Saint
Paul Miki (église Saint-Martin de Bamberg)
Pfarrkirche St. Martin, Bamberg. Figur "Paul Miki" von Johannes Bitterich
Saint Paul Miki et ses
Compagnons Martyrs († 1597)
[En Belgique, cette mémoire est reportée au 7 février]
Une des plus dures
persécutions qu'aient essuyées les chrétiens du Japon est celle de Taicosama.
La mission du Japon avait
débuté avec succès en 1549 avec saint François-Xavier, mais en 1582 l'empereur
voulut faire partir les Jésuites, considérés par certains comme un danger
national. La méfiance s'accrut encore lorsqu'une quinzaine de Franciscains
débarquèrent en 1593 et construisirent deux couvents, prêchèrent et baptisèrent
de nombreux Japonais. L'empereur du Japon ordonna en 1596 d'arrêter tous les
missionnaires qu'on trouverait et de les mettre à mort. Ainsi furent arrêtés
six franciscains ; trois jésuites dont Paul Miki et dix-sept laïcs tertiaires
franciscains. Ils furent exposés de ville en ville pendant des semaines à la
vindicte populaire afin de faire un exemple. L'empereur les envoya alors à
Nagasaki où il avait fait dresser 26 croix sur lesquelles ils furent crucifiés
face à la mer.
Ces vingt-six martyrs
étaient :
Trois Jésuites :
Paul Miki, frère jésuite,
fils d'un général, premier jésuite japonais et grand prédicateur,
Jean Soan (de Goto),
frère jésuite japonais ,
Jacques Kisoï, frère
jésuite japonais.
Six Franciscains :
Pierre Baptiste de
Saint-Esteban, prêtre espagnol, chef de la mission franciscaine au Japon,
Martin d'Aguirré, prêtre
espagnol, professeur de théologie,
François Blanco, prêtre
espagnol,
Philippe de Las Casas,
mexicain, frère convers,
Gonzalve Garcia, des
Indes Orientales, frère convers,
François de Saint-Michel,
frère convers.
Dix-sept laïcs Tertiaires
Franciscains, tous japonais et membres de la communauté de Méaco :
Côme Tachegia,
Michel et Thomas Cozaki,
Paul Ibarki,
Léon Carasumo (catéchiste
et interprète),
Mathias,
Bonaventure,
Joachim Saccakibara
(médecin),
François de Méaco
(médecin),
Thomas Dauki
(interprète),
Jean Kinoia,
Gabriel de Duisco,
Paul Suzuki (catéchiste
et interprète),
François Danto et
Pierre Sukejiro
Louis (11 ans) et
Antoine (13 ans).
Du haut de sa croix, Paul
Miki continuait à prêcher pardonnant à ses bourreaux et invitant à la
conversion : « Arrivé au terme où vous me voyez, dit-il, je ne pense pas
qu'aucun de vous me croie capable de trahir la vérité. Eh bien ! Je vous le
déclare, il n'y a pas d'autre moyen de salut que la religion chrétienne. Je
pardonne aux auteurs de ma mort ; je les conjure de recevoir le baptême. » Un
autre, suspendu à une croix, n'osait se servir que des paroles du bon larron :
« Seigneur, souvenez-vous de moi ! » Les enfants ne furent pas moins
admirables. Louis, répondit à un païen qui l'engageait à renoncer à sa foi : «
C'est vous qui devriez vous faire chrétien, puisqu'il n'y a pas d'autre moyen
de salut. » Antoine, résista aux larmes de ses parents et aux promesses du
magistrat : « Je méprise, dit-il, vos promesses et la vie elle-même : je désire
d'être attaché à la croix pour l'amour de Jésus crucifié. » Du haut de sa
croix, il chanta d'une voix angélique le psaume : Laudate, pueri, Dominum,
Enfants, louez le Seigneur, et il eut le cœur percé d'une lance au Gloria
Patri, qu'il alla chanter dans le Ciel.
Ils furent tous achevés
d'un coup de lance dans le cœur. Les fidèles recueillirent le sang et les
vêtements des martyrs, dont l'attouchement opéra des miracles.
Pie IX les a canonisés le
8 juin 1862, dans une solennité sans exemple, au milieu d'un grand concours
d'évêques de toutes les parties du monde.
Ce furent les premiers
martyrs du Japon.
Saint Paul Miki et ses
compagnons martyrs
Si le nom de Nagasaki
évoque pour le monde entier la déflagration atomique du 9 août 1945, il doit
aussi rappeler aux catholiques les vingt-six croix dressées face à la mer, le 5
février 1597. Ces vingt-six crucifiés reproduisaient l’image de la nouvelle
chrétienté japonaise : il y avait là des missionnaires[1], trois jésuites[2]
dont Paul Miki qui était japonais, et six franciscains[3] , dix-sept laïcs,
tertiaires franciscains [4], et même deux enfants : Louis (onze ans) et Antoine
(treize ans). Alors qu’ils étaient attachés à leur croix, le R.P. Pierre
Baptiste chanta le Benedictus et le petit Antoine entonna le Laudate pueri
Dominum. Du haut de sa croix, saint Paul Miki continuait à prêcher, invitant
les gens qui l’entouraient à se convertir et pardonnant à ceux qui étaient
responsables de sa mort. Tous étaient souriants, plusieurs chantaient. On leur
transperça le cœur d’un coup de lance, ce qui achevait de les configurer au
Christ. Urbain VIII les béatifia en 1627 et Pie IX les canonisa le 8 juin 1862.
[1] Les Jésuites et les
Franciscains ont été arrêtés à Ozaka le 9 décembre 1596.
[2] Paul Miki, Jean de
Goto et Jacques Kisoï.
[3] Pierre Baptiste, chef
de la mission franciscaine au Japon, qui, un jour de Pentecôte, avait guéri une
jeune fille lépreuse ; Martin d’Aguire, professeur de théologie qui prêchait en
japonais ; François Blanco, prêtre ; Philippe de Las Casas ; Gonzales Garcia,
frère convers ; François de Saint-Michel, frère convers.
[4] Tous membres de la
communauté de Méaco, ils furent arrêtés le 31 décembre 1596 : Côme Tachegia,
Michel et Thomas Cozaki, Paul Ibarki, Léon Carasumo (catéchiste et interprète),
Mathias, Bonaventure, Joachim Saccakibara (mèdecin), François de Méaco
(médecin), Thomas Dauki (interprète), Jean Kinoia, Gabriel de Duisco, Paul
Suzuki (catéchiste et interprète) ; François Danto et Pierre Sukejiro n’étaient
pas sur la liste des arrestations mais, comme ils s’obstinaient à suivre les
prisonniers et à les soigner, ils furent arrêtés à leur tour.
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/02/06.php
Saint Paul Miki et ses
compagnons (*)
Martyrs au Japon (+ 1597)
Sur les traces de saint
François Xavier, les pères Jésuites et les frères franciscains avaient
profondément enraciné le christianisme dans le sol japonais. Ecoles, paroisses,
hospices et léproseries témoignaient de la vigueur de cette jeune Eglise. Mais,
à cette date, le Japon est en proie à des bouleversements politiques
importants. Le shogun Taïcosama cherche à unifier le pays en limitant
l'influence des daïmios locaux. Il veut aussi limiter l'influence des étrangers
au Japon. Or le christianisme est une importation étrangère : le shogun s'en
prend donc aux chrétiens. En 1587, les missionnaires sont expulsés, le
christianisme interdit. Celui-ci s'enfouit et devient clandestin. Dix ans plus
tard la persécution reprend de plus belle. En février 1597, vingt-six chrétiens
sont arrêtés : des jésuites, des franciscains, des laïcs tertiaires de saint
François, des enfants de chœur...
Parmi eux, Paul Miki,
premier jésuite japonais et prédicateur passionné. On les promène de ville en
ville, pour l'exemple, pour dissuader ceux qui seraient tentés d'embrasser la
religion interdite. Torturés, les martyrs continuent à prêcher et à chanter
pendant leurs supplices avant de finir crucifiés sur une colline proche de
Nagasaki, face à l'Occident, comme pour narguer cet horizon d'où venait le
christianisme.
Voir aussi: Saints Paul
Miki, Jean Soan (de Goto) et Jacques Kisai sur le site internet des jésuites et
sur le calendrier des Franciscains Saints Pierre-Baptiste, Paul Miki et leurs
compagnons.
(*) Jean Soan de Goto,
Jacques Kisai, religieux jésuites; Pierre-Baptiste Blazquez, Martin de
l’Ascension Aguirre, François Blanco, prêtres franciscains; Philippe de Jésus
de Las Casas, Gonzalve Garcia, François de Saint-Michel de la Parilla,
religieux franciscains; Léon Karasuma, Pierre Sukejiro, Côme Takeya, Paul
Ibaraki, Thomas Dangi, interprête, Paul Suzuki, catéchistes; Louis Ibaraki
(11ans), Antoine (13 ans), Michel Kozaki et son fils Thomas; Bonaventure,
Gabriel, Jean Kinuya, Matthias, François de Méako, médecin, Joachim Sakakibara,
médecin, François Danto, néophytes.
Au martyrologe romain au
5 février: À Nagasaki au Japon, en 1597, la passion de saint Paul Miki et
vingt-cinq compagnons, dont la mémoire est célébrée le lendemain donc le 6
février.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/580/Saint-Paul-Miki.html
Saint Paul Miki et ses
compagnons, martyrs
Sur les traces de saint
François Xavier, les pères Jésuites et les frères franciscains avaient
profondément enraciné le christianisme dans le sol japonais. Ecoles, paroisses,
hospices et léproseries témoignaient de la vigueur de cette jeune Eglise. Mais,
à cette date, le Japon est en proie à des bouleversements politiques
importants. Le shogun Taïcosama cherche à unifier le pays en limitant
l'influence des daïmios locaux. Il veut aussi limiter l'influence des étrangers
au Japon. Or le christianisme est une importation étrangère : le shogun s'en
prend donc aux chrétiens. En 1587, les missionnaires sont expulsés, le
christianisme interdit. Celui-ci s'enfouit et devient clandestin. Dix ans plus
tard la persécution reprend de plus belle. Le 5 février 1597, vingt-six
chrétiens furent arrêtés ; il y avait parmi eux des missionnaires
européens, jésuites et franciscains, mais aussi des religieux japonais, tel
Paul Miki, premier jésuite japonais et prédicateur passionné et dix-sept laïcs
: des catéchistes, des interprètes, deux médecins, et même des enfants. Tous
étaient souriants, plusieurs chantaient. On les promène de ville en ville, pour
l'exemple, pour dissuader ceux qui seraient tentés d'embrasser la religion
interdite. Torturés, les martyrs continuent à prêcher et à chanter pendant
leurs supplices avant de finir crucifiés sur une colline proche de Nagasaki,
face à l'Occident, comme pour narguer cet horizon d'où venait le christianisme.
Parmi eux, comment ne pas
citer les enfants de chœur Antoine Deynan et Louis Ibachi, ce jeune japonais de
douze ans, crucifiés pour avoir courageusement affirmé leur foi et leur amour
du Christ.
Les Saints Martyrs du Japon
(† 1597)
Lorsque saint François-Xavier parut au Japon, cet empire était plongé tout
entier dans le paganisme; quarante ans plus tard, on y comptait plus de deux
cent mille chrétiens, généralement animés de toute la ferveur de l'Église
primitive. Le démon, jaloux, ne tarda pas à soulever une persécution; elle fut
terrible, mais ne servit qu'à faire éclater les merveilles de la foi.
La liste des premiers martyrs du Japon en comprend vingt-six: six Franciscains,
trois Jésuites, et dix-sept chrétiens, dont trois jeunes enfants de choeur.
Leurs noms sont : Paul Miki – François Fahelente – Pierre Sukégiro – Come
Tachégia – Michel Cozaki – Jacques Kisaï – Paul Ibarki – Jean de Goto – Louis –
Antoine – Pierre-Baptiste – Martin de l'Ascension – Philippe de Jésus –
François Blanco – François de Saint-Michel – Mathias – Léon Carasumaro –
Bonaventure – Thomas Cosaki – Joachim Saccakibara – François de Méaco – Jean
Kimoia – Gabriel de Dcisco – Paul Suzuki – Thomas Danki – Gonçalo Garcia. Les
Actes des martyrs des trois premiers siècles ne sont pas plus admirables que le
récit des souffrances de ces héros de la foi.
Un des religieux, près de mourir, disait, en parlant de la magnanimité de ces
chrétiens: "J'ai honte de moi-même, en voyant des hommes si récemment
entrés dans le sein de l'Église montrer un tel courage en face de la
mort."
Un autre, suspendu à une croix, n'osait se servir que des paroles du bon
larron: "Seigneur, souvenez-Vous de moi!"
Un pieux Jésuite, crucifié, fit une prédication touchante, du haut de sa
glorieuse chaire, aux païens qui l'entouraient: "Arrivé au terme où vous
me voyez, dit-il, je ne pense pas qu'aucun de vous me croie capable de trahir
la vérité. Eh bien! Je vous le déclare, il n'y a pas d'autre moyen de salut que
la religion chrétienne. Je pardonne aux auteurs de ma mort; je les conjure de
recevoir le baptême."
Les trois enfants ne furent pas moins admirables. L'un d'eux, nommé Louis,
répondit à un païen qui l'engageait à renoncer à sa foi: "C'est vous qui
devriez vous faire chrétien, puisqu'il n'y a pas d'autre moyen de salut."
Un autre nommé Antoine, résista aux larmes de ses parents et aux promesses du
magistrat: "Je méprise, dit-il, vos promesses et la vie elle-même: je
désire d'être attaché à la croix pour l'amour de Jésus crucifié." Du haut
de sa croix, il chanta d'une voix angélique le psaume: Laudate, pueri, Dominum,
Enfants, louez le Seigneur, et il eut le coeur percé d'une lance au Gloria
Patri, qu'il alla chanter dans le Ciel.
Les fidèles recueillirent le sang et les vêtements des martyrs, dont
l'attouchement opéra des miracles. Pie IX les a canonisés le 8 juin 1862, dans
une solennité sans exemple, au milieu d'un grand concours d'évêques de toutes
les parties du monde.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame,
1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/les_saints_martyrs_du_japon.html
Saint Paul Miki
Death: 02/05/1597
Nationality (place of
birth): Japon
Les Saints Paul Miki,
Soan Joao Goto et Jaques Kisai étaient les premiers d’une longue série de
jésuites qui ont donné leur vie dans une imitation littérale de leur Seigneur
crucifié. Le père Miki était aussi le premier religieux japonais à être
martyrisé.
La croissance de la
chrétienté dès le début, après l’arrivée au Japon de St François Xavier en 1549
entraîna l’opposition des autorités japonaises, qui craignaient que
l’introduction du christianisme n’était que la première étape de la conquête de
leur pays par l’Espagne, tout comme les espagnols avaient déjà conquis les
Philippines. En 1587 le dirigeant du Japon, Toyotomi Hideyoshi expulsa tous les
missionnaires étrangers, mais le décret ne fut pas appliqué avec rigueur et les
jésuites furent capables de continuer à travailler sous la menace de
persécution. Des remarques faites par le capitaine d’un navire espagnol
naufragé amenèrent Hideyoshi à ordonner l’arrestation de tous les franciscains
arrivés au Japon venant des Philippines trois ans auparavant. En même temps que
les franciscains la police arrêta aussi les jésuites Paul Miki, un scolastique,
Jacques Kisai, un frère, et Joao Goto, un catéchiste en train d’entrer dans la
Compagnie.
Le père Miki venait d’une
famille aisée près d’Osaka et devint chrétien quand toute la famille se
convertit. A l’âge de 20 ans il entra au séminaire d’Azuchi dirigé par des
jésuites, et entra chez eux deux ans plus tard. Il était un orateur éloquent et
remporta beaucoup de succès en attirant des bouddhistes vers la foi chrétienne.
Il n’était qu’à quelques mois de son ordination quand on l’arrêta.
Le frère Jacques Kisai
était par hasard dans cette même communauté quand la police entra. Bien qu’il
ait été éduqué par un moine bouddhiste, il se fit baptiser et épousa une femme
qui s’était convertie à la foi chrétienne. Après, elle retourna au bouddhisme,
abandonnant son mari avec un enfant, que celui-ci confia à une famille
chrétienne avant de déménager à Osaka, où il se mit au service des jésuites
comme porteur et domestique. Ensuite, les jésuites, frappés par la vigueur de
sa foi, le nommèrent catéchiste. Il entra chez les jésuites comme frère,
probablement en 1596.
Joao de Goto, par
ailleurs, était né de parents chrétiens sur l’une des iles de l’archipel de
Goto, mais quand les autorités de l’ile commencèrent à persécuter les
chrétiens, il déménagea à Nagasaki pour être libre de pratiquer sa religion. Il
vivait dans la communauté jésuite à Osaka et travaillait avec eux comme
catéchiste, et s’efforçait de devenir jésuite, quand ils furent arrêtés.
Tous les trois furent
arrêtés le 9 décembre et emmenés à Miyako (aujourd’hui Kyoto), où ils furent
emprisonnés avec 6 prêtres franciscains et 15 tertiaires. Les 24 prisonniers
furent amenés sur la place publique et condamnés à être crucifiés : en signe de
dérision le lobe de l’oreille gauche de chacun d’eux fut coupé sur place. Le
lendemain ils durent partir pour une marche de un mois jusqu’à Nagasaki, le
lieu de leur exécution. Le long du chemin les gens les insultaient et se
moquaient d’eux, le père Miki et un prêtre franciscain leur annonçaient, malgré
tout, la Bonne Nouvelle. Juste avant d’arriver à Nagasaki deux prêtres jésuites
encourageaient les prisonniers et leur administraient les sacrements. L’un
d’eux, le père Pasio, emmena les trois jeunes jésuites à la chapelle, où le
père Miki renouvela ses vœux et Joao de Goto et Jacques Kisai prononcèrent
leurs premiers vœux.
Ce même matin ils furent
emmenés à une colline où ils virent des croix étendues par terre, les
attendant. Ils chantèrent un Te Deum, le chant d’actions de grâces habituel,
lorsqu’ils virent quelle mort les attendait. Ensuite ils laissèrent les
bourreaux les lier aux croix, et attacher une bande métallique autour de leur
cou, pour maintenir leur tête levée. Ensuite ils dressèrent les croix et les
laissèrent tomber dans les trous. Le père du frère de Goto était dans la foule
et entendit le père Miki prêcher à la foule et les inviter à se convertir.
Enfin les soldats transpercèrent les poitrines des prisonniers avec une lance.
Cette colline devint connue comme «La Colline des Martyrs».
Initialement regroupé et
édité par: Tom Rochford,SJ
Traducteur: Guy Verhaegen
SOURCE : https://www.jesuits.global/fr/saint-blessed/saint-paul-miki/
Title:
'Vista del Calvario de Nagasaki' (View of the Calvary of Nagasaki) which
occured on 5 February 1597. This lithograph was made by Eustaquio Maria de
Nenclares in 1862. The artist erroneously drew the Japanese with Chinese
hairstyles, because many Europeans were unfamiliar with Japanese culture at the
time. This is from the book 'Vidas de los Martires de Japon, por Eustaquio
Maria de Nenclares, Madrid 1862'
日本語: 26人の処刑を描いた1862年の版画
Profile
Born wealthy, the son of
the military
leader Miki Handayu. Paul felt a call to religous
life from his youth. Jesuit in 1580, educated at
the Jesuit college at
Azuchi and Takatsuki. Successful evangelist.
When the political climate became hostile to Christianity,
he decided to continue his ministry, was soon arrested.
On his way to martydom,
he and other imprisoned Christians were
marched 600 miles so they could be abused by, and be a lesson to, their
countrymen; they sang the Te Deum on the way. His last sermon was
delivered from the cross. One of the Martyrs
of Nagasaki.
Born
crucified on 5
February 1597 at
Nagasaki, Japan
14
September 1627 by Pope Urban
VIII
Additional
Information
Saints
of the Society of Jesus
books
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our
Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
video
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
Readings
The only reason for my
being killed is that I have taught the doctrine of Christ. I thank God it is
for this reason that I die. I believe that I am telling the truth before I die.
I know you believe me and I want to say to you all once again: Ask Christ to
help you become happy. I obey Christ. After Christ’s example, I forgive my
persecutors. I do not hate them. I ask God to have pity on all, and I hope my
blood will fall on my fellow men as a fruitful rain. – Saint Paul Miki
MLA
Citation
“Saint Paul Miki“. CatholicSaints.Info.
7 February 2020. Web. 6 February 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-paul-miki/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-paul-miki/
SAINT PAUL MIKI AND
COMPANIONS
MARTYRS OF JAPAN
FEAST DAY: FEBRUARY 6TH
Paul Miki was born at
Tounucumada in Japan. He was educated in a Jesuit seminary and he joined the
Society of Jesus in 1580. He became a great preacher and evangelist of the
Catholic faith in Japan. He along with twenty five other Catholics were
arrested by Japanese government officials for preaching the Catholic faith.
They were taken to a hill called Nishizaka near Nagasaki, Japan. All were bound
to crosses, which were erected on the hill and then they were murdered by being
pierced in the abdomens with lances. These holy martyrs were canonized on
Pentecost Sunday in 1862 by Pope Pius IX.
SOURCE : http://jesus-passion.com/saint_paul_miki_and_companions1.htm
Martyrs of Japan (RM)
Died at Nagasaki, Japan,
1597; beatified in 1627; canonized in 1862; feast day formerly February 5.
Christianity was probably
first brought to Japan in 1549 by the much beloved Saint Francis Xavier. When
he left Japan after a stay of a few years, there were about 2,000 converts.
Within the next 50 years the community grew even larger. It is said that by 1587
there were over 200,000 Christians, which caused the feudal lord, Toyotomi
Hideyoshi, ruler of Japan in the name of the emperor, consternation which grew
into anger. In 1587, he ordered all missionaries to leave within six months.
Some obeyed, but many remained behind in disguise.
As noted in the story of
Philip de las Casas, this persecution was touched off by the irresponsible
bragging of a Spanish sea captain in 1596 meeting the already provoked
Hideyoshi, who was furious at the success of the Christian missionaries. The
sailor had remarked that the object of the missionaries was to ease the
conquest of Japan by Portugal or Spain.
Of the numerous Christian
martyrs in Japan the canonization of this group of 26 has been completed. Six
of them were European Franciscan missionaries led by the Spanish Saint Peter
Baptist. Among the others were a Japanese Jesuit priest, Saint Paul Miki, and a
Korean layman, Saint Leo Karasumaru. There were also 18 Japanese laymen, of
whom three were young acolytes.
Of these martyrs, 24 had
been brought to Miyako, where only a part of their left ears were cut off by
mitigation of the sentence which called for the severing of both ears and nose.
Thereafter, they were led through various towns, their cheeks stained with blood,
in order to cause other Christians to apostatize. (The severed ears were
displayed in still other towns to terrify others.) When they arrived at the
place of execution on a hill in Nagasaki, they were allowed to make their
confession to two Jesuits.
They were killed
simultaneously by a sort of crucifixion. First they were bound or chained to
crosses on the ground, with an iron collar around their necks. The crosses were
then planted in a row about four feet apart and each saint was and then stabbed
with a spear by his own executioner. Their blood and garments were procured by
Christians, and miracles were attributed to them. The rest of the missionaries
were deported, except for another 28 priests who stayed behind in disguise.
From their canonization
until the revision of the Roman calendar in 1970, their feast was celebrated
only in Japan and by the Franciscans and Jesuits. Now they are remembered
universally as the first martyrs of the Far East. Others, not yet canonized,
were martyred in 1617, 1622, 1624, 1629, and 1632. This group includes:
Antony Deynan, born at
Nagasaki, was a 13-year-old altar boy and a Franciscan tertiary.
Bonaventure of Miyako
(Meaco), OFM Tert., a Japanese native who became a Franciscan tertiary and
catechist. (He may only have been beatified and isn't included in the group of
26 who were canonized).
Caius Francis, OFM Tert.,
was a Japanese soldier who had only recently been baptized and received as a
Franciscan tertiary. He insisted on being arrested with the friars.
Cosmas Takeya (Tachegia,
Zaquira), OFM Tert., a lay Franciscan from Owari, Japan, who served the
Franciscan missionaries as interpreter and preached in Osaka.
Diego (James) Kisai
(Kizayemon), SJ, a Japanese layman who was the temporal coadjutor of the
Jesuits and a catechist in Osaka. Like John Gotto, he was admitted to the
Society of Jesus while he was imprisoned, just before his death at age 64.
Francis Blanco, OFM, a
native of Monterey, Galicia, Spain. He studied in Salamanca, and was professed
as a Franciscan at Vallalpando. He first labored as a missionary at Churubusco,
Mexico, and in 1594, he migrated from Manila to Japan.
Francis of Miyako (of
Nagasaki), OFM Tert., was a Japanese physician from Miyako, who later in life
was converted to Catholicism by the Franciscan missionaries in Japan and became
a tertiary and lay catechist.
Francis of Saint Michael,
OFM, was born at Parilla (near Valladolid), Spain. He joined the Franciscans as
a lay brother and was sent from the Philippines to Japan as a missionary. He
was arrested in Osaka with his companion Saint Peter Baptist, in 1596, and
awaited execution the following year.
Gabriel de Duisco, OFM
Tert., the 19-year-old son of the Franciscans' native porter.
Gundisalvus (Gonsalo)
Garcia, OFM, born at Bassein near Bombay, India, in 1556 of Portuguese parents,
although some claim that his parents were Indian converts who took Portuguese
names. He first served the Jesuits as a catechist, then opened a flourishing
business in Japan, and in 1591 joined the Franciscans as a lay brother in
Manila, the Philippines. He returned to Japan as an interpreter to Saint Peter
Baptist.
Joachim Sakakibara
(Saccachibara), OFM Tert., the Japanese lay cook (another source says the
physician) for the Franciscans at Osaka, who also served as a catechist.
John Soan de Goto, SJ, a
19-year-old native Japanese who was admitted to the Jesuits in prison shortly
before his martyrdom. Prior to that he was a temporal-coadjutor of the Society
of Jesus and catechist at Osaka.
John Kisaka (Kimoia), OFM
Tert., a Japanese silk-weaver, born at Miyako. He was baptized and received
into the third order shortly before his crucifixion.
Leo Karasumaru
(Carasuma), a native of Korea, was a pagan priest prior to his conversion to
Christianity. He was baptized by the Jesuits in Japan in 1589. He became the
first Korean Franciscan tertiary and was the chief catechist for the friars.
With him was crucified his brother Paul Ibaraki and their 12-year-old nephew
Louis Ibaraki.
Louis Ibaraki (Ibarki)
the 12-year-old nephew of Paul Ibaraki and Leo Karasumaru, who served as
acolyte for the Franciscans.
Martin Loynaz (de
Aguirre) of the Ascension, OFM, a native of Vergara near Pamplona, Spain. He
studied in Alcala and became a Franciscan in 1586. He first worked as a
missionary in Mexico, then Manila in the Philippines, and finally in Japan.
Matthias of Miyako, OFM
Tert., a Japanese native, became a Franciscan tertiary.
Michael Cozaki was a
Japanese catechist and hospital nurse to the Franciscan missionaries. He
was martyred with his own son, Thomas.
Paul Ibaraki (Yuanki,
Yuaniqui), OFM Tert., was the brother of Leo Karasumaru and a lay tertiary,
interpreter, and catechist.
Paul Miki, SJ (born 1562,
died at age 33), son of a Japanese military leader, was born at Tounucumada,
Japan, was educated at the Jesuit college at Anziquiama, joined the Jesuits in
1580, and became known for his eloquent preaching. His last sermon was
delivered from the cross on which he was martyred.
Paul Suzuki, OFM Tert.
(born 1563), a native of Owari, Japan, was baptized by the Jesuits in 1584,
became a Franciscan tertiary, and was an outstanding catechist until he, too,
was crucified near Nagasaki.
Peter Baptist, OFM, (born
1545) was a native of Avila, Spain. He joined the Franciscans in 1567, worked
as a missionary in Mexico, was sent to the Philippines in 1583, and on to Japan
in 1593, where he served as commissary for the Franciscans. He had the gift of
working miracles and is considered the leader of the Franciscan martyrs.
Peter Sukejiro
(Xukexico), OFM Tert., a Japanese Franciscan tertiary who served as a
catechist, house servant, and sacristan to the Franciscan missionaries. He was
sent by a Jesuit priest to help the prisoners, and was then arrested.
Philip de las Casas, OFM.
Thomas Cozaki (Kasaki), a
15-year-old Japanese native, who served as acolyte and was martyred with his
father, Michael.
Thomas Xico (Dauki), OFM
Tert., a Japanese Franciscan tertiary, catechist, and interpreter to the
missionaries.
Ventura, a Japanese layman
from Miyako, who had been baptized by the Jesuits, gave up his Catholicism on
the death of his father, became a bonze, and was brought back to the Church by
the Franciscans (Attwater, Benedictines, Delaney, Encyclopedia, Farmer,
Husenbeth, Walsh, White).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0206.shtml#veda
.
Paul Miki and Companions
Brother Paul Miki, a Jesuit and a native of Japan, has become the best known
among the martyrs of Japan. Paul was the son of a Japanese military leader. He
was born at Tounucumada, Japan, was educated at the Jesuit college of Anziquiama,
joined the Jesuits in 1580, and became known for his eloquent preaching.
He was crucified on
Februay 5 with twenty-five other Catholics during the persecution of Christians
under the Taiko, Toyotomi Hideyoshi, ruler of Japan in the name of the emperor.
In total, 26 martyrs of Japan were crucified on the hill, now known as the Holy
Mountain, overlooking Nagasaki. Among them were priests, brothers and laymen,
Franciscans, Jesuits and members of the Secular Franciscan Order; there were
catechists, doctors, simple artisans and servants, old men and innocent
children—all united in a common faith and love for Jesus and his Church.
Among the Japanese laymen
who suffered the same fate were: Francis, a carpenter who was arrested while
watching the executions and then crucified; Gabriel, the nineteen year old son
of the Franciscan’s porter; Leo Kinuya, a twenty-eight year old carpenter from
Miyako; Diego Kisai (or Kizayemon), temporal coadjutor of the Jesuits; Joachim
Sakakibara, cook for the Franciscans at Osaka; Peter Sukejiro, sent by a Jesuit
priest to help the prisoners, who was then arrested; Cosmas Takeya from Owari,
who had preached in Osaka; and Ventura from Miyako, who had been baptized by
the Jesuits, gave up his Catholicism on the death of his father, became a
bonze, and was brought back to the Church by the Franciscans. They were all
canonized as the Martyrs of Japan in 1862.
While hanging upon a
cross Paul Miki preached to the people gathered for the execution: “The
sentence of judgment says these men came to Japan from the Philippines, but I
did not come from any other country. I am a true Japanese. The only reason for
my being killed is that I have taught the doctrine of Christ. I certainly did
teach the doctrine of Christ. I thank God it is for this reason I die. I
believe that I am telling only the truth before I die. I know you believe me
and I want to say to you all once again: Ask Christ to help you to become
happy. I obey Christ. After Christ’s example I forgive my persecutors. I do not
hate them. I ask God to have pity on all, and I hope my blood will fall on my
fellow men as a fruitful rain.”
When missionaries
returned to Japan in the 1860s, at first they found no trace of Christianity.
But after establishing themselves they found that thousands of Christians lived
around Nagasaki and that they had secretly preserved the faith. Beatified in
1627, the martyrs of Japan were finally canonized in 1862.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-paul-miki-and-companions/
Sts. Peter Baptist and
Twenty-Five Companions
Died at Nagasaki,
5 Feb., 1597. In 1593 while negotiations were pending between the Emperor
of Japan and
the Governor of the Philippine
Islands, the latter sent Peter Baptist and several other Franciscans as
his ambassadors to Japan.
They were well received by the emperor, and were able to establish convents, schools,
and hospitals,
and effect many conversions.
When on 20 Oct., 1596, a Spanish vessel of war,
the "San Felipe", was stranded on the isle of Tosa, it became,
according to Japanese custom,
the property of
the emperor. The captain was foolish enough to extol the power of the king, and
said that the missionaries had been sent to prepare for the conquest of the
country. The emperor became furious, and on 9 Dex., 1596, ordered the
missionaries to be imprisoned.
On 5 Feb., 1597, six friars belonging
to the First Order St. Francis (Peter Baptist, Martin of the Ascension, Francis
Blanco, priests; Philip
of Jesus, cleric;
Gonsalvo Garzia, Francis of St. Michael, laybrothers), three Japanese Jesuits (Paul
Miki, John Goto, James Kisai) and seventeen native Franciscan Tertiaries were
crucified. They were beatified 14
Sept., 1627, by Urban
VIII, and canonized 8
June, 1862, by Pius
IX.
Sources
LEON, Lives of the
Saints and Blessed of the Three Orders of St. Francis, I (Taunton, 1885),
169-223; WADDING, Ann. Min., 98-104, 261-81; Acta SS., Feb., I,
79-770; INES, Cronica de la provincia de San Gregorio Magno de Religiosos
Descalzos de N.S.P. San Francisco en las islas Filipinas, China, Japon etc., I
(Manila, 1892); MARTINEZ, Compendio historico de la apostolica provincia
de San Gregorio de Filipinas (Madrid, 1756); BOUIX, Histoire des 26
martyrs du Japon crucifiés à Nangasaqui (Paris, Lyons, 1682);
DEPLACE, Le Catholicisme au Japon; II, L'Ère des Martyrs 1593-1660
(Brussels, 1909).
Heckmann, Ferdinand. "Sts. Peter Baptist and Twenty-Five
Companions." The Catholic Encyclopedia. Vol. 11. New York:
Robert Appleton Company, 1911. 6 Feb.
2016 <http://www.newadvent.org/cathen/11755b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to
the memory of the Japanese martyrs.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/11755b.htm
San Paolo Miki e compagni Martiri
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Kyoto, Giappone, 1556 -
Nagasaki, Giappone, 5 febbraio 1597
Nato a Kyoto nel 1556 in
una famiglia benestante e battezzato a cinque anni, Paolo Miki entra in un
collegio della Compagnia di Gesù e a 22 anni è novizio, il primo religioso
cattolico giapponese. Diventa un esperto della religiosità orientale e viene
destinato, con successo, alla predicazione, che comporta il dialogo con dotti
buddhisti. Il cristianesimo è penetrato in Giappone nel 1549 con Francesco
Saverio. Paolo Miki vive anni fecondi, percorrendo continuamente il Paese.
Nel 1582-84 c'è la prima visita a Roma di una delegazione giapponese,
autorizzata dallo Shogun Hideyoshi. Ma proprio Hideyoshi capovolge la politica
verso i cristiani, diventando da tollerante a persecutore. Arrestato nel
dicembre 1596 a Osaka, Paolo Miki trova in carcere tre gesuiti e sei francescani
missionari, con 17 giapponesi terziari di San Francesco. E insieme a tutti loro
viene crocifisso su un'altura presso Nagasaki. (Avvenire)
Etimologia: Paolo =
piccolo di statura, dal latino
Emblema: Palma
Martirologio Romano: Memoria dei santi Paolo Miki e compagni, martiri, a Nagasaki in Giappone. Con l’aggravarsi della persecuzione contro i cristiani, otto tra sacerdoti e religiosi della Compagnia di Gesù e dell’Ordine dei Frati Minori, missionari europei o nati in Giappone, e diciassette laici, arrestati, subirono gravi ingiurie e furono condannati a morte. Tutti insieme, anche i ragazzi, furono messi in croce in quanto cristiani, lieti che fosse stato loro concesso di morire allo stesso modo di Cristo.
(5 febbraio: A Nagasaki in Giappone, passione dei santi Paolo Miki e
venticinque compagni, martiri, la cui memoria si celebra domani).
E' il primo giapponese accolto in un Ordine religioso cattolico: il primo gesuita. Nato in una famiglia benestante e battezzato a cinque anni, Paolo Miki entra poi in un collegio della Compagnia di Gesù, e a 22 anni è novizio. Riesce bene in tutto: solo lo studio del latino lo fa penare; troppo lontano dal suo modo nativo di parlare e di pensare. Diventa invece un esperto della religiosità orientale, cosicché viene destinato alla predicazione, che comporta il dialogo con dotti buddhisti. Riesce bene, ottiene conversioni; però, dice un francescano spagnolo, più efficaci della parola sono i suoi sentimenti affettuosi.
Il cristianesimo è penetrato in Giappone nel 1549 con Francesco Saverio, che vi è rimasto due anni, aprendo poi la via ad altri missionari, bene accolti dalla gente. Li lascia in pace anche lo Stato, in cui gli imperatori sopravvivono come simboli, mentre chi comanda è sempre lo Shogun, capo militare e politico. Paolo Miki vive anni attivi e fecondi, percorrendo continuamente il Paese. I cristiani diventano decine di migliaia. Nel 1582-84 c’è la prima visita a Roma di una delegazione giapponese, autorizzata dallo Shogun Hideyoshi, e lietamente accolta da papa Gregorio XIII.
Ma proprio Hideyoshi capovolge poi la politica verso i cristiani, facendosi persecutore per un complesso di motivi: il timore che il cristianesimo minacci l’unità nazionale, già indebolita dai feudatari; il comportamento offensivo e minaccioso di marinai cristiani (spagnoli) arrivati in Giappone; e anche i gravi dissidi tra gli stessi missionari dei vari Ordini in terra giapponese, tristi fattori di diffidenza. Un insieme di fatti e di sospetti che porterà a spietati eccidi di cristiani nel secolo successivo. Ma già al tempo di Hideyoshi, ecco una prima persecuzione locale, che coinvolge Paolo Miki. Arrestato nel dicembre 1596 a Osaka, trova in carcere tre gesuiti e sei francescani missionari, con 17 giapponesi terziari di San Francesco. E insieme a tutti loro egli viene crocifisso su un’altura presso Nagasaki. Prima di morire, tiene l’ultima predica, invitando tutti a seguire la fede in Cristo; e dà il suo perdono ai carnefici. Andando al supplizio, ripete le parole di Gesù in croce: "In manus tuas, Domine, commendo spiritum meum". Proprio così le dice: in quel latino che da giovane studiava con tanta fatica. Nel 1862, papa Pio IX lo proclamerà santo.
Nell’anno 1846, a Verona, un seminarista quindicenne legge il racconto di questo supplizio e ne riceve la prima forte spinta alla vita missionaria: è Daniele Comboni, futuro apostolo della “Nigrizia”, alla quale dedicherà vita e morte, tre secoli dopo san Paolo Miki.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/22700.html
Voir aussi : http://www.romereports.com/palio/who-was-st-paul-miki-english-5998.html
http://www.jesuites.com/histoire/saints/paulmiki.htm