Saint Marcel représenté sur le trumeau du Portail Sainte-Anne de Notre-Dame de Paris, sculpture du XIXe siècle de Geoffroy-Dechaume d'après la sculpture originale (sans tête) conservée au musée de Cluny.
Trumeau
of the Portail Sainte Anne, Notre-Dame de Paris.
Saint Marcel représenté sur le trumeau du Portail Sainte-Anne de Notre-Dame de Paris, sculpture du XIXe siècle de Geoffroy-Dechaume d'après la sculpture originale (sans tête) conservée au musée de Cluny.
Trumeau of the Portail Sainte Anne, Notre-Dame de Paris.
Saint Marcel de Paris
Évêque de
Paris (4ème s.)
Saint Venance
Fortunat en écrivant sa vie précisait: "La plupart de ses actions
ont été dérobées par la jalousie du temps." Ce qui ne l'empêche pas de
citer quelques faits merveilleux de sa douceur et de sa miséricorde à l'égard
des pécheurs. Il dit également de lui: "Il s'appliquait avec une ferveur
admirable à toutes les fonctions de sa charge, à la conversion des pécheurs, à
l'instruction des ignorants, à la visite des malades, au secours des
prisonniers. Il travaillait à entretenir l'amitié entre tous ses fidèles."
Celui qui fut un des grands évêques de Paris naquit dans une humble famille,
près du Petit-Pont, non loin de l'emplacement actuel de Notre-Dame. L'histoire
retient de saint Marcel qu'il présida le concile qui se réunit à Paris en
360-361. Les évêques des Gaules y proclamèrent solennellement leur foi en la
divinité du Christ telle que l'avait définie le premier concile de Nicée en
325. Saint Hilaire
de Poitiers, revenu d'exil, participait à ce concile, lui qui avait été un
des plus ardents défenseurs de la foi de Nicée face à l'arianisme. Cependant,
au travers des épisodes "légendaires" comme celui du dragon qu'il
combat, nous entrevoyons sa personnalité: "Il rassemble le peuple de la
Cité et marche à sa tête." L'administration romaine n'existe pratiquement
plus, ébranlée par les invasions barbares. Saint Marcel prend le relais des
institutions défaillantes. Il s'oppose aux bandes armées, il assainit les
marais des bords de la Bièvre, il est proche des petites gens qui sont encore
païens pour la plupart. "La vitalité de Paris et de son Église, dans les
siècles qui suivent, repose en grande partie sur son œuvre."
"Neuvième évêque de
Paris. Notre église, comme notre quartier, porte le nom de cet évêque de Paris,
mort en 436, qui avait lui-même choisi, pour lieu de sépulture, un emplacement
situé à l'angle sud que forment aujourd'hui le boulevard Saint-Marcel et
l'avenue des Gobelins, en bordure de l'ancienne voie romaine.
... Son tombeau devint
rapidement un lieu de pèlerinage et les chrétiens de Lutèce prirent l'habitude
de dire "On va à Saint-Marcel"... Saint Marcel demeure, avec Saint
Denis et Sainte Geneviève, l'un des trois protecteurs de Lutèce. Ses reliques
sont contenues dans un reliquaire placé sous la tribune de notre église."
(source: paroisse
Saint Marcel - Paris)
Marcel naît à Paris, rue
de la Calandre (détruite par Haussmann). Nous le connaissons surtout par des
légendes. Il aurait réalisé dès sa jeunesse toute une série de prodiges et de
guérisons miraculeuses. Un exploit a particulièrement marqué la mémoire
collective: alors qu’un énorme serpent du marais de Bièvre vient de dévorer le
cadavre d’une pécheresse enterrée en grande pompe, l’évêque l’admoneste et se
sert de son étole en guise de licou. Il purge la ville, entraînant le monstre
dehors au soulagement des habitants. Ce monstre est l’image du mal combattu par
saint Marcel... (diocèse
de Paris)
À Paris, à la fin du IVe
siècle, saint Marcel, évêque.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8928/Saint-Marcel-de-Paris.html
Statuette
représentant saint Marcel et le dragon. Cuivre doré, vers 1500 ? Dragon du
19e siècle ? Société des amis de Notre-Dame de Paris. Inventaire :
Cat. 5.
Ausstellung Le
trésor de Notre-Dame de Paris im Louvre im 1. Arrondissement in Paris
(Île-de-France/Frankreich), Statuette des heiligen Marcellus von Paris
Marcel de Paris
Évêque, Saint
V siècle
S. Marcel naquit à
Paris, de parents d'une condition médiocre. La pureté, la modestie, la douceur,
la charité, la mortification furent les vertus qui le caractérisèrent dès son
enfance. Toute sa conduite était si sainte, dit l'auteur de sa vie, qu'il
paraissait n'avoir rien de commua avec le monde, et ne pas même connaître les
penchants de la chair. La gravité de ses mœurs, et ses progrès dans les saintes
lettres le rendirent extrêmement cher à Prudence, évêque de Paris. Aussi ce
prélat, sans avoir égard à la jeunesse de Marcel, l'ordonna-1-il lecteur de son
église. On dit que depuis ce temps-là, notre Saint prouva en diverses
occasions, que Dieu l'avait favorisé du don des miracles. Il fut élevé ensuite
à la prêtrise, et, après la mort de Prudence, tous les suffrages se réunirent
pour le placer sur le siège de Paris. Comme il n'avait accepté cette dignité
qu'en tremblant, il ne cessa de veiller sur lui-même avec la plus grande
exactitude, et il s'acquitta de toutes ses fonctions avec un zèle infatigable.
On lit dans sa vie, qu'il délivra le pays d'un serpent qui s'était retiré dans
le tombeau d'une femme adultère. Mais celui qui a rédigé cette vie, écrivait
près de 200 ans après la mort du Saint, ne vivait pas sur les lieux, et paraît
fonder uniquement son récit sur une tradition populaire.
Saint Marcel mourut au
commencement du cinquième siècle, le 1 de Novembre, jour auquel il est nommé
dans le martyrologe romain, quoiqu'on ne célèbre sa fête à Paris que le 3 du
même mois. Il fut enterré dans un village qui était à un quart de lieue de la
ville, mais qui en fait aujourd'hui partie, sous le nom de faubourg
Saint-Marcel ou Saint-Marceau. Du temps de Louis-le-Débonnaire, ou de
Charles-le-Chauve, on bâtit une église sous son invocation, laquelle, après
diverses réparations, subsiste encore, et est desservie par un chapitre de
chanoines. On en tira depuis ses reliques, pour les transporter dans la
cathédrale, qui se glorifie de posséder ce précieux trésor.
SOURCE : Alban
Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction :
Jean-François Godescard.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/marcel_de_paris.htm
Grégoire Huret (1606–1670), Frontispiece
from Breviarium Parisiense Ac Forman Sacro Sancti Concilij Tridentini
restitutum Illvstrissimi et Reverendissimi in Christo Partis D. Joannes
Francisci de Gondy...auctoritate..., 1643, 29.7 x 20.7, Metropolitan Museum of Art
Saint Marcel de
Paris
Neuvième évêque de Paris
Fête le 1er novembre
Église de France
Paris – † id. 1er
novembre v. 430
Autre mention : 3
novembre
Autres graphies :
[Marcellus] Marcel de Paris ou Marceau
Nos sources, quant à sa biographie, se trouvent dans Venance Fortunat et Grégoire de Tours, mais tous deux en parlent déjà à partir de traditions légendaires. Marcel succéda en 417 à Prudence comme neuvième évêque de Paris, et fut inhumé dans le faubourg qui porte son nom. Il débarrassa la tombe d’une noble dame peu vertueuse d’un énorme serpent, en le frappant de sa crosse et de son étole. Son culte fut toujours limité à la région parisienne, encore que les nombreuses églises Saint-Marcel qu’on y rencontre ne doivent pas faire illusion, car elles sont dédiées à des homonymes. Les seules qui lui soient personnellement consacrées sont l’église Saint-Marcel de Paris et celle de Villabé en Seine-et-Oise.
SOURCE : http://www.martyretsaint.com/marcel-de-paris/comment-page-1/
Le Bugue - Église Saint-Sulpice - Vitrail de saint Marcel de Paris - Premier miracle : mis au défi par un forgeron, saint Marcel prend une barre de fer incandescente et en évalue son poids avec une grande précision.
Le
Bugue - Église Saint-Sulpice - Vitrail de saint Marcel de Paris - Deuxième
miracle : Marcel, sous-diacre, après avoir puisé l'eau dans la Seine la
présente à l'évêque pour qu'il se lave les mains pendant la messe, l'eau se
change en vin, et l'évêque l'utilise pour la consécration.
Le Bugue - Église Saint-Sulpice - Vitrail de saint Marcel de Paris - Dernier miracle : Marcel, devenu le 9ème évêque de Paris, triomphe d'un dragon venu dévorer une noble matrone qui avait péché et, au moment où il sort de la forêt de Bièvre, il le maîtrise en le frappant trois fois avec son baton pastoral.
Also
known as
Marcellus
Profile
Ninth bishop of Paris, France.
Chaired the Council of Paris in 360 – 361 which
recognized the edicts of the Council of Nicaea in 325.
Supported Saint Genevieve.
Legend says that there was a dragon in Paris which
was devouring women of “ill repute”; Marcel defeated it by striking it with
his bishop‘s crozier.
Born
c.396 on
Île de la Cité, Paris, France
November 436
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Marcel of
Paris“. CatholicSaints.Info. 11 November 2022. Web. 19 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-marcel-of-paris/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-marcel-of-paris/
Book of
Saints – Marcellus – 1 November
(Saint) Bishop (November
1) (5th
century) On the death of Prudentius, Bishop of Paris, this Saint was
acclaimed his successor by clergy and people, on account of his great virtue
and wonderful gift of miracles. He probably died at the beginning of the fifth
century, but, according to some authors, he survived until A.D. 436. He was
buried in the old Christian cemetery outside the walls of Paris, where now is
the suburb of Saint-Marceau. His relics disappeared from the Cathedral during
the great Revolution. A well-known Paris church has Saint Marcellus for its
Title.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Marcellus”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
18 November 2014. Web. 19 June 2025. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-marcellus-1-november/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-marcellus-1-november/
Marcellus of Paris B (RM)
(also known as Marceau)
Born in Paris; died November 1, c. 430. Bishop Marcellus of Paris was born of common, but obviously virtuous, parents. From his youth he exhibited the virtues of purity, modesty, meekness, and charity. He attempted to live in the world without being a part of it, keeping his eyes focussed on the heavenly Jerusalem. His progress in this regard led to his appointment as reader in the cathedral of Paris. From that time, he was known as a miracle worker and soon ordained to the priesthood. Upon the death of Bishop Prudentius, Marcellus was chosen to succeed him. As bishop he was careful and indefatigable. An unreliable report by a foreigner tell us that Marcellus freed the country from a great serpent that lived in the sepulcher of an adulteress. Saint Marcellus was buried in the old Christian cemetery outside the walls of the city, where now is the suburb of Saint-Marceau that was named in his honor. His relics are venerated in the cathedral (Benedictines, Husenbeth).
Katholische Kirche Notre-Dame in Bougival im Département Yvelines (Île-de-France/Frankreich), Bleiglasfenster mit der Signatur von Henri-Marcel Magne, Darstellung: Marcellus von Paris
St. Marcellus, Bishop of
Paris, Confessor
HE was born at Paris in
the fourth age, of parents not conspicuous for any rank in the world, but on
whom his virtue reflected the greatest honour. Purity of heart, modesty,
meekness, mortification, and charity were the ingredients of his character in
his youth; and he gave himself entirely to the discipline of virtue and prayer,
so as to seem, whilst he lived in the flesh, disengaged both from the world and
the flesh, says the author of his life. The uncommon gravity of his manners,
and his progress in sacred learning so strongly recommended him to Prudentius,
Bishop of Paris, that when he was yet young this prelate ordained him reader of
that church. From this time the saint is said to have given frequent proofs of
a wonderful gift of miracles. He was afterwards promoted to the dignity of
priesthood, and upon the decease of Prudentius was unanimously chosen Bishop of
Paris. As he undertook this charge by compulsion and with trembling, so a just
apprehension of his obligations made him always humble, watchful, and
indefatigable in all his functions. It is related that amongst other miracles
he freed the country from a great serpent which inhabited the sepulchre of an
adultress. But the circumstances of this action depend upon the authority of
one who wrote near two hundred years after the time, and who, being a
foreigner, took them upon trust, and probably upon popular reports. The saint
died in the beginning of the fifth century, on the 1st of November, on which
day he is named in the Roman Martyrology, though in the Gallican his feast is
deferred to the 3rd. His body was buried about a quarter of a league from Paris
in a village which is now joined to the town, and called the suburb of St.
Marceau. His relics have been long since kept in the cathedral. See the life of
St. Marcellus by Fortunatus, 1 published
by Surius.
Note 1. This piece
is attributed by Cave, (Hist. Lit. t. 1, p. 530,) Dubois, (Hist. Ec. Paris, p.
46,) and some others to Venantius Fortunatus, who, fleeing the swords of the
barbarians in Italy, left Ravenna, and, out of devotion to St. Martin, settled
at Tours. Thence he was called by St. Radegundes to Poitiers, and after the
death of his friend, St. Gregory of Tours, in 595, upon the demise of Plato,
bishop of Poitiers, was chosen to fill that see. He died soon after the year
600, and is honoured at Poitiers among the saints on the 4th of December. We
have monuments of his extensive learning and original genius in four books of
the life of St. Martin, in verse, hastily compiled from the elegant prose of
St. Sulpicius Severus, in ten books of poems, (published with his life by F.
Brower, the Jesuit, at Mentz,) and in several other scattered poems also in an
excellent short exposition of the Lord’s Prayer, this author’s masterpiece, in
which he recommends daily communion. By this piece we may form a judgment of
the devotion of St. Radegundes, whose chaplain and director Fortunatus was at
Poitiers. This piece is extant in the library of the Fathers, and in the
Orthodoxographa, with his Exposition of the Apostles’ Creed. Muratori (Anecd.
Lat. p. 212,) has published his Exposition of the Creed of St. Athanasius,
which Dr. Waterland had quoted in manuscript. (Comm. on the Creed of St. Athan.
pp. 32, 171.) The lives of the following saints compiled by this author, are
barren of facts, and filled with relations of miracles: of St. Germanus of
Paris, St. Albin of Angers, St. Paternus of Avranches, St. Amantius of Rhodes,
St. Remigius of Rheims, the second book of the life of St. Hilary, the life of
St. Medard published by Dachery, (Spicil. t. 8, p. 391,) that ascribed to
Venantius Fortunatus by Surius, being the work of Radbod II., bishop of
Poitiers in the eleventh age. But his life of St. Radegundes, different from
his others, is a very useful narrative of her actions and virtues: as is also
the supplement, or second life of the same holy queen, compiled by Baudonivia,
corruptly called Bandonivia, the learned nun of her monastery whilst Fortunatus
was bishop. See Rivet, t. 3, p. 464, and the last edition of Cave’s Historia
Literaria, in 1740, in which most of his former mistakes on this article are
corrected, except that the two Fortunatuses are confounded together.
Another St. Fortunatus,
bishop of an unknown see in Lombardy, a native of Vercelli, for his learning
surnamed the Philosopher, came into France a little before the former, perhaps
expelled by the Lombards. He settled near Chelles, was much honoured by St.
Germanus, bishop of Paris, and died a little before him, as Usuard testifies in
his Martyrology, about the year 569, when St. Germanus lay sick. He is honoured
on the 5th of May, and 18th of June; the place where he was interred bears his
name; his relics are kept with respect, and two churches are built in his
honour. See the Bollandists, 18 Jun. Du Bois, Hist. Eccl. Paris, l. 1, c. 8.
Tillem. t. 10, p. 416. This is the Fortunatus who, at the request of St.
Germanus of Paris, compiled the life of St. Marcellus. See Dom Rivet,
Hist. Littér. de la Fr, t. 3, p. 298. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume XI: November. The Lives of the
Saints. 1866
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/11/014.html
Statue
de saint Marcel dans l'église de l'abbaye de Rajhrad (de), Tchéquie.
Statue
of Saint Marcel in the church of the Abbey of Rajhrad, Czech Republic.
Socha
v Rajhradském klášteře
San Marcello di
Parigi Vescovo
Festa: 1 novembre
† Parigi, 1 novembre 410
circa
Martirologio
Romano: A Parigi sempre in Francia, san Marcello, vescovo.
San Marcello fu vescovo di Parigi a cavallo tra il IV ed il V secolo. Venanzio Fortunato, suo biografo verso la fine del VI secolo, redasse una Vita che però consiste piuttosto in una raccolta di miracoli attribuiti al santo. Marcello nacque nell’odierna capitale francese in umili condizioni. Si dedicò così assiduamente alla preghiera ed alla pratica delle virtù, da rendersi “libero dal mondo e dalla carne”. Di carattere serio ed impegnato nello studio della teologia, attirò l’attenzione di Prudenzio, vescovo parigino, che gli conferì il lettorato, secondo tra gli ordini minori tradizionali, e lo nominò suo arcidiacono.
Rimasta vacante per la sua morte la sede episcopale, Marcello venne acclamato suo successore. Nel suo nuovo incarico difese il popolo dai barbari e gli venero attribuiti miracoli sorprendenti, tra i quali la vittoria contro un misterioso dragone. Ma questa potrebbe essere non altro che una sorta di metafora scaturita da leggende popolari, volta a mascherare un qualche nemico della Chiesa del tempo.
Marcello morì infine il 1° novembre di un anno imprecisato, forse il 410. Ricevette sepoltura in una catacomba a lui intitolata, sulla riva sinistra della Senna, sita nell’odierno sobborgo parigino di Saint-Marceau.
Autore: Fabio Arduino