonna tous ses biens et n'accepta jamais de dons de la part des puissants, ou bien il les redistribuait immédiatement. C'est pourquoi il reçut « cent fois plus » et put ainsi aider les pauvres, même face aux « persécutions » sans trêve (cf. Mc 10, 30). Sa charité vécue à un degré héroïque lui valut d'être appelé l'« Evêque des pauvres ». Dans son ministère sacerdotal, puis épiscopal, il fut un inlassable prédicateur de missions populaires, la manière alors la plus adaptée pour évangéliser les populations, en utilisant son Catéchisme de la doctrine chrétienne. La formation des prêtres étant l'une de ses priorités, il rouvrit le séminaire, qu'il considérait comme « la prunelle de ses yeux » ; à ce propos, il avait l'habitude de s'exclamer : « A un évêque peut manquer la mitre, la crosse et même la cathédrale, mais il ne peut jamais ne pas avoir de séminaire, car du séminaire dépend l'avenir de son diocèse ». Avec ce profond sentiment de paternité sacerdotale, il affronta de nouvelles persécutions et l'exil, mais en assurant toujours la préparation des étudiants. Que l'exemple de saint Rafael Guízar y Valencia soit un appel pour les frères évêques et les prêtres à considérer comme fondamentale dans les programmes pastoraux, en plus de l'esprit de pauvreté et d'évangélisation, la promotion des vocations sacerdotales et religieuses, et leur formation selon le cœur du Christ. 

En italien 

Saint Filippo Smaldone, fils du sud de l'Italie, sut interpréter dans sa vie les plus belles vertus propres à sa terre. Prêtre au grand cœur, nourri d'une prière constante et de l'adoration eucharistique, il fut surtout un témoin et un serviteur de la charité, qu'il manifestait de manière éminente dans le service aux pauvres, en particulier aux sourds-muets, auxquels il se donna entièrement. L'œuvre qu'il commença fut poursuivie grâce à la Congrégation des Sœurs salésiennes des Sacrés-Cœurs qu'il fonda, et qui est présente dans diverses parties de l'Italie et du monde. Saint Filippo Smaldone voyait l'image de Jésus reflétée dans les sourds-muets, et il avait l'habitude de répéter que, comme on se prosterne devant le Très Saint Sacrement, il faut s'agenouiller devant un sourd-muet. Tirons de son exemple l'invitation à considérer toujours indissociables l'amour pour l'Eucharistie et l'amour pour le prochain. La véritable capacité d'aimer nos frères ne peut même nous venir que de la rencontre avec le Seigneur dans le sacrement de l'Eucharistie. 

Sainte Rosa Venerini est un autre exemple de fidèle disciple du Christ, prête à tout abandonner pour accomplir la volonté de Dieu. Elle aimait répéter : « Je suis tellement plongée dans la volonté divine, qu'il ne m'importe ni de la mort, ni de la vie : je veux vivre quand il le veut, et je veux le servir lorsque cela lui plaît et rien de plus » (Biographie Andreucci, p. 515). De là, de son abandon à Dieu, naissait l'activité clairvoyante qu'elle accomplissait avec courage en faveur de l'élévation spirituelle et de l'authentique émancipation des jeunes femmes de son temps. Sainte Rosa ne se contentait pas de fournir aux jeunes filles une instruction adaptée, mais elle se souciait de leur assurer une formation complète, avec de solides références à l'enseignement doctrinal de l'Eglise. Son style propre d'apostolat continue à caractériser aujourd'hui encore la vie de la Congrégation des « Maestre Pie Venerini », qu'elle fonda. Combien le service qu'elles accomplissent dans le domaine de l'école, et en particulier de la formation de la femme, est actuel et important pour la société d'aujourd'hui également ! 

En anglais 

« Va, ce que tu as vends-le et donne-le aux pauvres... puis, viens, suis-moi » (Mc 10, 21). Tout au long de l'histoire de l'Eglise, ces mots ont inspiré d'innombrables chrétiens à suivre le Christ dans une vie de pauvreté radicale, en s'en remettant à la Divine Providence. Parmi ces généreux disciples du Christ, il y eut une jeune Française, qui répondit sans réserve à l'appel du divin Maître. Mère Théodore Guérin entra dans la Congrégation des Sœurs de la Providence en 1823, et elle se dévoua à l'oeuvre de l'enseignement dans les écoles. Puis, en 1839, ses Supérieures lui demandèrent de se rendre aux Etats-Unis, pour diriger une nouvelle communauté dans l'Indiana. Après leur long voyage sur terre et sur mer, le groupe des six sœurs arriva à Saint-Mary-of-the-Woods. Là elle trouvèrent une simple chapelle de rondins au coeur de la forêt. Elle s'agenouillèrent devant le Très Saint Sacrement et rendirent grâce, en demandant à Dieu de les guider dans leur nouvelle fondation. Avec une grande confiance dans la Divine Providence, Mère Théodore surmonta de nombreuses difficultés et persévéra dans l'œuvre que le Seigneur l'avait appelée à accomplir. Au moment de sa mort en 1856, les sœurs dirigeaient des écoles et des orphelinats dans tout l'Etat de l'Indiana. Selon ses propres mots, « Que de bien a été accompli par les Sœurs de Saint-Mary-of-the-Woods ! Que de bien encore elles seront en mesure d'accomplir si elles demeurent fidèles à leur sainte vocation ! ». 

En français : 

Mère Théodore Guérin est une belle figure spirituelle et un modèle de vie chrétienne. Elle fut toujours disponible pour les missions que l'Église lui demandait, elle trouvait la force et l'audace pour les mettre en œuvre dans l'Eucharistie, dans la prière et dans une infinie confiance en la divine Providence. Sa force intérieure la poussait à une attention particulière envers les pauvres, et tout spécialement les enfants. 

Benoît XVI a conclu en italien 

Chers frères et sœurs, nous rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté, qui brille aujourd'hui dans l'Eglise avec une beauté particulière. Jésus nous invite nous aussi, comme ces saints, à le suivre pour obtenir en héritage la vie éternelle. Que leur témoignage exemplaire illumine et encourage spécialement les jeunes, afin qu'ils se laissent conquérir par le Christ, par son regard plein d'amour. Que Marie, Reine des Saints, suscite dans le peuple chrétien des hommes et des femmes comme saint Rafael Guízar y Valencia, saint Filippo Smaldone, sainte Rosa Venerini et sainte Théodore Guérin, prêts à tout abandonner pour le Royaume de Dieu ; disposés à faire leur, la logique du don et du service, la seule qui sauve le monde. Amen ! 

Sources: © Texte original en italien : Libreria Editrice Vaticana - traduction Z - E.S.M.

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.10.2006 - BENOÎT XVI

SOURCE : http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=1610064_homelie

San Rafael Guízar y Valencia

Tumba de San Rafael Guízar y Valencia en Xalapa, Veracruz, México


Saint Rafael Guízar y Valencia

Memorial

6 June

Profile

One of eleven children born to Prudenzio Guizar and Natividad Valencia, wealthy and pious land owners. Ordained in 1901. Conducted missions throughout Mexico. Founded the Congregation of Missionaries of Our Lady of Hope in 1903. Apostolic missionary in 1905. Spiritual director in the major seminary of Zamora, Mexico. Used his family’s money to found a school for poor girls. Founded two colleges for boys.

In 1911 a state persecution of the Church began. His Congregation was dissolved and his missionary work was prohibited, so Father Raphael continued his work illegally. He founded a Catholic magazine in Mexico City, which the government quickly shut down. Raphael went on the road, disguised as a travelling merchant or musician, ministering to the poor and preaching when he could. He was shot at several times by soldiers, and condemned to death in absentia. In 1916 the authorities were so close on his trail that Raphael fled Mexico, first to the United States and then to Guatemala where he spent a year preaching missionsPreached in Cuba from 1917 to 1919. Named bishop of Veracruz-JalapaMexico on 1 August 1919; he received word of the appointment while preaching in Havana. He continued his missionary work in Colombia, but finally returned to Veracruz, Mexico on 4 January 1920.

The government persecution of the Church escalated. The diocesan seminary was shut down; Bishop Raphael transferred his students to Mexico City and continued their training covertly. In 1931 Governor Tejada of Veracruz decreed that there could only be one priest per 100,000 Catholics; Raphael shut all his churches in protest. Tejeda ordered that Raphael be shot on sight; Raphael went straight to the governor‘s palace and walked into his office. Tejeda feared the uprising that killing such a man would cause, and revoked the death sentence; Raphael spent the rest of his days fighting to continue the work of the Church in the face of government opposition.

Born

26 April 1877 at Cotija, Michoacan, Mexico

Died

6 June 1938 in Mexico CityMexico of natural causes

Venerated

27 November 1981 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

29 January 1995 by Pope John Paul II

Canonized

15 October 2006 by Pope Benedict XVI

Additional Information

other sites in english

Catholic Online

Hagiography Circle

L’Osservatore Romano

Wikipedia

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

Santos y Beatos Latino Americanos

Sitio Oficial de San Rafael Guízar y Valencia

Wikipedia

fonti in italiano

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

Wikipedia

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

Readings

The Gospel that we have heard helps us to understand the figure of Saint Rafael Guízar y Valencia, Bishop of Vera Cruz in the beloved Mexican Nation, as an example of one who has left all to “follow Jesus”. This Saint was faithful to the divine Word, “living and active”, that penetrates the depth of the spirit (cf. Hebrews 4:12). Imitating the poor Christ, he renounced his goods and never accepted the gifts of the powerful, or rather, he gave them back immediately. This is why he received “a hundred fold” and could thus help the poor, even amid endless “persecutions” (cf. Mark 10:30). His charity, lived to a heroic degree, earned him the name, “Bishop of the poor”. In his priestly and later episcopal ministry, he was an untiring preacher of popular missions, the most appropriate way at the time to evangelize people, using his own “Catechism of Christian Doctrine”. Since the formation of priests was one of his priorities, he reopened the seminary, which he considered “the apple of his eye”, and therefore he would often say: “A Bishop can do without the miter, the crosier and even without the cathedral, but he cannot do without the seminary, since the future of his Diocese depends on it”. With this profound sense of priestly paternity he faced new persecutions and exiles, but he always guaranteed the formation of the students. The example of St Rafael Guízar y Valencia is a call to his brother Bishops and priests to consider as fundamental in pastoral programs, beyond the spirit of poverty and evangelization, the promotion of priestly and religious vocations, and their formation according to the heart of Jesus! – Pope Benedict XVI, from the canonization homily of Saint Raphael

MLA Citation

“Saint Rafael Guízar y Valencia“. CatholicSaints.Info. 30 June 2023. Web. 7 June 2025. <https://catholicsaints.info/saint-rafael-guizar-y-valencia/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-rafael-guizar-y-valencia/

St. Rafael Guizar Valencia

Feastday: June 6

Birth: 1878

Death: 1938

Beatified: January 29, 1995 by John Paul II

Canonized: October 15, 2006, Vatican City by Pope Benedict XVI

Saint Rafael Guízar Valencia (April 26, 1878 – June 6, 1938) was a Catholic bishop who cared for the wounded, sick, and dying in Mexico's 1910-20 Revolution. Named bishop of Veracruz, he was driven out of his home diocese and forced to live the remainder of his life in hiding in Mexico City. He was also a Knight of Columbus. Controversially, he was an uncle of Marcial Maciel.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7638

EUCHARISTIC CONCELEBRATION
FOR THE CANONIZATION OF FOUR NEW SAINTS




HOMILY OF HIS HOLINESS BENEDICT XVI

St Peter's Square

Sunday, 15 October 2006

 

Dear Brothers and Sisters,

Four new Saints are proposed today for the veneration of the universal Church: Rafael Guízar y ValenciaFilippo SmaldoneRose Venerini and Théodore Guérin. Their names will be remembered for ever.

In contrast to this immediately comes the thought of the "rich young man" of whom the Gospel, just proclaimed, speaks. This youth has remained anonymous; if he had responded positively to the invitation of Jesus, he would have become his disciple and probably the Evangelist would have recorded his name.

From this fact one can immediately glimpse the theme of this Sunday's Liturgy of the Word: if man puts his trust in the riches of this world, he will not reach the full sense of life and of true joy.
If instead, trusting the Word of God, he renounces himself and his goods for the Kingdom of Heaven, apparently losing much, he in reality gains all.

The Saint is exactly that man, that woman, who, responding with joy and generosity to Christ's call, leaves everything to follow him. Like Peter and the other Apostles, as St Teresa of Jesus today reminds us as well as countless other friends of God, the new Saints have also run this demanding yet fulfilling Gospel itinerary and have already received "a hundred fold" in this life, together with trials and persecutions, and then eternal life.

Jesus, therefore, can truly guarantee a happy existence and eternal life, but by a route different from what the rich young man imagines: that is, not through a good work, a legal tribute, but rather in the choice of the Kingdom of God as the "precious pearl" for which it is worth selling all that one possesses (cf. Mt 13: 45-46).

The rich youth is not able to take this step. Notwithstanding that he has been the object of the loving gaze of Jesus (cf. Mk 10: 21), his heart is not able to detach itself from the many goods that he possessed.

Thus comes the teaching for the disciples: "How hard it is for those who have riches to enter the Kingdom of God!" (Mk 10: 23).

Earthly riches occupy and preoccupy the mind and the heart. Jesus does not say they are bad, but that they distance one from God if they are not, so to speak, "invested" for the Kingdom of Heaven, spent, that is, to come to the help of those who are poor.

Understanding this is the fruit of that wisdom of which the First Reading speaks. As we were told, she is more precious than silver or gold, and more beautiful, healthy and full of light, "because her radiance never ceases" (Wis 7: 10).

Obviously, this wisdom cannot be reduced merely to an intellectual dimension. It is much more; it is "the Wisdom of the heart", as it is called in Psalm 89. It is a gift from on high (cf. Jas 3: 17), from God, and is obtained by prayer (cf. Wis 7: 7).

In fact, it has not remained distant from man; it has come close to his heart (cf. Dt 30: 14), taking form in the law of the First Covenant between God and Israel through Moses.

The Wisdom of God is contained in the Decalogue. This is why Jesus affirms in the Gospel that to "enter into life" it is necessary to observe the commandments (cf. Mk 10: 19). It is necessary, but not sufficient!

In fact, as St Paul says, salvation does not come from the law, but from Grace. And St John recalls that the law was given by Moses, while Grace and Truth come by means of Jesus Christ (cf. Jn 1: 17).

To reach salvation one must therefore be open in faith to the grace of Christ, who, however, when addressed, places a demanding condition: "Come, follow me" (Mk 10: 21).

The Saints have had the humility and the courage to respond "yes", and they have renounced all to be his friends.

The four new Saints who we particularly venerate today have done likewise. In them we find the experience of Peter actualized: "Lo, we have left everything and followed you" (Mk 10: 28). Their only treasure is in heaven: it is God.

The Gospel that we have heard helps us to understand the figure of St Rafael Guízar y Valencia, Bishop of Vera Cruz in the beloved Mexican Nation, as an example of one who has left all to "follow Jesus".

This Saint was faithful to the divine Word, "living and active", that penetrates the depth of the spirit (cf. Heb 4: 12). Imitating the poor Christ, he renounced his goods and never accepted the gifts of the powerful, or rather, he gave them back immediately. This is why he received "a hundred fold" and could thus help the poor, even amid endless "persecutions" (cf. Mk 10: 30).

His charity, lived to a heroic degree, earned him the name, "Bishop of the poor". In his priestly and later episcopal ministry, he was an untiring preacher of popular missions, the most appropriate way at the time to evangelize people, using his own "Catechism of Christian Doctrine".

Since the formation of priests was one of his priorities, he reopened the seminary, which he considered "the apple of his eye", and therefore he would often say: "A Bishop can do without the mitre, the crosier and even without the cathedral, but he cannot do without the seminary, since the future of his Diocese depends on it".

With this profound sense of priestly paternity he faced new persecutions and exiles, but he always guaranteed the formation of the students.

The example of St Rafael Guízar y Valencia is a call to his brother Bishops and priests to consider as fundamental in pastoral programmes, beyond the spirit of poverty and evangelization, the promotion of priestly and religious vocations, and their formation according to the heart of Jesus!

St Filippo Smaldone, son of South Italy, knew how to instil in his life the higher virtues characteristic of his land.

A priest with a great heart nourished continuously on prayer and Eucharistic adoration, he was above all a witness and servant of charity, which he manifested in an eminent way through service to the poor, in particular to deaf-mutes, to whom he dedicated himself entirely.

The work that he began developed thanks to the Congregation of the Salesian Sisters of the Sacred Hearts founded by him and which spread to various parts of Italy and the world.

St Filippo Smaldone saw the image of God reflected in deaf-mutes, and he used to repeat that, just as we prostrate before the Blessed Sacrament, so we should kneel before a deaf-mute.

From his example we welcome the invitation to consider the ever indivisible love for the Eucharist and love for one's neighbour. But the true capacity to love the brethren can come only from meeting with the Lord in the Sacrament of the Eucharist.

St Rose Venerini is another example of a faithful disciple of Christ, ready to give up all in order to do the will of God. She loved to say: "I find myself so bound to the divine will that neither death nor life is important: I want to live as he wishes and I want to serve him as he likes, and nothing more" (Biografia Andreucci, p. 515).

From here, from this surrender to God, sprang the long-admired work that she courageously developed in favour of the spiritual elevation and authentic emancipation of the young women of her time.

St Rose did not content herself with providing the girls an adequate education, but she was concerned with assuring their complete formation, with sound references to the Church's doctrinal teaching.

Her own apostolic style continues to characterize the life of the Congregation of the Religious Teachers Venerini which she founded. And how timely and important for today's society is this service, which puts them in the field of education and especially of the formation of women.

"Go, sell everything you own, and give the money to the poor... then come, follow me". These words have inspired countless Christians throughout the history of the Church to follow Christ in a life of radical poverty, trusting in Divine Providence.

Among these generous disciples of Christ was a young Frenchwoman, who responded unreservedly to the call of the divine Teacher. Mother Théodore Guérin entered the Congregation of the Sisters of Providence in 1823, and she devoted herself to the work of teaching in schools. Then, in 1839, she was asked by her Superiors to travel to the United States to become the head of a new community in Indiana.

After their long journey over land and sea, the group of six Sisters arrived at Saint Mary-of-the-Woods. There they found a simple log-cabin chapel in the heart of the forest. They knelt down before the Blessed Sacrament and gave thanks, asking God's guidance upon the new foundation.

With great trust in Divine Providence, Mother Théodore overcame many challenges and persevered in the work that the Lord had called her to do. By the time of her death in 1856, the Sisters were running schools and orphanages throughout the State of Indiana.

In her own words, "How much good has been accomplished by the Sisters of Saint Mary-of-the-Woods! How much more good they will be able to do if they remain faithful to their holy vocation!".


Mother Théodore Guérin is a beautiful spiritual figure and a model of the Christian life. She was always open for the missions the Church entrusted to her, and she found the strength and the boldness to put them [the missions] into practice in the Eucharist, in prayer and in an infinite trust in Divine Providence. Her inner strength moved her to address particular attention to the poor, and above all to children.

Dear brothers and sisters, we give thanks to the Lord for the gift of holiness that today shines forth in the Church with singular beauty.

Jesus also invites us, like these Saints, to follow him in order to have an inheritance in eternal life. May their exemplary witness illuminate and encourage especially young people, so that they may allow themselves to be won over by Christ, by his glance full of love.

May Mary, Queen of the Saints, raise up among the Christian people, men and women like St Rafael Guízar y ValenciaSt Filippo SmaldoneSt Rose Venerini and St Théodore Guérin, ready to abandon all for the Kingdom of God; disposed to make their own the logic of gift and service, the only one that saves the world. Amen.

© Copyright 2006 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20061015_canonizzazioni.html

RAFAEL GUÍZAR VALENCIA (1878 – 1938) 

RAFAEL GUÍZAR VALENCIA was born in Cotija, Michoacan in the diocese of Zamora on April 26th 1878. His parents, Prudencio and Natividad were devout Christians who gave their 11 children a careful religious upbringing.

Blessed Rafael lost his mother at the age of nine. He spent his early years studying in a religious school and then spent time with Jesuit priests. His calling in life was to enter the priesthood thereby dedicating his life in the name of Good. In 1891 he entered the minor seminary in Cotija and, then in 1896, he entered the major seminary in Zamora. In June of 1901, at the age of 23, he was ordained to the priesthood.

In his early years as a priest, he devoted a large part of his time doing missionary work in the city of Zamora and in various different regions of Mexico. In 1905 he was named spiritual director of the seminary in Zamora. He worked tirelessly to educate students in the love of the Holy Eucharist and faithful devotion to the Virgin Mary.

In 1911, to counteract the persecution of the Catholic Church, he founded a religious newspaper in Mexico, but shortly thereafter it was unfortunately put out of business by the revolutionary movement. Persecuted until his death, he lived a number of years with no fixed home. He suffered loss of privacy and faced many dangerous experiences. To continue his ministry, he disguised himself as a street seller, a musician, and a doctor of homeopathic medicine. In this way, he was able to heal the sick, continue to console and administer the sacraments to the dying.

Untiring missionary

He was pursued by his enemies and was unable to remain permanently in placecountry-region Mexico due to the constant danger of being captured. He remained in the southern part of the United States until the end of 1915. The year after, he went to Guatemala where he conducted a large number of missions. His reputation as a missionary reached Cuba where he was later invited to conduct missions for the people. His work was very productive on the island. His charitable work with the victims of the black plague in 1919 was exemplary.

Bishop of Veracruz

On August1, 1919, while in placecountry-region Cuba he was elected Bishop of Veracruz. His consecration took place in the Cathedral of Havana on November 30, 1919. He took possession of his diocese on January 9, 1920. He dedicated his first two years to visiting personally the vast territory of his diocese. He conducted missions and later assisted those affected by a terrible earthquake, which caused mass destruction and death among the poor of Veracruz. His work included preaching in parish churches, teaching doctrine, validating marriages, spending time listening to confessions and helping earthquake victims.

His Episcopal mission. New persecutions

One of his main preoccupations was the education of future priests. In 1921 he was able to save and renovate the old seminary of Xalapa, which was confiscated in 1914. Once again, however, the government seized the building shortly after its renovation. He then moved the seminary to Mexico City where it continued to function clandestinely for 15 years. It was the only seminary that remained open during these years of persecution. There were 300 seminary students.

Of the years in which he was in charge of the diocese, 9 years were spent in exile or fleeing for his life. An exemplary act of bravery came when he wanted to give himself up to his persecutors in return for the freedom of worship.

His death

In December 1937, while on a mission in Cordoba, he suffered a heart attack and spent the rest of his days bedridden. From his deathbed he managed the diocese and the seminary while he prepared his soul to meet Almighty God. He also celebrated mass everyday.

He died on June 6, 1938 in Mexico City. The next day he was laid to rest in Xalapa. The funeral procession was a triumphant event: everyone wanted to have a last look at “the Saintly Bishop Guízar”. On January 29, 1995 he was beatified by Pope John Paul II in the Vatican Basilica of Saint Peter. This past April 28, 2006, Pope Benedict XVI signed the decree on the miracle thus paving the way for his canonization. His tomb in the Catholic Cathedral of Xalapa attracts thousands of worshipers who come to ask for his help and intercession.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_valencia_en.html

San Rafael Guízar y Valencia

Imagen y reliquia de primer grado de San Rafael Guízar y Valencia


San Raffaele Guizar Valencia Vescovo

6 giugno

Cotija, Messico, 26 aprile 1878 – Città del Messico, Messico, 6 giugno 1938

Rafael Guízar Valencia nacque a Cotija, nello Stato di Michoacán e in diocesi di Zamora, il 26 aprile 1878. Iniziò la formazione verso il sacerdozio, ma interruppe temporaneamente gli studi a causa di una profonda crisi. Quando comprese che essere sacerdote era la sua vera strada, non ebbe più ripensamenti: fu ordinato il 1° giugno 1901. Si dedicò alla predicazione e alle missioni popolari finché, nel 1910, non scoppiò la rivoluzione messicana. Sotto i più svariati travestimenti, riuscì ugualmente a portare i Sacramenti ai malati e ai moribondi. Mentre era esule a Cuba, gli giunse la notizia che papa Benedetto XV lo aveva nominato, il 1° agosto 1919, vescovo di Veracruz in Messico. Il suo ministero episcopale durò circa diciott’anni, ma poté risiedere stabilmente nella diocesi per poco più di otto anni, a causa di ripetuti periodi di esilio. Morì il 6 giugno 1938 a Città del Messico, per le conseguenze di un attacco cardiaco che l’aveva colto mentre predicava. Beatificato il 29 gennaio 1995 da san Giovanni Paolo II, è stato canonizzato dal papa Benedetto XVI il 15 ottobre 2006. I suoi resti mortali sono venerati nella cattedrale di Xalapa. 

La sua memoria liturgica cade il 6 giugno, il giorno della sua nascita al Cielo.

Emblema: Mitra, Pastorale, Tricorno

Martirologio Romano: A Città del Messico, transito del beato Raffaele Guízar Valencia, vescovo di Vera Cruz in Messico, che in tempo di persecuzione, benché esule e clandestino, esercitò con coraggio l’ufficio episcopale. 

Rafael Guízar Valencia nasce in Messico nel 1878, da una donna facoltosa, discendente da una delle famiglie più distinte della città, che, oltre ad allevare 11 figli, trova il tempo per andare nei bassifondi a lavare gli indumenti dei lebbrosi. Questa donna forte gli insegna la carità, non fatta di parole ma di gesti concreti e muore quando lui ha soltanto nove anni. 

A 13 anni entra in seminario, credendo di sentire la vocazione al sacerdozio. Ma arriva una grossa crisi e torna a casa, a lavorare nelle varie fattorie di papà. Dove però resta poco perché, passata la crisi e tornato il sereno, riaffiora e si rafforza la vocazione e Rafael torna in seminario.

Nel 1901 è ordinato sacerdote e inizia a predicare le missioni al popolo, un settore in cui riesce ad esprimere davvero il meglio di sé, tanto che appena due anni dopo fonda addirittura una congregazione con lo scopo esplicito di offrire gratuitamente le missioni al popolo nelle diocesi più povere che scarseggiano di sacerdoti e di mezzi finanziari.

Sono anni di lavoro intenso, di abbondanti frutti spirituali e di grosse umiliazioni. Il suo vescovo, infatti, lo sospende per due anni dalla predicazione e padre Rafael accetta questa prova con umiltà e ubbidienza, aspettando pazientemente che la bufera passi.

Riabilitato alla morte del vescovo, vive lo scoppio della Rivoluzione Messicana, che vuole imbavagliare la Chiesa, scagliandole contro una violenta campagna di stampa. Don Rafael reagisce come sa e come può, impiantando a Città del Messico una moderna tipografia per stampare un combattivo giornale cattolico. Che però ha vita breve, perché i Rivoluzionari lo soffocano quasi subito. 

Allora predica, incoraggia i fedeli, accompagna i moribondi, per lo più agendo in incognito, travestendosi ora da venditore ambulante, ora da medico o da musicante, pur di riuscire a continuare ad amministrare di nascosto i sacramenti. 

Condannato a morte, per due volte riesce a scampare alla fucilazione addirittura davanti al plotone già schierato, ma deve fuggire prima negli Stati Uniti, poi in Guatemala, infine a Cuba, dove svolge una intensa attività missionaria e dove lo raggiunge l’inaspettata notizia che Benedetto XV lo ha nominato vescovo. 

Gli affidano la diocesi messicana di Veracruz: 46.000 chilometri quadrati da visitare, incoraggiare, sostenere, evangelizzare. Può lavorare in pace solo pochi anni, perché contro di lui nuovamente si scatena la persecuzione.

Viene mandato in esilio negli Stati Uniti, dove continua a predicare, non mancando di seguire e incoraggiare tramite lettera la sua diocesi. In essa può tornare solo pochi mesi prima della morte, che arriva il 4 giugno 1938 perché gli anni stressanti dell’esilio hanno minato in modo irreparabile la sua salute.

Giovanni Paolo II nel 1995 lo ha proclamato beato, mentre Benedetto XVI lo ha canonizzato nel 2006. Una curiosità: i miracoli attribuiti alla sua intercessione che lo hanno portato sugli altari riguardano entrambi i bambini: un concepimento “impossibile” per la scienza medica e la nascita di un bambino, prodigiosamente sano malgrado una diagnosi prenatale infausta. 

Autore: Gianpiero Pettiti

I primi anni

Rafael Guízar Valencia nacque a Cotija, nello Stato di Michoacán e in diocesi di Zamora, il 26 aprile 1878. Era l’ottavo degli undici figli di Prudencio Guízar e Natividad Valencia, proprietari terrieri e ferventi cristiani.

Crebbe nel clima di grande carità della famiglia. La madre, benché facesse parte di una delle più distinte famiglie di Cotija, andava personalmente a lavare gli indumenti dei lebbrosi, confinati fuori del paese.

Rafael compì i primi studi furono fatti nella scuola parrocchiale di Cotija. Rimase orfano della madre quando aveva 9 anni: di lui si occupò allora la sorella maggiore Dolores, anche lei donna di solide virtù cristiane e di vasta carità.

In Seminario, tranne che per un periodo di crisi

A 12 anni, nel 1890, Rafael e suo fratello Antonio entrarono nel Collegio di San Simone dei padri Gesuiti. Tuttavia, l’anno successivo, essendo stato il collegio fu soppresso dal governo. Avvertendo la chiamata al sacerdozio, Rafael entrò nella filiale del Seminario Minore della diocesi di Zamora, situato a Cotija.

Nel 1894 ebbe una crisi vocazionale. Interruppe quindi gli studi e ritornò in famiglia, per lavorare nelle fattorie agricole del padre. A 18 anni, nell’autunno 1896, si decise per il sacerdozio, senza più ripensamenti. Cominciò quindi gli studi di Filosofia nel Seminario Maggiore di Zamora. In questo importante periodo formativo, espresse una fervorosa devozione al Sacro Cuore di Gesù, che rimase una nota caratteristica della sua vita.

Ordinazione sacerdotale e primi incarichi

Fu ordinato sacerdote il 1° giugno 1901, solennità di Pentecoste. Negli anni che seguirono fu impegnato nella predicazione delle missioni popolari nella città di Zamora e in diverse regioni del Messico. Nel 1903 fu nominato direttore spirituale del Seminario di Zamora, dove insegnò anche Teologia ascetica e mistica. Gli fu affidata inoltre la direzione diocesana dell’Apostolato della Preghiera.

Il 3 giugno 1903 fondò la Congregazione di Nostra Signora della Speranza, diretta da suo fratello don Antonio, con lo scopo di offrire gratuitamente le missioni al popolo, nelle diocesi più povere di mezzi e di clero.

Nel 1905 fu nominato missionario apostolico: compito a cui si dedicò con zelo in quel compito, propagando la devozione al Sacro Cuore. Tuttavia, dal 1907 al 1909 il suo vescovo lo sospese dalla predicazione. Don Rafael, obbediente, dimostrò un’esemplare umiltà, finché non venne riabilitato nel 1909, dopo la morte del vescovo.

Nella rivoluzione messicana

Nel 1910 scoppiò la rivoluzione messicana: il 21 giugno dello stesso anno, la congregazione di Nostra Signora della Speranza fu soppressa. Don Rafael si oppose alla campagna della stampa rivoluzionaria contro la Chiesa: nel 1911 impiantò a Città del Messico una moderna tipografia per stampare il giornale cattolico «La Nación», che poco dopo fu chiuso dai rivoluzionari.

Nel 1912 fu nominato canonico della cattedrale di Zamora. L’anno successivo, però, s’intensificò la persecuzione religiosa. Don Rafael fu costretto a restare a Città del Messico: per alcuni anni visse senza una dimora stabile, sopportando ogni specie di pericoli e privazioni. 

Un ministero clandestino

Per poter esercitare il suo ministero, fu costretto a travestirsi da venditore ambulante, da medico, da musicante e in altri modi, per non farsi riconoscere come sacerdote. In quel modo poteva avvicinare i malati e assistere i moribondi, amministrando loro i Sacramenti.

Fu condannato a morte due volte: braccato dalla polizia, riuscì a sfuggire alla fucilazione. Continuò comunque ad assistere i moribondi che cadevano a seguito delle battaglie armate della Guerra Civile.

Diventata impossibile la sua permanenza in Messico, alla fine del 1915 si rifugiò negli Stati Uniti. 

L’anno successivo si spostò in Guatemala, dove, con il nome di Rafael Ruiz, predicò un gran numero di missioni. Per la sua fama di missionario, fu invitato nella vicina isola di Cuba, dove per alcuni anni si prodigò in una intensa attività missionaria. 

La nomina vescovile

A Cuba lo raggiunse un’inaspettata notizia: papa Benedetto XV, 1° agosto 1919, lo aveva nominato vescovo di Veracruz in Messico.

Fu consacrato vescovo il 30 novembre 1919 nella cattedrale de L’Avana. Il trasferimento nella sua nuova diocesi avvenne dopo il disastroso terremoto del 9 gennaio 1920: da subito s’impegnò a soccorrere le vittime del sisma. Stabilì per questo la sua residenza a Xalapa, allora non eretta a diocesi.

Il suo episcopato

Il suo ministero episcopale durò circa diciott’anni, dal gennaio 1920 al giugno 1938. Percorse tutti i quarantaseimila chilometri quadrati del territorio diocesano, recandosi in visita pastorale anche alle più sperdute parrocchie. Diede poi impulso alle missioni popolari, alla catechesi, alla devozione al Sacro Cuore di Gesù.

Riscattò il vecchio seminario di Xalapa, ristrutturandolo completamente, ma il governo lo confiscò nuovamente a fine lavori. Monsignor Guízar allora trasferì il Seminario per la formazione dei sacerdoti a Città del Messico, dove funzionò clandestinamente per quindici anni. Fu l’unico Seminario a sopravvivere alla persecuzione in Messico, contando fino a trecento seminaristi.

Un nuovo esilio

Dal 1926 al 1929, il vescovo fu di nuovo costretto all’esilio negli Stati Uniti e nei Paesi dell’America centrale. Dopo il suo ritorno dovette di nuovo allontanarsi dal 1931 al 1937, sempre a causa dell’imperversare della persecuzione contro il clero da parte del governo rivoluzionario.

Pur da lontano seguì le sorti della diocesi, attraverso lettere ai suoi vicari di Curia. Quando il territorio messicano fu pacificato in parte con il presidente Lazaro Cardenas, nel 1937, poté ritornare nella diocesi stabilmente.

La morte

Monsignor Guízar era di costituzione robusta, ma per diversi anni fu affetto da una grave forma di diabete, da insufficienza circolatoria, da flebite e ulcere varicose. Gli anni stressanti dell’esilio peggiorarono la situazione.

Così nel dicembre 1937, mentre predicava una missione a Cordoba, fu colpito da un attacco cardiaco, che lo costrinse definitivamente a letto. Morì il 6 giugno 1938 a Città del Messico, dov’era ricoverato.

La sua salma fu portata a Xalapa (poi diocesi e capitale dello Stato di Veracruz), dove si svolsero i trionfali funerali. La sua tomba nella cattedrale della città divenne meta di migliaia di pellegrini.

La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche

A fronte della fama di santità che continuava ad accompagnare il suo ricordo, per monsignor Guízar fu aperta la causa di beatificazione. Il processo informativo, svolto nelle diocesi di Veracruz e Jalapa, iniziò il 3 settembre 1952 e si concluse l’8 maggio 1954. Due anni dopo, l’11 agosto 1958, si ebbe il decreto sugli scritti.

Con l’introduzione della causa, il 4 aprile 1974, iniziò la fase romana. Il processo apostolico fu quindi iniziato il 1° ottobre 1974 e terminato il 20 dicembre 1975. Il 18 febbraio 1977 fu emesso il decreto di convalida sia del processo informativo, sia di quello apostolico.

I consultori della Congregazione delle Cause dei Santi si riunirono inizialmente il 19 novembre 1980, ma raggiunsero l’unanimità in una successiva riunione, il 27 aprile 1981. I cardinali e i vescovi membri del medesimo Dicastero vaticano hanno invece dato, il 7 luglio 1981, il loro parere positivo circa l’esercizio in grado eroico da parte di monsignor Guízar. Il 27 novembre 1981, quindi, il Papa san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto che gli conferiva il titolo di Venerabile.

Il miracolo per la beatificazione

Come primo miracolo per ottenere la sua beatificazione è stato preso in esame il caso di Cirana Rivera. Tutta la sua famiglia, in linea paterna, era dotata di strane caratteristiche somatiche, come palpebre cascanti e tendenti a chiudersi e orecchie grandi. Tutte le donne che avevano quei tratti del viso non avevano avuto figli.

Cirana espose la questione al suo fidanzato, Sergio Montiel Alvarado, che volle sposarla lo stesso. Già da prima del matrimonio, avvenuto il 24 aprile 1976, lei aveva avuto mestruazioni sempre più irregolari, poi interrotte.

Un esame approfondito chiarì la situazione: un'ostruzione bilaterale delle tube e la retroversione del corpo uterino avrebbe reso impossibile la formazione del feto. La ragione era chiarita dalla malattia genetica che causava anche i suoi singolari tratti somatici: la sindrome blefarofimosi-ptosi palpebrale-epicanto inverso di 1° grado (Bpes), che nel caso più grave comporta un’assenza di ovulazione.

A quel punto, suo marito Sergio cominciò a invocare monsignor Guízar: non l’aveva conosciuto, ma la devozione a lui gli era stata trasmessa da suo padre. Andava spesso a pregare sulla sua tomba, oppure si metteva in ginocchio di fronte alla sua fotografia che teneva in casa. Con la moglie, coinvolse altre coppie del Movimento familiare cristiano, in cui erano entrati nel 1977.

Nel maggio 1983 Cirana cominciò ad accusare nausee, mal di testa e altri disturbi. Il suo medico le disse che aveva un’infezione parassitaria, ma un’amica infermiera, invece, ipotizzò che lei fosse incinta. In effetti, era così: dopo una gravidanza senza particolari problemi, il 19 febbraio 1984 diede alla luce Sergio junior.

L’inchiesta sul miracolo e la beatificazione

L’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo si svolse nel corso del 1992 e fu convalidata il 12 marzo 1993. I membri della Commissione medica, riuniti il 12 marzo 1993, dichiararono che il fatto era inspiegabile secondo i criteri scientifici. In più, dato che Cirana non aveva più avuto altri figli e che Sergio junior aveva anche lui la Bpes, appariva chiaro che era nato proprio da un suo ovulo.

I consultori teologi, il 15 aprile 1994, si pronunciarono favorevolmente sul nesso tra l’accaduto e l’intercessione di monsignor Guízar. Dello stesso parere furono, il 7 giugno 1994, i cardinali e i vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi.

Il 2 luglio 1994 san Giovanni Paolo II autorizzò quindi il decreto con cui il concepimento e il parto di Cirana Rivera de Montiel erano da ritenere miracolosi e accaduti per intercessione del Venerabile Rafael Guízar Valencia. Lo stesso Pontefice lo ha quindi beatificato il 29 gennaio 1995, fissando la sua memoria liturgica al 6 giugno, il giorno esatto della sua nascita al Cielo.

Il secondo miracolo per la canonizzazione

Come secondo miracolo necessario per la canonizzazione fu valutato il caso di Rafael de Jesús Barroso Santiago. Quando sua madre, Valentina Santiago, era incinta di sette mesi, fece un’ecografia. L’esame mostrò che il feto aveva il labbro leporino e la palatoschisi.

Insieme al marito, Enrique Barroso, la donna iniziò a pregare, chiedendo al Beato Rafael Guízar Valencia la grazia che il figlio nascesse sano. Se questo fosse accaduto, il padre promise che l’avrebbe chiamato come lui. Quando Valentina partorì, il 2 marzo 2002, fu evidente che il bambino non aveva più il labbro leporino.

Il fatto fu indagato nel processo diocesano relativo, durato dall’8 luglio al 12 settembre 2003. Il 18 maggio 2005 la Commissione medica esaminò i documenti del processo e dichiarò l’inspiegabilità scientifica dell’accaduto. I consultori teologi, il 15 novembre 2005, e i cardinali e vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi, il 21 marzo 2006, confermarono il nesso con la preghiera rivolta al Beato monsignor Guízar.

Infine, il 28 aprile 2006, papa Benedetto XVI riconosceva ufficialmente il fatto come miracoloso e avvenuto per intercessione del vescovo di Veracruz. Lo ha quindi canonizzato il 15 ottobre 2006, a Roma, in piazza san Pietro.

Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92550

CONCELEBRAZIONE EUCARISTICA PER LA BEATIFICAZIONE
DI UN VESCOVO MESSICANO, DI UNA SUORA SPAGNOLA
E DI DUE RELIGIOSI ITALIANI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Domenica, 29 gennaio 1995

1. “Prima di formarti nel grembo materno, ti conoscevo...” (Ger 1, 5). Così parla il Signore a Geremia, chiamandolo a diventare “profeta delle nazioni” (Ger 1, 5). Così Iddio dice, in senso più generale, a ciascun uomo che viene al mondo. Ogni persona è pensata e voluta da Lui con un atto eterno di amore, amore che “non avrà mai fine” (1 Cor 13, 8). L’uomo, ricorda il Concilio, “in terra è la sola creatura che Iddio abbia voluto per se stessa” (Gaudium et Spes, 24).

“Prima di formarti nel grembo materno, ti conoscevo...”. La conoscenza che Dio ha di ogni essere umano è una chiamata nei suoi confronti. Egli chiama l’uomo a conoscerlo ed amarlo, a diventare santo e immacolato nell’amore (cf. Ef 1, 4), come Egli stesso è. In questo senso universale e insieme personalissimo il Signore ha conosciuto fin dal grembo materno Rafael Guízar Valencia, Modestino di Gesù e Maria, Genoveva Torres Morales, Grimoaldo della Purificazione, i quattro nuovi Beati che oggi ho la gioia di elevare agli onori degli altari. Ciascuno di essi ha corrisposto con la propria esistenza all’amore di Dio. Ciascuno di essi ha vissuto aspirando al carisma più grande, seguendo la via migliore di tutte (cf. 1 Cor 12, 31): la via della carità.

 2. En este camino de la caridad entró con paso firme el Obispo Rafael Guízar Valencia.

Ejerció su apostolado como sacerdote y como Obispo casi siempre perseguido o en situaciones peligrosas. Por muchos años no tuvo domicilio fijo, sin que las dificultades le impidieran desempeñar su acción misionera, repitiendo “Yo daría mi vida por la salvación de las almas”, al estilo del Buen Pastor. Quienes le conocieron pudieron afirmar que no había fuerza o contrariedad que debilitase su afán evangelizador. La enseñanza del catecismo y las misiones populares fueron los polos sobre los que centró su actividad. Así, su México natal, los Estados Unidos, Guatemala y Cuba se beneficiaron de su celo pastoral.

Su espiritualidad estaba basada en la devoción eucarística y en el amor a la Virgen María. El fomento de las vocaciones sacerdotales, la administración de los sacramentos, particularmente la penitencia y el matrimonio, regularizando así muchas uniones de hecho; la predicación de la Palabra de Dios, además de una dedicación asidua a la oración, hicieron también de él un hombre de fe y de acción, preocupado por la salvación de las almas.

La nueva evangelización, a la que he convocado en repetidas ocasiones a toda la Iglesia y en la cual está comprometida también la Iglesia en América, encuentra en figuras como Rafael Guízar Valencia, un modelo a seguir. A su intercesión queremos confiar el trabajo apostólico por la extensión del Reino que realizan tantos hombres y mujeres, en todas partes y aún en medio de situaciones difíciles, como las que vivió el nuevo Beato.

Ecco le parole del Santo Padre in una nostra traduzione in lingua italiana.

2. In questa via della carità entrò con passo fermo il Vescovo Rafael Guízar Valencia.

Esercitò il suo apostolato come sacerdote e come Vescovo quasi sempre perseguitato e in situazioni pericolose. Per molti anni non ebbe un domicilio fisso, ma le difficoltà non gli impedirono di svolgere la sua azione missionaria; ripeteva: “Io darei la vita per la salvezza delle anime”, sull’esempio del Buon Pastore. Coloro che lo conobbero poterono affermare che non vi era forza o contrarietà in grado di indebolire il suo slancio evangelico. L’insegnamento del catechismo e le missioni popolari furono i poli sui quali incentrò la sua attività. In tal modo il suo Messico, gli Stati Uniti, il Guatemala e Cuba beneficiarono del suo zelo pastorale.

La sua spiritualità si fondava sulla devozione eucaristica e sull’amore per la Vergine Maria. La promozione delle vocazioni sacerdotali, l’amministrazione dei sacramenti, in particolare della penitenza e del matrimonio, con la conseguente regolarizzazioni di molte unioni di fatto, la predicazione della Parola di Dio, oltre a una dedizione assidua alla preghiera, fecero di lui un uomo di fede e di azione, preoccupato per la salvezza delle anime.

La nuova evangelizzazione, alla quale ho chiamato in numerose occasioni tutta la Chiesa e nella quale è impegnata anche la Chiesa in America, trova in figure come quella di Rafael Guízar Valencia un modello da seguire. Alla sua intercessione desideriamo affidare il lavoro apostolico, volto ad estendere il Regno, che svolgono tanti uomini e donne, in ogni luogo e anche in situazioni difficili, come quelle che sperimentò il nuovo Beato.

3. “Sei tu, Signore, la mia speranza, / la mia fiducia fin dalla mia giovinezza” (Salmo resp.) (Sal 71, 5). Così canta la Chiesa, vivificata costantemente dal soffio dello Spirito Santo. Così ripete oggi il Beato Modestino di Gesù e Maria, presbitero, dell’Ordine Francescano dei Frati Minori, singolare testimone della misericordia di Dio e artefice di speranza nel Meridione d’Italia, nella prima metà del secolo scorso.

A lui, Dio Padre si compiacque di rivelare, fin dagli anni della fanciullezza, i misteri del Regno dei cieli (Canto al Vangelo) (cf. Mt 11, 25), facendogli scoprire il valore autentico della persona, che si attua nell’adesione generosa a Cristo povero e crocifisso nel dono di sé agli altri.

Vissuto in una società segnata dall’emarginazione e dalla sofferenza morale, Padre Modestino seppe condividere in pieno le attese e le angosce dei più deboli, rispondendo al profondo bisogno di Dio presente nei fratelli assetati di giustizia e di amore. Divenne così fermento di rinnovamento e segno vivo di speranza. Veramente la mano del Signore era sopra di lui rendendolo, per ogni categoria sociale, ministro di misericordia e di consolazione, soprattutto attraverso l’assidua e paziente celebrazione del sacramento della Riconciliazione.

Padre Modestino fu autentico “fratello universale”: su di lui ognuno poteva contare, trovando ascolto, accoglienza, condivisione. Questo amore lo accompagnò fino al dono di se stesso, quando non esitò ad esporsi al pericolo della morte pur di assistere i fratelli colpiti da un’epidemia di colera. Ne condivise in effetti la sorte fino in fondo, cadendo vittima di carità.

 4. “No tengas miedo – hemos escuchado en la primera lectura de la liturgia de la Palabra –. Yo te convierto en plaza fuerte, en columna de hierro, en muralla de bronce... Yo estoy contigo para librarte”.  Al profeta se le promete una especial asistencia divina capaz de hacer fronte a los impedimentos, de modo que pueda llevarse a cabo el plan de Dios. Vemos realizadas estas palabras en la nueva Beata Genoveva Torres Morales, que demostró una fortaleza heroica, tanto en su actividad humana como en su labor apostólica. Habiendo sufrido de joven la amputación de una pierna, hubo de caminar siempre apoyada en muletas, pero eso no le impidió discernir y cumplir, con paso firme, la voluntad del Señor.

Mujer humilde, tanto por su origen como por su cultura, poseyó la ciencia del amor divino, aprendido en su intensa devoción al Corazón de Jesucristo. Solía repetir: “Todo lo vence el amor”. Este amor la movió a consagrar su vida al servicio de las mujeres jubiladas, a remediar el desamparo y necesidad en que se encontraban muchas de ellas, atendiéndolas material y espiritualmente en un verdadero hogar, estando a su lado como “Ángel de la soledad”. Con este fin fundó en Valencia el Instituto de las Hermanas del Sagrado Corazón de Jesús y de los Santos Ángeles.

Su obra sigue siendo hoy de gran actualidad, pues la soledad y el abandono, con los consiguientes peligros que conllevan, están entre los males más dolorosos de todas las épocas. A ellos quiso hacer frente la Beata Genoveva Torres y a ella pedimos que siga impulsando almas generosas que, fieles al carisma que recibió del Espíritu, trabajen para imitar su ejemplo y para continuar su obra.

Ecco le parole del Santo Padre in una nostra traduzione in lingua italiana.

4. “Non spaventarti – abbiamo ascoltato nella prima lettura della liturgia della Parola –. Io faccio di te come una fortezza, come un muro di bronzo... io sono con te per salvarti” (Ger 1, 17-19). Al profeta viene promessa una particolare assistenza divina capace di far fronte agli ostacoli, affinché si possa portare a termine il piano di Dio. Vediamo realizzate queste parole nella nuova Beata Genoveva Torres Morales, che dimostrò una fermezza eroica, sia nella sua attività umana sia nella sua opera apostolica. Avendo subito da giovane l’amputazione di una gamba, dovette camminare sempre appoggiandosi a delle stampelle, tuttavia ciò non le impedì di discernere e di compiere, con decisione, la volontà del Signore.

Donna umile, sia per la sua origine sia per la sua cultura, possedette la scienza dell’amore divino, appreso nella sua profonda devozione al Cuore di Gesù Cristo. Era solita ripetere: “L’amore vince tutto”. Questo amore la spinse a consacrare la sua vita al servizio delle donne giubilate, a porre rimedio all’abbandono e al bisogno in cui si trovavano molte di esse, assistendole materialmente e spiritualmente in un vero focolare domestico, stando al loro fianco come “Angelo della solitudine”. A tale fine fondò a Valenza l’Istituto delle Suore del Sacro Cuore di Gesù e dei Santi Angeli.

La sua opera continua ad essere oggi di grande attualità, poiché la solitudine e l’abbandono, con tutti i pericoli che ne conseguono, sono tra i mali più dolorosi di tutti i tempi. Ad essi volle far fronte la Beata Genoveva Torres e noi le chiediamo che continui a incoraggiare anime generose che, fedeli al carisma che essa ricevette dallo Spirito, si adoperino per imitare il suo esempio e per continuare la sua opera.

5. “... ancora oggi proclamo i tuoi prodigi” (Salmo resp.). Così testimonia dinanzi al mondo il Beato Grimoaldo della Purificazione, al secolo Ferdinando Santamaria. Giovane Passionista, nel corso della sua breve esistenza s’ispirò costantemente ad alcune linee programmatiche che restano significative anche per noi: dare a Dio il primo posto; manifestare a Gesù Crocifisso costante gratitudine mediante opere concrete di penitenza e di umiltà; perseverare nel bene anche a costo di grandi sacrifici; vivere con austerità e accontentarsi in tutto; essere sempre disponibile per gli altri.

Secondo il carisma della Famiglia Passionista, egli sentiva di dover completare in sé le sofferenze di Cristo a vantaggio dell’intero suo corpo mistico (cf. Col 1, 24). Amava ripetere: “Penso sempre a Gesù quando salì il Calvario, e alla sua santissima Madre che andava appresso al Signore, e io voglio seguire le loro sofferenze”.

I biografi lo ricordano allegro anche nelle umiliazioni, nelle contrarietà e nelle difficoltà degli studi. I compagni notavano che, pure non facendo cose diverse da loro, Grimoaldo le compiva con straordinaria e crescente intensità di amore. In lui i giovani di oggi e di domani possono scorgere un modello di spiritualità semplice e generosa, fortemente ancorata al mistero pasquale di Cristo.

6. “Benedetto sei tu, Padre, perché ai piccoli hai rivelato i misteri del Regno dei cieli” (Canto al Vangelo).

Carissimi Fratelli e Sorelle! L’odierna celebrazione liturgica ci spinge ad elevare riconoscenti il nostro pensiero al Signore. Egli continua nei secoli a rivelare i misteri del suo amore ai “piccoli”. È Lui la fonte della saggezza vera del vivere, il saldo sostegno d’ogni imperituro progetto umano.

Nell’Eucaristia la Chiesa loda il Padre che ha fatto “ogni cosa con sapienza e amore” a tutti venendo incontro perché coloro che lo cercano lo possano trovare. Lo loda e lo ringrazia soprattutto perché ha mandato nel mondo l’“unico Figlio come Salvatore” e lo “Spirito Santo, primo dono ai credenti... a compiere ogni santificazione” (Preghiera eucaristica, IV).

I Santi, i Beati, ed in particolare coloro che oggi presentiamo alla venerazione di tutti i credenti, rendono testimonianza a quest’eterna verità. Proclamano la fedeltà di Dio, ne testimoniano l’amore, sorgente di vita e di santità.

7. “Benedetto sei tu, Padre!”. Diciamolo anche noi, carissimi Fratelli e Sorelle, insieme a Rafael Guízar Valencia, vescovo, a Modestino di Gesù e Maria, presbitero dell’Ordine Francescano dei Frati Minori, a Genoveva Torres Morales, vergine fondatrice delle Suore del Sacro Cuore di Gesù e dei Santi Angeli, a Grimoaldo della Purificazione Santamaria, religioso, della Congregazione della Passione.

Preghiamo perché anche noi possiamo adorare Dio con tutta l’anima ed amare i fratelli nella carità di Cristo (cf. Colletta).

È questa la strada della santità: la via dell’amore, della divina carità, che “tutto copre, tutto crede, tutto spera, tutto sopporta”.

Questa carità “non avrà mai fine” (1 Cor 13, 7-8).

Signore, facci comprendere che queste sono “le tre cose che rimangono: la fede, la speranza e la carità; ma di tutte più grande è la carità” (1 Cor 13, 13).

Rivelaci, Padre, i misteri del tuo Regno!

Donaci, o Cristo, con la potenza dello Spirito Santo, la tua carità.

Amen!  

Al termine dell’omelia della Messa per le Beatificazioni di ieri il Santo Padre improvvisa le seguenti parole.  

Carissimi, non posso concludere senza tornare a due settimane fa; era domenica come oggi. Due settimane fa a Manila si celebrava la Giornata Mondiale della Gioventù. È stata un’esperienza unica. Speriamo che si possa continuare questa esperienza con i giovani delle diverse parti del mondo. Non posso che ringraziare Dio e ringraziare il Signore per questa esperienza, che mi è stato dato di vivere insieme ai miei fratelli e sorelle nelle Filippine, a Manila e anche insieme ai miei giovani amici.

E non posso non ringraziare il Signore per le Beatificazioni che si sono susseguite dopo Manila: a Port Moresby, nella Papua Nuova Guinea, un beato catechista, Pietro To Rot, primo Beato di questo Paese missionario; poi in Australia, a Sydney, la Beata Mary MacKillop, la prima beata del grande continente Australiano; e finalmente nello Sri Lanka, il Beato Padre Joseph Vaz, primo Beato di quest’Isola, e di questa cultura tanto ricca e tanto profondamente religiosa.

Io vorrei oggi, stando qui a San Pietro, in questa Basilica, ricordarli tutti e aggiungere questi tre nuovi Beati, che sono Prototestimoni delle loro terre, delle loro Chiese, al nostro canto, per cantare la Gloria di Dio sino ai confini della terra. Non solamente qui in Roma, sulla Tomba di San Pietro, ma fino ai confini della terra, dove c’era stata tanta attesa per la beatificazione dei Prototestimoni di Papua Nuova Guinea, di Australia, di Sri Lanka. Cantiamo insieme a loro la nostra lode a Dio che è fonte di ogni santità attraverso i secoli, attraverso i popoli e le generazioni e che con questi santi e beati ci porta a vivere la grande comunione dei santi che è il nostro futuro nella Chiesa.

Amen. Sia lodato Gesù Cristo.

© Copyright 1995 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1995/documents/hf_jp-ii_hom_19950129_beatificazioni.html

CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DI 4 BEATI




OMELIA DI SUA SANTITÀ BENEDETTO XVI

Piazza San Pietro

Domenica, 15 ottobre 2006

Cari fratelli e sorelle!

Quattro nuovi Santi vengono oggi proposti alla venerazione della Chiesa universale: Rafael Guízar y ValenciaFilippo SmaldoneRosa Venerini e Théodore Guérin. I loro nomi saranno ricordati per sempre. Per contrasto, viene subito da pensare al "giovane ricco", di cui parla il Vangelo appena proclamato. Questo giovane è rimasto anonimo; se avesse risposto positivamente all'invito di Gesù, sarebbe diventato suo discepolo e probabilmente gli Evangelisti avrebbero registrato il suo nome. Da questo fatto si intravede subito il tema della Liturgia della Parola di questa domenica: se l'uomo ripone la sua sicurezza nelle ricchezze di questo mondo non raggiunge il senso pieno della vita e la vera gioia; se invece, fidandosi della parola di Dio, rinuncia a se stesso e ai suoi beni per il Regno dei cieli, apparentemente perde molto, in realtà guadagna tutto. Il Santo è proprio quell'uomo, quella donna che, rispondendo con gioia e generosità alla chiamata di Cristo, lascia ogni cosa per seguirlo. Come Pietro e gli altri Apostoli, come Santa Teresa di Gesù che oggi ricordiamo, e innumerevoli altri amici di Dio, anche i nuovi Santi hanno percorso questo esigente, ma appagante itinerario evangelico ed hanno ricevuto "il centuplo" già nella vita terrena insieme con prove e persecuzioni, e poi la vita eterna.

Gesù, dunque, può veramente garantire un'esistenza felice e la vita eterna, ma per una via diversa da quella che immaginava il giovane ricco: non cioè mediante un'opera buona, una prestazione legale, bensì nella scelta del Regno di Dio quale "perla preziosa" per la quale vale la pena di vendere tutto ciò che si possiede (cfr Mt 13, 45-46). Il giovane ricco non riesce a fare questo passo. Malgrado sia stato raggiunto dallo sguardo pieno d'amore di Gesù (cfr Mc 10, 21), il suo cuore non è riuscito a distaccarsi dai molti beni che possedeva. Ecco allora l'insegnamento per i discepoli: "Quanto difficilmente coloro che hanno ricchezze entreranno nel regno di Dio!" (Mc 10, 23). Le ricchezze terrene occupano e preoccupano la mente e il cuore. Gesù non dice che sono cattive, ma che allontanano da Dio se non vengono, per così dire, "investite" per il Regno dei cieli, spese cioè per venire in aiuto di chi è nella povertà.

Comprendere questo è frutto di quella sapienza di cui parla la prima Lettura. Essa - ci è stato detto - è più preziosa dell'argento e dell'oro, anzi della bellezza, della salute e della stessa luce, "perché non tramonta lo splendore che ne promana" (Sap 7, 10). Ovviamente, questa sapienza non è riducibile alla sola dimensione intellettuale. È molto di più; è "la Sapienza del cuore", come la chiama il Salmo 89. È un dono che viene dall'alto (cfr Gc 3, 17), da Dio, e si ottiene con la preghiera (cfr Sap 7, 7). Essa infatti non è rimasta lontana dall'uomo, si è fatta vicina al suo cuore (cfr Dt 30, 14), prendendo forma nella legge della Prima Alleanza stretta tra Dio e Israele mediante Mosè. Nel Decalogo è contenuta la Sapienza di Dio. Per questo Gesù afferma nel Vangelo che per "entrare nella vita" è necessario osservare i comandamenti (cfr Mc 10, 19). È necessario, ma non sufficiente! Infatti, come dice San Paolo, la salvezza non viene dalla legge, ma dalla Grazia. E San Giovanni ricorda che la legge l'ha data Mosè, mentre la Grazia e la Verità sono venute per mezzo di Gesù Cristo (cfr Gv 1, 17). Per giungere alla salvezza bisogna dunque aprirsi nella fede alla grazia di Cristo, il quale però a chi gli si rivolge pone una condizione esigente: "Vieni e seguimi" (Mc 10, 21). I Santi hanno avuto l'umiltà e il coraggio di rispondergli "sì", e hanno rinunciato a tutto per essere suoi amici. Così hanno fatto i quattro nuovi Santi, che oggi particolarmente veneriamo. In essi ritroviamo attualizzata l'esperienza di Pietro: "Ecco, noi abbiamo lasciato tutto e ti abbiamo seguito" (Mc 10, 28). Il loro unico tesoro è in cielo: è Dio.

Il Vangelo che abbiamo ascoltato ci aiuta a comprendere la figura di San Rafael Guízar y Valencia, Vescovo di Veracruz nell'amata nazione messicana, come un esempio di colui che ha lasciato tutto per "seguire Gesù". Questo Santo fu fedele alla parola divina, "viva ed efficace", che penetra nel più profondo dello spirito (cfr Eb 4, 12). Imitando Cristo povero rinunciò ai suoi beni e non accettò mai i doni dei potenti, oppure li ridonava subito. Per questo ricevette "cento volte tanto" e poté così aiutare i poveri, anche nelle "persecuzioni" senza tregua (cfr Mc 10, 30). La sua carità vissuta in grado eroico fece sì che lo chiamassero il "Vescovo dei poveri". Nel suo ministero sacerdotale e poi episcopale, fu un instancabile predicatore di missioni popolari, il modo più adeguato a quel tempo per evangelizzare le genti, usando il suo Catechismo della dottrina cristiana. Essendo la formazione dei sacerdoti una delle sue priorità, riaprì il seminario, che considerava "la pupilla dei suoi occhi" e per questo era solito dire: "A un Vescovo possono mancare la mitra, il pastorale e persino la cattedrale, ma non può mancargli il seminario, poiché dal seminario dipende il futuro della sua Diocesi". Con questo profondo senso di paternità sacerdotale affrontò nuove persecuzioni ed esilî, ma garantendo sempre la preparazione degli studenti. Che l'esempio di San Rafael Guízar y Valencia sia una chiamata per i fratelli Vescovi e sacerdoti a considerare come fondamentale nei programmi pastorali, oltre allo spirito di povertà e dell'evangelizzazione, la promozione delle vocazioni sacerdotali e religiose, e la loro formazione secondo il cuore di Gesù!

San Filippo Smaldone, figlio del Meridione d'Italia, seppe trasfondere nella sua vita le migliori virtù proprie della sua terra. Sacerdote dal cuore grande, nutrito di costante preghiera e di adorazione eucaristica, fu soprattutto testimone e servo della carità, che manifestava in modo eminente nel servizio ai poveri, in particolare ai sordomuti, ai quali dedicò tutto se stesso. L'opera che egli iniziò prosegue grazie alla Congregazione delle Suore Salesiane dei Sacri Cuori da lui fondata, e che è diffusa in diverse parti d'Italia e del mondo. Nei sordomuti San Filippo Smaldone vedeva riflessa l'immagine di Gesù, ed era solito ripetere che, come ci si prostra davanti al Santissimo Sacramento, così bisogna inginocchiarsi dinanzi ad un sordomuto. Raccogliamo dal suo esempio l'invito a considerare sempre indissolubili l'amore per l'Eucaristia e l'amore per il prossimo. Anzi, la vera capacità di amare i fratelli ci può venire solo dall'incontro col Signore nel sacramento dell'Eucaristia.

Santa Rosa Venerini è un altro esempio di fedele discepola di Cristo, pronta ad abbandonare tutto per compiere la volontà di Dio. Amava ripetere: "Io mi trovo tanto inchiodata nella divina volontà, che non m'importa né morte, né vita: voglio vivere quanto egli vuole, e voglio servirlo quanto a lui piace e niente più" (Biografia Andreucci, p. 515). Da qui, dal suo abbandono in Dio, scaturiva la lungimirante attività che svolgeva con coraggio a favore dell'elevazione spirituale e dell'autentica emancipazione delle giovani donne del suo tempo. Santa Rosa non si accontentava di fornire alle ragazze un'adeguata istruzione, ma si preoccupava di assicurare loro una formazione completa, con saldi riferimenti all'insegnamento dottrinale della Chiesa. Il suo stesso stile apostolico continua a caratterizzare ancor oggi la vita della Congregazione delle Maestre Pie Venerini, da lei fondata. E quanto attuale ed importante è anche per l'odierna società il servizio che esse svolgono nel campo della scuola e specialmente della formazione della donna!

"Andate e vendete tutto ciò che avete e offrite il ricavato ai poveri... poi venite, seguitemi". Nel corso della storia della Chiesa queste parole hanno ispirato innumerevoli cristiani a seguire Cristo in una vita di povertà radicale, confidando nella Divina Misericordia. Fra questi generosi discepoli di Cristo c'è stata una donna francese che senza riserve ha risposto alla chiamata del divino Maestro. Madre Théodore Guérin entrò nella Congregazione delle Suore della Provvidenza nel 1823 e si dedicò all'opera di insegnamento nelle scuole. Poi, nel 1839, i suoi Superiori le chiesero di recarsi negli Stati Uniti per dirigere una comunità nell'Indiana. Dopo un lungo viaggio per terra e per mare, le sei suore arrivarono a St. Mary-of-the-Woods. In mezzo alla foresta trovarono un'umile cappella di legno. Si inginocchiarono di fronte al Santissimo Sacramento e resero grazie, chiedendo a Dio di guidarle nella nuova fondazione. Con grande fiducia nella Divina Provvidenza, Madre Théodore superò molte sfide e perseverò nell'opera che il Signore l'aveva chiamata a compiere. Quando morì, nel 1856, le suore gestivano scuole e orfanotrofi in tutto lo Stato dell'Indiana. Come ella stessa affermò: "Quanto bene è stato fatto dalle Suore di Saint Mary-of-the-Wood! Quanto bene ulteriore potranno fare se resteranno fedeli alla loro santa vocazione!".

Madre Théodore Guérin è una bella figura spirituale e un modello di vita cristiana. Fu sempre disponibile per le missioni che la Chiesa le affidava, e trovava la forza e l'audacia per metterle in pratica nell'Eucaristia, nella preghiera e in un'infinita fiducia nella Divina Provvidenza. La sua forza interiore la portava a rivolgere un'attenzione particolare ai poveri, e soprattutto ai bambini.

Cari fratelli e sorelle, rendiamo grazie al Signore per il dono della santità, che quest'oggi rifulge nella Chiesa con singolare bellezza. Gesù invita anche noi, come questi Santi, a seguirlo per avere in eredità la vita eterna. La loro esemplare testimonianza illumini e incoraggi specialmente i giovani, perché si lascino conquistare da Cristo, dal suo sguardo pieno d'amore. Maria, Regina dei Santi, susciti nel popolo cristiano uomini e donne come San Rafael Guízar y ValenciaSan Filippo SmaldoneSanta Rosa Venerini e Santa Théodore Guérin, pronti ad abbandonare tutto per il Regno di Dio; disposti a far propria la logica del dono e del servizio, l'unica che salva il mondo. Amen!

© Copyright 2006 - Libreria Editrice Vaticana 

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20061015_canonizzazioni.html

RAFAEL GUÍZAR VALENCIA (1878 – 1938)

RAFFAELE GUÍZAR VALENCIA nacque a Cotija, diocesi di Zamora nello Stato di Michoacán (Messico), il 26 aprile 1878. I suoi genitori, Prudenzio e Natività, ferventi cristiani, diedero ai loro 11 figli unÂ’ottima educazione religiosa.

Verso il sacerdozio. Il suo primo ministero

Orfano di madre all’età di nove anni, Raffaele fece i primi studi nella scuola parrocchiale e quindi in un collegio dei padri gesuiti. Maturò durante questi anni la sua vocazione al sacerdozio e decise di seguire la chiamata di Dio. Nel 1891 entrò nel seminario minore di Cotija e nel 1896 nel seminario maggiore di Zamora. Il primo giugno 1901, all’età di 23 anni, fu ordinato sacerdote.

Nei primi anni di ministero sacerdotale si diede con grande zelo a fare « missioni » popolari nella città di Zamora e in diverse regioni del Messico. Nominato nel 1905 missionario apostolico e direttore spirituale del seminario di Zamora, lavorò instancabilmente per inculcare nei seminaristi l’amore all’Eucaristia e la tenera e filiale devozione alla Madonna.

Perseguitato per la fede

Nel 1911, per opporsi alle ostilità contro la Chiesa, impiantò a Città del Messico una moderna tipografia e cominciò a stampare un giornale cattolico che fu chiuso presto dai rivoluzionari. Perseguitato a morte, visse durante alcuni anni senza dimora fissa, sopportando ogni specie di pericoli e privazioni. Per poter esercitare il proprio ministero, si travestiva da venditore ambulante, da medico omeopatico o da musicante. Poteva cosi avvicinare i malati, confortarli, amministrare loro i sacramenti ed assistere i moribondi.

Missionario instancabile

Braccato dai nemici, non potendo rimanere più a lungo nel Messico per l’imminente pericolo di essere catturato, si rifugiò alla fine del 1915 negli Stati Uniti e l’anno dopo nella Repubblica del Guatemala, dove predicò un gran numero di missioni. La sua fama di missionario raggiunse anche la vicina isola di Cuba, ove fu invitato a tenere delle missioni. Il suo apostolato in questa isola fu esemplare e fecondo.

Vescovo di Veracruz

Il primo agosto 1919, mentre esercitava a Cuba il suo apostolato missionario, fu nominato Vescovo di Veracruz. Ordinato nella cattedrale de L’Avana il 30 novembre 1919, prese possesso della propria diocesi il 9 gennaio del seguente anno. I due primi anni li dedicò a visitare personalmente l’esteso territorio della diocesi, convertendo le visite in vere missioni e in un’opera di assistenza ai disastrati del violento terremoto che aveva portato distruzione e morte fra la povera gente di Veracruz: predicava nelle parrocchie, insegnava la dottrina, regolarizzava le unioni illegittime, passava delle ore al confessionale, aiutava le vittime del terremoto.

La sua missione episcopale. Nuove persecuzioni

Una delle sue principali preoccupazioni era la formazione dei sacerdoti. Nel 1921 riuscì a riscattare e restaurare il vecchio seminario di Xalapa, che nel 1914 era stato confiscato, ma il governo confiscò nuovamente l’edificio appena rinnovato. Il Vescovo trasferì allora il seminario a Città del Messico dove funzionò clandestinamente durante 15 anni. Fu l’unico seminario a sopravvivere riuscendo a contare fino a trecento seminaristi.

Dei diciotto anni di episcopato, nove li passò in esilio o vivendo in clandestinità perché lo cercavano per ucciderlo. Diede tuttavia prova di grande fortezza andando a presentarsi di persona a uno dei  suoi persecutori e a offrirsi come vittima personale in cambio della restituzione della libertà di culto.

Ultima malattia e morte

Nel mese di dicembre del 1937, mentre predicava una missione nella città di Córdoba, ebbe un grave attacco cardiaco che lo prostrò per sempre a letto. Pur gravemente malato, seguiva  intensamente dal letto le vicende della diocesi e si preoccupava specialmente del seminario. Nel frattempo si preparava all’incontro con il Signore celebrando ogni giorno la santa Messa.

Morì il 6 giugno 1938 a Città del Messico. Il giorno dopo i suoi resti mortali furono portati a Xalapa. Il corteo funebre fu un trionfo.

Tutti volevano vedere per l’ultima volta le spoglie del « santo Vescovo Guízar ».

Fu beatificato da Sua Santità Giovanni Paolo II il 29 gennaio 1995 nella Basilica di San Pietro. Il 28 aprile 2006 il Santo Padre Benedetto XVI ordinò la promulgazione del Decreto « super miraculo », per procedere alla canonizzazione. È il primo Vescovo dellÂ’America Latina canonizzato.

Sepolto nella cattedrale di Xalapa, il suo sepolcro è meta di migliaia di pellegrini che chiedono la sua intercessione.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_valencia_it.html

San Rafael Guízar y Valencia

Escultura de San Rafael Guízar y Valencia en exterior de la Catedral de Córdoba, Veracruz 


Den hellige Rafael Guízar y Valencia (1878-1938)

Minnedag:

24. oktober

Den hellige Rafael Guízar y Valencia ble født den 26. april 1878 i foreldrenes hus i Calle de Colón 4 i Cotija de la Paz i bispedømmet Zamora i delstaten Michoacán i Mexico. Han ble døpt dagen etter av p. Agustín J. Covarrubias. Hans var den fjerde av elleve barn av Prudencio Guízar González og Natividad Valencia de Guízar. De var en av områdets velstående familier og eide eiendommen San Diego i Michoacán. Deres katolske tro var sterk og de ga den videre til sine barn i tillegg til en god utdannelse. Rafaels bror Antonio ble i 1958 erkebiskop av Chihuahua, og hans to søstre María og María de Jesús ble begge karmelittsøstre (teresianere).

Rafael fikk sin første utdannelse på sogneskolen i hjembyen. Han mistet sin mor den 19. mars 1887, da han var ni år gammel. Han ble da oppdratt av sin eldre søster Dolores, en kvinne av solide kristne dyder og en ikke mindre nestekjærlighet. I 1890 begynte Rafael og broren Antonio på en skole som var grunnlagt av jesuittene på eiendommen San Simón i nærheten av Cotija. Men allerede året etter ble skolen stengt av myndighetene.

Rafael var sikker på at han hadde prestekall og begynte i 1891 på gutteseminaret i hjembyen Cotija, hvor han tok middelskoleeksamen. I 1894 opplevde han en kallskrise og reiste hjem, og deretter arbeidet han et år på gården før han atten år gammel høsten 1896 begynte på presteseminaret i hjembispedømmet Zamora. Kort etter døde hans far.

Rafael ble presteviet den 1. juni 1901 i katedralen San Francisco i Zamora. Den 6. juni, festen for Kristi legeme og blod, feiret han sin første messe i sitt hjemsogn. Familien leide et spesialtog som fraktet seminaristene og andre gjester fra Zamora. Kor etter prestevielsen begynte han å følge biskop José Maria Cázares av Zamora og hjelpebiskop José de Jesús Fernández på deres pastoralbesøk.

De første årene av sin prestevirksomhet viet Rafael til prekenvirksomhet, og snart ble han som svært ung utnevnt til apostolisk misjonær av pave Leo XIII (1878-1903). I 1905 ble han utnevnt til spiritual (åndelig veileder) for presteseminaret i Zamora og professor for askese og mystikk. Han ble også utnevn til kannik ved katedralen. Han propaganderte spesielt for Jesu Hjerte-fromheten. Han grunnla også for egne midler en skole for fattige jenter. Han etablerte to skoler for gutter og håpet at de ville tjene som rekruttering til kongregasjonen «Misjonærer av Vår Frue av Håpet», som han grunnla i 1903 og som ble ledet av hans bror Antonio. Men kongregasjonen ble oppløst allerede i 1910.

Hovedpunktet i hans virksomhet var hans landsbymisjoner, hvor han benyttet seg av en katekisme han selv hadde skrevet. Denne boken skulle bli en lærebok i troen for flere generasjoner meksikanere. Han hadde alltid med seg trekkspillet og spilte gamle folkeviser, og på den måten trakk han til seg folk. Deretter fortalte han dem om Kristus. Hans misjonsiver ble satt pris på av hans overordnede, men gjorde ham forhatt blant de antiklerikale.

Fra 1907 til 1909 var det et avbrudd i Rafaels apostoliske virksomhet, da han ble suspendert av sin biskop. Han demonstrerte i denne perioden sin lydighet og ydmykhet før han ble rehabilitert etter biskopens død i 1909. For å motvirke den revolusjonære pressens antikatolisisme grunnla p. Guízar i 1911 et trykkeri i Mexico By, og han ga ut det katolske tidsskriftet La Nación. I 1912 ble Rafael utnevnt til kannik i domkapitlet i Zamora.

I 1913 brøt forfølgelsene og undertrykkingen av Kirken ut med full styrke. Rafaels kongregasjon var allerede utslettet, og hans tittel som apostolisk misjonær ble offisielt fratatt ham. Religionsforfølgelser tvang ham til å flykte til Mexico By, hvor han forkledd som skraphandler var i stand til å ta seg av syke og sårede. Hans tidsskrift ble snart stanset av de revolusjonære. Flere ganger ble han dømt til døden, og da myndighetene ga ordre om at han skulle skytes ved pågripelse, klarte han å flykte utenlands. I slutten av 1915 slo han seg ned i USA, og året etter dro han til Guatemala. Der tilbrakte han et år med misjonsarbeid under falskt navn.

Fra 1917 til 1919 bodde han på Cuba, hvor han holdt i alt 153 sognemisjoner. Mens han prekte en misjon i Havanna i august 1919, fikk han vite at han den 1. august var utnevnt til den femte biskop av Vera Cruz i Mexico av pave Benedikt XV (1914-22). Først var han uvillig til å ta imot utnevnelsen, så han flyktet til Colombia for å preke en misjon der. Men til slutt lystret han og vendte tilbake til Havanna, hvor han ble bispeviet den 30. november 1919 i katedralen i byen av den apostoliske delegaten for Cuba og Antillene, Tito Trochi.

Han kom til Veracruz den 4. januar 1920 med skipet La Esperanza («Håpet»). Omtrent i samme øyeblikk inntraff et jordskjelv som ødela store deler av bispedømmet. Biskop Guízar engasjerte seg straks i forkynnelsen i sitt bispedømme, men samtidig var han spesielt opptatt å gjøre livet lettere for dem som var rammet av jordskjelvet. Han visiterte alle sogn i sitt omfattende bispedømme. Han skrev en katekisme om den kristne lære i evangeliseringsøyemed. Han bygde om seminaret i Jalapa (Xalapa), som lenge hadde vært stengt på grunn av den antikatolske lovgivningen. Han sa: «En biskop kan klare seg uten mitra, bispestav og til og med en katedral, men han klarer seg ikke uten et presteseminar, fordi bispedømmets fremtid avhenger av seminaret».

Senere ble seminaret konfiskert av regjeringen etter innføringen av ny antireligiøs lovgivning. Biskopen flyttet da seminaret til Mexico By, hvor det opererte i all hemmelighet i femten år. Det var det eneste seminaret i Mexico som overlevde forfølgelsene, og det hadde 300 studenter. Som et resultat hadde hans bispedømme flere prester da forfølgelsene stanset enn da de begynte. Biskopen praktiserte heroisk nestekjærlighet overfor de fattige, og han ga bort sitt biskoppelige brystkors, sin bispering, klær, sko, soutane, hatt og kappe for å få penger til å ta seg av dem. Han ble raskt kjent som «de fattiges biskop». Men han måtte tåle mye lidelse på grunn av diabetes, flebitt (årebetennelse), hjerteproblemer og ekstrem fedme. I 1923 ble han medlem av Columbus-ridderne (Knights of Columbus).

Siden 1924 hadde frimureren Plutarco Elias Calles (1924-28) vært president i Mexico. I 1927 brøt forfølgelsene ut på nytt, og han overgikk sine to forgjengere i brutalitet og forfølgelse av de kristne. Biskop Guízar ble igjen tvunget i eksil. Han arbeidet først i det sørlige USA, senere i Cuba, Colombia og Guatemala. Der hjalp han lokale biskoper med å organisere presteskapets åndelige liv. Gjennom brevveksling holdt han kontakten med sitt bispedømme i Mexico og med undergrunnsseminaret i hovedstaden. Da president Portes Gil den 7. mai 1929 erklærte sin gode vilje til dialog med biskopene, bestemte Rafael seg for å vende tilbake til hjemlandet. Da han kom tilbake til Veracruz, ga han katekismeundervisning, preket folkemisjoner og hjalp de syke og døende.

Den 18. juni 1931 erklærte guvernør Adalberto Tejada av Veracruz i Lov nr 197 at det fra da bare var tillatt med en prest pr 100.000 katolikker, noe som betydde tretten prester i bispedømmet Vera Cruz. Biskop Rafael svarte med en ikkevoldelig protest: han stengte alle kirkene i bispedømmet. Da ga Tejada ordre om at biskopen skulle skytes ved pågripelse. Da dro biskopen straks til guvernørens palass og gikk rett inn på hans kontor. Han sa at han respekterte guvernørens autoritet, men han ville spare hans medarbeidere for bryet med å skyte ham. Guvernøren hadde ikke mot nok til å henrette ham personlig, så han fikk gå.

Men han ble igjen tvunget i eksil, denne gang til Mexico By. Forfølgelsene varte til 1940, men biskopen kom hjem i 1937. Da var han fullstendig utkjørt. Han ble alvorlig syk i Cordoba, ble brakt til Mexico By og døde der den 6. juni 1938. Hans jordiske rester ble brakt til byen Jalapa i Veracruz og gravlagt til stor folkelig entusiasme. Den 28. mai 1950 ble hans legeme funnet intakt, og han ble gravlagt i katedralen i Jalapa.

Hans saligkåringsprosess ble innledet i 1952. Den 27. november 1981 ble hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 2. juli 1994 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans forbønn. Dette miraklet besto i at familien Montiel Rivera på Rafaels forbønn fikk sønnen Sergio, til tross far at moren var klinisk steril.

Rafael ble saligkåret av pave Johannes Paul II den 29. januar 1995 i Peterskirken Roma. Da paven den 25. mars 1999 var på sitt fjerde pastoralbesøk i Mexico, feiret han messe i katedralen i Ecatepec i staten Mexico, hvor det under høyalteret ligger relikvier av Rafael Guízar y Valencia samt de hellige Josef Maria Robles Hurtado og Romanus Adame Rosales (to av De 25 hellige Mexico-martyrene) samt den salige Mikael Augustin Pro SJ.

Den 28. april 2006 undertegnet pave Benedikt XVI dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjente et nytt mirakel på hans forbønn. Dette skjedde i hans bispeby Vera Cruz. En ung gravid kvinne fikk etter en ultralydundersøkelse vite at barnet hun ventet var fysisk misdannet. De dypt troende foreldrene henvendte seg da i bønn til biskopen, som var kjent for sin menneskelighet. Noen uker senere ble Rafael de Jesús Barroso Hernandez født uten et eneste mén. Legene bekreftet at det dreide seg om en helbredelse som ikke kunne forklares på naturlig vis.

Han ble helligkåret den 15. oktober 2006 av pave Benedikt XVI på Petersplassen i Roma. Blant tilskuerne på Petersplassen var rundt 10.000 meksikanske pilegrimer. Hans minnedag er 24. oktober, men dødsdagen 6. juni nevnes også. Han er den første helligkårede biskop som er født i Latin-Amerika. Han er den syvende Kolumbus-ridderen som blir helligkåret, etter seks meksikanske martyrer som ble helligkåret i 2000. Han er imidlertid organisasjonens første helligkårede biskop.

Rafael Guízars niese ble mor til grunnleggeren av «Kristi legionærer», Marcial Maciel Degollado (f. 1920), som i 2006 ble disiplinert av Troslærekongregasjonen på grunn av anklager om seksuelt misbruk av seminarister og alvorlige uregelmessigheter i forbindelse med skriftemålets sakrament. Kristi Legionærer har ivrig fremmet både Rafael Guízars helligkåring og saligkåring av hans niese, grunnleggerens mor.

Kilder: Butler (XII), Holböck (4), Resch (B3), Index99, EWTN/OR, stthomasirondequoit.com, santiebeati.it, cotija.com, aodvg.tripod.com, regnumchristi.org, oremosjuntos.com, Kathpress/Zenit 15.10.2006 - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 2005-07-02 16:46 - Sist oppdatert: 2006-10-16 17:16

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/rvalenci

San Rafael Guízar y Valencia

Arco de San Rafael Guízar y Valencia 2021 en Catedral de Xalapa, Veracruz


HEILIGSPRECHUNG DER 4 SELIGEN:

RAFAEL GUÍZAR VALENCIA (1878 – 1938)

FILIPPO SMALDONE (1848 – 1923) 

ROSA VENERINI (1656 – 1728) 

THÉODORE GUÉRIN (1798 – 1856)

PREDIGT VON BENEDIKT XVI.

Petersdom

Sonntag, 15. Oktober 2006

Liebe Brüder und Schwestern!

Vier neue Heilige werden heute der Gesamtkirche zur Verehrung vorgestellt: Rafael Guízar y Valencia, Filippo Smaldone, Rosa Venerini und Théodore Guérin. Ihrer Namen wird für immer gedacht werden. Im Gegensatz dazu muß man sofort an den »reichen Jüngling« denken, von dem das eben verkündete Evangelium spricht. Dieser junge Mann ist namenlos geblieben; hätte er die Aufforderung Jesu positiv beantwortet, wäre er sein Jünger geworden, und die Evangelisten hätten seinen Namen wahrscheinlich aufgezeichnet. Aus dieser Tatsache läßt sich sofort das Thema des Wortgottesdienstes dieses Sonntags erahnen: Wenn der Mensch seine Sicherheit auf die Reichtümer dieser Welt setzt, gelangt er nicht zum vollen Sinn des Lebens und zur wahren Freude; wenn er hingegen im Vertrauen auf das Wort Gottes um des Himmelreiches willen auf sich selbst und auf seine Güter verzichtet, verliert er anscheinend viel, gewinnt aber in Wirklichkeit alles. Die Heiligen sind eben jene Männer und Frauen, die voll Freude und großzügig auf den Ruf Christi antworten und alles verlassen, um ihm nachzufolgen. Wie Petrus und die anderen Apostel, wie die hl. Teresa von Jesus, derer wir heute gedenken, und zahllose andere Freunde Gottes, so sind auch die neuen Heiligen diesen anspruchsvollen, aber Erfüllung schenkenden Weg des Evangeliums gegangen und haben schon im irdischen Leben »das Hundertfache« empfangen, wenn auch unter Prüfungen und Verfolgungen, und dann das ewige Leben.

Jesus kann also wirklich ein glückliches Dasein und das ewige Leben garantieren, allerdings auf eine andere Weise, als der reiche Jüngling es sich vorstellte: nämlich nicht durch ein gutes Werk, eine Gesetzeserfüllung, sondern in der Entscheidung für das Reich Gottes als »kostbare Perle«, für die es sich lohnt, alles zu verkaufen, was man besitzt (vgl. Mt 13,45–46). Dem reichen Jüngling gelingt es nicht, diesen Schritt zu tun. Obwohl ihn der liebevolle Blick Jesu getroffen hatte (vgl. Mk 10,21), gelang es ihm nicht, sich in seinem Herzen von den vielen Gütern, die er besaß, zu trennen. Das ist nun die Lehre für die Jünger: »Wie schwer ist es für Menschen, die viel besitzen, in das Reich Gottes zu kommen!« (Mk 10,23). Die irdischen Reichtümer nehmen Geist und Herz in Beschlag und versetzen sie in Unruhe. Jesus sagt nicht, daß sie schlecht seien, aber daß sie von Gott wegführen, wenn sie nicht sozusagen »investiert« werden für das Himmelreich, das heißt also verwandt werden, um dem zu Hilfe zu kommen, der in Armut lebt.

Das zu begreifen ist Frucht jener Weisheit, von der die erste Lesung spricht. Sie ist – wurde dort gesagt – kostbarer als Silber und Gold, ja als Schönheit, Gesundheit und selbst das Licht, »denn niemals erlischt der Glanz, der von ihr ausstrahlt« (Weish 7,10). Natürlich läßt sich diese Weisheit nicht allein auf die intellektuelle Dimension verkürzen. Sie ist weit mehr; sie ist »die Weisheit des Herzens«, wie sie der 89. Psalm nennt. Sie ist ein Geschenk von oben (vgl. Jak 3,17), von Gott, und man erhält sie durch das Gebet (vgl. Weish 7,7). Sie ist nämlich nicht weit weg vom Menschen, sie ist seinem Herzen ganz nahe gekommen (vgl. Dtn 30,14), als sie im Gesetz des Ersten Bundes, der durch Mose zwischen Gott und Israel geschlossen wurde, Gestalt angenommen hat. In den Zehn Geboten ist die Weisheit Gottes enthalten. Deshalb sagt Jesus im Evangelium, daß es notwendig ist, die Gebote zu halten, »um das Leben zu erlangen« (vgl. Mk 10,19). Das ist notwendig, es genügt aber nicht! Denn, wie der hl. Paulus sagt, kommt das Heil nicht durch das Gesetz, sondern aus der Gnade. Und der hl. Johannes erinnert uns daran, daß das Gesetz durch Mose gegeben wurde, während die Gnade und die Wahrheit durch Jesus Christus kamen (vgl. Joh 1,17). Um zum Heil zu gelangen, muß man sich daher im Glauben der Gnade Christi öffnen, der dem, der sich an ihn wendet, allerdings eine anspruchsvolle Bedingung stellt: »Komm und folge mir nach!« (Mk 10,21). Die Heiligen hatten die Demut und den Mut, ihm mit »Ja« zu antworten, und haben auf alles verzichtet, um seine Freunde zu sein. So haben es auch die vier neuen Heiligen getan, die wir heute besonders verehren. In ihnen finden wir die Erfahrung des Petrus vergegenwärtigt: »Du weißt, wir haben alles verlassen und sind dir nachgefolgt« (Mk 10,28). Ihr einziger Schatz ist im Himmel: es ist Gott. [Nachdem der Heilige Vater seine Predigt auf italienisch begonnen hatte, fuhr er auf spanisch fort:]

Das Evangelium, das wir gehört haben, hilft uns, die Gestalt des hl. Rafael Guízar y Valencia, Bischof von Veracruz in der geliebten mexikanischen Nation, als ein Beispiel für diejenigen zu verstehen, die alles verlassen haben, um »Jesus nachzufolgen«. Dieser Heilige war dem »lebendigen und kraftvollen« Wort Gottes treu, das bis in die Tiefe des Geistes dringt (vgl. Hebr 4,12). Er ahmte den armen Christus nach, verzichtete auf seine Güter und nahm niemals Geschenke der Mächtigen an oder verschenkte sie sofort weiter. Dafür erhielt er »das Hundertfache« und konnte so den Armen helfen, wenn auch unter beständigen »Verfolgungen« (vgl. Mk 10,30). Seine in heroischem Grad gelebte Liebe bewirkte, daß man ihn den »Bischof der Armen« nannte. In seinem Dienst als Priester und später als Bischof war er ein unermüdlicher Prediger der Volksmissionen – zu jener Zeit die geeignetste Form, um den Menschen das Evangelium zu verkünden –, bei denen er seinen Katechismus der christlichen Lehre verwendete. Da eine seiner Prioritäten die Priesterausbildung war, stellte er das Seminar wieder her, das er als »seinen Augenstern« betrachtete, und deshalb pflegte er zu sagen: »Einem Bischof kann die Mitra, der Bischofsstab und sogar die Kathedrale fehlen, aber das Priesterseminar darf ihm nicht fehlen, denn vom Seminar hängt die Zukunft seiner Diözese ab«. Mit diesem tiefen Sinn priesterlicher Väterlichkeit nahm er neue Verfolgungen und Verbannungen auf sich, gewährleistete aber immer die Ausbildung der Studenten. Möge das Beispiel des hl. Rafael Guízar y Valencia für die Brüder im bischöflichen und im priesterlichen Amt eine Aufforderung sein, in den Pastoralprogrammen neben dem Geist der Armut und dem Bemühen um die Evangelisierung auch die Förderung von Priester- und Ordensberufen und deren Formung nach dem Herzen Christi als grundlegende Priorität anzusehen. Papst Benedikt XVI. sagte wieder in italienischer Sprache:

Der hl. Filippo Smaldone, der aus dem Süden Italiens stammte, verstand es, die besten Tugenden seiner Heimat in sein Leben zu übertragen. Als Priester mit einem großen Herzen, genährt durch das ständige Gebet und die eucharistische Anbetung, war er vor allem Priester und Diener der Nächstenliebe, die er in herausragender Weise im Dienst an den Armen zum Ausdruck brachte, besonders an den Taubstummen, denen er sich selbst ganz widmete. Das Werk, das er begonnen hat, wird dank der von ihm gegründeten Kongregation der Salesianerinnen der Heiligen Herzen weitergeführt und ist inzwischen in verschiedenen Teilen Italiens und der Welt verbreitet. In den Taubstummen sah der hl. Filippo Smaldone den Widerschein des Bildes Jesu, und wiederholt pflegte er zu sagen, daß man sich vor einem Taubstummen so niederknien solle, wie man sich vor dem Allerheiligsten Sakrament niederkniet. Entnehmen wir seinem Vorbild die Aufforderung, die Liebe zur Eucharistie und die Liebe zum Nächsten immer als untrennbar anzusehen. Ja, die wirkliche Fähigkeit, die Brüder zu lieben, kann nur aus der Begegnung mit dem Herrn im Sakrament der Eucharistie entstehen.

Die hl. Rosa Venerini ist ein weiteres Beispiel einer treuen Jüngerin Christi, die bereit war, alles zu verlassen, um den Willen Gottes zu erfüllen. Sie wiederholte gern den Satz: »Ich finde mich derart an den göttlichen Willen gefesselt, daß für mich weder Leben noch Tod Bedeutung hat: Ich will leben, wie er will, und ich will ihm dienen, wie es ihm gefällt, und nicht mehr« (Biografia Andreucci, S. 515). Daraus, daß sie sich ganz Gott überließ, entsprang die weitblickende Aktivität, die sie mit viel Mut zugunsten der geistigen Förderung und der echten Emanzipation der jungen Frauen ihrer Zeit entfaltete. Die hl. Rosa gab sich nicht damit zufrieden, den Mädchen einen angemessenen Unterricht zu bieten, sondern sie sorgte für die Sicherstellung einer ganzheitlichen Formung, unter fester Bezugnahme auf die Lehre der Kirche. Ihr apostolischer Stil prägt noch heute das Leben der von ihr gegründeten Gemeinschaft der »Maestre Pie Venerini«. Und wie aktuell und wichtig ist auch für die heutige Gesellschaft der Dienst, den sie im Bereich der Schule und besonders der Bildung der Frau leisten! [Auf englisch sagte der Papst:]

»Geh, verkaufe, was du hast, und gib das Geld den Armen…; dann komm und folge mir nach!« Diese Worte haben im Laufe der Kirchengeschichte unzählige Christen dazu inspiriert, Christus nachzufolgen in einem Leben radikaler Armut und im Vertrauen auf die göttliche Vorsehung. Zu diesen hochherzigen Jüngerinnen Christi gehörte eine junge Französin, die vorbehaltlos auf den Ruf des göttlichen Lehrers antwortete. Mutter Théodore Guérin trat 1823 in die Kongregation der Schwestern der Vorsehung ein und widmete sich dem Schulunterricht. 1839 wurde sie von ihren Oberinnen beauftragt, in die Vereinigten Staaten zu reisen und Oberin einer neuen Kommunität im Bundesstaat Indiana zu werden. Nach ihrer langen Reise auf dem Land- und Seeweg traf die aus sechs Schwestern bestehende Gruppe in Saint Mary-of-the-Woods ein. Dort fanden sie mitten im Wald eine einfache Kapelle in Form einer Blockhütte vor. Sie knieten vor dem Allerheiligsten nieder, dankten Gott und baten um seine Führung bei der Neugründung. Mit großem Vertrauen in Gottes Vorsehung überwand Mutter Théodore viele Herausforderungen und fuhr unbeirrt in der Arbeit fort, zu der sie der Herr berufen hatte. Als sie 1856 starb, betrieben die Schwestern Schulen und Waisenhäuser überall im Bundesstaat Indiana. Mit ihren Worten: »Wieviel Gutes ist von den Schwestern von Saint Mary-of-the-Woods geleistet worden! Wieviel mehr Gutes werden sie noch tun können, wenn sie ihrer heiligen Berufung treu bleiben!« [Auf französisch fügte der Papst hinzu:]

Mutter Théodore Guérin ist eine schöne geistliche Gestalt und ein Vorbild christlichen Lebens. Sie war immer für die Aufgaben bereit, die die Kirche ihr anvertraute, und sie fand die Kraft und den Mut, um sie durchzuführen, in der Eucharistie, im Gebet und in einem unendlichen Vertrauen in die göttliche Vorsehung. Ihre innere Kraft drängte sie zu einer besonderen Sorge für die Armen, ganz besonders die Kinder. [Der Heilige Vater schloß seine Predigt auf italienisch:]

Liebe Brüder und Schwestern, danken wir dem Herrn für das Geschenk der Heiligkeit, die heute in der Kirche mit einzigartiger Schönheit erstrahlt! Jesus lädt auch uns wie diese Heiligen ein, ihm nachzufolgen, um als Erbe das ewige Leben zu erhalten. Das beispielhafte Zeugnis dieser Heiligen erleuchte und ermutige besonders die Jugendlichen, damit sie sich von Christus, von seinem liebevollen Blick gewinnen lassen. Maria, die Königin der Heiligen, erwecke im christlichen Volk Männer und Frauen wie den hl. Rafael Guízar y Valencia, den hl. Filippo Smaldone, die hl. Rosa Venerini und die hl. Théodore Guérin, die bereit sind, um des Reiches Gottes willen alles zu verlassen und sich die Logik der Hingabe und des Dienstes zu eigen zu machen, die allein die Welt rettet. Amen!

© Copyright 2006 - Libreria Editrice Vaticana 

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/de/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20061015_canonizzazioni.html

San Rafael Guízar y Valencia


HOMILÍA DEL PAPA BENEDICTO XVI
EN LA SOLEMNE CONCELEBRACIÓN EUCARÍSTICA
PARA LA CANONIZACIÓN DE CUATRO BEATOS

Domingo 15 de octubre de 2006

Queridos hermanos y hermanas:

Cuatro nuevos santos se proponen hoy a la veneración de la Iglesia universal:  Rafael Guízar y ValenciaFelipe Smaldone, Rosa Venerini y Teodora Guérin. Sus nombres se recordarán siempre. Por contraste, viene a la mente inmediatamente el "joven rico", del que habla el evangelio recién proclamado. Este joven ha permanecido anónimo; si hubiera respondido positivamente a la invitación de Jesús, se habría convertido en su discípulo y probablemente los evangelistas habrían registrado su nombre. Este hecho permite vislumbrar enseguida el tema de la liturgia de la Palabra de este domingo:  si el hombre pone su seguridad en las riquezas de este mundo no alcanza el sentido pleno de la vida y la verdadera alegría; por el contrario, si, fiándose de la palabra de Dios, renuncia a sí mismo y a sus bienes por el reino de los cielos, aparentemente pierde mucho, pero en realidad lo gana todo.

El santo es precisamente aquel hombre, aquella mujer que, respondiendo con alegría y generosidad a la llamada de Cristo, lo deja todo por seguirlo. Como Pedro y los demás Apóstoles, como santa Teresa de Jesús, a la que hoy recordamos, y como otros innumerables amigos de Dios, también los nuevos santos recorrieron este itinerario evangélico, que es exigente pero colma el corazón, y recibieron "cien veces más" ya en la vida terrena, juntamente con pruebas y persecuciones, y después la vida eterna.

Por tanto, Jesús puede en verdad garantizar una existencia feliz y la vida eterna, pero por un camino diverso del que imaginaba el joven rico, es decir, no mediante una obra buena, un servicio legal, sino con la elección del reino de Dios como "perla preciosa" por la cual vale la pena vender todo lo que se posee (cf. Mt 13, 45-46). El joven rico no logra dar este paso. A pesar de haber sido alcanzado por la mirada llena de amor de Jesús (cf. Mc 10, 21), su corazón no logró desapegarse de los numerosos bienes que poseía.

Por eso Jesús da esta enseñanza a los discípulos:  "¡Qué difícil es que los que tienen riquezas entren en el reino de Dios!" (Mc 10, 23). Las riquezas terrenas ocupan y preocupan la mente y el corazón. Jesús no dice que sean malas, sino que alejan de Dios si, por decirlo así, no se "invierten" en el reino de los cielos, es decir, si no se emplean para ayudar a los pobres.

Comprender esto es fruto de la sabiduría de la que habla la primera lectura. Esta sabiduría ―nos dice― es más valiosa que la plata y el oro, aún más que la belleza, la salud y la luz misma, "porque su resplandor no tiene ocaso" (Sb 7, 10). Obviamente, esta sabiduría no se reduce únicamente a la dimensión intelectual. Es mucho más; es "sabiduría del corazón", como la llama el salmo 89. Es un don que viene de lo alto (cf. St 3, 17), de Dios, y se obtiene con la oración (cf. Sb 7, 7).

En efecto, esta sabiduría no ha permanecido lejos del hombre, se ha acercado a su corazón (cf. Dt 30, 14), tomando forma en la ley de la primera alianza sellada entre Dios e Israel a través de Moisés. El Decálogo contiene la sabiduría de Dios. Por eso Jesús afirma en el Evangelio que para "entrar en la vida" es necesario cumplir los mandamientos (cf. Mc 10, 19). Es necesario, pero no suficiente, pues, como dice san Pablo, la salvación no viene de la ley, sino de la gracia. Y san Juan recuerda que la ley la dio Moisés, mientras que la gracia y la verdad han venido por medio de Jesucristo (cf. Jn 1, 17).

Por tanto, para alcanzar la salvación es preciso abrirse en la fe a la gracia de Cristo, el cual, sin embargo, pone una condición exigente a quien se dirige a él:  "Ven y sígueme" (Mc 10, 21). Los santos han tenido la humildad y la valentía de responderle "sí", y han renunciado a todo para ser sus amigos. Eso es lo que hicieron los cuatro nuevos santos, a quienes hoy veneramos particularmente.

En ellos encontramos actualizada la experiencia de Pedro:  "Nosotros lo hemos dejado todo y te hemos seguido" (Mc 10, 28). Su único tesoro está en el cielo:  es Dios.

El evangelio que hemos escuchado nos ayuda a entender la figura de san Rafael Guízar y Valencia, obispo de Veracruz en la querida nación mexicana, como un ejemplo de quienes lo han dejado todo para "seguir a Jesús". Este santo fue fiel a la palabra divina, "viva y eficaz", que penetra en lo más hondo del espíritu (cf. Hb 4, 12). Imitando a Cristo pobre se desprendió de sus bienes y nunca aceptó regalos de los poderosos, o bien los daba enseguida. Por ello recibió "cien veces más" y pudo ayudar así a los pobres, incluso en medio de "persecuciones" sin tregua (cf. Mc 10, 30). Su caridad vivida en grado heroico hizo que le llamaran el "Obispo de los pobres".

En su ministerio sacerdotal y después episcopal, fue un incansable predicador de misiones populares, el modo más adecuado entonces para evangelizar a las gentes, usando su Catecismo de la doctrina cristiana.

Siendo una de sus prioridades la formación de los sacerdotes, reconstruyó el seminario, que consideraba "la pupila de sus ojos", y por eso solía exclamar:  "A un obispo le puede faltar mitra, báculo y hasta catedral, pero nunca le puede faltar el seminario, porque del seminario depende el futuro de su diócesis". Con este profundo sentido de paternidad sacerdotal enfrentó nuevas persecuciones y destierros, pero garantizando la preparación de los alumnos.

Que el ejemplo de san Rafael Guízar y Valencia sea un llamado para los hermanos obispos y sacerdotes a considerar como fundamental en los programas pastorales, además del espíritu de pobreza y de la evangelización, el fomento de las vocaciones sacerdotales y religiosas, y su formación según el corazón de Cristo.

San Felipe Smaldone, hijo del sur de Italia, supo practicar en su vida las mejores virtudes propias de su tierra. Sacerdote de gran corazón, alimentado con la oración constante y la adoración eucarística, fue sobre todo testigo y servidor de la caridad, que manifestaba de modo eminente en el servicio a los pobres, en particular a los sordomudos, a los que se entregó totalmente. La obra que inició prosigue gracias a la congregación de las religiosas Salesianas de los Sagrados Corazones, fundada por él, que se ha extendido por diversas partes de Italia y del mundo.

En los sordomudos san Felipe Smaldone veía reflejada la imagen de Jesús, y solía repetir que, del mismo modo que nos arrodillamos ante el santísimo Sacramento, así también debemos arrodillarnos ante un sordomudo. Aceptemos, según su ejemplo, la invitación a considerar siempre indisolubles el amor a la Eucaristía y el amor al prójimo. Más aún, la verdadera capacidad de amar a los hermanos sólo puede venir del encuentro con el Señor en el sacramento de la Eucaristía.

Santa Rosa Venerini es otro ejemplo de discípula fiel de Cristo, dispuesta a abandonarlo todo para cumplir la voluntad de Dios. Solía repetir:  "Me encuentro tan clavada a la voluntad divina, que no me importa ni la muerte ni la vida:  quiero vivir cuanto él quiera, y quiero servirlo cuanto le agrade y nada más" (Biografía Andreucci, p. 515). De aquí, de su abandono en Dios, brotaba la clarividente actividad que realizaba con valentía en favor de la elevación espiritual y de la auténtica emancipación de las jóvenes de su tiempo. Santa Rosa no se contentaba con proporcionar a las muchachas una instrucción adecuada; también se preocupaba por garantizarles una formación completa, con sólidas referencias a la enseñanza doctrinal de la Iglesia. Su mismo estilo apostólico sigue caracterizando hoy la vida de la congregación de las Maestras Pías Venerini, fundada por ella. ¡Y cuán actual e importante es también para la sociedad de hoy el servicio que prestan en el campo de la enseñanza y especialmente de la formación de la mujer!

"Ve, vende lo que tienes, da el dinero a los pobres..., y luego sígueme". Estas palabras han impulsado a innumerables cristianos a lo largo de la historia de la Iglesia a seguir a Cristo en una vida de pobreza radical, confiando en la divina Providencia. Entre estos generosos discípulos de Cristo estaba una joven francesa, que respondió incondicionalmente a la llamada del divino Maestro. La madre Teodora Guérin entró en la congregación de las Hermanas de la Providencia en 1823 y se dedicó a la tarea de enseñar en escuelas. Luego, en 1839, sus superioras le pidieron que viajara a Estados Unidos para dirigir una nueva comunidad en Indiana.

Después de su largo viaje por tierra y por mar, el grupo de seis hermanas llegó a Saint Mary of the Woods. Allí fundaron una sencilla capilla, una cabaña de madera, en medio del bosque. Se arrodillaron ante el santísimo Sacramento y dieron gracias, pidiendo la ayuda de Dios para la nueva fundación. Con gran confianza en la divina Providencia, la madre Teodora superó muchos desafíos y perseveró en la obra que el Señor la había llamado a realizar. En el momento de su muerte, en 1856, las hermanas dirigían diversas escuelas y orfanatos en todo el Estado de Indiana. Como dijo ella misma:  "¡Cuánto bien han hecho las Hermanas de Saint Mary of the Woods! Y mucho mayor bien podrán hacer si permanecen fieles a su santa vocación".

La madre Teodora Guérin es una hermosa figura espiritual y un modelo de vida cristiana. Estuvo siempre disponible para las misiones que la Iglesia le pedía; en la Eucaristía, en la oración y en una infinita confianza en la divina Providencia encontraba la fuerza y la audacia para llevarlas a cabo. Su fuerza interior la impulsaba a prestar atención particular a los pobres y en especial a los niños.

Queridos hermanos y hermanas, demos gracias al Señor por el don de la santidad, que hoy resplandece en la Iglesia con singular belleza. Jesús nos invita también a nosotros, como a estos santos, a seguirlo para tener en herencia la vida eterna. Que su testimonio ejemplar ilumine y anime especialmente a los jóvenes, para que se dejen conquistar por Cristo, por su mirada llena de amor.

María, Reina de los santos, suscite en el pueblo cristiano hombres y mujeres como san Rafael Guízar y Valencia, san Felipe Smaldone, santa Rosa Venerini y santa Teodora Guérin, dispuestos a abandonarlo todo por el reino de Dios; dispuestos a hacer suya la lógica del don y del servicio, la única que salva al mundo. Amén.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/es/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20061015_canonizzazioni.html

RAFAEL GUÍZAR VALENCIA (1878 – 1938)

Rafael Guízar Valencia nació en Cotija, estado de Michoacán y diócesis de Zamora, Méjico, el 26 de abril de 1878.

Sus padres, Prudencio y Natividad, fervientes cristianos, dieron a sus 11 hijos una esmerada educación religiosa.

Hacia el sacerdocio. Su primer apostolado

Huérfano de madre a los nueve años, Rafael hizo sus primeros estudios en la escuela parroquial y en un colegio regentado por los padres jesuitas. Maduró durante esos años su vocación al sacerdocio y decidió seguir la llamada de Dios. En 1891 ingresó en el seminario menor de Cotija y en 1896 pasó al seminario mayor de Zamora. El primero de junio de 1901, a la edad de 23 años, fue ordenado sacerdote.

En los primeros años de ministerio sacerdotal, se dedicó con gran celo a dar misiones en la ciudad de Zamora y por diferentes regiones de Méjico. Nombrado en 1905 misionero apostólico y director espiritual del seminario de Zamora, trabajó incansablemente para formar a los alumnos en el amor de la Eucaristía y la devoción tierna y filial a la Virgen.

Perseguido por la fe

En 1911, para contrarrestar la campaña persecutoria contra la Iglesia, fundó en la ciudad de Méjico un periódico religioso, que fue pronto cerrado por los revolucionarios. Perseguido a muerte, vivió durante varios años sin domicilio fijo, pasando toda especie de privaciones y peligros. Para poder ejercer su ministerio, se disfrazaba de vendedor de baratijas, de músico, de médico homeópata. Podía así acercarse a los enfermos, consolarlos, administrarles los sacramentos y asistir a los moribundos.

Misionero incansable

Acosado por los enemigos, no pudiendo permanecer más tiempo en Méjico por el inminente peligro de ser capturado, pasó a finales del 1915 al sur de los Estado Unidos y al año siguiente a Guatemala donde dio un gran número de misiones. Su fama de misionero llegó a Cuba, donde fue invitado para predicar misiones populares. Su apostolado en esa isla fue fecundo, y ejemplar fue también su caridad con las víctimas de una peste que diezmó en 1919 a los cubanos.

Obispo de Veracruz

El primero de agosto de 1919, mientras realizaba en Cuba su apostolado misionero, fue preconizado obispo de Veracruz. Consagrado en la catedral de La Habana el 30 de noviembre de 1919, tomó posesión de su diócesis el 9 del año siguiente. Los dos primeros años los dedicó a visitar personalmente el vasto territorio de la diócesis, convirtiendo sus visitas en verdaderas misiones y en obra de asistencia a los damnificados de un terrible terremoto que había provocado destrucción y muerte entre la pobre gente de Veracruz: predicaba en las parroquias, enseñaba la doctrina, legitimaba uniones, pasaba horas en el confesionario, ayudaba a los que habían sido víctimas del terremoto.

Su misión episcopal. Nuevas persecuciones

Una de sus principales preocupaciones era la formación de los sacerdotes. En 1921 logró rescatar y renovar el viejo seminario de Jalapa, que había sido confiscado en 1914, pero el gobierno le incautó otra vez el edificio apenas renovado. El obispo trasladó entonces la institución a la ciudad de Méjico, donde funcionó clandestinamente durante 15 años. Fue el único seminario que estuvo abierto durante esos años de persecución, llegando a tener 300 seminaristas.

De los dieciocho años que regentó la diócesis, nueve los pasó en el exilio o huyendo porque lo buscaban para matarlo. Dio sin embargo muestras de gran valor llegando a presentarse personalmente a uno de sus perseguidores y a ofrecerse como víctima personal a cambio de la libertad de culto.

Su muerte

En diciembre de 1937, mientras predicaba una misión en Córdoba, sufrió un ataque cardíaco que lo postró para siempre en cama. Desde el lecho del dolor dirigía la diócesis y especialmente su seminario, mientras preparaba su alma al encuentro con el Señor, celebrando todos los días la santa misa.

Murió el 6 de junio de 1938 en la ciudad de Méjico. Al día siguiente fueron trasladados sus restos mortales a Jalapa. El cortejo fúnebre fue un verdadero triunfo: todos querían ver por última vez al «santo Obispo Guízar».

Fue beatificado por S. S. Juan Pablo II el 29 de enero de 1995 en la Basílica de San Pedro. El pasado 28 de abril de 2006 el Santo Padre Benedicto XVI ordenó que se promulgara el Decreto «super miraculo » para proceder a la canonización. Es el primer obispo de Latinoamérica canonizado.

Sepultado en la catedral de Jalapa, su sepulcro es meta de peregrinación de miles de peregrinos que piden su intercesión.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_valencia_sp.html

Rafael Guízar Valencia

(1878-1938)

Beatificazione:

- 29 gennaio 1995

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

Canonizzazione:
- 15 ottobre 2006

- Papa  Benedetto XVI

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 6 giugno

Vescovo di Veracruz, Messico, in tempo di persecuzione, benché esule e clandestino, esercitò con coraggio l’ufficio episcopale

"A un Vescovo possono mancare la mitra, il pastorale e persino la cattedrale, ma non può mancargli il seminario, poiché dal seminario dipende il futuro della sua Diocesi"

Rafael Guízar Valencia nació en Cotija, estado de Michoacán y diócesis de Zamora, Méjico, el 26 de abril de 1878.

Sus padres, Prudencio y Natividad, fervientes cristianos, dieron a sus 11 hijos una esmerada educación religiosa.

Huérfano de madre a los nueve años, Rafael hizo sus primeros estudios en la escuela parroquial y en un colegio regentado por los padres jesuitas. Maduró durante esos años su vocación al sacerdocio y decidió seguir la llamada de Dios. En 1891 ingresó en el seminario menor de Cotija y en 1896 pasó al seminario mayor de Zamora. El primero de junio de 1901, a la edad de 23 años, fue ordenado sacerdote.

En los primeros años de ministerio sacerdotal, se dedicó con gran celo a dar misiones en la ciudad de Zamora y por diferentes regiones de Méjico. Nombrado en 1905 misionero apostólico y director espiritual del seminario de Zamora, trabajó incansablemente para formar a los alumnos en el amor de la Eucaristía y la devoción tierna y filial a la Virgen.

En 1911, para contrarrestar la campaña persecutoria contra la Iglesia, fundó en la ciudad de Méjico un periódico religioso, que fue pronto cerrado por los revolucionarios. Perseguido a muerte, vivió durante varios años sin domicilio fijo, pasando toda especie de privaciones y peligros. Para poder ejercer su ministerio, se disfrazaba de vendedor de baratijas, de músico, de médico homeópata. Podía así acercarse a los enfermos, consolarlos, administrarles los sacramentos y asistir a los moribundos.

Acosado por los enemigos, no pudiendo permanecer más tiempo en Méjico por el inminente peligro de ser capturado, pasó a finales del 1915 al sur de los Estado Unidos y al año siguiente a Guatemala donde dio un gran número de misiones. Su fama de misionero llegó a Cuba, donde fue invitado para predicar misiones populares. Su apostolado en esa isla fue fecundo, y ejemplar fue también su caridad con las víctimas de una peste que diezmó en 1919 a los cubanos.

El primero de agosto de 1919, mientras realizaba en Cuba su apostolado misionero, fue preconizado obispo de Veracruz. Consagrado en la catedral de La Habana el 30 de noviembre de 1919, tomó posesión de su diócesis el 9 del año siguiente. Los dos primeros años los dedicó a visitar personalmente el vasto territorio de la diócesis, convirtiendo sus visitas en verdaderas misiones y en obra de asistencia a los damnificados de un terrible terremoto que había provocado destrucción y muerte entre la pobre gente de Veracruz: predicaba en las parroquias, enseñaba la doctrina, legitimaba uniones, pasaba horas en el confesionario, ayudaba a los que habían sido víctimas del terremoto.

Una de sus principales preocupaciones era la formación de los sacerdotes. En 1921 logró rescatar y renovar el viejo seminario de Jalapa, que había sido confiscado en 1914, pero el gobierno le incautó otra vez el edificio apenas renovado. El obispo trasladó entonces la institución a la ciudad de Méjico, donde funcionó clandestinamente durante 15 años. Fue el único seminario que estuvo abierto durante esos años de persecución, llegando a tener 300 seminaristas.

De los dieciocho años que regentó la diócesis, nueve los pasó en el exilio o huyendo porque lo buscaban para matarlo. Dio sin embargo muestras de gran valor llegando a presentarse personalmente a uno de sus perseguidores y a ofrecerse como víctima personal a cambio de la libertad de culto.

En diciembre de 1937, mientras predicaba una misión en Córdoba, sufrió un ataque cardíaco que lo postró para siempre en cama. Desde el lecho del dolor dirigía la diócesis y especialmente su seminario, mientras preparaba su alma al encuentro con el Señor, celebrando todos los días la santa misa.

Murió el 6 de junio de 1938 en la ciudad de Méjico. Al día siguiente fueron trasladados sus restos mortales a Jalapa. El cortejo fúnebre fue un verdadero triunfo: todos querían ver por última vez al «santo Obispo Guízar».

Fue beatificado por S. S. Juan Pablo II el 29 de enero de 1995 en la Basílica de San Pedro. El pasado 28 de abril de 2006 el Santo Padre Benedicto XVI ordenó que se promulgara el Decreto «super miraculo » para proceder a la canonización. Es el primer obispo de Latinoamérica canonizado.

Sepultado en la catedral de Jalapa, su sepulcro es meta de peregrinación de miles de peregrinos que piden su intercesión.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/rafael-guizar-valencia.html

SAN RAFAEL GUÍZAR Y VALENCIA

 «El buen pastor que da la vida por las ovejas», no podría encontrarse mejores palabras para definir en una frase el ministerio de este gran Obispo mexicano ¿Qué es dar la vida? Pues eso, dar la vida, esto es, que se te vaya la juventud, las fuerzas, la salud, el tiempo, las energías en amar y evangelizar a las personas para llevarlas a Cristo, autor y consumador de nuestra fe (Hb 12,2). Si eres mexicano y no conoces la vida de este santo Obispo ¡pecado mortal! Te servirá para entender incluso la historia de México en la primera mitad del siglo XX. De la vida de San Rafael, que leí por primera vez siendo seminarista de primero de filosofía y que he vuelto a leer muchas veces, me llama la atención lo siguiente:

1. Su gran alegría: San Rafael sabía tocar varios instrumentos con los cuales amenizó las misiones que hizo por todo el país, Guatemala, Nicaragua, Colombia, Cuba y el sur de Estados Unidos. Él es autor de varios cantos católicos, entre ellos «¡Oh Virgen Santa!».

2. Precisamente, me impactó su fuego evangelizador, impregnado de alegría, valentía y entusiasmo.

3. Fundó colegios para mujeres, algo bastante extraño para la época. También fundó congregaciones religiosas.

4. Sufrió la gran prueba de ser suspendido del sacerdocio al ser difamado, muy probablemente por envidias. Durante este tiempo él no abrió la boca ni se defendió. Incluso muchos Obispos le ofrecían acogerlo en su diócesis pero él quiso permanecer en Zamora hasta que se esclarecieran las cosas. Dios le defendió y cuando fue rehabilitado continuó su ministerio sin rencor y con todavía más fuego.

5. Durante la Revolución mexicana se disfrazaba de varios oficios como comerciante italiano de baratijas, que vendía muy caras para que no se le acabaran y poder confesar en pleno campo de batalla a los moribundos.

6. Cuando lo nombraron V Obispo de Veracruz, era tan pobre que no tenía para comprar las vestimentas episcopales, no obstante su procedencia de familia hacendada y bien avenida.

7. Ya siendo Obispo de Veracruz, en los primeros meses, la calamidad azotó la diócesis por un terrible terremoto y ni tardo ni perezoso, recorrió toda la diócesis para organizar la asistencia a los damnificados y consolar a las ovejas.

8. Cuando se recrudeció la persecución religiosa en México con el presidente Calles, muchos Obispos se exiliaron. San Rafael Guízar continuó en México camuflado.

9. Fue el único que conservó un seminario clandestino en México, que cambiaba de lugar constantemente, pues decía: «A UN OBISPO LE PUEDE FALTAR MITRA Y BÁCULO PERO NO SEMINARIO PUES DE ÉSTE DEPENDE EL FUTURO DE SU DIÓCESIS».

10. Aprovechó la persecución para seguir misionando como Obispo. Cuando veía que sus curas se portaban mal, les decía: «voy a rezar para que Diosito se lo lleve al Cielo para que deje de hacer el mal»…y se cumplía a tal grado que entre los sacerdotes se decían de broma si alguno se portaba mal: «¿quieres que el Obispo Guízar rece por ti?».

11. No obstante, habiéndose acabado la persecución en México, el gobernador de Veracruz seguía con ella. Un día, valientemente, el Obispo Rafael se presentó ante el gobernador para decirle: «¿me andas buscando para matarme? ¡Aquí estoy, mátame y deja en paz a mis ovejas!» a lo que contestó el gobernador: «respeto su valentía», saliendo el santo Obispo a pie enjuto.

12. San Rafael Guízar y Valencia murió en pobreza aquejado por muchos males, tendido en el suelo pero colmado de riquezas espirituales. Su pueblo le lloró copiosamente, las viudas y los pobres lloraban a su padre: «¡no te vayas padrecito!». Su cadáver fue encontrado incorrupto y canonizado el 15 de octubre de 2006 por el Papa Benedicto XVI.

Por: PBRO. OSWALDO ALEJANDRO SÁNCHEZ SOTO

SOURCE : https://www.arquidiocesismty.org/arquimty/san-rafael-guizar-y-valencia/

San Rafael Guízar y Valencia

Reliquia de primer grado de San Rafael Guízar y Valencia


HOMILIA DO PAPA BENTO XVI
NA SOLENE CONCELEBRAÇÃO EUCARÍSTICA
PARA A CANONIZAÇÃO DE QUATRO BEATOS

Domingo 15 de Outubro de 2006

Queridos irmãos e irmãs!

Quatro novos Santos são hoje propostos à veneração da Igreja universal: Rafael Guízar y ValenciaFilippo SmaldoneRosa Venerini e Théodore Guérin. Os seus nomes serão recordados sempre. Por contraste, é espontâneo pensar no "jovem rico", do qual fala o Evangelho agora proclamado. Este jovem permaneceu anónimo; se tivesse respondido positivamente ao convite de Jesus, ter-se-ia tornado seu discípulo e provavelmente os Evangelistas teriam registado o seu nome. Deste acontecimento entrevê-se imediatamente o tema da Liturgia da Palavra deste domingo: se o homem depõe a sua segurança nas riquezas deste mundo não alcança o sentido pleno da vida nem a verdadeira alegria; se, ao contrário, tendo confiança na palavra de Deus, renuncia a si mesmo e aos seus bens pelo Reino dos céus, aparentemente perde muito, na realidade ganha tudo.

O Santo é exactamente aquele homem, aquela mulher que, respondendo com alegria e com generosidade à chamada de Cristo, deixa tudo para o seguir. Como Pedro e os Apóstolos, como santa Teresa de Jesus que hoje recordamos, e numerosos outros amigos de Deus, também os novos Santos percorreram este itinerário evangélico exigente mas que satisfaz, e receberam "o cêntuplo" já na vida terrena juntamente com provas e perseguições, e depois com a vida eterna.

Portanto, Jesus pode verdadeiramente garantir uma existência feliz e a vida eterna, mas por um caminho diferente daquele que o jovem rico imaginava: isto é, não mediante uma obra boa, uma prestação legal, mas sim na escolha do Reino de Deus como "pérola preciosa" pela qual vale a pena vender tudo o que se possui (cf. Mt 13, 45-46). O jovem rico não consegue dar este passo.

Apesar de ter sido alcançado pelo olhar cheio de amor de Jesus (cf. Mc 10, 21), o seu coração não conseguiu desapegar-se dos numerosos bens que possuía. Eis então o ensinamento para os discípulos: "Quão dificilmente entrarão no reino de Deus os que têm riquezas!" (Mc 10, 23). As riquezas terrenas ocupam e preocupam a mente e o coração. Jesus não diz que são más, mas que afastam de Deus se não forem, por assim dizer, "investidas" pelo Reino dos céus, isto é, se forem empregues para ajudar quem está na pobreza.

Compreender isto é fruto daquela sabedoria da qual fala a primeira Leitura. Ela foi-nos dito é mais preciosa que a prata ou o ouro, mais que a beleza, a saúde e a própria luz, "porque a sua claridade jamais se extingue" (Sab 7, 10). Obviamente, esta sabedoria não se reduz unicamente à dimensão intelectual. É muito mais; é "a Sabedoria do coração", como a chama o Salmo 89. É um dom que vem do alto (cf. Tg 3, 17), de Deus, e obtém-se com a oração (cf. Sab 7, 7). De facto, ela não permaneceu longe do homem, fez-se próxima do seu coração (cf. Dt 30, 14), assumindo forma na lei da Primeira Aliança estabelecida entre Deus e Israel mediante Moisés. No Decálogo está contida a Sabedoria de Deus. Por isto Jesus afirma no Evangelho que para "entrar na vida" é necessário observar os mandamentos (cf. Mc 10, 19). É necessário, mas não é suficiente! De facto, como diz São Paulo, a salvação não provém da lei, mas da Graça. E São João recorda que a lei foi dada por Moisés, enquanto a Graça e a Verdade vieram por meio de Jesus Cristo (cf. Jo 1, 17).

Portanto, para alcançar a salvação é preciso abrir-se na fé à graça de Cristo, o qual pretende de nós, contudo, uma condição exigente: "Vem e segue-Me" (Mc 10, 21). Os santos tiveram a humildade e a coragem de lhe responder "sim", e renunciaram a tudo para serem seus amigos.

Assim fizeram os novos quatro Santos, que hoje veneramos de modo particular. Neles reencontramos a experiência de Pedro actualizada: "Aqui estamos nós que deixámos tudo e Te seguimos" (Mc 10, 28). O seu único tesouro está no céu: é Deus.

O evangelho que ouvimos ajuda-nos a compreender a figura de São Rafael Guízar y Valencia, Bispo de Veracruz na querida nação mexicana, como um exemplo dos que deixaram tudo para "seguir Jesus". Este Santo foi fiel à palavra divina, "viva e eficaz", que penetra no mais profundo do espírito (cf. Hb 4, 12). Imitando Cristo pobre, desprendeu-se dos seus bens e nunca aceitou favores dos poderosos, ou então oferecia-os em seguida. Por isso recebeu "o cêntuplo" e, desta forma, pôde ajudar os pobres, inclusive entre "perseguições" sem trégua (cf. Mc 10, 30). Por ter vivido heroicamente a sua caridade chamavam-lhe o "Bispo dos pobres". No seu ministério sacerdotal e em seguida episcopal, foi um incansável pregador de missões populares, o modo mais apropriado naquela época para evangelizar o povo, usando o seu Catecismo da doutrina cristã.

Sendo a formação dos sacerdotes uma das suas prioridades, reconstruiu o seminário, que considerava "a pupila dos seus olhos", e por isso costumava exclamar: "Um bispo pode não ter a mitra, o báculo e até a catedral, mas nunca lhe deve faltar o seminário, porque do seminário depende o futuro da sua diocese". Com este profundo sentido de paternidade sacerdotal enfrentou novas perseguições e desterros, mas garantindo sempre a preparação dos alunos. Que o exemplo de São Rafael Guízar y Valencia seja uma chamada para os irmãos bispos e sacerdotes, para que considerem fundamental nos programas pastorais, além do espírito de pobreza e de evangelização, a fomentação de vocações sacerdotais e religiosas, na sua formação segundo o coração de Cristo.

São Filippo Smaldone, filho da Itália meridional, soube conciliar na sua vida as melhores virtudes próprias da sua terra. Sacerdote de coração grande, alimentado pela oração constante e pela adoração eucarística, foi sobretudo testemunha e servo da caridade, que manifestavademodoeminente no serviço aos pobres, em particular aos surdos-mudos, aos quais se dedicou totalmente. A obra que ele iniciou continua graças à Congregação das Irmãs Salesianas dos Sagrados Corações por ele fundada, e que está difundida em diversas partes da Itália e do mundo. São Filippo Smaldone via reflectida nos surdos-mudos a imagem de Jesus e costumava repetir que, assim como nos prostramos diante do Santíssimo Sacramento, também é preciso ajoelhar-nos diante de um surdo-mudo. Aceitemos do seu exemplo o convite para considerar sempre indissolúveis o amor à Eucaristia e o amor ao próximo. Aliás, só podemos obter a verdadeira capacidade de amar os irmãos no encontro com o Senhor no sacramento da Eucaristia.

Santa Rosa Venerini é outro exemplo de discípula fiel de Cristo, pronta a abandonar tudo para cumprir a vontade de Deus. Gostava de repetir: "estou presa a tal ponto na vontade divina, que não me importa nem morte, nem vida: desejo viver o que Ele quer, e desejo servi-lo em tudo o que lhe apraz, e nada mais" (Biografia Andreucci, p. 515). Deste seu abandono a Deus brotava a actividade clarividente que desempenhava com coragem a favor da elevação espiritual e da autêntica emancipação das jovens mulheres do seu tempo. Santa Rosa não se contentava em dar às jovens uma adequada instrução, mas preocupava-se em lhes garantir uma formação completa, com sólidas referências ao ensinamento doutrinal da Igreja. O seu mesmo estilo apostólico continua a caracterizar ainda hoje a vida da Congregação das Mestras Pias Venerini, por ela fundada. E como é actual e importante também para a sociedade de hoje o serviço que elas desempenham no campo da escola e sobretudo da formação da mulher!

"Vai, vende tudo o que tens, dá o dinheiro aos pobres... depois vem e segue-Me". Estas palavras inspiraram numerosos Cristãos ao longo da história da Igreja para seguir Cristo numa vida de pobreza radical, confiando na Providência Divina. Entre estes generosos discípulos de Cristo encontrava-se a jovem francesa, que respondeu sem hesitações à chamada do divino Mestre. A Madre Théodore Guérin entrou na Congregação das Irmãs da Providência em 1823, e dedicou-se ao trabalho do ensino nas escolas. Depois, em 1839, foi enviada pela Superiora para os Estados Unidos da América, com a tarefa de orientar a nova comunidade em Indiana. Depois de uma longa viagem entre terra e mar, o grupo de seis irmãs chegou à localidade de "Saint Mary-of-the-Woods". Ali, de uma simples cabana, fizeram uma capela no meio da floresta. Ajoelhavam-se diante do Santíssimo Sacramento e davam graças, pedindo ao Senhor orientação para a nova fundação. Com grande confiança na Divina Providência, a Madre Théodore superou muitos desafios e perseverou no trabalho para o qual o Senhor a tinha chamado. No momento da sua morte, em 1856, as Irmãs dirigiam muitas escolas e orfanatos no Estado de Indiana. Nas suas palavras, "quanto bem foi realizado pelas Irmãs de Saint Mary-of-the-Woods! Quanto bem ainda pode ser realizado se permanecerem fiéis à sua santa vocação!".

A Madre Théodore Guérin é uma bela figura espiritual e um modelo de vida cristã. Ela esteve sempre disponível para as missões que a Igreja lhe solicitava, encontrava a força e a audácia para as concretizar na Eucaristia, na oração e numa confiança infinita na divina Providência. A sua força interior estimulava-a a dedicar especial atenção aos pobres, sobretudo às crianças.

Queridos irmãos e irmãs, demos graças ao Senhor pelo dom da santidade, que hoje resplandece na Igreja com beleza especial. Jesus convida também a nós, como a estes Santos, a segui-lo para termos como herança a vida eterna. O seu testemunho exemplar ilumine e encorage especialmente os jovens, para que se deixem conquistar por Cristo, pelo seu olhar repleto de amor. Maria, Rainha dos Santos, suscite no povo cristão homens e mulheres como São Rafael Guízar y Valencia, São Filippo Smaldone, Santa Rosa Venerini e Santa Théodore Guérin, dispostos a abandonar tudo pelo Reino de Deus; decididos a fazer própria a lógica da doação e do serviço, a única que salva o mundo. Amém!

© Copyright 2006 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/pt/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20061015_canonizzazioni.html

Sitio oficial de San Rafael Guízar y Valencia"Dios colme a usted de bendiciones y lo llene de su santo amor" : https://www.rafaelguizar.org/main.html#main_slider

Centro de Promoción Integral, A.C. «Los patronos de Juventud y Familia Misionera: San Pablo Y El Beato Monseñor Rafael Guízar y Valencia» : http://www.demisiones.com/archivos/mons_rafael_guizar_y_valencia.pdf

Báez-Jorge, Félix. «El beato Rafael Guízar y Valenciaː Colisiones de la religión y la política en Veracruz»La Palabra y el Hombre (Universidad Veracruzana) (135): 65-73.

: https://cdigital.uv.mx/server/api/core/bitstreams/ba3e2fa2-1ebc-4195-a548-f55982472e69/content