jeudi 7 mai 2015

Saint AGOSTINO ROSCELLI, prêtre et fondateur de la Congrégation des Soeurs de l'Immaculée Conception de la bienheureuse Vierge Marie


Saint Agostino Roscelli

Fondateur de la communauté des Sœurs de l'Immaculée (+ 1902)

Agostino Roscelli est un prêtre originaire de l'Italie. Il est le fondateur de la communauté des Sœurs de l'Immaculée à Gênes (Genova), le 15 octobre 1876. 

Il est né le 27 juillet en 1818, d'une humble famille, dans un tout petit village, Bargone. Il a étudié à Gênes et devenu prêtre, le 19 septembre 1846, il passa sa longue vie à aider les gens dans le besoin: les pauvres, la jeunesse, les prisonniers. 

Le 7 mai 1902, la veille de la fête de l'Ascension, il entre dans la maison du Père. 

Aujourd'hui, les Sœurs de l'Immaculée continuent son œuvre dans l'éducation et la formation des jeunes, ainsi que dans les hôpitaux, en Italie, en Amérique latine, au Canada et en Roumanie. 

Béatifié le 7 mai 1995 puis canonisé le 10 mai 2001 par le pape Jean-Paul II. 

Discours du pape Jean-Paul II aux pèlerins venus pour la canonisation de 5 bienheureux le lundi 11 juin 2001

À Gènes en Ligurie, l’an 1902, saint Augustin Roscelli, prêtre, qui fonda la Congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception de la bienheureuse Vierge Marie pour la formation chrétienne, intellectuelle et professionnelle des jeunes filles.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10024/Saint-Agostino-Roscelli.html

Saint Agostino Roscelli

Prêtre de Gênes et Fondateur

Fête le 7 mai

Bargone di Casarza, Ligurie, 27 juillet 1818 – † Gênes 7 mai 1902

Béatifié le 7 mai 1995 par le pape Jean Paul II

Canonisé le 10 juin 2001 par le pape Jean Paul II

Le bienheureux Agostino Roscelli, prêtre de l’archidiocèse de Gênes et Fondateur de l’Institut des Sœurs de L’Immaculée Conception de la B.V.M., est né à Bargone di Casarza (Ligurie, Italie) le 27 juillet 1818 et est décédé le 7 mai 1902 à Gênes. Devenu prêtre le 19 septembre 1846 et curé de Saint-Martin d’Albaro en 1854, il est préoccupé du sort des jeunes filles et fait construire pour elles un collège donnant un enseignement à la fois intellectuel et professionnel. C’est pour accroître cette œuvre qu’il fonde une communauté de religieuses enseignantes, les Sœurs de l’Immaculée Conception de Gênes, pour les jeunes filles égarées en raison de leur pauvreté. Culte autorisé par Pie IX en 1876, il a été béatifié le 7 mai 1995 par Jean-Paul II à Rome. Le décret relatif à la canonisation (reconnaissance d’un miracle) du Bienheureux Agostino Roscelli a été promulgué le samedi 1er juillet 2000 par la Congrégation pour les causes des saints en présence du pape Jean-Paul II en la Salle Clémentine du Vatican.

Le Bienheureux Agostino Roscelli est né à Casarza Ligure le 27 juillet 1818. Sa famille pauvre est un exemple de foi et de vertus chrétiennes. Enfant intelligent et sensible, mais réservé, Agostino s’occupe du bétail de sa famille. Les espaces naturels et le silence des montagnes qui l’entourent ouvrent son âme, lui permettant d’établir un lien étroit avec Dieu. Durant une mission de paroisse en mai 1835, il se sent appelé à la prêtrise. Des problèmes financiers rendent difficile la poursuite de ses études à Gênes, mais son obstination et ses prières, et l’aide généreuse des habitants, l’encourage. Ordonné en 1846, il est nommé curé de Saint Martin d’Albaro. Chargé de l’assistance pastorale à l’église de la Consolation en 1854, il consacre d’innombrables heures à confesser. Il installe son premier centre résidentiel à Gênes, centre destiné à la formation professionnelle, morale et intellectuelle de jeunes femmes qui manquent de soutien et sont en danger. En 1874 il est nommé aumônier de l’orphelinat provincial, où il sert pendant 22 ans, et travaille aussi comme aumônier des prisons, s’occupant particulièrement de tous ceux condamnés à mort. En 1876 il fonde l’Institut des Sœurs de l’Immaculée Conception pour s’occuper des centres de femmes qu’il a établis. Il meurt le 7 mai 1902. On le fête le 7 mai.

SOURCE : http://www.martyretsaint.com/agostino-roscelli/

CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DE 5 BIENHEUREUX

HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II

Dimanche 10 juin 2001, Solennité de la Sainte Trinité 

1. "Béni soit Dieu le Père, et le Fils unique de Dieu, et l'Esprit Saint:  car son amour pour nous est grand" (Antienne de début).

La liturgie tout entière est toujours orientée vers le mystère trinitaire, source  de vie pour chaque croyant, mais elle l'est encore plus spécialement en la fête d'aujourd'hui de la Très Sainte Trinité.

"Gloire au Père, gloire au Fils, gloire à l'Esprit Saint":  chaque fois que nous proclamons ces paroles, synthèse de notre foi, nous adorons l'unique et véritable Dieu en trois Personnes. Nous contemplons émerveillés ce mystère qui nous enveloppe totalement. Un mystère d'amour, un mystère de sainteté ineffable.

"Saint, Saint, Saint est le Seigneur, Dieu de l'univers" chanterons-nous d'ici peu, en entrant dans le coeur de la prière eucharistique. Le Père a tout créé avec sagesse et une providence aimante; le Fils par sa mort et sa résurrection nous a rachetés; l'Esprit Saint nous sanctifie par la plénitude de ses dons de grâce et de miséricorde.

Nous pouvons à juste titre définir la solennité d'aujourd'hui comme une "fête de la sainteté". En ce jour, la cérémonie de canonisation de cinq bienheureux trouve donc son cadre le plus harmonieux:  Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustochio Verzeri, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès.

2. "Ayant donc reçu notre justification de la foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ" (Rm 5, 1).

Pour l'Apôtre Paul, comme nous l'avons entendu dans la seconde Lecture, la sainteté est un don que le Père nous communique à travers Jésus-Christ. En effet, la foi en Lui est un début de sanctification. A travers la foi l'homme entre dans l'ordre de la grâce; à travers la foi il espère prendre part à la gloire de Dieu. Cette espérance n'est pas une vaine illusion, mais le fruit sûr d'un chemin ascétique face à de nombreuses épreuves, affrontées avec patience et une vertu éprouvée. 

Ce fut l'expérience de saint Luigi Scrosoppi, au cours d'une vie entièrement consacrée à l'amour du Christ et de ses frères, en particulier des plus faibles et sans défense.

"Charité! Charité!":  cette exclamation jaillit de son coeur au moment de quitter le monde pour le Ciel. Il exerça la charité de façon exemplaire, en particulier à l'égard des jeunes filles orphelines et abandonnées, entraînant un groupe d'éducatrices, avec lesquelles il fonda l'Institut des "Soeurs de la Divine Providence".

La charité fut le secret de son apostolat long et inlassable, nourri d'un contact permanent avec le Christ, contemplé et imité dans l'humilité et dans la pauvreté de sa naissance à Bethléem, dans la simplicité de sa vie laborieuse à Nazareth, dans la complète immolation sur le Calvaire, dans le silence éloquent de l'Eucharistie. C'est pourquoi l'Eglise le présente aux prêtres et aux fidèles comme modèle d'une synthèse profonde et efficace entre la communion avec Dieu et le service aux frères. Le modèle, en d'autres termes, d'une existence vécue en intense communion avec la Très Sainte Trinité.

3. "Son amour pour nous est grand". L'amour de Dieu pour les hommes s'est manifesté de manière particulièrement évidente dans la vie de saint Agostino Roscelli, que nous contemplons aujourd'hui dans la splendeur de la sainteté. Son existence, toute imprégnée de foi profonde, peut être considérée comme un don offert pour la gloire de Dieu et pour le bien des âmes. Ce fut la foi qui le rendit toujours obéissant à l'Eglise et à ses enseignements, dans une adhésion docile au Pape et à son propre Evêque. Il sut puiser dans la foi le réconfort pour affronter les heures sombres, les âpres difficultés et les événements douloureux. La foi fut le roc solide auquel il sut s'accrocher pour ne jamais céder au découragement.

Il sentit le devoir de communiquer cette même foi aux autres, en particulier à ceux qu'il approchait dans le mystère de la confession. Il devint un maître de vie spirituelle, en particulier pour les Soeurs qu'il fonda, qui le virent toujours serein même face aux situations les plus critiques. Saint Agostino Roscelli nous exhorte nous aussi à avoir toujours confiance en Dieu, en nous plongeant dans le mystère de son amour.

4. "Gloire au Père, au Fils et à l'Esprit Saint". A la lumière du mystère de la Trinité le témoignage évangélique de saint Bernardo da Corleone, lui aussi élevé aux honneurs des autels, acquiert également une éloquence singulière. Tous s'émerveillaient devant lui et se demandaient comment un frère laïc pouvait parler de façon aussi éminente du mystère de la très Sainte Trinité. En effet, sa vie fut entièrement tendue vers Dieu, à travers un effort constant d'ascèse, tissée de prière et de pénitence. Ceux qui l'ont connu attestent de façon unanime qu'il "était toujours occupé à la prière", "jamais il ne cessait de prier", "il priait sans cesse" (Summ., 35). De ce dialogue ininterrompu avec Dieu, qui trouvait dans l'Eucharistie son centre dynamique, il tirait la lymphe vitale pour son courageux apostolat, en répondant aux défis sociaux de l'époque, qui ne manquait pas de ten-sions et de problèmes.

Aujourd'hui aussi le monde a besoin de saints comme Fra' Bernardo plongés en Dieu et précisément pour cette raison capables d'en transmettre la vérité et l'amour. L'humble exemple de ce Capucin constitue un encouragement à ne pas se lasser de prier, la prière et l'écoute de Dieu étant précisément l'âme de la sainteté authentique.

5. "L'Esprit de vérité vous guidera à la vérité tout entière" (Antienne de Communion). Teresa Eustochio Verzeri, que nous contemplons aujourd'hui dans la gloire de Dieu, se laissa conduire docilement par l'Esprit Saint au cours  de son existence, brève mais intense. Dieu se révéla à Elle comme une présence devant laquelle on doit s'incliner avec une profonde humilité. Sa joie était de se considérer sous la constante protection divine, en se sentant entre les mains du Père céleste, en qui elle apprit à avoir toujours confiance.

S'abandonnant à l'action de l'Esprit, Teresa vécut l'expérience mystique particulière "de l'absence de Dieu". Seule une foi inébranlable l'empêcha de ne pas perdre la confiance en ce Père porvidentiel et miséricordieux, qui la mettait à l'épreuve:  "Il est juste - écrivait-elle - que l'épouse, après avoir suivi l'époux dans toutes les peines qui accompagnèrent sa vie, prenne encore part avec lui à la plus terrible" (Livre des devoirs, III, 130).

Tel est l'enseignement que sainte Teresa laisse à l'Institut des "Filles du Sacré-Coeur de Jésus", qu'elle fonda. Tel est l'enseignement qu'elle nous laisse à tous. Même face aux contrariétés et aux souffrances intérieures et extérieures, il faut conserver vivante la foi en Dieu le Père, Fils et Esprit Saint.

6. En canonisant la Bienheureuse Rafqa Choboq Ar-Rayès, l'Eglise met en lumière d'une manière toute particulière le mystère de l'amour donné et accueilli pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Cette moniale de l'Ordre libanais maronite désirait aimer et donner sa vie pour ses frères. Dans les souffrances qui n'ont cessé de la tourmenter durant les vingt-neuf dernières années de son existence, sainte Rafqa a toujours manifesté un amour généreux et passionné pour le salut de ses frères, puisant dans son union au Christ, mort sur la croix, la force d'accepter volontairement et d'aimer la souffrance, authentique voie de sainteté.

Puisse sainte Rafqa veiller sur ceux qui connaissent la souffrance, en particulier sur les peuples du Moyen-Orient affrontés à la spirale destructrice et stérile de la violence! Par son intercession, demandons au Seigneur d'ouvrir les coeurs à la recherche patiente de nouvelles voies pour la paix, hâtant les jours de la réconciliation et de la concorde!

7. "Yahvé, notre Seigneur, qu'il est puissant ton nom par toute la terre!" (Ps 8, 2.10). En contemplant ces lumineux exemples de sainteté, l'invocation du Psalmiste revient spontanément dans le coeur. Le Seigneur ne cesse de donner à l'Eglise et au monde d'admirables exemples d'hommes et de femmes, dans lesquels se reflète sa gloire trinitaire. Leur témoignage nous pousse à regarder vers le Ciel et à chercher sans répit le Royaume de Dieu et sa justice.

Marie, Reine de tous les Saints, qui la première a accueilli l'appel du Très-Haut, soutiens-nous dans notre service à Dieu et aux frères. Et vous, marchez avec nous, saint Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustachio Verzeri, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, afin que notre existence, comme la vôtre, soit une louange au Père, au Fils et à l'Esprit Saint. Amen!

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20010610_canonizzazione.html

Saint Augustin Roscelli 

Prêtre et Fondateur des « Sœurs de l'Immaculée »

Agostino Roscelli naît à Bargone de Casarza Ligure, le 27 juillet 1818 de Domenico et Maria Gianelli, il est Baptisé le même jour parce que l'on craint pour sa vie. 

Sa famille, pauvre de biens matériels, est toujours pour lui un exemple de Foi et de vertus chrétiennes. 

Intelligent, sensible, plutôt réservé, Augustin se rend très tôt utile à sa famille par la garde des moutons.

Au mois de mai 1835, lors d'une courte retraite paroissiale animée par le Curé de Chiavari, Antonio Maria Gianelli (Canonisé le 21 octobre 1951), Augustin sent l'appel décisif à la Prêtrise et se rend à Gênes pour entreprendre ses études.

Le 19 septembre 1846, il est ordonné Prêtre et immédiatement destiné à la bourgade populeuse de S. Martino d'Albaro. 

Là, commence son humble service dans l'œuvre de sanctification. Dans l'esprit du Christ pasteur et dans l'administration des Sacrements, il se dédie avec zèle, charité et par son exemple à l'accroissement spirituel du Corps du Christ.

Au confessionnal, il acquiert une connaissance concrète de la triste réalité et du danger moral dans lesquels se trouvent beaucoup de jeunes filles qui, par motif de travail, quittent leur village pour la ville, devenant ainsi une proie facile pour les personnes malhonnêtes. 

Là, son cœur de père craint et frémit à la pensée que tant d'âmes simples, seules et sans défense peuvent se perdre.

En 1858, tout en continuant assidûment son Ministère au Confessionnal, il accepte de collaborer avec l'Abbé Francesco Montebruno à l'Œuvre des Petits Artisans.

En 1872, son champ d'apostolat s'agrandit. Il s'occupe non seulement de la jeunesse masculine et féminine mais aussi des détenus des prisons de St-André pour leur apporter le réconfort et la Miséricorde du Seigneur.

En 1874, Aumônier du nouvel Orphelinat Provincial de la Montée des Fieschine, l'Abbé Roscelli se dédie aux nouveaux nés en leur administrant le Baptême (d'après les registres, il résulte qu'il a baptisé, en 22 ans de Ministère dans cette institution, 8.484 enfants) et, faisant siennes les paroles de Saint Augustin « l'accomplissement de toutes nos œuvres, c'est l'amour », il travaille intensément aussi en faveur des filles-mères: simples filles du peuple qui, par manque de travail digne et rémunérateur, tombent victimes des malintentionnés.

L'idée hésitante de fonder une Congrégation Religieuse est encouragée par Mons. Salvatore Magnasco et par les Collaboratrices de Roscelli, les institutrices des Ateliers de Couture, bien convaincues que la Consécration au Christ et l'engagement de sanctification dans la vie communautaire sont la force de l'apostolat.

L'Abbé Augustin Roscelli consulte le Pape Pie IX et, après en avoir reçu la réponse: « Deus benedicat te et opera tua bona », s'en remet totalement à la Volonté de Dieu. 

Le 15 octobre 1876, il réalise son projet et le 22 du même mois donne l'habit Religieux aux premières Filles qu'il appelle « Sœurs de l'Immaculée », leur montrant ainsi le chemin de sainteté tracé particulièrement par les vertus mêmes de Celle qui est modèle de la vie Consacrée. 

Son œuvre, après les premières incertitudes, s'affirme et s'accroît au-delà des limites de Gênes et de l'Italie.

Ce « pauvre Prêtre », comme il disait de lui-même, humble et silencieux, meurt le 7 mai 1902.

Agostino Roscelli à été Béatifié, le 7 mai 1995, et Canonisé, le 10 juin 2001, à Rome, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140507&id=13978&fd=0

Saint Augustin ROSCELLI

Nom: ROSCELLI

Prénom: Augustin

Pays: Italie

Naissance: 27 juillet 1818  à Bargone de Casarza Ligure

Mort: 7 mai 1902  à Gênes

Etat: Prêtre - Fondateur

Note: Prêtre le 19.09.1846. Curé. S'occupe de l'œuvre des petits artisans. Directeur spirituel de Monastères. Fondateur des Sœurs de l'Immaculée Conception de Gênes, pour les jeunes filles égarées en raison de leur pauvreté, fondation encouragée par Pie IX en 1876.

Béatification: 07.05.1995  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation: 10.06.2001  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 7 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1995 n.20 p.2-3   -   2001 n.24 p.1.4 - n.25 p.4-5

Réf. dans la Documentation Catholique: 1995 n.11 p.564

Notice brève

Agostino (Augustin) Roscelli naît en 1818. A 17 ans, à l'occasion d'une "Mission", il ressent l'appel au sacerdoce. Par la prière et la ténacité, il vient à bout des obstacles, aidé par l'évêque de Bobbio qui lui offre une place de sacristain. Ordonné prêtre en 1846 et nommé curé, il déploie une intense activité apostolique: collaboration à l'Œuvre des petits artisans, confes­sions, direction spirituelle dans de nombreux Monastères, apostolat des prisons. Il s'occupe également de jeunes filles qui s'étaient égarées en raison de leur pauvreté; pour cela il est aidé par des collaboratrices qui prennent conscience que leur entreprise sera fécondée par la grâce de la consécration religieuse et de la vie communautaire. Augustin fonde alors pour elles les "Sœurs de l'Immaculée Conception". Dans sa sollicitude pour les plus pauvres comme dans le soin spirituel des âmes, "il a pu réaliser l'image du Bon Pasteur qui prend soin du troupeau à lui confié, qui va à la recherche de la brebis égarée et qui consume sa propre vie pour le salut de tous" (Jean Paul II). Il meurt le 7 mai 1902.

Notice développée

Agostino (Augustin) Roscelli "a su, à merveille, unir l'activité des temps modernes à une vie intérieure élevée" (Mgr Albino Luciani, futur Jean Paul Ier). Il naît en 1818 à Bargone de Casarza Ligure (Italie) de Domenico Roscelli et de Maria Gianelli. La famille est pauvre mais riche en vertus chrétiennes. Enfant, il se rend utile en gardant les moutons. Il est intelligent, sensible mais réservé. Ses parents le confient au curé du village qui lui donne les premiers éléments de l'instruction. Au mois de mai 1835, au cours d'une brève retraite paroissiale prêchée par l'abbé Antoine Maria Gianelli, curé de paroisse et futur évêque, le jeune homme ressent l'appel définitif à la prêtrise. Il se rend à Gênes pour y entreprendre ses études. Période difficile à cause de sa pauvreté. Il est aidé par plusieurs personnes, notamment par le chanoine Gianelli qui lui trouve un emploi de sacristain. Il est ordonné prêtre le 19 septembre 1846. Après quoi il est nommé dans une paroisse populaire, San Martino d'Albaro. Il y déploie son zèle et mène un genre de vie évangélique austère. Toujours disponible pour le confessionnal, il cherche à communiquer sa foi. Là, il prend conscience que les jeunes filles qui doivent aller à la ville pour y chercher du travail deviennent souvent la proie de personnes malhonnêtes. Son cœur frémit à la pensée que tant d'âmes simples, seules et sans défense peuvent se perdre. D'autres jeunes filles, dont il est aussi le directeur spirituel, le soutiennent dans ses projets et créent les "Ateliers de couture" où les filles reçoivent une instruction humaine, chrétienne et professionnelle. Il s'occupe aussi de jeunes garçons et en 1858, il collabore avec l'abbé Francesco Montebruno à l'œuvre des "Petits Artisans" (Artigianelli). En 1872, il trouve une nouvelle branche d'activité en s'occupant des détenus; il leur apporte un réconfort matériel et spirituel. En 1874, il est Aumônier de l'Orphelinat Provincial: en 22 ans de ministère dans cette institution, il baptise 8484 enfants. Il se dépense aussi avec ardeur en faveur des filles-mères. Toute cette intense activité pastorale est soutenue par la prière, car il est conscient que les résultats ne dépendent pas principalement de nos forces, mais surtout de l'aide de Dieu.

Les collaboratrices qui dirigent les Ateliers de couture, pensent que la consécration au Christ et la vie communautaire constitueraient une force pour leur apostolat. Augustin hésite à fonder une congrégation religieuse. Il y est encouragé par Mgr Magnasco. Il consulte alors le bienheureux Pape Pie IX qui lui répond: "Deus benedicat te et opera tua bona" (Que Dieu te bénisse toi et tes bonnes œuvres). Alors, faisant totalement confiance à Dieu, le 15 octobre 1876, il fonde les "Filles de l'Immaculée". Pour elles et beaucoup d'autres, il devient un maître de vie spirituelle. Même dans les situations les plus critiques, les Sœurs le voient toujours serein. Finalement son œuvre s'affermit et s'accroît au-delà des limites de Gênes et de l'Italie. Ce "pauvre prêtre" comme il disait de lui-même, humble et silencieux, meurt le 7 mai 1902.

"L'amour indivisible pour Dieu et pour les frères constitue la ligne fondamentale qui qualifie sa spiritualité dans laquelle se fondent dans l'unité la contemplation et l'action." (Jean Paul II)

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0352.htm

Sant'Agostino Roscelli


Saint Agostino Roscelli

Also known as

Augustine Roscelli

Augustin Roscelli

Memorial

7 May

Profile

Born to a poor farming family, Agostino spent his youth as a mountain shepherd, using his solitary time for prayer. During a parish mission in May 1835, he realized a call to the priesthood, a calling he attacked with prayer which led to financial aid that allowed him to study at GenoaItalyOrdained on 19 September 1846.

Priest at Saint Martin d’Albaro in 1846, then the Church of Consolation in Genoa in 1854Chaplain of the provincial orphanage in 1874, a post he held for 22 years. Prison chaplain, working especially with prisoners condemned to death.

He established a residential school to train young women who were in danger of starvation or falling into prostitution because they had no support. On 15 October 1876, he founded the Institute of Sisters of the Immaculata to run this and other residential centers he established.

Born

27 July 1818 at Bargone di Casarza Ligure, Italy

Died

7 May 1902 at GenoaItaly of natural causes

Venerated

21 December 1989 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

7 May 1995 by Pope John Paul II

Canonized

10 June 2001 by Pope John Paul II

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Herald

Hagiography Circle

Immacolatine

L’Osservatore Romano

Wikipedia

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Santi e Beati

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Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Arcidiocesi di Genova

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Papa Giovanni Paolo II: Oemlia a la Canonizzazione di San Agostino

Santi e Beati

Wikipedia

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

Readings

A spiritual feature characteristic of Blessed Agostino Roscelli…was to work at the service of his brothers and sisters without ever neglecting his interior union with the Lord. The true contemplative is the one who is able to work with greater force and incisiveness for the salvation of souls and the good of the Church. The new blessed’s apostolic activity was truly fruitful because it flowed from a genuine mystical and contemplative life. His ardent love for God, enriched by the gift of wisdom, enabled him to give himself as far as possible to serving his neighbor without ever being separated from the Lord. – Pope John Paul II at the beatification ceremony of Agostino Roscelli

MLA Citation

“Saint Agostino Roscelli“. CatholicSaints.Info. 29 June 2023. Web. 7 May 2024. <https://catholicsaints.info/saint-agostino-roscelli/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-agostino-roscelli/

CANONIZATION OF 5 BLESSEDS

HOMILY OF JOHN PAUL II

Feast of the Blessed Trinity 

10 June 2001

 

1. "Blessed be God the Father and his only-begotten Son and the Holy Spirit:  for great is his love for us" (Entrance Antiphon).

The entire liturgy is focused on the Trinitarian mystery, source of life for every believer, but especially today, on the feast of the Blessed Trinity.

"Glory to the Father, glory to the Son, glory to the Holy Spirit":  every time we proclaim these words, the synthesis of our faith, we adore the only true God in three Persons. With amazement we contemplate the mystery that completely surrounds us. Mystery of love, mystery of ineffable holiness.

"Holy, holy, holy, Lord God of sabbaoth" we will sing in a little while, entering into the heart of the Eucharistic prayer. The Father created everything with his wisdom and loving providence; the Son redeemed us with his death and resurrection; the Holy Spirit sanctifies with the fullness of his gifts of grace and mercy.

We can correctly define today's solemnity as the feast of holiness. It is a perfect day for the ceremony of the canonization of the five blesseds:  Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustochio Verzeri, Rafqua Pietra Choboq Ar-Rayès.

2. "Justified ... by faith, we are in peace with God by means of our Lord Jesus Christ" (Rom 5,1).

For the apostle Paul, as we have heard in the second reading, holiness is a gift which the Father communicates to us through Jesus Christ. Faith in him is the principle of sanctification. By faith man enters the order of grace; by faith he hopes to take part in the glory of God. This hope is not a vain illusion, but the sure fruit of an ascetic path through many trials, that are faced with patience and proven virtue.

This was the experience of St Luigi Scrosoppi, during a life entirely spent for the love of Christ and his neighbour, especially, the weaker and the defenceless.

"Charity, charity":  this exclamation burst from his heart at the moment of leaving the world for heaven. He exercised charity in an exemplary way, above all, in the service of abandoned orphan girls, involving a group of teachers, with whom he was able to start the Congregation of the "Sisters of Divine Providence".

Charity was the secret of his long and untiring apostolate, nourished by a constant contact with Christ, contemplated and imitated in the humility and poverty of his birth at Bethlehem, in the simplicity of his life of hard work at Nazareth, in the complete immolation on Calvary, and in the astonishing silence of the Eucharist. Consequently, the Church holds him up to priests and to the faithful as a model of a deep and effective union of communion with God and the service of his neighbour. In other words, he is a model of a life lived in intense communion with the Holy Trinity.

3. "Great is his love for us". The love of God for men is revealed with special emphasis in the life of St Agostino Roscelli, whom we contemplate today in the splendour of holiness. His existence, entirely permeated by deep faith, can be considered a gift offered for the glory of God and the good of souls. Faith made him ever obedient to the Church and her teachings, in docile adherence to the Pope and to his own bishop. From faith he knew how to draw comfort in bleak times, in bitter difficulties and in painful events. Faith was the solid rock to which he held on tightly in order to avoid yielding to discouragement.

He felt the duty to communicate the same faith to others, above all, to those whom he approached in the ministry of confession. He became a master of the spiritual life, especially for the congregation of sisters founded by him. The sisters always found him serene even in the the most trying situations. St Agostino Roscelli exhorts us always to trust in God, immersing ourselves in the mystery of his love.

4. "Glory to the Father, to the Son, and to the Holy Spirit".
The evangelical witness of St Bernard of Corleone, elevated to the honour of the altars today, observed within the mystery of the Trinity gains a particular effectiveness. All wondered and asked how a simple lay brother could disccourse so well about the mystery of the Trinity. In fact, his life was entirely directed toward God, by a constant ascetical exertion joined with prayer and penance. Those who knew him agreed in testifying that "he was always at prayer", "never ceased to pray", "prayed constantly" (Summ., 35). From such an uninterrupted conversation with God, which found in the Eucharist its ongoing impulse, he drew the lifeblood for his courageous apostolate, responding to the social challenges of the time, with all their tensions and disquiet.

Even today the world needs saints like Brother Bernard immersed in God and for that very reason able to hand on God's truth and love. The humble example of the Capuchin saint offers an encouragement never to tire of prayer, since prayer and listening to God are the soul of authentic holiness.

St Teresa Eustochio Verzeri:  faith in providence and abandonment to direction of Spirit
5. "The Spirit of truth will lead you into all truth" (Communion antiphon). Teresa Eustochio Verzeri, whom today we contemplate in the glory of God, in her brief but intense life knew how to be led with docility by the Holy Spirit. God revealed himself to her as a mysterious presence before whom we must bow with profound humility. Her joy was to be considered under constant divine protection, feeling herself in the hands of the heavenly Father, whom she learned to trust in forever.
Abandoning herself to the action of the Spirit, Teresa lived the particular mystical experience of the "absence of God". Only an unshakable faith kept her from losing her confidence in the provident and merciful Father, who put her to the test:  "It is right, she wrote, that the spouse after having followed the bridegroom in all the pain that marked his life, should share in the most terrible" (Book of Duties, III, 130).

This was the teaching that St Teresa left to her Institute of the "Daughters of the Sacred Heart of Jesus" founded by her. This is the teaching that she left us all. In the midst of contradictions and inner and exterior sufferings one must keep alive faith in God Father, Son and Holy Spirit.

6. By canonizing Blessed Rafqa Choboq Ar-Rayès, the Church sheds a very particular light on the mystery of love given and received for the glory of God and the salvation of the world. This nun of the Lebanese Maronite Order desired to love and to give her life for her people. In the sufferings which never left her for 29 years of her life, St Rafqa always showed a passionate and generous love for the salvation of her brothers, drawing from her union with Christ, who died on the cross, the force to accept voluntarily and to love suffering, the authentic way of holiness.

May St Rafqa watch over those who know suffering, particularly over the peoples of the Middle East who must face a destructive and sterile spiral of violence. Through her intercession, let us ask the Lord to open hearts to the patient quest for new ways to peace and so hasten the advent of reconciliation and harmony.

7. "O Lord our God, how great is your name through all the earth" (Ps 8,2.10). Contemplating these outstanding examples of holiness, the psalmist's exclamation comes spontanously to mind.

The Lord does not stop giving to the Church and to the world wonderful examples of men and women who are reflections of the glory of the Trinity. Their witness incites us to raise our eyes to heaven and to seek without pause the kingdom of God and his justice.

May Mary the Queen of all saints, who first heard the call of the Most High, uphold us in our service of God and neighbor. And may you go with us saints Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustocchio Verzeri, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, so that our lives like yours may give praise to the Father, the Son and the Holy Spirit. 

Amen

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20010610_canonizzazione.html

BL. AGOSTINO ROSCELLI was born in Casarza Ligure, Italy, on 27 July 1818. His materially poor family was an example of faith and Christian virtue. An intelligent and sensitive, but reserved child, Agostino helped care for the family's sheep. The natural surroundings and the silence of the mountains opened his soul to a close relationship with God.

During a parish mission in May of 1835, he felt called to the priesthood. Financial problems made it difficult for him to pursue his studies in Genoa, but his tenacity and intense prayer, combined with the aid of generous people, supported him.

Ordained in 1846, he was appointed curate of St Martin d'Albaro and began his humble service of sanctifying his people.

Entrusted with pastoral care of the Church of Consolation in 1854, he spent countless hours in the confessional. Here he set up his first residential centre in Genoa for the moral, intellectual and professional training of young women who lacked support and were at risk.

In 1874 he was appointed chaplain of the provincial orphanage, where he served for 22 years, and also worked as a prison chaplain, caring particularly for those condemned to death.

In 1876 he founded the Institute of Sisters of the Immaculata to care for the residential women's centres he had established. He died on 7 May 1902.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20170726010047/http://ewtn.com/library/MARY/bios95.htm#roscelli

Blessed Agostino Roscelli (AC)

Born at Casarza Ligure, Italy, July 27, 1818; died May 7, 1902; beatified May 7, 1995.

Agostino Roscelli was not blessed with worldly wealth or rank. Instead God gave him virtuous parents, intelligence, and supportive friends. Surrounded by the silence of the mountains as he watched his family's sheep, Agostino's soul was opened to prayer and his heart drew close to God. But it was not until a parish mission in May 1835 (age 16) that he recognized he was being called to the priesthood. Most peasants would have found it impossible to answer that call without divine and human intervention; however, Agostino's vocation was supported by his own prayer life and the financial aid of generous people.

Following his studies at Genoa, Roscelli was ordained in 1846. His first appointment was in the parish of Saint Martin d'Albaro. Eight years later he was given the care of the parish Church of Consolation, where he spent endless hours hearing confessions.

In Genoa he established a residential school to train young women without families, who were in danger of starvation or falling into prostitution because they had no support. In 1876, he founded the Institute of Sisters of the Immaculata to run this and other residential centers he had established.

In addition to this work of charity, in 1874, Father Agostino was appointed chaplain of the provincial orphanage. While continuing this work for 22 years, he also served as prison chaplain, wherein he cared particularly for those condemned to death (L'Osservatore Romano).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0507.shtml

The priest who saved boys from a life of crime and girls from prostitution

St Agostino Roscelli (May 7) insisted he was merely a 'poor priest'. John Paul II thought otherwise

Agostino Roscelli (1818-1902) was not one of those saints whose life’s work is defined in a sudden moment of spiritual illumination. Rather, he discovered his mission in the distress which surrounded him as a priest.

Born in Bargone de Casarza, some 30 miles south-east of Genoa, Agostino Roscelli was the son of poor peasant farmers. As a child he helped to mind the family’s sheep, while picking up scraps of education from the parish priest. 

At 17 he attended a retreat given by Fr Antonio Guanelli, which confirmed his instinct that he himself should become a priest. Funded by local benefactors Agostino Roscelli went to study in Genoa, where Guanelli found him work as sacristan and guardian of a church in a girl’s school.

Ordained in 1846, he was sent to the parish of San Martino d’Albaro in a notoriously rough part of Genoa. Here he impressed not only by his spiritual zeal – he spent long hours in the confessional – but also by his determination to combat the degradation pressing upon his desperately poor parishioners.

Many of the girls resorted to prostitution. Fr Roscelli, appreciating that their lives were being ruined by hunger as much as by immorality, gathered together a group of charitable women and founded a “sewing shop” where waifs were given not merely Christian instruction but also practical and professional training.

A few years later, in 1858, he organised a similar institute where delinquent boys were taught crafts which would enable them to survive without resort to crime. He also took up a ministry to prisoners, showing special concern for those who had been condemned to death.

In 1874 Fr Roscelli was appointed warden of the new provincial orphanage of Monte dei Fieschine, where over the next 22 years he would baptise some 8,000 children. He devoted particular care and attention to single mothers.

His charitable work, though, was never allowed to diminish his devotions, which, his co-workers realised, provided the essential inspiration for all his practical achievement.

The women who helped him, “Roscelli’s Collaborators”, eventually decided that they should put their organisation on a more formal basis.

At first Fr Roscelli seemed reluctant; then, encouraged by Pope Pius IX, he oversaw the foundation in 1876 of the Sisters of the Immaculate Conception.

As spiritual director he lived to see the order flourish not merely beyond Genoa, but outside Italy. He insisted, however, that he was merely “a poor priest”.

Pope John Paul II, who canonised him in 2001, thought otherwise. Agostino Roscelli, he explained, “embodied the image of the Good Shepherd who takes care of the flock entrusted to him, who goes in search of the lost sheep and sacrifices his own life for the good of all”.

SOURCE : http://www.catholicherald.co.uk/spirituallife/saintoftheweek/2011/05/06/the-priest-who-saved-boys-from-a-life-of-crime-and-girls-from-prostitution/

Casa natale di sant'it:Agostino Roscelli, Bargone, Liguria, Italia

Plaque marking the birthplace of St. Agostino Roscelli in Bargone, Italy.

Gedenktafel am Geburtshaus des Hl. Agostino Roscelli in Bargone, Casarza Ligure, Italien


Sant' Agostino Roscelli Sacerdote, Fondatore

7 maggio

Bargone di Casarza Ligure, 27 luglio 1818 - Genova, 7 maggio 1902

Di famiglia molto povera, Agostino Roscelli nasce a Casarza Ligure, nel Levante ligure, il 27 luglio 1818 e viene battezzato lo stesso giorno perché si teme per la sua vita. Dopo avere studiato col parroco nel 1835 si trasferisce a Genova per prepararsi al sacerdozio e viene ordinato prete il 19 settembre 1846. Diventa confessore in San Martino d'Albaro e poi inizia a dedicarsi ai carcerati, ai neonati e alle ragazze madri. L'impegno verso queste giovani gli fa venire l'idea di dar vita ad una congregazione dedicata a loro e, sostenuto da alcune donne penitenti che gli offrono collaborazione per aiutare le tante ragazze bisognose, dopo avere ottenuto il benestare di Pio IX, il 15 ottobre 1876, realizza il suo sogno creando la Congregazione delle Figlie dell'Immacolata. E il 22 ottobre consegna l'abito religioso alle prime Figlie. Muore a Genova il 7 maggio 1902. (Avvenire)

Etimologia: Agostino = piccolo venerabile, dal latino

Martirologio Romano: A Genova, sant’Agostino Roscelli, sacerdote, che istituì la Congregazione delle Suore dell’Immacolata Concezione della Beata Vergine Maria per la formazione delle fanciulle. 

In Agostino Roscelli la Chiesa ci addita un esempio di sacerdote e di fondatore santo.

Come sacerdote incarnò la figura del "pastore", dell'educatore alla fede, del ministro della Parola, della guida spirituale. Sempre pronto a donarsi nell'obbedienza, nell'umiltà, nel silenzio e nel sacrificio, cercò solo la volontà di Colui che lo aveva chiamato e inviato.

Nello svolgimento del suo ministero sacerdotale seguì l'esempio di Cristo, armonizzando la vita interiore con l'intensa azione pastorale e la sua opera fu feconda perché alimentata da una continua preghiera e da un forte amore all'Eucaristia.

Seppe leggere le situazioni del suo tempo e intervenire concretamente in favore dei più indifesi e in particolare si adoperò per salvare la gioventù dalle insidie e dai pericoli morali.

Si lasciò condurre dallo Spirito fino a fondare, senza quasi saperlo, una Famiglia religiosa.

Nato a Bargone di Casarza Ligure (GE) il 27 luglio 1818 da Domenico e Maria Gianelli, fu battezzato lo stesso giorno perché si temeva per la sua vita. La sua famiglia, povera di mezzi materiali, gli fu sempre esempio di fede e di virtù cristiane. Intelligente, sensibile, piuttosto riservato, Agostino si rese presto utile alla famiglia nella custodia del gregge paterno.

I genitori lo affidarono al Parroco, Don Andrea Garibaldi che gli impartì i primi elementi del sapere.

Verso il sacerdozio

Nel maggio 1835 in occasione di una missione animata dall'Arciprete di Chiavari Antonio Maria Gianelli, Agostino si sentì decisamente chiamato al sacerdozio e si trasferì a Genova per intraprendere gli studi.

Gli anni di preparazione all'Ordinazione sacerdotale furono duri e difficili dovendo egli affrontare gravi disagi economici. Lo sostennero la volontà tenace, la preghiera intensa e l'aiuto di persone buone quali il Canonico Gianelli che, divenuto Vescovo di Bobbio nel 1838, gli trovò una sistemazione in qualità di Chierico-sacrestano e custode della chiesa presso il Conservatorio delle Figlie di San Giuseppe in salita San Rocchino, di cui il Gianelli era Direttore. I Gesuiti, poi, lo videro "zelante prefetto", come afferma lo stesso Rettore in data 1845.

Il 19 settembre 1846 fu ordinato sacerdote dal Cardinale Placido Maria Tadini.

Vice Parroco - Confessore santo - Educatore presso gli Artigianelli 

Don Agostino fu subito destinato alla popolosa borgata di San Martino d'Albaro dove, nello spirito di Cristo Pastore e nell'adempimento di tutti i sacramenti, iniziò il suo umile servizio nell'opera di santificazione dedicandosi con lo zelo, con la carità e con l'esempio all'incremento spirituale del Corpo di Cristo.

Nel confessionale acquisì una concreta conoscenza della realtà triste e dei pericoli in cui venivano a trovarsi tante giovani che, per motivi di lavoro, si trasferivano in città divenendo facile preda dei disonesti. Lì il suo cuore di padre trepidava e fremeva al pensiero che tante anime semplici potessero perdersi, perché lasciate sole ed indifese.

Nel 1858, pur continuando a dedicarsi assiduamente al ministero della confessione, accettò di collaborare con Don Francesco Montebruno all'Opera degli Artigianelli.

Fra i carcerati - Al brefotrofio

Nel 1872 allargò il suo campo di apostolato. Come Ministro di Cristo "preso tra gli uomini e costituito in favore degli uomini" si consacrò interamente all'opera a cui il Signore lo aveva chiamato, senza estraniarsi dalle miserie e dalle povertà morali della città, interessandosi non solo della gioventù maschile e femminile ma anche dei detenuti nelle carceri di Sant'Andrea per portare il conforto e la misericordia del Signore.

Nel 1874, Cappellano del nuovo Brefotrofio Provinciale in salita delle Fieschine, si dedicò ai neonati conferendo loro il Battesimo per un arco di 22 anni (dai registri risulta che i battezzati furono ben 8.484) e, facendo sue le parole di Sant'Agostino "il compimento di tutte le nostre opere è l'amore", lavorò intensamente anche a favore delle ragazze-madri: semplici fanciulle del popolo che per la mancanza di un lavoro dignitoso e retribuito, cadevano vittime di malintenzionati.

Le scuole laboratorio

Don Roscelli accolse la proposta di alcune sue penitenti spiritualmente mature che, condividendo il suo desiderio di salvare le anime, gli offrirono la loro collaborazione per aiutare tante ragazze bisognose di assistenza morale, di una guida sicura, e di essere messe in grado di guadagnare onestamente da vivere.

In queste sedi le ragazze ricevevano una istruzione morale e religiosa, unita ad una solida formazione umana e cristiana tale da metterle in grado di prevenire o di difendersi dai pericoli della città, e nello stesso tempo di essere preparate professionalmente.

Una nuova congregazione

La timida idea di dar vita ad una Congregazione religiosa fu incoraggiata da Mons. Salvatore Magnasco e dalle collaboratrici di Roscelli, le maestre delle Case-Laboratorio, ben convinte che la consacrazione a Cristo e l'impegno di santificazione nella vita comunitaria sono la forza dell'apostolato.

Don Agostino, interpellò anche Pio IX e dopo aver ricevuto la risposta "Deus benedicat te et opera tua bona" si rimise totalmente alla volontà di Dio; il 15 ottobre 1876 realizzò il suo sogno e il 22 dello stesso mese consegnò l'abito religioso alle prime Figlie che chiamò Suore dell'Immacolata, indicando loro il cammino di santità segnato particolarmente dalle virtù proprie di Colei che è modello della vita consacrata. La sua opera, dopo le prime incertezze, si consolidò e si dilatò oltre i confini di Genova e dell'Italia.

L'esistenza del "povero prete" si concluse il 7 maggio 1902.

Don Roscelli fu:

Uomo di Dio: ha intuito i disegni di Dio su di sé e si è abbandonato a lui in totale docilità.

Umile prete: in lui l'azione divina e quella umana, la contemplazione e l'azione si sono integrate in una mirabile unità di vita; il suo apostolato è scaturito dall'esperienza di Dio che si apre alla preghiera, alla testimonianza di fedeltà al ministero sacerdotale, all'annuncio del Vangelo.

Sale della terra: contemplativo, povero, austero, ha scelto sempre l'ultimo posto, la rinuncia. Dimentico di sé, delle proprie esigenze, del proprio tempo, sempre a disposizione nel confessionale, come lievito evangelico, intensificò la carità "in cui confluivano l'amore verso Dio e l'amore verso gli uomini".

Segno profetico: separato dal mondo ma in stretto rapporto con la realtà concreta del suo tempo, il Roscelli ha reso visibile il primato dell'amore di Dio accostandosi, con spirito misericordioso e con cuore amoroso di Padre, agli abbandonati, ai carcerati, alle ragazze-madri, alla gioventù in genere e a chiunque fosse caduto vittima dell'ingiustizia: tutti aiutò con profonda sensibilità per i diritti umani e per la giusta causa della promozione dell'uomo.

E' stato canonizzato da Giovanni Paolo II il 10 giugno 2001.

Fonte : Santa Sede (http://www.vatican.va/news_services/liturgy/documents/ns_lit_doc_20010610_roscelli_it.html)

Nell’Ottocento la donna viene educata a fare la casalinga. Questo è il suo ruolo in una società che, da millenni, la relega a rango inferiore rispetto all’uomo che, invece, può accedere alle professioni, all’arte e alla politica. Durante la rivoluzione industriale la condizione delle ragazze madri (spesso sedotte e abbandonate) che crescono da sole i figli, è drammatica. Vengono cacciate via da casa, licenziate dal lavoro, disprezzate ed emarginate da tutti, destinate a tragici epiloghi: suicidio, infanticidio, prostituzione, carcere.

Nel 1818 vicino a Chiavari (Genova), nella frazione Bargone di Casarza Ligure, nasce Agostino Roscelli. La sua è una famiglia povera. Il piccolo Agostino lavora la terra e pascola le pecore. Ultimo di sette fratelli, dai genitori riceve un’educazione semplice, ma religiosa. È un bambino intelligente, buono, riservato. Impara a leggere e scrivere dal suo parroco e intanto si sente chiamato al sacerdozio, sogno che diventa realtà nel 1846. Don Roscelli, parroco a Genova, entra in contatto con la realtà del suo tempo, fatta di sofferenza. Il “povero prete”, come si definisce, è vicino agli umili, ai bisognosi, agli indifesi. Instancabile, si reca in carcere a dare sostegno spirituale ai detenuti e ai condannati a morte che vivono in condizioni disumane. Si occupa anche degli orfanelli, così numerosi a quell’epoca.

La sua sensibilità è rivolta, soprattutto, alle ragazze madri, triste fenomeno diffuso con l’avvento delle industrie che attirano tante misere ragazze di campagna in cerca di fortuna. Le giovani vengono catapultate in un ambiente pericoloso che le sfrutta. A volte, per non essere licenziate, devono sottostare alle sgradevoli attenzioni dei datori di lavoro: spesso rimangono in stato interessante e vengono abbandonate. Don Agostino pensa a loro. Assieme ad alcune catechiste e grazie a generosi benefattori, organizza un laboratorio di taglio e cucito per dare lavoro alle sfortunate donne e aiutarle moralmente. Incoraggiato da papa Pio IX che risponde a una sua accorata lettera con questa frase: «Deus benedicat te et opera tua bona» (dal latino “Dio benedica te e la tua buona opera”), nel 1876 il sacerdote fonda l’Istituto delle Suore dell’Immacolata (Immacolatine) per la cura degli ammalati, l’assistenza agli orfani, l’educazione dei bambini e degli adolescenti che, dall’Italia, si diffonde nel mondo. Agostino Roscelli si spegne a Genova nel 1902, all’età di 83 anni.

Autore: Mariella Lentini

SOURCE :  : http://www.santiebeati.it/dettaglio/52075 

PROCLAMAZIONE DI 5 NUOVI BEATI NELLA DOMENICA DEL BUON PASTORE

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Domenica, 7 maggio 1995


1. “Io do loro la vita eterna” (Gv 10, 28).

Le parole di Cristo, Buon Pastore, che abbiamo ascoltato nell’odierno brano evangelico, costituiscono una meravigliosa introduzione alla solenne liturgia che la Chiesa celebra oggi a Roma, in Piazza San Pietro: la beatificazione di cinque Servi di Dio, figli di diversi Paesi e Continenti. Essi sono: Agostino Roscelli (Italia), María de San José Alvarado Cardozo (Venezuela), Maria Helena Stollenwerk (Germania), Maria Domenica Brun Barbantini e Giuseppina Gabriella Bonino (Italia).

Saluto con gioia tutti voi, carissimi Fratelli e Sorelle, qui presenti.

Un saluto del tutto speciale va al Presidente della Repubblica e ai rappresentanti dell’Episcopato e della Chiesa del Venezuela. La Beata Maria di San Giuseppe, al secolo Laura Alvarado Cardozo, che oggi viene elevata agli onori degli altari, è infatti la prima Beata della Chiesa di quel grande Paese, che vanta una lunga tradizione cattolica. Questo evento di enorme importanza rappresenta quasi un nuovo inizio nella vita di quella Chiesa particolare. I santi e i beati confermano in un certo senso la maturità della Comunità cristiana. In essi la Chiesa si esprime in modo definitivo, come Popolo di Dio unito dall’amore del Padre, del Figlio e dello Spirito Santo. Proprio questo amore trinitario si dimostra portatore di frutti nella santità dell’uomo.

Come Vescovo di Roma, che prende parte alle sofferenze ed alle gioie delle varie Comunità ecclesiali del mondo intero, saluto i Fratelli nell’Episcopato, che ad esse presiedono. Specialmente saluto i Pastori delle diocesi dalle quali provengono i servi di Dio che oggi abbiamo la gioia di vedere elevati alla gloria degli altari.

2. “Acclamate al Signore, voi tutti della terra, servite il Signore nella gioia, presentatevi a lui con esultanza.

Riconoscete che il Signore è Dio; egli ci ha fatti” (Sal 100, 2-3).

L’invito alla lode del Salmo responsoriale esprime bene l’atmosfera del tempo pasquale. La Chiesa gioisce per la creazione. Gioisce perché Dio è il Creatore di tutta la terra, è il Creatore della natura inanimata e di quella animata. Gioisce perché Dio è il Creatore dell’uomo, che ha formato a sua immagine e somiglianza, dandogli un’anima immortale e predisponendolo a partecipare della propria vita divina.

“Egli ci ha fatti e noi siamo suoi” (Sal 100, 3). La Chiesa confessa questa verità nel periodo pasquale, quando tutta la creazione sembra partecipare al mistero della morte e risurrezione di Cristo. Il Dio che ci ha creati, in Cristo ci ha anche resi creature nuove. Se siamo sua proprietà a motivo della prima creazione, – Colui che ci ha creato ha infatti potere su di noi, un potere che i teologi chiamano “dominium altum” – tale proprietà diviene ancor più profonda e manifesta nel mistero della Redenzione.

Proprio questo mistero della Redenzione viene illustrato dalla liturgia dell’odierna quarta domenica di Pasqua, mediante l’immagine del Buon Pastore: “Le mie pecore ascoltano la mia voce e io le conosco ed esse mi seguono. Io do loro la vita eterna e non andranno mai perdute e nessuno le rapirà dalla mia mano. Il Padre mio che me le ha date è più grande di tutti e nessuno può rapirle dalla mano del Padre mio. Io e il Padre siamo una cosa sola” (Gv 10, 27-30). Sullo sfondo di tale splendido condensato della verità rivelata, ci soffermiamo ora a riflettere sulla spiritualità dei servi di Dio, che oggi vengono proclamati Beati.

3. Tratto spirituale caratteristico del beato Agostino Roscelli, fondatore delle Suore dell’Immacolata, fu lavorare al servizio dei fratelli senza mai venir meno all’unione interiore con il Signore. Il vero contemplativo è colui che è in grado di operare con maggiore forza ed incisività per la salvezza delle anime e per il bene della Chiesa.

L’azione apostolica del novello Beato fu veramente feconda, perché scaturiva da un’autentica vita mistica e contemplativa. L’ardente amore per Dio, arricchito dal dono della sapienza, gli permetteva di darsi al limite del possibile al servizio del prossimo, senza mai distaccarsi dal Signore. Nelle opere di carità verso i bisognosi e gli abbandonati, come nelle lunghe ore trascorse al confessionale e nella direzione spirituale, Egli ha potuto realizzare l’immagine del Buon Pastore, che si prende cura del gregge a lui affidato, che va in cerca della pecorella smarrita, che consuma la propria vita per la salvezza di tutti.

 4. La Beata María de San José Alvarado Cardozo descubrió desde muy niña el amor a la Eucaristía, en la que encontró el carisma distintivo de su espiritualidad. Pasaba largas horas del día y de la noche delante del sagrario. Durante toda su vida elaboró con sus propias manos miles de formas para distribuirlas gratuitamente a los sacerdotes. Este ejemplo es seguido aún por sus Hijas, que ofrecen hoy las formas para esta Santa Misa.

Su amor ilimitado a Cristo Eucaristía la llevó a entregarse al servicio de los más necesitados, en quienes veía a Jesús sufriente. Para ello fundó en Maracay la Congregación de Agustinas Recoletas del Corazón de Jesús, dedicada a la asistencia de los ancianos y de los niños huérfanos y abandonados. La caridad, virtud en la que más se distinguió la madre María de San José, la movía a repetir continuamente a sus Hijas: “Los desechados de todos son los nuestros; los que nadie quiere recibir, ésos son los nuestros”. Su sólida piedad, anclada en la Eucaristía y en la oración, estaba enriquecida por una tierna devoción a la Virgen María, cuyo nombre toma y a quien emulaba diciendo: “Desearía vivir y morir cantando el «Magnificat»”.

El testimonio de esta mujer sencilla de nuestro tiempo invita a todos, y en particular a los amados hijos e hijas de Venezuela, a vivir fielmente el Evangelio.

Ecco le parole del papa in una nostra traduzione in lingua italiana.

4. La Beata María de San José Alvarado Cardozo scoprì fin da bambina l’amore per l’Eucaristia, in cui trovò il carisma distintivo della sua spiritualità. Passava lunghe ore del giorno e della notte dinanzi al sacrario. Durante tutta la sua vita preparò con le sue proprie mani migliaia di ostie per distribuirle gratuitamente ai sacerdoti. Questo esempio è tuttora seguito dalle sue Figlie, che offrono oggi le ostie per questa Santa Messa.

Il suo amore illimitato per Cristo Eucaristia la portò a dedicarsi al servizio dei più bisognosi, nei quali vedeva Gesù sofferente. Per questo fondò a Maracay la Congregazione delle Agostiniane Recollette del Cuore di Gesù, dedita all’assistenza degli anziani e dei bambini orfani e abbandonati. La carità, virtù nella quale più si distinse Madre María de San José, la portò a ripetere continuamente alle sue Figlie: “Gli esclusi da tutti sono nostri; quelli che nessuno vuole ricevere sono nostri”. La sua profonda pietà, radicata nell’Eucaristia e nella preghiera, era arricchita da una tenera devozione alla Vergine Maria, dalla quale prese il nome e che imitava dicendo: “Vorrei vivere e morire cantando il Magnificat”.

La testimonianza di questa donna semplice del nostro tempo invita tutti, e in particolare gli amati figli e le amate figlie del Venezuela, a vivere fedelmente il Vangelo.

5. Wenn wir uns nun Mutter Maria Stollenwerk zuwenden, so ersteht vor uns eine groe Frauenpersönlichkeit und eine Pionierin der Mission, obwohl sich ihr sehnlichster Wunsch, selbst in die Mission gesandt zu werden, nicht verwirklichen lie. Ihr ganzes Leben, so können wir zusammenfassend sagen, ist ein greifbares Zeichen ihrer Ergriffenheit von Gott. Von Kindheit an war das Gebetsleben der neuen Seligen vom Päpstlichen Missionswerk der Kinder inspiriert; vor allem das Los der Kinder, denen jedes Lebensrecht abgesprochen wurde, ging ihr zu Herzen.

Durch die Begegnung mit dem seligen Arnold Janssen kam sie ihrem Wunsch näher, Missionsschwester zu werden. Mit ihm gelang es schlielich, die Missionskongregation der Dienerinnen des Heiligen Geistes ins Leben zu rufen. Schon der Name ihrer Kongregation macht deutlich, wie sehr Mutter Maria Stollenwerk die Verehrung des Heiligen Geistes am Herzen lag. Er war ihr Antrieb, das Evangelium zu verkünden und, wie Paulus sagt, allen alles zu werden.  Vor allem sah die neue Selige im Heiligen Geist die treibende Kraft der Missionstätigkeit. Aus dieser ganz auf die Kraft des Geistes Gottes vertrauenden Grundhaltung und durch die aus der eucharistischen Anbetung gewonnene Zuversicht auf die beständige Nähe des Herrn, von dem sie sich gesandt wute, konnte Mutter Maria Stollenwerk sagen: ”Gott allein kann unser Herz ausfüllen; er ist zu gro und zu weit, um sich von den Geschöpfen einnehmen zu lassen“. Möge die neue Selige auch in unseren Tagen jungen, missionarisch orientierten Frauen diese Weite des Herzens und eine solche Stärke des Glaubens schenken, damit das ewige Leben, das der Herr allein zu geben vermag,  in den Herzen der Menschen wachsen und zur Reife kommen kann.

Ecco le parole del papa in una nostra traduzione in lingua italiana.

5. Se pensiamo a Madre Maria Stollenwerk, ci troviamo di fronte a una grande personalità femminile e ad una pioniera della missione, sebbene non abbia potuto realizzare il suo più grande desiderio, quello di essere inviata essa stessa in una missione. Riassumendo possiamo affermare che tutta la sua vita è stata un segno del suo essere stata toccata da Dio. Fin dalla sua infanzia la vita di preghiera della nuova beata fu ispirata dalla Pontificia Opera dell’Infanzia Missionaria. Soprattutto si commosse di fronte alla perdita dei bambini che venivano privati del diritto alla vita.

Grazie all’incontro con il beato Arnold Janssen credette di poter realizzare il suo desiderio di divenire suora missionaria. Con lui riuscì infine a fondare la Congregazione delle Missionaria Serve dello Spirito Santo. Già il nome della Congregazione evidenzia come a Madre Maria Stollenwerk stesse a cuore l’adorazione dello Spirito Santo. Lo Spirito Santo era l’incentivo ad annunciare il Vangelo e, come afferma San Paolo, a farsi tutto a tutti (cf. 1 Cor 9, 16. 22).

La nuova beata individuò nello Spirito Santo la forza trainante dell’attività missionaria. Grazie a questo fondamentale atteggiamento di fiducia nella potenza dello Spirito di Dio e grazie alla fede, scaturita dall’adorazione eucaristica, nella costante vicinanza del Signore, dal quale essa si sentiva inviata, Madre Maria Stollenwerk poté affermare: “Solo Dio può riempire il nostro cuore. È troppo grande e troppo vasto per poter essere compreso dalle creature”. Che la nuova beata possa anche oggi donare alle giovani donne, orientate verso l’attività missionaria, un cuore così grande e una fede così salda, affinché la vita eterna, che solo il Signore può dare (cf. Gv 10, 28), possa e crescere e maturare nel cuore degli uomini.

6. Ritroviamo l’immagine vigile e premurosa del Buon Pastore nella nuova Beata Madre Maria Domenica Brun Barbantini che, cosciente di essere divenuta “creatura nuova” nel sacrificio di Cristo, non ha esitato a rispondere alla Grazia divina con l’amore, tradotto in quotidiano servizio ai fratelli e alle sorelle bisognose.

Essa ha lasciato alle sue figlie spirituali un’eredità ed una missione quanto mai attuale e preziosa. Un amore evangelico concreto per gli ultimi, gli emarginati, i piagati; un amore fatto di gesti di attenzione e di cristiana consolazione, di generosa dedizione e di instancabile vicinanza nei confronti degli ammalati e dei sofferenti.

In tale compito apostolico e missionario brillano la forza e la verità della parola di Gesù che chiede di essere amato e servito nei fratelli affamati, assetati, nudi, forestieri, malati e in carcere.

7. L’amore di Cristo Buon Pastore ha trovato una singolare espressione anche nella vita di Giuseppina Gabriella Bonino, Fondatrice delle Suore della Sacra Famiglia di Savigliano. Il suo carisma è stato la carità familiare, appresa e praticata anzitutto vivendo con i genitori fino all’età adulta, e poi seguendo la chiamata del Signore nella vita consacrata. Dalla famiglia come chiesa domestica alla comunità religiosa come famiglia spirituale: così si può sintetizzare il suo itinerario umile, nascosto ma portatore di un valore inestimabile: quello della famiglia, ambiente dell’amore straordinario nelle cose ordinarie.

Giuseppina Gabriella, figlia esemplare – assistette il padre e la madre fino alla loro morte – divenne madre per numerose bambine e ragazze senza famiglia. La sua proposta di vita, prolungata nell’Istituto, costituisce un messaggio attualissimo per la società di oggi: ogni uomo che viene al mondo ha fame di amore più che del pane e ha diritto ad una famiglia e la Comunità cristiana è chiamata a venire incontro alle situazioni di bisogno che inevitabilmente si presentano.

8. “Varcate le sue porte con inni di grazie, i suoi atri con canti di lode... poiché buono è il Signore, eterna la sua misericordia” (Sal 100, 4-5).

Questa esortazione è rivolta a noi tutti. In modo particolare essa sembra riferita a coloro che la Chiesa da oggi chiama Beati: Agostino Roscelli, María de San José Alvarado Cardozo, Maria Helena Stollenwerk, Maria Domenica Brun Barbantini e Giuseppina Gabriella Bonino.

A loro si possono applicare le parole del Libro dell’Apocalisse, proclamate nella seconda lettura, che descrive una moltitudine immensa, proveniente da ogni nazione, da tutte le generazioni, da ogni popolo e lingua. “Essi sono coloro che sono passati attraverso la grande tribolazione ed hanno lavato le loro vesti rendendole candide col sangue dell’Agnello. Per questo stanno davanti al trono di Dio e gli prestano servizio giorno e notte nel suo santuario” (Ap 7, 14-15).

Nella visione apocalittica di San Giovanni, Cristo, il Buon Pastore, appare anche come Agnello. Egli è dunque il Pastore che pasce il gregge di Dio e l’Agnello destinato al sacrificio. Sì, Cristo è il Pastore proprio perché si è fatto Agnello di Dio, Vittima di espiazione per cancellare i peccati del mondo. “Victimae paschali laudes immolant Christiani. Agnus redemit oves: Christus innocens Patri reconciliavit peccatores”.

“L’Agnello che sta in mezzo al trono – scrive l’apostolo Giovanni – sarà il loro pastore e li guiderà alle fonti delle acque della vita. E Dio tergerà ogni lacrima dai loro occhi” (Ap 7, 17).

L’eredità dei beati è la felicità eterna, poiché essi sono definitivamente uniti a Cristo nella gloria. L’Agnello “sta in mezzo al trono”, nella gloria del Padre, e coloro che egli guida alle “fonti delle acque della vita” partecipano all’ineffabile gloria di Dio, che è vita e amore.

Amen!

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/agostino-roscelli.html

CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DI 5 BEATI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Santissima Trinità, 10 giugno 2001

 

1. "Sia benedetto Dio Padre, e l'unigenito Figlio di Dio, e lo Spirito Santo: perché grande è il suo amore per noi" (Ant. d'inizio).

Sempre, ma specialmente nell'odierna festa della Santissima Trinità, l'intera Liturgia è orientata al mistero trinitario, sorgente di vita per ogni credente.

"Gloria al Padre, gloria al Figlio, gloria allo Spirito Santo": ogni volta che proclamiamo queste parole, sintesi della nostra fede, adoriamo l'unico e vero Dio in tre Persone. Contempliamo attoniti questo mistero che ci avvolge totalmente. Mistero di amore; mistero di ineffabile santità.

"Santo, Santo, Santo il Signore, Dio dell'universo" canteremo tra poco, entrando nel cuore della Preghiera eucaristica. Il Padre ha tutto creato con saggezza e amorevole provvidenza; il Figlio con la sua morte e risurrezione ci ha redenti; lo Spirito Santo ci santifica con la pienezza dei suoi doni di grazia e di misericordia.

Possiamo a giusto titolo definire l'odierna solennità una "festa della santità". In questo giorno, pertanto, trova la sua più opportuna cornice la cerimonia di canonizzazione di cinque Beati: Luigi ScrosoppiAgostino RoscelliBernardo da CorleoneTeresa Eustochio VerzeriRafqa Pietra Choboq Ar-Rayès.

2. "Giustificati... per la fede, noi siamo in pace con Dio per mezzo del Signore nostro Gesù Cristo" (Rm 5,1).

Per l'apostolo Paolo, come abbiamo ascoltato nella seconda Lettura, la santità è dono che il Padre ci comunica mediante Gesù Cristo. La fede in Lui è, infatti, principio di santificazione. Per la fede l'uomo entra nell'ordine della grazia; per la fede egli spera di prendere parte alla gloria di Dio. Questa speranza non è vana illusione, ma frutto sicuro di un cammino ascetico tra tante tribolazioni, affrontate con pazienza e virtù provata.

Fu questa l'esperienza di san Luigi Scrosoppi, durante una vita interamente spesa per amore di Cristo e dei fratelli, specialmente dei più deboli e indifesi.

"Carità! Carità!": quest'esclamazione sgorgò dal suo cuore nel momento di lasciare il mondo per il Cielo. La carità egli esercitò in modo esemplare, soprattutto nei confronti delle ragazze orfane e abbandonate, coinvolgendo un gruppo di maestre, con le quali diede inizio all'Istituto delle "Suore della Divina Provvidenza".

La carità fu il segreto del suo lungo e instancabile apostolato, nutrito di costante contatto con Cristo, contemplato e imitato nell'umiltà e nella povertà della sua nascita a Betlemme, nella semplicità della vita laboriosa a Nazaret, nella completa immolazione sul Calvario, nell'eloquente silenzio dell'Eucaristia. Per questo la Chiesa lo addita ai sacerdoti e ai fedeli quale modello di profonda ed efficace sintesi tra la comunione con Dio e il servizio dei fratelli. Modello, in altre parole, di un'esistenza vissuta in comunione intensa con la Santissima Trinità.

3. "Grande è il suo amore per noi". L'amore di Dio per gli uomini si è manifestato con particolare evidenza nella vita di sant'Agostino Roscelli, che oggi contempliamo nel fulgore della santità. La sua esistenza, tutta permeata di fede profonda, può essere considerata un dono offerto per la gloria di Dio e per il bene delle anime. Fu la fede a renderlo sempre obbediente alla Chiesa e ai suoi insegnamenti, in docile adesione al Papa e al proprio Vescovo. Dalla fede seppe attingere conforto nelle ore tristi, nelle aspre difficoltà e negli avvenimenti dolorosi. Fu la fede la roccia solida alla quale seppe aggrapparsi per non cedere mai allo scoraggiamento.

Questa stessa fede sentì il dovere di comunicare agli altri, soprattutto a coloro che accostava nel ministero della confessione. Divenne maestro di vita spirituale specialmente per le Suore che egli fondò, le quali lo videro sereno pur in mezzo alle situazioni più critiche. Sant'Agostino Roscelli esorta anche noi a confidare sempre in Dio, immergendoci nel mistero del suo amore.

4. "Gloria al Padre, al Figlio, allo Spirito Santo". Alla luce del mistero della Trinità acquista singolare eloquenza la testimonianza evangelica di san Bernardo da Corleone, anch'egli elevato oggi agli onori degli altari. Di lui tutti si meravigliavano e si domandavano come un frate laico potesse discorrere così altamente del mistero della Santissima Trinità. In effetti, la sua vita fu tutta protesa verso Dio, attraverso uno sforzo costante di ascesi, intessuta di preghiera e di penitenza. Coloro che lo hanno conosciuto attestano concordi che "egli sempre stava intento nell'orazione", "mai cessava di orare", "orava di continuo " (Summ., 35). Da questo colloquio ininterrotto con Dio, che trovava nell'Eucaristia il suo centro propulsore, traeva linfa vitale per il suo coraggioso apostolato, rispondendo alle sfide sociali del tempo, non scevro di tensioni e di inquietudini.

Anche oggi il mondo ha bisogno di santi come Fra' Bernardo immersi in Dio e proprio per questo capaci di trasmetterne la verità e l'amore. L'umile esempio di questo Cappuccino costituisce un incoraggiamento a non stancarci di pregare, essendo proprio la preghiera e l'ascolto di Dio l'anima dell'autentica santità.

5. "Lo Spirito di verità vi guiderà alla verità tutta intera" (Anti. di Comunione). Teresa Eustochio Verzeri, che quest'oggi contempliamo nella gloria di Dio, nella sua breve ma intensa vita si lasciò condurre docilmente dallo Spirito Santo. A lei Dio si rivelò come misteriosa presenza davanti a cui ci si deve inchinare con profonda umiltà. Sua gioia era considerarsi sotto la costante protezione divina, sentendosi nelle mani del Padre celeste, nel quale imparò a confidare sempre.

Abbandonandosi all'azione dello Spirito, Teresa visse la particolare esperienza mistica "dell'assenza di Dio". Solo una fede incrollabile le impedì di non smarrire la confidenza in questo Padre provvidente e misericordioso, che la metteva alla prova: "E' giusto - ella scriveva - che la sposa, dopo aver seguito lo sposo in tutte le sue pene che ne accompagnarono la vita, abbia parte ancora con lui alla più terribile" (Libro dei doveri, III, 130).

E' questo l'insegnamento che santa Teresa lascia all'Istituto delle "Figlie del Sacro Cuore di Gesù", da lei fondato. Questo è l'insegnamento che lascia a tutti noi. Anche in mezzo alle contrarietà e alle sofferenze intime ed esteriori occorre mantenere viva la fede in Dio Padre, Figlio e Spirito Santo.

6. Canonizzando la beata Rafqa Choboq Ar-Rayes, la Chiesa illumina in modo particolare il mistero dell'amore donato e accolto per la gloria di Dio e la salvezza del mondo. Questa monaca dell'Ordine libanese maronita desiderava amare e dare la propria vita per i suoi fratelli. Nelle sofferenze che non hanno cessato di tormentarla negli ultimi ventinove anni della sua esistenza, santa Rafqa ha sempre manifestato un amore generoso e appassionato per la salvezza dei fratelli, traendo dalla sua unione con Cristo, morto sulla croce, la forza di accettare volontariamente e di amare la sofferenza, autentica via di santità.

Possa santa Rafqa vegliare su quanti conoscono la sofferenza, in particolare sui popoli del Medio Oriente che devono affrontare la spirale distruttrice e sterile della violenza! Per sua intercessione, chiediamo al Signore di aprire i cuori alla ricerca paziente di nuove vie per la pace, affrettando i giorni della riconciliazione e della concordia!

7. "O Signore, nostro Dio, quanto è grande il tuo nome su tutta la terra!" (Sal 8,2.10). Contemplando questi fulgidi esempi di santità, ritorna spontanea nel cuore l'invocazione del Salmista. Il Signore non cessa di donare alla Chiesa e al mondo mirabili esempi di uomini e donne, nei quali si riflette la sua gloria trinitaria. La loro testimonianza ci spinga a guardare verso il Cielo e a cercare senza posa il Regno di Dio e la sua giustizia.

Maria, Regina di tutti i Santi, che per prima hai accolto la chiamata dell'Altissimo, sostienici nel servire Dio e i fratelli. E voi camminate con noi, santi Luigi ScrosoppiAgostino RoscelliBernardo da CorleoneTeresa Eustochio VerzeriRafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, perché la nostra esistenza, come la vostra, sia lode al Padre, al Figlio e allo Spirito Santo. Amen!

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20010610_canonizzazione.html

Agostino Roscelli

(1818-1902)

BEATIFICAZIONE:

- 07 maggio 1995

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

CANONIZZAZIONE:

- 10 giugno 2001

- Papa  Giovanni Paolo II

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

RICORRENZA:

- 7 maggio

Sacerdote, che istituì a Genova la Congregazione delle Suore dell’Immacolata Concezione della Beata Vergine Maria per la formazione delle fanciulle; fu uomo di Dio, umile prete, sale della terra e Segno profetico 

Il compimento di tutte le nostre opere è l'amore"

Nato a Bargone di Casarza Ligure (GE) il 27 luglio 1818 da Domenico e Maria Gianelli, fu battezzato lo stesso giorno perché si temeva per la sua vita. La sua famiglia, povera di mezzi materiali, gli fu sempre esempio di fede e di virtù cristiane. Intelligente, sensibile, piuttosto riservato, Agostino si rese presto utile alla famiglia nella custodia del gregge paterno.

I genitori lo affidarono al Parroco, Don Andrea Garibaldi che gli impartì i primi elementi del sapere.

Nel maggio 1835 in occasione di una missione animata dall'Arciprete di Chiavari Antonio Maria Gianelli, Agostino si sentì decisamente chiamato al sacerdozio e si trasferì a Genova per intraprendere gli studi.

Gli anni di preparazione all'Ordinazione sacerdotale furono duri e difficili dovendo egli affrontare gravi disagi economici. Lo sostennero la volontà tenace, la preghiera intensa e l'aiuto di persone buone quali il Canonico Gianelli che, divenuto Vescovo di Bobbio nel 1838, gli trovò una sistemazione in qualità di Chierico-sacrestano e custode della chiesa presso il Conservatorio delle Figlie di San Giuseppe in salita San Rocchino, di cui il Gianelli era Direttore. I Gesuiti, poi, lo videro "zelante prefetto", come afferma lo stesso Rettore in data 1845.

Il 19 settembre 1846 fu ordinato sacerdote dal Cardinale Placido Maria Tadini.

Vice Parroco - Confessore santo - Educatore presso gli Artigianelli Don Agostino fu subito destinato alla popolosa borgata di San Martino d'Albaro dove, nello spirito di Cristo Pastore e nell'adempimento di tutti i sacramenti, iniziò il suo umile servizio nell'opera di santificazione dedicandosi con lo zelo, con la carità e con l'esempio all'incremento spirituale del Corpo di Cristo.

Nel confessionale acquisì una concreta conoscenza della realtà triste e dei pericoli in cui venivano a trovarsi tante giovani che, per motivi di lavoro, si trasferivano in città divenendo facile preda dei disonesti. Lì il suo cuore di padre trepidava e fremeva al pensiero che tante anime semplici potessero perdersi, perché lasciate sole ed indifese.

Nel 1858, pur continuando a dedicarsi assiduamente al ministero della confessione, accettò di collaborare con Don Francesco Montebruno all'Opera degli Artigianelli.

Nel 1872 allargò il suo campo di apostolato. Come Ministro di Cristo "preso tra gli uomini e costituito in favore degli uomini" si consacrò interamente all'opera a cui il Signore lo aveva chiamato, senza estraniarsi dalle miserie e dalle povertà morali della città, interessandosi non solo della gioventù maschile e femminile ma anche dei detenuti nelle carceri di Sant'Andrea per portare il conforto e la misericordia del Signore.

Nel 1874, Cappellano del nuovo Brefotrofio Provinciale in salita delle Fieschine, si dedicò ai neonati conferendo loro il Battesimo per un arco di 22 anni (dai registri risulta che i battezzati furono ben 8.484) e, facendo sue le parole di Sant'Agostino "il compimento di tutte le nostre opere è l'amore", lavorò intensamente anche a favore delle ragazze-madri: semplici fanciulle del popolo che per la mancanza di un lavoro dignitoso e retribuito, cadevano vittime di malintenzionati.

Don Roscelli accolse la proposta di alcune sue penitenti spiritualmente mature che, condividendo il suo desiderio di salvare le anime, gli offrirono la loro collaborazione per aiutare tante ragazze bisognose di assistenza morale, di una guida sicura, e di essere messe in grado di guadagnare onestamente da vivere.

In queste sedi le ragazze ricevevano una istruzione morale e religiosa, unita ad una solida formazione umana e cristiana tale da metterle in grado di prevenire o di difendersi dai pericoli della città, e nello stesso tempo di essere preparate professionalmente.

La timida idea di dar vita ad una Congregazione religiosa fu incoraggiata da Mons. Salvatore Magnasco e dalle collaboratrici di Roscelli, le maestre delle Case-Laboratorio, ben convinte che la consacrazione a Cristo e l'impegno di santificazione nella vita comunitaria sono la forza dell'apostolato.

Don Agostino, interpellò anche Pio IX e dopo aver ricevuto la risposta "Deus benedicat te et opera tua bona" si rimise totalmente alla volontà di Dio; il 15 ottobre 1876 realizzò il suo sogno e il 22 dello stesso mese consegnò l'abito religioso alle prime Figlie che chiamò Suore dell'Immacolata, indicando loro il cammino di santità segnato particolarmente dalle virtù proprie di Colei che è modello della vita consacrata. La sua opera, dopo le prime incertezze, si consolidò e si dilatò oltre i confini di Genova e dell'Italia.

L'esistenza del "povero prete" si concluse il 7 maggio 1902.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/agostino-roscelli.html

Den hellige Augustin Roscelli (1818-1902)

Minnedag: 7. mai

Den hellige Augustin Roscelli (it: Agostino) ble født den 27. juli 1818 i Bargone de Casarza i Liguria i Nord-Italia og han ble døpt den 30. juli. Han kom fra en beskjeden bondefamilie og tilhørte den store barneflokken til Domenico Roscelli og Maria Gianelli. Familien var fattige materielt sett, men et eksempel på tro og kristne dyder. Augustin var et intelligent, følsomt, men reservert barn, og han bidro til familiens inntekter som gjeter av familiens sauer i fjellene. Hans sjel ble der åpnet til et nært gudsforhold av naturskjønne omgivelser og fjellenes stillhet, og han brukte all ledig tid til bønn.

Han fikk sin første undervisning av sognepresten, Andrea Garibaldi. Under en folkemisjon i hans hjemlige menighet i mai 1835 følte den 16-årige Agostino kallet til å bli prest. Han begynte å studere i Genova, men økonomiske problemer gjorde det vanskelig for ham å gjennomføre studiene. Han var imidlertid utholdende, og styrket av bønn og hjulpet av sjenerøse velgjørere, blant dem erkepresten i Chiavari, den hellige Antonius Maria Gianelli, som i 1838 ble biskop av Bobbio, kom han seg gjennom studieårene.

Han ble presteviet den 19. september 1846 i Genova av kardinal Placido Maria Tadini og ble utnevnt til prest i den folkerike landsbyen San Martino d'Albaro. I 1854 ble han sogneprest i Chiesa della Consolazione i Genova, og han var en sjelesørger som tilbrakte uendelige timer i skriftestolen. Som sogneprest var han spesielt opptatt av ungdommen og av jenter, som på den tiden hadde mye mindre adgang til utdannelse. Han grunnla en skole i Genova som skulle gi moralsk, intellektuell og yrkesmessig opplæring av fattige jenter som tilhørte risikogruppene.

I 1874 ble han sjelesørger for provinsens hjem for foreldreløse barn, som var grunnlagt av Don Francesco Montebruno, og der ble han i 22 år. Han arbeidet samtidig som fengselsprest, med særlig omsorg for de dødsdømte.

Blant hans skriftebarn var også lærerinner, og de fortalte om den sosiale og sjelelige nød blant unge kvinner. Den 15. oktober 1876 opprettet han kongregasjonen «Søstre av den salige Jomfru Marias uplettede unnfangelse» (Suore dell'Immacolata), «Immacolata-søstrene av Genova» eller Immacolatine. Søstrene arbeidet i de hjemmene som han hadde opprettet for kvinner som sto i fare for å sulte eller bli drevet ut i prostitusjon. Han ledet kongregasjonen til sin død og skrev også dens konstitusjoner. Ved hans død var det allerede 23 hus i Liguria og Piemonte, og i dag er kongregasjonen virksom i hele Italia samt i Latin-Amerika, Canada og Romania.

Sine siste år var Augustin Roscelli plaget av mange sykdommer, til slutt ble han også blind. Han døde den 7. mai 1902 i Genova, 83 år gammel. Hans «heroiske dyder» ble anerkjent i 1989, noe som ga ham tittelen Venerabilis, «Ærverdig». Han ble saligkåret den 7. mai 1995 av pave Johannes Paul II. Den 1. juli 2000 undertegnet pave Johannes Paul II dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente en helbredelse som et mirakel på hans forbønn. Han ble helligkåret den 10. juni 2001 av pave Johannes Paul II på Petersplassen i Roma. Hans minnedag er dødsdagen 7. mai.

Kilder: Holböck (4), Index99, KIR, Patron Saints SQPN, Bautz, vatican.va, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR, apttigullia.liguria.it, web.genie.it, immacolatine.org, digilander.libero.it, Zenit - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2003-06-23 13:47

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/aroscell

Biografia di S. Agostino Roscelli : https://www.immacolatine.org/san-roscelli/biografia-di-san-agostino-roscelli/