Louis-Roch
( Ludwik Roch ) Gietyngier naquit à Zarki* en Haute-Silésie, région
montagneuse appartenant à l' Empire Austro-Hongrois, le 16 août 1904. Cette
région deviendra polonaise après la première guerre mondiale.
Il étudia au séminaire diocésain de Kielce et fut ordonné à Jasna Gora
par Mgr Kubina en 1927. Il poursuivit ses études de théologie à l'
Université Jagellon de Cracovie puis devint prêtre diocésain à
Czestochowa. Il oeuvra pour le catéchisme en écrivant plusieurs
ouvrages et anima plusieurs sociétés catholiques. Il devint préfet dans
divers établissements secondaires. A la veille de la seconde guerre mondiale,
il était directeur d' un lycée privé.
C' était un prêtre estimé et
intellectuel. Deux qualités qui le désignèrent à ses bourreaux...
Il fut arrêté par la Gestapo à
l' automne 1941 et mourut à Dachau, le 30 novembre 1941. Il fut béatifié par Jean-Paul
II, le 13 juin 1999, avec 107 autres martyrs polonais de la seconde guerre
mondiale.
Louis-Roch Gietyngier
naquit à Zarki* en Haute-Silésie, région montagneuse appartenant à l'Empire
Austro-Hongrois, le 16 août 1904. Cette région deviendra polonaise après la
première guerre mondiale.
Après ses premières études
à Czestochowa, il étudia au séminaire diocésain de Kielce et fut ordonné à
Jasna Gora par Mgr Kubina le 25 juin 1927. Son premier poste fut d’être vicaire
dans la paroisse de Strzenieszyce, en même temps qu’il continuait ses études de
théologie à l'université Jagellon de Cracovie, où il fut reçu docteur en 1929.
Puis il fut incardiné à Czestochowa, à la création de ce diocèse.
Il œuvra pour le catéchisme
en écrivant plusieurs ouvrages et anima plusieurs sociétés catholiques. Il devint
préfet dans divers établissements secondaires. A la veille de la seconde guerre
mondiale, il venait d’être nommé président de l’Institut Diocésain de Wielun.
C’est le jour où il s’y rendait que la Pologne fut envahie par les troupes
nazies. Il s’arrêta quelque temps à Wielun, puis fut envoyé à la paroisse de
Raczyn, où il remplit les fonctions de curé, jusqu’au 6 octobre 1941.
C'était un prêtre estimé et
intellectuel. Deux qualités qui le désignèrent à ses bourreaux... Arrêté, il
fut envoyé d’abord au camp de concentration de Konstantynow, puis un mois après
à celui de Dachau. C’est là que les gardiens l’assassinèrent, le 30 novembre
1941[1]. Il n’avait que trente-sept
ans.
Il fut béatifié par
Jean-Paul II, le 13 juin 1999, avec 107 autres martyrs polonais de la seconde
guerre mondiale.
Il est inscrit au
Martyrologe Romain le 30 novembre.
* Prononcer Jarki,
comme Jacques.
[1] Le site “Hagiography
Circle” donne par erreur le 30 septembre comme date de sa mort.
Zarka, Poland, 16 August 1904 –
Dachau, Germany, 30 November 1941
Blessed
Ludwik Gietyngier Roch, a diocesan priest, was born in Zarka, Poland, August
16, 1904 and died in Dachau, Germany, November 30, 1941. He was beatified by
Pope John Paul II in Warsaw (Poland) on June 13, 1999 with 107 Polish martyrs.
Roman
Martyrology: Close to Monaco of Bavaria in Germany in the prison camp at
Dachau, blessed Gientyngier Louis Rocco, a priest and martyr who, during the
occupation of Poland in time of war, because of criminal activities perpetrated
by the enemies of the faith was subjected to torture and gave up his spirit to
God.
Zarki, Polonia, 16 agosto 1904 - Dachau, Germania, 30
novembre 1941
Il
beato Ludwik Roch Gietyngier, sacerdote diocesano, nacque a Zarki, Polonia, il
16 agosto 1904 e morì a Dachau, Germania, il 30 novembre 1941. Fu beatificato
da Giovanni Paolo II a Varsavia (Polonia) il 13 giugno 1999 con altri 107
martiri polacchi.
Martirologio
Romano:Vicino a Monaco di
Baviera in Germania nel campo di prigionia di Dachau, beato Ludovico Rocco
Gientyngier, sacerdote e martire, che, durante l’occupazione della Polonia in
tempo di guerra, a causa delle attività criminali perpetrate dai nemici della
fede fu sottoposto a tortura e rese lo spirito a Dio.
Née à Vysoká nad Uhom (Slovaquie) le 14 juillet 1928
et morte assassinée lors de l'occupation soviétique le 22 novembre 1944
refusant de céder à un soldat.
- reconnaissance du martyre d'Anna Kolesarova, une laïque slovaque née en 1928
et tuée en 'haine de la foi' et pour la 'défense de sa chasteté' en 1944 décret
du 7 mars 2018 (en italien)
'Anna se propose aujourd'hui comme modèle pour les jeunes, afin qu'ils
redécouvrent la beauté d'un véritable amour et la valeur de la vertu de pureté
dans leur vie'
Slovaquie: Anna Kolesárová, martyre de
la pureté, a été béatifiée
Le 1er septembre, la jeune martyre Anna
Kolesárová a été béatifiée à Kosice en Slovaquie. Ce fut la première
béatification présidée par le cardinal Angelo Becciu, récemment nommé préfet de
la Congrégation pour la cause des saints.
Ce dimanche 2 septembre lors de
l'Angelus, le Pape François est revenu sur la béatification de
la Bienheureuse Anna Kolesárová, qui s'est déroulée la veille. Une «vierge
et martyre, morte pour avoir résisté à ceux qui voulaient violer sa dignité et
sa chasteté» a dit le Souverain Pontife, dressant un parallèle avec la
bienheureuse italienne Maria Goretti. Le Pape a exhorté à ce que«cette
jeune fille courageuse aide les jeunes chrétiens à rester solides dans la
fidélité à l'Évangile, même quand cela demande d'aller à contre-courant et de
payer de sa personne». Et le Pape a demandé à la foule rassemblée Place
Saint-Pierre d'applaudir la nouvelle bienheureuse.
La jeune Anna Kolesárová est
morte en martyre à l’âge de 16 ans. Née en 1928 à l’est de la Slovaquie, elle
reçoit sa confirmation un an avant l’éclatement de la Seconde guerre mondiale,
le 14 mai 1938. Elle a alors dix ans.
Un
quotidien pieux et simple
Issue d'une famille modeste
profondément catholique l'ayant dotée d’une solide éducation religieuse, Anna
Kolesárová fréquentait régulièrement la communauté paroissiale et participait à
la messe, se confessant et communiant régulièrement.
Le 15 avril 1942, alors qu'elle
n'avait que 13 ans, sa mère meurt. Anna doit assurer toutes les charges
familiales et domestiques avec son père et son frère aîné.
L'avancée du front soviétique
vers l'ouest provoqua, au cours de l'année 1944, le retrait des troupes
allemandes et l'avènement des troupes russes. La jeune vie d'Anna fut
brusquement interrompue. La fillette, alors âgée de 16 ans, a été abattue par
un soldat soviétique dans la soirée du mercredi 22 novembre 1944, devant les
yeux de son père, à la maison.
Morte
en défense de la chasteté
Compte tenu de la résistance du
père face au comportement violent du militaire qui en voulait à la chasteté de
la jeune fille, le soldat lui ordonne de faire ses adieux à son père et à son
frère.«Jésus,
Marie, Joseph, je vous rends mon âme», prononce-t-elle, avant de recevoir
deux coups de fusil mortels.
Anna Kolesárová a été enterrée
dans le cimetière de Vysoká nad Uhom, son village natal. Les funérailles ont
été célébrées par le curé une semaine après sa mort le 29 novembre 1944. A
cette occasion, le prêtre a souligné que la jeune fille était morte dans la
grâce de Dieu. Pour lui, Anna est morte en «sacrifice de la sainte chasteté»,
soit«Hostia
sanctae castitatis».
Anna se propose aujourd’hui
comme modèle pour les jeunes, afin qu'ils redécouvrent la beauté d'un véritable
amour et la valeur de la vertu de pureté dans leur vie, relève le postulateur
de sa cause, le père Marek Ondrej dans les colonnes deL’Osservatore Romano.
La cause pour la béatification
d'Anna Kolesárová avait débuté le 2 avril 2005 à Košice. L'enquête diocésaine
s'est clôturée le 14 février 2012, puis a été envoyée à Rome afin d'y être
étudiée par la Congrégation pour les causes des saints. Au terme de
l'enquête canonique, le Pape François a reconnu le martyre d'Anna Kolesárová,
en «haine
de la foi» et pour la «défense
de sa chasteté», et a signé le décret pour sa béatification.
Le Vatican reconnaît le martyre d’une jeune laïque
slovaque, la servante de Dieu Anna Kolesárová (Anka), tuée par un soldat de
l’armée soviétique pour avoir refusé ses avances sexuelles (1928-1944).
Le pape François a autorisé,
le 6 mars 2018, la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le
décret de reconnaissance du martyre, ce qui ouvre la voie à sa béatification.
Issue d’une famille simple de
petits agriculteurs, Anna Kolesárová perd
sa mère à l’âge de dix ans. Son quotidien est marqué par les tâches domestiques
qu’elle doit effectuer en tant qu’aînée de la fratrie. Tous les matins, elle
participe à la messe.
Le 22 novembre 1944, son village,
Vysika nad Uhom, est occupé par l’armée soviétique. Un soldat ivre entre dans
la maison de la famille d’Anna pour boire. Il voit Anna et lui fait des avances
sexuelles. Devant son refus, il lui propose de céder à ses avances ou alors de
mourir.
Anna refuse et essaye de se
réfugier à l’intérieur de la maison. Le soldat la suit et lui ordonne de dire
adieu à ses proches. Ne cédant pas à la pression, elle crie :
« Adieu, père ! Marie, Jésus, Joseph ! » Elle est abattue
d’un coup de fusil.
Le récit des événements a été mis
par écrit par le prêtre Anton Lukáč la même année et se trouve dans l’église
paroissiale de Pavlovce nad Uhom. Cinq témoins ont signé un témoignage. La
maison d’Anna à Vysoké nad Uhom est maintenant connue comme la
« Maison ». C’est un centre d’accueil pour personnes en difficultés.
Chaque année, à Vysoká nad Uhom,
près de la tombe d’Anna, se déroule la Voie de la Joie pour les jeunes de plus de 15 ans,
ainsi que la Voie de la maturité pour ceux qui ont plus de 23
ans.
Anna Kolesarova, vierge et martyre (14
juillet 1928 – 22 novembre 1944), a été béatifiée en Slovaquie, samedi, 1er
septembre 2018: le pape a salué son courage et l’a donnée en modèle aux jeunes
chrétiens, après l’angélus de ce dimanche 2 septembre, place Saint-Pierre, en
présence de quelque 25 000 visiteurs, selon la gendarmerie vaticane.
Elle a été proclamée bienheureuse au Lokomotíva
Stadium, à Košice, au cours de la messe présidée par le cardinal Giovanni
Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.
Le pape a rappelé qu’elle a été tuée, à 16 ans,
pour avoir « résisté à qui voulait violer sa dignité et sa
chasteté ». Elle a été tuée par un soldat de l’armée soviétique dont elle
a refusé les avances.
Le pape a comparée Anna Kolesarova à la sainte
italienne Maria Goretti (Corinaldo, Nettuno):
« Elle est comme notre Maria Goretti italienne ».
“Que cette jeune courageuse aide les jeunes
chrétiens à rester fermes dans la fidélité à l’Evangile même quand il exige
d’aller à contre-courant et de payer de sa personne”, a ajouté le pape avant de
l’applaudir avec la foule.
Elle allait à la messe tous les jours, et, depuis
la mort de sa mère, alors qu’elle avait dix ans, elle prenait soin de la maison
de la ferme familiale, avec sa demi-soeur, Marie et son frère Michal.
A l’arrivée de l’Armée Rouge, à la fin de la
Seconde guerre mondiale, leur père, Jan et les trois enfants avaient cherché
refuge avec des voisins dans un cellier sous la cuisine. Un soldat ivre les
découvrit. Le papa demanda à Anna de lui préparer quelque chose à manger. Mais
il se fit pressant et elle s’échappa pour fuir ses avances.
Il la poursuivit dans le sous-sol, la saisit et la
tua avec son fusil automatique PPSh-41 de deux coups à la tête et à
la poitrine , sous les yeux de son père et de son frère. Ses derniers mots
furent: « Au-revoir papa! Jésus, Marie, Joseph! »
Elle fut inhumée en secret tandis que les combats
faisaient rage. Le prêtre Anton Lukáč célébra une messe d’obsèques le 29
novembre et il interrogea 5 témoins pour relater les événements. Ce que fit
également un jésuite, le p. Michal Potocky. Ces renseignements ont permis
de démarrer la cause de béatification en 2004.
Sa tombe, à Pavlovce nad Uhom, dans le district
de Michalovce, est toujours un lieu de pèlerinage. Sa maison natale est
devenue un centre pour les jeunes avec l’association Domcek.
Journaliste accréditée au Vatican depuis 1995. A lancé
Zenit en français en janvier 1999. Correspondante à Rome de Radio Espérance.
Formation: journalisme (IJRS, Bruxelles), théologie biblique (PUG, Rome),
lettres classiques (Paris IV, Sorbonne).
Daughter of Ján “Hruška”
Kolesár and Anna (née Kušnírová), she was born into a piousfarmingfamily andbaptizedat the age of one day. Anna’smotherdiedwhen thegirlwas ten years old, and she did her best to run the household for herfatherand brother, Michal. WhenRussiansoldierswere liberating her area ofSlovakiafromNazioccupation near the end of World War II, local families hid from them
due to their rough, violent reputation, and to avoid the combat that went on
around their villages. On22 November1944, Anna was discovered by
a drunken Red Armysoldierwho made her cook for him, and then demanded sex. She refused and ran to
herfatherand brother, but was gunned down by thesoldier.Martyr.
shotin the chest and the face with a rifle on22 November1944in Pavlovce nad Uhom, Košice, Slovak Republic
buriedin a shallow grave on the evening of thenext dayby her family who still had to spend most of
their time in hiding due the combat around them
re-buriedand given proper funeral rites byFatherAnton Lukác on29 November1944; he immediately begin conducting his own
preliminary investigation into her Cause forCanonization
during the period ofCommunistCzechoslovakia, mention of the incident and gatherings at her
grave were prohibited
Slovakia's Catholic Church is beatify a
16-year-old peasant girl, who was murdered while resisting rape by a Soviet
soldier. Anna Kolesarova (1928-44), from a deeply devout family at Vysoke
nad Uhom in eastern Slovakia, hid with her family in the cellar of their home
when Red Army units occupied the area in the last year of the Second World War,
and was shot after refusing the soldier's advances while making food.
A Church statement said she had "lived
modestly and simply" while caring for her siblings when her mother died of
pneumonia, as well as regularly attending Mass and receiving
sacraments. It added that the grave, where she was hurriedly buried by the
local priest, Fr Anton Lukac, had become a place of pilgrimage for young
Slovaks since the late 1990s, and had attracted growing numbers since her
seven-year beatification process, formally approved by the Pope on 6
March, was completed locally in 2012.
Kolesarova's beatification will bring to over
80 the number of communist-era Catholic martyrs honoured in Eastern Europe and
the former Soviet Union, who have included two bishops from Slovakia's Greek
Catholic church, Pavol Gojdic (1888-1960) and Vasyl Hopko (1904-1976), as well
as a Redemptorist priest, Dominick Trcka (1886-1959) and Holy Cross nun, Zdenka
Schelingova (1916-1955).
A 16-year-old Catholic from neighbouring
Poland, Karolina Kozka (1898-1914), who was also murdered for resisting rape by
a Russian soldier, was beatified in 1987.
Slovakia will have a new
beatified personage. On March 7, Pope Francis approved a decree on the
martyrdom of Anna Kolesárová who was shot down at the end of World War II by a
Russian soldier. The girl, aged only 16, died in a fight to keep her innocence. The Pope received Cardinal
Angelo Amato, the prefect of the Congregation for Cases of Saints, on March 6,
2018. During the ceremony, Pope Francis approved the Congregation issuing a
decree on martyrdom of the God’s Servant (i.e. a person whose process of
beatification has started but was not finished) Anna Kolesárová, born in Vysoká
nad Uhom in Slovakia on July 14, 1928, and murdered with hatred towards the
faith on November 22, 1944,” the press department of the Holy See informed the
SITA newswire.
Biography of the young Slovak martyr
Kolesárová was born in a
village in eastern Slovakia and lost her mother at 10 years old. After a
modest, pious and kind life, she, along with her father and brother, hid in a
cellar from the Russian soldiers who liberated Slovakia at the end of WWI. When
a Russian soldier searched their home, Anna prepared food for him but refused
sexual intercourse, even when her life was threatened. She ran to her father and
brother, under gunpoint, and was soon killed by the soldier with two shots. Due
to ongoing fights, her family spent one more night with her dead body in the
cellar and then hastily buried her in a shallow grave, SITA wrote. Priest Anton Lukáč buried
her on November 29, 1944. Immediately after the burial, he wrote in the parish
register Hostia Sanctae Castitatis, i.e. the Victim of holy chastity. Annually, hundreds of young
people visit the grave of Anna Kolesárová. The first meeting initiated by the
testimony of her martyr death took place in 1999. Since then, regular
pilgrimages have been organised, according to SITA.
Anna Kolesarova Beatified in Kosice with 30,000
Believers in Attendance
Slovakia has another blessed figure as of Saturday – Anna Kolesarova, a
decree of whose martyrdom was approved by Pope Francis last month, TASR learnt
on the same day.
The beatification ceremony of Anna Kolesarova
took place at Lokomotiva football stadium in Kosice earlier in the day and was
presided over on the Pope’s behalf by Cardinal Angelo Becciu, the new Prefect
of the Congregation for the Causes of Saints. He told the media that he’s glad
that he started his service with this ceremony. “I feel that I should take our
blessed Anna as my guardian. The ceremony was beautiful, I was touched by the
large crowd of faithful people, as well as by the fact that the story was
discovered by a group of young people,” he said.
Kosice Metropolitan Archbishop
Bernard Bober said that the story of Anna Kolesarova from the village of Vysoka
nad Uhom (Kosice region) was rather unknown before the fall of communism in
1989. “She was shot and killed as a 16-year-old by a Soviet soldier [in 1944]
as she was attempting to preserve her chastity and dignity,” said Bober.
According to vice-postulator of
Kolesarova’s cause Juraj Jurica, Saturday’s beautification is the result of a
church and legal process that began in 2004 and lasted until 2011. “A 15-strong
tribunal was formed in Kosice Archdiocese to examine whether Anna Kolesarova
met the criteria to be beatified, he said, adding that 38 witnesses were heard
as part of the process, which has produced a 650-page document.
According to the organisers, over
30,000 people attended Kolesarova’s beatification.
Il 6 marzo 2018, il
Santo Padre Francesco ha ricevuto in udienza Sua Eminenza Reverendissima il
Signor Cardinale Angelo Amato, S.D.B., Prefetto della Congregazione delle Cause
dei Santi. Durante l’Udienza, il Sommo Pontefice ha autorizzato la
Congregazione a promulgare i Decreti riguardanti:
- il miracolo, attribuito
all’intercessione del Beato Paolo VI (Giovanni Battista Montini), Sommo
Pontefice; nato a Concesio (Italia) il 26 settembre 1897 e morto a Castel
Gandolfo (Italia) il 6 agosto 1978;
- il miracolo, attribuito all’intercessione del Beato Oscar Arnolfo
Romero Galdámez, Arcivescovo di San Salvador, Martire; nato a Ciudad Barrios
(El Salvador) il 15 agosto 1917 e ucciso a San Salvador (El Salvador) il 24
marzo 1980;
- il miracolo, attribuito all’intercessione del Beato Francesco
Spinelli, Sacerdote diocesano, Fondatore dell’Istituto delle Suore Adoratrici
del Santissimo Sacramento; nato a Milano (Italia) il 14 aprile 1853 e morto a
Rivolta d’Adda (Italia) il 6 febbraio 1913;
- il miracolo, attribuito all’intercessione del Beato Vincenzo Romano,
Sacerdote diocesano; nato a Torre del Greco (Italia) il 3 giugno 1751 e ivi
morto il 20 dicembre 1831;
- il miracolo, attribuito
all’intercessione della Beata Maria Caterina Kasper, Fondatrice dell’Istituto
delle Povere Ancelle di Gesù Cristo; nata il 26 maggio 1820 a Dernbach
(Germania) ed ivi morta il 2 febbraio 1898;
- il miracolo, attribuito
all’intercessione della Venerabile Serva di Dio Maria Felicia di Gesù
Sacramentato (al secolo: Maria Felicia Guggiari Echeverría), Suora professa
dell’Ordine dei Carmelitani Scalzi; nata a Villarica (Paraguay) il 12 gennaio
1925 e morta a Asunción (Paraguay) il 28 aprile 1959;
- il martirio della Serva di Dio Anna Kolesárová, Laica; nata a
Vysoká nad Uhom (Slovacchia) il 14 luglio 1928 e ivi uccisa in odio alla Fede
il 22 novembre 1944;
- le virtù eroiche del
Servo di Dio Bernardo Łubieński, Sacerdote professo della Congregazione del
Santissimo Redentore; nato a Guzów (Polonia) il 9 dicembre 1846 e morto a
Warszawa (Polonia) il 10 settembre 1933;
- le virtù eroiche del
Servo di Dio Cecilio Maria Cortinovis (al secolo: Antonio Pietro), Religioso
professo dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini; nato a Nespello (Italia) il 7
novembre 1885 e morto a Bergamo (Italia) il 10 aprile 1984;
- le virtù eroiche della
Serva di Dio Giustina Schiapparoli, Fondatrice della Congregazione delle Suore
Benedettine della Divina Provvidenza di Voghera; nata a Castel San Giovanni
(Italia) il 19 luglio 1819 e morta a Voghera (Italia) il 30 novembre 1877;
- le virtù eroiche della
Serva di Dio Maria Schiapparoli, Fondatrice della Congregazione delle Suore
Benedettine della Divina Provvidenza di Voghera; nata a Castel San Giovanni
(Italia) il 19 aprile 1815 e morta a Vespolate (Italia) il 2 maggio 1882;
- le virtù eroiche della
Serva di Dio Maria Antonella Bordoni, Laica, del Terz’Ordine di San Domenico,
Fondatrice della Fraternità Laica delle Piccole Figlie della Madre di Dio ora
Piccole Figlie della Madre di Dio; nata il 13 ottobre 1916 ad Arezzo (Italia) e
morta a Castel Gandolfo (Italia) il 16 gennaio 1978;
- le virtù eroiche della
Serva di Dio Alessandra Sabattini, Laica; nata il 19 agosto 1961 a Riccione
(Italia) e morta a Bologna (Italia) il 2 maggio 1984.
Vysoka nad Uhom, Slovacchia, 14
luglio 1928 – 22 novembre 1944
Anna
Kolesárová, detta Anka, della diocesi di Košice, visse un’esistenza tranquilla
e pacifica finché i soldati dell’Armata Rossa non occuparono il suo villaggio
natale, Vysoka nad Uhom. Uscita dal rifugio dove si trovava con i suoi
familiari per sfamare un militare, respinse più volte i suoi assalti e si
dispose a morire piuttosto che a concedersi a lui. Venne uccisa con un colpo di
fucile il 22 novembre 1944, a sedici anni, pronunciando i nomi di Gesù, Maria e
Giuseppe. Con l’avvento del
governo socialista in Cecoslovacchia, la sua storia venne ugualmente ricordata
e tornò alla luce col crollo del regime. La fase diocesana della sua
causa di beatificazione si è svolta nella diocesi di Košice dal 2 aprile 2005
al 14 febbraio 2012. Il 6 marzo 2018 papa Francesco ha riconosciuto
ufficialmente il suo martirio in difesa della castità e quindi della fede. Anna
è quindi stata beatificata il 1° settembre 2018 presso lo Stadio Lokomotíva a
Čermeľ, distretto di Košice. Le sue reliquie sono venerate nella cattedrale di
Santa Elisabetta a Košice e nella chiesa parrocchiale di Vysoka nad Uhom. La
sua memoria liturgica, per la diocesi di Košice, cade il 20 novembre.
I primi anni
Anna Kolesárová nacque nel villaggio di Vysoka nad Uhom, presso la città di
Michalovce, nell’attuale Slovacchia. Era la secondogenita dei contadini Ján
Kolesár, detto Hruška, e Anna Kušnírová, che la portarono al Battesimo il
giorno dopo la nascita.
Quando la bambina, soprannominata Anka, ebbe dieci anni, sua madre morì. Toccò
quindi a lei badare alla casa e fare da madre a Michal, suo fratello maggiore.
Aveva una condotta di vita semplice, ritmata dai tempi degli impegni domestici,
quindi non aveva molto tempo per andare a trovare le amiche. Erano loro a
venire da lei e, insieme, si recavano a Messa.
L’occupazione dell’Armata Rossa
La sua tranquilla esistenza, come quella degli abitanti del suo villaggio,
venne sconvolta dall’occupazione, il 22 novembre 1944, da parte delle truppe
dell’Armata Rossa; si era nella fase conclusiva della seconda guerra mondiale.
Ján Kolesár e i suoi familiari si nascosero nella cantina della loro
abitazione, situata sotto la cucina. Ma un soldato russo ubriaco, durante la
perquisizione della casa, scoprì il loro nascondiglio.
Dietro insistenza del padre, Anna uscì per dare al soldato qualcosa da mangiare
e da bere, così da dimostrare che la famiglia non era pericolosa. Indossava un
abito nero, ereditato dalla madre. Tutte le ragazze del villaggio, infatti, si
erano accordate per abbigliarsi così, sembrando più adulte, allo scopo di non
destare attenzioni indesiderate da parte degli occupanti.
La morte di Anna
Ciò nonostante, il soldato prese a rivolgerle proposte sconvenienti. Di fronte
al rifiuto di lei, le intimò di giacere con lui, o sarebbe morta. Opponendosi
nuovamente, Anna si liberò dalla sua stretta e si precipitò a tornare in
cantina. L’aggressore la seguì e le ordinò di dare l’ultimo addio ai suoi cari.
«Addio, papà! Gesù, Maria, Giuseppe!» furono le sue ultime parole, prima di
cadere, colpita a morte dal fucile del militare. Aveva sedici anni.
Nonostante i combattimenti in corso in tutto il villaggio, Anna venne
seppellita la sera del giorno successivo. Per via della situazione difficile,
il funerale venne svolto in segreto, senza nemmeno la presenza di un sacerdote.
I riti vennero compiuti la settimana seguente, il 29 novembre, da parte di
padre Anton Lukáč, parroco del vicino villaggio di Pavlovce nad Uhom. Nel
segnare l’accaduto sul registro parrocchiale di Pavlovce, annotò in latino:
«Hostia sanctae castitatis», «Vittima della santa castità».
Memoria e fama di martirio
In seguito, padre Lukáč si mise ad indagare sulle circostanze della morte della
ragazza, interrogando gli abitanti del villaggio e ottenendo deposizioni
firmate da parte di cinque testimoni. Dall’indagine emerse che la ragazza, poco
prima dell’aggressione, si era confessata e accostata all’Eucaristia.
Un altro sacerdote compaesano di Anna, il gesuita padre Michal Potocký,
proseguì a raccogliere testimonianze nel 1957. Tuttavia, al termine del conflitto,
la difficile situazione politica sorta in Cecoslovacchia rese impossibile la
menzione dell’accaduto e le pubbliche adunanze sul luogo della sepoltura.
A seguito della caduta del regime, la gente riprese a parlare di Anna e della
sua eroica morte. Nel 1999 un gruppo di studenti di Košice, dopo aver appreso
la sua storia, decise di venire in pellegrinaggio nei luoghi dov’era vissuta.
In seguito, venne fondata l’associazione Domcek (in italiano “Casa”), a lei
dedicata, che organizza eventi e momenti di preghiera per i giovani.
La causa di beatificazione
Constatato che la sua memoria non era venuta meno, la diocesi di Košice ha
avviato le fasi iniziali della causa per l’accertamento dell’effettivo martirio
di Anna in difesa della castità. Il nulla osta da parte della Santa Sede è
giunto il 3 luglio 2004.
Un anno dopo, il 2 aprile 2005, durante il raduno dei giovani della diocesi di
Košice, si è aperta l’inchiesta diocesana, conclusa il 14 febbraio 2012 e
convalidata il 14 giugno 2013. La “Positio super martyrio” è quindi stata
consegnata nel 2015.
Il riconoscimento del martirio e la beatificazione
Il 6 marzo 2018 papa Francesco ha riconosciuto ufficialmente che la morte della
ragazza era da considerare un martirio per la difesa della castità e quindi della
fede. Il rito della beatificazione è stato quindi celebrato il 1° settembre
2018, presso lo Stadio Lokomotíva a Čermeľ, un distretto di Košice. A
presiederlo è stato il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della
Congregazione delle Cause dei Santi.
I resti mortali di Anna, prima della beatificazione, riposavano nel cimitero
del suo villaggio. Sopra di essi c’era una lapide che riportava, oltre ai dati
usuali, il motto di san Domenico Savio, che lei incarnò decisamente: «La morte
ma non peccati». Dopo la beatificazione, le sue reliquie sono state collocate
nella cattedrale di Santa Elisabetta a Košice e nella chiesa parrocchiale di
Vysoka nad Uhom.
Autore:Emilia Flocchini
Note:La sua memoria liturgica è fissata al 22 novembre, mentre
nella diocesi di Košice viene ricordata il 20 novembre.