Gioacchino Piccolomini, frate dei Servi
di Maria e beato
Bienheureux Joachim de
Sienne
Religieux de l’Ordre des
Servites de Marie (+ 1303)
Dès l'enfance, il manifestera un grand amour de la Vierge qui lui apparaît alors qu'il a treize ans à peine. Il décide de rentrer chez les Servites de Marie où il montre une grande compassion pour les malades et les affligés. Un jour qu'il rencontre un épileptique, il demande à Dieu de le guérir et lui-même prendra sa maladie. Joachim reçoit cette grâce. L'homme est guéri et lui, il tombe définitivement malade. Il meurt le Vendredi-Saint comme il en avait exprimé le désir.
À Sienne en Toscane, l’an 1305, le bienheureux Joachim, religieux de l’Ordre
des Servites de Marie.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6585/Bienheureux-Joachim-de-Sienne.html
BIENHEUREUX
JOACHIM DE SIENNE
Bienheureux Joachim de Sienne
Vie.
Joachim naît à Sienne
vers 1258. A l’aâe de 13 ans, il est reçu par Saint Philippe dans l’Ordre des
Servites. Il vit aux couvents de Sienne et d’Arezzo.
Il est un modèle
d’humilité, de charité et de profonde dévotion envers la Mère du Seigneur. Il
aime à tel point son prochain qu’il demande au Seigneur et obtient la grâce de
prendre sur lui la maladie d’un épileptique qu’il n’arrivait pas à réconforter
par ses paroles.
Il meurt en 1405. En
1609, Paul V concéda à notre Ordre l’office et la Messe du bienheureux Joachim.
De la vie et de la
«Legenda» du bienheureux Joachim de Sienne:
"Que je porte en mon
corps la marque des souffrances du Christ"
Joachim nait à Sienne.
Son père et sa mère appartenaient à de nobles familles de la ville. Encore
enfant et écolier, il manifeste un amour tout particulier pour la Mère de Dieu.
En son nom, il donne en aumône à ceux qui le sollicitaient tout ce qu'il
pouvait prendre en cachette dans la maison de ses parents. Par son excellente
nature et sa dévotion envers la Vierge, il apparaissait déjà à tous comme un
saint. Presqu'en présageant l'avenir, on disait: «Si cet enfant vit, il sera un
grand saint».
A quatorze ans, il voit
en songe la Vierge Marie qui lui dit: «Cher enfant, viens à moi. l'ai vu
combien tu m'aimes. C'est pourquoi, je te prends pour toujours à mon service».
A son réveil, le saint enfant fut tellement frappé par cette extraordinaire
vision de la Vierge qu'il décida d'entrer dans l'Ordre de ses serviteurs.
Au couvent de Sienne, se
trouvait alors le prieur général de l'Ordre, Philippe, témoin et lumière du
Christ, père d'une grande sainteté. Il reçoit l'enfant et lui demande quel nom
il veut porter. Poussé par sa dévotion envers la Vierge, il demande de
s'appeler Joachim. Prenant ainsi le nom du père de sainte Marie, il lui serait
toujours uni de corps et d'esprit. Dans le monde, il s'appelait Clairmont.
Une fois entré dans
l'Ordre, Joachim, le Serviteur de Dieu, se donne totalement à une vie
d'humilité profonde. Malgré ses nobles origines et son jeune âge, il cherche à
accomplir les humbles travaux et les emplois méprisés, comme s'il était dans la
pleine force de l'âge. Il se montre compatissant pour les affligés, sert les
malades et rend avec amour de ses propres mains les services qui répugnent aux
autres.
Il aime particulièrement
l'obéissance qu'il appelle la nourriture de l'âme, suivant la parole du Seigneur:
«Ma nourriture, c'est de faire la volonté de mon Père qui est aux cieux» (Jn 4,
34).
Il est envoyé par saint
Philippe au couvent de la ville d'Arezzo. Il y était depuis déjà un an, quand
arrive cet événement. Un jour, il part en voyage avec le frère Aquisto
d'Arezzo, homme très connu. Comme la nuit était tombée et qu'il pleuvait très
fort, ils se réfugièrent dans un hospice. Or, il s'y trouve un
infirme affligé depuis longtemps d'une grave maladie. L'entendant gémir de
douleur, le bienheureux Joachim lui dit: «Frère, prends patience, car cette
maladie t'apportera le salut». «Frère, répond celui-ci, il est plus facile de
louer la maladie que de la supporter». Joachim réplique: «Je supplie le Dieu
Tout-puissant de te délivrer de ce mal et de me l'imposer à moi, son serviteur,
pour n'en être libéré qu'au moment de la mort, afin que je porte toujours en
mon corps la marque des souffrances du Christ». L'autre se lève sur-le-champ,
parfaitement guéri. Mais le saint frère est aussitôt frappé d'épilepsie. Il en
souffrira cruellement tout au long de sa vie, et y gagnera presque la couronne
du martyre.
Il plait au Très-Haut de
lui donner aussi une autre couronne. En effet, il se trouve affligé d'une
seconde maladie. Les chairs de certaines parties de son corps étaient rongées
jusqu'à 1'0s et il en sortait constamment des verso li faisait tous ses efforts
pour le cacher à ses frères. Lorsque ceux-ci s'en aperçoivent, ils en éprouvent
une grande peine. Ils lui demandent de prier pour être délivré de telles souffrances.
Mais lui répond: «Mes frères, cela n'est pas dans mon intérêt. Car cette
maladie me purifie de mes péchés et donne la puissance du Christ, selon la
Parole de l'Apôtre: "Lorsque je suis faible, c'est alors que je suis
fort" (2Co 12, l0).»
Quand le Seigneur lui
fait comprendre que le temps de sa mort approche, il prie le Très-Haut de le
rappeler le jour même où le Sauveur quitta ce monde. La veille de son départ de
cette terre, le Jeudi-Saint, il fait assembler tous ses frères. Il leur dit:
«Chers frères, depuis trente-trois ans je vis avec vous. C'est le temps que le
Seigneur a passé sur la terre. l'ai reçu de vous beaucoup d'égards. Vous m'avez
servi avec dévouement dans tous mes besoins. Je suis incapable de vous
remercier comme il convient pour tout ce que j'ai reçu. Que le Seigneur Jésus
Christ vous re merci e lui-même et qu'il vous récompense pour tout le bien que
vous m'avez fait. Demain, je vais vous quitter. le vous demande donc de prier
le Seigneur pour moi afin qu'il donne une place en sa demeure au pécheur que je
suis. Avant mon départ, je voudrais faire avec vous un geste d'amitié». Alors
il boit avec eux un peu de vin.
Comme on allait célébrer
la Passion, le Vendredi-Saint, il demanda le Prieur et lui dit: «Père, le
Seigneur va bientôt me rappeler de ce monde. Rassemblez les frères autour de
moi, car je ne veux pas partir sans les avoir vus, et donnez-moi les sacrements
de l'Église, bien qu'hier j'ai reçu avec vous le Corps du Seigneur». Le prieur,
ne croyant pas beaucoup en ses paroles, mais ne voulant pourtant pas les
négliger complètement, laisse auprès de lui quatre frères. Joachim se mit alors
à prier sans arrêt. Puis, alors qu'on chantait la Passion et qu'on arrivait aux
mots: «Inclinant la tête, il remit l'esprit» (1n 19,30). il lève les yeux et
réconforté par la présence de ses frères, il rend son esprit au Très-Haut, son
Créateur.
Oraison.
Seigneur, tu as fait du bienheureux Joachim un disciple de ton Fils et de sa Mère, et tu lui as appris à servir avec douceur ses frères jusqu’à prendre sur lui leurs peines et leurs maladies; à sa prière, accorde-nous de savoir supporter nos faiblesses et de partager les souffrances des autres. Par Jésus.
SOURCE : http://servidimaria.net/sitoosm/fr/spiritualita/agiografia/beati/gioacchino_siena/index.htm
Scuola Senese, forse opera di un religioso non professionista, santi serviti Gioacchino Piccolomini,, circa 1610, Basilica di San Clemente in Santa Maria dei Servi
Scuola
Senese, forse opera di un religioso non professionista, santi serviti Gioacchino Piccolomini,, circa
1610, Basilica di San Clemente in Santa Maria dei Servi
Bienheureux Joachim de Sienne
Le Bienheureux Joachim naquit
à Sienne en 1259. Son père était de la noble famille des Piccolomini et sa mère
appartenait à la famille, noble elle aussi, des Pelacani, qui s'éteignit
rapidement.
Esprit d'oraison
Dès ses premières années
il fut très dévot à la Sainte Vierge et à peine savait-il balbutier qu'il
disait à tout moment l'Ave Maria. Chaque jour il ne manquait jamais de visiter
quelque église dédiée à la Vierge. Lorsqu'il fut plus grand, il prit l'habitude
de jeûner chaque mercredi et chaque samedi en honneur de sa céleste Avocate, et
se levait fréquemment à minuit pour faire oraison. A treize ans, après une
vision de la Sainte Vierge, il entra dans l'ordre des Servites de Marie et
reçut l'habit des mains de saint Philippe Benizi, qui prédit de lui de grandes
choses. Comme religieux, il s'appliqua à acquérir les vertus auxquelles il
tendait, surtout celle de la sainte humilité, qui lui fit, entre autres,
renoncer au sacerdoce et se réfugier au couvent d'Arezzo, pour fuir les
applaudissements et la vénération de son entourage. Dans ses oraisons
fréquentes et prolongées, il lui arrivait souvent d'être ravi en extase, et
parfois, on lui vit une flamme allumée sur sa tête comme un signe de la charité
brûlante de son coeur.
Charité anvers le
prochain
Sa charité envers le
prochain était, elle aussi, exemplaire. A Arezzo, et plus spécialement à
Sienne, où il fut bien vite rappelé par ses Supérieurs, il fit beaucoup de
bien, apaisant les querelles, convertissant les pécheurs et accomplissant
d'insignes prodiges. Le fait suivant est très connu dans sa biographie. Un jour
qu'il faisait le voyage de Sienna à Arezzo, il trouva dans un hôpital un pauvre
malheureux atteint d'épilepsie: il se mit à le consoler. Mais l'infirme,
railleur et mécontent, lui dit: "Vous parlez bien, mon Père, mais prenez
un peu mon infirmité; je vous consolerai alors à mon tour". - "Ayez
de bonnes intentions, mon frère, réplique Joachim, et peut-être que Dieu nous
exaucera". Les choses se passèrent ainsi. Joachim pria avec ferveur:
"Que le mal de ce pauvre homme retombe sur moi, que je porte dans le corps
les douleurs de Jésus jusqu'à ma mort, et que cet homme remercie le Seigneur
d'avoir recouvré la santé". L'nfirme guérit aussitôt, pendant que Joachim
était assailli de sa pénible maladie, qui devait, dès lors, le tourmenter toute
sa vie. A la vue de tant de miracles opérés par ce héros de la charité, la
réputation de sainteté du Serviteur de Dieu allait toujours en augmentant parmi
le peuple.
La récompense
Dans une dernière
apparition de la Sainte Vierge, sa céleste Mère lui annonça sa mort prochaine.
Celle-ci arriva, comme il l'avait désiré, le jour du Vendredi-Saint, pendant
que les religieux chantaient à l'église ce passage du chant de la Passion: "Et
ayant incliné la tête, il rendit l'esprit", il s'écria, en étreignant et
baisant son Crucifix: "Me voici, mon Jésus crucifié". C'était le 16
avril 1305. A peine fut-il mort, que toute la ville, en proie à l'émotion,
accourut le visiter, et l'église se remplit d'un parfum insolite et d'une
exquise suavité.
Il commença depuis, et ne
cessa plus jamais dans les siècles suivants, d'opérer de nombreux miracles et
d'obtenir des grâces signalées, délivrant les possédés, guérissant toutes
sortes de maladies, même les plus graves. Si bien que de nos jours les Siennois
continuent la tradition séculaire de porter devant la châsse du Bienheureux,
dans la basilique des Servites, leurs nouveaux-nés pour qu'ils reçoivent sa
bénédiction en gage de protection pour toute la vie.
Prière au Bienheureux
Joachim pour obtenir une grâce
O héros de la charité
chrétienne B. Joachim! Vous qui, imitant la pitié du divin Maître pour les
souffrances du prochain, avez fait preuve de tant de générosité en supportant
volontairement toute votre vie la terrible infirmité de l'épilepsie, pour en
délivrer un pauvre malheureux, excédé de ses souffrances, et qui de mille
autres manières avez subvenu aux nécessités spirituelles et corporelles de vos
frères, ayez pitié de nous aussi, nous vous en prions, et implorez pour nous du
divin Crucifié la grâce que nous désirons et que nous vous demandons si
ardemment.
Et si, ô glorieux
Bienheureux, vous voyez en nous des dispositions qui nous rendent indignes d'une
telle grâce, aidez-nous à nous en purifier; donnez-nous un coeur contrit et
humble pour les fautes commises, un amour semblable au vôtre envers Jésus
Crucifié et la Très Sainte Vierge; une docilité pleine et entière aux divins
vouloirs, une intention droite et une ferme résolution d'user du bénéfice de la
grâce que nous demandons selon le bon vouloir divin et pour la plus grande
gloire de Dieu. Ainsi-soit-il.
Trois Pater, Ave, Gloria
SOURCE : http://italia-catholica.blogspot.ca/2006/09/le-bienheureux-joachim-piccolomini-des.html
Cologna
Veneta (Veneto), chiesa dei Santi Felice e Fortunato - Statua di Gioacchino
Piccolomini
Cologna
Veneta (Veneto, Italy), Saints Felix and Fortunatus church - Statue of
Gioacchino Piccolomini
Also
known as
Gioacchino Piccolomini
Joachim of Siena
Profile
Born to the Sienese nobility.
A pious youth, noted for a devotion to the Blessed
Virgin, and for giving all he had to the poor. Servite lay-brother at
age 14. Spiritual student of Saint Philip
Benizi. Urged by his brothers to study for the priesthood,
Joachim felt he was not worthy, and aspired no higher than to be an altar
server. He became so well known for his sanctity that he requested
the Servites transfer
him to Arezzo to
escape devotees. The move caused such a stir of complaints in Siena that
he was ordered to return.
Born
16
April 1306 at Siena, Italy of
natural causes
9
January 1926 by Pope Pius
XI (decree on heroic virtues)
–
in Italy
Servite holding
a book and flower
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
Readings
Blessed Joachim
Piccolomini, celebrated for his tender devotion to Mary, contracted, from
childhood, the habit of visiting thrice daily an image of our Lady of Dolours;
and on Saturday he totally abstained from food. He was accustomed to rise at
midnight to meditate on her sorrows. The Blessed Virgin knew how to reward him;
appearing to him while yet young, she bade him enter the Order of her servants,
which injunction he obeyed. Towards the close of his life she showed him two
crowns – one of rubies, in recompense for his life-long compassion for her
griefs; the other of pearls, in reward of the purity he had consecrated under
her patronage. Lastly, she appeared to him at death. The Blessed Joachim then
begged the favour of dying on the same day as our Lord. “Prepare, then,” Mary
said to him, “for tomorrow, Friday, you shall have your wish, and die suddenly;
tomorrow you shall be with me in Paradise.” In effect, the next day, as the
Passion according to Saint John was being sung in the Church, when they came to
the words – “There stood by the Cross of Jesus His Mother,” Joachim fainted
away; and at this other passage – “And bowing His Head, He gave up the ghost,”
he breathed his last, and the church was filled with great light and a very
sweet perfume. – from The Month of May
Consecrated to the Glory of the Mother of God, The Queen of Heaven
MLA
Citation
“Blessed Joachim
Piccolomini“. CatholicSaints.Info. 15 April 2024. Web. 17 April 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-joachim-piccolomini/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-joachim-piccolomini/
Basilica di San Clemente in Santa Maria dei Servi, Siena, interno, sagrestia, stucchi del xviii secolo, busto del Beato Gioacchino Piccolomini
Article
(Saint) (April 16) (14th
century) Born at Siena of the noble family of the Pelicani, when fourteen years
old, he received the Religious Habit of the Servite Order at the hands of Saint
Philip Benizi. As a Religious, he excelled in every virtue, above all in
humility, which in him was so dominant that he never could be prevailed upon to
suffer himself to be promoted to the priesthood. His devotion to the Blessed
Virgin was boundless and lifelong. He died at Siena (A.D. 1305) at the age of
forty-six.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Joachim”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
12 August 2018. Web. 17 April 2025.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-joachim/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-joachim/
Blessed Joachim
Piccolomini
(also known as Joachim of
Siena)
Born in Siena, Italy;
died 1305; beatified by Paul V. Joachim, a member of the illustrious
Piccolomini family, was blessed by piety from his youth. He had a singular
devotion to the Blessed Virgin. His greatest childhood pleasure was to pray the
sweet Ave Maria before her image. His charity for the poor was no less
extraordinary than his devotion. He stripped himself to clothe and relieve
them: whatever pocket money he was given, he bestowed in alms. Moreover, he
urged his parents to increase their aid to the distressed. His father one day
remonstrated with Joachim that prudence ought to set bounds to his liberality,
or he would reduce his whole family to poverty. The compassionate youth
modestly replied: "You have taught me that an alms is given to Jesus Christ,
in the persons of the poor: can we refuse him any thing? And what is the
advantage of riches, but that they be employed in purchasing treasures in
heaven?" The father wept for joy to hear such generous sentiments of
virtue from one of so tender an age, and so dear to him.
When he was 14, Joachim
joined the Servites as a lay-brother under Saint Philip Benizi. In that
community, he became a perfect model of conspicuous virtue. Early in life,
Joachim would often be found at midnight praying while the rest of the
household slept. Now his fervor grew and instilled in him a still greater
degree extraordinary humility. His religious brothers urged him to the
priesthood, but he resisted because he believed himself absolutely unworthy; to
serve at Mass was the height of his ambition. His whole life appears to be an
attempt to hide himself from the eyes of others, to live in obscurity. Because
of this, he requested to be moved to another house when he became too respected
at Siena. Thus he assigned to Arezzo but when his impending departure became
known, the people of Siena demurred and caused him to remain there until his
death (Benedictines, Husenbeth).
Joachim is pictured as a
Servite in a black habit holding a book and flower (Roeder). He is venerated at
Arezzo and Siena, Italy (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0416.shtml
April 16
St. Joachim of Sienna of
the Order of Servites, Confessor
HE was a native of
Sienna, of the noble family of Pelacani. No sooner had he attained to the use
of reason, than he discovered a happy inclination to piety. He seemed to have
sucked in with his mother’s milk a singular devotion to the Blessed Virgin; and
it was his greatest pleasure in his childhood to pray before her image or
altar, and to repeat often, and in all places, the angelical salutation, Ave
Maria. His charity for the poor was not less extraordinary than his devotion.
He stripped himself to clothe and relieve them: whatever was given him for his
pocket he bestowed in alms. Moreover, he never ceased to solicit his parents in
favour of the distressed. His father one day checked him, and told him that
prudence ought to set bounds to his liberality, or he would reduce his whole
family to poverty. The compassionate youth modestly replied: “You have taught
me that an alms is given to Jesus Christ, in the persons of the poor: can we
refuse him anything? And what is the advantage of riches, but that they be
employed in purchasing treasures in heaven?” The father wept for joy to hear
such generous sentiments of virtue from one of so tender an age, and so dear to
him. He sometimes caught his little son at his devotions at midnight, for which
he secretly rose from his bed whilst others slept. The saint, at fourteen years
of age, received the religious habit from the hands of St. Philip Beniti, in
1272, and out of devotion to the mother of God took the name of Joachim. Such
was his fervour, from the first day he entered the convent, that the most
advanced looked upon him as a perfect model. All virtues were in him most
conspicuous; but none more admirable than the spirit of prayer, and an
extraordinary humility and love of abjection. He strenuously resisted the utmost
endeavours that could be used to promote him to the priesthood: which dignity
he always looked upon with trembling. To serve at mass was the height of his
ambition: and he often assisted at that adorable sacrifice in raptures of
devotion. The meanest and most painful offices and drudgery of the house were
his great delight: for true humility is never more pleased than in humiliations
and obscurity, as pride finds its pleasure in public and great actions, which
attract the eyes of others. The whole life of this saint seemed a continual
study to conceal himself from men, and to lie hid from the world: but the more
he fled the esteem of others the more it followed him. Seeing himself too much
respected and honoured at Sienna, he earnestly entreated his general to remove
him to some remote house of the Order, where he hoped to remain unknown. Arezzo
was allotted him: but as soon as his departure was known, the whole city of
Sienna was in a tumult, till, to appease the people, he was recalled into his
own country, of which he continued to his death the glory, and, by his prayers
and example, the support and comfort. God honoured him with miracles both
before and after his death, which happened on the 16th of April, in the year
1305, of his age the forty-seventh. The popes, Paul V. and Urban VIII. granted
to his Order the license of celebrating his festival with an office. See his
life written by Attavanti, a priest of the same Order at Florence: also Giani’s
Annals, &c.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the
Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/
Silvestro Chiesa (Genova, 1623 – Genova, 1657), Beato
Gioacchino Piccolomini risana un fanciullo epilettico, da S.M. dei Servi, Genova
Beato Gioacchino da
Siena Religioso dei Servi di Maria
Festa: 16 aprile
Siena, 1258 - 16 aprile
1306
Nato a Chiaramonte nel
1258, fu un religioso dell'Ordine dei Servi di Maria, noto per la sua devozione
mariana e l'umiltà. Entrato a 14 anni nel convento di Santa Maria dei Servi a
Siena, trascorse la sua vita in contemplazione e servizio ai fratelli, con
l'eccezione di un anno ad Arezzo dove, in un episodio emblematico, offrì la
propria salute per guarire un infermo di epilessia. Tornato a Siena, operò
miracoli e visse con esemplare obbedienza e mortificazione, sopportando con pazienza
l'epilessia e piaghe ulcerose. Morì nel 1306, venerato dal popolo senese che ne
celebrava la festa già nel 1320. Beatificato nel 1609.
Martirologio
Romano: A Siena, beato Gioacchino, religioso dell’Ordine dei Servi di
Maria, che rifulse per singolare devozione verso la beata Vergine e adempì i
precetti di Cristo portando su du sé gli affanni dei poveri.
Nacque a Siena nel 1258, e fu chiamato Chiaramonte. Solo i suoi biografi del sec. XVI lo dicono discendente dalla famiglia Pelacani, e piú tardi ancora dai Piccolomini: di queste genealogie non si ha però alcuna traccia nella sua prima biografia scritta qualche anno dopo la morte da un confratelio, forse Lamberto da Prato.
Spinto dalla sua devozione verso la Madre di Dio, entrò nell'Ordine dei Servi a quattordici anni, come fratello laico. Fu ricevuto in persona da s. Filippo Benizi, allora priore generale, perché - secondo quanto prescrivevano le Costituzioni del medesimo Ordine - non poteva essere ammesso a causa della giovane età. Al suo ingresso gli fu cambiato il nome di Chiaramonte in quello di Gioacchino. Eccetto un anno passato nell'aretino, trascorse tutta la vita nel convento di S. Maria dei Servi a Siena, che in quegli anni era fiorente per osservanza della regola e santità di vita: vi dimoravano infatti dal 1288 il b Francesco da Siena e, attorno al 1290, S. Pellegrino Laziosi.
Del soggiorno nel convento dei Servi di Arezzo, il suo antico biografo ci ha tramandato un episodio che caratterizza un po' tutta la sua vita. Una notte, Gioacchino venne a trovarsi casualmente in un ospizio, accanto ad un ammalato di epilessia. Desiderando condividere totalmente il dolore dell'infermo, fece l'offerta di se stesso al Signore, perché il paziente fosse guarito e l'infermità sua ricadesse su di sé. Esaudito, venne colpito dal male. L'episodio sta a concretizzare le parole di s. Paolo ai Galati: "Alter alterius onera portate et sic adimplebitis legem Christi", che il suo biografo sembra riprendere nel racconto.
Ritornò quindi al convento di Siena, richiamatovi dai suoi confratelli che avevano saputo della sua malattia. Operò diversi miracoli ancora vivente. Si distinse tuttavia soprattutto per la sua umiltà servizievole, l'obbedienza e la contemplazione, rivolto in cuor suo all'adempimento della volontà del Signore. Alcuni anni dopo, all'epilessia si aggiunse un'altra malattia, che produceva piaghe ulcerose in alcune parti del corpo, e che egli nascose ai suoi confratelli finché gli fu possibile. Morí il 16 aprile 1306, venerdí in passione et morte Domini, all'età di quarantasette anni.
Cinque anni dopo iniziò la serie dei miracoli compiuti da Dio, per sua intercessione. In essi si parla sempre sia di ex voto portati al suo sepolcro, sia di un altare a lui dedicato accanto al quale erano state trasferite le sue reliquie. Tra il 1320 e il 1335, un non ben identificato senese scolpì la predella marmorea per il suo sepolcro, in cui sono illustrati il suo ingresso nell'Ordine e due miracoli da lui compiuti mentre era ancora in vita. In questi stessi anni, si avvertí pure la necessità di redigere - forse ad uso liturgico locale - la legenda, che fisserà i tratti della sua santità. Sulla festa del beato, e sulla partecipazione ad essa di tutto il popolo, si ha una testimonianza nelle deliberazioni del consiglio generale della Campana del comune di Siena, in data 28 marzo 1320. su richiesta poi dei frati del convento, il 19 aprile 1329 il consiglio generale decretava che alla festa del beato - celebrata annualmente nella chiesa dei Servi il lunedì dopo Pasqua - dovessero intervenire i Nove, il Podestà, il Capitano del popolo e gli altri uffciali del Comune.
Paolo V ne approvò il culto il 14 aprile 1609. Le ossa del beato, riposte nel 1636 entro un'arca di legno, furono collocate al sommo del transetto, a sinistra di chi guarda l'altare maggiore, dove si trovano ancor oggi. La festa liturgica è celebrata nell'Ordine il 3 febbraio. I neonati vengono portati al suo altare per riceverne la benedizione.
Il beato è particolarmente venerato come protettore contro il mal caduco.
Autore: Pedro-M. Suarez
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/39425
Spoglie
del Beato Gioacchino Piccolomini osm, Basilica di San Clemente in Santa Maria
dei Servi, Siena
Gioacchino Piccolomini, San
Clemente in Santa Maria dei Servi (Siena) - Left Transept
Den salige Joakim av
Siena (1258-1306)
Minnedag:
16. april
Skytshelgen mot epilepsi
Den salige Joakim (it:
Gioacchino) ble født som Chiaramonte i 1258 i Siena i regionen Toscana i
Midt-Italia. Biografier fra 1500-tallet forteller at han tilhørte familien
Pelacani, og enda senere biografier sier at han kom fra den fremstående
familien Piccolomini, men dette nevnes ikke i den eldste biografien, som
tilskrives en samtidig av ham, Kristoffer av Parma, noe man kunne ha forventet
om han tilhørte en så prominent slekt. Chiaramonte var svært from allerede som
barn og hadde en sterk hengivenhet til Jomfru Maria. Hans
største glede i barndommen var å be Ave Maria foran et bilde av henne. Hans
kjærlighet til de fattige var ikke mindre enestående enn hans fromhet. Han ga
dem sine egne klær og lommepenger, og han manet sine foreldre til å øke sin
hjelp til de ulykkelige.
Hans far protesterte en
gang overfor sønnen og sa at klokskapen burde sette grenser for hans
gavmildhet, ellers ville han føre hele familien ut i fattigdom. Den medfølende
unggutten svarte beskjedent: «Du har lært meg at en almisse blir gitt til Jesus
Kristus i form av en fattig – kan vi nekte ham noen ting? Og hva er fordelen
med rikdom hvis den ikke brukes til å kjøpe skatter i himmelen?» Faren gråt av
glede da han fant slike sjenerøse egenskaper hos en som var så ung og som var
ham så kjær.
Allerede som fjortenåring
trådte Chiaramonte inn som legbror i servitterordenen (Ordo Servorum
Mariae – OSM) under den hellige Filip Benizi og
tok da ordensnavnet Joakim. I klosteret utmerket han seg ved sin hengivenhet og
godhet. Ofte tilbrakte han nettene i bønn mens resten av kommuniteten sov. Nå
vokste hans glød og fremkalte etter hvert en enda større grad av usedvanlig
ydmykhet. Hans medbrødre ivret for at han skulle prestevies, men han sto mot
fordi han mente at han var absolutt uverdig, og å assistere ved messen var
toppen av hans ambisjoner. Av og til falt han i ekstase mens han gjorde det.
Hele hans liv synes å være
et forsøk på å gjemme seg for de andres øyne og å leve i skyggen.
Servitterklosteret i Siena var berømt for sin strenge observans og for
brødrenes hellighet, og da ryktet om Joakims hellighet ble spredt og han følte
at han ble alt for høyt respektert i Siena, ba han om å bli flyttet til et
annet hus for å unngå publisitet. Da ble han overført til Arezzo og var der i
ett år, men da hans avreise ble kjent, protesterte folket i Siena og ba om at
han ble kalt tilbake. Han levde i hjembyen resten av livet mens han ba for
innbyggerne og belærte alle som kom i kontakt med ham. Mirakler ble tilskrevet
ham allerede mens han levde.
Joakim døde den 16. april
1306 i Siena, 47 år gammel. Han ble saligkåret den 21. mars 1609 ved at pave
Paul V (1605-21), som selv var fra Siena, ga tillatelse til en egen messe og et
eget officium for ham uten at kulten samtidig ble stadfestet (Concessio
Missae et Officii citra tamen approbationem cultus). I 1636 ble hans relikvier
overført til et skrin på høyalteret i servitterkirken i Siena.
Den 9. januar 1926 ble
det utstedt et dekret som anerkjente hans dyder. Hans minnedag er dødsdagen 16.
april, mens han feires i ordenen den 3. februar. Hans jordiske rester æres ennå
i Siena, spesielt som en beskyttelse mot epilepsi. Det sies nemlig at Joakim
helbredet en som led av sykdommen ved frivillig å påta seg den selv. Hans navn
står i Martyrologium Romanum. Han fremstilles i kunsten som en servittermunk i
svart drakt som holder en bok. Han æres spesielt i Arezzo og Siena.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (IV), Benedictines, Index99, KIR, Patron Saints SQPN,
Infocatho, Bautz, santiebeati.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2000-06-04 21:05 - Sist oppdatert: 2006-01-06 21:18
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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/jsiena
Sito ufficiale dei Servi di Maria : https://www.servidimaria.org/