Metoděj
Dominik Trčka (1886-1959), katolický kněz, řeholník a mučedník
Bienheureux
Méthode-Dominique Trcka, prêtre et martyr
Metod Dominik Trcka plaça
toute son existence au service de la cause de l'Evangile et du salut de ses
frères, arrivant jusqu'au sacrifice suprême de sa vie. En tant que Supérieur de
la Communauté rédemptoriste de Stropkov, en Slovaquie orientale, il accomplit
une activité missionnaire fervente dans les trois éparchies de Presov, Uzhorod
et Krizevci. Lors de l'avènement du régime communiste, il fut déporté, comme
les autres rédemptoristes, dans un camp de concentration. Là, toujours soutenu
par la prière, il affronta avec force et détermination les peines et les
humiliations pendant douze ans. Son calvaire prit fin dans la prison de
Leopoldov, où, en raison des privations et des maladies, il s'éteignit en 1959
après avoir pardonné à ses bourreaux.
Bienheureux
Méthode-Dominique Trcka
Prêtre rédemptoriste et
martyr en Slovaquie (+ 1959)
"Metod Dominik Trcka plaça toute son existence au service de la cause de l'Evangile et du salut de ses frères, arrivant jusqu'au sacrifice suprême de sa vie. En tant que Supérieur de la Communauté rédemptoriste de Stropkov, en Slovaquie orientale, il accomplit une activité missionnaire fervente dans les trois éparchies de Presov, Uzhorod et Krizevci. Lors de l'avènement du régime communiste, il fut déporté, comme les autres rédemptoristes, dans un camp de concentration. Là, toujours soutenu par la prière, il affronta avec force et détermination les peines et les humiliations qui lui étaient imposées à cause de l'Evangile. Son calvaire prit fin dans la prison de Leopoldov, où, en raison des privations et des maladies, il s'éteignit après avoir pardonné à ses bourreaux."
"Le bienheureux Metod Dominik Trcka, accomplit son travail missionnaire comme Supérieur de la maison de Michalovce et Visiteur apostolique des Sœurs basiliennes à Presov et à Uzhorod, devenant le point de référence de nombreuses personnes en ce qui concerne la vie spirituelle et les initiatives apostoliques. Lors de l'avènement du régime communiste, le Père Trcka fut incarcéré, interrogé à plusieurs reprises, jugé et condamné à douze ans de prison. En raison des privations et des violences subies en prison, il s'éteignit dans sa cellule, en offrant un témoignage héroïque de fidélité à l'Évangile, de solidarité avec son peuple et d'amour pour la tradition du christianisme de rite oriental."
Béatifié le 4 décembre 2001 - homélie de Jean-Paul II - discours aux pèlerins le 5 novembre 2001.
À Léopoldina en Slovaquie, l'an 1959, la passion du bienheureux
Méthode-Dominique Trcka, prêtre rédemptoriste et martyr, dont le pèlerinage sur
terre, au temps où le régime communiste persécutait l'Église, s'acheva par un
glorieux martyre.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11527/Bienheureux-M%C3%A9thode-Dominique-Trcka.html
Збоїська,
1919 р. Сидять: Роман Бахталовський, Іван Бала. Стоять: Миколай Чарнецький, Доменік Трчка, Володимир Породко.
Bienheureux Méthode
Dominique TRCKA
Nom: TRCKA
Prénom: Dominique
Nom de religion: Méthode
Dominique
Pays: Rép. Tchèque -
Slovaquie
Naissance: 06.
07.1886 à Frydlant nad Ostravici (Rép. Tchèque)
Mort:
23.03.1959 Leopoldov
Etat: Prêtre -
Rédemptoriste - Martyr
Note: Rédemptoriste en
1902. Prêtre en 1910. A Lviv en 1919 pour les grecs catholiques. A Stropkov
(Slovaquie orientale) en 1821. Supérieur de 1924 à 1932 et de 1936 à 1942.
Vice-provincial de Michalovce en 1946. Suppression en 1949 par les communistes.
Tous les religieux en camp de concentration où il meurt en 1959.
Béatification:
04.11.2001 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 23 mars
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2001 n.45 p.1 - n.46 p.5-7 - 2002
n.8 p.7
Réf. dans la Documentation
Catholique:
Notice
Dominik (Dominique) Trcka
naît le 6 juillet 1886 à Frydlant nad Ostravici (actuellement en République
Tchèque) de Tomas Trcka et Frantiska Sterbova. Il entre chez les Rédemptoristes
en1902 et prononce ses vœux le 25 août 1904. Déjà il ressent le désir de
travailler pour les chrétiens de rite oriental. Il est ordonné prêtre à Prague
le 17 juillet 1910. Dans ses premières années de sacerdoce, il fait des missions
populaires et réside à Prague près du sanctuaire marial de Svata Hora et à
Plzen. Durant la première guerre mondiale il ne ménage pas ses forces et
s'occupe particulièrement des réfugiés croates, slovènes et ruthènes. Non
seulement il administre les sacrements et fait le catéchisme, mais il subvient
à toute nécessité. En 1919 il peut réaliser son rêve lorsqu'on l'envoie à Lviv
(Ukraine) pour exercer son apostolat auprès des fidèles grecs-catholiques. Avec
la communauté rédemptoriste, aidé spécialement par son confrère le bienheureux
Nicolas Carneckyj, il adopte langue et coutumes du lieu. C'est à ce moment-là
qu'il prend le nom de Metod (Méthode). En 1921 il est envoyé à Stropkov
(Slovaquie orientale) où avec des confrères, il fonde la première communauté rédemptoriste
de rite latin et byzantin. En 1924, il est nommé supérieur de la communauté. Il
se livre alors à une fervente activité missionnaire dans les trois éparchies de
Presov, Uzhorod et Krizevci, proclamant la Parole de Dieu et fondant la
Fraternité de la "Mère du Perpétuel Secours et du Saint Rosaire".
En 1931, les
Rédemptoristes de rite grec-catholique sont transférés dans la nouvelle maison
de Michalovce. Le Père Méthode est supérieur jusqu'en juillet 1932. A cette
date, fatigué par la construction de la maison, il retourne à Stropkov. Il
revient à Michalovce en 1934 et en mars 1935, il est nommé Visiteur apostolique
des Sœurs basiliennes de Presov et Uzhorod. Réélu supérieur en 1936, il le
restera jusqu'en avril 1942. Sous sa conduite, la communauté rédemptoriste
devient un point de référence pour les fidèles de la région (Zemplin) en ce qui
concerne la vie spirituelle et les initiatives apostoliques. Il finit la
construction de l'église, fonde un couvent de Sœurs. Il essaie de fonder une
nouvelle maison pour les exercices spirituels. Il travaille à la fondation
d'une maison à Chust (éparchie d'Uzhorod). Il a une grande attention pour les
plus pauvres, et dans cette optique, il lui vient l'idée de fonder une
association pour s'occuper des plus abandonnés au point de vue spirituel.
Pendant la deuxième
guerre mondiale, il a des difficultés avec le gouvernement slovaque qui le
soupçonne de fanatisme et de propagande contre l'État. (La Slovaquie est un
protectorat allemand.) Pour le bien de sa communauté il juge opportun de
démissionner et de se retirer en Ukraine avec trois autres confrères, mais le
gouvernement refuse. A la fin de la guerre, les relations s'améliorent au point
que le 21 décembre 1945, les rédemptoristes peuvent ériger canoniquement la
Vice-province de Michalovce et le 23 mars 1946 le Père Méthode en est nommé
premier Supérieur vice-provincial. Sous sa conduite, les rédemptoristes
retournent à Stropkov où ils construisent l'église des Saints Cyrille et
Méthode. Ils fondent la Maison de Sabinov. Ils prêchent avec fruit des missions
populaires et font de nombreuses publications.
Avec l'arrivée au pouvoir
des communistes ("coup de Prague" de 1948), tout est rapidement
baillonné! En 1949 la Vice-province est supprimée et dans la nuit du 13 au 14
avril 1950, tous les religieux sont emmenés en camp de concentration. Le Père
Méthode qui se retrouve à Sabinov est transféré à Podolinec et, de là, il est
amené plusieurs fois à Leopoldov. Il cherche à protéger ses confrères pendant
le procès en endossant toutes les responsabilités et il supporte les sévices
avec sérénité. On l'accuse de collaboration avec le bienheureux évêque Gojdic
car il diffuse ses lettres pastorales et transmet des informations à ses
supérieurs, donc à Rome, ce qui est taxé d'espionnage et de haute trahison
contre l'État. Avec de tels arguments auxquels on ajoute la fausse accusation
d'une tentative d'évasion à l'étranger, le Père Méthode est condamné le 12
avril 1952 à 12 ans de prison. Il est emprisonné à Llava, Mirov et Leopoldov.
Malgré la maladie, due à son âge et aux dures conditions de vie, son esprit
demeure fort. Il prie et quand il peut, il célèbre la Sainte Liturgie en
secret. Souvent on demande l'amnistie ou l'allégement de sa peine, mais la
réponse est toujours négative, car on l'estime dangereux à cause de son
'fanatisme', restant inébranlable dans ses convictions religieuses. En avril
1958, il est transféré dans la prison de Leopoldov réputée pour l'une des plus
dures. Pendant le temps de Noël, on le surprend à chanter un chant de Noël et
il est transféré dans une 'cellule de correction' où, à cause des privations et
de l'endroit malsain, il attrape une pneumonie. Un codétenu qui était médecin
demande qu'il soit transporté à l'hôpital, mais on consent seulement à le
mettre dans une cellule d'isolement. Du coup, il est perdu. Ramené pendant
quelques temps dans sa propre cellule, il s'éteint le 23 mars 1959 au matin
après avoir pardonné à ses bourreaux. Il est enterré dans le cimetière de la
prison. Lorsque l'Église grecque-catholique est rétablie en 1969, ses confrères
ramènent son corps à Michalovce où il repose dans l'église rédemptoriste du
Saint-Esprit.
Le bienheureux Méthode
Dominique Trcka a donné un "témoignage héroïque de fidélité à l'Évangile,
de solidarité avec son peuple et d'amour pour la tradition du christianisme de
rite oriental" (Jean Paul II).
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0534.htm
CHAPELLE PAPALE POUR LA
BÉATIFICATION DE 8 SERVITEURS DE DIEU
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL
II
Dimanche 4 novembre 2001
1. "Tout est à
toi, Maître, Seigneur de la vie!" (Sg 11, 26). Les paroles du Livre
de la Sagesse invitent à réfléchir sur le grand message de sainteté qui nous
est proposé par cette solennelle célébration eucharistique, au cours de
laquelle ont été proclamés huit nouveaux bienheureux: Pavel Peter Gojdic,
Metod Dominik Trcka, Giovanni Antonio Farina, Bartolomeu Fernandes dos
Mártires, Luigi Tezza, Paolo Manna, Gaetana Sterni, María Pilar Izquierdo Albero.
A travers leur existence
entièrement consacrée à la gloire de Dieu et au bien de leurs frères, ils
continuent à être dans l'Eglise et pour le monde un signe éloquent de l'amour
de Dieu, source première et fin ultime de tous les vivants.
Pavel Gojdic et Metod
Dominik Trcka
2. "Car le Fils
de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu" (Lc 19,
10): la mission salvifique, proclamée par le Christ dans le passage de
l'Evangile de Luc d'aujourd'hui, a été profondément partagée par l'Evêque Pavel
Gojdic et par le rédemptoriste Metod Dominik Trcka, aujourd'hui proclamés
bienheureux. Unis dans le service généreux et courageux de l'Eglise
grecque-catholique en Slovaquie, ils ont subi les mêmes souffrances en raison
de leur fidélité à l'Evangile et au Successeur de Pierre et ils partagent à
présent la même couronne de gloire.
Fortifié par l'expérience
ascétique de l'Ordre de Saint Basile le Grand, Pavel Peter Gojdic, tout d'abord
en tant qu'Evêque dans l'éparchie de Presov, puis comme Administrateur
apostolique de Mukacev, chercha constamment à réaliser le programme pastoral
qu'il s'était proposé: "Avec l'aide de Dieu je veux devenir un père
pour les orphelins, protecteur des pauvres et consolateur des
affligés". Connu des gens comme "l'homme au coeur d'or", il
était devenu pour les représentants du gouvernement de son époque une véritable
"épine dans le flanc". Après que le régime communiste eut mis
hors-la-loi l'Eglise grecque-catholique, il fut arrêté et interné. C'est ainsi
que commença pour lui un long calvaire de souffrance, de mauvais traitements et
d'humiliations, qui le conduisit à la mort en raison de sa fidélité au Christ
et de son amour envers l'Eglise et le Pape.
Metod Dominik Trcka plaça
lui aussi toute son existence au service de la cause de l'Evangile et du salut
de ses frères, arrivant jusqu'au sacrifice suprême de sa vie. En tant que
Supérieur de la Communauté rédemptoriste de Stropkov, en Slovaquie orientale,
il accomplit une activité missionnaire fervente dans les trois éparchies de
Presov, Uzhorod et Krizevci. Lors de l'avènement du régime communiste, il fut
déporté, comme les autres rédemp-toristes, dans un camp de concentration. Là,
toujours soutenu par la prière, il affronta avec force et détermination les
peines et les humiliations qui lui étaient imposées à cause de l'Evangile. Son
calvaire prit fin dans la prison de Leopoldov, où, en raison des privations et
des maladies, il s'éteignit après avoir pardonné à ses bourreaux.
Giovanni Antonio Farina
3. La lumineuse
image de Pasteur du Peuple de Dieu, modelée sur l'exemple du Christ, nous est
également proposée aujourd'hui par l'Evêque Giovanni
Antonio Farina, dont le long ministère pastoral, tout d'abord dans
la communauté chrétienne de Trévise, puis dans celle de Vicence, fut
caractérisé par une vaste activité apostolique, constamment orientée vers la
formation doctrinale et spirituelle du clergé et des fidèles. En regardant son
oeuvre, consacrée à la recherche de la gloire de Dieu, à la formation de la
jeunesse, au témoignage de charité envers les plus démunis et les
laissés-pour-compte, les paroles de l'Apôtre Paul, entendues dans la deuxième
lecture, reviennent à l'esprit: tout doit être accompli afin que "le
nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié" (2 Th 1, 12).
Le témoignage du nouveau bienheureux continue encore aujourd'hui à produire des
fruits abondants, en particulier à travers la Famille religieuse qu'il a
fondée, les Soeurs Maîtresses de Sainte Dorothée Filles des Sacrés-Coeurs,
parmi lesquelles brille la sainteté de Maria Bertilla Boscardin, canonisée par
mon vénéré Prédécesseur le Pape Jean XXIII.
Paolo Manna
Chez le Père Paolo Manna,
nous aperçevons également un reflet particulier de la gloire de Dieu. Il
consacra toute son existence à la cause missionnaire. Dans toutes les pages de
ses écrits apparaît la personne vivante de Jésus, centre de la vie et raison d'être
de la mission. Dans l'une de ses lettres aux missionnaires, il affirme:
"En fait, le missionnaire n'est rien s'il n'est pas semblable à
Jésus-Christ... Seul le missionnaire qui imite fidèlement Jésus-Christ en
lui-même [...] peut en reproduire l'image dans les âmes des autres" (Lettre,
n. 6). En réalité, il n'y pas de mission sans sainteté, comme je l'ai répété
dans l'Encyclique Redemptoris missio: "La spiritualité missionnaire
de l'Eglise est un chemin vers la sainteté. Il faut susciter un nouvel "élan
de sainteté" chez les missionnaires et dans toute la communauté
chrétienne" (n. 90).
4. "Que notre
Dieu vous rende digne de son appel, qu'il mène à bonne fin par sa puissance
toute intention de faire le bien et toute activité de votre foi" (2 Th 1,
11).
Luigi Tezza
Cette réflexion de
l'Apôtre Paul sur la foi, qui demande à être traduite en intentions et en
oeuvres de bien, nous aide à mieux comprendre le portrait spirituel du
bienheureux Luigi Tezza, lumineux exemple d'une existence entièrement consacrée
à l'exercice de la charité et de la miséricorde à l'égard de ceux qui souffrent
dans leur corps et dans leur esprit. C'est pour eux qu'il fonda les Filles de
Saint-Camille, auxquelles il enseigna à pratiquer une confiance absolue dans le
Seigneur. "La volonté de Dieu! Voilà mon seul guide, s'exclamait-il,
l'unique but de mes aspirations, pour lesquelles je veux tout sacrifier".
Dans cet abandon confiant à la volonté de Dieu, il prit pour modèle la Vierge
Marie, tendrement aimée et contemplée, en particulier au moment du
"fiat" et lors de sa présence silencieuse au pied de la Croix.
Gaetana Sterni
La bienheureuse Gaetana
Sterni, ayant compris que la volonté de Dieu est toujours l'amour, se consacra
elle aussi avec une charité inlassable aux exclus et aux personnes qui
souffrent. Elle traita toujours ces frères avec la douceur et l'amour de celui
qui, dans les pauvres, sert le Seigneur lui-même. Elle exhortait au même idéal
ses Filles spirituelles, les Soeurs de la Volonté Divine, en les invitant,
comme elle l'écrivait dans les Règles, à "être disposées et heureuses
d'endurer des privations, des difficultés, et n'importe quel sacrifice du
moment que cela était bénéfique au prochain qui en avait besoin, répondant en
tout à ce que le Seigneur pouvait vouloir d'elles". Le témoignage de
charité évangélique offert par la bienheureuse
Sterni invite chaque croyant à rechercher la volonté de Dieu, en
s'abandonnant en Lui avec confiance et en accomplissant un service généreux
envers nos frères.
Bartolomeu Fernandes dos
Mártires
5. Le bienheureux
Bartolomeu dos Mártires, Archevêque de Braga, se consacra, avec une grande
vigilance et un grand zèle apostolique, à la sauvegarde et au renouvellement de
l'Eglise dans ses pierres vivantes, sans ignorer les structures provisoires qui
sont les pierres mortes. Parmi ces pierres vivantes, il privilégia celles qui
n'avaient presque rien, ou rien, pour vivre. Il se priva pour donner aux
pauvres. Critiqué pour son apparence misérable, due au peu qui lui restait, il
répondit: "Vous ne me verrez jamais perdre la raison au point de
dépenser, avec les oisifs, ce avec quoi je peux faire vivre de nombreux
pauvres". L'ignorance religieuse étant la plus grande des pauvretés, il
fit tout son possible pour y porter remède, en commençant par la réforme morale
et l'élévation culturelle du clergé, "car il est évident - écrivait-il -
que si votre zèle correspondait à votre charge, le troupeau du Christ ne
dévierait pas autant du chemin du Ciel". Grâce à son savoir, son exemple et
son audace apostolique, il émut et enflamma les âmes des Pères du Concile de
Trente, afin que l'on procède à la réforme nécessaire de l'Eglise, qu'il
s'engagea ensuite à réaliser avec un courage persévérant et invincible.
Maria Pilar Izquierdo
Albero
6. "Je
t'exalte, ô Roi mon Dieu" (Ps 144, 1). Cette exclamation du Psaume
responsorial reflète toute l'existence de Mère María Pilar Izquierdo,
fondatrice de l'Oeuvre missionnaire de Jésus et Marie: Louer Dieu et
accomplir en tout sa volonté. Sa courte vie, qui ne dura que 39 ans, peut être
résumée en affirmant qu'elle voulut louer Dieu, en lui offrant son amour et son
sacrifice. Sa vie fut marquée par une souffrance permanente, pas seulement
physique, et elle accomplit tout par amour de Celui qui nous aima le premier et
qui souffrit pour le salut de tous. L'amour envers Dieu, la croix de Jésus et
le prochain qui a besoin d'aide matérielle, fut la grande préoccupation de la
nouvelle bienheureuse. Elle fut consciente de la nécessité d'enseigner
l'Evangile dans les faubourgs et de donner à manger aux affamés, pour imiter le
Christ à travers les oeuvres de miséricorde. Aujourd'hui encore, sa principale
inspiration continue à vivre, là où est présente l'Oeuvre missionnaire de Jésus
et Marie, qui accomplit son travail conformément à son esprit. Que l'exemple de
sa vie, pleine d'abnégation et de générosité, aide chacun à s'engager toujours
davantage au service des indigents, afin que le monde actuel soit le témoin de
la force rénovatrice de l'Evangile du Christ.
7. Au début de cette
Eucharistie, nous avons à nouveau écouté, tiré du Livre de la Sagesse, le grand
message de l'amour de Dieu éternel et inconditionné envers chaque
créature: "Tu aimes en effet tout ce qui existe, et tu n'as de
dégoût pour rien de ce que tu as fait" (Sg 11, 24). Les nouveaux
bienheureux sont le signe éloquent de cet amour fondamental de Dieu. En effet,
à travers leur exemple et leur puissante intercession, ils proclament l'annonce
du salut offert par Dieu à tous les hommes dans le Christ. Recueillons-en le
témoignage, en servant à notre tour Dieu "de façon louable et digne",
de façon à marcher sans obstacles vers les biens promis (cf. Collecte).
Amen!
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Editrice Vaticana
DISCOURS DU PAPE JEAN
PAUL II
AUX PÈLERINS RÉUNIS
POUR LA BÉATIFICATION DE
8 SERVITEURS DE DIEU
Lundi 5 novembre 2001
Vénérés frères dans
l'épiscopat et le sacerdoce,
Très chers religieux et
religieuses,
Chers frères et soeurs!
1. Quelques jours
après la solennité de la Toussaint, lors de laquelle nous avons rendu grâce à
Dieu pour les merveilles accomplies chez tant de nos frère et soeurs qui nous
ont précédés sur le chemin de la sainteté, l'Eglise continue à être en fête
pour la proclamation de huit nouveaux bienheureux, qui a eu lieu hier.
Au cours de la rencontre
de ce matin, nous avons l'opportunité de nous confronter avec les enseignements
et les témoignages de charité qu'ils nous ont laissés. Tout cela doit nous
inciter à trouver la confiance et le courage pour poursuivre le chemin exigeant
et exaltant vers la sainteté ""haut degré" de la vie chrétiennne
ordinaire" (Novo millennio ineunte, n. 31).
Pavel Peter Gojdic et
Metod Dominik Trcka
2. Mon salut cordial
s'adresse tout d'abord à vous, très chers pèlerins provenant de Slovaquie, qui
vous réjouissez de la béatification de Pavel Peter Gojdic et de Metod Dominik
Trcka. Suivant l'esprit évangélique et l'ardeur apostolique des saints Cyrille
et Méthode, apôtres des slaves, les deux nouveaux bienheureux brillent par leur
amour pour le Christ, par leur service à leurs frères et par leur fidélité au
Siège de Pierre.
Pour exercer son
ministère épiscopal, le bienheureux Pavel Gojdic choisit la devise "Dieu
est amour, aimons-le!", qu'il traduisait par une dévotion profonde à
l'Eucharistie et au Sacré-Coeur. Il nourrit une affection filiale pour la Mère
de Dieu, particulièrement vénérée dans l'effigie de la Vierge de Klokocov,
qu'il conservait dans la chapelle de sa résidence. Lorsque l'Eglise
grecque-catholique fut mise hors-la-loi par le pouvoir d'Etat, le bienheureux
Gojdic fut arrêté et emprisonné. Il aurait pu sortir de prison en trahissant sa
fidélité à l'Eglise et au Pape; mais il resta fidèle et aujourd'hui, nous le
vénérons dans la gloire des bienheureux, comme un exemple de profonde
spiritualité et d'activité pastorale illuminée.
Le bienheureux Metod
Dominik Trcka, accomplit son travail missionnaire comme Supérieur de la maison
de Michalovce et Visiteur apostolique des Soeurs basiliennes à Presov et à
Uzhorod, devenant le point de référence de nombreuses personnes en ce qui
concerne la vie spirituelle et les initiatives apostoliques. Lors de
l'avènement du régime communiste, le Père Trcka fut incarcéré, interrogé à
plusieurs reprises, jugé et condamné à douze ans de prison. En raison des
privations et des violences subies en prison, il s'éteignit dans sa cellule, en
offrant un témoignage héroïque de fidélité à l'Evangile, de solidarité avec son
peuple et d'amour pour la tradition du christianisme de rite oriental.
Giovanni Antonio Farina
3. Je m'adresse à
présent aux pèlerins de langue italienne, en particulier à ceux qui sont venus
à Rome pour participer à la béatification de Giovanni Antonio Farina, qui fut
l'Evêque zélé et illuminé, tout d'abord de Trévise, puis de Vicence. Je salue
les pasteurs de ces deux diocèses, successeurs du nouveau bienheureux, et les
Soeurs Maîtresses de Sainte-Dorothée Filles des Sacré-Coeurs, qu'il a fondées.
Le bienheureux Farina se
consacra totalement à l'authentique progrès humain et spirituel du troupeau
confié à ses soins. Eprouvant le désir d'être tout à tous, il allait jusqu'à
négliger ce qui était nécessaire à sa propre vie. Son intense activité apostolique,
au cours de sa jeunesse comme durant les années de sa maturité, fut constamment
imprégnée par l'union avec Dieu. Homme de charité, il consacra une attention
particulière à la formation de la jeunesse et au soin des indigents, des
laissés-pour-compte et des personnes atteintes par toutes sortes de
souffrances, répondant aux graves nécessités sociales de l'époque avec une
richesse créative et un esprit de total abandon à Dieu.
Paolo Manna
4. La journée missionnaire mondiale, célébrée en octobre, trouve une sorte de prolongement dans la béatification du Père Paolo Manna, qui fut le Supérieur général de l'Institut pontifical des Missions étrangères, un grand apôtre de l'évangélisation "ad gentes". A travers son existence, entièrement consacrée à la cause missionnaire, il fut un authentique précurseur des intuitions et des orientations du Concile oecuménique Vatican II. Le nouveau bienheureux possède le grand mérite d'avoir profondément insisté sur une sainteté sans compromis et sans hésitation, comme prémisse indispensable afin d'être des apôtres authentiques et crédibles de l'Evangile.
Luigi Tezza
Notre regard se tourne à
présent vers le bienheureux Luigi Tezza, en qui resplendissent de façon
singulière la charité et l'amour envers les plus démunis. Il vécut jour après
jour une pleine fidélité à sa vocation, en recherchant, en réalisant
constamment la volonté divine et en accomplissant un service généreux et
désintéressé à l'égard de son prochain. L'affirmation du Seigneur Jésus:
"J'étais malade et vous m'avez
visité" (Mt 25, 36) se trouve à la base de son
existence de religieux appartenant à l'Ordre des
Ministres des malades, et de fondateur de l'Institut des Filles
de saint Camille, auxquelles il voulut transmettre le
charisme de "témoigner l'amour miséricordieux du Christ envers les malades
avec un coeur de mère".
Gaetana Sterni
Gaetana Sterni,
fondatrice des Soeurs de la Volonté Divine, sut, elle aussi, mener une vie
ordinaire avec un esprit extraordinaire. Elle dut subir de nombreuses
souffrances, en particulier au cours de ses années de jeunesse, qui affinèrent
cependant sa sensibilité, la rendant capable d'amour gratuit, de pardon, de
disponibilité envers les pauvres. Vivant dans un état de recherche et
d'accomplissement permanent de la volonté de Dieu, elle comprit qu'accomplir la
volonté divine signifiait s'engager à faire ressortir, avec la force de
l'amour, le bien du mal lui-même, à la manière de Jésus. C'est précisément pour
cela que le témoignage de sa vie est plus que jamais nécessaire, également à
notre époque.
Bartolomeu dos Mártires
5. Le bienheureux
Bartolomeu dos Mártires, dominicain par vocation et par idéal de vie, brûlait
de zèle pour la cause de Dieu qui est le salut des hommes, en illuminant la
voie par l'Evangile. Fidèle à la règle apostolique, "nous resterons assidus
à la prière et au service de la parole" (Ac 6, 4), il entraîna le
clergé avec lui: il en promut la formation permanente, il mit à sa
disposition les moyens utiles pour prêcher au peuple et il fonda le séminaire,
afin de préparer dignement les futurs prêtres.
Le séminaire était
seulement l'un des moyens de la réforme préconisée par le Concile de Trente,
auquel il se consacra coeur et âme, non sans affronter des obstacles, certains
ayant des répercussions ici à Rome. Le Pape Pie IV s'exprima ainsi, en parlant de
Frère Bartolomeu: "Il nous donna une telle satisfaction à l'époque
où il participa au Concile, en raison de sa bonté, de sa religion et de sa
dévotion, que nous continuons à le tenir en grande considération, en ayant une
telle opinion de son honneur et de sa vertu qu'elle ne pourra être altérée par
les critiques d'aucune personne" (Lettre au Roi du Portugal, Cardinal Dom
Henrique). Hier, à travers l'acte de sa béatification, j'ai pu confirmer ces
sentiments de mon prédécesseur. Je salue l'Eglise de Lisbonne, qui a été son
berceau, et de Viana do Castelo, qui l'accueillit au cours de ses dernières
années et qui conserve la vénérable relique de sa dépouille mortelle. Je salue
également l'archidiocèse de Braga tel qu'il était alors, et tout le Portugal
qu'il servit et qu'il aima, en particulier dans la personne des pauvres.
Maria Pilar Izquierdo
6. Je salue avec une
grande affection tous les pèlerins qui ont participé hier à la béatification de
Mère Maria Pilar Izquierdo, provenant des lieux où l'OEuvre missionnaire de
Jésus et Marie est présente. En Europe: d'Espagne et d'Italie; en
Amérique: de Colombie, de l'Equateur et du Venezuela; en Afrique:
dans les villes de Nacala et de Maputo, au Mozambique.
Dans le monde actuel, où
prévaut parfois la recherche démesurée du plaisir et de l'utilité immédiate, la
figure de Mère Pilar Izquierdo proclame avec une sublime éloquence la valeur
rédemptrice du sacrifice, librement accepté et offert, en même temps que celui
du Christ pour le salut du genre humain. La bienheureuse Pilar Izquierdo fut
une authentique apôtre de la diffusion de l'Evangile. Avec un groupe de
disciples, elle se consacra à son annonce dans les quartiers pauvres et
marginaux, affamés de pain et surtout de Dieu, au
cours d'une période de sa vie où ne manquèrent pas les incompréhensions de
toutes sortes. Elle ne perdit jamais son amour pour le sacrifice,
constituant en ce sens un exemple lumineux pour ceux qui, même face à de
nombreuses difficultés, ont consacré leur vie à la cause du Royaume des
Cieux.
7. Très chers frères
et soeurs! Nous adressons notre prière au Seigneur pour implorer également pour
nous la même foi, le même courage et le même dévouement qui ont fait la
grandeur de ces huit nouveaux bienheureux.
Que leur intercession
céleste nous soutienne toujours, de même que celle de la Vierge Marie, à la
protection maternelle de laquelle je vous confie tous, ainsi que vos familles
et vos communautés d'origine, alors que je donne de tout coeur à chacun une
Bénédiction spéciale.
© Copyright - Libreria
Editrice Vaticana
A
memory to Peter Pavol Gojdich and Metod Dominik Trchka.
Also
known as
Dominik Trcka
Metod Dominik Trcka
Metodij Dominik Trcka
Profile
Redemptorist,
making his profession on 25
August 1904. Priest,
ordained in Prague (in modern Czech Republic) on 17
July 1910.
Worked in parish missions.
Vice-provincial of his order on 23
March 1946.
On 14
April 1950 the
Communist government of Czechoslovakia outlawed religious communities. On 21
April 1952 Father Metodio
received a show trial and was sentenced to 12 years imprisonment for
his work; he was repeatedly tortured by
interrogators. Locked in an isolation cell as punishment for singing a Christmas hymn,
he contracted pneumonia. Martyr.
Born
6 July 1886 at
Frýdlant nad Ostravicí, Ostravský (modern Czech
Republic)
23
March 1959 in
a Communist prison
camp at Leopoldov, Trnavský kraj, Slovakia of pneumonia
buried in
the prison graveyard
re-interred at
the Redemptorist cemetery at the Greek-Catholic church in Michalovce on 17
October 1969
24
April 2001 by Pope John
Paul II
4
November 2001 by Pope John
Paul II
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Blessed Metoděj Dominik
Trčka“. CatholicSaints.Info. 11 August 2023. Web. 30 May 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-metodio-domenico-trcka/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-metodio-domenico-trcka/
29.3.2024.
Veľký piatok pred Veľkou nocou. Interiér kostola, obec Báč. Okres Dunajská
Streda. Slovensko.
29.3.2024.
Vendredi Saint avant Pâques. Intérieur de l'église, village de Báč. Quartier de
Dunajská Streda. Slovaquie.
Blessed Methodius
Dominick Trčka
On April 24, 2001, in the
presence of the Holy Father, the Decree of Martyrdom was promulgated for five
Redemptorists, four Ukrainians and one Czech.
The Czech, Blessed
Methodius Dominick Trčka, was born July 6, 1886, in Frydlant nad Ostravici, in
Moravia, now the Czech Republic. In 1902 he joined the Redemptorists and began
his novitiate in 1903.
He made his profession
August 25, 1904. Having completed his studies, he was ordained in Prague, July
17, 1910.
He spent his early years
as a priest preaching parish missions. In 1919 he was sent to work among the
Greek Catholics in the area of Halic, in Galizia, and then in Slovakia in the
Eparchy of Prešov, where he carried on intense missionary activity. In March
1935 he was appointed by the Congregation for Oriental Churches as apostolic
visitor of the Basilian monks in Prešov and in Uzhorod. When the vice-province
of Michalovce was founded, Fr. Trčka was appointed vice-provincial on March 23,
1946. He began to work zealously to found new houses and to form young
Redemptorists.
During the night of the
April 13, 1950, the Czech government suppressed all the religious communities.
After a summary trial, Fr. Trčka was sentenced to 12 years of imprisonment,
during which he was subjected to lengthy interrogations and torture. In 1958 he
was transferred to the prison of Leopoldov. He was suffering from pneumonia
contracted during solitary confinement, which was imposed on him for singing a
Christmas hymn. He died March 23, 1959.
He was interred in the
prison cemetery, but after the liberation of the Greek-Catholic Church his
remains were transferred to the Redemptorist plot in the cemetery of Michalovce
on October 17, 1969.
Pope John Paul II
proclaimed him to be Blessed Methodius Dominick on November 4, 2001.
SOURCE : http://www.cssr.com/english/saintsblessed/trcka.shtml
Bl. Methodius Dominic Trčka,
C.SS.R. (1886-1959)
Methodius was born in
Frydlant nad Ostravici (today the Czech Republic), on 6 July 1886. He entered
the Redemptorists in 1902, was professed in 1904, and ordained in Prague on 17
July 1910.
From the start of his
priesthood, in the Czeck Republic, he began his apostolate of preaching popular
missions. During the First World War at Svata Hora, he took care of Croatian,
Slovene and Ruthenian refugees. In 1919 in answer to his request to work with
the Eastern Catholic Church, his superiors sent him to Lviv, to work among the
Greek Catholic faithful. He learned their language with the help of a confrere,
Bl. Fr Nikola Carneckyj. At that time he took the name Methodius. In December
1921 he was sent to Stropkov, in Eastern Slovakia, where he founded the first
mixed Latin and Byzantine rite Redemptorist community and served as superior.
He was a zealous missionary in the Eparchies of Presov (Prjasev), Uzhorod and
Krizevci. As superior he oversaw the installation of Greek Catholic
Redemptorists in Michalovce. In 1932 he returned to Stropkov to rest and do
parish work. In 1935, he returned to Michalovce where the Congregation for the
Oriental Churches appointed him Apostolic Visitor to the Basilian Sisters in
Presov (Prjasev) and Uzhorod. In Michalovce, he served a second term as
superior from July 1936 to April 1942; he completed the church, helped found a
convent, set up one retreat house and started another in the Eparchy of
Uzhorod. He founded an association for women domestics, the most neglected
group at the time. During the Second World War, the Slovak State suspected the
Redemptorists of anti-State propaganda since they were helping Ruthenians in a
Slovak nationalist situation. Since Fr Methodius was the chief suspect as
superior of the house, to save the community he resigned his post as superior.
In 1945, at the end of the war, the Redemptorists established the Vice-Province
of Michalovce. Fr Methodius was appointed the first Vice-Provincial on 23 March
1946. He encouraged the Redemptorists' return to Stropkov where they worked
until the Communists came to power.
In 1949 the Communists
suppressed the Vice-Province; and on the 13 April 1950 all were taken to
concentration camps, to be interrogated and tortured. Fellow prisoners said
that to protect his confreres Methodius would take the blame and calmly endure
torture.
On 12 April 1952, he was
accused of collaboration with Bishop Gojdic because he spread his pastoral
letters. He continued the regular reports to his superiors in Prague and
through them to the ones in Rome. This was called espionage, high treason and
brought him the sentence of 12 years in prison. He held out, despite ill
health, trusting in God and doing His will. In April 1958 he was moved to
Leopoldov prison. At Christmas he was caught singing a carol and condemned to
the "correction cell" where he contracted pneumonia. Another
prisoner, a doctor, asked that he be admitted to hospital, obtaining only
his transfer to solitary confinement. Finally, he died in his own cell on 23
March 1959, after forgiving his persecutors. In 1969, his remains were
transferred from the prison cemetery to the Redemptorists' Church of the Holy
Spirit at Michalovce.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20170925141809/http://www.ewtn.com/library/MARY/bios2001.htm#Trcka
Tense situation.
The pressure of the
communist regime towards the Catholic Church increased and Fr. Trcka, as the
superior of the Byzantine Redemptorists, felt it as well. The minor seminary in
Michalovce, a very popular magazine 'Misionar', and the Vice-Province were
abolished. That meant that the Byzantine Catholic Redemptorists had to join the
Bratislava Latin Rite Vice-Province. Fr. Trcka was once again forced to leave
Michalovce. As his base, he chose the monastery in Sabinov. He continued to
secretly direct the members of his Vice-Province. He visited students in
Oboriste and novices at Cervenka. He wasn't depressed, he was always full
of living faith. PHe cheered confreres telling them their suffering
will not be in vain, because God allows but he does not abandon. This was
the situation until the Barbaric Night of April 13 to 14, 1950.
Holy Thursday, April 13,
around 11 pm., there were sharp knocks on the door of the monastery. When Br.
Nikifor opened the front door, he saw government emissaries standing in front
of him. They came to intern the community in Sabinov. They took Fr. Jan Durkan
and Fr. Efrem Kozelsky to Presov and Fr. Trcka and Br. Nikifor to Podolinec.
After securing the monastery, the government emissary filed this report to the
authorities about the progress of the action: In the writings a
compromising letter was found from Fr. Mastiliak, dated 1937, from Rome, in
which he is thankful for the very beautiful news from Eastern Slovakia. The
letter is addressed to Fr. Trcka. A passport was also found in the name of
Metod Trcka. These documents along with the rest of the material were listed in
writing and are in the hands of the State Security. Fr. Trcka's intentions of
leaving the country are confirmed by the fact that the day before the transfer,
he tried to get a new identity card, most probably under an assumed name. He
was at the barbershop in Sabinov and spoke of having his beard shaved off.
Eventually, based on this
'evidence' i.e., a simple letter from a confrere and a made-up tale about
escape out of the country using a supposedly falsified passport, which was
found at the monastery, Fr. Trcka was sentenced to 12 years of suffering in
prisons! He accepted this cross with hope and faith in God, Who not only gives
a cross to bear but Who also gives the strength to carry that cross.
SOURCE : http://trcka.nfo.sk/ezivot10.htm
In the Monastery-Prison.
Fr. Metod spent only a
short time in Podolinec. Since he was the Vice-Provincial superior, he was
questioned frequently, and they moved him from place to place. In May he was
transferred to Leopoldov, and then to Bac. His confrere and cellmate, remembers
the investigative detention in Leopoldov. Upon his emigration, he reported
everything to his superiors in Rome. He said: In May and June 1950, five
of our fathers (Frs. Trcka, Fail, Jan Durkan, Szitas and myself) were detained
for questioning and were thrown into a horrific prison in Leopoldov. For forty
days we suffered; wearing only a shirt and pants, barefoot, without any work,
without being able to celebrate Holy Mass, without the breviary and rosary. We
were constantly under a high intensity light, day and night. Every minute of
the day we were under the watchful eyes of the worst of guards. Added to it was
the atrocious interrogation day and night with all the psychological and
physical coercing (brutality) ways and means, which the modern communist
criminology had at its disposal. Humanly said, it was almost unbearable. In
every moment, you wished you were dead instead of living. We knew nothing of
each other. Luckily, three days before the arrest of all the confreres, I was
able to burn almost the entire archive of our Vice-Province. They had no
written document to use against us. Also, since all of us had talked one way or
another during the questioning, the investigators let up on the interrogation.
After a 40-day questioning, all of us were once again returned to the
monastery-prison. In September, the internment camp was abolished and its
inhabitants (prisoners) all found themselves in Podolinec.
On November 25, 1950 on
orders from the State security in Presov Fr. Trcka was taken to jail, but in
December 1950, he was back in Podolinec. An eyewitness to that event
wrote: Once again, November 25, we (Fr. Trcka, Fail, J. Durkan and myself)
were dragged from Podolinec to Presov for a new round of questioning. We spent
30 days there and suffered a lot of torture. Here, we were under the watchful
eyes of the NKVD. It was much worse than anything in Leopoldov. However, with
the help of God's special grace, we were able to spend Christmas holy days with
others in Podolinec. These frequent trips for interrogation between the
'concentration monastery' and the prison, took a physical and psychological
toll on Fr. Metod, especially at his age. His even-keeled nature and faith in
God helped him to overcome even these difficult times. His Excellency, Michael
Rusnak spent a few weeks with Fr. Metod in Podolinec. In that time, he noticed
that after the initial shock of what had happened, Fr. Metod collected himself,
and once again gained his spiritual balance and his good nature. He rejoiced in
the visits from his young confreres. On their departure, he gave them gifts of
whatever he had received from others. He always added a joke or two to keep the
confreres in good humour.
SOURCE : http://trcka.nfo.sk/ezivot11.htm
Blessed Dominick
Methodius Trcka
Roman Calendar ,
Redemptorist
Born July 6, 1886 in what
is now the Czech Republic
Died March 23, 1959,
Leopoldov Prison
Beatified April 24, 2001
by Pope John Paul II
Dominik Trcka was the youngest of seven children in a devout family. He entered
the junior seminary of the Redemptorist order in the sixth grade, made his
profession on August 25, 1904, and was ordained to the priesthood on July 17,
1910. After finishing his final year of theology, his first assignment was as a
missionary working among the Croatian, Slovene and Ruthenian refugees during
the First World War.
Fr. Dominik had a lasting desire to work for the unification of the Church, and
to that end requested in1919 to be assigned to work with the Eastern rite
church. He was assigned to Lviv, where he undertook to learn a new language so
as to be able to work more effectively with the Greek Catholics. It was at this
time that he took the name of Methodius, after the great saint celebrated in
both Eastern and Western liturgies. In 1921 he founded the first mixed Latin and
Byzantine Rite Redemptorist community and served as its superior.
During the Secornd World War, the Redemptorists were suspected of anti statist
activities, and to help save his house and assuage suspicions, Fr. Trcka
stepped down as superior. After the war a new Vice-Province of Michalovce was
established, with Fr. Trcks as its first Vice-Provincial. He encouraged the
Redemptorists' return to Stropkov where they worked until the Communists came
to power. In 1949 the Communists suppressed the Vice-Province; and late at
night on the 13th of April 1950, the knock came at the monastery door. Everyone
was taken to the concentration camps, to be interrogated and tortured. It was
later told that Father Methodius would take the blame to save the others and
then calmly endure the ensuing tortures
After a quick trial, Fr.
Trcka was convicted of espionage and sentenced to twelve years in prison. He
never lost his trust in God, and his calm endurance of trials, despite his
advanced years, frail health and injuries at the hand of his tormenters. He was
a source of encouragement and help for all around him. In April, 1958 he was
moved to Leopoldov prison. on Christmas eve he was overheard singing a
Christmas hymn and condemned to three days in a solitary cell where he fell ill
with pneumonia.. Requests from another prisoner, a doctor, for the frail priest
to be transferred to the hospital were denied. Father Trcka died in his cell on
March 23,1959, after forgiving his persecutors. In 1969, his remains were
transferred from the prison cemetery to the Redemptorists' Church of the Holy
Spirit at Michalovce
Pray to Blessed Dominik
For the Unity of the Church
SOURCE : http://www.avemariarosaries.com/todays_saint.php?md=0323
Blessed Dominick
Methodius Trčka
(1886-1959)
On April 24, 2001, in the
presence of the Holy Father, the Decree of Martyrdom was promulgated for five
Redemptorists, four Ukrainians and one Czech.
The Czech, Blessed
Dominick Methodius Trčka, was born July 6, 1886, in Frydlant nad Ostravici, in
Moravia, now the Czech Republic. In 1902 he joined the Redemptorists and began
his novitiate in 1903.
He made his profession
August 25, 1904. Having completed his studies, he was ordained in Prague, July
17, 1910.
He spent his early years
as a priest preaching parish missions. In 1919 he was sent to work among the
Greek Catholics in the area of Halic, in Galicia, and then in Slovakia in the
Eparchy of Prešov, where he carried on intense missionary activity. In March
1935 he was appointed by the Congregation for Oriental Churches as apostolic
visitor of the Basilian monks in Prešov and in Uzhorod. When the vice-province
of Michalovce was founded, Fr. Trčka was appointed vice-provincial on March 23,
1946. He began to work zealously to found new houses and to form young
Redemptorists.
During the night of the
April 13, 1950, the Czech government suppressed all the religious communities.
After a summary trial, Fr. Trčka was sentenced to 12 years of imprisonment,
during which he was subjected to lengthy interrogations and torture. In 1958 he
was transferred to the prison of Leopoldov. He was suffering from pneumonia
contracted during solitary confinement, which was imposed on him for singing a
Christmas hymn. He died March 23, 1959.
He was interred in the
prison cemetery, but after the liberation of the Greek-Catholic Church his
remains were transferred to the Redemptorist plot in the cemetery of Michalovce
on October 17, 1969.
Pope John Paul II
proclaimed him to be Blessed Dominick Methodius on November 4, 2001.
SOURCE : http://www.sspp.ca/Trcka.htm
The
memorial of blessed Methodius Dominik Trčka C.Ss.R. in Stropkov (Slovakia)
Pamětní
deska mučedníka bl. Metoděje Dominika Trčky CSsR ve Stropkově (Slovensko)
Beato Metodio Domenico
Trcka Sacerdote, martire
Moravia (attuale
Repubblica Ceca), 6 luglio 1886 - Leopoldov, Slovacchia, 23 marzo 1959
Nel 1902 entrò nell’educandato dei redentoristi della provincia di Praga e il 25 agosto 1904 emise la professione religiosa. A compimento degli studi fu ordinato a Praga il 17 luglio 1910. Impiegò i primi anni di sacerdozio nelle missioni popolari. Nel 1919 fu mandato a lavorare fra i greco-cattolici nella zona di Halic in Galizia, e quindi in Slovacchia, nell’eparchia di Pre_ov, dove svolse un intenso lavoro missionario. Nel marzo del 1935, dalla Congregazione per le Chiese orientali, fu nominato visitatore apostolico delle monache basiliane a Pre_ov e a U_horod. Con l’erezione della Vice-provincia redentorista greco-cattolica di Michalovce, il p. Tr_ka, fu nominato vice-provinciale (23 marzo 1946). Subito si impegnò per la fondazione di nuove case religiose e la formazione dei giovani redentoristi.
Nella notte tra il 13 e il 14 aprile 1950 il governo cecoslovacco soppresse tutte le comunità religiose. Dopo un processo sommario, il 21 aprile 1952, il Beato fu condannato a 12 anni di carcere, durante i quali subì estenuanti interrogatori e terribili torture. Trasferito nell’aprile del 1958 nella prigione di Leopoldov, a seguito di una polmonite, contratta nella cella di rigore dove era stato rinchiuso per aver cantato un inno natalizio, morì il 23 marzo 1959.
Sepolto nel cimitero della prigione, dopo la restaurazione della Chiesa
greco-cattolica, i resti mortali del beato Tr_ka, il 17 ottobre 1969, sono
stati traslati nella tomba dei redentoristi nel cimitero di Michalovce.
Martirologio Romano: A
Leopoldov in Slovacchia, beato Metodio Domenico Trčka, sacerdote della
Congregazione del Santissimo Redentore e martire, il cui pellegrinaggio
terreno, in tempo di persecuzione della fede, si tramutò con il suo glorioso
martirio in vita eterna.
Quando la Chiesa volesse scegliere un nuovo celeste patrono per il canto liturgico, forse farebbe bene a ricordarsi del beato Metodio Domenico Trčka, che si beccò una polmonite e finì i suoi giorni in una cella di isolamento per il semplice fatto che lo avevano sentito cantare un canto natalizio nella cella della prigione in cui era stato rinchiuso per motivi religiosi.
Nasce nel 1886 in Moravia, ora territorio della Repubblica Ceca; si unisce ai Redentoristi e nel 1904 viene ordinato sacerdote. Si tuffa subito nelle missioni parrocchiali perché ha una buona eloquenza e un metodo originale di predicazione che incanta i fedeli. Durante la prima guerra mondiale si dedica, senza risparmiarsi, all’assistenza spirituale dei profughi croati, sloveni e rutheni.
Nel 1919 i superiori appagano il suo desiderio di lavorare tra i cristiani di rito orientale e lo mandano a svolgere apostolato tra i fedeli greco-cattolici di Lviv. E’ qui che al suo nome di battesimo, Domenico, aggiunge quello di Metodio, per sottolineare anche in questo modo il suo riferimento spirituale e devozionale ai santi fratelli Cirillo e Metodio, apostoli degli Slavi. La sua attività diventa intensa, quasi frenetica, tra nuove comunità redentoriste da fondare, chiese da ricostruire, conventi da edificare. E mentre rivela le sue doti di costruttore dinamico ed organizzatore perfetto, non trascura il suo apostolato, che anzi illumina e sostiene tutto il fervore della sua attività “manuale”. Che tuttavia è così faticosa e snervante da minare la sua salute.
Deve tornare in patria a riposarsi e curarsi, ma appena la salute glielo permette ritorna al suo posto di lavoro riprendendo, il suo abituale ritmo di lavoro. L’occhiuta polizia slovacca comincia a guardare con sospetto tanto suo dinamismo e, in generale, tutta l’attività dei Rendentoristi, accusati di fanatismo e di attività sovversiva. Padre Trčka arriva a rinunciare al suo posto di superiore, nella speranza che ciò serva a rasserenare il clima e ad alleggerire la pressione sui confratelli. Con l’avvento del regime comunista le difficoltà degli anni precedenti si trasformano in persecuzione vera e propria.
Lo arrestano il 13 aprile 1950, montandogli contro un’accusa inconsistente. Insieme agli altri religiosi è avviato nei campi di concentramento in attesa del processo e poi condannato a 12 anni di carcere. Stupisce tutti per la serenità con cui affronta le prove, sopporta la prigionia, incoraggia e assiste spiritualmente gli altri. Tutto questo fino al Natale 1958, quando lo spediscono nella cella di correzione perché lo hanno sentito cantare un canto religioso. Gli stenti e le sofferenze di quel luogo malsano gli procurano una polmonite, che lo porta alla morte il 23 marzo 1959.
Solo una decina d’anni fa, dopo la caduta del regime comunista, viene riabilitato, mentre la Chiesa lo riconosce martire il 24 aprile 2001, spalancando così le porte alla beatificazione che Giovanni Paolo II celebra solennemente il 4 novembre 2001.
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90038
METODIO
DOMENICO TRČKA nacque il 6 luglio 1886 a Frýdlant nad Ostravicí (attuale
Repubblica Ceca). Ultimo di sette figli di Františka (Francesca) Štěrbová e
Tomáš (Tommaso) Trčka, fu battezzato il giorno seguente.
Completate
le scuole elementari a Frýdlant, frequentò dapprima il ginnasio a Místek e
poi a Červenka, presso l’educandato dei Redentoristi.
Orientatosi
per la vita religiosa, nel 1902 entrò nella Congregazione del Ss. Redentore,
professando i voti religiosi il 25 agosto 1904, dopo l’anno di noviziato.
Compiuti gli studi teologici, fu ordinato presbitero a Praga il 17 luglio 1910,
dall’arcivescovo Leo Skrbenský.
Spese
i primi anni di sacerdozio nella pastorale delle missioni popolari, risiedendo
a Praga, presso il santuario mariano di Svatá Hora e a Plzen. Durante la
Iª guerra mondiale non risparmiò le forze nell’occuparsi particolarmente dei
profughi croati, sloveni e rutheni, ai quali, non solo amministrava
i sacramenti e insegnava il catechismo, ma cercava anche di sovvenirli in
ogni necessità.
Già
durante gli anni di seminario aveva espresso il desiderio di lavorare fra i
cristiani di rito orientale, cosa che ebbe modo di realizzare nel 1919, quando,
dal Superiore Provinciale dei Redentoristi di Praga, fu mandato a Lviv, per
svolgere l’apostolato tra i fedeli greco-cattolici. Nella comunità redentorista,
specialmente con l’aiuto del confratello il beato p. Nikola Čarneckyj, imparò
la lingua e i costumi della tradizione locale. In questo periodo, prese anche
il nome di Metodio.
Nel
dicembre 1921 venne mandato a Stropkov, nella Slovacchia Orientale, dove, con i
confratelli, fondò la prima comunità redentorista di rito latino e bizantino.
Diventato superiore della comunità, nel 1924, svolse una fervente attività
missionaria nelle tre eparchie di Prešov, Užhorod e Križevci, proclamando la
Parola di Dio e fondando la confraternita di ”Madre del Perpetuo Soccorso e del
Santo Rosario”.
Nell’anno
1931, i Redentoristi greco-cattolici si trasferirono nella nuova casa a
Michalovce. P. Metodio fu superiore fino a luglio 1932, quando, stanco per il
lavoro e la costruzione della casa religiosa, tornò a Stropkov, dove,
oltre a curarsi, si occupò anche della pastorale nelle città e parrocchie
vicine. Tornato a Michalovce nel 1934, nel marzo dell’anno seguente, dalla
Congregazione per le Chiese Orientali fu nominato visitatore apostolico delle suore
basiliane a Prešov ed a Užhorod.
Rieletto
superiore nel luglio 1936, svolse tale compito fino all’aprile del 1942. Sotto
la sua guida la comunità redentorista divenne il punto di riferimento della
vita spirituale a Zemplín. Finì la costruzione della chiesa; si adoperò per la
fondazione di un convento di suore; tentò di fondare una nuova casa
redentorista da utilizzare per gli esercizi spirituali; lavorò per la
fondazione di una casa a Chust, nell‘eparchia di Užhorod. Realizzò tutto ciò
senza mai trascurare le opere apostoliche. Infatti, nonostante non predicasse
più nelle missioni popolari, ebbe sempre una grande attenzione verso i più
poveri. A tale scopo ebbe idea di fondare un’associazione per le donne di
servizio che erano tra le più abbandonate dal punto di vista spirituale.
Durante
la seconda guerra mondiale i Redentoristi subirono numerose difficoltà da parte
dello Stato Slovacco che li sospettava di fanatismo e di propaganda contro lo
Stato. P. Metodio, principale sospettato in quanto superiore, per il bene della
comunità, ritenne opportuno dimettersi e recarsi in Ucraina con altri tre
confratelli, ma non ricevette il permesso dallo Stato.
Con
la fine della IIª Guerra mondiale migliorarono i rapporti con lo Stato, tanto
che i Redentoristi, il 21 dicembre 1945, eressero canonicamente la
Vice-Provincia di Michalovce e, il 23 marzo dell’anno seguente, p. Metodio fu
nominato primo superiore viceprovinciale.
Sotto
la sua guida i Redentoristi ritornarono a Stropkov, dove costruirono la chiesa
di S. Cirillo e Metodio, fondarono la casa a Sabinov, predicarono
fruttuose missioni popolari e diedero vita numerose pubblicazioni.
Con
l’avvento del regime comunista però, nel giro di poco tempo, fu tutto
cancellato. Nel 1949 fu soppressa la Vice-Provincia e, durante la notte del 13
aprile 1950, tutti i religiosi furono portati nei campi di concentramento. P.
Metodio, che in quel tempo si trovava a Sabinov, venne trasferito a Podolínec e
da qui portato più volte al famoso ”mlyn di Leopoldov ”. Le testimonianze degli
altri prigionieri affermano che per proteggere i confratelli egli si assunse
ogni colpa e responsabilità, sopportando le sevizie con serenità.
Durante
il processo, il 12 aprile 1952, fu accusato di collaborazione con il vescovo
Gojdic perché divulgava le lettere pastorali e consegnava informazioni ai suoi
superiori a Praga e tramite loro a Roma. Questo era considerato spionaggio e
alto tradimento contro lo Stato. Con tali argomenti e con una falsa storia di
tentativo di fuga all’estero, p. Metodio fu condannato a 12 anni di carcere.
Visse gli ultimi anni nelle prigioni di Ilava, Mírov e Leopoldov.
Nonostante
le malattie, dovute all’età e alle dure condizioni di vita, il suo spirito
rimase forte, sempre sperando in Dio e nell‘adempimento della sua volontà.
Quando aveva la possibilità non solo pregava, ma celebrava anche la sacra
liturgia. Spesso chiese l'abbreviazione della pena o l’amnistia per se e per la
sua famiglia, anch’essa in carcere, ma ricevette sempre risposta negativa,
perchè ritenuto pericoloso e fanatico in quanto restava saldo nelle sue
convinzioni religiose.
Nell’aprile
del 1958 fu trasferito a Leopoldov, considerata una delle prigioni più dure.
Durante il periodo di Natale, mentre cantava una canzone religiosa fu sentito
dal custode del carcere e trasferito nella ”cella di correzione”, dove, a causa
degli stenti e del luogo rigido e malsano, si ammalò di polmonite. Un compagno
di carcere, che era medico, chiese ai superiori che il p. Metodio venisse
portato nell’ospedale, ma ottenne solo il trasferimento in una cella di
isolamento, cosa che non arrecò nessun miglioramento alla sua salute ormai
compromessa. Riportato dopo qualche tempo nella propria cella, si spense alle 9
del mattino del 23 marzo 1959, dopo aver perdonato i suoi aguzzini.
Sepolto
nel cimitero del carcere, nel 1969, con la restaurazione della chiesa
greco-cattolica, i confratelli poterono trasferire il corpo a Michalovce, dove
attualmente riposa nella chiesa redentorista dello “Spirito Santo”.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/documents/ns_lit_doc_20011104_beat-trcka_it.html
CAPPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI 8 SERVI DI DIO
OMELIA DEL SANTO PADRE
Domenica, 4 novembre 2001
1. "Tutte le cose
... son tue, Signore, amante della vita" (Sap 11, 26). Le parole del
Libro della Sapienza invitano a riflettere sul grande messaggio di santità che
ci viene proposto da questa solenne Celebrazione Eucaristica, nella quale sono
stati proclamati otto nuovi Beati: Pavol
Peter Gojdič, Metod
Dominik Trčka, Giovanni
Antonio Farina, Bartolomeu
Fernandes dos Mártires, Luigi
Tezza, Paolo
Manna, Gaetana
Sterni, María
Pilar Izquierdo Albero.
Con la loro esistenza
totalmente spesa per la gloria di Dio e per il bene dei fratelli, essi
continuano ad essere nella Chiesa e per il mondo segno eloquente dell'amore di
Dio, sorgente prima e fine ultimo di tutti i viventi.
2. "Syn človeka
prišiel hada a zachráni, čo sa stratilo" (Lk 19, 10): spasiteské
poslanie, zvestované Kristom v dnešnom čítaní z evanjelia poda
Lukáša, hlboko poznačilo dnes blahorečených, biskupa Pavla
Petra Gojdiča a redemptoristu Metoda
Dominika Trčku. Obaja, v obetavej a hrdinskej slube gréckokatolíckej
cirkvi na Slovensku, prešli tými istými trápeniami v dôsledku svojej
vernosti evanjeliu a Petrovmu námestníkovi, a teraz im spoluprináleí
koruna slávy.
Posilnený asketickým
spôsobom ivota v Ráde svätého Bazila Vekého, Pavol
Peter Gojdič, spočiatku ako biskup prešovskej eparchie, a neskôr, ako
apoštolský administrátor Mukačeva, usiloval sa neúnavne o realizáciu
pastoračného programu, ktorý si vytýčil: "s pomocou Boou chcem by otcom
sirôt, oporou chudobných a utešiteom trpiacich". uďmi všeobecne
povaovaný za človeka "zlatého srdca", predstaviteom vtedajšej vlády
sa stal skutočným "tom v oku". Po tom, čo komunistický reim
postavil gréckokatolícku cirkev mimo zákona, bol zatknutý a uväznený. Tak
začalo preho obdobie kalvárie, utrpenia, zlého zaobchádzania a poniovania,
a po smr vo viere Kristovi a v láske k cirkvi a pápeovi.
Aj Metod
Dominik Trčka vloil celý svoj ivot do sluby evanjeliu a spáse
blínych, a po obetu vlastného ivota. Ako predstavený Komunity redemptoristov
v Stropkove, na Východnom Slovensku, vyvíjal horlivú misionársku činnos
v eparchiách prešovskej, uhorodskej a krievci. S nástupom
komunizmu, spolu s ostatnými spolubratmi redemptoristami, bol odvezený do
koncentračného tábora. Tam, posilnený modlitbou, s odhodlanosou
a silou znášal tresty a poniovania pre evanjelium. Jeho trápenie
skončilo vo väznici v Leopoldove kde, po tom čo odpustil svojim
väzenským stránikom, podahol vyčerpaniu a chorobám.
["Il Figlio
dell'uomo, infatti, è venuto a cercare e a salvare ciò che era perduto"
(Lc 19, 10): la missione salvifica, proclamata da Cristo nell'odierno brano
evangelico di Luca, è stata profondamente condivisa dal Vescovo Pavol
Peter Gojdič e dal redentorista Metod
Dominik Trčka, oggi proclamati Beati. Uniti nel generoso e coraggioso
servizio alla Chiesa greco-cattolica in Slovacchia, sono passati attraverso le
stesse sofferenze a causa della fedeltà al Vangelo ed al Successore di Pietro e
condividono ora la medesima corona di gloria. Corroborato dall'esperienza
ascetica nell'Ordine di San Basilio Magno, Pavol Peter Gojdič, dapprima come
Vescovo nell'Eparchia di Prešov e, in seguito, come Amministratore apostolico
di Mukačev, cercò costantemente di realizzare il programma pastorale che si era
proposto: "Con l'aiuto di Dio voglio diventare un padre degli orfani,
aiuto dei poveri e consolatore degli afflitti". Noto alla gente come
"uomo dal cuore d'oro", per i rappresentanti del governo del tempo
egli era diventato una vera e propria "spina nel fianco". Dopo che il
regime comunista ebbe messo fuori legge la Chiesa greco-cattolica, egli fu
arrestato e internato. Cominciò così per lui un lungo calvario di sofferenze,
maltrattamenti e umiliazioni, che lo portò alla morte per la sua fedeltà a
Cristo e per il suo amore verso la Chiesa e verso il Papa.
Anche Metod Dominik Trčka
pose tutta la sua esistenza a servizio della causa del Vangelo e della salvezza
dei fratelli, giungendo fino al supremo sacrificio della vita. Come Superiore
della Comunità redentorista di Stropkov, nella Slovacchia orientale, svolse una
fervente attività missionaria nelle tre Eparchie di Prešov, Uhorod e Krievci.
Con l'avvento del regime comunista, egli, come gli altri confratelli
redentoristi, fu portato in campo di concentramento. Qui, sempre sostenuto
dalla preghiera, affrontò con forza e determinazione le pene e le umiliazioni
impostegli a causa del Vangelo. Il suo calvario terminò nella prigione di
Leopoldov, dove, a motivo degli stenti e delle malattie, si spense dopo aver
perdonato i propri aguzzini.]
3. La luminosa immagine
di Pastore del Popolo di Dio, modellata sull'esempio di Cristo, ci viene oggi
proposta anche dal Vescovo Giovanni
Antonio Farina, il cui lungo ministero pastorale, prima nella Comunità
cristiana di Treviso e poi in quella di Vicenza, fu caratterizzato da una vasta
attività apostolica, costantemente orientata alla formazione dottrinale e
spirituale del clero e dei fedeli. Guardando alla sua opera, dedicata alla
ricerca della gloria di Dio, alla formazione della gioventù, alla testimonianza
di carità verso i più poveri ed abbandonati, ritornano alla mente le parole
dell'apostolo Paolo, ascoltate nella seconda Lettura: tutto deve essere
compiuto affinché sia "glorificato il nome del Signore nostro Gesù"
(2Ts 1, 12). La testimonianza del nuovo Beato continua ancora oggi a
produrre abbondanti frutti, in particolare attraverso la Famiglia religiosa da
lui fondata, le Suore Maestre di Santa Dorotea Figlie dei Sacri Cuori, tra le
quali brilla la santità di Maria Bertilla Boscardin, canonizzata dal mio
venerato Predecessore Papa Giovanni XXIII.
Anche nel Padre Paolo
Manna, noi scorgiamo uno speciale riflesso della gloria di Dio. Egli spese
l'intera esistenza per la causa missionaria. In tutte le pagine dei suoi
scritti emerge viva la persona di Gesù, centro della vita e ragion d'essere
della missione. In una delle sue Lettere ai missionari egli afferma: "Il
missionario di fatto non è niente se non impersona Gesù Cristo... Solo il
missionario che copia fedelmente Gesù Cristo in se stesso... può riprodurne
l'immagine nelle anime degli altri" (Lettera 6). In realtà, non c'è
missione senza santità, come ho ribadito nell'Enciclica Redemptoris
missio: "La spiritualità missionaria della Chiesa è un cammino verso la
santità. Occorre suscitare un nuovo ardore di santità fra i missionari e in
tutta la comunità cristiana" (n. 90).
4. "Il nostro Dio vi
renda degni della sua chiamata e porti a compimento, con la sua potenza, ogni
vostra volontà di bene e l'opera della vostra fede" (2Ts 1,11).
Questa riflessione
dell'apostolo Paolo sulla fede, che chiede di tradursi in propositi ed opere di
bene, ci aiuta a meglio comprendere il ritratto spirituale del beato Luigi
Tezza, fulgido esempio di un'esistenza interamente votata all'esercizio
della carità e della misericordia verso quanti soffrono nel corpo e nello
spirito. Per essi fondò l'Istituto delle Figlie di San Camillo, alle quali
insegnò a praticare un'assoluta fiducia nel Signore. "La volontà di Dio!
Ecco l'unica mia guida, egli esclamava, l'unico scopo dei miei sospiri, a cui
tutto voglio sacrificare". In questo abbandono fiducioso alla volontà di
Dio, ebbe a modello la Vergine Maria, teneramente amata e contemplata
particolarmente nel momento del "fiat" e nella presenza silenziosa ai
piedi della Croce.
Anche la beata Gaetana
Sterni, avendo capito che la volontà di Dio è sempre amore, si dedicò con
infaticabile carità agli esclusi e ai sofferenti. Trattò questi suoi fratelli
sempre con la dolcezza e l'amore di chi, nei poveri, serve il Signore stesso.
Al medesimo ideale esortava le sue Figlie spirituali, le Suore della Divina
Volontà, invitandole, come scriveva nelle Regole, ad "essere disposte e
contente di sostenere privazioni, fatiche e qualunque sacrificio pur di giovare
al prossimo bisognoso in tutto ciò che il Signore potesse volere da loro".
La testimonianza di carità evangelica offerta dalla Beata Sterni richiama
ciascun credente alla ricerca della volontà di Dio, nell'abbandono fiducioso in
Lui e nel generoso servizio ai fratelli.
5. Il beato Bartolomeu
dos Mártires, Arcivescovo di Braga, si dedicò, con somma vigilanza e zelo
apostolico, alla salvaguardia e al rinnovamento della Chiesa nelle sue pietre
vive, senza disprezzare le strutture provvisorie che sono le pietre morte. Di
quelle pietre vive privilegiò quelle che avevano poco o nulla per vivere. Tolse
a sé per dare ai poveri. Criticato per la povera figura che faceva con quel
poco che gli restava, rispose: "Non mi vedrete mai tanto dissennato
da spendere, con gli oziosi, quello con cui posso far vivere molti
poveri". Essendo l'ignoranza religiosa la più grande delle povertà,
l'Arcivescovo fece tutto il possibile per porle rimedio, a cominciare con la
riforma morale e l'elevazione culturale del clero, "perché è evidente -
scriveva - che, se il vostro zelo corrispondesse all'ufficio, il gregge di
Cristo non andrebbe tanto fuori dal cammino del Cielo". Con il suo sapere,
il suo esempio e la sua audacia apostolica, commosse e fece ardere gli animi
dei Padri Conciliari di Trento di modo che si procedesse alla necessaria
riforma della Chiesa, che poi si impegnò a realizzare con coraggio perseverante
e invitto.
6. "O Dio, mio re,
voglio esaltarti" (Sal 144, 1). Questa esclamazione del Salmo
responsoriale riflette tutta l'esistenza di Madre
María Pilar Izquierdo, fondatrice dell'Opera Missionaria di Gesù e
Maria: Lodare Dio e compiere in tutto la sua volontà. La sua breve vita,
di soli 39 anni, si può riassumere affermando che volle lodare Dio, offrendogli
il suo amore e il suo sacrificio. La sua vita fu segnata da una continua
sofferenza, e non solo fisicamente, e fece tutto per amore di Colui che ci amò
per primo e soffrì per la salvezza di tutti. L'amore verso Dio, la croce di
Gesù e il prossimo bisognoso di aiuto materiale, fu la grande preoccupazione
della nuova Beata. Fu consapevole della necessità di catechizzare con il
Vangelo nei suburbi e di dare da mangiare agli affamati, per configurarsi a
Cristo mediante le opere di misericordia. La sua ispirazione principale
continua ad essere viva ancora oggi laddove è presente l'Opera Missionaria di
Gesù e Maria, che svolge il proprio lavoro conformemente al suo spirito. Che il
suo esempio di vita abnegata e generosa aiuti a impegnarsi sempre più nel
servizio ai bisognosi affinché il mondo attuale sia testimone della forza
rinnovatrice del Vangelo di Cristo!
7. All'inizio di questa
Eucaristia abbiamo riascoltato dal Libro della Sapienza il grande messaggio
dell'eterno e incondizionato amore di Dio verso ogni creatura: "Tu ami
tutte le cose esistenti e nulla disprezzi di quanto hai creato"
(Sap 11, 24). Di questo fondamentale amore di Dio sono segno eloquente i
nuovi Beati. Con il loro esempio e la loro potente intercessione proclamano,
infatti, l'annuncio della salvezza offerta da Dio a tutti gli uomini in Cristo.
Raccogliamone la testimonianza, servendo a nostra volta Dio "in modo
lodevole e degno", così da camminare senza ostacoli verso i beni promessi
(cfr Colletta). Amen!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Metod Dominik Trčka
(1886-1959)
Beatificazione:
- 04 novembre 2001
- Papa Giovanni
Paolo II
Ricorrenza:
- 23 marzo
Sacerdote della
Congregazione del Santissimo Redentore e martire, il cui pellegrinaggio
terreno, in tempo di persecuzione della fede, si tramutò con il suo glorioso
martirio in vita eterna
Sempre sostenuto dalla
preghiera, affrontò con forza e determinazione le pene e le umiliazioni
impostegli a causa del Vangelo
Metod Dominik Trčka
nacque il 6 luglio 1886 a Frýdlant nad Ostravicí (attuale Repubblica
Ceca). Ultimo di sette figli di Františka (Francesca) Štěrbová e Tomáš
(Tommaso) Trčka, fu battezzato il giorno seguente.
Completate le scuole
elementari a Frýdlant, frequentò dapprima il ginnasio a Místek e poi a
Červenka, presso l’educandato dei Redentoristi.
Orientatosi per la vita
religiosa, nel 1902 entrò nella Congregazione del Ss. Redentore, professando i
voti religiosi il 25 agosto 1904, dopo l’anno di noviziato. Compiuti gli studi
teologici, fu ordinato presbitero a Praga il 17 luglio 1910, dall’arcivescovo
Leo Skrbenský.
Spese i primi anni di
sacerdozio nella pastorale delle missioni popolari, risiedendo a Praga, presso
il santuario mariano di Svatá Hora e a Plzen. Durante la Iª guerra
mondiale non risparmiò le forze nell’occuparsi particolarmente dei profughi
croati, sloveni e rutheni, ai quali, non solo amministrava i sacramenti e
insegnava il catechismo, ma cercava anche di sovvenirli in ogni necessità.
Già durante gli anni di
seminario aveva espresso il desiderio di lavorare fra i cristiani di rito
orientale, cosa che ebbe modo di realizzare nel 1919, quando, dal Superiore
Provinciale dei Redentoristi di Praga, fu mandato a Lviv, per svolgere
l’apostolato tra i fedeli greco-cattolici. Nella comunità redentorista,
specialmente con l’aiuto del confratello il beato p. Nikola Čarneckyj, imparò
la lingua e i costumi della tradizione locale. In questo periodo, prese anche
il nome di Metodio.
Nel dicembre 1921 venne
mandato a Stropkov, nella Slovacchia Orientale, dove, con i confratelli, fondò
la prima comunità redentorista di rito latino e bizantino. Diventato superiore
della comunità, nel 1924, svolse una fervente attività missionaria nelle tre
eparchie di Prešov, Užhorod e Križevci, proclamando la Parola di Dio e fondando
la confraternita di ”Madre del Perpetuo Soccorso e del Santo Rosario”.
Nell’anno 1931, i
Redentoristi greco-cattolici si trasferirono nella nuova casa a Michalovce. P.
Metodio fu superiore fino a luglio 1932, quando, stanco per il lavoro e la
costruzione della casa religiosa, tornò a Stropkov, dove, oltre a curarsi,
si occupò anche della pastorale nelle città e parrocchie vicine. Tornato a
Michalovce nel 1934, nel marzo dell’anno seguente, dalla Congregazione per le
Chiese Orientali fu nominato visitatore apostolico delle suore basiliane a
Prešov ed a Užhorod.
Rieletto superiore nel
luglio 1936, svolse tale compito fino all’aprile del 1942. Sotto la sua guida
la comunità redentorista divenne il punto di riferimento della vita spirituale
a Zemplín. Finì la costruzione della chiesa; si adoperò per la fondazione di un
convento di suore; tentò di fondare una nuova casa redentorista da utilizzare
per gli esercizi spirituali; lavorò per la fondazione di una casa a Chust,
nell‘eparchia di Užhorod. Realizzò tutto ciò senza mai trascurare le opere
apostoliche. Infatti, nonostante non predicasse più nelle missioni popolari,
ebbe sempre una grande attenzione verso i più poveri. A tale scopo ebbe idea di
fondare un’associazione per le donne di servizio che erano tra le più
abbandonate dal punto di vista spirituale.
Durante la seconda guerra
mondiale i Redentoristi subirono numerose difficoltà da parte dello Stato
Slovacco che li sospettava di fanatismo e di propaganda contro lo Stato. P.
Metodio, principale sospettato in quanto superiore, per il bene della comunità,
ritenne opportuno dimettersi e recarsi in Ucraina con altri tre confratelli, ma
non ricevette il permesso dallo Stato.
Con la fine della IIª Guerra
mondiale migliorarono i rapporti con lo Stato, tanto che i Redentoristi, il 21
dicembre 1945, eressero canonicamente la Vice-Provincia di Michalovce e, il 23
marzo dell’anno seguente, p. Metodio fu nominato primo superiore
viceprovinciale.
Sotto la sua guida i
Redentoristi ritornarono a Stropkov, dove costruirono la chiesa di S. Cirillo e
Metodio, fondarono la casa a Sabinov, predicarono fruttuose missioni
popolari e diedero vita numerose pubblicazioni.
Con l’avvento del regime
comunista però, nel giro di poco tempo, fu tutto cancellato. Nel 1949 fu
soppressa la Vice-Provincia e, durante la notte del 13 aprile 1950, tutti i
religiosi furono portati nei campi di concentramento. P. Metodio, che in quel
tempo si trovava a Sabinov, venne trasferito a Podolínec e da qui portato più
volte al famoso ”mlyn di Leopoldov ”. Le testimonianze degli altri prigionieri
affermano che per proteggere i confratelli egli si assunse ogni colpa e
responsabilità, sopportando le sevizie con serenità.
Durante il processo, il 12
aprile 1952, fu accusato di collaborazione con il vescovo Gojdic perché
divulgava le lettere pastorali e consegnava informazioni ai suoi superiori a
Praga e tramite loro a Roma. Questo era considerato spionaggio e alto
tradimento contro lo Stato. Con tali argomenti e con una falsa storia di
tentativo di fuga all’estero, p. Metodio fu condannato a 12 anni di carcere.
Visse gli ultimi anni nelle prigioni di Ilava, Mírov e Leopoldov.
Nonostante le malattie,
dovute all’età e alle dure condizioni di vita, il suo spirito rimase forte,
sempre sperando in Dio e nell‘adempimento della sua volontà. Quando aveva la
possibilità non solo pregava, ma celebrava anche la sacra liturgia. Spesso
chiese l'abbreviazione della pena o l’amnistia per se e per la sua famiglia, anch’essa
in carcere, ma ricevette sempre risposta negativa, perchè ritenuto pericoloso e
fanatico in quanto restava saldo nelle sue convinzioni religiose.
Nell’aprile del 1958 fu
trasferito a Leopoldov, considerata una delle prigioni più dure. Durante il periodo
di Natale, mentre cantava una canzone religiosa fu sentito dal custode del
carcere e trasferito nella ”cella di correzione”, dove, a causa degli stenti e
del luogo rigido e malsano, si ammalò di polmonite. Un compagno di carcere, che
era medico, chiese ai superiori che il p. Metodio venisse portato
nell’ospedale, ma ottenne solo il trasferimento in una cella di isolamento,
cosa che non arrecò nessun miglioramento alla sua salute ormai compromessa.
Riportato dopo qualche tempo nella propria cella, si spense alle 9 del mattino
del 23 marzo 1959, dopo aver perdonato i suoi aguzzini.
Sepolto nel cimitero del
carcere, nel 1969, con la restaurazione della chiesa greco-cattolica, i
confratelli poterono trasferire il corpo a Michalovce, dove attualmente riposa
nella chiesa redentorista dello “Spirito Santo”.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/metod-dominik-trcka.html
Relikvie Metoděje Dominika Trčky v kostele
ve Frýdlantu nad Ostravicí
SELIGSPRECHUNG VON ACHT
DIENERN GOTTES
PREDIGT DES HEILIGEN
VATERS
Sonntag, 4. November 2001
1. »Alles ist dein Eigentum, Herr, du Freund des Lebens« (Weish 11, 26).
Diese Worte aus dem
Buch der Weisheit laden uns ein, über die große Botschaft der Heiligkeit
nachzudenken. Sie wird uns vor Augen geführt in dieser festlichen
Eucharistiefeier, bei der acht neue Selige proklamiert worden sind: Pavol
Peter Gojdic¡, Metod
Dominik Trc¡ka, Giovanni
Antonio Farina, Bartolomeu
Fernandes dos Mártires, Luigi
Tezza, Paolo
Manna, Gaetana
Sterni, María
Pilar Izquierdo Albero.
Durch ihr Leben, das sie
vollkommen zur Ehre Gottes und für das Wohl ihrer Brüder und Schwestern
hingegeben haben, sind sie auch weiterhin in der Kirche und für die Welt ein
beredtes Zeichen der Liebe Gottes – die erste Quelle und das letzte Ziel aller
Lebenden.
2. »Denn der Menschensohn
ist gekommen, um zu suchen und zu retten, was verloren ist« (Lk 19, 10).
Die heilbringende Sendung, die Christus im heutigen Abschnitt aus dem
Lukasevangelium verkündet, machten sich Bischof Pavol
Peter Gojdic¡ und der Redemptoristenpater Metod
Dominik Trc¡ka, die heute seliggesprochen werden, zutiefst zu eigen.
Vereint durch den aufopferungsvollen und mutigen Dienst für die
griechisch-katholische Kirche in der Slowakei, erlitten sie die gleichen Nöte
wegen ihrer Treue zum Evangelium und zum Nachfolger Petri. Jetzt teilen sie die
gleiche Krone der Herrlichkeit.
Von seiner asketischen
Erfahrung im Orden des hl. Basilius des Großen gestärkt, bemühte sich Pavol
Peter Gojdic¡ – zunächst als Bischof in der Eparchie Presov und später
als Apostolischer Administrator von Mukacev – unablässig um die Verwirklichung
des Pastoralprogramms, das er sich vorgenommen hatte: »Mit der Hilfe Gottes
will ich ein Vater der Waisen, Helfer der Armen und Tröster der Traurigen
werden.« Seinen Mitmenschen war er als »Mann mit goldenem Herzen« bekannt, für
die Vertreter der damaligen Regierung hingegen war er eher zu einem »Stachel im
Fleisch« geworden. Nachdem das kommunistische Regime die griechisch-katholische
Kirche in den Bereich des Illegalen gerückt hatte, wurde er verhaftet und
interniert. Damit begann für ihn ein langer Leidensweg mit Mißhandlungen und
Demütigungen, bei dem er aufgrund seiner Treue zu Christus sowie seiner Liebe
zur Kirche und zum Papst schließlich sein Leben hingab.
Auch Metod
Dominik Trcjka stellte sein ganzes Dasein in den Dienst an der Sache
des Evangeliums und des Heils der Brüder, bis hin zum höchsten Opfer des
Lebens. Als Oberer der Gemeinschaft der Redemptoristen von Stropkov in der
Ostslowakei entfaltete er eine eifrige missionarische Tätigkeit in den drei
Eparchien Pres¡ov, Uz¡horod und Kriz¡evci. Nach der kommunistischen
Machtübernahme wurde er ebenso wie seine Mitbrüder aus dem Redemptoristenorden
in ein Konzentrationslager gebracht. Stets vom Gebet gestützt, nahm er die
Qualen und Demütigungen, die er wegen des Evangeliums erlitt, mit Seelenstärke
und Entschlossenheit auf sich. Sein Leidensweg endete im Gefängnis von
Leopoldov, wo er infolge von Entbehrungen und Krankheit starb, nachdem er
seinen Peinigern vergeben hatte.
3. Das leuchtende Bild
eines nach dem Beispiel Christi lebenden Hirten des Gottesvolkes bietet uns
heute auch Bischof Giovanni
Antonio Farina, dessen lange andauerndes Hirtenamt – zuerst in der
Christengemeinde von Treviso und dann in Vicenza – von einer breitgefächerten
apostolischen Tätigkeit gekennzeichnet war, die ständig auf die lehramtliche
und spirituelle Bildung des Klerus und der Gläubigen abzielte. Wenn wir auf
sein Werk schauen, das der Suche nach der Herrlichkeit Gottes, der Ausbildung
der Jugend und den Werken der Nächstenliebe gegenüber den Ärmsten und
Verlassenen gewidmet war, kommen uns die Worte des Apostels Paulus in den Sinn,
die wir in der Zweiten Lesung gehört haben: Alles muß vollendet werden, damit »der
Name Jesu, unseres Herrn, […] verherrlicht werde« (2 Thess 1,
12). Das Zeugnis des neuen Seligen bringt heute noch reiche Früchte hervor,
insbesondere durch die von ihm gegründete religiöse Familie, die Lehrschwestern
von der hl. Dorothea – Töchter der Heiligen Herzen; unter ihnen erstrahlt die
Heiligkeit von Maria Bertilla Boscardin, die von meinem verehrten Vorgänger
Papst Johannes XXIII. heiliggesprochen wurde.
In Pater Paolo
Manna erkennen wir ebenfalls einen besonderen Widerschein der
Herrlichkeit Gottes. Pater Manna setzte sein ganzes Leben für die Mission ein.
Aus allen Seiten seiner Schriften strahlt die Person Jesu, Mittelpunkt des
Lebens und Wesensgrund der Mission, ganz lebendig hervor. In einem seiner
Briefe an die Missionare schrieb er: »Der Missionar ist gar nichts, wenn er
nicht Jesus Christus verkörpert […] Nur ein Missionar, der Jesus Christus in
sich selbst getreu nachbildet, […] kann sein Bild in die Seelen der anderen
übertragen « (vgl. Brief 6 ). In der Tat gibt es keine Mission ohne
Heiligkeit, wie ich in der Enzyklika Redemptoris missio bestätigte:
»Die missionarische Spiritualität der Kirche ist ein Weg zur Heiligkeit. Es
gilt, ein neues glühendes Verlangen nach Heiligkeit in den Missionaren und in
der ganzen christlichen Gemeinschaft zu wecken« (90).
4. »Unser Gott mache euch
eurer Berufung würdig und vollende in seiner Macht allen Willen zum Guten und
jedes Werk des Glaubens« (vgl. 2 Thess 1, 11).
Diese Betrachtung des
Apostels Paulus über den Glauben, der in gute Vorsätze und Werke umgesetzt
werden soll, hilft uns, das geistige Format des sel. Luigi
Tezza besser zu verstehen. Er war das leuchtende Beispiel einer
Existenz, die sich vollkommen der gelebten Nächstenliebe und Barmherzigkeit
gegenüber den an Körper und Geist Leidenden weiht. Für sie gründete er das
Institut der Töchter des hl. Kamillus, denen er beibrachte, ein vollkommenes
Vertrauen zum Herrn zu entwickeln. »Der Wille Gottes! Das ist meine einzige
Führung«– betonte er –, »der einzige Zweck meines Strebens, dem ich alles
opfern möchte.« In dieser vertrauensvollen Hingabe an den Willen Gottes nahm er
sich die Jungfrau Maria zum Vorbild, die er besonders in der Stunde ihres »fiat «und
in ihrer stillen Gegenwart zu Füßen des Kreuzes betrachtete und zärtlich
liebte.
Auch die sel. Gaetana
Sterni widmete sich den Ausgegrenzten und Leidenden mit unermüdlicher
Liebe, denn sie hatte erkannt, daß der Wille Gottes immer die Liebe ist. Ihre
Brüder und Schwestern behandelte sie immer mit der Fürsorge und Zuneigung all
jener, die in ihrem Dienst an den Armen dem Herrn selbst dienen. Zum gleichen
Ideal ermahnte sie ihre geistigen Töchter, die »Suore della Divina Volonta«;
sie forderte sie in den von ihr verfaßten Regeln dazu auf, »bereit und
zufrieden zu sein, Entbehrungen, Mühen und jedes Opfer auf sich zu nehmen, nur
um dem bedürftigen Nächsten zu helfen in allem, was der Herr von ihnen
verlangen konnte«. Das Zeugnis der Nächstenliebe im Geiste des Evangeliums, das
die sel. Gaetana Sterni gegeben hat, spornt jeden Gläubigen dazu an, den Willen
Gottes zu suchen in einer vertrauensvollen Hingabe an Ihn und im großherzigen
Dienst an den Brüdern.
5. Der sel. Bartolomeo
dos Mártires, Erzbischof von Braga, widmete sich mit großer Hingabe und
apostolischem Eifer der Erhaltung und Erneuerung der lebendigen Steine der
Kirche, ohne jedoch jene vorläufigen Gerüste – die toten Steine – zu
vernachlässigen. Von den lebendigen Steinen gab er jenen den Vorzug, die wenig
oder nichts zum Leben hatten. Er sparte sich selbst die Dinge vom Munde ab, um
sie den Armen zu geben. Wegen seines armseligen und entbehrungsreichen Lebens
gerügt, antwortete er: »Nie werdet ihr mich so verrückt sehen, daß ich das,
womit ich vielen Armen das Leben schenken kann, mit den Nichtstuern verprasse.«
Da er die religiöse Unwissenheit als die größte Armut betrachtete, tat der
Erzbischof alles, um in dieser Hinsicht Abhilfe zu schaffen, angefangen bei
einer moralischen Erneuerung und kulturellen Heranbildung des Klerus, »denn es
ist offensichtlich« – so schrieb er den Priestern –, »daß wenn euer Eifer euren
Riten entsprechen würde, […] die Schafe Christi nicht so weit vom Weg des
Himmels abweichen würden«. Mit seinem Wissen, seinem Beispiel und seiner
apostolischen Entschlossenheit bewegte und entflammte er die Herzen der Väter
des Konzils von Trient, um sie zur notwendigen Kirchenreform zu bewegen, für
deren Umsetzung er sich mit beharrlichem und unbezwingbarem Mut
einsetzte.
6. »Ich will dich rühmen,
mein Gott und König« (Ps 145, 1). Dieser Ausruf aus dem Antwortpsalm
spiegelt das gesamte Leben von Mutter María
Pilar Izquierdo, Gründerin des Missionswerks Jesu und Mariä, wider: Gott
loben und in allem seinen Willen tun. Ihr kurzes, nur 39 Jahre währendes Leben
läßt sich in der Aussage zusammenfassen, daß sie Gott loben wollte, indem sie
ihm ihre Liebe und ihr Opfer darbrachte. Ihr Leben war von ständigem – nicht
nur körperlichem – Leiden geprägt, und alles tat sie aus Liebe zu Dem, der uns
als erster geliebt und für das Heil aller Menschen gelitten hat. Die Liebe zu
Gott, zum Kreuz Jesu, zum Nächsten, der materielle Hilfe benötigt, waren die
großen Anliegen der neuen Seligen. Sie war sich der Notwendigkeit bewußt, in
den Vorstädten mit dem Evangelium Katechese zu betreiben und den Hungrigen zu
essen zu geben, um durch die Werke der Barmherzigkeit Christus gleichförmig zu
werden. Dieses ursprüngliche Bestreben ist auch heute noch an den Orten
lebendig, wo das Missionswerk Jesu und Mariä vertreten ist und seine Tätigkeit
im Sinne der Gründerin entfaltet. Ihr Beispiel selbstlosen und großherzigen
Lebens helfe euch dabei, immer überzeugter im Dienst an den Bedürftigen tätig
zu werden, damit die heutige Welt zum Zeugen der erneuernden Kraft des
Evangeliums Christi werde.
7. Zu Beginn dieser
Eucharistiefeier haben wir aus dem Buch der Weisheit erneut die wunderbare
Botschaft der ewigen und bedingungslosen Liebe Gottes zu jedem Geschöpf gehört:
»Du liebst alles, was ist, und verabscheust nichts von allem, was du gemacht
hast« (Weish 11, 24). Ein beredtes Zeichen dieser grundlegenden Liebe
Gottes sind die neuen Seligen. Mit ihrem Beispiel und ihrer mächtigen
Fürsprache verkünden sie die Nachricht des Heils, das Gott in Christus allen
Menschen anbietet. Folgen wir ihrem Zeugnis, indem wir Gott ehrerbietig und
würdig dienen, um ohne Umwege auf das verheißene Gut zuzugehen (vgl. Tagesgebet ).
Amen!
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Kostel svatého
Bartoloměje, Náměstí, parc. 1, 2, Frýdlant nad Ostravicí.
Église
Saint-Barthélemy, Place, parc. 1, 2, Frydlant nad Ostravicí.
MISA DE BEATIFICACIÓN DE
OCHO SIERVOS DE DIOS
1. "Todas las
cosas... son tuyas, Señor, amigo de la vida" (Sb 11, 26).
Las palabras del libro de
la Sabiduría nos invitan a reflexionar en el gran mensaje de santidad que nos
propone esta solemne celebración eucarística, en la que han sido proclamados
ocho nuevos beatos: Pablo Pedro Gojdic, Metodio Domingo Trcka, Juan
Antonio Farina, Bartolomé Fernandes de los Mártires, Luis
Tezza, Pablo Manna, Cayetana
Sterni y María
Pilar Izquierdo Albero.
Con su existencia
totalmente gastada por la gloria de Dios y el bien de los hermanos, siguen
siendo en la Iglesia y para el mundo signo elocuente del amor de Dios, fuente
primera y fin último de todos los seres vivientes
2. "El Hijo del
Hombre ha venido a buscar y a salvar lo que estaba perdido" (Lc 19,
10): la misión salvífica, proclamada por Cristo en este pasaje evangélico
de san Lucas, fue compartida profundamente por el obispo Pablo Pedro Gojdic
y por el redentorista Metodio Domingo Trcka, hoy proclamados beatos.
Unidos en su generoso y valiente servicio a la Iglesia greco-católica en
Eslovaquia, soportaron los mismos sufrimientos a causa de su fidelidad al
Evangelio y al Sucesor de Pedro, y comparten ahora la misma corona de gloria.
Pablo Pedro Gojdic,
confirmado por la experiencia ascética en la Orden de San Basilio Magno,
primero como obispo de la eparquía de Presov y, después, como administrador
apostólico de Mukacevo, procuró constantemente realizar el programa pastoral
que se había propuesto: "Con la ayuda de Dios, quiero llegar a ser
padre de los huérfanos, ayuda de los pobres y consolador de los
afligidos". Conocido por la gente como un "hombre de corazón de
oro", para los representantes del Gobierno de su tiempo se había convertido
en una verdadera "espina en el costado". Cuando el régimen comunista
declaró ilegal a la Iglesia greco-católica, fue detenido y encarcelado. Comenzó
así para él un largo calvario de sufrimientos, malos tratos y humillaciones,
que lo llevó a la muerte por su fidelidad a Cristo y su amor a la Iglesia y al
Papa.
También Metodio
Domingo Trcka puso toda su existencia al servicio de la causa del
Evangelio y de la salvación de los hermanos, llegando hasta el supremo
sacrificio de su vida. Como superior de la comunidad redentorista de Stropkov,
en el este de Eslovaquia, realizó una ferviente actividad misionera en las tres
eparquías de Presov, Uzhorod y Krizevci. Con la llegada del régimen comunista
fue llevado, como otros hermanos redentoristas suyos, al campo de concentración.
Allí, sostenido siempre por la oración, afrontó con fuerza y determinación los
sufrimientos y las humillaciones que le impusieron a causa del Evangelio. Su
calvario terminó en la cárcel de Leopoldov, donde, debido a las privaciones y
enfermedades, murió después de perdonar a sus verdugos.
3. La luminosa
imagen de pastor del pueblo de Dios, modelada según el ejemplo de Cristo, nos
la propone también hoy el obispo Juan Antonio Farina, cuyo largo
ministerio pastoral, primero en la comunidad cristiana de Treviso y después en
la de Vicenza, se caracterizó por una vasta actividad apostólica, orientada
constantemente a la formación doctrinal y espiritual del clero y de los fieles
Al observar su obra,
dedicada a la búsqueda de la gloria de Dios, a la formación de la juventud y al
testimonio de caridad para con los más pobres y abandonados, nos vienen a la
memoria las palabras del apóstol san Pablo que hemos escuchado en la segunda
lectura: todo debe cumplirse para que "el nombre de nuestro Señor
Jesús sea glorificado" (2 Ts 1, 12). El testimonio del nuevo beato
sigue produciendo aún hoy abundantes frutos, en particular a través de la
familia religiosa fundada por él, las Hermanas Maestras de Santa Dorotea Hijas
de los Sagrados Corazones, entre las cuales resplandece la santidad de María
Bertilla Boscardin, canonizada por mi venerado predecesor, el Papa Juan XXIII.
También en el padre Pablo
Manna vislumbramos un reflejo especial de la gloria de Dios. Gastó toda su
existencia por la causa misionera. En todas las páginas de sus escritos emerge
de un modo vivo la persona de Jesús, centro de la vida y razón de ser de la
misión. En una de sus Cartas a los misioneros afirma: "El misionero
de hecho no es nada si no encarna a Jesucristo... Sólo el misionero que copia
fielmente a Jesucristo en sí mismo... puede reproducir su imagen en las almas
de los demás" (Carta 6). En realidad, no hay misión sin santidad,
como reafirmé en la encíclica Redemptoris missio: "La
espiritualidad misionera de la Iglesia es un camino hacia la santidad. (...) Es
necesario suscitar un nuevo anhelo de santidad entre los misioneros y en toda
la comunidad cristiana" (n. 90).
4. "Pedimos
continuamente a Dios que os considere dignos de vuestra vocación, para que con
su fuerza os permita cumplir buenos deseos y la tarea de la fe" (2 Ts 1,
11).
Esta reflexión del
apóstol san Pablo sobre la fe, que pide traducirse en propósitos y obras de
bien, nos ayuda a comprender mejor el retrato espiritual del beato Luis
Tezza, ejemplo fúlgido de una existencia entregada totalmente al ejercicio de
la caridad y de la misericordia para con cuantos sufren en el cuerpo y en el
alma. Para ellos fundó el instituto de las Hijas de San Camilo, a las cuales
enseñó a poner en práctica una confianza absoluta en el Señor. "¡La voluntad
de Dios! Esta es mi única guía -exclamaba-, el único objetivo de mis anhelos,
al que quiero sacrificar todo". En este abandono confiado a la voluntad de
Dios, tuvo como modelo a la Virgen María, amada con ternura y contemplada
particularmente en el momento del fiat y en la presencia silenciosa
al pie de la cruz.
También la beata Cayetana
Sterni, habiendo comprendido que la voluntad de Dios es siempre amor, se dedicó
con infatigable caridad a los excluidos y a los que sufrían. Trató siempre a
esos hermanos suyos con la dulzura y el amor de quien, en los pobres, sirve al
Señor mismo. A semejante ideal exhortaba a sus hijas espirituales, las Hijas de
la Divina Voluntad, invitándolas, como escribía en las Reglas, a "estar
dispuestas y contentas de soportar privaciones, fatigas y cualquier sacrificio
con tal de ayudar al prójimo necesitado en todo lo que el Señor pudiera querer
de ellas". El testimonio de caridad evangélica dado por la beata Sterni
exhorta a cada uno de los creyentes a la búsqueda de la voluntad de Dios, en el
abandono confiado a él y en el generoso servicio a sus hermanos.
5. El beato Bartolomé
de los Mártires, arzobispo de Braga, se dedicó con suma vigilancia y celo
apostólico a la salvaguardia y renovación de la Iglesia en sus piedras vivas,
sin despreciar los andamios provisionales que son las piedras muertas. De entre
las piedras vivas, privilegió las que tenían poco o nada de que vivir. Se quitó
el pan de la boca para darlo a los pobres. Criticado por la lamentable
impresión que daba por lo poco que le quedaba, respondía: "Nunca me
verán tan distraído como para gastar, con ociosos, aquello con que puedo dar
vida a muchos pobres".
Siendo la ignorancia religiosa la mayor pobreza, el arzobispo hizo todo lo
posible por remediarla, comenzando por la reforma moral y la elevación cultural
del clero, "porque es evidente -escribía- que si vuestro celo
correspondiera al oficio, (...) no andarían las ovejas de Cristo tan apartadas
del camino del cielo". Con su saber, su ejemplo y su intrepidez apostólica,
conmovió e inflamó los ánimos de los padres conciliares de Trento para que se
procediera a la reforma necesaria de la Iglesia, que después se empeñó en
realizar con perseverante e inquebrantable valentía.
6. "Te
ensalzaré, Dios mío, mi Rey" (Sal 144, 1). Esta exclamación del Salmo
responsorial refleja toda la existencia de la madre María Pilar Izquierdo,
fundadora de la Obra Misionera de Jesús y María: alabar a Dios y cumplir
en todo su voluntad. Su corta vida, tan sólo 39 años, se puede resumir afirmando
que quiso alabar a Dios, ofreciéndole su amor y su sacrificio. Su vida estuvo
marcada por un continuo sufrir, no sólo físicamente, haciendo todo por amor de
Aquel que nos amó primero y sufrió por la salvación de todos. El amor a Dios, a
la cruz de Jesús, al prójimo necesitado de ayuda material, fueron los grandes
afanes de la nueva beata. Ella fue consciente de la necesidad de catequizar con
el Evangelio en los suburbios y de dar de comer al hambriento, para
configurarse con Cristo mediante las obras de misericordia. Su inspiración
fundamental sigue viva hoy allí donde está presente la Obra Misionera de Jesús
y María, desarrollando su labor en conformidad con su espíritu. Que su ejemplo
de vida abnegada y generosa ayude a comprometerse cada vez más en el servicio a
los necesitados para que el mundo actual sea testigo de la fuerza renovadora
del Evangelio de Cristo.
7. Al inicio de esta
Eucaristía hemos vuelto a escuchar del libro de la Sabiduría el gran mensaje
del amor eterno e incondicional de Dios a toda criatura: "Amas a
todos los seres y no odias nada de lo que has hecho" (Sb 11, 24). Los
nuevos beatos son signo elocuente de este amor fundamental de Dios. En efecto,
con su ejemplo y su poderosa intercesión proclaman el anuncio de la salvación
ofrecida por Dios a todos los hombres en Cristo. Acojamos su testimonio,
sirviendo por nuestra parte a Dios "de modo digno y agradable", para
caminar sin tropiezos hacia los bienes prometidos (cf. Oración
colecta).
Amén.
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SOLENE RITO DE
BEATIFICAÇÃO DE OITO SERVOS DE DEUS
HOMILIA DO PAPA JOÃO
PAULO II
Domingo, 4 de Novembro de
2001
1. "Todos são
vossos, Senhor, que amais a vida" (Sb 11, 26). As palavras do Livro
da Sabedoria convidam a reflectir sobre a grande mensagem de santidade que é
proposta nesta solene Celebração Eucarística, durante a qual foram proclamados
oito novos Beatos: Paulo Pedro Gojdic, Metódio Domingos Trcka, João António
Farina, Bartolomeu Fernandes dos Mártires, Luís Tezza, Paulo Manna, Gaetana
Sterni e Maria Pilar Izquierdo Albero.
Com a sua existência
dedicada totalmente à glória de Deus e ao bem dos irmãos, eles continuam a ser
na Igreja e para o mundo sinal eloquente do amor de Deus, fonte primária e fim
último de todos os vivos.
2. "O Filho do
Homem veio procurar e salvar o que estava perdido" (Lc 19, 10): a
missão salvífica, proclamada por Cristo no trecho evangélico de hoje, tirado do
Livro de Lucas, foi profundamente partilhada pelo Bispo Paulo Pedro Gojdic e
pelo redentorista Metódio Domingos Trcka, que hoje proclamamos Beatos. Unidos
no generoso e corajoso serviço à Igreja greco-católica na Eslováquia, viveram
os mesmos sofrimentos devido à fidelidade ao Evangelho e ao Sucessor de Pedro e
agora partilham a mesma coroa de alegria.
Corroborado pela
experiência ascética na Ordem de São Basílio Magno, Paulo Pedro
Gojdic, inicialmente Bispo na Eparquia de Presov e, depois, como
Administrador apostólico de Mukacev, procurou constantemente realizar o
programa pastoral que se tinha proposto: "Com a ajuda de Deus, desejo ser
um pai para os órfãos, uma ajuda para os pobres e conforto para os
aflitos".
Conhecido pelo povo como
"homem com um coração de ouro", para os representantes do governo
daquele tempo ele tinha-se tornado um verdadeiro "peso". Logo que o regime
comunista declarou fora de lei a Igreja greco-católica, ele foi preso e
internado. Desta forma, começou para ele um longo calvário de sofrimentos,
maus-tratos e humilhações, que o levou à morte, devido à sua fidelidade a
Cristo e ao seu amor à Igreja e ao Papa.
Também Metódio
Domingos Trcka dedicou toda a sua existência ao serviço da causa do
Evangelho e da salvação dos irmãos, chegando até ao supremo sacrifício da vida.
Como Superior da Comunidade redentorista de Stropkov, na Eslováquia oriental,
desempenhou uma fervorosa actividade missionária nas três Eparquias de Presov,
Uzhorod e Krizevci. Com o advento do regime comunista ele, assim como os outros
irmãos redentoristas, foi levado para um campo de concentração. Lá, sempre
apoiado pela oração, enfrentou com força e determinação os sofrimentos e
humilhações que lhe foram impostos por causa do Evangelho. O seu calvário
terminou na prisão de Leopoldov, onde, devido às privações e às doenças,
faleceu depois de ter perdoado aos próprios algozes.
3. A luminosa imagem de
Pastor do Povo de Deus, modelado no exemplo de Cristo, é-nos proposta hoje
também pelo Bispo João António Farina, cujo longo ministério
pastoral, primeiro na Comunidade cristã de Treviso e, depois, na de Vicenza, se
caracterizou por uma ampla actividade apostólica, orientada constantemente para
a formação doutrinal e espiritual do clero e dos fiéis. Olhando para a sua
obra, dedicada à busca da glória de Deus, para a formação da juventude, voltam
à memória as palavras do apóstolo Paulo, que escutámos na segunda Leitura: tudo
deve ser realizado, a fim de ser "glorificado em nós o nome de Nosso
Senhor Jesus Cristo" (2 Ts 1, 12). O testemunho do novo Beato
continua ainda hoje a dar frutos abundantes, sobretudo através da Família
religiosa por ele fundada, as Irmãs Mestras de Santa Doroteia Filhas dos
Sagrados Corações, entre as quais brilha a santidade de Maria Bertilla
Boscardin, canonizada pelo meu venerado Predecessor, o Papa João XXIII.
Também no Padre Paulo
Manna, nós vemos um especial reflexo da glória de Deus. Ele viveu toda a
sua existência dedicando-se à causa missionária. Em todas as páginas dos seus
escritos emerge viva a pessoa de Jesus, centro da vida e razão de ser da
missão. Numa das suas Cartas aos missionários, ele afirma: "O verdadeiro
missionário nada pode se não encarna Jesus Cristo... Só o missionário que imita
fielmente Jesus Cristo em si mesmo... pode reproduzir a Sua imagem nas almas
dos outros" (Carta 6). Na realidade, não há missão sem
santidade, como recordei na Encíclica Redemptoris
missio: "A espiritualidade missionária da Igreja é um caminho
orientado para a santidade... é preciso suscitar um novo "ardor de
santidade" entre os missionários e em toda a comunidade crista" (n.
90).
4. "O nosso
Deus vos torne dignos do Seu chamamento e faça, pelo Seu poder, que se realizem
plenamente todos os vossos bons propósitos e o labor da vossa fé" (2
Ts 1, 11).
Esta reflexão do apóstolo
Paulo sobre a fé, que pede para ser traduzida em bons propósitos e boas obras,
ajuda-nos a compreender melhor o retrato espiritual do beato Luigi
Tezza, fúlgido exemplo de uma existência totalmente dedicada à prática da
caridade e da misericórdia em benefício dos que sofrem no corpo e no espírito.
Para eles, fundou o Instituto das Filhas de São Camilo, às quais ensinou a alimentar
uma absoluta confiança no Senhor. "A vontade de Deus! Eis a minha única
orientação, exclamava ele, a única finalidade dos meus suspiros, a que tudo
desejo sacrificar". Neste abandono confiante à vontade de Deus, teve como
modelo a Virgem Maria, ternamente amada e contemplada de modo particular no
momento do "fiat" e na presença silenciosa aos pés da Cruz.
Também a beata Gaetana
Sterni, tendo compreendido que a vontade de Deus é sempre o amor,
dedicou-se com incansável caridade aos excluídos e aos que sofrem. Tratou
sempre estes seus irmãos com a doçura e o amor de quem, nos pobres, serve o
próprio Senhor. Exortava as suas Filhas espirituais a seguir o mesmo ideal, as
Irmãs da Vontade Divina, convidando-as, como escrevia nas Regras, "a
estarem dispostas e a sentirem alegria por viverem privações, canseiras e
qualquer sacrifício para benefício do próximo necessitado em tudo o que o
Senhor pudesse querer delas". O testemunho de caridade evangélica
oferecido pela Beata Sterni convida cada crente a procurar a vontade de Deus,
no abandono confiante a Ele e no generoso serviço aos irmãos.
5. O Beato Bartolomeu
dos Mártires, Arcebispo de Braga, dedicou-se, com suma vigilância e zelo
apostólico, à salvaguarda e renovação da Igreja nas suas pedras vivas, sem desprezar
os andaimes provisórios que são as pedras mortas. Daquelas pedras vivas,
privilegiou as que tinham pouco ou nada para viver. Tirou à boca, para dar aos
pobres. Censurado pela pobre figura que fazia com o pouco que lhe restava,
respondeu: "Nunca me verão tão desatinado a gastar, com ociosos, aquilo
com que posso dar vida a muitos pobres". Sendo a ignorância religiosa a
maior das pobrezas, o Arcebispo tudo fez para lhe pôr remédio, começando pela
reforma moral e elevação cultural do clero, "porque manifesto está
escrevia-lhe ele que, se o vosso zelo correspondesse ao oficio, (...) não
andariam as ovelhas de Cristo tão fora do caminho do Céu". Com o seu
saber, exemplo e desassombro apostólico, comoveu e incendiou os ânimos dos
Padres Conciliares de Trento para que se procedesse à necessária reforma da
Igreja, que depois se empenhou a realizar com perseverante e invicta coragem.
6. "Eu vos
exalto, meu Deus e Rei" (Sl 144, 1). Esta exclamação do Salmo
responsorial reflecte toda a existência da Madre Maria Pilar
Izquierdo, fundadora da Obra Missionária de Jesus e Maria: Louvar a Deus e
cumprir em tudo a sua vontade. A sua breve vida, apenas 39 anos, pode
resumir-se afirmando que desejou louvar a Deus, oferecendo-lhe o seu amor e
sacrifício. A sua vida foi marcada por um continuo sofrimento, não só físico,
fazendo tudo por amor d'Aquele que nos amou primeiro e sofreu pela salvação de
todos. O amor a Deus, à cruz de Jesus, ao próximo necessitado de ajuda
material, foram as grandes preocupações da nova Beata. Tinha a consciência da
necessidade de catequizar com o Evangelho nos subúrbios e dar de comer ao
faminto, a fim de se configurar a Cristo mediante as obras de misericórdia. A
sua inspiração fundamental continua a estar viva hoje onde se encontra a Obra
Missionária de Jesus e Maria, desenvolvendo o seu labor em conformidade com o
seu espírito. Oxalá o seu exemplo de vida abnegada e generosa ajude a
empenhar-se cada vez mais no serviço aos necessitados, para que o mundo actual
seja testemunha da força renovadora do Evangelho de Cristo.
7. Ouvimos no início
desta Eucaristia a grande mensagem do eterno e incondicionado amor de Deus para
com as criaturas, tirada do Livro da Sabedoria: "Vós amais tudo o que
existe, e não aborreceis nada do que fizeste" (Sb 11, 24). Deste amor
fundamental de Deus são sinal eloquente os novos Beatos. De facto, com o seu
exemplo e a sua poderosa intercessão proclamam o anúncio da salvação oferecida
por Deus a todos os homens em Cristo. Reunamos o testemunho deles, servindo por
nossa vez a Deus "de modo louvável e digno", de maneira que
caminhemos sem obstáculos rumo aos bens prometidos (cf. Colecta).
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METOD DOMINIK TRČKA
(1886-1959)
METOD DOMINIK TRČKA sa
narodil 6. júla 1886 v českom Frídlande nad Ostrovicou. Je najmladším zo
siedmych detí Františky Šterbovej a Tomáša Trčku. Hneď v nasledujúci
deň bol pokrstený.
Základnú školu ukončil
v rodnom Frídlande, neskôr navštevoval gymnázium v Místku
a v Červenke u redemptoristov.
Rozhodol sa pre zasvätený
život a v r. 1902 vstúpil do Kongregácie Najsvätejšieho Vykupiteľa,
kde po noviciáte 25. augusta 1904 zložil sľuby. V roku 1910 po štúdiách
teológie, bol v Prahe, 17. júla arcibiskupom Leom Skrbenským, vysvätený za
presbytera.
Svoje prvé roky kňazstva
venoval pastoračnej práci a ľudovým misiám.Jeho miesta pôsobenia boli
Praha, svätyňa Márie na Svatej Hore a Plzeň. Počas Prvej svetovej vojny,
sa s veľkým nasadením venoval utečencom z Chorvátska, Slovinska
a Ruska a to tak, že nevysluhoval len sviatosti a učil
katechizmus, ale staral sa aj o ich nevyhnutné zabezpečenie.
Už počas svojich rokov
štúdii sa zmienil o svojej túžbe pracovať medzi kresťanmi východného rítu.
To sa stalo skutočnosťou v roku 1919, kedy Superior Pražskej provincie
redemptoristov ho poveril pastoračnou prácou medzi veriacimi Greko-katolíkmi
v Ukrajinskom Ľvove. V tamojšej komunite, zvlášť za pomoci
blahoslaveného P. Nikolaja Černeckého, sa naučil jazyk, zvyky a miestne
obyčaje. Od tohto času sa datuje aj jeho druhé meno: Metod.
V decembri 1921 je
poslaný do Stropkova, na Východnom Slovensku, kde zakladá so spolubratmi prvú
komunitu redemptoristov latinsko-byzantského rítu. V roku 1924 sa stáva
predstaveným komunity a začína rozvíjať misionársku činnosť v eparchiách
v Prešove, Užhorode a Križevci. Ohlasuje Božie slovo a zakladá
spoločenstvá Matky ustavičnej pomoci, a modlitby svätého ruženca.
V roku 1931 sa
spoločenstvo presťahovalo do nového domu v Michalovciach, kde bol P. Metód
predstaveným až do júla 1932, kedy unavený z práce a stavby domu sa
vrátil do Stropkova, kde popri oddychu, vypomáhal v okolitých farnostiach.
Do Michaloviec sa vracia v r. 1934, kde v marci nasledujúceho roku je
menovaný apoštolským vizitátorom sestier baziliánok v Prešove
a v Užhorode.
V roku 1936 je
znovuzvolený za predstaveného domu a v tomto postavení zotrváva až do
r. 1942. Pod jeho vedením sa duchovná činnosť komunity redemptoristov rozširuje
na celý Zemplín. Dokončuje stavbu chrámu a tiež zakladá fundáciu pre istý
konvent sestier; zamýšľa založiť nový exercičný dom redemptoristov; pracuje pre
fundáciu domu v Chust, v eparchii Užhorod. Všetko toto vykonáva bez
zanedbávania si svojich pastoračných povinností. V skutku, napriek tomu, že
už nie je viac priamo zapojený v ľudových misiách, nestráca svoj vrelý
vzťah k najopustenejším. Za týmto účelom zamýšľal tiež založiť asociáciu žien,
ktoré by sa po duchovnej stránke venovali najopustenejším.
Počas druhej svetovej
vojny podstupujú redemptoristi mnohé utrpenia, pretože Slovenský štát ich
obviňuje z fanatizmu a upodozrieva z propagandy.P. Metod,
predstavený, sa stal cieľom útokov. Pre dobro komunity sa snaží vycestovať
s troma spolubratmi na Ukrajinu, ale od štátu nedostane povolenie.
S koncom Druhej
svetovej vojny sa vylepšujú aj vzťahy zo štátom. 21. Decembra 1945 je komunita
redemtoristov východného obradu kánonicky menovaná za Vice-Provinciu
Michalovce, kde hneď v nasledujúcom marci je P. Metod nominovaný za prvého
predstaveného víceprovincie.
Pod jeho vedením sa
Redemptoristi vrátili do Stropkova, kde postavili chrám Sv. Cyrila
a Metoda, založili dom v Sabinove, venovali sa početným
a plodným misiám a vydávali mnohé publikácie.
S príchodom
komunistického režimu, v krátkom čase však všetko padlo. V roku 1949
bola Michalovská provincia zrušená a počas noci z 13. apríla 1950 boli všetci
rehoľníci prevezení do zhromažďovacích táborov. P. Metod, ktorý sa v tom
čase nachádzal v Sabinove bol prevezený najprv do Podolínca a odtiaľ
viackrát do neslávneho „Mlyna Leopoldova“. Výpovede spoluväzňov svedčia, že pre
ochranu svojich spolubratov bol ochotný si pripísať každú vinu a zodpovednosť,
plniac si verne svoju službu.
Počas procesu, 12. apríla
1952, bol obvinený zo spolupráce s biskupom Gojdičom, z rozširovania
pastoračných listov a zo zasielania informácii cez proviciu Prahy do Ríma.
Toto bolo posúdené ako špionáž a ako hrubý priestupok proti štátu. Pod tlakom
týchto argumentov, na dôvažok ešte za pokus o útek za hranice, bol P.
Metod odsúdený na 12 rokov väzenia. Svoje posledné roky života prežil vo
väzniciach v Ilave, Mírove a Leopoldove.
Napriek chorobe, svojmu
veku a tvrdým podmienkam vo väzbe, jeho duch ostal mocný. Nezlomne
dôveroval Bohu a veril, že naplní jeho vôľu. Neprestajne sa modlil
a keď mal, čo i len najmenšiu možnosť, slúžil liturgiu. Niekoľko krát
žiadal o skrátenie svojho trestu, - lenže bol až príliš pevný vo svojom
náboženskom presvedčení a až príliš horlivý... Odpoveď bola vždy
zamietavá.
V roku 1958 bol
preložený do väznice Leopoldov: v tom čase sa považovala za tie najtvrdšie.
Počas Vianoc dozorca začul, ako si spieva jednu z vianočných piesni - bol
v momente preložený do „korekcie“, kde následkom drsného a nezdravého
prostredia dostáva tuberkulózu. Spoluväzeň v cele, ktorý sám bol lekárom,
síce prosil a urgoval správu, aby P. Metod bol prevezený do nemocnice, ale
nestalo sa tak.Bol preložený iba na samotku. Ako neskôr bolo potvrdené: po
krátkom čase, v tamojšej cele, 23. marca, o deviatej hodine ráno,
roku 1959, posledný krát vydýchol.Vtedy sa navždy stratil svojim mučiteľom.
Pochovaný bol na
cintoríne väznice. Po reštaurovaní Grekokatolíckej Cirkvi spolubratia
v roku 1969 pozostatky preniesli do Michaloviec, kde dnes, v chráme
Svätého Ducha, sa nachádza jeho hrob.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/documents/ns_lit_doc_20011104_beat-trcka_sl.html
Voir aussi : http://trcka.nfo.sk/
http://www.redemptorists.co.uk/news/news-items/1164-blessed-dominic-methodius-trcka-cssr.html