Saint ZÉPHIRIN, Pape et martyr

Papa Zefirino

Ritratto di it:Papa Zefirino nella it:Basilica di San Paolo fuori la Mura, Roma

Portait of en:Pope Zephyrinus in the en:Basilica of Saint Paul Outside the Walls, Rome

Saint Zéphyrin

Pape (15e) de 199 à 217 (+ 217)

Nos sources nous renseignent peu sur son action. Romain d'origine, il s'opposa au prêtre Hippolyte qui d'ailleurs le calomniait allègrement, comme il le fera pour le successeur, le pape Calixte Ier. Il mourut paisiblement.

On lui attribue la décision d'obliger les fidèles à communier au moins une fois l'an au temps de Pâques.
"Zéphyrin, né à Rome, fut élu pour gouverner l'Église au temps de l'empereur Sévère. Il prescrivit que ceux qui devaient être promus aux Ordres sacrés le seraient en présence de nombreux clercs et laïques, au temps convenable et selon la coutume, voulant qu'on ne choisît pour cet office que des hommes de science et de vie recommandable. Il décréta en outre que tous les prêtres assisteraient l'évêque dans la célébration des Mystères. Il établit que patriarche, primat, métropolitain ne pourraient, sans l'autorité apostolique, condamner un évêque. Son pontificat fut de dix-huit ans et dix-huit jours. En quatre ordinations au mois de décembre, il créa treize prêtres, sept diacres, et treize évêques pour divers lieux. Il fut ... enseveli sur la voie Appienne, près du cimetière de Calliste, le sept des calendes de septembre."

 (site internet de l'abbaye saint Benoît)

- Site internet catacombe di S. Callisto (en italien)

Catacombes de Saint-Calixte: La basilique occidentale abritait probablement les sépultures du Pape Zéphyrin et du martyr Tarcisius. (site du Vatican - catacombes de Rome)

À Rome, au cimetière de Calliste sur la voie Appienne, en 217 ou 218, la mise au tombeau de saint Zéphyrin, pape, qui dirigea l'Église romaine pendant dix-huit ans et chargea son diacre, saint Calliste, d'organiser sur cette voie le cimetière de l'Église romaine.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1745/Saint-Z%C3%A9phyrin.html

Saint Zéphyrin

Malgré ces difficultés, Zéphyrin mourut paisiblement en 217 ou 218. Son corps fut enseveli sur la voie Appienne, près du cimetière de Saint-Calixte

Peu de sources permettent de retracer en détail l’action de saint Zéphyrin, pape de l’Église romaine au début du IIIe siècle. Né à Rome, il fut élu pour diriger l’Église au temps de l’empereur Septime Sévère, dans un contexte de tensions internes et de pressions extérieures sur la communauté chrétienne.

Saint Zéphyrin se distingua par plusieurs décisions visant à renforcer l’organisation de l’Église. Il décréta que les promotions aux ordres sacrés devaient se faire en présence de nombreux clercs et laïcs, selon les usages établis, et en choisissant uniquement des hommes de science et de vie irréprochable. Il insista également sur l’obligation pour les prêtres d’assister l’évêque lors de la célébration des Mystères, soulignant l’importance de la collégialité dans les rites sacrés.

En outre, il établit que les patriarches, primats et métropolitains ne pouvaient condamner un évêque sans l’autorité apostolique, renforçant ainsi l’unité de l’Église sous l’autorité du Siège de Rome.

Son pontificat, qui dura dix-huit ans et dix-huit jours, fut marqué par des ordinations importantes. En quatre cérémonies tenues au mois de décembre, il créa treize prêtres, sept diacres et treize évêques pour divers diocèses, consolidant ainsi la structure ecclésiale de l’époque.

Zéphyrin dut également faire face à des oppositions internes, notamment celle du prêtre Hippolyte, qui le critiquait vivement, tout comme il le fera plus tard avec son successeur, saint Calixte Ier. Ces tensions témoignent des débats doctrinaux et disciplinaires agitant l’Église de cette époque.

Malgré ces difficultés, Zéphyrin mourut paisiblement en 217 ou 218. Son corps fut enseveli sur la voie Appienne, près du cimetière de Saint-Calixte, qu’il avait confié à l’organisation de son diacre, le futur pape Calixte Ier.

Les catacombes de Saint-Calixte, sur la voie Appienne, conservent la mémoire de ce pontificat. Selon le site du Vatican dédié aux catacombes de Rome, la basilique occidentale de ce complexe funéraire aurait abrité les sépultures de saint Zéphyrin ainsi que celle du martyr saint Tarcisius.

Saint Zéphyrin est également connu pour avoir instauré l’obligation pour les fidèles de communier au moins une fois par an, au temps de Pâques, un geste qui traduit son souci de maintenir une vie sacramentelle active parmi les chrétiens.

Le pontificat de saint Zéphyrin, à la croisée des chemins entre organisation interne et résistance aux critiques, demeure un témoignage de l’autorité et de la continuité de l’Église au cœur des premiers siècles du christianisme.

Avec nominis

SOURCE : https://tribunechretienne.com/saint-zephyrin-3/

Papa Zefirino

Giovanni Battista de'Cavalieri (1525–1601), Pontificum Romanorum effigies, Calcografia. Roma, Basa Domenico\Zanetti Francesco, 1580.Municipal Library of Trento

Saint Zéphirin

Pape et Martyr

(† 219)

Zéphirin, romain de naissance, succéda à Pape Victor en 202, c'est-à-dire dans l'année où Sévère alluma le feu de la cinquième persécution. Il fut l'appui et le consolateur des fidèles, et la charité lui fit ressentir ce que souffraient tous les confesseurs. Il est vrai que les triomphes des martyrs étaient pour lui un sujet de joie; mais son coeur reçut des plaies bien profondes de la chute des apostats et des hérétiques. La douleur que lui causait l'aveuglement de ces derniers ne cessa point lorsque la paix eut été rendue à l'Église.

Natalis qui vivait à Rome, et avait souffert diverses tortures pour la foi, s'était laissé séduire par Asclépiodote et Théodote le banquier, l'un et l'autre disciples de Théodote le corroyeur, que le Pape Victor avait excommunié à cause de son hérésie. Ces deux hérésiarques ordonnèrent Natalis évêque de leur secte, et s'engagèrent à lui fournir tous les mois un revenu de cent cinquante deniers d'argent. Mais Dieu eut pitié de celui qui avait confessé son nom; il l'avertit par plusieurs visions d'abandonner le parti des hérétiques, dans lequel il ne restait que par intérêt et par vanité. Enfin Natalis fut fouetté par un Ange pendant toute une nuit. Le lendemain il alla se jeter aux pieds de Zéphirin, fondant en larmes, et revêtu d'un habit de pénitence; il se prosterna aussi devant l'assemblée des fidèles, et y donna de si grandes marques de repentir, que tous en furent touchés.

Zéphirin montra son zèle avec tant de vigueur contre les blasphèmes des hérétiques séducteurs de Natalis, que ceux-ci le traitèrent de la manière la plus outrageuse; mais ce fut une gloire pour lui de s'entendre donner le titre de principal défenseur de la divinité de Jésus-Christ. Il mourut en 219, après avoir occupé le siège pontifical pendant dix-sept ans.

Nous voyons, surtout dans les premiers siècles du christianisme, une suite de pasteurs zélés à maintenir le dépôt de la foi, à veiller sur la pureté de la morale et à conserver la sainteté de la discipline. Qu'ils eurent de combats à soutenir! De quelle constance et de quelle fermeté n'eurent-ils pas besoin pour résister au paganisme, aux hérésies et à la corruption du monde! C'est par leurs travaux que nous jouissons des plus précieux avantages de la grâce. Nous devons donc à Dieu un tribu de louanges pour cette miséricorde dont Il a donné des marques si éclatantes à Son Église. Nous devons encore Lui recommander nos propres oeuvres, Le prier d'exalter la gloire de Son Saint Nom pour la propagation de la foi sur la terre, de susciter dans Son Église des modèles de vertu, des pasteurs animés de Son Esprit, un peuple disposé à captiver Son entendement sous l'autorité de la révélation, et à soumettre son coeur au joug aimable de la loi divine, un peuple saisi d'horreur pour les nouveautés profanes en matière de doctrine, et aguerri contre les assauts et les artifices de la corruption.

Vies des Saints recueillies par les meilleurs auteurs, Édition Georges E. Desbarats, 1868

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_zephirin.html

26/08 St Zéphyrin, pape et martyr

Pape de 198 à 217. Fêté depuis le XIIème siècle.

« Le martyrologe hiéronymien et celui de Vienne annoncent le natale du pape Zéphyrin au 20 décembre, mais le Liber Pontificalis le fixe au 25 août. Le calendrier de Mantoue et les martyrologes de Florus, Adon et Usuard l’inscrivent au lendemain 26. C’est la date à laquelle la fête de saint Zéphyrin apparaît dans le calendrier du Latran. Ni les martyrologes, ni le Liber Pontificalis ne lui donnaient le titre de martyr. Il était vénéré au cimetière de Callixte dans un mausolée à triple abside érigé en surface, qui existe encore de nos jours. La tradition voulait au VIIe siècle qu’il reposât dans le même tombeau que le martyr saint Tharsicius » [1].

Leçon des Matines avant 1960.

Troisième leçon. Zéphirin, né à Rome, et préposé au gouvernement de l’Église, sous l’empereur Sévère, établit que ceux qui devaient être ordonnés le seraient suivant la coutume, en temps convenable et en présence de Clercs et de laïcs assemblés en grand nombre, et qu’on ne choisirait pour ce ministère que des hommes instruits et de mœurs recommandables. Il régla aussi que l’Évêque célébrant le Sacrifice serait assisté de tous les Prêtres. Enfin, il décréta que les Patriarches, les Primats, les Métropolitains, ne prononceraient aucune sentence contre un Évêque, sans être forts de l’autorité apostolique. La durée de son pontificat fut de dix-huit ans et de dix-huit jours. Il fit au mois de décembre quatre ordinations, dans lesquelles il consacra pour divers lieux, treize Prêtres, sept Diacres et treize Évêques. Il reçut la couronne du martyre sous le règne d’Antonin, et fut enseveli sur la voie Appienne, près du cimetière de Calixte, le sept des calendes de septembre.

[1] Cf. Pierre Jounel, Le Culte des Saints dans les Basiliques du Latran et du Vatican au douzième siècle, École Française de Rome, Palais Farnèse, 1977.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Zéphyrin fut le premier des Pontifes ensevelis dans la crypte célèbre où les Papes du IIIe siècle vinrent après leurs combats dormir le dernier sommeil. La catacombe qui succédait ainsi au cimetière Vatican dans l’honneur d’abriter les vicaires du Christ avait été inaugurée, trente ans auparavant, par Cécile la vierge martyre : comme sur le point de quitter la vie elle consacrait son palais de Rome en église, du fond de la tombe elle faisait maintenant que sa sépulture de famille passât à l’Église maîtresse et mère. La donation funéraire des Cæcilii devenait, en face de l’État païen, le commencement de la propriété collective ecclésiastique, officiellement reconnue du pouvoir ; Zéphyrin confia l’administration du nouveau cimetière au premier personnage après lui de l’Église romaine, l’archidiacre Calliste. Le saint Pontife vit s’accentuer de son temps la lutte de l’hérésie touchant l’unité de Dieu et la trinité des divines personnes ; sans le secours d’un vocabulaire qui ne vint que plus tard fixer jusque dans , les mots l’exposition théologique, il sut tenir à égale distance les Sabelliens pour qui la Trinité n’était qu’un nom, et les précurseurs d’Arius qui se vengèrent en déversant sur lui l’outrage [2].

Successeur de Victor Ier, le Pontife de la Pâque, vous aussi fûtes dévoré du zèle de la maison de Dieu [3] pour maintenir, en les accroissant toujours, la régularité, la dignité, la splendeur du culte divin sur notre terre. Au ciel, la cour du vainqueur de la mort s’enrichit pendant votre pontificat des plus nobles conquêtes, les Irénée, les Perpétue, tous les martyrs sans nombre auxquels la persécution de Septime Sévère assura le triomphe. Parmi de périlleuses embûches, la vérité eut en vous le gardien divinement assisté que le Seigneur avait promis à son Église [4]. Votre fidélité fut récompensée par des progrès nouveaux de cette Épouse du Fils de Dieu à vous confiée, par l’affermissement définitif de ses pieds sur le sol d’un monde qu’elle doit acquérir tout envier à l’Époux. Nous retrouverons en octobre votre souvenir, inséparable qu’il est de celui de Calliste, aujourd’hui votre diacre, alors à son tour vicaire de l’Homme-Dieu. A cette heure, bénissez-nous comme père ; que Pierre connaisse toujours en nous ses fils.

[2] Philosophumena, Lib. IX.

[3] Johan. II, 17.

[4] Luc. XXII, 32.

Bhx cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Le Liber Pontificalis indique, en ce jour, la mort de Zéphyrin, mais il a contre lui le Martyrologe Hiéronymien qui la mentionne le 20 décembre 217.

Le gouvernement du vieux Pontife fut long et important, car, à ce moment-là, l’Église romaine atteignit un grand développement et, grâce surtout au docte archidiacre Callixte, elle organisa la résistance contre les hérétiques. Nous savons même par Optat de Milève que le Pape prit personnellement la plume contre eux et laissa un ouvrage contre leurs erreurs. Ce fut aussi sous Zéphyrin que le prêtre Caius écrivit son dialogue contre le montaniste Proclus ; en même temps, Callixte tenait tête aux hardiesses du subtil Hippolyte qui, à force de distinctions, semblait séparer la Trinité, jusqu’à en faire trois dieux.

A Zéphyrin revient aussi la gloire d’avoir agrandi, sur la voie Appienne, la nécropole appelée plus tard de Callixte, du nom de l’archidiacre auquel il voulut en confier l’administration. Avec lui s’interrompt la série des Papes ensevelis au Vatican, près de saint Pierre, et s’inaugure la crypte papale de la voie Appienne. Zéphyrin ne fut cependant pas enseveli sous terre, mais il eut sa tombe dans le pavement de la basilique trichora qui existe encore sur les catacombes de Callixte, du côté de la voie Ardéatine, et que De Rossi dénomma à tort, de sainte Sotère. Plus tard, à la suite sans doute des destructions opérées par les Goths dans les cimetières, les ossements de saint Tarcisius furent recueillis dans un même tombeau avec ceux de saint Zéphyrin, et furent ainsi l’objet d’une égale vénération. Ibi sanctus Tarsicius et sanctus Zeferinus in uno tumulo iacent, comme l’atteste l’Épitomé de Locis Sanctis. Au IXe siècle, ces saintes reliques furent transférées dans la nouvelle église de Saint-Silvestre au Champ de Mars où, en effet, elles sont mentionnées dans la Notitia Nataliciorum qu’on y conserve :

MENSE • IVLIO • DIE • XXVI • NAT • SCORVM • ZEFIRINI • PAPAE

ET • TARSICII • MARTYRIS

La messe est du Commun Sacerdótes Dei [5], mais la première collecte est la suivante : « Faites, Seigneur, que nous puissions profiter des exemples de votre bienheureux martyr Zéphyrin pape, des mérites duquel nous nous réjouissons en ce jour ».

Saint Zéphyrin ne mourut pas de mort violente. Si, chez des auteurs tardifs, il reçoit le titre de martyr, cela doit s’entendre largement, en tant qu’il vécut à l’époque de la persécution,

[5] Jusqu’en 1942.

Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique

La liturgie et le sacerdoce.

Saint Zéphyrin. — Jour de mort : 26 août 217. Tombeau : Les premiers papes étaient ensevelis au Vatican, près de saint Pierre. Saint Zéphyrin est le premier qui fut enterré dans la crypte papale de la Catacombe de Calixte, sur la voie Appienne. Au neuvième siècle, ses reliques furent transportées, avec celles de saint Tarsicius, dans l’église Saint-Sylvestre, sur le Champ de Mars. Vie : Le gouvernement de ce pape avancé en âge fut long et important (198-217). L’Église romaine fut alors particulièrement florissante et très active contre l’hérésie.

Le bréviaire signale plusieurs réformes liturgiques notables entreprises par le pape Zéphyrin : « Il décida que ceux qui devaient être ordonnés le seraient suivant la coutume, en temps convenable, et en présence des clercs et des laïcs assemblés en grand nombre, et qu’on ne choisirait pour ce ministère que des hommes instruits et de vie recommandable. Il décréta en outre que tous les prêtres, assisteraient à la messe célébrée par l’évêque. Il décida enfin que les Patriarches, les Primats, les Métropolitains ne pourraient porter aucune sentence contre un Évêque sans l’autorité apostolique ».

Pratique. — Un double trait commun à tous les papes des premiers siècles :

1) Leur plus grand souci est celui de la liturgie : ils publient des décisions sur la célébration de la messe, sur l’administration du sacrement de l’Ordre. Le zèle du service de Dieu a toujours été et sera toujours la plus haute obligation du pape, des évêques et des prêtres.

2) Par le sacrifice de leur vie, les premiers papes sont devenus semblables au Liturge Divin. — La messe est du commun des Souverains Pontifes (Si diligis).

SOURCE : http://www.introibo.fr/26-08-St-Zephyrin-pape-et-martyr

Saint Zéphirin : Pape et Martyr de la Cinquième Persécution

Pape & Martyr, + 219.

Date : 217

Fête : 26 août

Saint Zéphirin, de son nom latin Zephyrinus, fut une figure marquante de l’Église catholique, succédant au pape Victor en l’an 202. Ce pontificat, qui dura jusqu’en 219, s’inscrivit dans une période particulièrement troublée par les persécutions de l’empereur Sévère. L’histoire de saint Zéphirin est celle d’un homme de foi, dévoué à la défense de l’Église et au soutien des fidèles en temps de crise.

Le Contexte Historique : La Cinquième Persécution

Lorsque saint Zéphirin devint pape, l’empire romain était sous la domination de l’empereur Sévère, connu pour sa politique de persécution des chrétiens. La cinquième persécution, déclenchée en 202, fut particulièrement brutale et marqua profondément l’Église. De nombreux chrétiens furent martyrisés pour leur foi, mais l’Église continua de croître malgré ces épreuves.

Zéphirin, Un Pape de Compassion et de Soutien

Saint Zéphirin, dès le début de son pontificat, se montra être un véritable pilier pour les fidèles. Confronté aux défis imposés par la persécution, il offrit un soutien indéfectible aux chrétiens persécutés. Son rôle de consolateur et d’appui fut essentiel pour maintenir la foi et le moral des croyants durant cette période sombre.

Sa charité et son empathie le portèrent à ressentir profondément les souffrances de tous les confesseurs. Il partageait non seulement la joie des triomphes des martyrs, mais aussi la douleur causée par la chute des apostats et des hérétiques. Cette compassion pour ses frères et sœurs dans la foi fut une caractéristique notable de son pontificat.

Les Défis de la Foi : Hérésies et Apostats

Le pontificat de saint Zéphirin fut également marqué par des défis internes à l’Église. La propagation des hérésies et la chute des apostats furent des sources constantes de douleur pour lui. Parmi les hérésies les plus troublantes de cette époque, celle de Tertullien fut particulièrement marquante. Tertullien, autrefois un fervent défenseur de la foi, fut entraîné dans des doctrines hérétiques, causant une grande affliction à Zéphirin.

Malgré les efforts de Zéphirin pour maintenir l’unité et l’orthodoxie, les divisions internes restèrent une source de profonde tristesse pour lui. La chute de Tertullien, un théologien de renom, fut un coup dur. Néanmoins, Zéphirin garda l’espoir que Dieu prendrait en pitié ceux qui s’étaient égarés.

La Mort de Saint Zéphirin : Martyr ou Confesseur ?

Saint Zéphirin mourut en 219, après avoir dirigé l’Église pendant dix-sept ans. Les circonstances exactes de sa mort restent incertaines. Certains martyrologistes lui attribuent le titre de martyr en raison des souffrances qu’il endura durant la persécution. Toutefois, il n’existe pas de preuves concrètes indiquant qu’il mourut d’une mort violente.

Ce qui est certain, c’est que Zéphirin vécut une vie de dévotion et de sacrifice pour l’Église. Sa mort marqua la fin d’un pontificat dédié à la défense de la foi et au soutien des fidèles dans une période de grande adversité.

L’Héritage de Saint Zéphirin

Saint Zéphirin laissa un héritage durable dans l’Église catholique. Son leadership durant une période de persécution intense et ses efforts pour maintenir l’unité doctrinale de l’Église font de lui une figure exemplaire. Son dévouement à la charité et son empathie pour les souffrances des fidèles continuent d’inspirer les chrétiens aujourd’hui.

En se souvenant de saint Zéphirin, les croyants peuvent trouver un modèle de foi et de compassion. Son pontificat nous rappelle l’importance de soutenir nos frères et sœurs dans la foi, particulièrement en temps de crise. Il nous enseigne également la valeur de l’unité et de la fidélité à la doctrine chrétienne face aux défis et aux divisions.

Conclusion : Saint Zéphirin, Un Modèle de Foi et de Courage

Saint Zéphirin, bien que moins connu que d’autres papes, joue un rôle crucial dans l’histoire de l’Église catholique. Sa vie et son pontificat témoignent de son courage, de sa compassion et de sa fidélité inébranlable à la foi chrétienne. Il nous laisse un exemple puissant de leadership chrétien en temps de persécution et de crise.

Que la mémoire de saint Zéphirin continue d’inspirer les fidèles à rester fermes dans leur foi et à soutenir les autres dans leurs épreuves. En honorant son héritage, nous pouvons renforcer notre propre engagement à vivre selon les enseignements du Christ, quelles que soient les difficultés que nous rencontrons.

Saint Zéphirin est célébré le 20 décembre. Que cette date soit l’occasion pour les catholiques du monde entier de se rappeler son dévouement et de prier pour son intercession. Que son exemple de foi et de courage continue à guider l’Église et ses fidèles dans les défis à venir.

Que de combats eurent à soutenir les Apôtres et leurs successeurs, dans les premiers siècles de l’Église, pour maintenir intact le dépôt sacré de la foi ! 1° De quelle constance et de quelle fermeté n’eurent-ils pas besoin pour résister au paganisme, aux hérésies et à la corruption du monde ! C’est par leurs travaux que nous jouissons des plus précieux avantages de la grâce. 2° Nous devons donc à Dieu un tribut de louanges pour cette miséricorde dont il a donné des marques si éclatantes à son Église. Nous devons encore lui recommander nos propres œuvres, le prier d’exalter la gloire de son saint nom par la propagation de la foi sur la terre, de susciter dans son Église des modèles de vertu, des pasteurs animés de son esprit, un peuple disposé à captiver son entendement sous l’autorité de la révélation, et à soumettre son cœur au joug aimable de la loi divine ; un peuple, enfin, saisi d’horreur pour les nouveautés profanes en matière de doctrine, et aguerri contre les artifices de la corruption moderne.

Oraison

Faites, Seigneur, que, nous réjouissant des mérites du bienheureux Zéphirin, votre martyr et pontife, nous soyons instruits par ses exemples. Nous vous le demandons par J.-C. N.-S. Ainsi soit-il.

SOURCE : https://www.laviedessaints.com/saint-zephirin/

vers août 216

Saint Zéphyrin, Pape et Martyr

Saint Zéphyrin, fils d’un certain Abundius ou Abundantius, est Romain de naissance. Il devient le 16ème pape au cours de l’été de l’an 198, succédant au pape saint Victor 1er, sous l’empereur païen Septime Sévère. Plautien, préfet du prétoire, poursuivit la persécution, obligeant Zéphyrin à se cacher jusqu’à la disgrâce de Plautien le 22 février 205.

Zéphyrin appela Callixte, esclave qui habitait Anzio, pour l’ordonner diacre et le constituer son archiprêtre et secrétaire. Il lui confia la gestion du cimetière acquis par son prédécesseur sur la Via Appia.

Saint Optat [1], dans son livre I de son De schismate, au n°9, rapporte que Zéphyrin remporta une victoire intellectuelle contre des hérésies : le marcionisme qui rejetait l’Ancien Testament, le patripassianisme de Praxéas qui confondait le Père et le Fils, le valentinisme gnostique basé sur une mythologie judéo-égyptienne, et le montanisme qui exaltait des prophéties douteuses sous des couverts d’ascétisme. Zéphyrin fut aidé dans ces controverses par Callixte qui lui succédera comme pape. Néanmoins, seul Praxéas s’inclina et abjura son hérésie devant Tertullien, encore orthodoxe. Zéphyrin dépêcha aussi le prêtre Caius pour apporter la contradiction à Proculus, partisan de Tertullien qui était devenu hérétique. Cette joute théologique remportée par Caius a disparu à partir du IXème siècle, mais saint Jérôme l’avait lue et louée. Caius écrivit aussi un traité contre Artémon lequel niait la divinité du Christ. Zéphyrin sacrera Caius évêque régionnaire, c’est-à-dire évêque nomade pour les besoins épars de la Chrétienté.

Eusèbe, évêque arien de Césarée, tire d’un livre de ce Caius la conversion de l’évêque Natalis, lequel avait été torturé à Rome en raison de sa profession chrétienne, mais qui par la suite fut séduit par deux hérétiques, Asclépiodote et Théodote le Banquier, partisans de l’hérésiarque Théodote le Corroyeur, de Byzance, qui niait à sa façon la divinité du Christ. Les deux hérétiques sacrèrent Natalis évêque de leur secte, et lui allouèrent une pension de cent cinquante deniers d’argent. Dieu néanmoins compensa les souffrances endurées auparavant par Natalis pour le gratifier de visions le sommant de quitter cette secte où il ne demeurait que par vanité et intérêt. Enfin, fouetté par un ange toute une nuit, Natalis se rendit à la raison et alla, le visage baigné de larmes, et revêtu de l’habit de pénitence (couvert d’un sac et cendres sur la tête), se jeter aux pieds de Zéphyrin, et se prosterna devant l’assemblée des fidèles. Zéphyrin accorda son pardon après beaucoup d’hésitations et épargna à Natalis les peines alors très rigoureuses pour de tels forfaits. Saint Zéphyrin fut abondamment insulté par cette secte.

Le bréviaire romain indique que Zéphyrin demanda à ce que les cérémonies d’ordination aient lieu en un temps opportun et avec un afflux de clercs et de laïcs ; il rappela le devoir de tous les prêtres d’assister à la messe de l’évêque, ainsi que le pape Evariste l’avait déjà ordonné ; et enfin que les patriarches, primats métropolitains, ne condamnent point un évêque sans l’assentiment de l’Autorité Apostolique, c’est-à-dire du Saint-Siège de Rome. Une tradition romaine prétend qu’il régna 18 ans et 18 jours, et ordonna treize prêtres, sept diacres et sacra treize évêques au cours de quatre ordinations au mois de décembre.

On ne sait comment il est décédé mais il est honoré du titre de martyr, en raison des souffrances auxquelles il fut exposé au cours des persécutions de Plautien et de l’empereur Sévère jusqu’en 211.

Son corps fut enseveli le 26 août 216 sur la via Appia près du cimetière dit de St- Callixte, sous l’empereur Caracalla. C’est à cette date qu’il est cité en mémoire dans le calendrier romain pour le Missel et le bréviaire ; quelques martyrologes fixent son trépas et sa fête au 20 décembre, ce qui cependant pourrait correspondre à une éventuelle translation de son corps [2] ou au jour de son ordination épiscopale. C’est pourquoi il est cité à ces deux dates dans le Martyrologe romain.

Paul VI a supprimé son culte en 1969…

Abbé Laurent Serres-Ponthieu, prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X

Notes de bas de page

Evêque de Milève en Numidie, †4.6.v.387 [↩]

Zéphyrin fut le premier des Pontifes ensevelis dans la crypte célèbre où les Papes du IIIe siècle vinrent après leurs combats dormir le dernier sommeil. La catacombe qui succédait ainsi au cimetière Vatican dans l’honneur d’abriter les vicaires du Christ avait été inaugurée, trente ans auparavant, par Cécile la vierge martyre : comme sur le point de quitter la vie elle consacrait son palais de Rome en église, du fond de la tombe elle faisait maintenant que sa sépulture de famille passât à l’Eglise maîtresse et mère. La donation funéraire des Csecilii devenait, en face de l’Etat païen, le commencement de la propriété collective ecclésiastique, officiellement reconnue du pouvoir ; Zéphyrin confia l’administration du nouveau cimetière au premier personnage après lui de l’Eglise romaine, l’archidiacre Calliste. [↩]

Abbé Laurent Serres-Ponthieu

FSSPX

Kermesse du prieuré de Bergerac

Encyclique Octobri Mense

Léon XIII

Le Mois de Marie nous recommande de mettre Notre-Dame au cœur de notre vie chrétienne, comme nous y invitait le Pape en 1891.

Pèlerinage à Pontmain [photos]

Le 17 mai, le Prieuré de Lanvallay a repris son traditionnel pèlerinage sur le lieu d'apparition de Notre-Dame.

Jubilé à Chartres

Abbé Louis-Marie Gélineau

La crypte de la cathédrale, bâtie par saint Fulbert, fête ses 1000 ans. Il est possible d'y obtenir l'indulgence jubilaire.

Concert de la Schola Stella Maris [vidéo]

Le 12 avril, les petits chanteurs de l'école Sainte-Marie de Saint-Père ont interprété les Sept Paroles du Christ en croix de César Franck.

Ces catholiques voulaient une religion, alors ils sont devenus protestants

Abbé Nicolas Cadiet

A la lumière de la doctrine de Léon XIII, il est urgent de revenir au but premier de l’Eglise, le salut des âmes

fraternité sainte pie X

Articles en relation

SOURCE : https://laportelatine.org/spiritualite/vies-de-saints/saint-zephyrin

Pope Saint Zephyrinus

Also known as

Zeffirino

Zefirino

Memorial

20 December (since 2001)

formerly 26 August (date of his burial)

26 July on some calendars

21 December on some calendars

Profile

Nothing for sure is known about his life prior to him becoming the 15th pope. More of a manager of the Church than a learned theologian. He declared that all ordinations should take place in the open and in front of members of the Church. His pontificate was characterized by arguments over the nature of Christ as God, leading to the first schism in Christianity, and to its leader, anti-pope Hippolytus. He appointed his advisor, the future Pope Saint Callistus I, to be in charge of burials in Rome, Italy.

Papal Ascension

199

Died

20 December 217, Rome, Italy of natural causes

buried in a sepulchral chamber over the cemetery of Calistus on the Via Appia, Rome

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives and Times of the Popes, by Alexis-François Artaud de Montor

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

New Catholic Dictionary

Pictorial Lives of the Saints

Short Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

John Dillon

Regina Magazine

Saints for Sinners

uCatholic

Wikipedia

images

Santi e Beati

video

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sitios en español

Martirologio Romano, 2001 edición

sites en français

Fête des prénoms

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Den katolske kirke

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“Pope Saint Zephyrinus“. CatholicSaints.Info. 26 September 2022. Web. 25 May 2025. <https://catholicsaints.info/pope-zephyrinus/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-zephyrinus/

Book of Saints – Zephyrinus

Article

(Saint) Pope, Martyr (August 26) (3rd century) The successor of Pope Saint Victor I. He occupied Saint Peter’s Chair for ten years, and received the crown of martyrdom during the reign of the brutal Emperor Heliogabalus (A.D. 219).

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Monks of Ramsgate. “Zephyrinus”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 19 August 2016. Web. 25 May 2025. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-zephyrinus/>

SOURCE :  https://catholicsaints.info/book-of-saints-zephyrinus/

Papa Zefirino

Pope Zeferin, Crescens - Szentek élete - Dedek Crescens Lajos

New Catholic Dictionary – Pope Saint Zephyrinus

Article

(198-217), born Rome; died there. Little is known of his pontificate, except that the Emperor Septimius Severus passed the edict of persecution, 202, forbidding conversions to Christianity and Judaism; and that heretical leaders, among them Hippolytus, Theodotus the Tanner, Theodotus the Money Changer, Asclepodotus, Proclus, and Artemon, disturbed his reign. Feast, Roman Calendar, 26 August.

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“Pope Saint Zephyrinus”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 22 November 2018. Web. 25 May 2025. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-zephyrinus/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-zephyrinus/

St. Zephyrinus

Feastday: December 20

Death: 217

Little is known about St. Zephyrinus, who was pope of Rome from c. 198 or 199 until 217. The antipope who opposed him, Hippolytus, says he was a simple and avaricious man. He adds that Zephyrinus relied too much on his deacon, Callixtus, who was in charge of the church's cemetary. Zephyrinus battled the heresies of adoptionism, modalism, and monarchianism; the antipope also accuses him of being a modalist.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=860

Pictorial Lives of the Saints – Saint Zephyrinus, Pope and Martyr

Saint Zephyrinus, a native of Rome, succeeded Victor in the pontificate, in the year 201, in which Severus raised the fifth most bloody persecution against the Church, which continued not for two years only, but until the death of that emperor in 211. Under this furious storm this holy pastor was the support and comfort of the distressed flock of Christ, and he suffered by charity and compassion what every confessor underwent. The triumphs of the martyrs were indeed his joy, but his heart received many deep wounds from the fall of apostates and heretics. Neither did this latter affliction cease when peace was restored to the Church. Our Saint had also the affliction to see the fall of Tertullian, which seems to have been owing partly to his pride. Eusebius tells us that this holy Pope exerted his zeal so strenuously against the blasphemies of the heretics that they treated him in the most contumelious manner; but it was his glory that they called him the principal defender of Christ’s divinity. Saint Zephyrinus filled the pontifical chair seventeen years, dying in 219. He was buried in his own cemetery, on the 26th of August. He is, in some Martyrologies, styled a martyr, which title he might deserve by what he suffered in the persecution, though he perhaps did not die by the executioner.

Reflection – God has always raised up holy pastors zealous to maintain the faith of His Church inviolable, and to watch over the purity of its morals and the sanctity of its discipline. We enjoy the greatest advantages of the divine grace through their labors, and we owe to God a tribute of perpetual thanksgiving and immortal praise for all those mercies which He has afforded His Church on earth.

SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-zephyrinus-pope-and-martyr/

Pope St. Zephyrinus

(Reigned 198-217).

Date of birth unknown; died 20 Dec., 217. After the death of Pope Victor in 198, Zephyrinus was elected hissuccessor and consecrated. The pope is described by Hippolytus in the "Philosophymena" (IX, xi) as a simpleman without education. This is evidently to be understood as meaning that Zephyrinus had not taken the higher studies and had devoted himself to the practical administration of the Church and not to theological learning. Immediately after his elevation to the Roman See, Zephyrinus called to Rome the confessor Callistus, who lived at Antium and who had received a monthly pension from Pope Victor, and intrusted him with the oversight of thecoemeterium. It is evident that shortly before this the Roman Christian community had, under Victor, become the owner of a common place of burial on the Via Appia, and Zephyrinus now placed Callistus over this cemeterywhich was given the name of Callistus. Undoubtedly Callistus was also made a deacon of the Roman Church by Zephyrinus. He was the confidential counsellor of the pope, whom he succeeded. The positions of the Christians, which had remained favourable in the first years of the government of Emperor Septimus Severus (193-211), grew constantly worse, and in 202 or 203 the edict of persecution appeared which forbade conversion toChristianity under the severest penalties. Nothing is known as to the execution of the edict in Rome itself nor of the martyrs of the Roman Church in this era.

More, however, is certain concerning the internal disputes in the Roman Church over the doctrine of the Trinity. The adherents of the heretical teacher Theodotus the Tanner had been excommunicated with their leader byPope Victor. They formed an independent heretical community at Rome which was ruled by another Theodotus, the Money Changer, and Aselepodotus. These men persuaded a confessor of Rome named Natalis, who had acknowledged his faith without wavering before the heathen judge and had suffered torture, to permit himself to be made the bishop of the sect for a monthly payment of 170 denarii. Natalis, however, received many warnings in dreams. At first he paid no attention to these visions, but on one occasion he believed that he had been severely tortured by angels and now he began to ponder the matter. Early in the morning he put on a penitentialgarment, covered himself with ashes, and threw himself with tears at the feet of Zephyrinus. He confessed hiswrong-doing and begged to be received again into the communion of the Church, which was finally granted him (Eusebius, Church History V.32). In the same era the adherents of Montanus also worked with great energy atRome. The Montanist Proculus (or Proclus) published a work in defense of the new prophecies. A refutation ofProclus in the form of a dialogue was written by a learned and rigidly orthodox Roman Christian named Caius, wherein he refers to the grave of St. Peter on the Vatican Hill and of St. Paul on the Via Ostiensis. Caius rejects the Apocalypse of St. John, which he regards as a work of the heretic Cerinthus. In opposition to Caius,Hippolytus wrote his "Capita contra Caium" (cf. Eusebius, Church History III.28 and VI.20).

Hippolytus was the most important theologian among the Roman presbyters of this era. He was an avowed adherent of the doctrine of the Divine Logos. He taught that the Divine Logos became man in Christ, that theLogos differs in every thing from God, that he is the mediary between God and the world of creatures. Thisdoctrine in the form in which it was set forth by Hippolytus and his school aroused many doubts, and anothertheological school appeared in opposition to it. This latter school was represented at Rome in this era byCleomenes and particularly by Sabellius. These men were rigid opponents of the Theodotians, but were not willing to acknowledge the incarnation of the Logos, and emphasized above all the absolute unity (monarchia) ofGod. They explained the Incarnation of Christ in the sense that this was another manifestation (modus) of God in His union with human nature. Consequently they were called Modalists or Patripassians, as according to them it was not the Son of God but the Father Who had been crucified. The Christian common people held firmly, above all, to the Unity of God and at the same time to the true Godhead of Jesus Christ. Originally no distrust of thisdoctrine was felt among them. Pope Zephyrinus did not interpose authoritatively in the dispute between the twoschools. The heresy of the Modalists was not at first clearly evident, and the doctrine of Hippolytus offered many difficulties as regards the tradition of the Church. Zephyrinus said simply that he acknowledged only one God, and this was the Lord Jesus Christ, but it was the Son, not the Father, Who had died. This was the doctrine of thetradition of the Church. Hippolytus urged that the pope should approve of a distinct dogma which represented thePerson of Christ as actually different from that of the Father and condemned the opposing views of theMonarchians and Patripassians. However, Zephyrinus would not consent to this. The result was that Hippolytusgrew constantly more irritated and angry against he pope and particularly against the deacon Callistus whom, as the councillor of the pope, he made responsible for the position of the latter. When after the death of ZephyrinusCallistus was elected Roman bishop, Hippolytus withdrew from the Church with his scholars, caused a schism, and made himself a rival bishop.

Zephyrinus was buried in a separate sepulchral chamber over the cemetery of Calistus on the Via Appia (cf. Wilpert, "Die papstgruber und die Suciliengruft in der Katakombe des hl. Kallistus", Freiburg, 1909, 91 sqq.). The"Liber Pontificalis" attributes two Decrees to Zephyrinus; one on the ordination of the clergy and the other on theEucharistic Liturgy in the title churches of Rome. The author of the biography has ascribed these Decrees to thepope arbitrarily and without historical basis.

Sources

Liber Pontificalis, ed. DUCHESNE, I, 139; DUCHESNE, Histoire ancienne de l'Église, 292 sqq.; LANGEN, Geschichte der römischen Kirche, I (Bonn, 1881), 200 sqq.; BAGEMANN, Die romische Kirche und ihr Einfluss auf Dissiplin und Dogma in den ersten drei Jahrhunderten (Freiburg in Mr., 1864), 84 sqq.; cf. also the bibliography to HIPPOLYTUS.

Kirsch, Johann Peter. "Pope St. Zephyrinus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 15. New York: Robert Appleton Company,1912. 2 Apr. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/15756c.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to the memory of Pope Zephyrinus.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/15756c.htm

Zephyrinus, Pope M (RM)

Born in Rome, Italy; died there on December 20, c. 217. Zephyrinus was born of humble origins, but was elected to succeed Pope Saint Victor I in 199. He named Saint Callixtus as his deacon and adviser. His pontificate was marked by numerous controversies and persecutions, including the especially bloody one instituted by Severus. He strove to combine firmness with charity and was ever ready to welcome back repentant sinners and erroneous theologians. Though he excommunicated the two Theodati for the Monarchianism, he was denounced by Saint Hippolytus, a severe critic who later became an anti-pope, for failure to act decisively and authoritatively in suppressing prevalent heresies and as a tool of Callixtus in his Philosophoumena. Apparently the pope acted too charitably for Hippolytus. Although Zephyrinus is listed as a martyr in the Roman Martyrology, it is unlikely that he was killed for the faith because his body lies intact in San Sisto Vecchio Church in Rome. He may be considered a martyr because of all the trials that taxed his patience and strength (Benedictines, Bentley, Delaney, Encyclopedia). In art, Saint Zephyrinus is a pope with a sword (Roeder). First epistle and second epistle.

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0826.shtml

Pope Saint Zephyrinus

The pontificate of this first third-century pope was to see a storm of heresy rage around the pontiff, who had to keep a firm hand on the tiller of Peter’s bark.

According to the “Liber Pontificalis,” Zephyrinus was a Roman, the son of Habundius. He ordered that all ordinations, whether of priests, deacons, or simple clerics, should take place before the assembled clergy and laity.

The storm which agitated Christian thought in the time of Pope Zephyrinus was due to a double heresy. On the one hand, Theodotus the Tanner, though excommunicated by Pope St. Victor, was still teaching that Christ was not the true Son of God. On the other hand, a certain Praxeas came to Rome to tell Pope Zephyrinus that the old idea of the Trinity was all wrong, that really there were not three Persons in one Divine Nature, but only three modes of one substance.

Pope Zephyrinus, who was no philosopher, clung firmly to the traditional doctrine handed down from the Apostles. In the midst of these metaphysical storms, he also had a good strong adviser in Calixtus, who succeeded him as Pope.

Eusebius in his “Ecclesiastical History” has an interesting story about the heretics in the pontificate of Pope Zephyrinus. Theodotus the Tanner, far from being silenced by Pope Victor’s excommunication, had set up his own church. He had found backers in another Theodotus (a banker) and Asclepediotus. The heretics found a man of some prestige to be bishop for them. This was Natalius, who had been a confessor of the faith and had suffered tortures for it. They paid him a yearly stipend–150 denarii, about $25 in prewar money. But as Eusebius tells the story, Jesus, not wishing that one who had suffered for him should go out of the church, sent angels in visions to bring Natalius to a better frame of mind. Natalius, blinded by the pinchbeck glory of being a heretical bishop, at first paid the visions little attention. But one night the angels gave the stubborn fellow a sound whipping. This brought him to his senses. He put on sack- cloth, covered himself with ashes and hastened to throw himself before Pope Zephyrinus and plead for pardon.

Besides heresy, Pope Zephyrinus had to cope with renewed persecution. Septimius Severus, friendly at the start of his reign, became decidedly hostile. During the pontificate of Zephvrinus the Emperor issued his famous decree forbidding anyone to become a Christian.

St. Zephyrinus is honored as a martyr by the Church. He was buried in his own cemetery or August 26. His feast is kept on August 26.

SOURCE : http://ucatholic.com/saints/zephyrinus/

August 26

St. Zephyrinus, Pope and Martyr

See Tillemont, Ant. Sandini, Vitæ Pont. Rom. ex antiquis Monum. Anastasius, with the notes of Bianchini and Muratori. Mandosi, Bibl. Roman.

A.D. 219.

ST. ZEPHYRINUS, a native of Rome, succeeded Victor in the pontificate, in the year 202, in which Severus raised the fifth most bloody persecution against the church, which continued, not for two years only, as Dodwell imagined; but to the death of that emperor in 211, as Ruinart, Berti, and others prove from Sulpicius Severus, and other authorities. Under this furious storm this holy pastor was the support and comfort of the distressed flock of Christ, and he suffered by charity and compassion what every confessor underwent. The triumphs of the martyrs were indeed his joy, but his heart received many deep wounds from the fall of apostates and heretics. Neither did this latter affliction cease by the peace which Caracalla restored to the church, and which was not disturbed by Macrinus, by whose contrivance Caracalla was murdered in Mesopotamia, in 217, nor by the successor and murderer of this latter, the impure Heliogabalus, who reigned to the year 221. The chief among these heretics were Marcion, Praxeas, Valentine, and the Montanists; for St. Optatus testifies, 1 that all these were vanquished by Zephyrinus, bishop of Rome.

Our saint had also the affliction to see the fall of Tertullian, which seems to have been owing partly to his pride, and partly to one Proclus, or Proculus, an eloquent Montanist, whom Tertullian highly extolled, after he had become an abettor of that heresy. This Proculus was publicly put to confusion at Rome by Caius, a most learned priest of that church, under St. Zephyrinus, who was afterwards ordained a regionary bishop—that is, with a commission to preach the gospel without being fixed in any particular see, as Photius assures us. Eusebius, St. Jerom, and Photius much commend the dialogue of Caius with Proculus; a work which has not reached our times. Photius tells us that Caius also composed a treatise against Artemon, who believed that Jesus Christ was only a mere man, and several other learned works, from which Eusebius took the account he has given us of the penance of Natalis. 2 This man lived at Rome, and having confessed the faith before the persecutors, underwent torments in defence of it; but afterwards was seduced into heresy by Asclepiodotus and Theodotus the banker, who were both disciples of Theodotus the tanner, whom Victor, bishop of Rome, had excommunicated for reviving the heresy of Ebion, affirming that Christ was no more than a mere man, though a prophet. These two heretics had persuaded Natalis to suffer them to ordain him a bishop of their sect, promising that he should be furnished monthly with one hundred and fifty silver denarii, upwards of three pounds sterling; but God having compassion on his confessor, warned him by several visions to abandon these heretics; among whom he was detained only by interest and vanity. At length he was whipped a whole night by an angel. The day following he covered himself with sackcloth and ashes, and shedding abundance of tears, went and threw himself at the feet of Zephyrinus: he prostrated himself also before both the clergy and the laity in a manner with which the whole assembly was much affected. However, though he entreated very earnestly, and showed the marks of the stripes he had received, it was with much difficulty that St. Zephyrinus readmitted him to the communion of the church, granting him, in recompense of his great compunction, an indulgence or relaxation of the severity of the discipline, which required a penitential delay and trial. Eusebius tells us, in the same place, that this holy pope exerted his zeal so strenuously against the blasphemies of the two Theodotuses, that those heretics treated him in the most contumelious manner; but it was his glory that they called him the principal defender of Christ’s divinity. St. Zephyrinus filled the pontifical chair seventeen years, dying in 219. He was buried in his own cemetery (comprised in that of Calixtus, as Aringhi shows) on the 26th of August, on which most martyrologies commemorate him; though those of Vandelbert and Rabanus, with the old martyrology, under the name of St. Jerom, published by Florentinius, mark his festival on the 20th of December, probably on account of some translation, or the day of his ordination, says Berti. 3 He is, in some martyrologies, styled a martyr, which title he might deserve by what he suffered in the persecution, though he perhaps did not die by the executioner.

God has always raised up holy pastors, zealous to maintain the sacred deposit of the faith of his church inviolable, and to watch over the purity of its morals, and the sanctity of its discipline. How many conflicts did they sustain! with what constancy, watchfulness, and courage did they stand their ground against idolatry, heresy, and the corruption of the world! We enjoy the greatest advantages of the divine grace through their labours; and we owe to God a tribute of perpetual thanksgiving and immortal praise for all those mercies which he has afforded his church on earth. We are bound also to recommend most earnestly to him his own work, praying that he exalt the glory of his divine name, by propagating his holy faith on earth; that he continually raise up in his church shining examples of all virtue, pastors filled with his spirit, and a people disposed to captivate their understandings to his revealed truths, and subject their hearts to the sweet yoke of his holy love and divine law; watchful to abhor and oppose every profane innovation of doctrine, and all assaults and artifices of vice.

Note 1. S. Optat. l. 1, de Schismate, n. 9, et Albaspinæus, not. ib. [back]

Note 2. Eus. l. 5, c. 28. [back]

Note 3. Berti in Sæc. 3. Diss. 1. t. 2, p. 158. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume VIII: August. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/8/261.html

Papa Zefirino

Pope Zephyrinus,  Artaud de Montor (1772–1849), The Lives and Times of the Popes (1842), New York, The Catholic Publication Society of America, 1911.

The Lives and Times of the Popes – Saint Zephyrinus – A.D. 202

Article

Zephyrinus, a Roman, the son of Abondio, was created pontiff A.D. 202. According to Anastasius, who wrote the life of this pope, he ordered that all the priests living with a bishop should be present whenever he should officiate; that no patriarch, primate, or archbishop should pass sentence upon a bishop without the authority of the pope; that all Christians should communicate at Easter; that the patens and chalices should not be of wood, as till then they had been, but of glass. Some writers say that Saint Zephyrinus ordered them to be neither of wood nor of glass, but of gold or silver.

Saint Zephyrinus condemned the Montanists, the Phrygians, the Cataphrygians, and the Encratites. Tertullian also was excommunicated, and endeavored to avenge himself by sarcasm, unworthy of so lofty a genius, which pride rendered heretical. It was under Saint Zephyrinus that the famous Origen went to Rome to visit the first and most celebrated of all the Christian churches. During the seventeen years of his pontificate, Saint Zephyrinus wholly devoted himself to maintaining the purity of the faith and discipline in the clergy. By the prudent counsels of Zephyrinus, Natalis, who had professed the heresy of Theodotus, the currier, so fully and frankly recanted that the pontiff received him into the communion of the faithful, and exempted him from canonical penalties.

Saint Zephyrinus, in four ordinations, created thirteen bishops, thirteen priests, and seven deacons. He governed the Church nearly seventeen years. He was buried in the cemetery called after the name of Calixtus, his successor, on the Appian Way.

Saint Zephyrinus had an especial esteem for Clement, that Platonic philosopher who became a Christian, and who taught in the school of Alexandria. Clement had a great number of disciples who afterwards ranked among the best masters; among them were Origen, and Alexander, Bishop of Jerusalem. Clement died about the year 217. The most celebrated of his works is An Exhortation to the Pagans, the object of which is to expose the absurdity of idolatry; the Pedagogue, a master who conducts the pupil from childhood to manhood in the way to heaven; and the Stromata, a collection of miscellanies in eight books. He wrote this book to serve him as a collection of memoranda when his memory should fail him.

Clement, who well knew the pagans, has judged them more favorably than many of the other Fathers, though he conceals neither their errors nor their vices.

Tertullian, priest of Carthage, died towards the close of the reign of Saint Zephyrinus. His works are of two kinds – those which he wrote before and after his separation from Rome. Among those of the former class is his Apology for the Christians, which is considered one of the most precious monuments of Catholic antiquity. Fleury, among other details, gives the following extracts from Tertullian:

“We do not,” says he, “entreat on his behalf gods which exist not, the dead, and statues which he can command; but we invoke, for the health of the emperors, the eternal God, the true God, the living God. Bareheaded, with uplifted eyes, and hands outstretched towards heaven, we pray for all the emperors, and we ask that they may have long life, a tranquil reign, safety in their houses, valor in their armies, fidelity in the senate, honesty in the people, and rest for every one. All that man or emperor can need, I can only ask of Him who has the power to grant it, to whom I offer the one sacrifice that he hath commanded, the prayer that proceeds from a pure heart, an innocent mind, and the inspiration of the Holy Ghost; and not a few grains of incense or of gum, or a few drops of wine, or the blood of some paltry animal, and, what is still worse, an evil conscience.

“We pray, not by the genius of Caesar, but by his health, which is more august than his genius. Know ye not that genii are demons? Neither will I call the emperor God, because I will not lie, and because I respect him too much to make a mockery of him. I am willing to call him Lord, but only when I am not compelled to say Lord and God are equivalent. For me, and equally for the emperor, there is but one Lord, who is all-powerful and eternal.

“The Christians are denounced as public enemies, because they do not pay false and vain honors to the emperors; because, professing the true religion, they daily enact their part in the public rejoicings rather by the feelings of their hearts than by debauchery. Great honor, surely, is paid to princes by setting out hearths and tables in the public streets for the banquet, and turning the whole city into a public house, to mingle wine and mire, and go about in companies committing insolences! Can public joy be only expressed by public shame? Are we culpable in praying for and rejoicing in our emperors in pure, sober, and modest guise?

“How many cruelties do you not still exercise against the Christians, whether from your own inclination or in obedience to the laws! How often does it not happen that the populace, even without awaiting your orders, throw stones at us, or set fire to our houses! Have you ever remarked that we have never done aught to revenge ourselves for so much injustice, and an animosity that pursues us even unto the death? Yet a single night, and a few torches, would enable us abundantly to avenge ourselves, if it were allowable to us to repay evil with evil; and if we chose openly to declare ourselves your enemies, could we not command strength and troops? Are the Moors, the Parthians, or any other nation, more numerous than all the nations of the world? We are but a people of yesterday, and we abound everywhere, in your cities, your hamlets, your camps, your castles, your tribes, your palaces, the senate-house, and the public square; in every place we have taken possession, leaving you nothing but your temples.”

Saint Justin himself is here surpassed in the sacred struggle against intolerance.

Unhappily, Tertullian did not persist in such excellent sentiments. He became a Montanist; and he left that sect and became the founder of a new heresy.

Saint Zephyrinus enjoyed the success of Tertullian, and no doubt pardoned his error before his death.

MLA Citation

Alexis-François Artaud de Montor. “Saint Zephyrinus – A.D. 202”. The Lives and Times of the Popes, 1911. CatholicSaints.Info. 28 July 2022. Web. 25 May 2025. <https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-zephyrinus-a-d-202/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-zephyrinus-a-d-202/

Zephyrinus

Zephyrinus bishop of Rome, succeeded. Victor about A.D. 199-201, and filled his office (according to Eusebius) during eighteen years. He died in 217. His pontificate falls in the period when Montanistic and Monarchian influences were struggling to obtain control of the Church; and although his own personality was by no means imposing, his rule became important through the: unlimited power which he permitted Calixtus I (q.v.) to acquire. Zephyrinus's original attitude was hostile towards Montanism; and though the influence of Hippolytus (q.v.) compelled the gradual exclusion of the Monarchians from the Church, they, were accorded kindly treatment. The peace of the Church was in this way preserved, ill outward appearance, while Zephyrinus lived. The more energetic administration of his successor, Calixtus, produced a formal breach, and thus conferred prominence upon Zephyrinus's pontificate as being the close of the first period of the greatness of the Roman Church. Eusebius furnishes a few scanty notices on Zephyrinus in the Hist. Eccles. (bk. 5 and 6), which are supplemented by the ninth book of Hippolytus (Contr. Heres.). The latter work called forth Bunsen's book Hippolytus u. seine Zeit, a production of but little value, and Döllinger's Hippolytus u. Callistus, which is not impartial. Greater importance attaches to Baur's brief remarks in his work on the Christianity of the first three centuries, and to Ritschlein Entsterung d. altkaitholischen Kirche (2nd ed.). See also, Herzog, Real Encyklop. s.v.

SOURCE : https://www.biblicalcyclopedia.com/Z/zephyrinus.html

Papa Zefirino

Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Municipal Library of Trento

San Zeffirino (o Zefirino) Papa e martire (?)

20 dicembre

sec. III

(Papa dal 199 al 217)

Divenne papa, e restò a capo della Chiesa per 20 anni circa, e qui si trovò ad affrontare eresia Modalista, che aveva un’errata concezione dei rapporti tra Padre e il Figlio. Fu il primo dei papi che vennero sepolti a Callisto sulla via Appia.

Etimologia: Zeffirino = dal nome del venticello primaverile

Emblema: Palma

Martirologio Romano: A Roma accanto al cimitero di Callisto sulla via Appia, deposizione di san Zefirino, papa, che governò per diciotto anni la Chiesa di Roma e diede mandato al suo diacono san Callisto di costruire il cimitero della Chiesa di Roma sulla via Appia.

Nativo di Roma, in qualche annuale appare sotto il nome di Geferino. Il suo papato iniziò sotto il terrore di Settimio Severo, il quale convinto assertore della religione politeistica, oltre che per pratici motivi attinenti il dominio delle provincie romane, aveva sposato Giulia Domna, di un antico casato sacerdotale dell'antica città siriana di Emesa dove veniva praticato il culto al "dio sole".

La scintilla che innescò nuove crudeli repressioni fu la mancata partecipazione dei cristiani ai festeggiamenti del decennale dell'imperatore pro salute impetorum, perchè marcatamente pagani. 

Oltre a ciò dovette continuare a combattere ulteriori eresie, contrastato da Ippolito sul metodo di lotta e che sfocerà successivamente nel primo scisma cristiano, quello di Ippolito.

Sant' Ippolito fu teologo e scrittore di cultura greca, divenne esponente della teologia del logos. Avversario di Zefirino e di quello che diventerà papa e santo Callisto. Fu probabilmente in contatto con la dinastia dei Severi ma dagli stessi abbandonato e deportato in Sardegna, da Massimo il Trace, dove trovò il martirio. 

Nonostante tutto però, Zefirino riuscì ad organizzare ancora di più la gerarchia ecclesiastica nominando per la prima volta un suo vicario (Callisto) con compiti più pratici che teologici.

A lui si deve la volontà di organizzare i cimiteri cristiani che furono spostati dalla via Salaria alla via Appia, dove già esistevano quelli di Pretestato e Domitilla.

Uno dei cimiteri fu chiamato "la cripta dei papi" dove il primo ad esservi tumulato fu proprio Zefirino.

Autore: Franco Prevato

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/67700

Papa Zefirino

Papa Zefirino o Zeffirino (Roma – Roma, 217). È stato il 15º pontefice della Chiesa cattolica. Il suo successore fu papa Callisto I.

ZEPHYRINUS, natione Romanus, ex patre Habundio, sedit ann. VIII m. VII d. X. Fuit autem temporibus Antonini et Severi, a consulatu Saturnini et Gallicani usque Praesente et Stricato consulibus. Hic constituit praesentia omnibus clericis et laicis fidelibus, siue clericus, sive levita, sive sacerdos ordinaretur. Et fecit constitutum de ecclesia, et patenas vitreas ante sacerdotes in ecclesia, et ministros supportantes, donec episcopus missas celebraret, ante se sacerdotes adstantes, sic missae celebrarentur; excepto quod ius episcopi interest tantum, clerus sustineret omnibus praesentes; ex ea consecratione de manu episcopi iam coronam consecratam acciperet presbiter tradendam populo. Hic fecit ordinationes IIII per mens. decemb., presbiteros XIIII, diaconos VII; episcopos per diversa loca numero XIII. Qui etiam sepultus est in cymiterio suo, iuxta cymiterium Calisti, via Appia, VIII kal. septemb. Et cessavit episcopatus dies VI.

SOURCE : https://fontistoriche.org/papa-zefirino/

Papa Zefirino

San Zefferino Papa e Martire, patrono di Caldari (Ortona). La statua si trova nella chiesa parrocchiale

ZEFIRINO, santo

di Emanuela Prinzivalli

Enciclopedia dei Papi (2000)

In base alle date consolari indicate nella cronologia del Catalogo Liberiano l'episcopato di Z., che secondo il Liber pontificalis era romano di nascita, successore di Vittore, durò circa venti anni, dal 198 al 217. Eusebio di Cesarea (Historia ecclesiastica V, 28) fornisce dati sostanzialmente concordanti fissandone in diciotto anni la durata e facendolo finire nel primo anno di Elagabalo, il che riporterebbe al 218. C'è quindi incertezza sull'effettiva data di morte di Z., anche se la preferenza dovrebbe accordarsi al Catalogo. Qualche disordine o qualche momento di incertezza e inquietudine potrebbe essersi verificato in occasione dell'elezione di Callisto, per il contrasto con il partito cui apparteneva l'autore dell'Èlenchos (noto anche come Refutatio omnium haeresium o Philosophoumena) (cfr. Ippolito, antipapa, santo), e questo potrebbe spiegare il lieve scarto fra i dati del Catalogo e quelli di Eusebio: è facile infatti pensare che sia intercorso un certo lasso di tempo fra la morte di Z. e l'effettiva consacrazione del successore. L'episcopato di Z. fu comunque il più lungo di quelli che si succedettero nel III secolo. Si è informati di alcune vicende di questo periodo dall'autore dell'Èlenchos, un'opera importantissima di ambiente romano, e di tendenza ostile, come si è appena detto, al vescovo Callisto, e da Eusebio. Ai fini dell'assestamento della Chiesa romana l'episcopato di Z. fu, in ragione della sua stessa durata, un periodo di grande rilievo. Un importantissimo documento citato da Eusebio di Cesarea ne fornisce chiari indizi: si tratta di un'opera rimasta anonima e diretta contro l'eresia dell'adozionista Artemone (per cui l'autore viene denominato Anonimo Antiartemonita). L'adozionismo, per risolvere il problema che scaturiva dalla necessità di mantenere il dogma dell'unicità di Dio, considerava Cristo un puro uomo, eletto da Dio, negando la presenza in lui di una componente divina. La testimonianza dell'Anonimo, riportata qui da Eusebio in modo letterale, protesta contro la novità della dottrina degli artemoniti e rileva che essi invece ne rivendicavano l'antichità e il carattere tradizionale e dicevano che la "verità del kerygma" si era conservata a Roma fino a Vittore ma poi era stata alterata da Zefirino. Al che l'Anonimo protesta che proprio Vittore aveva espulso dalla comunità il fondatore dell'eresia, Teodoto il Cuoiaio, e che quindi l'affermazione degli artemoniti era una menzogna (Historia ecclesiastica V, 28, 3). Un altro brano dell'Anonimo Antiartemonita, riportato da Eusebio subito dopo (ibid. V, 28, 8-13), attira l'attenzione su un fatto avvenuto sotto Zefirino. Un confessore della fede, Natalio, era stato convinto da due discepoli di Teodoto il Cuoiaio, Asclepiade e Teodoto detto il Banchiere, ad assumere il titolo di vescovo in cambio di un salario mensile di 150 denari, una cifra pari a sei volte la paga semplice di un legionario (S. Mazzarino, L'impero romano, II, Roma-Bari 1973, p. 465); nell'intimo Natalio era combattuto, tanto è vero che sognava di essere rimproverato da Gesù, tuttavia permaneva nell'azione scismatica per venalità, secondo l'interpretazione malevola dell'Anonimo. Fino a che fu flagellato dagli angeli per una notte intera. Allora si presentò in lacrime e suppliche davanti a Z. e alla comunità riunita e solo a fatica venne riammesso. L'episodio, che è impossibile collocare cronologicamente con precisione ma che deve essere avvenuto nei primi anni dell'episcopato di Z., quando l'adozionismo era ancora difficile da contrastare, è importante per molti motivi. Innanzitutto dimostra il potere di interferenza che nella comunità romana avevano persone dotate di mezzi finanziari o comunque della possibilità di far circolare denaro, come questo Teodoto. La sua attività di banchiere lo rendeva ben noto alla comunità cristiana, esattamente come era successo allo schiavo Callisto sotto Vittore. Ciò spiega anche perché Z. chiamò a sé un ex banchiere come Callisto, facendolo tornare da Anzio, come informa l'autore dell'Èlenchos: i talenti economici di Callisto e la sua fedeltà alla linea ufficiale della Chiesa romana ne facevano un punto di riferimento da opporre ad eventuali spinte centrifughe. Quello di Teodoto poi non era l'unico precedente che dimostrava la funzione essenziale delle risorse economiche nell'orientare a livello dottrinale la comunità. Marcione, quando era arrivato a Roma, aveva per prima cosa messo a disposizione della Chiesa romana una grossa somma per le necessità dei poveri (Tertulliano, Adversus Marcionem IV, 4, 3). L'influenza crescente di Callisto, abile amministratore, e nello stesso tempo uomo fedele e duttile, si giustifica perfettamente in quest'ottica, senza ricorrere alla spiegazione tendenziosa dell'autore dell'Èlenchos, e cioè che Z. fosse un uomo avido e facilmente corruttibile. Lo scisma di Natalio dovette essere un episodio pericoloso per la Chiesa romana: l'Anonimo Antiartemonita ne attribuisce la conclusione a un intervento provvidenziale, indirettamente indicando la difficoltà delle gerarchie a farvi fronte. L'episodio dimostra altresì che nella Chiesa di Roma era subentrata, a differenza dei tempi di Erma, la possibilità di una remissione anche dei peccati più gravi, se Natalio poté essere riaccolto, sia pure a prezzo di una dura penitenza. Ma soprattutto l'episodio doveva aver chiarito alle gerarchie ecclesiastiche la pericolosità degli artemoniti, che l'Anonimo descrive come particolarmente dotti e versati nelle discipline profane, nonché quasi spregiatori delle Scritture (Eusebio, Historia ecclesiastica V, 28, 13). Ciò può spiegare l'attenzione o la tolleranza maggiore concessa dalla gerarchia alla dottrina patripassiana o modalista che, sempre tenendo quale obiettivo primario la salvaguardia dell'unità di Dio, si presentava forse meno tributaria della cultura pagana e più attenta a recepire solo dati scritturistici. Nella prima formulazione tale dottrina predicava che l'unico Dio aveva patito in croce per cui poteva arrivare a dire, forse spinta dal contraddittorio, che in Cristo aveva patito il Padre. L'Anonimo Antiartemonita attesta come gli artemoniti avessero percepito che l'azione di Z. era diretta in modo particolare contro di loro e ciò converge con il dettaglio, sempre espresso in maniera tendenziosa, fornito dall'autore dell'Èlenchos, che Z. permetteva ai fedeli, se corrotto da donativi, di frequentare la scuola di Cleomene, capo dei monarchiani dopo Noeto ed Epigono (IX, 7, 2). Dal fatto che gli artemoniti pensavano che l'opera di Z. costituisse un cambio di rotta rispetto alla tendenza precedente della Chiesa romana, si potrebbe addirittura dedurre che proprio all'inizio dell'episcopato di Z. risalga l'introduzione a Roma della dottrina monarchiana già professata da Noeto e condannata a Smirne, introduzione avvenuta a opera di Epigono, secondo l'autore dell'Èlenchos, o di Prassea, secondo Tertulliano: resta oltremodo incerta l'identificazione dei due personaggi in uno, come alcuni studiosi vorrebbero (cfr. Callisto I, santo). È meglio pensare a due predicatori diversi, l'importanza del secondo dei quali può forse essere stata esagerata da Tertulliano. Infatti la condanna comminata da Vittore nei confronti degli artemoniti doveva essere stata priva di ogni elemento di novità dottrinale, mentre un cambiamento di atmosfera, che pure non si concretizzò mai in un'assunzione deliberata della dottrina monarchiana da parte di Z., dovette verificarsi sotto di lui. Personalmente Z. doveva rifuggire dalle eccessive sottigliezze teologiche: l'autore dell'Èlenchos lo chiama infatti senza mezzi termini "ignorante", precisando che era sia "illetterato" sia "inesperto dei provvedimenti ecclesiastici" (IX, 11, 1) e per questo Callisto lo manovrava a suo piacimento, aiutandosi con ricchi donativi, visto che Z. era pure avido. Circa l'inesperienza ecclesiastica di Z., almeno, è lecito dubitare, perché sembra poco credibile che un vescovo in carica da così lungo tempo non avesse neppure sentore di ciò che si muoveva intorno a lui. Probabilmente l'autore dell'Èlenchos allude, alla sua maniera, all'ultima fase dell'episcopato, quando effettivamente molto del potere doveva essere stato delegato a Callisto, forse anche per sopraggiunte indisposizioni fisiche di Zefirino. Comunque l'azione di Callisto non doveva essere così incontrastata, se l'autore dell'Èlenchos dice che nei suoi colloqui con Z., quest'ultimo non gli si opponeva, per poi tornare, una volta che fosse a tu per tu con Callisto, a concordare con lui. Si trattava in realtà per Z. di prendere una difficile posizione ufficiale a proposito delle due linee dottrinali che dalla lotta di quegli anni erano emerse con evidenza: la linea della teologia del Logos, tesa a rilevare la sussistenza del Logos nell'ambito della vita intradivina, di cui l'autore dell'Èlenchos era portatore, e quella, di direzione opposta, di Cleomene e Sabellio, nel frattempo entrato in scena. Probabilmente Z. non se la sentì, e questo spiega perché certi nodi vennero subito al pettine all'inizio dell'episcopato del successore Callisto che non poté procrastinare un pronunciamento. La mancanza di una presa di posizione ufficiale si evince dal complesso del racconto dell'autore dell'Èlenchos, che presenta due brevi formulazioni di fede di Z., entrambe pubbliche, considerate come in contrasto l'una con l'altra. Nella prima si afferma: "conosco un solo Dio Cristo Gesù, e tranne lui nessun altro che è nato e ha patito", e nella seconda: "non è morto il Padre, ma il Figlio" (IX, 11, 3). La prima delle due è intesa dall'autore dell'Èlenchos come monarchiana per l'identificazione posta fra "un solo Dio" e Gesù Cristo, mentre la seconda è interpretata evidentemente come un correttivo. Un margine di incertezza circa l'effettivo uso di queste formule da parte di Z. resta. La prima coincide quasi letteralmente, tranne l'aggiunta del nome "Cristo Gesù", con la professione di fede di Noeto davanti ai presbiteri, secondo il racconto di Ippolito (Contra Noetum 1) e di Epifanio (Panarion 57, 8, a cura di K. Holl-J. Dummer, Berlin 1980², p. 344): anzi la formulazione di Noeto, mancando dell'esplicita identificazione dell'unico Dio con Cristo, è più generica in quanto difensiva. Un malizioso adattamento in senso noetiano delle parole di Z. da parte dell'autore dell'Èlenchos, stante la virulenza del suo atteggiamento, non si può escludere. Le due formule paiono comunque dimostrare, nella voluta brevità, il desiderio di Z. di non staccarsi da un'espressione essenziale, "di base", della fede, evitando di introdurre precisazioni che appaiano frutto di una riflessione individuale. L'inconcludenza della posizione di Z. sarebbe provata dal permanere delle dispute, nelle quali l'autore dell'Èlenchos rivendica a sé un ruolo da protagonista, sia pure contrastato da Callisto. Se si deve riportare all'inizio dell'episcopato di Z. la predicazione monarchiana di Epigono e di Prassea, resta da interpretare l'ulteriore particolare segnalato da Tertulliano, cioè che sarebbe stato per l'azione di Prassea che il vescovo di Roma si sarebbe indotto a non accogliere il montanismo, per cui, commenta Tertulliano, aperto montanista, Prassea avrebbe reso due servizi al diavolo: "prophetiam expulit et haeresin intulit" (Adversus Praxean 1, 5). Al di là del racconto tertullianeo, che forse esagera il ruolo dell'altrimenti ignoto Prassea, si hanno indizi che collocano a Roma sotto Z. il dibattito sul montanismo e quello sulle Scritture, in parte connesso al primo in quanto i montanisti sostenevano il permanere dell'ispirazione e quindi la possibilità di ampliare indefinitamente il numero degli scritti cristiani considerati autorevoli e ispirati: in altri termini il montanismo considerava la Sacra Scrittura un sistema sostanzialmente aperto, in forza dell'azione costantemente ispiratrice dello Spirito Santo. A questo riguardo Eusebio riporta all'episcopato di Z. l'acme del presbitero Gaio, di cui sottolinea l'ortodossia e la cultura. Questi si dimostra un tipico uomo di Chiesa nell'esaltare le tradizioni della locale Chiesa romana (i trofei degli apostoli Pietro e Paolo: cfr. Historia ecclesiastica II, 25, 7) contro quelle asiatiche del montanista Proclo e nel contrapporsi, sempre a detta di Eusebio (ibid. VI, 20, 3), alla tendenza degli avversari a comporre "nuove Scritture", scrivendo a sua volta un'opera per smascherarli. La recente scoperta di frammenti siriaci di un'opera a struttura dialogica fra Gaio e Ippolito fornisce dati convergenti con quello che si ricava dalla presenza fra le opere ippolitee di uno scritto "in difesa del vangelo e dell'Apocalissi di Giovanni" (Apologia pro Apocalypsi et Evangelio Iohannis), cioè sui due scritti giovannei sui quali Gaio aveva espresso perplessità a causa della mancata congruenza con i dati degli altri tre vangeli canonici e di Paolo. La situazione della Chiesa di Roma, dunque, anche a livello di gerarchia ecclesiale, risulta variegata e le personalità notevoli che agirono all'epoca di Z. furono più d'una. Peraltro, si può dire in generale che l'idea di una certa preminenza morale della Chiesa di Roma, nell'ambito della cristianità, si consolida pure attraverso l'azione consapevole della gerarchia, come avviene nel caso dell'orgogliosa rivendicazione da parte del presbitero Gaio della presenza in città dei due apostoli Pietro e Paolo. La permanenza a Roma di personalità di rilievo delle altre Chiese, ivi condotte dalla fama della città, contribuisce a sua volta ad accrescerla: sotto Z. venne a Roma anche Origene. Durante il pontificato di Z., intorno all'anno 200, si formalizza un atto fondamentale per la storia della comunità cristiana di Roma. Il pontefice prepone il suo diacono Callisto all'amministrazione dell'omonimo cimitero sotterraneo sulla via Appia: come informa l'autore dell'Èlenchos (IX, 12, 14), il quale sottolinea la solennità della consegna a Callisto (sulla successiva vicenda del sepolcreto cfr. Callisto I, santo). Le notizie del Liber pontificalis sulla promulgazione di una serie di decreti in materia liturgica sono inattendibili. Circa la sepoltura, viene detto che Z. fu seppellito in "cymiterio suo, iuxta cymiterium Callisti". Si tratta della prima sepoltura papale nell'area; gli itinerari altomedievali forniscono notizie utili per individuarne l'ubicazione: il De locis riferisce che Z. era sepolto in un tumulo con il martire Tarcisio (Codice topografico, p. 110) e la Notitia ecclesiarum permette di collocare la sepoltura nell'area subdiale del cimitero ("sursum quiescit": ibid., p. 88). Che Z. non fosse stato deposto in un cimitero sotterraneo risulta inoltre dal fatto che il suo nome non compare nell'iscrizione fatta redigere da Sisto III, nella quale erano riportati i nomi dei pontefici deposti nella cripta dei papi (Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, IV, a cura di G.B. de Rossi-A. Ferrua, In Civitate Vaticana 1964, nr. 9516). Le indagini archeologiche eseguite da U.M. Fasola nel mausoleo triabsidato in opera laterizia (denominato tricora occidentale), situato nel sopratterra della catacomba di Callisto, hanno riportato in luce una serie di sepolture disposte intorno ad un tumulo centrale. Quest'ultimo era in origine una struttura sepolcrale bisoma (destinata cioè a due deposizioni) poi trasformata, con la realizzazione di una apertura transennata (fenestella confessionis), in un organismo idoneo a soddisfare funzioni cultuali. La struttura si può forse identificare con il sepolcro di papa Z. e di Tarcisio. L'ambiente triabsidato è probabilmente da riferire invece al IV secolo, come risultato della risistemazione di un ambiente preesistente non più visibile. Considerato santo, Z. viene ricordato il 26 agosto nel Martyrologium Romanum, che senza fondamento lo reputa martire. Il Martyrologium Hieronymianum lo colloca al 20 dicembre. 

Fonti e Bibl.: Acta Sanctorum [...], Augusti, V, Venetiis 1754, pp. 783-89; Regesta Pontificum Romanorum, a cura di Ph. Jaffé-G. Wattenbach-S. Loewenfeld-F. Kaltenbrunner-P. Ewald, I, Lipsiae 1885, p. 12; Le Liber pontificalis, a cura di L. Duchesne, I, Paris 1886, pp. 139-40; Eusebio di Cesarea, Historia ecclesiastica II, 25, 6; V, 28, 3, 7-12, a cura di E. Schwartz, Leipzig 1903 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, II, 1), pp. 177, 501, 503; VI, 14, 10; 20, 3; 21, 1-2, a cura di E. Schwartz, ivi 1908 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, II, 2), pp. 553, 567; Ippolito, Refutatio omnium haeresium IX, 1-13, a cura di P. Wendland, ivi 1916 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Hippolytus Werke, III), pp. 239-52; H. Delehaye, Commentarius perpetuus in Martyrologium Hieronymianum [...], in Acta Sanctorum Novembris [...], II, pars posterior, Bruxellis 1931, p. 656; Martyrologium Romanum [...] scholiis historicis instructum, in Propylaeum ad Acta Sanctorum Decembris, ivi 1940, p. 360; A. von Harnack, Die älteste uns im Wortlaut bekannte dogmatische Erklärung eines Römischen Bischofs (Zephyrin bei Hippolyt, Ref. IX,11), in Id., Kleine Schriften zur alten Kirche, II, Leipzig 1880, pp. 619-25; B. Capelle, Le cas du pape Zéphyrin, "Revue Bénédictine de Critique, d'Histoire et de Littérature Religieuses", 38, 1926, pp. 321-30; E. Caspar, Geschichte des Papsttums, I, Tübingen 1930, pp. 22 ss., 36 ss.; J.N.D. Kelly, Il pensiero cristiano delle origini, Bologna 1972, pp. 151-54; M. Simonetti, Il problema dell'unità di Dio a Roma da Clemente a Dionigi, "Rivista di Storia e Letteratura Religiosa", 22, 1986, pp. 439-74 (ripubblicato in Id., Studi sulla cristologia del II e III secolo, Roma 1993, pp. 183-215); R.E. Heine, The Christology of Callistus, "The Journal of Theological Studies", n. ser., 49, 1998, pp. 56-91. Codice topografico della città di Roma, a cura di R. Valentini-G. Zucchetti, II, Roma 1942 (Fonti per la Storia d'Italia, 88); U.M. Fasola, Indagini nel sopratterra della catacomba di S. Callisto, "Rivista di Archeologia Cristiana", 56, 1980, pp. 221-78. Dictionnaire de théologie catholique, II, 2, Paris 1910, s.v. Calixte I, coll. 1336-37; XV, 2, ivi 1950, s.v., coll. 3690-91; A. Amore, Zeffirino, in B.S., XII, coll. 1464-65; Il grande libro dei Santi. Dizionario enciclopedico, III, Cinisello Balsamo 1998, s.v., pp. 1979-80.

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-zefirino_(Enciclopedia-dei-Papi)/

Papa Zefirino

Portrait paintings of Zephyrinus - Sistine Chapel - portraits of popes by Botticelli

Den hellige pave Zefyrinus ( - 217)

Minnedag:

26. august

Den hellige Zefyrinus var i følge LP romer, sønn av Habundius. Hans motstander Hippolyt beskriver ham som en enkel mann med lite utdannelse, uten erfaring i kirkelige avgjørelser, og dessuten grisk og havesyk.

Han var uten tvil en svak mann som var helt avhengig av sin dyktige og praktiske erkediakon Callistus. Hans pontifikat var preget av bitre teologiske stridigheter om Treenigheten og Jesu Kristi guddom.

En av pavens motstandere var Tertullian. Han var en av oldkirkens største og mest tragiske skikkelser (kalt «sin tids Martin Luther»). Han var født ca 160 i Kartago, utdannet jurist, døpt ca 193-95, men ble aldri viet til prest. I 205 ble han tilhenger av montanismen. Årsaken var formelt at kirken tillot gjengifte, men den virkelige grunnen var at hans lidenskapelige religiøse natur ble forarget over presteskapet i Roma, som han fant for slapt. Han bebreidet Zefyrinus for først å ha anerkjent den montanistiske bevegelsen, men senere trekke tilbake anerkjennelsen etter press fra modalisten Praxeas. I 213 var bruddet fullstendig og paven ekskommuniserte Tertullian. Montanistene skilte seg knapt fra Kirken i trosbekjennelse, men de hadde en rekke rigorøse regler for det praktiske liv. Tertullian antas å ha dødd en naturlig død ca år 220.

Men den bitreste striden i Roma i Zefyrinus' pontifikat var kristologisk. Adoptianismen, eller det synet at Jesus hadde vært et alminnelig menneske inntil sin dåp, blomstret fremdeles, til tross for at den var fordømt av pave Viktor I. Eusebius forteller at garveren Theodotus langt fra var brakt til taushet av Viktors ekskommunikasjon, men hadde satt opp sin egen kirke. Han hadde funnet støttespillere i en annen Theodotus, en bankier, og Asclepiodotus.

Adoptianerne utnevnte den første «motpave», Natalius, som hadde vært bekjenner for troen og blitt torturert for den, og som derfor hadde en viss prestisje. De betalte ham en lønn på 150 denarii. Han tok imidlertid snart til fornuft og «gikk av», og han regnes ikke blant motpavene. Zefyrinus ga ham igjen adgang til kommunion etter streng bot.

I Eusebius' historie ønsket ikke Jesus at en som hadde lidd for Ham, skulle forsvinne ut av Kirken. Derfor ga han Natalius visjoner hvor han sendte engler for å bringe den villfarne til fornuft. Men Natalius, som var blendet av en kjetterbiskops forlorne glans, brydde seg først lite om visjonene. Men en natt ga englene den gjenstridige mannen en skikkelig omgang juling, noe som brakte ham til fornuft. Han kledde seg i en sekk, dekket seg med aske og skyndte seg av gårde for å kaste seg ned for pave Zefyrinus og be om nåde.

Viktigere var modalismen, med lederne Noetus, Praxeas og Sabellius, som i praksis fjernet forskjellen mellom personene i Treenigheten. Praxeas kom til Roma for å fortelle pave Zefyrinus at ideen om treenigheten var helt feil; at i virkeligheten var det ikke tre personer i én guddommelig natur, men bare tre former (modus) av én substans (ett vesen). Hippolyt kritiserte Zefyrinus for ikke å fordømme modalistene, det virket til og med som om han støttet dem. I virkeligheten viser analyser av en trosbekjennelse han utga, at Zefyrinus ikke var noen modalist. Han var opptatt av både å holde fast ved Kristi guddom og hans forskjell fra Faderen, men han manglet den nødvendige terminologi, for paven var ingen filosof. I disse spørsmålene hadde han hjelp av Callistus, som skulle bli hans etterfølger.

Mens Zefyrinus var pave, fikk Roma besøk av den berømte Origenes, den største av samtidens kristne intellektuelle.

Pave Zefyrinus skal ha introdusert bruken av patena og kalk av slepet glass, gitt nye regler for vigsling og vigslingsdager og bestemt at ungdom over 14 år skulle motta Den hellige Kommunion i påsken. Sannsynligvis fikk Symbolum apostolicum, den apostoliske trosbekjennelsen, sin endelige form på denne tiden.

I tillegg til kampen mot kjetterier sto Zefyrinus overfor en fornyet forfølgelse. Keiser Septimus Severus, som hadde vært vennligsinnet overfor de kristne i begynnelsen av sin regjeringstid, ble nå fiendtlig stemt. Under Zefyrinus' pontifikat ga keiseren ut sitt berømte dekret som forbød noen å bli kristen.

Tradisjonen at Zefyrinus døde som martyr, støttes ikke av tidlige kilder og regnes som usannsynlig. På den annen side kan man tro på LPs opplysninger om at han ble gravlagt «i sin egen kirkegård, nær Callistus'» ved Via Appia. Han ble gravlagt 26. august, som også er hans minnedag.

Paverekken - Kildehenvisninger - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 1998-02-13 16:28

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/zefyrinus