Bienheureuse Maria
Gargani
Fondatrice des 'Apostole
del Sacro Cuore' (+ 1973)
- reconnaissance d'un
miracle obtenu par son intercession: Promulgazione di Decreti della
Congregazione delle Cause dei Santi, 27.01.2018, en italien, en anglais
Mère Maria Crocefissa dell'Amore Divino (au siècle: Maria Gargani), est la
fondatrice des Apôtres du Sacré Cœur (Apostole del Sacro Cuore), au service des
pauvres.
Maria Gargani est née le 23 décembre 1892 à Morra Irpino, aujourd'hui Morra De
Sanctis (Italie) et 'née au ciel' le 23 mai 1973 à Naples (Italie).
Elle était une fille spirituelle de Padre Pio qui
lui a écrit 67 fois.
- Un miracle attribué à la prière d'une religieuse italienne, Maria
Gargani, une fille spirituelle de Padre Pio (Zénith)
- en italien, Apostole del
Sacro Cuore (site en maintenance), la fondatrice
- Béatification le 2 juin 2018 à Naples.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13252/Bienheureuse-Maria-Gargani.html#:~:text=Fondatrice%20des%20'Apostole%20del%20Sacro%20Cuore'%20(%2B%201973)&text=Maria%20Gargani%20est%20n%C3%A9e%20le,lui%20a%20%C3%A9crit%2067%20fois.
Italie : Maria
Gargani, religieuse, "héroïque"
Une fille spirituelle de
Padre Pio
JUILLET 11, 2017
19:22MARINA DROUJININACAUSES DES SAINTS, EGLISES LOCALES
Un décret reconnaissant
« les vertus héroïques » de la religieuse italienne Maria Crucifiée
de l’Amour Divin (au siècle – Maria Gargani) a été promulgué par la
Congrégation pour les causes des saints, avec l’approbation du pape François,
vendredi 7 juillet 2017. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la
voie à sa béatification.
Elle est fondatrice de la
Congrégation des Apôtres du Sacré-Cœur. Pendant plus de 50 ans, elle a été
fille spirituelle de Padre Pio, capucin et prêtre italien, canonisé par l’Église
sous le nom de saint Pio de Pietrelcina, en 2002.
Maria Gargani est née le
23 décembre 1892 à Morra Irpina, dans la province d’Avellino, dans une famille
de huit enfants. Comme ses sœurs, Maria reçoit un diplôme d’enseignante et
remporte le concours pour enseigner à San Marco La Catola, dans la province de
Foggia. Très jeune, elle ressent le désir de consacrer sa vie à Dieu et
s’inscrit dans l’Ordre franciscain séculier pour travailler comme catéchiste.
En août 1916, elle
entreprend une correspondance avec padre Pio. De 1916 à 1968, padre Pio est son
directeur spirituel, son soutien moral. Maria décrit dans son journal leur
première rencontre dans le monastère capucin San Marco La Catola, en 1918.
Plusieurs années plus
tard, Padre Pio approuve son idée de créer une institution religieuse pour
s’occuper des enfants. Le 11 février 1936, l’évêque de Lucera, Mgr Giuseppe Di
Girolamo, signe le décret sur la création de la Pieuse Union des Sœurs Apôtres
du Cœur eucharistique de Jésus.
L’Institut commence immédiatement
ses activités : les sœurs, guidées par Maria, organisent des écoles
catéchétiques, des jardins d’enfants, des activités parascolaires et
professionnelles pour les jeunes filles.
En 1945, le siège de
l’Union Pieuse déménage à Naples, où les sœurs commencent une expérience de la
vie consacrée. Le 18 avril, la fondatrice avec quelques-unes de ses compagnes
se consacre à Dieu et prend le nom religieux de Sœur Marie Crucifiée de l’Amour
Divin. Pendant ce temps, les maisons de la congrégation s’ouvrent en Campanie,
dans les Pouilles, dans le Latium, en Toscane et en Sicile.
Le 12 mars 1963,
l’Institut des Sœurs Apôtres du Sacré-Cœur est approuvé par un décret papal.
Pour mère Maria, la
correspondance constituait le moyen d’évangélisation, rapporte sa biographie.
Même une simple carte postale lui fournissait l’occasion d’écrire de longues
lettres dans lesquelles elle exprimait spontanément et de manière convaincante
son amour pour le Christ.
Mère Maria est décédée le
23 mai 1973, à l’âge de 81 ans, à la Maison Mère de la congrégation, à Naples.
JUILLET 11, 2017
19:22CAUSES DES SAINTS, EGLISES LOCALES
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Italie : Maria Gargani, religieuse,
"héroïque" | ZENIT - Français
SOURCE : https://fr.zenit.org/2017/07/11/italie-maria-gargani-religieuse-heroique/
Un miracle attribué à la
prière d’une religieuse italienne, Maria Gargani
Un fille spirituelle de
Padre Pio
JANVIER 27, 2018
22:55ANITA BOURDINCAUSES DES SAINTS
Un miracle ayant été
reconnu comme dû à la prière d’une religieuse italienne, Maria Gargani :
elle pourra être béatifiée, en Italie.
Le pape François a
autorisé, le 26 janvier 2018, la promulgation, par la Congrégation pour les
causes des saints, de quatre décrets concernant des miracles obtenus par
l’intercession de la bienheureuse espagnole Nazaria Ignacia March Mesa (elle
pourra être canonisée), des vénérables Alfonse-Marie Eppinger, française,
Clelia Merloni, italienne, et Maria Crocefissa dell’Amore Divino Gargani,
italienne également : elles pourront être béatifiées dans leurs diocèses
respectifs.
Mère Maria Crocefissa
dell’Amore Divino (au siècle: Maria Gargani), est la fondatrice des Apôtres du
Sacré Coeur (Apostole del Sacro Cuore), au service des pauvres.
Elle est née le 23
décembre 1892 à Morra Irpino, aujourd’hui Morra De Sanctis (Italie) et
« née au ciel » le 23 mai 1973 à Naples (Italie). Ni le Saint-Siège
ni le site des religieuses en ligne ne précisent la nature de ce
« miracle ».
Elle était une fille
spirituelle de Padre Pio qui lui a écrit 67 fois.
Un miracle attribué à la prière d’une
religieuse italienne, Maria Gargani | ZENIT - FrançaisJANVIER 27, 2018
22:55CAUSES DES SAINTS Share this Entry
Anita Bourdin View all
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Journaliste française
accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org.
Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme
(Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat
en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.
Un miracle attribué à la prière d’une
religieuse italienne, Maria Gargani | ZENIT - Français
SOURCE : https://fr.zenit.org/2018/01/27/un-miracle-attribue-a-la-priere-dune-religieuse-italienne-maria-gargani/
Italie : le pape salue la
béatification de Mère Maria Gargani
Paroles après l’angélus
(Traduction intégrale)
JUIN 03, 2018 15:04ANNE
KURIAN-MONTABONEANGÉLUS, PAPES
Le pape François a salué
la béatification de Mère Maria Crocefissa dell’Amore Divino, au siècle Maria
Gargani, fondatrice des Apôtres du Sacré Cœur, qui a eu lieu le 2 juin 2018, à
Naples (Italie). Lors de l’angélus du 3 juin, il a souligné qu’elle était un
exemple pour les éducateurs.
Maria Gargani est
née le 23 décembre 1892 à Morra Irpina, dans la province d’Avellino, dans une
famille de huit enfants. Comme ses sœurs, Maria reçoit un diplôme d’enseignante
et très jeune, elle ressent le désir de consacrer sa vie à Dieu et s’inscrit
dans l’Ordre franciscain séculier pour travailler comme catéchiste. En août
1916, elle entreprend une correspondance avec padre Pio. De 1916 à 1968, il fut
son directeur spirituel, son soutien moral. Plusieurs années plus tard,
Padre Pio approuve son idée de créer une institution religieuse pour s’occuper
des enfants. Le 11 février 1936, l’évêque de Lucera, Mgr Giuseppe Di Girolamo,
signe le décret sur la création de la Pieuse Union des Sœurs Apôtres du Cœur eucharistique
de Jésus. L’Institut commence immédiatement ses activités : les sœurs,
guidées par Maria, organisent des écoles catéchétiques, des jardins d’enfants,
des activités parascolaires et professionnelles pour les jeunes filles. Mère
Maria est décédée le 23 mai 1973, à l’âge de 81 ans, à la Maison Mère de la
congrégation.
Voici notre traduction
des paroles du pape après l’angélus.
Paroles du pape François
Chers frères et sœurs,
bonjour !
Hier, à Naples, Mère
Maria Crocefissa dell’Amore Divino, au siècle: Maria Gargani, fondatrice des
Apôtres du Sacré Cœur (Apostole del Sacro Cuore), a été proclamée bienheureuse.
Fille spirituelle de Padre Pio, elle a été une vraie apôtre dans le domaine
scolaire et paroissial. Que son exemple et son intercession soutiennent ses
filles spirituelles et tous les éducateurs. Un applaudissement pour la nouvelle
bienheureuse, tous : saluons-la !
Je m’unis à mes frères
évêques du Nicaragua pour exprimer ma douleur pour les graves violences, avec
des morts et des blessés, perpétrées par des groupes armés pour réprimer les
protestations sociales. Je prie pour les victimes et pour leurs
familles. L’Eglise est toujours pour le dialogue, mais cela demande
l’engagement actif à respecter la liberté et avant tout la vie. Je prie pour
que cesse toute violence et que soient assurées les conditions de la reprise du
dialogue au plus tôt. Je vous salue tous, pèlerins provenant d’Italie et de
divers pays. En particulier ceux venus d’Helsinki, d’Huelva (Espagne), de
Peuerbach (Autriche), et de la Croatie.
Je salue les fidèles de
Caturano et de Palerme, ainsi que la société “Siderinox” d’Abbiategrasso et les
confirmands de Corridonia.
J’adresse un salut
spécial aux fidèles réunis à Sotto il Monte, avec l’évêque de Bergame, pour
l’anniversaire de la mort de saint Jean XXIII. Que la peregrinatio en
terre bergamasque de la dépouille de ce pape, si aimé par le peuple,
puisse susciter en tous des propositions généreuses de bien.
Et je souhaite à vous
tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon
appétit et au-revoir !
Traduction de Zenit, Anne
Kurian
JUIN 03, 2018
15:04ANGÉLUS, PAPES
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Anne Kurian-Montabone
View all articles Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers
journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et
Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.
Italie : le pape salue la béatification de Mère
Maria Gargani | ZENIT - Français
SOURCE : https://fr.zenit.org/2018/06/03/italie-le-pape-salue-la-beatification-de-mere-maria-gargani/
Maria Gargani, la
première fille spirituelle de Padre Pio
Isabelle
Cousturié ✝ - publié le 04/06/18 - mis
à jour le 27/01/22
100 ans après leur
première rencontre, la première fille spirituelle de Padre Pio a été béatifiée
à Naples le 2 juin 2018.
Cliquez ici pour ouvrir le diaporama
Trois “C” pour définir la
fille spirituelle de Padre Pio pendant plus de 50 ans : cœur, croix et charité
! Trois mots qui font aujourd’hui de Maria Gargani — en religion sœur Marie
Crucifiée de l’Amour Divin — une bienheureuse. “Que son exemple et son
intercession soutiennent ses filles spirituelles et tous les éducateurs”, a
souhaité le pape François, à l’angélus du 3 juin 2018, au lendemain de la
cérémonie de béatification, à la cathédrale de Naples. En guise de réponse, une
salve d’applaudissements.
Fondatrice de la
Congrégation des Apôtres du Sacré-Cœur, en Italie, une congrégation destinée à
l’évangélisation, à l’éducation et à la prise en charge de la jeunesse, Maria
Gargani (1892-1973) est le modèle même d’une vie où l’exemple, la parole et la
prière, ne peuvent fonctionner l’un sans l’autre. “Courageuse, volitive, et
déterminée”, comme elle est décrite dans la presse italienne, la bienheureuse, a eu très tôt la
révélation de sa vocation : devenir enseignante.
Lire aussi :
“J’ai vu mourir Padre Pio…”
Et elle l’est devenue,
d’abord comme laïque dans une école, puis dans le Tiers-ordre franciscain comme
catéchiste et enfin comme religieuse, en 1945, après s’être lancée dans la
fondation d’un institut religieux qui s’occupe des jeunes. Le 12 mars 1963, son
institut est définitivement approuvé par le pape Jean XXIII et s’épanouit en
dehors de la ville de Naples, la maison-mère, apportant de nouvelles méthodes
d’enseignement, comme expliquer la foi aux jeunes à travers des images
projetées sur le mur, une première à l’époque.
À l’ombre du couvent des
capucins
Toute cette énergie, et
cette détermination, Maria Gargani l’a entretenue à force d’encouragements de
Padre Pio, présent dans sa vie pendant plus de cinquante ans. Et ce n’est pas
un hasard si sa béatification a eu lieu 100 ans après leur première rencontre à
San Marco la Catola, près de Foggia, dans la seconde moitié du mois d’avril
1918. Le saint de Pietrelcina y venait rencontrer son directeur spirituel, le
père Augustin. Et elle, à l’ombre du couvent des capucins, poursuivait sa vie
chrétienne, entre le père Augustin et le père Benoit — autre père spirituel de
Padre Pio — en qui elle avait trouvé des personnes “sûres” pour guider son âme
“assoiffée de Dieu”.
Lire aussi :
Padre Pio, l’Église face aux stigmates
Cela fait deux ans que la
jeune femme entretient avec Padre Pio une correspondance assidue sans jamais le
voir. Une correspondance favorisée par le père Augustin qui a vu en la jeune
femme “une autre âme dotée de grâces spéciales”, et a voulu provoquer un
contact spirituel entre les deux en lui demandant d’écrire à Padre Pio pour lui
confier la direction de son âme pendant qu’il était au front comme aumônier
militaire. À la première lettre de Maria, Padre Pio répond en tout logique :
“Je suis heureux de connaitre tes caractères, mais Jésus m’a
déjà fait connaître ton âme”.
“Enfin, nous y sommes !”
A leur première
rencontre, en 1918, Maria est à la recherche de sa vocation. Elle sent
fortement que Dieu l’appelle à une vie de consécration totale, mais ne sait pas
comment et où la réaliser. Durant leurs échanges, la jeune femme dit dans son
journal intime qu’elle sent “l’Esprit Saint souffler si fort”, qu’il lui semble
de “toucher le sommet du mont Thabor”, et son âme sentir alors “le désir, comme
les apôtres, de rester à jamais avec ces douces conversations” (Settimanale Padre Pio). 67 lettres envoyées depuis. Quand
Maria annonce dans une de celles-ci son inspiration de fonder un nouvel
institut, la réaction de padre Pio est immédiate : “Enfin, nous y sommes !
C’est la volonté de Dieu, dépêche-toi d’aller chez l’évêque, dépêche-toi,
c’est très beau !”. Il ne cessera de la soutenir dans son projet, par la
prière et en lui donnant des conseils.
Lire aussi :
La prière “irrésistible” de Padre Pio
Un modèle pour ceux qui
ont soif d’amour
Mère Maria est décédée à
Naples le 23 mai 1973, à l’âge de 81 ans. Sa vie est devenue, selon
l’archevêque de Naples, le cardinal Crescenzio Sepe, “un exemple pour tous ceux
qui souhaitent entreprendre des chemins spirituels capables de donner des
réponses à leur soif d’Amour”. Le miracle qui a ouvert la voie à la béatification de
Maria Gargani est la guérison de Michelina Formichella de Torrecuso (Bénévent),
atteinte d’un cancer généralisé, qui priait son intercession et une nuit, en
1975, l’a vu apparaître et lui dire : “Tu vas bien Michelina, tu vas
bien”, en la tapotant sur l’épaule avant de s’éloigner.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2018/06/04/maria-gargani-la-premiere-fille-spirituelle-de-padre-pio/
Sœur Maria Gargani,
apôtre du Sacré-Cœur
Parmi les « enfants
spirituels » de Padre Pio, la bienheureuse Maria Gargani occupe une place à
part. Guidée spirituellement pendant plus de 50 ans par le saint prêtre, elle a
fondé la congrégation des Sœurs apôtres du Sacré-Cœur.
par Émilie Pourbaix
3 mai, 2024
Née le 23 décembre 1892 à
Morra Irpina, dans la province d’Avellino, près de Naples, dans une famille de
huit enfants, Maria Gargani commence à travailler comme institutrice auprès des
enfants pauvres. En 1914, elle devient laïque dans le tiers-ordre franciscain,
et travaille comme catéchiste. C’est en 1916 que commence sa correspondance
avec Padre Pio. Elle a 24 ans.
Leur première rencontre a lieu en 1918, au monastère capucin de San Marco la
Catola. La même année, elle lui fait part dans une lettre de sa souffrance liée
à une période d’aridité et de scrupules spirituels, et aux outrages faits au
Sacré-Cœur.
« Un tourment très doux »
Padre Pio lui répond : « Vous souffrez, mais ayez courage, votre
souffrance se fait avec Jésus et par Jésus. Ce n’est pas une punition mais une
épreuve à passer en vue de votre salut. […] Dans vos douleurs, il y a Jésus et
Jésus est bien au centre de votre cœur. Vous n’êtes séparée en rien de l’amour
de Dieu, qui est si bon. […] Mais vous souffrez d’être loin de le posséder
pleinement et de le voir offensé par les créatures ingrates. Mais il ne peut en
être autrement, ma fille : qui aime souffre […]. L’amour incomplètement
satisfait est un tourment. Mais c’est un tourment très doux. […] Dans cet état
d’affliction où vous êtes, persévérez, en priant pour tous, surtout pour les
pécheurs, pour réparer tant d’offenses commises contre le divin Cœur. […] Jésus
vous a accordé la grâce de supporter le sacrifice. Eh bien, courage, en avant
pour encore un peu de temps : la récompense n’est pas loin ! » (lettre du
9 avril 1918).
Une correspondance soutenue
C’est avec Maria Gargani que Padre Pio échangea le plus de lettres, 67 en tout,
jusqu’à la mort du saint, en 1968. Il lui enseigna progressivement à accueillir
pleinement la volonté de Dieu, à travers les mortifications, les épreuves
offertes…
En 1936, soutenue et encouragée par Padre Pio, elle fonde la pieuse union des
Sœurs apôtres du Cœur eucharistique de Jésus. Active et contemplative, la
congrégation est dédiée à la réparation, par la prière, des offenses faites au
Sacré-Cœur, et à la propagation de ce culte. « Le Seigneur m’a fait
longtemps contempler son Cœur et m’a fait sentir sa soif des âmes »,
révèle-t-elle. Cet amour des âmes que le Sacré-Cœur lui fit partager lui fit
choisir, comme nom de religion, Sœur Marie crucifiée de l’Amour divin. La jeune
communauté se consacre aussi à l’évangélisation par la formation intellectuelle
et spirituelle de la jeunesse et le catéchisme. En 1963, la communauté est
approuvée par Jean XXIII et s’installe à Naples. Elle essaime dans d’autres
villes d’Italie.
Maria Gargani a été béatifiée en 2018 et est fêtée le 23 mai. Le pape
François s’est réjoui de sa béatification par ces mots : « Fille
spirituelle de Padre Pio, elle a été une vraie apôtre dans le domaine scolaire
et paroissial. Que son exemple et son intercession soutiennent ses filles
spirituelles et tous les éducateurs » (Angélus, 3 juin 2018).
Son corps, conservé intact, est exposé à la vénération des fidèles à Naples,
dans la chapelle de la maison mère des Sœurs apôtres du Sacré-Cœur.
SOURCE : https://www.france-catholique.fr/soeur-maria-gargani-apotre-du-sacre-coeur.html
Blessed Maria Gargani
Also
known as
Maria Crocifissa del
Divino Amore
Maria Crocifissa of
Divine Love
Memorial
24 May
Profile
Youngest of eight children born
to Rocco Gargani and Angiolina De Paola. Hers was a pious family, and her father made
sure the children learned
their faith. Educated in Morra
de Sanctis and Avellino in Italy,
and earned a master’s degree in 1913. School teacher in San
Marco la Catola, Foggia, Italy from 1913 to 1928.
Feeling a call to religious life, she joined the Secular Franciscan Order in 1914,
and developed a deep devotion to Saint Francis
of Assisi. She taught catechism to children,
and helped them prepare for First
Communion. She even purchased a projector, a great novelty at the time, to
display images to explain the life of Christ. Member of Catholic
Action In August 1916 she
became the spiritual student of Saint Padre
Pio; he was not only her spiritual director but they became friends and
correspondents for over 50 years. Taught in Volturara
Appula, Italy from 1928 to 1945.
In 1934 she
received diocesan permission
to form a new congregation of women based
at the former convent of
Santa Maria della Sanità. These women became
the core of the Sisters Apostles of the Sacred Heart, founded on 11
February 1936.
The Sisters moved to Naples, Italy in
early 1945,
and on 18
April 1945 they
made their profession; Blessed Maria
took the name Sister Maria Crocifissa of Divine Love. From 1946 until
her retirement, Sister Maria taught in Naples and
worked to spread the work of the Sisters. Pope John
XXIII gave the Sisters full pontifical approval
on 12
March 1963,
and they continue their good work today.
Born
evening of 23
December 1892 at Morra
de Sanctis, Avellino, Italy
Died
23 May 1973 in Naples, Italy of
natural causes
re-interred at
the motherhouse of the Sisters Apostles of the Sacred Heart on 17 May 1992
Venerated
7 July 2017 by Pope Francis (decree
of heroic
virtues)
Beatified
2 June 2018 by Pope Francis
the beatification miracle involved
the 1975 healing of
Michelina Formichella of Torrecuso, Benevento, Italy
beatification recognition
celebrated at the cathedral of Naples, Italy presided
by Cardinal Angelo
Amato
Patronage
Sisters
Apostles of the Sacred Heart
Additional
Information
other
sites in english
Hagiography
Circle
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sitios
en español
Catholic Net
sites
en français
Wikipedia
Zenit
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
Convento Santuario di San Pio da Pietrelcina
Playlist di YouTube
Prima Tivvu
Santi e Beati
Suore Apostole del Sacro Cuore
Tele Radio Padre Pio
Vatican News
Wikipedia
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w jezyku polskim
Ekai
Wikipedia
MLA
Citation
“Blessed Maria Gargani“. CatholicSaints.Info.
28 January 2022. Web. 23 May 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-maria-gargani/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-maria-gargani/
From Saint Padre Pio’s
letter to Maria Gargani, on December 10, 1917:
My most beloved daughter,
try to keep peace in your heart through a balance of moods…. Guard against
finding a reason to upset yourself; in order to be able to submit your various
moods when you are being tried. Do you know what religion is? It is the academy
of perfection in which each soul must learn to allow itself to be handled,
planed, and smoothed by the divine Spirit, when He also acts as a doctor of our
souls so that, having been well planed and smoothed, they can be united and
joined to the Will of God.
The evident sign of
perfection is that of being submissive to the Divine Will in the trials of the
spirit. Religion is a hospital for the spiritually ill who wish to be cured,
and in order to achieve this, they must submit themselves to bleeding, the
lancet, the razor, some probing, surgical instruments, fire, and all the pains
of medicine.
O my daughter, do not
give too much importance to what the enemy and your imagination suggest to you
regarding your interior suffering and spiritual aridity, being sure that this
is best for you. Lovingly, sweetly, and tenderly, make this resolution: either
to die or be cured. And as you don’t want to die spiritually, try to be healed
perfectly. And in order to be healed, desire to bear the treatment and
correction of the Divine Doctor, and beseech Him not to spare you in anything
in order to save you.
(text source: https://padrepio.com/product/saint-pio-of-pietrelcina-100-letters-for-you/)
SOURCE : https://consecratedhearts.tumblr.com/post/630100545643970560/from-saint-padre-pios-letter-to-maria-gargani-on
Saint of the Day – 24 May
– Blessed Maria Gargani OFS (1892-1973)
Posted on May
24, 2019
Saint of the Day – 24 May
– Blessed Maria Gargani OFS (1892-1973) – Religious, Founder of the
the Sisters Apostles of the Sacred Heart, a member of the Secular
Franciscan Order, Teacher and was involved with Catholic Action during her
teaching career but is well known for having been the first spiritual daughter
and correspondent of Saint Pio of Pietrelcina (1887-1968) from World War I
until St Pio’s death in 1968. He wrote a total of 67 letters to
Gargani during this period. Blessed Maria is the Patron of the
Order she founded.
Maria Gargani was born in
the evening on 23 December 1892 in Morra de Sanctis as the last of eight
children to Rocco Gargani and Angiolina De Paola. Her devout father
instructed the children in catechism and it was from him that Gargani’s faith
grew over time.
Her education was spent
in her hometown before finishing it in Avellino where she was the guest of an
uncle. She obtained a master’s degree in 1913 that would allow her
to begin work as a teacher.
She began teaching in San
Marco la Catola in Foggia from 1913 to 1928 and lived there alongside her
married sister Antonietta. It was also there, that she first met
Father Benedetto and Father Agostino Daniele who both became spiritual guides
for her as she discerned her vocation. It was in 1914 that this
manifested and she recorded that she wept as she discerned her call to follow
God, due to the seriousness of the task. Gargani later entered the
Secular Franciscan Order after having discovered Saint Francis of Assisi.
St Francis represented to her, a model of love, that served as an
influence on her religious convictions. Not long after this she
began teaching catechism to children while also preparing them for the
reception of their First Communion and she even purchased a machine to project
images to explain to them the life of Jesus Christ, a very rare possession in
those days. Blessed Maria also began collaborating with Catholic
Action around this time. From 1928 to 1945 she began teaching in
Volturara Appula.
In 1915 her adviser
Father Agostino was summoned to serve in World War I as a chaplain and so
entrusted her to the spiritual care of the Franciscan Capuchin priest Padre
Pio, while advising her to maintain correspondence with the friar.
Gargani made first contact with the friar at the beginning of August 1916
via letter which began several decades of spiritual guidance, friendship and
correspondence that lasted until the saint’s death in 1968. The
first letter he wrote to her was dated 26 August 1916. St Padre Pio
became a spiritual guide to Blessed Maria and a source of moral support.
The two met for the first time, face-to-face, in the Capuchin convent at
San Marco la Catola in mid-April 1918.
In 1934 she received
diocesan permission to form a group of companions in the former convent of
Santa Maria della Sanità – this became the foundation for the religious
congregation that she would establish not long after. She later
established the Sisters Apostles of the Sacred Heart on 11 February 1936 with
the permission of the Archbishop of Lucca Antonio Torrini. The
first convent for the order opened that 21 April. In 1945 the
order moved its headquarters to Naples – with other companions, she made her
profession as a professed religious as “Mary Crucified of Divine Love”
“Maria Crocifissa del Divino Amore”.
From 1946 until her
retirement she taught in Naples. On 21 July 1951 she met the
zealous priest Antonio Fanucci who became their spiritual director.
Her order later received diocesan approval from Cardinal Marcello Mimmi
on 2 June 1956 and she made her perpetual profession a month later on 22
July. St Pope John XXIII granted her order full pontifical approval
on 12 March 1963 and the sisters continue their good work today in many centres
and countries.
Blessed Maria died on the
evening of 23 December 1892 at Morra de Sanctis, Avellino, Italy, of natural
causes. Her remains were later exhumed and relocated to the order’s
motherhouse on 17 May 1992.
The cause for her
beatification opened in 1988 and she became titled as a Servant of God. Pope
Francis named her as Venerable in mid-2017 and later approved a miracle
attributed to her in 2018. The Beatification took place in Naples
in the metropolitan cathedral on 2 June 2018, by Cardinal Angelo Amato on
behalf of Pope Francis.
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
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Beata Maria
Crocifissa del Divino Amore (Maria Gargani) Fondatrice
Festa: 23 maggio
Morra De Sanctis,
Avellino, 23 dicembre 1892 - Napoli, 23 maggio 1973
Maria Gargani, nata a
Morra Irpina (oggi Morra De Sanctis) il 23 dicembre 1892, si diplomò maestra
nel 1913. Il suo primo incarico fu a San Marco La Catola, in provincia di
Foggia, dove si dedicò anche all’apostolato verso le persone più sprovviste di
assistenza, non solo religiosa. Fu indirizzata dal cappuccino padre Agostino da
San Marco in Lamis, suo direttore spirituale, a consigliarsi con padre Pio da
Pietrelcina: il futuro santo l’accolse quindi tra le sue figlie spirituali.
Maria pensava di entrare in un istituto religioso già esistente: tempo dopo,
però, comprese di dover dare vita a una nuova fondazione, incoraggiata anche da
san Pio. Il 21 aprile 1936, a Volturara Appula, nacquero le Suore Apostole del
Cuore Eucaristico di Gesù, poi Suore Apostole del Sacro Cuore, dedite alla
catechesi e all’educazione, specie dove i sacerdoti faticano a operare. Con la
professione religiosa, Maria divenne suor Maria Crocifissa del Divino Amore.
Trasferì la Casa madre del suo Istituto da Volturara Appula a Napoli, dove morì
il 23 maggio 1973, a 81 anni. È stata beatificata il 2 giugno 2018 nel Duomo di
Napoli, sotto il pontificato di papa Francesco. I suoi resti mortali sono
venerati presso la Casa madre delle Suore Apostole del Sacro Cuore, a Napoli,
in via Nuova San Rocco di Capodimonte 12.
I primi anni
Maria Gargani nacque a Morra Irpina (oggi Morra De Sanctis), in provincia di Avellino,
il 23 dicembre 1892. Era l’ottava e ultima figlia di Rocco Gargani, maestro
elementare, e Angiolina De Paola. Ricevette l’istruzione primaria in famiglia,
tramite il padre e le sorelle, anche loro maestre. Sempre il padre, molto
religioso, provvide a educarla alla fede: fece imparare a memoria, a lei e agli
altri figli, le preghiere quotidiane e il catechismo di san Pio X, che era
stato diffuso in quegli anni.
Dalla sua autobiografia sappiamo che Maria fece la Prima Comunione di nascosto
dei genitori, che non avevano ancora deciso la data: durante una missione
predicata a Morra Irpina, si accostò alla Confessione e ricevette l’Eucaristia.
Quando il padre e la madre lo seppero, si sentirono in colpa per essere stati
assenti in un momento così importante per lei.
Maestra a San Marco La Catola
Maria proseguì gli studi ad Avellino a partire dalla quarta elementare. Per le
superiori, entrò nel Convitto Nazionale della stessa città, ospite dello zio
Alfonso insieme al fratello Francesco. Nel 1913 conseguì il diploma magistrale.
Nello stesso anno, dopo aver superato il concorso statale, ottenne un posto da
maestra a San Marco la Catola in provincia di Foggia, dove abitavano sua
sorella Antonietta e suo cognato. Lì entrò a far parte della “Mistica Betania”,
un gruppo di preghiera che si riuniva presso il convento dei Cappuccini, sotto
la guida di padre Agostino e di padre Benedetto da San Marco in Lamis.
Figlia spirituale di san Pio da Pietrelcina
Nel 1915, padre Agostino fu chiamato in guerra come cappellano militare. Prima
di partire, però, volle affidare Maria alla guida spirituale di un altro suo
assistito, un giovane confratello, padre Pio da Pietrelcina.
Il 26 agosto 1916 ricevette risposta alla sua prima lettera: il sacerdote
affermava di essere «superlativamente lieto e riconoscente di aver conosciuto i
vostri preziosi caratteri, siccome un giorno Gesù mi fece conoscere la vostra
anima» Era la prima delle sessantasette lettere, conservate nell’epistolario di
padre Pio, destinate a lei.
L’incontro tra i due avvenne nella metà di aprile del 1918, quando lui passò
per il convento di San Marco La Catola. Nel suo diario, Maria annotò:
«Vedendomi spuntare sulla porta della sacrestia, mi chiamò per nome e mi fece
entrare in una stanzetta attigua, dove ci trattenemmo a parlare come due
persone che si fossero conosciute da tempi remoti. Che soavità, che dolcezza
nelle parole del Padre e che belle assicurazioni mi dava sulla mia anima!…
M’incoraggiava ad essere sempre più del Signore e fare in modo da glorificarlo nella
mia vita! Io mi sentii veramente felice e svanirono dalla mia mente e dallo
spirito tutte le ombre e tutte le pene».
Tra i bambini e i malati
Nel 1913 Maria s’iscrisse all’Ordine Francescano Secolare; in seguito, divenne
anche socia dell’Azione Cattolica. Seguendo i consigli dei suoi direttori
spirituali, intraprese varie attività di apostolato tra i bambini e i ragazzi
del paese. Li radunava in una stanza che aveva preso lei stessa in affitto e,
per le sue lezioni di catechismo, si serviva anche di un proiettore per
diapositive, acquistato con i suoi risparmi. Quest’azione non confliggeva col
lavoro nella scuola, ma le procurò non pochi contrasti con le altre maestre e
con i superiori.
Anche molti ammalati erano oggetto delle sue cure. Due in particolare, Lucia e
Rosinella, furono da lei assistite nelle più elementari necessità igieniche. La
prima era cieca e viveva abbandonata nell’ospizio dei poveri, mentre la seconda
era affetta da artrite deformante. Quando Maria si accorse che le sue dita
avevano ancora sensibilità, le insegnò a realizzare dei fiori di carta, in modo
che potesse guadagnarsi da vivere.
Alla ricerca della vocazione
Gradualmente, Maria prese coscienza di doversi consacrare a Dio in un istituto
religioso già esistente. Era comunque incerta se aderire all’Istituto delle
Ancelle del Sacro Cuore di Gesù, scelta caldeggiata da padre Agostino, o
entrare tra le Brigidine, come le raccomandava padre Benedetto.
Quanto a padre Pio, inizialmente non le diede indicazioni precise, pur
sembrando d’accordo con padre Benedetto. Quando Maria si ripresentò a lui
chiedendogli il permesso di partire, lui rispose: «Davvero vuoi andare? Ebbene,
Maria, va’, ma ti raccomando di non lasciare il posto, sa... Proverai: se ti
troverai bene, resterai, e se non ti trovi bene, tornerai».
Maria fece come le aveva detto, ma tornò a casa dopo qualche mese. Decisa a
provare in un altro istituto di Roma, alla fine dell’anno scolastico si recò di
nuovo da padre Pio. La sua reazione fu una risata, accompagnata da un’esclamazione:
«Quanti giri devi fare ancora su questa terra!». Intanto, nel 1928, era stata
trasferita a Volturara Appula, in provincia di Foggia e diocesi di
Lucera-Troia.
Il 19 marzo 1935 aderì all’Opera Diocesana del Sacro Cuore per le vocazioni
sacerdotali, destinata al sostegno, economico e non solo, dei seminaristi di
Lucera, specie a quelli sprovvisti di mezzi. Le sue iniziative suscitarono
l’apprezzamento del vescovo di Lucera, monsignor Giuseppe Di Girolamo, il quale
la pregò di avviarle anche negli altri paesi della diocesi.
Gli inizi di un nuovo Istituto
Nella seconda metà del 1933, sempre più indecisa sulla propria vocazione, Maria
decise di fare una novena alla Madonna. Al termine della novena, mentre si
trovava in ginocchio davanti al Santissimo Sacramento nella Chiesa Madre di
Volturara, comprese cosa Dio le chiedeva. In una «luce intellettiva», così la
definisce nel suo diario, comprese di dover avviare un nuovo Istituto di suore,
che avrebbe prolungato il suo apostolato.
Quando i tempi furono maturi, Maria confidò a padre Pio il suo intento. Il
cappuccino approvò: «Ecco, finalmente, qui dovevamo arrivare! Questa è la
volontà di Dio. È bello, è bello! Fai presto a chiedere al Vescovo il convento
ed esponi a lui tutto».
L’11 febbraio 1936 monsignor Di Girolamo, con un decreto, autorizzò l’erezione
della Pia Unione delle Suore Apostole del Cuore Eucaristico di Gesù. Un mese
dopo, il 21 aprile, inaugurò la prima comunità nell’ex convento di Santa Maria
della Sanità a Volturara Appula.
Lo sviluppo delle Suore Apostole del Cuore Eucaristico di Gesù
Tra il 1936 e il 1944, la fondatrice definì gli scopi della nuova famiglia
religiosa: apostolato parrocchiale, istruzione catechistica, diffusione della
buona stampa, istituzione di scuole materne per i bambini e professionali per
le ragazze, doposcuola.
Nel 1938 fu aperta una seconda Casa a San Marco la Catola. Nel 1945, previo
accordo e consenso tra il vescovo di Lucera e il cardinal Alessio Ascalesi,
arcivescovo di Napoli, Maria trasferì la Casa madre da Volturara Appula a
Napoli, per favorire maggiormente le vocazioni.
Il 18 aprile dello stesso anno si celebrò la professione religiosa sua e di
alcune compagne: lei cambiò nome in suor Maria Crocifissa del Divino Amore. Il
28 ottobre fu ufficialmente eretta la nuova Casa madre, in via Nuova San Rocco
di Capodimonte 12.
Nella sua lettera circolare numero 33 del marzo 1948 scrisse: «…Sappiamoci
immolare per la gloria di Dio, affrontando i disagi, compiendo ogni sacrificio,
adattandoci in quei posti disagiati, dove saremo chiamate per andare in aiuto
di anime emarginate, spezzando loro il pane della verità e sottoponendoci con
animo lieto anche alla privazione della comunione Eucaristica quotidiana, in
quei posti dove il sacerdote manca…».
Un nuovo direttore spirituale
Ormai madre fondatrice a tutti gli effetti, suor Maria Crocifissa non riusciva
a recarsi spesso a San Giovanni Rotondo, dove risiedeva padre Pio. Lui stesso,
del resto, faticava a seguire con costanza i suoi figli spirituali: sempre più
fedeli giungevano da lui per chiedergli preghiere e consigli.
Il 21 luglio 1951, nella basilica della Madonna del Rosario di Pompei, lei
incontrò un giovane sacerdote, don Antonio Fanucci, direttore spirituale del
Seminario di Gubbio. Da allora fu lui a guidarla, a livello epistolare e di
persona.
L’approvazione definitiva
I passi per il riconoscimento ecclesiale delle sue suore, intanto, si
avvicendavano. Il 20 giugno 1956 monsignor Marcello Mimmi, arcivescovo di
Napoli, rese la Pia Unione Congregazione religiosa di diritto diocesano: il
nome divenne Suore Apostole del Sacro Cuore.
Un mese dopo, madre Maria Crocifissa, che aveva lasciato l’insegnamento, poté
professare i voti perpetui. L’approvazione da parte della Santa Sede giunse il
12 marzo 1963. Seguirono a ruota altre numerose fondazioni in Campania, Puglia,
Molise, Lazio, Sicilia.
Gli ultimi anni e la morte
Questo fervore di opere non distolse madre Maria Crocifissa dalla
contemplazione del Sacro Cuore di Gesù e delle sue misericordie, raggiungendo
un alto grado di perfezione in un costante impegno quotidiano.
Negli ultimi anni, le consorelle ricordano che restava inginocchiata al suo
solito posto nella cappella di Casa madre, con lo sguardo fisso al Tabernacolo.
Faceva trapelare la sua ansia apostolica specie tramite la corrispondenza,
anche solo con una cartolina.
Morì nella sua camera in Casa madre, il 23 maggio 1973; aveva 81 anni. Il suo
corpo, inizialmente tumulato nel cimitero napoletano di Poggioreale, è stato
poi traslato il 17 maggio 1992 nella cappella di Casa madre, in via Nuova San
Rocco 12 a Napoli, nel quartiere di Capodimonte.
La causa di beatificazione
I primi passi per l’avvio della causa di beatificazione di madre Maria
Crocifissa del Divino Amore si sono attuati a partire dal 1985, per impulso dell’allora
madre generale, madre Laura De Biase. L’autorizzazione a procedere da parte
della Conferenza Episcopale della Campania giunse il 6 settembre 1986, mentre
il nulla osta della Santa Sede rimonta al 31 maggio 1988.
Il 12 settembre 1988, presso la Curia di Napoli, iniziò la fase diocesana vera
e propria. Si concluse il 16 maggio 2002 con una solenne cerimonia presieduta
dal cardinal Michele Giordano, arcivescovo di Napoli, alla presenza dei vescovi
delle diocesi di origine e di attività della Serva di Dio.
L’inchiesta è stata integrata da un processo rogatoriale, svolto dal 27 maggio
al 5 settembre 1991 nella diocesi di Lucera-Troia, per ascoltare i testimoni
provenienti da San Marco La Catola e Volturara Appula. Il decreto di convalida
dell’inchiesta diocesana porta la data del 21 marzo 2003.
La “Positio super virtutibus”, preparata nel 2007, è stata sottoposta nel 2013
all’esame dei membri della Congregazione delle Cause dei Santi. Il 7 luglio
2017 papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui madre
Maria Crocifissa poteva essere dichiarata Venerabile.
Il miracolo e la beatificazione
Come possibile miracolo per ottenere la beatificazione di madre Maria
Crocifissa fu preso in esame il caso di Michelina Formichella, di Torrecuso, in
provincia di Benevento. Nel 1975, la donna era affetta da un tumore maligno del
piloro. I medici che volevano operarla affermarono di non poter procedere
perché era piena di metastasi: decisero quindi di non proseguire l’intervento.
Michelina, durante il ricovero, non aveva smesso d’invocare madre Maria
Crocifissa. Dopo qualche tempo, il tumore scomparve senza lasciare traccia. La
donna morì nel 2015 per un infarto del miocardio, quindi per cause estranee
alla precedente malattia.
Il processo diocesano a riguardo si è svolto presso la Curia arcivescovile di
Benevento dal 16 luglio 1996 al 7 aprile 1997. Gli atti del processo sono stati
convalidati il 28 ottobre 2011. Il 26 gennaio 2018, ricevendo in udienza il
Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, il cardinal Angelo Amato,
papa Francesco ha riconosciuto che la guarigione era da ritenersi inspiegabile,
completa, duratura e ottenuta per intercessione della fondatrice delle Suore
Apostole del Sacro Cuore.
La sua beatificazione si è svolta il 2 giugno 2018, nel Duomo di Napoli,
presieduta dal cardinal Amato come delegato del Santo Padre. Madre Maria
Crocifissa del Divino Amore diventava quindi la prima figlia spirituale di
padre Pio a raggiungere gli onori degli altari.
Le Suore Apostole del Sacro Cuore oggi
Madre Maria Crocifissa terminò il suo cammino terreno con un grande desiderio
in cuore: che l’Istituto potesse varcare i confini italiani. Questo avvenne nel
1980, quando le prime suore missionarie partirono per l’Africa: oggi sono
presenti nel Burkina Faso e nel Ciad.
Le opere cui si dedicano sono la propagazione del culto al Sacro Cuore,
l’educazione dell’infanzia e della gioventù e il servizio agli ammalati, in
particolare nelle zone dove c’è scarsità di sacerdoti. La Casa generalizia è
stata spostata a Roma, mentre quella di Capodimonte resta la Casa madre.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90902
Maria Gargani
Maria Gargani nacque a
Morra Irpina (AV) il 23 dicembre 1892. Dopo aver conseguito l’abilitazione
all’insegnamento, vinse il concorso e fu destinata alle scuole elementari di
San Marco la Catola (FG). Conobbe i padri Agostino e Benedetto da San Marco in
Lamis e, sotto la loro guida, unì all’attività didattica la realizzazione di
molteplici iniziative di apostolato. Chiese ed ottenne, nel 1916, il permesso
di rivolgersi per corrispondenza a Padre Pio, che la guidò con paterne premure
(cf. Epist. III, 236-389). Si incontrò la prima volta con lui nella seconda
metà di aprile del 1918, a San Marco la Catola. In questa cittadina Padre Pio
si era recato per conferire con il suo direttore spirituale, il padre Benedetto
Nardella. Vi rimase cerca un mese, durante il quale ebbe quotidiani colloqui
con la Gargani, che gli confidò di sentire il bisogno di consacrarsi a Dio
nella vita religiosa. Grazie agli illuminati consigli, al sostegno morale e
alla preghiera di Padre Pio, Maria organizzò l’Opera del Sacro Cuore, che
sfociò nel nuovo Istituto religioso de «Le Apostole del Sacro Cuore», di cui fu
benemerita fondatrice. Madre Gargani morì il 23 maggio 1973.
Cronologia della vita
1892
Il 23 dicembre nasce a
Morra De Sanctis I (all’epoca Morra Irpina), in provincia di Avellino.
1913
Inizia la sua professione
di insegnante a San Marco La Catola, in provincia di Foggia.
Si iscrive all’Ordine Francescano Secolare, scoprendo in san Francesco d’Assisi
il modello dell’amore e dell’incarnazione del Vangelo.
1914
Avverte i primi segni di
chiamata alla vita consacrata.
1915
Padre Agostino da San
Marco in Lamis l’invita a mettersi in contatto epistolare con padre Pio da
Pietrelcina, per essere da lui guidata spiritualmente.
1916
Il 26 agosto inizia la
corrispondenza epistolare con padre Pio.
1918
Nel mese di aprile
incontra padre Pio nel convento di San Marco La Catola.
1928
Maria Ë trasferita
d’ufficio a Volturara Appula, sempre in provincia di Foggia
1935
Il 19 marzo aderisce
all’Opera Diocesana del Sacro Cuore per le vocazioni sacerdotali e ne diventa
attiva animatrice.
1936
L’11 febbraio, Mons.
Giuseppe Di Girolamo, vescovo di Lucera, con un decreto approva la Pia Unione
delle Apostole del Sacro Cuore Eucaristico di Gesù.
Il 21 aprile inizia la
vita in comune della comunità delle prime quattro Apostole, nel convento
annesso al Santuario della Madonna della Sanità a Volturara Appula.
1945
Il 18 aprile, il
cardinale Alessio Ascalesi, arcivescovo di Napoli, nei locali attigui alla
basilica della Madonna del Buon Consiglio a Capodimonte, presiede il rito del
taglio dei capelli e della vestizione delle prime suore, tra cui Maria Gargani,
che assume il nome di suor Maria Crocifissa del Divino Amore.
Il 28 ottobre
l’arcivescovo di Napoli, card. Alessio Ascalesi, erige la Casa Madre in via
Nuova San Rocco di Capodimonte, 12 a Napoli.
1956
Il 20 giugno la Pia
Società ottiene dall’arcivescovo di Napoli, card. Marcello Mimmi, il
riconoscimento di Diritto Diocesano con cui erige l’istituto religioso delle
“Apostole del Sacro Cuore”.
1963
Il 12 marzo ottiene dalla
Congregazione dei Religiosi, nella persona del prefetto, card. Valerio Valeri,
il riconoscimento di Diritto Pontificio.
Il 29 ottobre ottiene la
Personalità Giuridica della Congregazione delle Suore Apostole del Sacro Cuore,
con un decreto del presidente della Repubblica, on. Antonio Segni.
1973
Il 23 maggio suor Maria
Crocifissa del Divino Amore, muore a Napoli all’età di 81 anni.
SOURCE : http://www.sascmg.it/fondatrice/
È Beata Maria Gargani,
figlia spirituale di padre Pio
Al secolo Maria Gargani,
originaria della provincia di Avellino, viene beatificata a Napoli, dove
fiorirono le Suore Apostole del Sacro Cuore, congregazione da lei fondata dopo
molti sacrifici. Alla cerimonia, in rappresentanza del Papa, il cardinale
Angelo Amato, prefetto della Congregazione per le Cause dei Santi
Roberta Barbi – Città del
Vaticano
“Ricevere Gesù in me è
l’unica esperienza per cui vale la pena vivere, l’esperienza del paradiso in
terra!”. Annotava, così, nei suoi diari, la giovane Maria
Gargani (dovrà aspettare molto prima di diventare Maria Crocifissa
del Divino Amore) innamorata di Gesù fin dall’infanzia. All'indomani della sua
beatificazione - avvenuta ieri a Napoli - oggi dopo l'Angelus l'ha ricordata il Papa: “Figlia spirituale di Padre Pio -
ha detto - è stata una vera apostola nel campo scolastico e parrocchiale”. La
sua Prima Comunione ha una storia singolare: poiché la famiglia - pur di
comprovata fede religiosa - non si decideva, un giorno lei, approfittando della
presenza in paese di un gruppo di missionari, si confessa e, mescolandosi alle
ragazze candidate a ricevere Gesù Eucaristia, la fa da sola. Tornata a casa lo
rivela ai genitori che non possono che commuoversi e affidarla silenziosamente
alle benedizioni del Signore che tanto amava.
Una vita con due
missioni: l’insegnamento e l’apostolato
Ultima di otto figli, di
cui le più grandi quasi tutte maestre diplomate, e con un padre che in paese
chiamavano “o’ professore”, a Maria viene naturale frequentare le magistrali e,
nel 1913, dopo aver superato il concorso, iniziare a insegnare. In lei, però,
c’è qualcosa di più, qualcosa di speciale. Inizia a insegnare catechismo e a
occuparsi dell’istruzione dei poveri; in un periodo in cui ancora in Italia il
prezioso manuale pedagogico di Maria Montessori non è stato diffuso, lei, una
sconosciuta qualunque, utilizza ogni mezzo tecnologico a disposizione per
ravvivare le sue docenze ed è subito successo: qualunque siano i contenuti che
veicola, infatti, le sue lezioni sono affollatissime. La sua strada appare
segnata, eppure Maria è inquieta e quando prega chiede ripetutamente a Gesù di
non farle scegliere la propria vita, ma di fare a ogni costo la Sua volontà. Si
consacra a Lui, fa voto di castità nell’intimo della sua stanza, rinuncia a
ogni vanità femminile e intensifica la partecipazione ai sacramenti. ”Sia da
laica, come terziaria francescana e come apostola dell’Azione cattolica –
ricorda il cardinale Angelo Amato – sia da religiosa, come Superiora
generale della Congregazione da lei fondata, fu instancabile e coraggiosa nel
testimoniare la fede in tutti gli ambienti, soprattutto in quelli della
scuola pubblica e delle zone rurali. Sapeva unire la vita contemplativa, fatta
di preghiera e di sacrificio, con quella attiva, interamente protesa a
edificare e conquistare le anime con l’esempio, la parola e la preghiera”.
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L’epistolario e poi
l’incontro con padre Pio
La fede di Maria trova
ben presto un ottimo riferimento spirituale in due cappuccini che parleranno di
lei a padre Pio, il quale risponderà da subito: “Quell’anima è molto cara a Gesù”.
Nel 1916 tra Maria e padre Pio inizia, dunque, un’intensa corrispondenza: fin
dalla prima lettera lei gli rivela il suo proposito di farsi suora; scrive al
frate, ma è come se scrivesse a Gesù in persona. Lui, però, non è d’accordo
sulla chiusura in convento di quest’anima, che perciò diventa sempre più
inquieta e assillata dai dubbi. Nel 1918, tra i due, il primo incontro: padre
Pio si ferma a San Marco La Catola quasi un mese e colei che è ormai una sua
figlia spirituale, si reca in convento quasi ogni giorno per attingere alla sua
saggezza e alle grazie che il Signore gli concede. Prosegue, poi l’epistolario
– in tutto 67 lettere – che s’interromperà nel 1923, quando il Sant’Uffizio
vieterà al cappuccino ogni rapporto con i suoi “figliocci”.
Il percorso lungo e
accidentato verso la congregazione
Le incertezze, gli
scrupoli e le timidezze del carattere di Maria, che la accompagnarono per tutta
la vita, furono certo frutto della natura, ma anche del difficile itinerario
che dovette percorrere la sua vocazione prima di vedersi realizzata. Come
riferisce ancora il porporato, una testimone afferma che “tra le virtù che
caratterizzarono tutta la sua fisionomia spirituale, in modo speciale c’era la
carità. Da questa virtù basilare sbocciarono, come fiori a contatto del sole,
tutte le altre virtù”. Inizialmente indirizzata verso le Brigidine, rinuncerà
per la succitata contrarietà di padre Pio; penserà poi alle Mantellate e ad
altre congregazioni, finché, nel 1933, avverte dentro di sé un’ispirazione che
diventa certezza: fondare una nuova istituzione che collabori con i sacerdoti
per far rifiorire i valori cristiani. Si chiamerà Apostole del Sacro Cuore e
inizialmente sarà una Pia Unione, non proprio un istituto religioso. Finalmente
anche padre Pio è d’accordo: “Questa è la volontà di Dio, fa’ presto ad andare
dal vescovo, è bello, è bello”, dice, infondendo un tale incoraggiamento
nell’animo di Maria che arriverà a definire il Santo frate co-fondatore della
futura congregazione. Di colpo dinanzi al sogno di Maria si aprono tutte le
porte: nel 1936 la novella Pia Unione – con sede nel Santuario di Maria Ss.
della Sanità a Volturara Appula - apre un asilo per i bambini, un doposcuola
per i ragazzi e una scuola professionale per le giovani donne che saranno avviate
alla professione di maestra, quindi un laboratorio femminile; si occupa,
inoltre, delle pulizie della parrocchia, del coro, dell’assistenza ai poveri,
della cura di malati e moribondi.
Un sogno che si realizza
Nel 1945 arriva il
trasferimento a Napoli e il primo nulla osta vescovile: Maria Gargani diventa
finalmente suor Maria Crocifissa del Divino Amore. Nel 1946, però, il Vaticano
respinge una prima volta la richiesta di trasformare l’Unione in istituto
religioso femminile di diritto diocesano e nel 1949 una seconda, invitando le
sodali a chiedere l’ammissione in un altro istituto già approvato. Le apostole
dovranno aspettare il 1956 per diventare suore: finalmente ottengono l’erezione
canonica e Maria Crocifissa sarà la loro Madre fino al 1971, quando il Signore
le concederà la grazia di vedere l’amato istituto camminare sulle proprie gambe
prima di tornare alla Casa del Padre nel 1973. Questa l’eredità spirituale che
lascia la nuova Beata alle sue consorelle secondo il cardinale Amato: “Il suo
anelito alla santità attraverso un amore sincero e fedele al Sacro Cuore.
Diceva che lavorava solo per Lui e che per Lui sarebbe stata capace di gettarsi
nel fuoco”.
Ascolta l'intervista al
cardinale Angelo Amato:
SOURCE : https://www.vaticannews.va/it/chiesa/news/2018-06/beata-maria-gargani-figlia-spirituale-padre-pio.html
PAPA FRANCESCO
ANGELUS
Piazza San Pietro
Solennità del Corpus Domini
Domenica, 3 giugno 2018
Cari fratelli e sorelle,
buongiorno!
Oggi in molti Paesi, tra
i quali l’Italia, si celebra la solennità del Santissimo Corpo e Sangue di
Cristo, o, secondo la più nota espressione latina, la solennità del Corpus
Domini. Il Vangelo ci riporta le parole di Gesù, pronunciate nell’Ultima Cena
con i suoi discepoli: «Prendete, questo è il mio corpo». E poi: «Questo è il
mio sangue dell’alleanza, che è versato per molti» (Mc 14,22.24). Proprio
in forza di quel testamento d’amore, la comunità cristiana si raduna ogni
domenica, e ogni giorno, intorno all’Eucaristia, sacramento del Sacrificio
redentore di Cristo. E attratti dalla sua presenza reale, i cristiani lo
adorano e lo contemplano attraverso l’umile segno del pane diventato il suo
Corpo.
Ogni volta che celebriamo
l’Eucaristia, mediante questo Sacramento così sobrio e insieme così solenne,
noi facciamo esperienza della Nuova Alleanza, che realizza in pienezza la
comunione tra Dio e noi. E in quanto partecipi di questa Alleanza, noi, pur piccoli
e poveri, collaboriamo a edificare la storia come vuole Dio. Per questo, ogni
celebrazione eucaristica, mentre costituisce un atto di culto pubblico a Dio,
rimanda alla vita e alle vicende concrete della nostra esistenza. Mentre ci
nutriamo del Corpo e Sangue di Cristo, siamo assimilati a Lui, riceviamo in noi
il suo amore, non per trattenerlo gelosamente, bensì per condividerlo con gli
altri. Questa logica è inscritta nella Eucaristia riceviamo in noi il suo amore
e lo ondividiamo con gli altri. Questa è la logica eucaristica. In essa infatti
contempliamo Gesù pane spezzato e donato, sangue versato per la nostra
salvezza. E’ una presenza che come fuoco brucia in noi gli atteggiamenti
egoistici, ci purifica dalla tendenza a dare solo quando abbiamo ricevuto, e
accende il desiderio di farci anche noi, in unione con Gesù, pane spezzato e
sangue versato per i fratelli.
Pertanto, la festa
del Corpus Domini è un mistero di attrazione a Cristo e di
trasformazione in Lui. Ed è scuola di amore concreto, paziente e sacrificato,
come Gesù sulla croce. Ci insegna a diventare più accoglienti e disponibili
verso quanti sono in cerca di comprensione, di aiuto, di incoraggiamento, e
sono emarginati e soli. La presenza di Gesù vivo nell’Eucaristia è come una
porta, una porta aperta tra il tempio e la strada, tra la fede e la storia, tra
la città di Dio e la città dell’uomo.
Espressione della pietà
eucaristica popolare sono le processioni con il Santissimo Sacramento, che
nell’odierna solennità si svolgono in tanti paesi. Anch’io questa sera, a
Ostia – come fece il Beato Paolo VI 50 anni fa – celebrerò la
Messa, a cui seguirà la processione con il Santissimo Sacramento. Invito tutti
a partecipare, anche spiritualmente, mediante la radio e la televisione. Che la
Madonna ci accompagni in questo giorno.
Dopo l'Angelus
Cari fratelli e sorelle,
buongiorno!
Ieri, a Napoli, è stata
proclamata Beata Suor Maria Crocifissa del Divino Amore, al secolo Maria
Gargani, fondatrice delle Suore Apostole del Sacro Cuore. Figlia spirituale di
Padre Pio, è stata una vera apostola nel campo scolastico e parrocchiale. Il
suo esempio e la sua intercessione sostengano le sue figlie spirituali e tutti
gli educatori. Alla nuova Beata un applauso, tutti: la salutiamo!
Mi unisco ai miei
fratelli Vescovi del Nicaragua nell’esprimere dolore per le gravi violenze, con
morti e feriti, compiute da gruppi armati per reprimere proteste sociali. Prego
per le vittime e per i loro familiari. La Chiesa è sempre per il dialogo, ma
questo richiede l’impegno fattivo a rispettare la libertà e prima di tutto la
vita. Prego perché cessi ogni violenza e si assicurino le condizioni per la
ripresa al più presto del dialogo.
Saluto tutti voi,
pellegrini provenienti dall’Italia e da diversi Paesi. In particolare, quelli
di Helsinki, Huelva (Spagna), Peuerbach (Austria), e della Croazia. Saluto i
fedeli di Caturano e Palermo, come pure la società “Siderinox” di Abbiategrasso
e i cresimandi di Corridonia.
Un saluto speciale
rivolgo ai fedeli riuniti oggi a Sotto il Monte, con il Vescovo di Bergamo,
nell’anniversario di morte di San Giovanni XXIII.
La peregrinatio in terra bergamasca delle spoglie di questo
Pontefice, tanto amato dal popolo, possa suscitare in tutti generosi propositi
di bene.
E a tutti voi auguro una
buona domenica. Per favore, non dimenticatevi di pregare per me. Buon pranzo e
arrivederci!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-crocifissa-del-divino-amore-gargani.html
Maria Crocifissa del
Divino Amore (Maria Gargani)
(1892-1973)
VENERABILITÀ:
- 07 luglio 2017
- Papa Francesco
Promulgazione
BEATIFICAZIONE:
- 02 giugno 2018
- Papa Francesco
Celebrazione
RICORRENZA:
- 23 maggio
Religiosa, insegnante,
fondatrice della Congregazione delle Suore Apostole del Sacro Cuore; prima
figlia spirituale di padre Pio da Pietrelcina a salire agli onori degli altari,
è stata una vera apostola nel campo scolastico e parrocchiale
“Ricevere Gesù in me è
l’unica esperienza per cui vale la pena vivere, l’esperienza del paradiso in
terra!”
Maria Crocifissa del
Divino Amore (al secolo: Maria Gargani), nacque a Morra Irpina (oggi
Morra De Sanctis), in provincia di Avellino, il 23 dicembre 1892.
La sua Prima Comunione ha
una storia singolare: poiché la famiglia - pur di comprovata fede religiosa -
non si decideva, un giorno lei, approfittando della presenza in paese di un
gruppo di missionari, si confessa e, mescolandosi alle ragazze candidate a
ricevere Gesù Eucaristia, la fa da sola. Tornata a casa lo rivela ai genitori
che non possono che commuoversi e affidarla silenziosamente alle benedizioni
del Signore che tanto amava.
Ultima di otto figli, di
cui le più grandi quasi tutte maestre diplomate, e con un padre che in paese
chiamavano “o’ professore”, a Maria viene naturale frequentare le magistrali e,
nel 1913, dopo aver superato il concorso, iniziare a insegnare. In lei, però,
c’è qualcosa di più, qualcosa di speciale. Inizia a insegnare catechismo e a
occuparsi dell’istruzione dei poveri; in un periodo in cui ancora in Italia il
prezioso manuale pedagogico di Maria Montessori non è stato diffuso, lei, una
sconosciuta qualunque, utilizza ogni mezzo tecnologico a disposizione per
ravvivare le sue docenze ed è subito successo: qualunque siano i contenuti che
veicola, infatti, le sue lezioni sono affollatissime.
La sua strada appare
segnata, eppure Maria è inquieta e quando prega chiede ripetutamente a Gesù di
non farle scegliere la propria vita, ma di fare a ogni costo la Sua volontà. Si
consacra a Lui, fa voto di castità nell’intimo della sua stanza, rinuncia a
ogni vanità femminile e intensifica la partecipazione ai sacramenti.
”Sia da laica, come
terziaria francescana e come apostola dell’Azione cattolica – ricorda
il cardinale Angelo Amato – sia da religiosa, come Superiora generale
della Congregazione da lei fondata, fu instancabile e coraggiosa nel
testimoniare la fede in tutti gli ambienti, soprattutto in quelli della
scuola pubblica e delle zone rurali. Sapeva unire la vita contemplativa, fatta
di preghiera e di sacrificio, con quella attiva, interamente protesa a
edificare e conquistare le anime con l’esempio, la parola e la preghiera”.
La fede di Maria trova
ben presto un ottimo riferimento spirituale in due cappuccini che parleranno di
lei a padre Pio, il quale risponderà da subito: “Quell’anima è molto cara a
Gesù”. Nel 1916 tra Maria e padre Pio inizia, dunque, un’intensa
corrispondenza: fin dalla prima lettera lei gli rivela il suo proposito di
farsi suora; scrive al frate, ma è come se scrivesse a Gesù in persona. Lui,
però, non è d’accordo sulla chiusura in convento di quest’anima, che perciò
diventa sempre più inquieta e assillata dai dubbi. Nel 1918, tra i due, il
primo incontro: padre Pio si ferma a San Marco La Catola quasi un mese e colei
che è ormai una sua figlia spirituale, si reca in convento quasi ogni giorno
per attingere alla sua saggezza e alle grazie che il Signore gli concede.
Prosegue, poi l’epistolario – in tutto 67 lettere – che s’interromperà nel
1923, quando il Sant’Uffizio vieterà al cappuccino ogni rapporto con i suoi
“figliocci”.
Le incertezze, gli
scrupoli e le timidezze del carattere di Maria, che la accompagnarono per tutta
la vita, furono certo frutto della natura, ma anche del difficile itinerario
che dovette percorrere la sua vocazione prima di vedersi realizzata. Come
riferisce ancora il porporato, una testimone afferma che “tra le virtù che
caratterizzarono tutta la sua fisionomia spirituale, in modo speciale c’era la
carità.
Da questa virtù basilare
sbocciarono, come fiori a contatto del sole, tutte le altre virtù”.
Inizialmente indirizzata verso le Brigidine, rinuncerà per la succitata
contrarietà di padre Pio; penserà poi alle Mantellate e ad altre congregazioni,
finché, nel 1933, avverte dentro di sé un’ispirazione che diventa certezza:
fondare una nuova istituzione che collabori con i sacerdoti per far rifiorire i
valori cristiani. Si chiamerà Apostole del Sacro Cuore e inizialmente sarà una
Pia Unione, non proprio un istituto religioso.
Finalmente anche padre
Pio è d’accordo: “Questa è la volontà di Dio, fa’ presto ad andare dal vescovo,
è bello, è bello”, dice, infondendo un tale incoraggiamento nell’animo di Maria
che arriverà a definire il Santo frate co-fondatore della futura congregazione.
Di colpo dinanzi al sogno di Maria si aprono tutte le porte: nel 1936 la
novella Pia Unione – con sede nel Santuario di Maria Ss. della Sanità a
Volturara Appula - apre un asilo per i bambini, un doposcuola per i ragazzi e
una scuola professionale per le giovani donne che saranno avviate alla
professione di maestra, quindi un laboratorio femminile; si occupa, inoltre,
delle pulizie della parrocchia, del coro, dell’assistenza ai poveri, della cura
di malati e moribondi.
Nel 1945 arriva il
trasferimento a Napoli e il primo nulla osta vescovile: Maria Gargani diventa
finalmente suor Maria Crocifissa del Divino Amore. Nel 1946, però, il Vaticano
respinge una prima volta la richiesta di trasformare l’Unione in istituto
religioso femminile di diritto diocesano e nel 1949 una seconda, invitando le
sodali a chiedere l’ammissione in un altro istituto già approvato. Le apostole
dovranno aspettare il 1956 per diventare suore: finalmente ottengono l’erezione
canonica e Maria Crocifissa sarà la loro Madre fino al 1971, quando il Signore
le concederà la grazia di vedere l’amato istituto camminare sulle proprie gambe
prima di tornare alla Casa del Padre nel 1973.
Questa l’eredità
spirituale che lascia la nuova Beata alle sue consorelle secondo il cardinale
Amato: “Il suo anelito alla santità attraverso un amore sincero e fedele al Sacro
Cuore. Diceva che lavorava solo per Lui e che per Lui sarebbe stata capace di
gettarsi nel fuoco”.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-crocifissa-del-divino-amore-gargani.html
Prima figlia spirituale
di Padre Pio beata
by Gestione
6
anni ago
in News
È madre Maria Crocifissa
del Divino Amore (al secolo Maria Gargani)
fondatrice delle Suore Apostole del Sacro Cuore
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De Carli, il giornalista che ha raccontato la Chiesa e i Papi
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è rispettare l’altro e ricercare la sua felicità
È una felice coincidenza.
Una delle coincidenze a cui Padre Pio ha abituato, fin da quando era in vita, i
suoi devoti. Diceva infatti: «Chi combina le combinazioni?», ponendo la sua
domanda come retorica e lasciando presagire la risposta: la Provvidenza, che
talvolta “parla” attraverso piccoli segnali. Piccoli come «il sussurro di una
brezza leggera» attraverso cui il Signore si manifestò al profeta Elia (cfr. 1
Re, 9,12).
Sta di fatto che madre Maria Crocifissa del Divino Amore, al secolo Maria
Gargani, bruciando l’ultima tappa della causa, sarà proclamata beata
approssimativamente 100 anni dopo il primo incontro con il mistico Cappuccino,
avvenuto a San Marco la Catola, in provincia di Foggia nella primavera del
1918. Lo ha annunciato poco fa un comunicato della Sala Stampa della Santa
Sede, in cui si legge che ieri Papa Francesco ha autorizzato la Congregazione
delle Cause dei santi a promulgare, tra gli altri, il decreto di approvazione
un miracolo attribuito all’intercessione della venerabile madre Maria
Crocifissa del Divino Amore. Si tratta della guarigione da un tumore maligno
del piloro di una donna di Torrecuso, in provincia di Benevento: Michelina
Formichella. Quando i medici la operarono, nel lontano 1975, riscontrando che
era piena di metastasi, decisero di ricucire senza proseguire l’intervento. A
loro giudizio non c’era più nulla da fare. Ciononostante successivamente
scomparvero tutti i sintomi e l’ammalata, che nel suo letto di dolore aveva
invocato l’intercessione della suora morta in concetto di santità, è vissuta
per altri 40 anni, fino al 2015, quando è morta per un infarto del miocardio.
Purtroppo del primo incontro fra la futura beata e Padre Pio nessuna fonte ha
consegnato alla storia la data precisa. Sappiamo solo che da metà aprile di
quell’anno il religioso pietrelcinese si recò nel paese del subappennino dauno
per discutere col suo direttore spirituale, padre Benedetto Nardella da San
Marco in Lamis, e sciogliere i dubbi che lo tormentano circa la direzione delle
anime (cfr. Epist. I, 1022; Epist. III, 185 e s.). A San Marco la Catola era
andata a vivere già da cinque anni la giovane insegnante Maria Gargani,
originaria di Morra de Santis, in provincia di Avellino, dopo aver vinto un
concorso nella locale scuola elementare. Quando seppe che era giunto in paese
il Frate di santa vita che la dirigeva spiritualmente da due anni per via
epistolare, Maria si precipitò al convento dei cappuccini per conoscerlo di
persona. Così la diretta interessata ha descritto l’episodio sulle pagine del
suo diario: «Vedendomi spuntare sulla porta della sacrestia, mi chiamò per nome
e mi fece entrare in una stanzetta attigua, dove ci trattenemmo a parlare come
due persone che si fossero conosciute da tempi remoti. Che soavità, che
dolcezza nelle parole del Padre e che belle assicurazioni mi dava sulla mia
anima!… M’incoraggiava ad essere sempre più del Signore e fare in modo da
glorificarlo nella mia vita! Io mi sentii veramente felice e svanirono dalla
mia mente e dallo spirito tutte le ombre e tutte le pene». Non era la prima
volta che Padre Pio la sorprendeva. In quel primo incontro, quando si accorse della
sua presenza «sulla porta della sacrestia», la «chiamò per nome», pur non
avendola mai vista in precedenza. Nella sua prima lettera, scritta il 26 agosto
1916, egli le rivelò che ancor prima di leggere i «preziosi caratteri» della
sua calligrafia, «Gesù» gli aveva fatto «conoscere» la sua «anima» (cfr. Epist.
III, p. 237).
Padre Pio rimase a San Marco la Catola circa un mese e la giovane insegnante ne
approfittò per attingere a questa sorgente di spiritualità con cadenza quasi
quotidiana. «Confesso – ha annotato ancora nei suoi appunti autobiografici –
che nei colloqui col Padre ebbi a sorbire tanta infusione dello Spirito Santo,
che mi faceva godere uno dei tocchi del Tabor, per cui l’anima desiderava, come
gli apostoli, rimanere sempre lì, in quelle divine elevazioni dello spirito.
M’insegnò, in quel tempo, come si fa per ascoltare la voce di Dio, quali sono i
movimenti interni che ci fanno distinguere l’azione di Dio e quella del
nemico».
Successivamente gli incontri fra i due furono molto meno frequenti, soprattutto
a causa l’inizio dei pellegrinaggi a San Giovanni Rotondo, dopo la divulgazione
della notizia della stimmatizzazione del Cappuccino. Più intensa è stata,
invece, la corrispondenza epistolare, durata fino al 1923, quando il
Sant’Uffizio ordinò al Frate “sotto osservazione” di troncare ogni rapporto con
direttori e figli spirituali. Complessivamente il religioso scrisse alla
maestra 67 lettere. Solo sua sorella Erminia, travagliata da una drammatica
esperienza personale, ha ricevuto una lettera in più rispetto a lei. Nessun
altro figlio o figlia spirituale è stato destinatario di tante missive del
Cappuccino stigmatizzato.
Padre Pio, inoltre, era da lei considerato il co-fondatore dell’Istituto delle
Suore Apostole del Sacro Cuore. Infatti Maria, sentendo la vocazione alla vita
religiosa, veniva sempre ostacolata dai consigli del suo Direttore spirituale
quando stava per entrare in una comunità. Un giorno, mentre era in preghiera
nella chiesa madre di Volturara Appula, sempre in provincia di Foggia, dove era
stata trasferita come insegnante elementare, avvertì l’ispirazione di fondare
una nuova istituzione: le Apostole del Sacro Cuore, per dare continuità alle
varie attività del suo multiforme impegno al servizio dei fratelli e della
Chiesa. Quando lo rivelò al Frate, che continua a dirigerla spiritualmente,
ricevette una risposta illuminante: «Ecco, finalmente, qui dovevamo arrivare!
Questa è la volontà di Dio e fa’ presto ad andare dal vescovo. È bello! È
bello!».
L’Opera, infatti, si sviluppò in breve tempo. Nacque come “Pia Unione” nel
1936. Nel 1945 trasferì la sua sede centrale a Napoli e si estese in Campania,
Puglia, Lazio, Toscana e Sicilia. Il 20 giugno 1956 l’arcivescovo del capoluogo
partenopeo, cardinale Marcello Mimmi, firmò il decreto che trasformava la “Pia
Unione” in un vero e proprio istituto di suore di diritto diocesano e, un mese
dopo, il 22 luglio, l’ormai ex insegnante elementare poté emettere la sua
professione perpetua, assumendo il nome religioso di suor Maria Crocifissa del
Divino Amore. Il 12 marzo 1963 giunse l’atteso provvedimento della Santa Sede
che ha reso l’Istituto delle Suore Apostole del Sacro Cuore di diritto
pontificio. In tutto questo percorso «non è stata mai assente la persona e
l’anima di Padre Pio», ha rivelato la Fondatrice in un suo manoscritto.
Il 23 maggio 1973, all’età di 81 anni, madre Maria Crocifissa del Divino Amore
ha terminato il suo cammino terreno, lasciando alle sue consorelle il compito
di realizzare il suo grande desiderio: far varcare i confini nazionali
all’Istituto, dal 1980 ad oggi molto attivo nel continente africano (in Burkina
Faso e in Ciad).
Nel 1985 la superiora generale, madre Laura De Biase, ha avviato la pratica per
la causa di beatificazione e canonizzazione di Maria Gargani, le cui spoglie
mortali, dal 17 maggio 1992, riposano nella cappella della casa madre della
Congregazione, a Napoli, a poche decine di metri dalla basilica della Madonna
del Buon Consiglio a Capodimonte. Il 7 luglio scorso Papa Francesco ha
approvato il decreto con cui la Chiesa ha attestato che madre Maria Crocifissa
del Divino Amore, al secolo Maria Gargani, ha esercitato eroicamente le virtù
cristiane. Oggi si è aggiunto l’ultimo tassello: l’approvazione del miracolo
attribuito alla sua intercessione. Ora manca solo la comunicazione della data
in cui sarà proclamata beata.
Stefano Campanella*
*direttore di Padre Pio
Tv e biografo di Maria Gargani (cfr. Il Sole a Mezzanotte, San Paolo, 2012).
SOURCE : https://www.teleradiopadrepio.it/figlia-spirituale-padre-pio-beata/
Lettre du Padre Pio à
Maria Gargani, sa premières fille spirituelle : https://www.youtube.com/watch?v=Flk8J-CyPEI&ab_channel=MarchonsavecPadrePio
Beatificazione di Maria
Gargani, figlia spirituale di Padre Pio : https://www.youtube.com/watch?v=w_zVYLJPxMk&ab_channel=PadrePioTV
Voir aussi : http://www.sascmg.it/
https://www.conventosantuariopadrepio.it/it/le-figlie-spirituali/gargani-maria.html
https://www.teleradiopadrepio.it/maria-gargani-e-beata-celebrata-a-napoli-la-messa-di-beatificazione-tre-i-cardinali-presenti/