vendredi 30 mai 2025

Bienheureuse MARIE-CÉLINE de la Présentation, vierge

 

Religieuse professe du deuxième ordre de Saint-François


Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation

Clarisse de Talence (+ 1897)

Sœur Marie-Céline, qui connut la misère, l'exclusion, le handicap et la souffrance jusqu'à sa mort, est un modèle pour tous ceux qui souffrent de maladie, handicap physique, pauvreté et exclusion sociale de nos jours. Elle qui écrivait avant de mourir à sa sœur:  "Je meurs sans regrets et je te donne rendez-vous au ciel... Là haut, je n'oublierai personne".

Elle mourut le 30 mai 1897, à l'âge de 19 ans. Dès sa mort, elle se manifesta à de nombreuses personnes par des parfums. On la nomma "la Sainte aux parfums". La réputation de sa sainteté se répandit dans le monde entier. Elle fut déclarée vénérable le 22 janvier 1957.

Source: site du Vatican, Marie-Céline de la Présentation (Jeanne Germaine Castang)

La nouvelle bienheureuse, qui a vécu une existence pauvre, privée d'événements exaltants, mais entièrement envahie par l'amour de Dieu et l'amour des frères, nous confirme que nous pouvons atteindre nous aussi, dans une joyeuse persévérance, ce que le serviteur de Dieu Jean Paul II a appelé, avec beaucoup de bonheur, "la haute mesure de la vie chrétienne ordinaire", c'est-à-dire la sainteté.

Source: Béatification de la servante de Dieu Marie Céline de la Présentation, Homélie du cardinal José Saraiva Martins Cathédrale de Saint André, Bordeaux, Dimanche 16 septembre 2007

- Voir aussi sur le site de la Conférence des évêques de France

et pour en savoir plus sur sa vie et sur les clarisses, sa famille spirituelle.

- Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation (1878-1897) Morte de tuberculose à 19 ans, un an après son entrée au couvent des clarisses de Talence, elle a été proclamée bienheureuse le 16 septembre 2007 à Bordeaux.

Témoins - site de l'Église catholique en France

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10225/Bienheureuse-Marie-C%C3%A9line-de-la-Pr%C3%A9sentation.html

Marie-Céline de la Présentation (Jeanne Germaine Castang)

(1878-1897)

Sœur Marie-Céline de la Présentation est née à Nojals, le 23 mai 1878, près de Beaumont-en-Périgord, Jeanne Germaine Castang. Son père était issu d'une famille de propriétaires terriens et sa mère d'une famille de notaires. Cinquième de la famille, elle était très jolie, mutine, sensible et débrouillarde, ayant un fort caractère. Très vite, on la surnomma "la petite Maine".

En 1882, Germaine a 4 ans. Avec quelques autres enfants du village, elle s'était aventurée dans l'eau froide du petit ruisseau proche de l'école. Après trois jours, sa jambe gauche se paralyse et peu à peu le pied se retourna complètement, très certainement sous l'effet d'une polyomélite. Elle ne put marcher que sur la cheville. Cette épreuve n'entama pas la foi et la piété de l'enfant. Les parents Castang élevaient leurs enfants dans l'amour de Dieu et du prochain. Les Sœurs de Saint-Joseph complétaient cette éducation. Germaine, malgré son jeune âge, se faisait déjà remarquer par sa dévotion à l'Eucharistie.

Son père avait ouvert une épicerie-café dans le bourg de Nojals. L'affaire n'ayant pas marché, le père fut ruiné, et il dut quitter sa maison avec sa femme et ses enfants. Ils s'installèrent alors au lieu-dit Salabert, dans un abri délabré et insalubre où la santé de la famille allait se détériorer inexorablement.

Leur misère était telle que Germaine dut parcourir le pays, allant d'une ferme à l'autre pour mendier de la nourriture, malgré sa plaie béante et purulente qui affectait sa jambe.

Ne pouvant assurer la survie de sa famille, le père de Germaine se rendit à Bordeaux  pour  chercher du travail et loua une petite maison rue de Puységur. Au printemps 1890, toute la famille le rejoignit, quittant le logement insalubre de Salabert où trois des onze enfants avaient trouvé la mort. Deux autres mourront à Bordeaux de tuberculose et de malnutrition. En 1892, le père trouva du travail comme gardien d'un château à La Réole. Toute la famille se rendit à ce château, sauf Germaine qui resta à Bordeaux, où elle avait été hébergée par charité, dans une pension tenue par les sœurs de Marie-Joseph. C'est à Bordeaux qu'elle fut opérée du pied à l'hôpital des enfants. Elle apprit la couture et se prépara à la première Communion et à la Confirmation qu'elle reçut dans la Cathédrale de Bordeaux. Le 29 décembre 1892, sa mère mourut. Germaine vint prendre sa place auprès de son frères aîné Louis, gravement atteint par la tuberculose. Elle veilla sur lui jusqu'à sa mort le 6 février 1893, dormant sur le plancher de la chambre, où elle contracta certainement la maladie. Depuis sa jeune enfance, Germaine désirait devenir religieuse. Son premier souhait avait été d'entrer chez les Clarisses. Elle avait été refusée à cause de son handicap. Après la mort de sa mère, elle voulut rejoindre sa sœur Lucie dans la Congrégation de Saint-Joseph à Aubenas. Pour le même motif, elle ne put y entrer. De retour au pensionnat, Germaine reprit les travaux de couture tout en menant une vie de prière et de sacrifice qui édifiait son entourage.

Au cours d'une promenade en compagnie d'une amie, cette dernière lui proposa de rendre visite à une Clarisse de sa connaissance. Elle reprit espoir de pouvoir devenir religieuse. La Mère supérieure et les religieuses discernèrent chez cette jeune fille, au-delà de son handicap, une âme d'exception.

Elle fut admise dans la communauté de l'Ave Maria le 12 juin 1896.

Elle prit l'habit le 21 novembre sous le nom de Sœur Marie-Céline de la Présentation.

Malgré la tuberculose qui la minait, elle supportait la dure vie des moniales contemplatives dans un amour toujours croissant de Dieu, de ses sœurs, et de l'Eglise. Elle accueillit avec humilité et discrétion les manifestations surnaturelles qui lui furent accordées de l'amour de Dieu.

Elle mourut le 30 mai 1897, à l'âge de 19 ans. Dès sa mort, elle se manifesta à de nombreuses personnes par des parfums. On la nomma "la Sainte aux parfums". La réputation de sa sainteté se répandit dans le monde entier. Elle fut déclarée vénérable le 22 janvier 1957. Sœur Marie-Céline, qui connut la misère, l'exclusion, le handicap et la souffrance jusqu'à sa mort, est un modèle pour tous ceux qui souffrent de maladie, handicap physique, pauvreté et exclusion sociale de nos jours. Elle qui écrivait avant de mourir à sa sœur:  "Je meurs sans regrets et je te donne rendez-vous au ciel... Là haut, je n'oublierai personne".

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20070916_celina-presentazione_fr.html

BÉATIFICATION DE LA SERVANTE DE DIEU

HOMÉLIE DU CARDINAL JOSÉ SARAIVA MARTINS

Cathédrale de Saint André, Bordeaux

Dimanche 16 septembre 2007


"Célébrez avec moi le Seigneur,
Exaltons tous ensemble son nom

(Ps 33)".

C'est là l'invitation que nous adresse dans la joie l'humble Clarisse de Nojals, élevée aujourd'hui à la gloire des autels. Et, le cœur rempli d'allégresse, nous accueillons volontiers cette invitation et nous nous unissons au chant de la nouvelle bienheureuse, en magnifiant le Seigneur tout-puissant toujours admirable en ses saints.

Profondément heureux, je rends grâces à la Providence pour m'avoir conduit à Bordeaux pour présider, en tant qu'humble représentant du Saint-Père, cette béatification.

Je remercie tout d'abord fraternellement Son Eminence le Cardinal-Archevêque Jean-Pierre Ricard et son presbyterium pour l'accueil chaleureux qu'ils m'ont réservé.

Je vous remercie aussi, vous tous, Frères et Sœurs, pour cette imposante participation à une célébration qui s'inscrit parmi les plus belles pages de l'histoire de Bordeaux.

Aujourd'hui, une fille de cette Eglise de Bordeaux, qui, vivant dans la pauvreté, a su atteindre, en très peu de temps, les sommets de la sainteté, nous est présentée comme modèle de vie et de fidélité sans faille à l'Evangile des Béatitudes.

Nous pouvons la dire petite, notre bienheureuse, non seulement parce qu'elle n'a vécu que dix-neuf ans, mais surtout parce qu'elle a choisi d'être "Sœur Pauvre de sainte Claire" et donc petite dans le sens indiqué par Jésus lui-même lorsqu'il nous parle d'un mystère caché aux sages et aux savants, mais révélé aux plus petits (cf. Lc 10,21). Et ainsi, par sa petitesse, la bienheureuse Marie-Céline de la Présentation est devenue grande aux yeux de Dieu et, aujourd'hui, se manifeste à tous l'aboutissement de son total abandon à l'amour du Père.

Si nous nous demandons comment notre Bienheureuse a atteint cette capacité de cheminer avec le Seigneur avec une générosité absolue, nous trouverons sans doute la réponse dans sa pleine docilité à l'action de l'Esprit-Saint, Lui qui, précisément dans cette cathédrale, en juillet 1892, la combla de sa présence vivifiante.

Et, si vous me le permettez, j'aimerais souligner plusieurs motifs qui justifient notre joie et, par conséquent, notre gratitude au "Père vraiment saint et source de toute sainteté" (Prière eucharistique II).

Le premier motif est qu'à partir d'aujourd'hui, l'Eglise qui est à Bordeaux a officiellement une nouvelle amie auprès de Dieu. En effet, si l'Eglise, en présentant ses meilleurs enfants à notre vénération, nous les indique comme modèles, elle nous les propose aussi comme intercesseurs et amis.

Comme amie, la bienheureuse Céline de la Présentation ne peut pas oublier l'Eglise qui l'a engendrée à la grâce et, par conséquent, ne peut pas oublier l'archevêque, le clergé, ses soeurs dans la vie religieuse, les consacrés, le peuple de Dieu qui vit et agit au sein de cette Eglise.

Mais, par la béatification de la petite de Nojals, l'Eglise nous offre aussi un modèle simple et imitable de vie chrétienne, adapté à chacun de nous qui sommes appelés à exprimer dans le "terrible quotidien" (pour reprendre un mot de Pie XI) notre foi dans l'Evangile et à devenir des témoins crédibles de Jésus Christ.

La nouvelle bienheureuse, qui a vécu une existence pauvre, privée d'événements exaltants, mais entièrement envahie par l'amour de Dieu et l'amour des frères, nous confirme que nous pouvons atteindre nous aussi, dans une joyeuse persévérance, ce que le serviteur de Dieu Jean Paul II a appelé, avec beaucoup de bonheur, "la haute mesure de la vie chrétienne ordinaire", c'est-à-dire la sainteté.

Exaltons donc le nom du Seigneur et rendons-lui gloire, car il a exalté une humble fille de votre peuple, qui l'a aimé sans réserve, qui a choisi d'être à lui pour toujours et qui, comme saint François et sainte Claire, est devenue transparence vivante de l'Evangile.

A l'humble et courageuse bienheureuse de Nojals, à la fille désormais illustre de cette Eglise de Bordeaux et de la France, à la joyeuse disciple du poverello d'Assise, à cette femme passionnée par la pauvreté de Claire, je confie ce soir tous ceux qui sont présents ici, à cette célébration historique de sa béatification, et je demande pour chacun d'eux la grâce de parcourir avec audace et fidélité les voies de l'Evangile.

Que la bienheureuse Marie-Céline de la Présentation unisse sa voix à toutes les nôtres en implorant pour l'Eglise et pour la Famille franciscaine des vocations généreuses qui sachent faire des choix courageux pour le service des pauvres et être témoins de l'Evangile de la miséricorde et de la paix.

Que la nouvelle Bienheureuse nous obtienne du Seigneur une nouvelle ère de sainteté! Que son sourire console les malades, les affligés et tous ceux qui invoquent aujourd'hui avec confiance son intercession et son réconfort!

SOURCE : https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/csaints/documents/rc_con_csaints_doc_20070916_beatif-bordeaux_fr.html

Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation (1878-1897)

Le rayonnement de l’amour dans le quotidien

Morte de tuberculose à 19 ans, un an après son entrée au couvent des clarisses de Talence, elle a été proclamée bienheureuse le 16 septembre dernier à Bordeaux.

Qu’est-ce qui a amené l’Église à déclarer bienheureuse cette jeune clarisse, morte à 19 ans ? Ceux pour qui sainteté signifie vie héroïque, actions hors du commun, enseignement spirituel éminent seront déçus, car rien dans la vie de cette jeune fille ne correspond à ces traits.

Reconnaissons pourtant que la courte vie de Germaine Castang (qui recevra plus tard en religion le nom de Marie-Céline de la Présentation) a été particulièrement dure. Les épreuves ne lui ont pas été épargnées. Épreuves physiques tout d’abord. À quatre ans et demi, étant restée trop longtemps dans l’eau froide d’une rivière, elle en aura le pied déformé. Ce handicap sera longtemps un obstacle à son accueil dans une congrégation, alors qu’elle aspirait tant à être religieuse. De santé fragile, elle mourra, comme d’autres membres de sa famille, de tuberculose pulmonaire. Aux épreuves physiques s’ajoutent les épreuves familiales. Son père étant incapable de rembourser ses dettes, la petite épicerie qu’il tenait et la maison familiale seront saisies et toute la famille devra aller vivre dans une masure insalubre. Le froid, la faim, la maladie, la mort de frères et sœurs plus jeunes seront au rendez-vous. On peut dire que Germaine a vécu ce qu’on appellerait aujourd’hui une vie du quart monde.

Ce qui fait le rayonnement de celle que l’Église a déclaré bienheureuse, c’est sa foi et sa confiance en Dieu. Depuis toute petite, elle accueille jour après jour son amour et se donne à Lui. Elle puise dans la prière sa force, son endurance dans l’amour et sa persévérance. Bien sûr, sa première communion, son entrée chez les clarisses, son acceptation au noviciat puis sa profession solennelle faite avant sa mort révèleront quelque chose de l’intensité de sa vie avec le Seigneur. Mais c’est sa vie quotidienne qui est le lieu de sa réponse et de son union à Dieu. Elle aide, elle sert, elle prend sur elle, elle patiente, elle voit surtout le bien des autres. En un mot, elle aime en actes et en vérité. La sainteté, c’est l’accueil de cet amour du Seigneur en soi. Marie-Céline vient nous dire qu’elle peut être vécue à tous les âges de la vie. Elle nous rappelle aussi que la fécondité évangélique n’est pas du même type que l’efficacité humaine. Elle surgit d’un cœur qui s’ouvre totalement à l’action et à l’amour de Dieu. Elle est le fruit d’une vie qui se donne, se livre avec le Christ et accepte de passer par la mort comme le grain tombé en terre (Jn 12, 24).

Cardinal Jean-Pierre Ricard

Archevêque de Bordeaux

SOURCE : https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/temoins/372428-bienheureuse-marie-celine-de-la-presentation-1878-1897/

Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation

Sa fête est célébrée le 30 mai.

Bienheureuse Marie Céline de la Présentation, née Jeanne Germaine Castang le 23 mai 1878 à Nojals-et-Clotte et décédée le 30 mai 1897 à Talence, est une religieuse clarisse française. 

Enfance et épreuves :

Atteinte de poliomyélite à l’âge de quatre ans, elle a été laissée avec une jambe gauche paralysée. Malgré son handicap et les difficultés familiales, elle a été remarquée pour sa piété et sa dévotion à l’Eucharistie.

Vocation religieuse :

Dès son jeune âge, Jeanne Germaine aspirait à devenir religieuse. Elle a été admise dans la communauté des Clarisses à Talence le 12 juin 1896, où elle a pris le nom de Sœur Marie-Céline de la Présentation.

Vie monastique et béatification :

Malgré sa santé fragile et la tuberculose qui l’affligeait, elle a vécu la vie rigoureuse des moniales avec patience et humilité. Elle a été béatifiée le 16 septembre 2007 à Bordeaux par le pape Benoît XVI.

Prière pour demander la Canonisation de la Bienheureuse Marie Céline de la Présentation

O Dieu qui es admirable dans tes saints,

nous te demandons de nous accorder par l’intercession de la Bienheureuse Marie Céline de la Présentation, 

fille de Saint François et de Sainte Claire d’Assise la grâce que nous demandons


(…)

afin qu’elle soit élevée au rang des Saints de ton Église et que nous soyons portés à imiter ses vertus.

Nous te le demandons au Nom de Jésus,

le Christ notre Seigneur.

Amen.

SOURCE : https://www.saintsguerisseurs.fr/le-nom-des-saints-1/m/bienheureuse-marie-c%C3%A9line-de-la-pr%C3%A9sentation/

Icône réalisée en 2017 par F. S.-Monvoisin


Blessed Marie-Céline of the Presentation

Also known as

Jeanne-Germaine Castang

Joan Germana Castang

Marie-Céline Castang

Memorial

30 May

Profile

Fifth of twelve children born to a poor but pious family. Due to a childhood polio, one of her legs was paralyzed, but she always helped where she could, and basically took over housekeeping for the family when her mother died. Lived five years with the Sisters of Nazareth. Entered the Poor Clares in BordeauxFrance on 12 June 1896. Made her profession on 21 November 1896, taking the name Marie-Celine of the Presentation. Her health, never great, continue to fail, but she became a model of joy within suffering for her sisters.

Born

24 May 1878 in Nojals, Dordogne, France as Jeanne-Germaine Castang

Died

30 May 1897 in Bordeaux, Gironde, France of tuberculosis of the bone

interred at the Poor Clare monastery in Bordeaux

Venerated

22 January 1957 by Pope Pius XII (decree of heroic virtues)

Beatified

16 September 2007 by Pope Benedict XVI

recognition celebrated at the Cathedral of Bordeaux, France by Cardinal José Saraiva Martins

Additional Information

other sites in english

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Hagiography Circle

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fonti in italiano

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Marie-Céline of the Presentation“. CatholicSaints.Info. 30 May 2024. Web. 28 May 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-marie-celine-of-the-presentation/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-marie-celine-of-the-presentation/

Tombe de Marie-Céline de la Présentation dans l'église Sainte-Quitterie de Nojals, Nojals-et-Clotte


Bl. Marie-Céline of the Presentation (1878-97)

Religious Sister of the Order of Poor Clares of Talence

Jeanne-Germaine Castang was born on 23 May 1878 at Nojals, east of Bergerac de Périgord, France. She was the fifth of 11 children born into an impoverished but deeply religious family. Her father's relatives were landowners and her mother's, notaries. She was a pretty, resourceful child with her own strong character but who already showed an inclination to the consecrated life.

Poliomyelitis, which struck at the age of 4, left her with only one sound leg and a permanent limp. This disability did not affect her piety nor deter her from assisting at home, especially after her elder sister's admission to the Order of St Joseph at Aubenas and later, after the premature death of her mother in December 1892, while caring for her eldest brother who had tuberculosis. During that period she slept on the floor beside her brother's bed and it was probably then that she herself contracted the disease.

Jeanne-Germaine attended the local school run by the Sisters of St Joseph in Nojals. Here, she grew in faith and despite her young age became known for her devotion to the Most Blessed Sacrament. It is likely that here too, the seeds of her vocation flourished.

Her father was unsuccessful with the grocery store-café he had opened in Nojals. Thus, the family was forced to move from their home to a damp, dilapidated barn. They were so poor that Jeanne-Germaine was obliged to beg for food, going from one farm to the next despite the festering sore that had developed on her paralysed foot.

Unable to keep his family, her father left for Bordeaux in search of work; the family joined him later. Three of the children had died in Nojals; two others died in Bordeaux of TB and malnutrition. In 1892, Mr Castang found a job as doorkeeper at a castle in La Réole and his family went to live there.

Jeanne-Germaine, however, remained in Bordeaux, where she had been taken in at the outset by the Sisters of Nazareth, with whom she stayed five years. She underwent surgery on her foot at the local paediatric hospital. With the Sisters she learned to sew and was prepared for her First Communion and Confirmation.

After her brother's death in 1893, Jeanne Germaine desired to join her sister in the Order of St Joseph at Aubenas. When she was refused due to her disability, as she had been earlier by the Poor Clares, she returned to the Sisters of Nazareth.

At this time, Jeanne-Germaine went for a walk with a friend who suggested she visit the Ave Maria Community of the Poor Clares at Talence, not far from Bordeaux; seeing beyond her handicap, the Mother Superior was able to discern her exceptional religious disposition.

So it was that on 12 June 1896, she was admitted to the Community in Talence (today incorporated into the Community of Poor Clares at Perpignan). Her father did not wish to lose his daughter, but agreed on condition that she send him a photograph. The following 21 November, she was clothed in the habit of the Second Order of St Francis and took the name "Marie-Céline of the Presentation of the Blessed Virgin Mary".

The relentless advance of the tuberculosis did not stop her from fully immersing herself in the austere lifestyle of the contemplative nuns. Her love for God, the Church and her Sisters increased and she accepted with humility the supernatural manifestations of God's love.

When the Superior became aware of the deterioration of her health and called the doctor, it was too late. Sr Marie-Céline was permitted to make her final vows on her deathbed; she died of tuberculosis of the bone on 30 May 1897 when she was only 19 years old.

At the beginning of the 20th century, Sr Marie-Céline's burial place at the Convent of the Poor Clares of Talence became a pilgrimage destination; since June 2006, her mortal remains rest in the Parish Church of Nojals-et-Clottes, where she worshipped as a child.

The aura of holiness which had surrounded Sr Marie-Céline in her lifetime soon led to the introduction of her cause of Beatification. Pope Pius XII decreed her heroic virtues on 22 January 1957 and in December 2006, Pope Benedict authorized the promulgation of a decree concerning a miracle attributed to her intercession.

This young nun who wrote: "I am determined to be a violet of humility, a rose of charity, and a lily of purity for Jesus", lives on as a model for all those who are ill or suffer from physical handicaps, poverty and marginalization.

After her death, she appeared to many via fragrances, which earned her the nickname: "Saint of the Perfumes".

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20070916_celina-presentazione_en.html

Vitrail représentant Marie-Céline de la Présentation, Église Sainte-Quitterie de Nojals, Nojals-et-Clotte


Beata Maria Celina della Presentazione (Giovanna Germana Castang) Clarissa

Festa: 30 maggio

Nojals, Francia, 24 maggio 1878 – Bordeaux, Francia, 30 maggio 1897

Marie-Céline della Presentazione della Beata Vergine Maria (al secolo Jeanne-Germaine Castang), monaca professa del Second'Ordine di San Francesco, nacque il 24 maggio 1878 a Nojals (Francia) e morì il 30 maggio 1897 a Bordeaux (Francia). Dichiarata “venerabile” il 22 gennaio 1957, è stato riconosciuto un miracolo attribuito alla sua intercessione in data 16 dicembre 2006. E’ stata beatificata il 16 settembre 2007 nella cattedrale di Bordeaux.

Jeanne-Germaine Castang nacque il 24 maggio 1878 a Nojals, nel Sud della Francia, quinta di dodici figli, in una famiglia povera ma profondamente cristiana. Sin dall’infanzia una paralisi la privò dell’uso di una gamba, rendendola così claudicante. Nonostante ciò non mancò di rendersi utile per quanto possibile nei lavori domestici e nella cura dei fratelli e sorelle minori, in particolare dopo la morte prematura della madre e l’ingresso della sorella maggiore in convento. Ella poté frequentare le scuole presso le Suore di San Giuseppe, nella sua città natale, e lo studio la condusse ad una più intensa religiosità, nonchè alla nascita del desiderio di abbracciare la vita claustrale. Tale desiderio dovette però attendere e Jeanne-Germaine, passata all’istituto delle suore di Nazareth di Bordeaux, poté qui rivecere per la prima volta l’Eucaristia e dare inizo ad una vera e propria opera di perfezionamento interiore, accompagnata anche dalla sofferenza fisica. Poche giovamento le avevano infatti portato le cure cui era stata sottoposta per ovviare ai problemi della gamba malata.

Rimase cinque anni presso le Suore di Nazareth, finché il 12 giugno 1896 fu ammessa, seppur a stento per le sue precarie condizioni di salute, dal monastero delle clarisse di Bordeaux. La sua singolare modestia ed umiltà fecero però sì che le venissero spalancate le porte del chiostro Il 21 novembre seguente vestì l’abito del Second’Ordine Francescano, assumendo il nome religioso di Marie-Céline della Presentazione della Beata Vergine Maria ma purtroppo la sua salute proseguì inesorabilmente verso un declino che si rivelò fatale. Sopraggiunse anche una tisi ossea, ma fu proprio in tale periodo che Maria Celina dimostrò fulgidamente la sua pazienza e la sua gioia nel portare la pesante croce che Cristo le aveva affidato. Ormai sul letto di morte ottenne di pronunciare i voti religiosi ed infine il 30 maggio 1897 spirò all’età di soli diciannove anni.

La fama di santità che già in vita aveva circondato questa giovane monaca, portò il 18 giugno 1930 all’introduzione della sua causa di canonizzazione. Il 22 gennaio 1957 fu dichiarata “venerabile” ed il 16 settembre 2007 è stata beatificata nella cattedrale di Bordeaux. Nella medesima città, presso il monastero delle clarisse, riposano le spoglie della novella beata.

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/93274.html

Marie-Céline de la Présentation

(1878-1897)

Beatificazione:

- 16 settembre 2007

- Papa  Benedetto XVI

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 30 maggio

Suora cattolica romana francese delle Clarisse, monaca professa del Second'Ordine di San Francesco

"Mia piccola cara sorella, son ben contenta che presto apprenderete la notizia della mia morte, ...state ben tranquilla, ...il giorno della mia morte sarà per me il più bello..."

Jeanne Germaine Castang nacque a Nojals, piccolo villaggio della Dordogna (Francia), nei pressi di Périgord, il 24 maggio 1878, quinta dei dodici figli dei coniugi Germano Castang e Maria Lafage, poveri coltivatori dei campi ma esemplari testimoni del Vangelo. Fu battezzata nello stesso giorno della nascita e posta sotto la protezione della Madre del Signore, celebrata in quel giorno con il titolo di Ausiliatrice.

Nel 1882, a soli quattro anni, per aver giocato imprudentemente con i suoi fratelli nell'acqua gelida del ruscello Bournègue, poco distante dalla casa, fu colpita dalla poliomielite, che la privò dell'uso della gamba sinistra. Da quel momento, per tutti, Giovanna Germana fu "la boîteuse".

Nonostante la sua anomalia, la fanciulla non si chiuse in se stessa, ma si rese disponibile nel disbrigo delle faccende domestiche e nella cura dei fratelli e delle sorelle minori. Iniziò a frequentare la scuola del paese, diretta dalle Suore di San Giuseppe d'Aubenas, mostrando una intelligenza viva e un carattere gioviale e iniziò pure a partecipare alle attività parrocchiali. Purtroppo, a partire dalla primavera del 1887 una serie di prove e di eventi luttuosi si abbatté sulla famiglia Castang, tra cui gravi difficoltà economiche, che determinarono l'abbandono della bella casa e il trasferimento in un alloggio di fortuna, nella località chiamata Salabert, in campagna.

Nell'estrema indigenza in cui venne a trovarsi la famiglia, Giovanna Germana, che contava appena dieci anni, seppe dimostrare una generosità e una compassione straordinaria per la sua età:  si rendeva utile in ogni modo per alleviare il disagio dei suoi cari, mostrandosi servizievole e gioviale.

Un triste giorno poi, quando la dispensa non ebbe più nulla da offrire, seppe vincere l'amor proprio, e andò a questuare per il villaggio il vitto necessario alla famiglia. A queste difficoltà materiali si aggiungeva la pena di dover abbandonare la scuola e di non poter più frequentare quotidianamente la chiesa parrocchiale, troppo lontana da raggiungere. Desiderosa di risparmiare alla famiglia altre sofferenze, determinò infine di offrirsi vittima al Signore:  il cielo sembrò gradire quel giovane olocausto perché di lì a poco il papà riuscì a trovare un modesto lavoro e a trasferirsi, nell'autunno 1890, con la famiglia a Bordeaux.

Nella speranza di ovviare alla grave menomazione al piede, il 7 febbraio 1891, Giovanna Germana fu ricoverata presso l'ospedale infantile di Bordeaux per essere sottoposta ad intervento chirurgico. Accolse la prova con "angelica pazienza", sopportando le sofferenze dell'operazione. Nei cinque mesi di degenza, come testimoniarono le Figlie della Carità di San Vincenzo de' Paoli, infermiere dell'ospedale, fu un modello di amabilità e di rassegnazione, prestando piccoli servizi agli altri ammalati. Nel giugno 1891, mentre lentamente recuperava la salute, Giovanna Germana sperimentò un nuovo dolore, perché due dei fratelli più piccoli si ammalarono gravemente di febbre infettiva e morirono.

Nel mese di luglio 1891, ancora convalescente, la Beata faceva il suo ingresso nell'Istituto "Nazareth" di Bordeaux, diretto dalle Suore di Gesù-Maria di Le Dorat, e che accoglieva ragazze in difficoltà, per ricevere quelle cure che la famiglia non poteva più offrirle. Fu quello un periodo fecondo della sua vita, durante il quale iniziò a discernere con più chiarezza la volontà di Dio su di lei. Il 12 giugno 1892 si accostò per la prima volta alla comunione eucaristica con straordinaria devozione e nel successivo mese di luglio ricevette la cresima dal Card. Lecot nella cattedrale di Bordeaux. Già a quel tempo Giovanna Germana dava l'impressione di vivere costantemente alla presenza di Dio, compiendo con esattezza quanto le veniva affidato nel lavoro e trasmesso nello studio.

Sul finire di quell'anno altri lutti vennero a provare ulteriormente la famiglia e a purificare col dolore il cuore dell'adolescente. Il 29 dicembre 1892, la mamma Maria Lafage, per l'improvviso aggravarsi di un'ernia trascurata, morì. Otto giorni dopo, anche il fratello maggiore Luigi, tornato dall'esercito affetto da tubercolosi, dopo essere stato amabilmente assistito da Giovanna Germana, venne a mancare. In questa duplice prova fu ammirevole lo spirito di fede della Beata, vero angelo consolatore del padre e dei suoi cari.

Rimasta ad accudire le due sorelle più piccole, Lubina e Lucia, che aveva condotto con sé all'istituto Nazareth di Bordeaux, Giovanna Germana, andava ormai orientandosi verso una completa donazione al Signore. Quando, nel 1893, le suore di San Giuseppe d'Aubenas, Congregazione alla quale apparteneva la sorella maggiore Lucie, con il nome di Sr. Maria di San Germano, si offrirono per accogliere nel loro educandato le due piccole orfane, la Beata fu libera di pensare a se stessa, perseguendo il proprio ideale di consacrazione.

Le sue prime richieste si indirizzarono presso le clarisse di Bordeaux e poi verso le Suore di Gesù-Maria di Le Dorat, ma entrambe furono respinte, a motivo della sua claudicazione e della giovane età. Rimase dunque presso l'educandato "Nazareth" fino al compimento del diciassettesimo anno, attendendo pazientemente il giorno stabilito da Dio.

Il 6 aprile 1896, lunedì di Pasqua, dopo aver visitato con grande devozione il Santuario di Notre Dame de Talence, chiese un colloquio con le clarisse del vicino monastero "Ave Maria", che conquistate dalla sua straordinaria umiltà e dall'amabilità del suo carattere, promisero di accoglierla, nonostante la sua menomazione fisica.

Il 12 giugno 1896, Festa del Sacro Cuore, fece il suo ingresso come postulante. Era la meta a cui aveva aspirato fin da bambina, e alla quale il Cristo la aveva condotta per mano, anche attraverso l'esperienza della sofferenza.

Dopo cinque mesi di probandato, il 21 novembre 1896, festa della Presentazione al tempio della Vergine Santissima, a 18 anni, Giovanna Germana vestiva l'abito francescano e assumeva il nome religioso di Suor Maria Celina della Presentazione della Beata Vergine Maria. Ancora una volta, come nel giorno del battesimo, la vita di quest'umile creatura era affidata alla materna custodia della Madre di Dio.

"Lasciando le vesti del mondo, pregherò Gesù di bandire ogni pensiero inutile dal mio cuore e di darmi lo spirito religioso; indossando l'abito di clarissa, pregherò lo Sposo mio di rivestirmi dello spirito della mortificazione, della rinuncia e della penitenza; cingendomi del cordone. Gli chiederò di liberarmi dalla falsa libertà e di unirmi a sé con le catene del suo santo amore; mettendomi il santo velo, Lo supplicherò di nascondermi alla vista delle creature. Io voglio vivere nascosta in Dio".

Questi propositi, che la Beata tracciò nel piccolo quaderno di note personali, alla vigilia della sua vestizione, furono da lei luminosamente vissuti nei mesi di noviziato. Nel chiostro Sr. Maria Celina restò fedele alle sue antiche abitudini di carità, alle quali già si era esercitata nel mondo, moltiplicando i piccoli gesti di servizio e di abnegazione a favore delle sue sorelle, ma soprattutto progredì nella via dell'umiltà, della mortificazione e del nascondimento.

La salute della giovane novizia cominciò, però, ben presto a declinare. L'infermità, manifestatasi in una grave forma di tubercolosi, rivelò la grandezza della sua fede e la ferma volontà di voler completare nel suo fragile corpo quanto ancora manca alla Passione di Cristo, a vantaggio del suo Corpo che è la Chiesa (cfr Col 1, 24). Scriveva nel suo diario a pochi giorni dalla preziosa morte: "Non gradisci olocausto né vittima: eccomi! Sono venuta per prendere la croce. Mi offro vittima come Gesù... fino a questo momento ho sacrificato tutto:  affetti, pensieri... dovrò ora essere meno generosa? Oh, no! Eccomi:  tagliate bruciate amputate fate di me ciò che gradite, purché il mio amore per voi aumenti sempre più e più! Solo questo chiedo!".

Il 30 maggio 1897, dopo 190 giorni dal suo ingresso nel noviziato, emessa la Professione religiosa "in articulo mortis", Suor Maria Celina faceva il suo ingresso trionfale nell'eternità dei Santi. Nell'ultimo biglietto scritto alla sorella suora aveva confidato: "Mia piccola cara sorella, son ben contenta che presto apprenderete la notizia della mia morte, ...state ben tranquilla, ...il giorno della mia morte sarà per me il più bello...". Nello stesso anno sarebbe morta a Liseux la "piccola" Teresa di Gesù Bambino, sua conterranea, anch'ella fattasi dono di amore per la vita dei fratelli.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/marie-celine-de-la-presentation.html

RITO DI BEATIFICAZIONE DELLA VENERABILE SERVA DI DIO
MARIA CELINA DELLA PRESENTAZIONE,
MONACA PROFESSA DEL SECOND'ORDINE DI SAN FRANCESCO

OMELIA DEL CARDINALE JOSÉ SARAIVA MARTINS

Cattedrale di Sant'Andrea, Bordeaux

Domenica, 16 settembre 2007


"Celebrate con me il Signore, Esaltiamo insieme il suo nome" 

(Sal 33).

È questo l'invito che ci rivolge nella gioia l'umile Clarissa di Nojals, elevata oggi alla gloria degli altari. E, con il cuore colmo di letizia, accogliamo volentieri questo invito e ci uniamo al canto della nuova Beata, magnificando il Signore onnipotente sempre mirabile nei suoi Santi.

Profondamente lieto, rendo grazie alla Provvidenza per avermi condotto a Bordeaux per presiedere, come umile rappresentante del Santo Padre, questa Beatificazione.

Ringrazio prima di tutto fraternamente Sua Eminenza il Cardinale Arcivescovo Jean-Pierre Ricard e il suo presbyterium per l'accoglienza cordiale che mi hanno riservato.

Ringrazio anche voi tutti, Fratelli e Sorelle, per l'imponente partecipazione a una celebrazione che s'inscrive fra le più belle pagine della storia di Bordeaux.

Oggi una figlia di questa Chiesa che, vivendo nella povertà, ha saputo raggiungere, in pochissimo tempo, le vette della santità, ci viene presentata come modello di vita e di fedeltà incrollabile al Vangelo delle Beatitudini.

Possiamo definire piccola, la nostra beata, non solo perché ha vissuto solo diciannove anni, ma anche e soprattutto perché ha scelto di essere "Sorella Povera di Santa Chiara" e dunque piccola nel senso indicato da Gesù stesso quando ci parla di un mistero nascosto ai dotti e ai sapienti, ma rivelato ai piccoli (cfr Lc 10, 21). E così, nella sua piccolezza, la Beata Maria Celina della Presentazione è divenuta grande agli occhi di Dio e oggi l'esito del suo totale abbandono all'amore del Padre si manifesta a tutti.

Se ci domandiamo come la nostra Beata ha conseguito questa capacità di camminare con il Signore con una generosità assoluta, troveremo senza dubbio la risposta nella sua totale docilità all'azione dello Spirito Santo, Lui che, proprio in questa cattedrale, nel luglio 1892, la colmò della sua presenza vivificante.

Se me lo permettete, vorrei sottolineare diversi motivi che giustificano la nostra gioia e, di conseguenza, la nostra gratitudine al "Padre veramente santo e fonte di ogni santità" (Preghiera Eucaristica II).

Il primo motivo è che, da oggi in poi, la Chiesa che è in Bordeaux ha ufficialmente una nuova amica presso Dio. In effetti, se la Chiesa, presentando i suoi figli migliori alla nostra venerazione, ce li indica come modelli, ce li propone anche come intercessori ed amici.

Come amica, la Beata Celina della Presentazione non può dimenticare la Chiesa che l'ha generata alla grazia e, di conseguenza, non può dimenticare l'Arcivescovo, il clero, le sue sorelle nella vita religiosa, i consacrati, il popolo di Dio che vive e agisce in seno a questa Chiesa.

Tuttavia, attraverso la beatificazione della piccola di Nojals, la Chiesa ci offre anche un modello semplice e imitabile di vita cristiana, adeguato a ognuno di noi, che siamo chiamati a esprimere nel "terribile quotidiano" (per riprendere un'espressione di Pio XI) la nostra fede nel Vangelo e a divenire testimoni credibili di Gesù Cristo.

La nuova Beata, che ha vissuto un'esistenza povera, priva di eventi esaltanti, ma completamente pervasa dall'amore di Dio e dall'amore per i fratelli, ci conferma che anche noi possiamo raggiungere, in una gioiosa perseveranza, ciò che il Servo di Dio Giovanni Paolo II ha chiamato, con profonda felicità, la ""misura alta" della vita cristiana ordinaria", ossia la santità.

Esaltiamo dunque il nome del Signore e rendiamogli gloria, poiché Egli ha esaltato un'umile figlia del vostro popolo, che l'ha amato senza riserve, che ha scelto di essere sua per sempre e che, come San Francesco e Santa Chiara, è divenuta trasparenza vivente del Vangelo.

All'umile e coraggiosa Beata di Nojals, alla figlia ora illustre di questa Chiesa che è in Bordeaux e in Francia, alla gioiosa discepola del poverello di Assisi, a questa donna innamorata della povertà di Chiara, affido questa sera tutti coloro che sono presenti qui, in questa celebrazione storica della sua beatificazione, e chiedo per ognuno di essi la grazia di percorrere con audacia e fedeltà le vie del Vangelo.

Che la Beata Maria Celina della Presentazione unisca la sua voce alla nostra, implorando per la Chiesa e per la famiglia francescana vocazioni generose che sappiano compiere scelte coraggiose per il servizio ai poveri ed essere testimoni del Vangelo della misericordia e della pace!

Che la nuova Beata ottenga per noi dal Signore una nuova era di santità! Che il suo sorriso consoli i malati, gli afflitti e tutti coloro che invocano oggi con fiducia la sua intercessione e il suo conforto!

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/marie-celine-de-la-presentation.html


Sœur Marie-Céline de la Présentation, Clarisse du Monastère de Bordeaux Talence, France : http://lafranclaire.free.fr/7D22F5E8-345B-4208-B1F2-853F47779DAA.html

Marie-Céline de la Présentation : https://bsemarieceline.canalblog.com/

jeudi 29 mai 2025

Sainte BONA da PISA, vierge oblate de Saint-Augustin, pèlerine et mystique

 

Giovanni Lorenzetti. Santa Bona - Oil on canvas 75 x 90, gift to Archbishop of Pisa, located in Palazzo Arcivescovile in Pisa

Giovanni Lorenzetti. Santa Bona - Olio su tela, 75 x 90, dono all'Arcivescovo di Pisa, attualmente nel Palazzo Arcivescovile di pisa


Sainte Bona de Pise

Oblate de Saint-Augustin (+ 1207)

ou Bonne de Pise.

Elle aida à guider les pèlerins et fit avec piété plusieurs fois des pèlerinages: en Terre sainte, à Rome et à Compostelle. Elle est la patronne de la ville de Pise, en Toscane.

Un internaute nous communique ces précisions tirées du livre 'La Fleurs des Saints' d'Omer Englebert:

 Sainte Bona s'est rendue à Saint-Jacques de Compostelle à neuf reprises. Elle lisait dans les cœurs, vivait comme accompagnée par l'apôtre Saint Jacques et accomplissait des prodiges. Elle visita une fois la Terre Sainte...

À Pise en Toscane, l'an 1207, sainte Bonne, vierge, qui fit avec piété plusieurs fois le pèlerinage en Terre sainte, à Rome et à Compostelle.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1239/Sainte-Bona-de-Pise.html

Sainte Bona de Pise (1156-1207)

Fêtée le 29 Mai

Jeunesse

Naissance : Bona est née en 1156 à Pise, en Italie.

Premières visions : Dès son plus jeune âge, elle aurait eu des expériences mystiques et des visions, notamment de Saint Jacques le Majeur, qui devint une figure importante dans sa vie.

Pèlerinages

Pèlerinage à Jérusalem : À seulement 14 ans, Bona entreprit un pèlerinage à Jérusalem. Ce voyage était semé de dangers, mais elle resta déterminée.

Camino de Santiago : Bona a fait plusieurs pèlerinages à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, une grande route de pèlerinage médiévale connue sous le nom de Camino de Santiago. Elle est particulièrement associée à ce pèlerinage, guidant d'autres pèlerins dans ce voyage ardu.

Autres pèlerinages : En plus de ses voyages à Jérusalem et à Compostelle, elle a également fait des pèlerinages à Rome et à divers autres lieux saints.

Dévouement et service

Aide aux pèlerins : Bona est surtout connue pour son rôle dans l'assistance et la guidance des pèlerins, leur offrant soutien et protection durant leurs voyages.

Soins infirmiers : Elle a également prodigué des soins infirmiers aux malades et aux pauvres, démontrant un profond engagement envers les œuvres de charité.

Expériences mystiques

Visions et extases : Tout au long de sa vie, Bona a continué à avoir des visions mystiques et des périodes d'extase religieuse. Ces expériences ont contribué à sa réputation de sainte.

Patronage  :

Elle est la sainte patronne :

des voyageurs,

des coursiers

des pèlerins, en particulier ceux qui entreprennent le Camino de Santiago

des hôtesses de l'air. 

des guides touristiques

de la ville de Pise

Intercessions

Sainte Bona de Pise est invoquée comme intercesseur par ceux qui entreprennent des voyages, en particulier des pèlerinages.

En tant que patronne des voyageurs et des pèlerins, elle est priée pour obtenir  protection et guidance tout au long des voyages.

Sainte Bona, grâce à ses propres expériences de pèlerinages difficiles, comprend les défis et les dangers des voyages spirituels et physiques et peut intervenir auprès de Dieu en faveur des pèlerins.

Ô glorieuse Sainte Bona,
Toi qui as consacré ta vie à servir les pèlerins
et à les guider en toute sécurité vers leurs destinations sacrées,
nous te prions de nous protéger sur notre chemin.

Par ton exemple de foi et de dévouement,
aide-nous à marcher avec courage et détermination
sur les routes que nous empruntons, tant spirituelles que physiques.

Sainte Bona, toi qui as connu les difficultés et les dangers du voyage,
intercède auprès de notre Seigneur pour que nous soyons protégés de tout mal,
que nos pas soient guidés par la lumière de la foi,
et que nous trouvions toujours la force et la persévérance nécessaires

pour atteindre notre destination en sécurité. Nous te demandons de bénir tous ceux qui voyagent aujourd'hui,

qu'ils trouvent dans leur pèlerinage une profonde connexion avec Dieu,
et qu'ils retournent chez eux remplis de paix et de bénédictions.

Sainte Bona de Pise (1156-1207) voit Jésus et saint Jacques le Majeur

A partir de l'âge de sept ans, Bona, né à Pise (Italie, Toscane), fille unique élevée par sa mère, commence à être gratifiée de visions mystiques d'une précision extraordinaire. Un jour, elle voit Jésus souffrant descendre de sa croix et s'approcher d'elle. Peu après, le Christ, la Vierge Marie et l'apôtre saint Jacques lui apparaissent soudainement ; une lumière indescriptible entoure les trois personnes. Elle prend peur et s'enfuit, effrayée. Réfugiée dans un recoin, elle sent une présence à ses côtés : saint Jacques l'a suivie dans sa fuite ; il lui sourit tendrement à présent en l'invitant à revenir voir Jésus, venu pour elle. Cette vision a déterminé la vocation de la sainte : accompagner et aider les pèlerins sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Agée d'une dizaine d'années, elle calque son emploi du temps sur celui des chanoines réguliers de Saint-Augustin. Elle a été canonisée en 1962 par saint Jean XXIII. L’Église a fait d'elle la patronne des hôtesses de l'air.

Saint Bona de Pise - santiebeati.it

SOURCE : https://www.saintsguerisseurs.fr/le-nom-des-saints-1/b/sainte-bonne-de-pise/

Scuola toscana, Santa Bona, circa 1690, Chiesa di San Martino, Pisa, Interior

 Ripped fresco of Santa Bona, 17th century, San Martino Church, Pisa


Saint Bona of Pisa

Memorial

29 May

Profile

Mystic and visionary from her childhoodAugustinian tertiary by age 10. Pilgrim to the Holy Lands at age 14, travelling to see her father who was fighting in the Crusades. On the way home she was captured and imprisoned by Islamic pirates in the Mediterranean, but was rescued by fellow Pisan ChristiansPilgrim to RomeItalyPilgrim to Santiago de Compostela, Spain nine times, leading groups of pilgrims each time, which led to several of her areas of patronage.

Born

c.1156 at PisaItaly

Died

c.1207 at PisaItaly of natural causes

interred at the church of San Martino in Pisa

Patronage

air hosts

air hostesses (proclaimed for Italian air hostesses by Pope John XXIII on 2 March 1962)

air stewards

couriers

flight attendants

guides

pilgrims

PisaItaly

stewardesses

travellers

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Independent Catholic News

images

Santi e Beati

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

Wikipedia

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Saint Bona of Pisa“. CatholicSaints.Info. 17 March 2024. Web. 28 May 2025. <https://catholicsaints.info/saint-bona-of-pisa/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-bona-of-pisa/

Saints of the Day – Bona of Pisa

Article

Born at Pisa, Italy, c.1156; died there in 1207. This story is found only in Attwater.

It is said that Bona experienced vision from early childhood, in one of which she was blessed by Saint James the Greater. By the age of 10 she had dedicated herself under the Augustinian rule, and at 14 she made her first journey, going off to see her father who was fighting in the crusades near Jerusalem.

On the way back she was captured by Islamic pirates in the Mediterranean, wounded and imprisoned. Rescued by some fellow Pisans, she made her way home. However, nothing daunted, she set out again, this time taking with her a large number of pilgrims to make the 1,000-mile journey to Compostella.

From this time she became one of the official guides on this famous pilgrimage route, under the auspices of the Knights of Saint James. She made the journey nine times, “full of energy, helpful, and unselfish, ready to reassure with her smile those who were sick.”

Already ill, she attempted a final pilgrimage, but was overcome not far from home. She was able to return to Pisa, and died in her little room near the church of San Martino. In recent times Saint Bona has come to be associated as patron of travellers along with Saint Christopher, and in particular of couriers, guides and air-hostesses, receiving acknowledgement not least from airline companies (Attwater).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 17 June 2020. Web. 28 May 2025. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-bona-of-pisa/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-bona-of-pisa/

St Bona of Pisa

Celebrated on May 29th

Pilgrim. Bona was born in Pisa in 1156. From an early age she experienced visions, particularly of St James. By the age of ten she had decided to dedicate herself to the Augustinian rule and by 14 had set off on her first journey to see her father, who was fighting in the Crusades near Jerusalem. On her way home she was captured by Muslim pirates in the Mediterranean, wounded and imprisoned. Some fellow Pisans rescued her and brought her home.

Bona wasn't put off by those experiences. She soon set out again on a thousand mile pilgrimage to Compostella - this time leading a large group of pilgrims under the auspices of the Knights of St James.

She was to make the journey a further nine times, travelling mainly on foot. Bona was cheerful and adventurous: 'full of energy, helpful and unselfish, ready to reassure with her smile those who were sick' - according to a contemporary account.

She became ill while setting out on her tenth pilgrimage. Bona managed to reach her little room near the church of San Martino, and died on this day in 1207, aged 51. In 1962, she was canonized by Pope John XXIII.

She is a patron saint of travellers, couriers, tour guides and airline staff and has been adopted as a patron by several airlines.

SOURCE : https://www.indcatholicnews.com/saint/159

Particolare all'interno della Chiesa di San Martino di Pisa


St. Bona of Pisa

St. Bona of Pisa, 1207, Virgin. As a child fasted on bread and water three times a week. One day the crucifix at Holy Sepulchre's church held out his hand to her. At a vision in another church she saw Christ, His mother and three saints including St. James who pursued her when frightened by the light. He led her back to Christ. Thereupon she had a very special devotion to James and visited his tomb at Compostela often. She conscrated her life as a virgin and anchoress.

SOURCE : https://mariannedorman.homestead.com/SaintsMay.html

St. Bona of Pisa Has Been Taking Care of Pilgrims for a Long Time

Bri Campbell  

This saint is a true pilgrimage friend.

While St. Bona of Pisa might not be as well known for walking the El Camino trail in Spain like St. Francis of Assisi or the Spanish war-hero El Cid, she is one powerful saint to ask for intercessions on your journey.

St. Bona of Pisa’s feast day is May 29. She walked the Camino de Santiago ten times and was so devoted to St. James the Apostle that she was made an official guide by the Knights of St. James, an order that was established to protect pilgrims on the route. The order still exists today and members still promise to defend the Immaculate Conception doctrine of the Catholic Church. In St. Bona’s time the Knights followed the religious rule of St. Augustine and operated convents along the route. St. Bona was an Augustinian tertiary from the age of 10.

She was born in Pisa in 1156 and made the 1,000-mile pilgrimage from Italy ten times, each time taking large numbers of pilgrims with her on the El Camino walk, or Santiago de Compostela—Way of St. James. Most of it she did on foot.  In Medieval times, pilgrims started from wherever their front door was in Europe. Today, most people start in France to begin their pilgrimage to the holy site that hold St. James the Apostle’s tomb. Walking on the El Camino today is open to everyone with varying degrees of difficulty and distances as short as 75 miles.

 St. Bona’s devotion to St. James began as a child when she was gifted with mystical visions. At age seven, she saw Jesus reach down from the crucifix to hold her hand. Her next vision was of Jesus, the Blessed Mother and St. James the Greater— the brother of St. John and one of the three apostles who witnessed Christ’s Transfiguration. Bona was frightened by the light around the figures that appeared to her and ran away.

But St. James followed her and led her back to the image of Jesus. This leading her back to Christ inspired St. Bona to devote her life to leading pilgrims along the El Camino as a way to lead them to Jesus. Her extraordinary young life is inspirational. When she was 14, she traveled to find her father who was fighting in the Crusades. She was captured during the trip by Islamic pirates and later rescued by her countrymen. This did not deter her from traveling or sharing in the spiritual goals and trials of fellow pilgrims on the El Camino. She continued to lead pilgrims on their spiritual journey to pray at St. James tomb. Becoming ill on her tenth pilgrimage in 1207 on the El Camino she returned home to Pisa and died near the church of San Martino in Pisa where she is buried.

Pope John XXIII canonized her in 1962, making her the patron saint of pilgrims, travelers and flight attendants. While St. Bona lived before airplanes were invented, she is still surely looking out for all travelers going to her beloved St. James who was martyred by sword in Jerusalem for his faith in Christ.

SOURCE : https://www.tektonministries.org/st-bona-of-pisa-has-been-taking-care-of-pilgrims-for-a-long-time/

The Patron Saint of Pilgrims

Catching up on reading the Morning Offering daily emails from the  Catholic Company with my coffee this morning, I found this wonderful reminder — May 29th was the feast day of a special patron saint — St. Bona of Pisa — patron saint of pilgrims!  Her name is an adjective; it means good.  Adjectives are called substantives when the noun is implied.  Thus, her name meant Good One, or more specifically, Good Girl, since the form is feminine.  Another young woman of great faith and love for Jesus who followed her calling to bring others to Him through her great devotion to St. James. (Left, photo of remains of St. Bona)

She experienced visions at a young age which led her into an ascetical life of penance and fasting.  The story is told that as a child, standing before a crucifix in church, she saw the figure on the Cross free his hand and reach out to touch her.  Perhaps the most surprising part of that vision is that she did not run out of the building, screaming in terror.  She did try to run away another time, when Jesus, Mary, St. James the Greater and a couple other saints appeared to her.  St.  James pursued her and led her back to Jesus.   This perhaps explains why she developed such a great devotion to St. James.

She dedicated herself to God at the early age of ten and became an Augustinian tertiary. At the age of fourteen she went on her first pilgrimage to Jerusalem where her father was fighting in the crusades. On her trip home she was captured and wounded by Muslim pirates and imprisoned, later being rescued by her fellow countrymen.  This did not stop her from pilgrimaging.

In fact, she became fond of making pilgrimages to Rome and returned to the Holy Land many times. She also led a large pilgrimage group along the Way of St. James (Santiago de Compostela), a 1,000 mile journey.  She was named an official guide of the ancient route by the Knights of St. James and made the Way of St. James a total of nine times. On her tenth trip she had to return home due to illness, and died soon after, at the approximated age of fifty years in AD 1207. Her work as a leader of pilgrims prompted Pope St. John XXIII to name her the patron saint of travelers, couriers, tour guides, pilgrims, flight attendants, and the city of Pisa.

In the featured photo, St. Bona is depicted holding a scallop shell which is associated with St. James and The Way of St. James (or “El Camino de Santiago). The path markers along the The Way of St. James include the outline of a scallop shell and a directional arrow. Pilgrims receive a shell or sticker to wear on their persons or gear to indicate they are a pilgrim along “The Way.” Fr. Pivonka talks about this in his book, Hiking the Camino, 500 Miles With Jesus. We review the book HERE.

All throughout history we find examples of individuals understanding the need to pilgrimage.  Pope Francis’ homily from Easter Vigil this year beautifully laid out a reason to pilgrimage, to greet the “living stone”, Jesus Christ.  [LINK to the Welcome Post of Pilgrim Paths discussing the homily.] No matter the times we live in, we are all on a pilgrimage back to the Father and we all need time to roll away the tombstones covering our hearts to let the love of Jesus in to effectuate a “metanoia”– a change — and then step out onto a new path.  St. Bona of Pisa, pray for us!

Visit our Home Page for a listing of all our upcoming pilgrimages!

SOURCE : https://insidethevaticanpilgrimages.com/patronofpilgrims/

Antonio Fascetti, Raffigurazione di Santa Bona, Chiesa di San Martino, Pisa

Antonio Fascetti, Santa Bona, San Martino Church


Santa Bona da Pisa Vergine

Festa: 29 maggio

Pisa, 1155/6 - 1207

Nel secolo XIII si assiste ad un numero sempre maggiore di sante. Queste donne cristiane, spesso laiche, sembrano rientrare in una tipologia di santità femminile che non appartiene a Bona. La santa pisana infatti si distingue da altre figure femminili per la sua vocazione fin da bambina; la scelta della verginità e l'assoluta obbedienza nei confronti dei suoi superiori. Ma ciò che caratterizza Bona e che la allontana moltissimo da altre sante del suo tempo è la continuità dei viaggi, che non verranno meno anche in periodi particolarmente difficili: Santiago de Compostela (che raggiungerà ben nove volte), san Michele al Gargano, Roma e la Terra Santa sono le sue méte preferite.

Al tempo stesso non rinnegherà mai il suo forte legame con Pisa e i suoi abitanti ed in particolare con i canonici regolari di Sant'Agostino di san Martino e con i monaci pulsanesi di san Michele degli Scalzi: i numerosi miracoli compiuti dalla santa pisana dimostrano la sua grande attenzione e premura soprattutto nei confronti dei più deboli e dei più poveri.

Patronato: Hostesses

Emblema: Croce e la lettera

Martirologio Romano: A Pisa, santa Bona, vergine, che compì con devozione frequenti pellegrinaggi in Terra Santa, a Roma e a Compostela.

Il Codice C 181 depositato presso l'Archivio Capitolare del Duomo di Pisa che raccoglie una prima biografia scritta dal monaco pulsanese Paolo, morto nel 1230, quando era ancora in vita la santa pisana ci informa che Bona nacque a Pisa verso il 1155/1156 nella parrocchia di San Martino di Guazzolongo nel quartiere di Kinzica. Mamma Berta era di origine corsa e dopo essersi stabilita a Pisa conobbe un mercante, Bernardo. Bona fu l'unico frutto di quel matrimonio: Bernardo si imbarcò quando Bona aveva solo tre anni e non fece più ritorno, lasciando così Berta in grandissime difficoltà economiche in quanto straniera e unica responsabile della famiglia.

All'età di sette anni ebbe un primo incontro con Gesù e grazie a padre Giovanni dell'Ordine dei Canonici Regolari di San Agostino entrò in convento. Bona scelse di martoriare il suo corpo con prove sempre più dure e giunse ad indossare il cilicio dopo una nuova visione di Gesù. All'età di dieci anni ebbe una nuova visione che la segnerà per la vita: insieme con Gesù e Maria incontra San Giacomo.

Preparata da padre Giovanni, all'età di dieci anni si presenta al Priore che la consacrerà al Signore. Dopo tre anni di raccoglimento ed aspre penitenze (durante le quali continua a punire il suo corpo), nel 1170, a seguito di una nuova visione di Gesù, parte per Gerusalemme, dove il Signore le rivela che vive Bernardo. Avvertita ancora da Gesù sfugge al suo tentativo di impedirle di scendere dalla nave e si rifugia da un eremita di nome Ubaldo, che diventa il suo padre spirituale.

Nel tentativo di ritornare a Pisa con alcune sue compagne di viaggio viene ferita al costato e catturata dai saraceni. Riscattata da alcuni mercanti pisani, ripara finalmente verso il 1175 nella sua stanzetta di San Martino.

Qui avviene una nuova visione: con Gesù si presenta San Giacomo che la invita ad unirsi a dei pellegrini in viaggio per Santiago de Compostela. Il pellegrinaggio era un'autentica avventura che durava circa nove mesi, i pellegrini sapevano di rischiare anche la morte: ragione per la quale era prassi normale stendere il testamento. Bona, così esile e continuamente sottoposta a prove fisiche che lei stessa si procurava, non esita, partecipa a quel primo pellegrinaggio, al quale seguiranno molti altri.

Il suo compito è di sorreggere nelle difficoltà, incoraggiare nei momenti più difficili, prestare soccorso sanitario ed invitare tutti i pellegrini alla preghiera e alla penitenza. Raggiungerà ben nove volte Santiago ed altrettante volte ritornerà a Pisa! Ma guidò anche i pellegrini a Roma e raggiunse anche San Michele Arcangelo sul Monte Gargano.

All'età di 48 anni è costretta ad interrompere i pellegrinaggi e il 29 maggio 1207 raggiungerà il suo Sposo in cielo. Ora riposa nella Chiesa di San Martino a Pisa. Il 2 marzo 1962, Giovanni XXIII la dichiarò ufficialmente patrona delle hostesses di Italia.

Autore: Massimo Salani

Patrona delle hostess di volo italiane, Santa Bona è stata una delle prime donne a viaggiare, percorrendo lunghi, rischiosi e faticosi tragitti. Nel 1155, anno in cui nasce Bona (deriva dal latino bonus che significa “bontà”), non esistono automobili, autobus, treni o aerei. Si cammina e i più fortunati si muovono a cavallo o con una carrozza. La città di Bona è Pisa. La madre, Berta, è originaria della Corsica, il padre Bernardo, mercante pisano, abbandona la famiglia quando la figlia ha solo tre anni. Per le povere sventurate, rimaste senza sostentamento, inizia un periodo difficile. La bambina trova conforto in chiesa.

A sette anni inizia ad avere visioni di Gesù e della Madonna e, a dieci anni, abbraccia la vita religiosa sotto la Regola di Sant’Agostino. Bona è una ragazzina molto coraggiosa. Con la convinzione di essere guidata e protetta da Dio, ad appena quattordici anni si reca a Gerusalemme, da sola, con la speranza di incontrare il padre partito con i crociati. A quanti pericoli va incontro! Quante avventure! Naviga i mari, si rifugia nelle grotte... A Gerusalemme rimane per dieci anni. Durante il viaggio di ritorno, viene catturata dai Saraceni e imprigionata. Che brutto momento! Tornata libera, Bona riesce a raggiungere Pisa per poi riprendere i suoi viaggi, più determinata di prima.

Dopo una visione di San Giacomo il Maggiore, si reca nove volte a Santiago de Compostela, in Spagna (un viaggio di mille miglia che durava nove mesi!), non più da sola, ma accompagnata da tanti pellegrini dei quali diventa guida ufficiale. Intraprende altri pericolosi viaggi diretta a Roma, sulla tomba degli apostoli Pietro e Paolo e, sul Gargano, al Santuario di San Michele Arcangelo. Il suo fisico non è robusto, eppure assiste amorevolmente gli altri pellegrini, sempre sorridente e senza chiedere nulla in cambio, perché questa è la missione alla quale si sente chiamata dalla sua fede cristiana.

Durante i pellegrinaggi Santa Bona compie tanti miracoli: con le sue preghiere rimargina ferite e converte i delinquenti. Proclamata nel 1962 patrona delle hostess (assistenti di volo) da San Giovanni XXIII, papa Angelo Giuseppe Roncalli, Santa Bona protegge anche operatrici del turismo, guide turistiche, viaggiatrici, pellegrine e corrieri. Muore nel 1207 a Pisa e viene sepolta nella Chiesa di San Martino, dove ancora oggi riposa. Qui, ogni 29 maggio, si raduna un gruppo di hostess per rendere omaggio alla propria santa.

Autore: Mariella Lentini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90352

Le spoglie di santa Bona nella chiesa di San Martino, a Pisa


Santa Bona da Pisa

Bona nasce nel 1156 in una modesta casa nell'antico quartiere di San Martino a Pisa. All'età di quattordici anni compie il suo primo viaggio in Terra Santa. Ne torna, dopo una brutta avventura che ne fortifica la fede, nel 1174. E' l'anno in cui inizia anche la costruzione di quella che diverrà la torre pendente. Una visione mistica la induce ad unirsi ad un gruppo di pellegrini in partenza per il santuario di Santiago de Compostela.

I pellegrinaggi nel duecento erano percorsi interminabili, avventurosi e talvolta, drammatici. Bona, per le sue doti pratiche e spirituali, ben presto diviene il riferimento materiale e morale di quei pellegrini. Questa esperienza diretta le fa maturare la convinzione che ci sia sempre bisogno di una figura di riferimento che sappia essere guida ai pellegrini nel loro accidentato percorso e decide che quello sarà il suo compito.Dopo quella prima volta saranno altre otto le occasioni in cui Bona sarà guida dei pellegrini nel lungo e tortuoso percorso verso Santiago.

Comprendendo quante potessero essere la difficoltà e i tempi che, nel Medioevo, erano impliciti in questo tipo di viaggi, si può ben dire che Bona abbia dedicato la sua vita a questa missione. Vicina ai cinquant'anni, stanca e fisicamente prostrata dal suo incessante pellegrinare, torna a Pisa da dove, dopo due anni di stasi e preghiera, decide di compiere da sola l'ennesimo pellegrinaggio verso la sua Santiago. Lo compirà, ma solo grazie a un miracolo, accompagnata 'in volo' dallo stesso San Giacomo (Santiago).

Tornando - in quel che sarà presto suo letto di morte - con in mano un pugno di conchiglie di Santiago, la prova di quello stupefacente evento. E' per questo, nel marzo 1962, Papa Giovanni XXIII la volle patrona delle hostesses.
Le sue spoglie sono conservate nella chiesa di San Martino di Pisa, e la sua tomba è inserita nello splendido Camposanto monumentale della piazza del Duomo di Pisa.

La motivazione del Papa

Dalla motivazione di Papa Roncalli traiamo alcuni significativi passi:
"La Chiesa (…) guarda anche a quelle giovani che, ai nostri tempi, nei quali sono aumentati straordinariamente i viaggi all'estero, (…) offrono ai viaggiatori la loro opera di assistenza e adempiono ad un ufficio certamente benefico e utile, ma esposto a moltissime difficoltà e pericoli.

Per cui sembra conveniente che (…) siano informate agli esempi di una celeste Patrona e siano sempre difese dalla sua Protezione. Viene proposta la Vergine Pisana, Bona. (…) che si recò più volte nei Sacri Luoghi, nell'Alma Città e a Santiago de Compostela, spinta da sentimenti religiosi come guida e aiuto dei pellegrini.(...).

Per sempre dichiariamo Santa Bona, Vergine pisana, Patrona delle Assistenti dei viaggiatori comunemente dette hostesses".

SOURCE : https://web.archive.org/web/20080207040252/http://www.santabona.pisa.it/pagina.php?id=3

Chiesa di San Martino di Pisa,  piazza San Martino

Chiesa di San Martino di Pisa



BONA da Pisa, santa

di Eugenio Massa

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 11 (1969)

Nacque a Pisa, nel borgo di Chinzica, da madre corsa, Berta, e da padre pisano, Bernardo, intorno alla metà del secolo XII (la data tradizionale è il 1156, e trova una vaga conferma nell'età attribuita alla santa -"cinquanta e più anni" - nel racconto di un miracolo da lei compiuto verso la fine della vita, che è contenuto in una delle antiche biografie: cfr. Acta Sanctorum, p. 157).

Le più antiche Vite di B. sono comprese in una raccolta agiografica trecentesca nel codice C 181 della Biblioteca Capitolare di Pisa, ai ff. 38r-48v (testo che designamo con B) e ai ff. 107r-121v (testo A).

Nel testo B, ancora inedito, sono da distinguere tre narrazioni. La più importante - che designamo con B2 - costituisce una vita organica e integra, articolata nelle tre parti della formula agiografica tradizionale (vita, morte, miracoli). Quelle che designamo con B1 e B3 costituiscono due nuclei, mutilo in fine l'uno, all'inizio il secondo. Il primo si interrompe all'episodio di Cristo che promette alla santa una numerosa figliolanza spirituale (A, 13 e B2, 6) per concludere con una rapida notizia sulla morte; l'altro racconta alcuni miracoli compiuti in vita (25-28), la morte (29) e una serie di miracoli postumi (30-38). Il codice della Capitolare li trascrive inserendoli rispettivamente come prologo e come parte integrante della terza sezione (sui miracoli) della narrazione B2.

L'anonimo autore del testo A è un canonico agostiniano vivente in Pisa: commenta gli episodi che narra con rilievi ascetici e di costume, pone in evidenza i legami della santa con gli agostiniani di S. Martino in Chinzica (Giovanni, Marco, Vitale, ecc.), narra molti prodigi a favore di naviganti in pericolo di naufragio. L'autore del testo B2 appartiene ai benedettini scalzi o pulsanesi: vive in territorio di Lucca, sottolinea i rapporti di B. con gli scalzi di S. Michele in Orticaia (Simone, Paolo, ecc.) e le loro chiese pisane, racconta parecchi miracoli a favore di Lucchesi e nessuno dei prodigi operati in mare: dei quali ne compare uno solo in B3, 38.

Ambedue gli autori scrivono all'incirca cinquant'anni dopo la morte della santa, utilizzando fonti comuni e altre particolari: in molti punti concordano fino ai dettagli più minuti, in alcuni si contraddicono palesemente. L'autore del testo A dichiara di cogliere alcuni episodi dalla voce di don Gerardo, canonico agostiniano (43 e 52), Così come quello del testo B3 dice di avere informazioni da un confratello pulsanese di nome Andrea (30). L'autore di B2 lavora su materiali raccolti da don Paolo, prima monaco di S. Michele in Orticaia e poi abate di S. Michele in Guamo (Capannori, Lucca): lo dimostra la parte notevole che l'abate pulsanese occupa negli episodi biografici e nella classificazione dei miracoli, distinti secondo che egli ne fosse testimone oculare (11-21) o auricolare (22-24). Secondo A, 46 e B2, 21, don Paolo già si preoccupava di raccogliere per scritto le opere e i miracoli della santa prima ancora che ella morisse.

Secondo le fonti agiografiche, B. aveva tre anni quando, insieme con la madre, fu abbandonata dal padre, che partì oltremare, dove aveva figli da altra moglie, per non fare mai più ritorno.

Le due Vite concordano nel modellare la biografia di B. sul modulo agiografico della santa bambina ("ut Christum parvulum parvula sequeretur": B2, 2), che fin da piccina avrebbe dormito in un letto di paglia come Gesù nel presepe (B2, 2) e a sette anni avrebbe usato il cilicio e praticato digiuni e altre austerità (A, 4). Secondo queste Vite già allora Cristo le appariva e le parlava frequentemente, insieme con la Madonna e s. Giacomo. Secondo la Vita A, ella sarebbe stata accolta come oblata (o terziaria) agostiniana appena decenne, grazie all'intervento di un sacerdote di nome Giovanni a cui un angelo aveva annunciato, appena avvenuta, la sua nascita, invitandolo a recarsi da Parigi - dove allora si trovava per studiare - a Pisa, per farsi canonico a S. Martino in Chinzica, ed ivi assumere la custodia della fanciulla. Nell'episodio si intrecciano visibilmente i due temi agiografici dell'imitazione di Gesù Bambino (annunzio angelico della nascita) con quello della imitazione di Maria Vergine ("raccomandata" da Cristo all'apostolo Giovanni): tema, quest'ultimo, che ritornerà con grande rilievo nell'episodio dell'annunciazione fatta a B. da Cristo della sua maternità spirituale. Secondo la Vita B, solo più tardi, dopo il ritorno dal pellegrinaggio in Terra Santa, B. avrebbe lasciato la madre per rivestire il mantello da oblata, vivendo sola, in una casa presso S. Martino in Chinzica, e guadagnandosi il pane con il lavoro manuale, ossia con la filatura.

Le fonti agiografiche narrano che B. a tredici anni (B1, 15 e B2, 4 dicono rispettivamente undici e dodici) si sarebbe recata pellegrina in Terra Santa, avendo saputo per rivelazione divina che là si trovava suo padre Bernardo: non sarebbe riuscita però a vederlo, per il disinteresse del genitore e per le minacce dei tre figli che Bernardo aveva laggiù: uno dei quali, il più ostile, era patriarca di Gerusalemme (ma secondo B1, 17 e B2, 5 il patriarca non era fratello, bensì "avunculus sive patruus" della giovinetta). Dopo un periodo di nove mesi (secondo la versione di A, 12) o nove anni (secondo quella di B2, 5) trascorsi in visite ai luoghi santi e in solitudine sotto la guida spirituale dell'eremita Ubaldo, avrebbe avuto da Cristo l'invito a tornare in patria, dove avrebbe avuto una moltitudine di figli spirituali. Ma prima di imbarcarsi sarebbe caduta prigioniera di Saraceni, da cui la avrebbero liberata alcuni mercanti suoi compatrioti.

In Pisa la promessa di Cristo ebbe compimento e la personalità della giovane assunse la sua piena fisionomia. Pur vivendo del proprio lavoro materiale, B. coltivava la contemplazione e la carità ("Domino in paupertate serviens, pauperibus et infirmix libenti animo serviebit" B2, 7). Dotata di poteri taumaturgici, guariva malati e salvava naviganti; conosceva i segreti più intimi di quanti erano afflitti o tentati dal male e li portava alla "piena. consolazione" (B2, 7). Molti la seguivano considerandola madre e maestra (B2, 7 e 9): "non solum religiosi, verum etiam, clerici. layci, mulieres et virgines, seniores cum iunioribus" (B2, 7).

Nonostante il suo corpo fosse sempre malato (di febbri croniche ed emottisi, che A, 16 attribuisce a ferita toracica - "ad instar Christi, in latere vulnus" - infertale da un saraceno durante la prigionia), B. amava affrontare le fatiche dei pellegrinaggi: ne compì alcuni a Roma e a San Michele nel Gargano, nove a San Giacomo di Compostella (le fonti parlano di suoi viaggi in stato di levitazione).

La devozione di B. al santuario dell'apostolo portò alla costruzione della chiesa e del monastero di S. Iacopo al Poggio, sulla via che congiunge Pisa con Ponte a Serchio, donde i pellegrini raggiungevano la via Francigena. Gli eruditi locali parlano del monastero di S. Iacopo "fondato da s. Bona" (E. Tolaini, Forma Pisarum, Pisa 1967, p. 85, n. 180); le "leggende" non offrono in proposito testimonianze chiare e concordi: secondo la vita A, 17, la chiesa fu costruita da una povera donna del luogo, che ebbe da B. il consiglio, il disegno e un contributo di lavoro; secondo B2, 7, il monastero fu eretto da don Simone, abate di S. Martino in Orticaia, per incoraggiamento della santa. Ma A, che parla di una successiva costruzione di case annesse all'oratorio, non parla del monastero, mentre la VitaB non accenna alle origini della chiesa.

B. morì il 29 maggio 1207: tale data è indicata concordemente dalle narrazioni del gruppo B.

L'anonimo autore della Vita A (c. 54) discorda solo apparentemente, indicando il 1208; a differenza della redazione B che, sorta in territorio lucchese, adotta lo stile della Natività (che coincide, per il mese di maggio, con l'uso moderno), egli segue evidentemente lo stile pisano dell'Incarnazione (che anticipa sull'uso moderno per lo stesso mese). Questo è confermato anche dalla notizia di B2, 9, che colloca la cerimonia della sepoltura nella solennità dell'Ascensione: e solo nel 1207 tale festività cade in giorno posteriore alla morte della santa (ossia al 31 maggio, mentre per il 1208 cadrebbe al 15 maggio).

Seppellito nella chiesa di S. Martino in Chinzica, il corpo di B. fu riesumato almeno tre volte. Il sarcofago in cui fu custodito fra il sec. XIV e il 1742 (oggi al Camposanto di Pisa) è di epoca romana (l'effigie giovanile che esso porta non ha dunque nulla a che fare con l'iconografia della santa, come è stato invece tradizionalmente ritenuto). Un'iscrizione sepolcrale del tardo Duecento (anche questa al Camposanto di Pisa) attesta l'esistenza di una confraternita di s. Bona.

Il 2 marzo 1962 la santa "pellegrina" fu da papa Giovanni XXIII dichiarata patrona delle assistenti di viaggio italiane.

Fonti e Bibl.: Le citazioni dal codice Capitolare C 181 rimandano ai capitoli così come li enumererà la mia edizione. Il testo A è pubblicato in Acta Sanctorum Maii, VII, Antverpiae 1688, pp. 144 ss.; v. anche S. Bona vergine pisana. Versione della sua Vita pubblicata negli Acta Sanctorum, a cura dell'Opera Pia Cottolengo, S. Iacopo, Pisa 1939. Note e narrazioni in G. Sainati, Vite di santi e beati pisani, Pisa 1859, pp. 132-149; A. Destantins, S. Bona vergine pisana, Pisa 1909; C. Fedeli, La vestizione di s. Bona, Pisa 1917; F. Bartorelli, Santa Bona da Pisa, Bari 1960 (si limita a narrare i mirabilia della Vita A così come appare negli Acta Sanctorum e nella versione anonima del 1939); Bibliotheca Sanctorum, III, pp. 234-237.

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/bona-da-pisa-santa_(Dizionario-Biografico)/

Antonio Cavallucci. Vestizione di Santa Bona (Ultimo quarto del XVII sec., Olio su tela) Modello per il dipinto destinato alla Cattedrale di Pisa, esposto al Museo Nazionale di Palazzo Reale di Pisa.


Den hellige Bona av Pisa (~1156-1207)

Minnedag:

29. mai

Skytshelgen for Pisa; for reiseledere, guider og flyvertinner (fra 1962)

Den hellige Bona ble født rundt 1156 i sognet San Martino i bydelen Kinzica i Pisa i regionen Toscana i Midt-Italia. Hennes mor Bertha kom fra Corsica, og etter at hun slo seg ned i Pisa, traff hun handelsmannen Bernhard. De giftet seg og Bona var deres eneste barn. Bernhard reiste sin vei da Bona var bare tre år gammel og kom aldri tilbake, og Bertha havnet derfor i store økonomiske vanskeligheter som fremmed og eneansvarlig for familien.

Det fortelles at Bona helt fra sin tidligste barndom var benådet med mystiske gaver, det vil si visjoner, evnen til å lese hjertene og lignende. Som syvåring hadde hun sitt første møte med Jesus. Takket være p. Johannes fra De regelbundne Augustinerkannikene kunne hun som tiåring vie seg til et liv som tertiar etter den hellige Augustins regel, og hun bodde i kirken St. Martin for å leve et fellesliv sammen med kannikene som devota et soror, det vil si som tjener.

Hun valgte å utsette kroppen for stadig hardere legemlige botsøvelser og hun begynte å bruke cilicium (et metallbelte med skarpe pigger) etter en ny visjon av Jesus. Som tiåring hadde hun en ny visjon som skulle merke henne for livet: Sammen med Jesus og Maria møtte hun den hellige apostelen Jakob den Eldre, som velsignet henne.

Etter en ny visjon av Jesus la Bona som fjortenåring i 1170 ut på sin første reise, da hun dro til Jerusalem. Der avslørte Jesus for henne at hennes far bodde der og sloss i korstogene nær Jerusalem. Jesus reddet henne igjen da faren forsøkte å hindre henne fra å gå i land fra skipet, og hun søkte tilflukt hos en eremitt ved navn Ubald, som ble hennes åndelige far. På hjemveien ble hun tatt til fange av sarasenske (muslimske) pirater i Middelhavet, såret og satt i fengsel. Men hun ble reddet av noen andre fra Pisa og kom seg til slutt i 1175 hjem igjen til sitt lille rom i San Martino i Pisa. Der fikk hun nye visjoner, og i en av dem kom Jakob sammen med Jesus og ba henne slutte seg til pilegrimene som valfartet til apostelen Jakob den Eldres grav i Santiago de Compostela i Nord-Spania. Ikke lenge etter la hun ufortrødent ut på en reise dit, og denne gangen tok hun med seg en stor gruppe pilegrimer på den over 150 mil lange veien som ble tilbakelagt på ni måneder. Fra da av ble hun en av de offisielle guidene på den berømte pilegrimsveien til Compostela under beskyttelse av ridderne av St. Jakob. Ni ganger gjennomførte hun ferden, «full av energi, hjelpsom og uselvisk, alltid rede til å sette mot i de syke med sitt smil». Hun dro også ofte til Roma og til helligdommen for erkeengelen Mikael på Monte Gargano.

Hun var allerede syk da hun forsøkte på en siste valfart, men hun brøt sammen ikke langt hjemmefra. Hun klarte å vende tilbake til Pisa, hvor hun døde den 29. mai (?) 1207 (eller 1208) i sitt lille rom nær kirken San Martino. Hun ble gravlagt i kirken San Martino. Hennes minnedag er dødsdagen 29. mai. Hennes kult var lokal, begrenset til bispedømmet Pisa. Hun avbildes som nonne med kors eller pilegrimsstav.

I senere tid har Bona begynt å bli regnet som skytshelgen for reisende sammen med den hellige Kristoforos. Den salige pave Johannes XXIII (1958-63) utnevnte henne den 2. mars 1962 til skytshelgen for italienske reiseledere, guider og flyvertinner. I sin utrettelige pilegrimsreisevirksomhet kan hun sammenlignes med den hellige Godric av Finchale (d. 1170) eller den hellige Benedikt Josef Labre (d. 1783).

Kilder: Attwater/John, Butler (V), Schauber/Schindler, KIR, Patron Saints SQPN, Bautz, Heiligenlexikon, santiebeati.it, augustiniancanons.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 2001-05-28 22:48 - Sist oppdatert: 2006-12-23 21:12

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/bpisa

Compagnia di Santa Bona, Patronna delle Hostesses - https://web.archive.org/web/20080415022931/http://www.santabona.pisa.it/#

Maria Luisa Ceccarelli Lemut, « Pellegrinaggio e culto di s. Jacopo a Pisa nel XII secolo: la figura di s. Bona » [In corso di stampa in M. L. Ceccarelli Lemut, Medioevo Pisano. Chiesa, famiglie, territorio © dell'autrice - Distribuito in formato digitale da "Reti Medievali"] - Il testo di questo articolo nasce dalla fusione tra la comunicazione La fondazione di S. Jacopo "de Podio" e la diffusione del culto giacobeo a Pisa nel XII secolo (Congreso de Estudios Jacobeos, Santiago de Compostela, 4-6 novembre 1993), Santiago de Compostela 1995, pp. 155-161; e la conferenza La dimensione esistenziale del pellegrinaggio: l'esempio di S. Bona, letta alla Sezione di Cascina dell'Associazione Italia Nostra, di prossima pubblicazione tra le conferenze degli anni 1998-2000 : http://www.rmoa.unina.it/655/1/RM-Ceccarelli-Pellegrinaggio.pdf

Chiesa San Martino in Guazzolongo : https://www.turismo.pisa.it/luogo/chiesa-di-san-martino-protettrice-dei-viaggiatori