Saint-Lubin (XVIIIe siècle), fontaine Saint-Lubin, Kergrist-Moëlou, Côtes d'Armor (22)
Statua
della fontana Saint-Lubin, Kergrist-Moëlou, Côtes d'Armor.
Saint Lubin de Chartres
Evêque de Chartres (+
556)
Originaire de Poitiers,
ce paysan devint moine à l'abbaye de Ligugé, puis il fut l'un des plus célèbres
évêques de Chartres. Par ses prières, il sauva la ville de Paris d'un horrible
incendie. Il y vint d'ailleurs en 551 pour le second concile de Paris. Nous y
avons sa souscription.
"Selon sa biographie
qui fut très légendaire au Moyen Age, il fut moine et abbé de Brou(*) avant de
gouverner l'Église de Chartres avec zèle et piété."
Saint Lubin, évêque de
Chartres, est au calendrier liturgique de ce diocèse au 17 septembre en tant
que mémoire.
Saint Lubin - diocèse de
Chartres:
Chercheur de Dieu, Lubin
aspirait à la vie monastique. Il fut un temps religieux sous la houlette de
saint Avit puis se retira avec quelques disciples dans la solitude du Perche, à
Charbonnières. Où il fut repéré par l’évêque, Aetherius, qui l’ordonna diacre
et lui confia le monastère de Brou. A la mort d’Aetherius Lubin fut élu pour
lui succéder.
Evêque, il ne modifia en
rien l’austérité de sa vie. Il travailla à restaurer en Gaule la discipline de
l’Eglise, à organiser son diocèse ; il participa aux conciles d’Orléans (549)
et de Paris (551) et mourut vers 557.
De nombreuses églises du
diocèse lui sont dédiées.
Au 14 mars du martyrologe romain: À Chartres, vers 557, saint Lubin, évêque.
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8224/Saint-Lubin-de-Chartres.html
Saint Lubin
Saint Lubin naquit, sous
le règne de Clovis, à la fin du V° siècle, près de Poitiers, dans une famille
d’agriculteurs. Il gardait les bœufs de ses parents quand il rencontra un moine
de Nouaillé, Novigile, auquel il demanda d’écrire les lettres de l’alphabet sur
sa ceinture pour qu’il pût les apprendre. Ayant ainsi appris à lire et à
écrire, encouragé par son père, il entra à l’abbaye de Ligugé dont il devint
règlementaire et cellérier, tout en continuant à étudier, singulièrement la
nuit où il voilait la fenêtre de sa cellule pour ne pas déranger le sommeil de
ses frères.
Après huit ans de vie
monastique, il obtint, sur les conseils du diacre Nileffus, la permission
d’aller dans le Perche pour visiter le saint ermite Avite près duquel il
rencontra le saint diacre Calais qui lui conseilla de ne pas s’attacher à une
église particulière, ni d’entrer dans un petit monastère. Lubin conçut le
projet d’imiter saint Avite en se retirant dans quelque solitude, mais le saint
ermite lui conseilla d’attendre encore quelques temps dans un cloître avant de
s’y résoudre. Lubin, sur la route du monastère de Lérins, rencontra un moine de
cette abbaye qui le dissuada de s’y présenter et l’emmena à l’abbaye de Javoux,
puis à l’abbaye de l’Ile-Barbe, près de Lyon, où il demeura cinq ans.
Quand les fils de Clovis
eurent vaincu les Burgondes, leurs soldats envahirent l’abbaye de l’Ile-Barbe
où Lubin était resté seul, avec un vieux moine. Il fut torturé et laissé pour
mort par les pillards qui, sans succès, voulaient obtenir qu’il leur révélât où
se trouvait le trésor de l’abbaye. Rétabli, il quitta le Lyonnais et, avec
Eurphrone et Rustique, rencontrés sur la route, il revint se mettre sous la
direction de saint Avite et fut le cellérier de la communauté. Après la mort de
saint Avite (530), ils se retirèrent dans le désert de Charbonnières, dans la
forêt de Montmirail, aux confins de la Beauce et du Maine où ils passèrent cinq
ans.
L’évêque Ethérius de
Chartres, connaissant la réputation de sainteté de Lubin qui avait
miraculeusement arrêté un ouragan et un incendie, l’ordonna diacre et l’établit
abbé du monastère de Brou où, devenu prêtre, il continuait à faire des
miracles. En 536, le saint évêque d’Angers, Aubin, l’emmena avec lui pour
visiter saint Césaire d’Arles ; de nouveau, Lubin fut attiré par l’abbaye de
Lérins mais saint Césaire lui représentant qu’il n’avait pas le droit
d’abandonner une communauté dont l’évêque lui avait confié la charge, il
retourna à Broux.
A la mort de l’évêque
Ethérius (544), Lubin fut, contre sa volonté, élu évêque de Chartres, avec le
consentement du roi Childebert[1]. Quelques évêques objectaient que Lubin,
ayant souffert pendant douze ans d'un cancer au nez, était resté quelque peu
défiguré, le Roi et les Chartrains restèrent inébranlables dans leur choix mais
durent recourir à la ruse pour triompher de la modestie de l'élu. On lui
demanda d'envoyer un de ses moines digne de l'épiscopat et de l'accompagner ;
il accepta volontiers et, quand ils furent arrivés à Chartres, les électeurs
apprirent à Lubin que leur choix s'était porté sur lui. L’élu se récria, mais
un moine lui raconta qu'il avait vu en songe, la nuit précédente, le sol de sa
cellule couvert de noix dont l’écorce avait été enlevée, ce qui signifiait que,
devenu évêque, Lubin s'empresserait de dépouiller l'écorce de son austérité
pour donner à ses fidèles le doux nectar de la foi.
Saint Lubin fut un évêque
attentif qui, après avoir organisé le service divin dans sa cathédrale confiée,
dit-on, à soixante-douze chanoines, visita maintes fois son diocèse.
Un de ses biographes [2],
le R.P. François Giry, dit que saint Lubin « réforma par ses soins plusieurs
abus qui s’étaient glissés parmi le peuple qu’il porta à l’exacte observance
des commandements de Dieu et de l’Église. Dans toutes ces glorieuses
entreprises il fut merveilleusement assisté par saint Avite son maître, lequel
quoique déjà dans la gloire, lui apparut souvent pour l’avertir des désordres
de son clergé et pour lui prescrire la méthode qu’il devait tenir pour le
gouverner saintement.
La grâce des santés
rendit fort recommandable saint Lubin. il n’y eut en effet pont de malades dans
son diocèse qu’il ne guérît par le crédit qu’il avait auprès de Dieu. Par sa
seule prière il remit en santé un hydropique désespéré des médecins ; un
aveugle qui avait perdu la vue depuis huit ans, la recouvra aussitôt qu’il se
fut mis en oraison pour lui. une fille possédée du malin esprit fut délivrée en
touchant avec foi le bord de son habit. Deux jeunes garçons possédés aussi du
démon en furent garantis en usant d’un aliment que le saint avait béni. Il guérit
encore par la prière et en la présence du roi Childebert plusieurs fébricitants
et d’autres malades ; par le seul signe de la Croix, il éteignit un grand
incendie qui s’était allumé dans Paris. Par ce même signe redoutable, il
détourna de sa demeure et de toute la campagne voisine un horrible tourbillon
qui ravageait les champs d’alentour. Le bréviaire de Chartres dit qu’il
ressuscita une fille de Châteaudun et la rendit en pleine santé à Baudelin son
père. Calès[3] , prêtre de Chartres, personnage d’une éminente sainteté, étant
tombé fort malade, saint Lubin voulut lui rendre visite et, l’ayant trouvé en
danger de sa vie, il lui administra lui-même l’Extrême-Onction ; mais notre
saint connut bientôt après, par révélation, que le moribond avait reçu le double
effet de ce sacrement : la santé du corps et de l’âme ; alors il lui prédit par
un esprit prophétique que non seulement il relèverait de sa maladie, mais qu’il
serait même son successeur. L’évènement répondit parfaitement à la prédiction,
car Calès fut en effet élu évêque en la place de Lubin et gouverna son diocèse
avec tant de sagesse, de prudence et de zèle qu’il mérita le titre de saint
après douze ans de prélature.[4] »
Les sept dernières années
de la vie de saint Lubin furent affligées d’une longue maladie qui ne l’empêcha
pas de continuer ses visites pastorales ni de participer au cinquième concile
d’Orléans (28 octobre 549) et au second concile de Paris (552). Il mourut le 14
mars 557 et fut inhumé dans l’église Saint-Martin du Val, dans les faubourgs de
Chartres [5].
Pendant les guerres de
religion, les protestants profanèrent son tombeau, brûlèrent ses ossements et
dispersèrent les cendres au vent. La châsse de la cathédrale de Chartres où
l’on conservait sa tête, fut détruite par les révolutionnaires, mais la relique
fut épargnée et déposée plus tard dans l’église Saint-Nicolas de Blois.
L’église de Blois qui lui était dédiée a disparu depuis de nombreux siècles,
mais la rue où elle s’élevait a gardé son nom.
Saint Lubin qui est
naturellement un des nombreux patrons de Chartres, est aussi celui de
Pithiviers, de Suèvres et de la ville normande de Rouvray ; quatre communes
portent encore son nom : Saint-Lubin-de-Cravant (Eure-et-Loir),
Saint-Lubin-de-La-Haye (Eure-et-Loir), Saint-Lubin-des-Joncherets
(Eure-et-Loir) [6] et Saint-Lubin-en-Vergonnois (Loir-et-Cher).
Se rappelant qu’il avait
été cellérier, les taverniers chartrains lui ont dédié un vitrail où on l’a
représenté béni par saint Avite (bas-côté nord de la cathédrale).
Les traditions
parisiennes racontent qu’une année, pour les fêtes de Pâques, il aurait
remplacé l’évêque de Paris nouvellement décédé ; il aurait logé à l’abbaye
Saint-Laurent et c’est à cette occasion qu’il aurait éteint l’incendie dont on
a parlé plus haut. L’église parisienne Saint-Séverin conservait des reliques de
saint Lubin ; l’église Saint-Paul avait une chapelle et une confrérie pour les
tapissiers qui lui était dédiées dès 1488 ; l’église Saint-Leufroy avait une
confrérie de Saint-Lubin pour les ferronniers.
Aux confins du Vexin et
du Beauvaisis, dans la commune d’Arronville, il existe un petit sanctuaire
consacré à saint Lubin où l’on venait en pèlerinage plonger les petits enfants
pour leur donner force et santé. C’est là que Georges Cadoudal se cacha pour préparer
son ultime tentative d’assassinat contre Bonaparte, entre Paris et la
Malmaison.
[1] Childebert I°
(495-558) était un des fils de Clovis et de sainte Clotilde. A la mort de
Clovis (511), il eut Paris, les pays jusqu'à la Somme, les côtes de la Manche
jusqu'à la Bretagne, Nantes et Angers. Il portait le tire de roi de Paris.
[2] François Giry, né à
Paris le 15 septembre 1635, était le fils de Louis Giry, avocat général près
les chambres d'amortissement et les francs-fiefs, qui fut un des premiers
membres de l'Académie française. A dix-sept ans, il quitta furtivement sa
famille pour le noviciat des minimes à Chaillot. Son père le fit ramener à la
maison, mais restant inébranlable, il put revêtir l'habit religieux (19
novembre 1652) et prononcer ses vœux (30 novembre 1653). Destiné à
l’enseignement, il fit deux soutenances publiques : la première à Amiens ;
la seconde à Avignon, en présence du chapitre de son ordre et sous la
présidence du cardinal-légat, lui valut le poste de maître des novices qu'il ne
quitta que pour être provincial de l’Ordre des Minimes. Le P. Barré, qui
avait apprécié les mérites de son ancien élève, le désigna avant de mourir (31
mai 1686) pour le remplacer comme directeur des écoles charitables du Saint-Enfant-Jésus.
Le R.P. Giry mourut saintement le 20 novembre 1688. Prédicateur renommé, il fut
aussi un grand directeur spirituel et un hagiographe réputé.
[3] Ce prêtre Calès est
saint Chalactericus dont saint Fortunat de Poitiers fit l’épitaphe. Son nom
suit, sur la liste épiscopale de Chartres, celui de saint Lubin et précède
celui de Pappolus. Il mourut au plus tard en 573. Il assista au concile de Tours
de 567 et à celui de Paris, entre 556 et 563. Fortunat qui l’appelle « l’espoir
du clergé, le protecteur des veuves, le pain des pauvres », célèbre, en même
temps que ses vertus, la beauté de son visage et son talent de chantre ; il
nous apprend aussi qu’il mourut âgé seulement de trente-huit ans. Son
sarcophage qui fut retrouvé vide lors de la démolition de 1'église des
Saints-Serge-et-Bacche près de la cathédrale (1703), est aujourd'hui conservé
dans la crypte de la cathédrale. On y lit une inscription primitive, constatant
que Calétric mourut un 4 septembre.
[4] R.P. François Giry
(1635-1688) : « La vie des saints dont on fait l’office au cours de l’année »
(Paris, 1683).
[5] Le monastère de Saint-Martin-du-Val, situé dans un faubourg de Chartres, près de l'Eure, en amont de la ville, paraît occuper l'emplacement du premier cimetière chrétien de l'Église chartraine, c'est là que se trouvaient les plus anciennes sépultures épiscopales dont l'histoire ait gardé le souvenir, et l'on voit encore dans son église, rebâtie vers le commencement du XI° siècle, des sarcophages mérovingiens. Ce monastère passe pour avoir eu le titre d'abbaye. Vers le milieu du X° siècle, il fut donné à des clercs séculiers, et en 1128 il fut remis à l'abbaye de Marmoutier qui en fit un prieuré. En 1663, il fut acquis par les capucins, protégés par le chancelier Séguier, qui y restèrent jusqu'à la Révolution où ils n’étaient plus que 5 profès. C'est aujourd'hui un hospice, l’hôpital Saint-Brice. L'église romane a subi une restauration radicale au XIX° siècle ; les autres bâtiments datent de l’établissement des capucins.
[6] Entre Nonancourt et
Tillières, l’église de Saint-Lubin-des-Joncherets, construite au XVI° siècle, a
une nef lambrissée et des bas-côtés voûtés d’ogives aux belles clefs pendantes,
de beaux vitraux renaissance, un lourd clocher à l’appareil en damier de brique
et de pierre et un portail géminé. Elle contient la statue accoudée de marbre
blanc du président de Grandmont que fit Nicolas Coustou.
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/03/14.php
Saint Lubin, XIXe siècle, buste-reliquaire, église Notre-Dame de Louviers.
Bust
of Saint Leobinus. Church of Notre Dame de Louviers.
Busto
di san Leobino (Saint Lubin) nella chiesa di Notre-Dame de Louviers,
(dipartimento dell'Eure)
Also
known as
Lubinus
Lubin
Lubinius
Lumine
Leubinus
Loubin
formerly 15
September
9
September (translation of relics)
Profile
Son of peasants,
he was a field
worker and shepherd in
his youth. Thirsting for education,
he went to the monastery at
Noailles, France,
working for the monks by
day, being taught by
them at night. He studied late
by candle light, which annoyed the monks who
had to wake for early prayers;
Leobinus put a screen around the candle, and pressed on.
Friend of Saint Carilef.
Student of Saint Avitus
of Perche, who suggested that the young man join his monastery. Monk at Lyon, France. Captured by
renegade soldiers during
war between the Franks and Burgundians, Leobinus was tortured to
make him give up the location of the monastery‘s
treasure. He told the soldiers nothing,
and they left him for dead,
thinking they’d drowned him;
he eventually recovered.
Joined Saint Avitus‘
community at Le Perche, France. Priest. Abbot at
Brou, France. Bishop of Chartres, France.
Noted reformer. Participant of the synod of Orleans in 549,
and Paris in 552. Miracle worker;
had the gift of healing,
especially of dropsy or edema. Worked with Saint Caletric
who gave him his last Communion,
and succeeded him as bishop. Innkeepers and wine
merchants near Chartres considered
him their patron.
Born
14 March 558 following
a lengthy illness
–
with Saint Caletric
in bed, receiving Communion from Saint Caletric
studying in
a field, often while watching sheep
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Father
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
websites
in nederlandse
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Leobinus of
Chartres“. CatholicSaints.Info. 18 December 2023. Web. 8 May 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-leobinus-of-chartres/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-leobinus-of-chartres/
Claudius
Lavigne et Charles Lévêque, L'Évêque manda saint Lubin pour arrêter une
flamme du ciel, XIXe siècle, vitrail, Goincourt, église Saint-Lubin.
Article
(Lubin) (Saint) Bishop (September
15) (6th
century) Born near Poitiers, early in the sixth century, he in his youth
embraced the Religious Life; but eventually, much against his will, was made
Bishop of Chartres. He governed that Diocese wisely and well. He assisted at
the fifth Council of Orleans (A.D. 549) and at that of Paris (A.D. 551). He was
called to his reward in A.D. 557, Almighty God by many miracles revealing his
sanctity. His relics, until then enshrined in a church near Chartres, were
burned by the Calvinists in the sixteenth century.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Leobinus”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
4 November 2014. Web. 8 May 2025.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-leobinus/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-leobinus/
Saints
of the Day – Leobinus (Lubin), Bishop
Article
Born near Poitiers,
France; died 556; feast day formerly September 15. Saint Lubin was the son of a
peasant family, who became a hermit early in life. After a time he was ordained
a priest, became abbot of Brou, and finally was consecrated bishop of Chartres,
where he was one of the most distinguished holders of that important see
(Benedictines, Encyclopedia). In art, Saint Lubin is shown on his death-bed
receiving the last rites from Saint Caletric, who succeeded him as bishop
(Roeder).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
30 January 2023. Web. 8 May 2025.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-leobinus-lubin-bishop/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-leobinus-lubin-bishop/
Eugène Tourneux, Saint Lubin faisant l’aumône, Rambouillet, église
Saint-Lubin-et-Saint-Jean-Baptiste Inscrit MH (1986)[1].
San
Leobino che fa l'elemosina, chiesa di San Leobino e San Giovanni
Battista, Rambouillet.
San Leobino di
Chartres Vescovo
Festa: 14 marzo
† 557 circa
Sedicesimo vescovo di
Chartres, nacque nel Poitou e da giovane pastore, desideroso di istruirsi,
chiese a un monaco di insegnargli l'alfabeto, ricevendolo inciso sulla sua
cintura. Entrato in monastero, trascorse otto anni nel primo, poi ne visitò
altri, subendo torture dai Franchi a Lione e stabilendosi infine nel Perche.
Ordinato diacono dal vescovo di Angers Eterio, fu da lui inviato in missione
presso san Cesario di Arles e, alla morte di Eterio, il re Childeberto lo
designò vescovo di Chartres. Leobino, restio all'incarico, venne ingannato e
condotto in città dove gli fu imposta la carica episcopale. Il suo episcopato è
ricordato per i miracoli, tra cui la guarigione del suo successore Caletrico.
Morto e sepolto nella chiesa di Saint-Martin-au-Val, Leobino è venerato il 14
marzo e la sua popolarità è testimoniata da quattro località che portano il suo
nome.
Martirologio
Romano: A Chartres in Francia, san Leobino, vescovo.
Leobino (lat. Leobinus, Leubinus; fr. Lutiti), sedicesimo vescovo di Chartres secondo il catalogo episcopale di quella città (XI secolo), è abbastanza ben conosciuto. Il suo predecessore, Eterio, assistette ai concili di Orléans del 533, 538, 541 e il suo successore Caletrico partecipò al concilio di Tours nel 567 e al concilio di Parigi tenuto tra il 556 e il 573. Leobino invece firmò gli Atti del concilio di Orléans del 549 e di quello di Parigi del 552. Oltre a queste notizie attinte dalle fonti d’archivio, disponiamo di una Vita Leobini assai interessante. Per parecchio tempo questo documento è stato considerato antichissimo, di poco posteriore al santo, ma ora si tende ad attribuirlo al secolo IX. Resta, tuttavia, una fonte accettabile.
Nato nel Poitou, Leobino fu dapprima guardiano di mandrie; desideroso di istruirsi, chiese a un monaco di insegnargli l’alfabeto e costui, non avendo a sua disposizione manoscritti, né tavolette, incise le lettere sulla cintura del ragazzo. Gli agiografi vedono in questo particolare un segno di predestinazione, poiché Leobino aveva, in tal modo, i fianchi cinti: litteris veritatis. Poco dopo, però, suo padre gli procurò un alfabeto normale. Il lavoro dei campi e le attività intellettuali facevano prevedere l’avvenire di Leobino: «per agriculturae opus et obedientiam futurus indicaretur monachus, et per discendi studium venturus praepararetur episcopus».
In seguito, Leobino entrò in un monastero, ma, come spesso accadeva a quei tempi, la sua carriera monastica fu molto movimentata, divisa tra la vita cenobitica e la solitudine, la stabilità e i viaggi. Cominciò col trascorrere otto anni nel primo monastero, dove gli fu affidato «temperandarum cursus horarum et vigiliarum diligentia» e, cioè, l’incarico di suonar le ore.
Stanco senza dubbio di questa esistenza troppo regolare, andò a consultare un eremita nella regione del Perche, san Avito, e questi gli consigliò di andare a completare la sua preparazione in un altro monastero: Leobino pensò allora di recarsi a Lérins, ma durante il viaggio incontrò un transfuga di monastero che si lamentava della Vita che vi si conduceva. Allora si recarono entrambi a Javols (sede episcopale, trasferita in seguito a Mende) presso il vescovo Ilario, poi passarono a Lione, nel monastero dell’isola di Barbe, presso san Lupo.
In questo periodo Leobino ebbe a soffrire ad opera dei Franchi, venuti alla conquista del regno dei Burgundi, di cui Lione era capitale (indubbiamente nel 534). La Vita ci descrive perfino il genere di supplizio cui Leobino fu sottoposto: gli strinsero la testa con una corda che veniva progressivamente tesa; ma il santo rifiutò di revelare secreta monachorum. Dopo tanti viaggi fini per stabilirsi nel Perche presso san Avito e quando quest’ultimo morì, decise di ritirarsi con due compagni in solitudine a Charbonnières. Cinque anni dopo il vescovo di Angers, Eterio, lo ordinò diacono e lo mise a capo di un monastero. Lo mandò inoltre in missione presso san Cesario di Arles, il quale dovette faticare per impedire che il santo andasse a finire i suoi giorni a Lérins. Nel frattempo Eterio morì e il re Childeberto designò Leobino a succedergli, ma occorse uno stratagemma per far uscire il santo dal suo ritiro. Gli si chiese infatti di condurre in città il più degno dei suol monaci per nominarlo vescovo e quando fu presente nella cattedrale gli fu imposta, suo malgrado, la carica episcopale. Questo stratagemma ricorda quello che, secondo Sulpicio Severo, venne impiegato per vincere la resistenza di san Martino in una situazione simile.
Degli anni dell’episcopato di Leobino la Vita non riporta che i miracoli. Ne ricordiamo uno solo: il prete Caletrico, che doveva succedergli, era ammalato; Leobino andò a visitarlo, e gli fece un’unzione di olio benedetto che lo guarì. Inoltre, l'olio divenne luminoso: simbolo della futura unzione episcopale di Caletrico e delle sue virtù.
Leobino fu seppellito nella chiesa di Saint-Martin-au-Val e la sua festa si celebra il 14 marzo.
Nei dipartimenti di Eure-et-Loir e di Loire-et-Cher, quattro località portano il nome del santo, a testimonianza della sua popolarità.
Autore: Henri Platelle
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/45330
Église
Notre-Dame-du-Lys de Lizio (Morbihan, France) : statue de saint Lubin
Our
Lady of the Lis church of Lizio (Morbihan, France) : status of Saint
Leobinus
Den hellige Leobin av
Chartres (d. ~557)
Minnedag:
14. mars
Skytshelgen for Chartres,
Pithiviers og Rouvray-Catillon
Den hellige Leobin (fr:
Lubin, Loubin, Leubin, Leonin, Lumine; lat: Leobinus, Leubinus, Lubinus,
Lubinius, Leubenus, Leouinus, Leoninus) ble født på slutten av 400-tallet. Han
kom fra en galloromansk bondefamilie ved Poitiers (Pictavum), og i sin
ungdom arbeidet han på markene og som gjeter for familiens kveg. På denne tiden
kunne han verken lese eller skrive, men han tørstet etter utdannelse. En munk
fra et nærliggende kloster (trolig Noailles) tok seg av ham og underviste ham,
og han fikk utføre manuelt arbeid i klosteret. Siden han arbeidet hele dagen
måtte han studere om natten, og da munkene som skulle tidlig opp til første
tidebønn klagde over at lyset forstyrret søvnen deres, skjermet han bare lampen
og fortsatte å studere.
Etter å ha lært å lese og
skrive ble Leobin oppmuntret av sin far til å ta videre utdannelse, og den fikk
han i et kloster i nærheten av Poitiers. Klosteret i Noailles (Noidgalense) nevnes,
men kanskje var det snakk om klosteret Saint-Martin i Ligugé. I klosteret
arbeidet han for munkene om dagen og mottok undervisning fra dem om kvelden.
Han studerte sent på kvelden i lyset fra et vokslys, noe som irriterte munkene
som skulle tidlig opp til den første tidebønnen. Leobin satte da en skjerm
rundt lyset og fortsatte studiene.
Han ble først eremitt og
munk i klosteret Micy (Saint-Mesmin) ved Orléans, hvor han sluttet vennskap med
den hellige Carilefus (d.
ca 536) og var en student av den hellige Avitus av Perche (d.
ca 530), som foreslo at den unge mannen skulle slutte seg til hans kloster.
Leobin ville først tre inn i det berømte klosteret Lérins (Lirinum), men
det ble han frarådet på grunn av det usunne klimaet på øya. I stedet ble han
munk i Lyon, hvor han slo seg ned på øya Barbe (Barbara) ved denne byen, hvor
han levde under ledelse av den hellige abbed Lupus (d. 542), senere erkebiskop
av Lyon. Men under krigen mellom frankerne og burgunderne flyktet munkene fra
Barbe, og bare Leobin og en gammel munk ble igjen i klosteret. De ble tatt til
fange av deserterte soldater, som grep den gamle og forlangte at han skulle
røpe hvor klosterets skatt var. Den skrekkslagne oldingen henviste dem til
Leobin, og soldatene mishandlet ham på det grusomste da han nektet å si noe.
Til slutt dro de igjen og etterlot Leobin som død i den tro at de hadde druknet
ham. Men han kom seg igjen.
Sammen med to andre,
Euphrône og Rustique, sluttet Leobin seg deretter til Avitus’ kommunitet i Le
Perche (Particus), og abbeden utnevnte ham til kjellermester. På et
tidspunkt ble han viet til diakon. Ved Avitus’ død i 530 trakk Leobin seg
ifølge Butler tilbake til ødemarken i Charbonnières (Carbonaria), hvor han
levde i fem år som eremitt. Han ble deretter valgt av biskop Etherus av
Chartres (fr: Éthère) (d. 544) til abbed i Brou (Braiacum) i Bugey
ved Chartres, og Etherus presteviet ham. Etter en tid ønsket biskopen at Leobin
skulle dra til den hellige biskop Caesarius av Arles for å perfeksjonere seg i
det åndelige liv. Da han hadde vært der en stund og ønsket å dra til Lérins som
vanlig munk, sendte Caesarius ham tilbake til Brou, for uten ham ville munkene
der være som sauer uten hyrde.
Da biskop Etherus døde i
544, ble Leobin mot sin vilje valgt til ny biskop av Chartres (Carnotensis) med
samtykke fra kong Kildebert I av Paris (511-58). Leobin deltok på det femte
konsilet i Orléans i 549 og på det andre konsilet i Paris i 552. Hans bønner
slokket en voldsom brann i Paris, hvor han befant seg etter invitasjon fra kong
Kildebert. Han var biskop av Chartres til sin død i 557. Hans sjelesørgeriske
innsats brakte ham et ry som helgen allerede mens han levde. Tradisjonen sier
at han døde den 14. mars 557 etter lengre tids sykdom (syv år). Ifølge J. Van
der Meulen ble Leobin sannsynligvis «gravlagt i en Confessio utenfor østveggen
av katedralen i Chartres» (Saint-Martin du Val) i utkanten av Chartres. Kirkene
Saint-Séverin og Saint-Paul-Saint-Louis i Paris har relikvier av Leobin. Hans
hode var fortsatt i katedralen i 1587. Resten av relikviene i Chartres ble
brent av kalvinister i 1668. Alteret i katedralen i Chartres hvor hodet ble
oppbevart, ble ødelagt av de revolusjonære, men relikvien ble spart og senere
deponert i kirken Saint-Nicolas i Blois.
Van der Meulen skriver
også at ennå på 1200-tallet ble kulten for Leobin regnet som den viktigste i
katedralen i Chartres etter Guds Mor. Hans kult spredte seg til regionene
rundt, og seksten kirker i nærheten ble vigslet til ham, og han ble tidligere
æret i Normandie, Bretagne, Vendée, Touraine, Maine og Anjou, i dag fortsatt i
Poitiers, Versailles, Blois og Luçon. I 1519 ble et nytt kapell for Leobin
opprettet, men det ble oppløst i 1664.
I bispekatalogen fra 1000-tallet
i Chartres sto Leobin som byens sekstende biskop. Hans Vita synes å
stamme fra 800-tallet. I Chartres styrket han katedralskolen og begrenset
domkapittelet. Han hadde ry som en undergjører med helbredende evner, spesielt
mot vatersott eller ødem. Vertshusholdere og vinhandlere nær Chartres betraktet
ham som sin skytshelgen fordi han hadde vært kjellermester. Krypten fra
800-tallet under katedralen i Chartres bærer Leobins navn. Leobins kult spredte
seg raskt, og tidlig på 1200-tallet æret Kirken i Chartres ham som en
grunnlegger og som en modell for biskoper, og en berømt baldakin i nordre
sideskip i katedralen var viet til ham.
Hans minnedag var
tidligere 15. september (translatio), men er nå dødsdagen 14. mars i den
nyeste utgaven av Martyrologium Romanum (2004):
Carnúti in Gállia, sancti
Leobíni, epíscopi.
I Chartres i Gallia [nå i
Frankrike], den hellige Leobin, biskop.
En translasjon av hans
relikvier minnes den 9. september. Hans biografi, som er blandet opp med mye
legendarisk stoff, stammer fra middelalderen. Han avbildes på dødsleiet mens
han mottar de siste sakramenter fra sin hellige etterfølger Caletricus (557-67).
Bilder kan også vise ham studerende mens han gjeter sauer. I katedralen i
Chartres er det en serie glassmalerier som viser scener fra hans liv.
Følgende kirker er
vigslet til Leobin: Saint-Lubin i Brou i departementet Eure-et-Loir,
Saint-Lubin i Châteaudun i departementet Eure-et-Loir, Saint-Lubin i Mazangé i
departementet Loir-et-Cher og Saint-Lubin i Rambouillet i departementet
Yvelines. Følgende steder er oppkalt etter ham: Saint-Lubin-de-Cravant i
departementet Eure-et-Loir, Saint-Lubin-de-la-Haye i departementet
Eure-et-Loir, Saint-Lubin-des-Joncherets i departementet Eure-et-Loir og
Saint-Lubin-en-Vergonnois i departementet Loir-et-Cher. Leobin er skytshelgen
for Chartres, Pithiviers i departementet Loiret og Rouvray-Catillon i
departementet Seine-Maritime.
Se en side med
mange bilder av
Leobin.
Kilder: Attwater/Cumming,
Butler, Benedictines, Bunson, Schauber/Schindler, MR2004, KIR, CE, CSO,
CatholicSaints.Info, Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon, santiebeati.it,
en.wikipedia.org, de.wikipedia.org, fr.wikipedia.org, nominis.cef.fr, zeno.org,
heiligen-3s.nl, missel.free.fr, gbdioc.org – Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden
Opprettet: 17. juli 2005
– Oppdatert: 20. september 2016
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/leobinus
Saint
Lubin de Chartres, Moisselles Église Saint-Maclou, Vitrail
Katholische
Pfarrkirche Saint-Maclou in Moisselles im
Département Val-d’Oise (Region Île-de-France/Frankreich), Bleiglasfenster;
Darstellung: Leobinus von Chartres
Lubinus (ook Leobinus, Lubin, Lubinius of Lumine) van
Chartres, Frankrijk; bisschop; † ca 557.
Feest 14 maart &
15 & 16 (Poitiers) september.
Lubinus was afkomstig uit Poitiers. Op jeugdige leeftijd werd hij monnik in een niet nader genoemd klooster in zijn geboortestad. Daar had hij de functie van keldermeester. Na acht jaar verlangde hij ernaar Sint Avitus († 530; feest 17 juni) te ontmoeten. Die leidde op dat moment met een handjevol gezellen het leven van kluizenaar ergens in La Perche, een landstreek ten westen van Chartres. Een van die gezellen was Sint Karilef (ook Calais: † 536; feest 1 juli). Hij was het die Lubinus de raad gaf naar een veel grotere communiteit te gaan, want in zo’n klein groepje was het gevaar veel groter dat je monniksideaal verwaterde bij gebrek aan sociale controle. Omdat Lubinus intussen veel had gehoord over het beroemde monnikeneiland Lérins voor de Zuidfranse kust, wilde hij daarheen. Maar onderweg trof hij een monnik die er juist vandaan kwam, omdat de kloosterlijke geest er veel te wensen overliet. Lubinus kon veel beter naar de monniksgemeenschap gaan die zich bij Lyon op het Île-Barbe had gevestigd. Op dat moment had daar Sint Lupus de leiding, de latere bisschop van Lyon († 542; feest 25 september).
Kort daarop werd het eiland veroverd door de Franken die met de Bourgondiërs in oorlog waren. Uit voorzorg waren de medebroeders gevlucht. Alleen Lubinus en een stokoude man waren achtergebleven. De Franken hoopten de kostbaarheden van het klooster te bemachtigen. Maar die had het klooster natuurlijk niet. Eerst bedreigden ze de oude man. Maar die verwees naar Lubinus; dat was de keldermeester. Die zorgde voor de spullen. Ze hebben Lubinus flink toegetakeld, zeker toen ze hoorden dat er niks te halen viel.
Nu keerde hij terug naar Sint Avitus. Ook bij hem werd Lubinus weer keldermeester. Maar nadat Avitus gestorven was, begon hij weer te zwerven, op zoek naar de plek waar hij voor zijn gevoel het beste zijn idealen kon waarmaken. Die vond hij uiteindelijk in de bossen van Montmirail, zo’n zeventig kilometer ten zuiden van Chartres. In die tijd zou hij daar krachtens zijn gebed een gigantische bosbrand geblust hebben. Na verloop van tijd drong zijn faam door tot bisschop Eleutherius van Chartres. Deze riep hem bij zich, wijdde hem priester en benoemde hem tot abt van klooster Brou in La Perche, zo’n vijftig kilometer ten zuiden van Chartres.
Op zeker moment passeerde daar bisschop Aubin van Angers († 550; feest 1 maart). Hij ging op bezoek bij collega Caesarius van Arles († 542; feest 27 augustus). Lubinus zag zijn kans schoon om zijn oude droom weer op te pakken: de kloostergemeenschap op het eiland Lérins. Maar onderweg wist zijn tochtgenoot hem ervan te overtuigen dat zijn roeping lag bij de hem toevertrouwde monniken. Dus keerde Lubinus alsnog terug naar zijn klooster.
Toen bisschop Eleutherius stierf riep iedereen om Lubinus als opvolger. Koning Childebert volgde dat advies op en plaatste hem op de zetel van Chartres. Dat moet geweest zijn in het jaar 544.
Uit de tijd van zijn bisschopsperiode wordt verteld dat hij een gestorven
meisje weer ten leven wekte.
Zulke wonderverhalen
moeten ook duidelijk maken hoezeer de heilige lijkt op Jezus uit het evangelie.
Immers ook Hij wekte een meisje ten leven (Markus 05,41).
Hij was aanwezig op de
vijfde bisschoppenconferentie van Orléans in 549, en twee jaar later op de
tweede bisschoppenconferentie van Parijs.
Verering & Cultuur
Na zijn dood werd hij bijgezet in de kathedraal van Chartres. Zijn relieken zijn verloren gegaan tijdens de woelingen van de Reformatie in 1568. Wat nog was overgebleven viel ten offer aan de Franse Revolutie.
Er is onduidelijkheid over zijn sterfdatum. De een zegt 14 maart, de ander 15 september. Het recente Martyrologium, uitgegeven door het Vaticaan, kiest voor 14 maart.
Er zijn in Frankrijk minstens twee plaatsjes die naar hem heten: Saint-Lubin.
Enkele kilometers ten zuidwesten van Clisson (dertig km ten zuidwesten van
Nantes) ligt het eveneens naar hem genoemde plaatsje St-Lumine de Clisson.
Zijn voorspraak wordt ingeroepen door reumapatiënten.
[Bdt.1925; Cgé.1994p:96; Gb3.1987p:43-44; HA1.1838p:428; Lin.1999; Lo1p:LIX;
Pra.1988; Vat.2001; Dries van den Akker s.j. /2013.07.19]
© A. van den Akker
s.j. / A.W. Gerritsen
SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/03/14/03-14-0557-lubinus-chartres.php
Chartres
(Eure-et-Loir), Cathédrale Notre-Dame, Nef, Vie de Saint Lubin (45)
Colette Deremble-Manhes, « Saint Lubin, mutation d'un thème du temps carolingien au vitrail de Chartres », Actes du colloque de Rome (27-29 octobre 1988) Publications de l'École Française de Rome Année 1991 149 pp. 295-316 : https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1991_act_149_1_4203