dimanche 26 mai 2019

Saint ANDREW KAGGWA, martyr

Monument honorant le martyre d’Andrew Kaggwa, Munyonyo, au lieu même de son supplice le 26 mai 1886


Saint André Kogwa

Martyr en Ouganda (+ 1886)

et saint Pontien Ngondwemartyrs en Ouganda, victimes de la haine du roitelet de ce pays, qui ne pouvait assouvir sur eux ses actes vicieux.

À Numyanyo en Ouganda, l'an 1886, saint André Kaggwa, martyr. Chef des joueurs de tambourin du roi Mwanga et son familier, à peine fut-il initié au Christ, qu'il forma les païens et les catéchumènes à la doctrine de l'Évangile, et pour cela, il fut tué avec cruauté.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7066/Saint-Andre-Kogwa.html

Saint André KAGGWA

Nom: KAGGWA

Prénom: André

Pays: Ouganda

Naissance: 1856

Mort: 26.05.1886  à Numyanyo

Etat: Laïc  -  Martyr du Groupe des 22 martyrs de l’Ouganda  2

Note: Ami du prince. Baptisé le 27.05.1882. Décapité.

Béatification: 06.06.1920  à Rome  par Benoît XV

Canonisation: 18.10.1964  à Rome  par Paul VI

Fête: 3 juin

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1964 col.1345-1352

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0628.htm

Munyonyo Uganda Martyrs Catholic Church


Kampala, Ouganda

Le pape invite les catéchistes et enseignants catholiques d’Ouganda à être “maîtres” et “témoins”.

27 novembre 2015, rencontre du pape François avec les catéchistes et enseignants en Ouganda

La Croix 

le 01/12/2015 à 15:56 

C’est à la fin de la journée du 27 novembre 2015 que le pape François s’est rendu à Munyonyo à 13 km de la capitale où périt en 1886 saint André Kaggwa, premier martyr chrétien d’Ouganda et d’Afrique, pour rencontrer les catéchistes et enseignants catholiques du pays. Le pape les a encouragés : « vous devez être des maîtres, mais cela est inutile si vous n’êtes pas des témoins. Que votre exemple fasse voir à tous la beauté de la prière, le pouvoir de la miséricorde et du pardon, la joie de partager l’Eucharistie avec tous les frères et sœurs ! ».

Chers catéchistes et enseignants,

Chers amis,

Je vous salue tous avec affection au nom de Jésus-Christ, notre Seigneur et Maître.

« Maître ». Quel beau titre ! Jésus est notre premier et plus grand maître. Saint Paul nous dit que Jésus a donné à son Église non seulement des apôtres et des pasteurs, mais aussi des maîtres, pour édifier le Corps entier dans la foi et dans l’amour. Avec les évêques, les prêtres et les diacres, qui ont été ordonnés pour prêcher l’Évangile et prendre soin du troupeau du Seigneur, en tant que catéchistes, vous avez une part importante dans l’annonce de la Bonne Nouvelle à chaque village et hameau de votre pays. Vous avez été choisis pour avoir le ministère de la catéchèse.

Je voudrais, avant tout, vous remercier pour les sacrifices que vous, ainsi que vos familles, vous faites, comme pour le zèle et le dévouement avec lesquels vous accomplissez votre importante charge. Vous enseignez ce que Jésus a enseigné, vous instruisez les adultes et vous aidez les parents à faire grandir leurs enfants dans la foi et vous portez à tous la joie et l’espérance de la vie éternelle. Merci, merci pour votre dévouement, pour l’exemple que vous donnez, pour la proximité au peuple de Dieu dans la vie quotidienne et pour toutes les manières dont vous semez et cultivez la foi sur cette immense terre. Merci spécialement d’enseigner aux enfants et aux jeunes comment prier. Parce que c’est très important ; c’est une grande œuvre, celle qui consiste à enseigner aux enfants à prier.

Je sais que votre travail, bien que gratifiant, n’est pas facile. Je vous encourage, par conséquent, à persévérer, et je demande à vos évêques et à vos prêtres de vous aider par une formation doctrinale, spirituelle et pastorale, en mesure de vous rendre toujours plus efficaces dans votre action. Même lorsque la charge semble lourde, que les ressources sont insuffisantes et les obstacles trop grands, il faut vous souvenir que votre œuvre est une œuvre sainte. Et je veux le souligner : votre œuvre est sainte. L’Esprit Saint est présent là où le nom du Christ est proclamé. Il est au milieu de nous chaque fois que nous élevons nos cœurs et notre esprit vers Dieu dans la prière. Il vous donnera la lumière et la force dont vous avez besoin ! Le message que vous portez s’enracinera d’autant plus profondément dans les cœurs des personnes que vous serez non seulement des maîtres, mais aussi des témoins. Et c’est une autre chose importante : vous devez être des maîtres, mais cela est inutile si vous n’êtes pas des témoins. Que votre exemple fasse voir à tous la beauté de la prière, le pouvoir de la miséricorde et du pardon, la joie de partager l’Eucharistie avec tous les frères et sœurs !

La communauté chrétienne en Ouganda s’est accrue de façon remarquable grâce au témoignage des martyrs. Ils ont rendu témoignage à la vérité qui rend libre ; ils ont été disposés à verser leur sang pour demeurer fidèles à ce qu’ils savaient être bon, beau et vrai. Nous sommes aujourd’hui ici à Munyonyo, à l’endroit où le roi Mwanga a décidé d’éliminer les disciples du Christ. Il n’a pas réussi dans cette tentative, comme le roi Hérode n’a pas réussi à tuer Jésus. La lumière a brillé dans les ténèbres et les ténèbres n’ont pas prévalu (cf. Jn 1, 5). Après avoir vu le témoignage courageux de saint André Kaggwa et de ses compagnons, les chrétiens en Ouganda sont devenus encore plus convaincus des promesses du Christ.

Puisse saint André, votre patron, et puissent tous les catéchistes ougandais martyrs obtenir pour vous la grâce d’être de sages maîtres, des hommes et des femmes dont les paroles soient pleines de grâce, d’un témoignage convainquant de la splendeur de la vérité de Dieu et de la joie d’Évangile ! Témoins de sainteté. Allez sans peur dans chaque ville et village de ce pays, sans peur, répandre la bonne semence de la Parole de Dieu, et ayez confiance dans sa promesse que vous retournerez joyeux, avec des gerbes plantureuses d’une récolte abondante ! Je vous demande à tous, catéchistes, de prier pour moi, et de faire prier les enfants pour moi.

 Omukama Abawe Omukisa ! (Que Dieu vous bénisse !)

(*) Version française de la Salle de presse du Saint-Siège. Titre de La DC.

SOURCE : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Archives/Documentation-catholique-n-2522-A/Le-pape-invite-les-catechistes-et-enseignants-catholiques-d-Ouganda-a-etre-maitres-et-temoins-.-2015-12-01-1387381

Kaggwa, Andrew

-1855/1886

Église Catholique

Ouganda

Lire d'autres versions:

André Kaggwa était membre de la tribu des Nyoro, les ennemis traditionnels des Ganda. A un jeune âge il a été capturé et enlevé comme esclave par un groupe de Ganda qui faisaient des raids dans le territoire de frontière appelé Bugangadzi. C’était un garçon bien fait et beau, et il a donc été présenté au roi comme partie du butin royal. Il a été mis avec les pages du roi, où sa disposition gaie et sa gentillesse ont fait de lui un des favoris de ce groupe. Il était encore page quand l’explorateur H.M.Stanley a visité Buganda en 1875. Stanley avait amené avec lui des tambours européens qui ont fort intéressé le roi, Mutesa I. Ayant acquis une douzaine de ces tambours, le roi a envoyé Kaggwa chez son factotum, Toli, un musulman du Madagascar, qui avait visité la France, pour qu’il apprenne à les jouer. A cette époque, Kaggwa est devenu musulman. Toli, cependant, était aussi menuisier au service des missionnaires catholiques, et il est probable qu’il leur aura présenté Kaggwa. Quoi qu’il en soit, Kaggwa s’est inscrit au catéchisme catholique en juin, 1880. Apparemment, il aura peut-être aussi pris des cours sur la Bible donnés par le missionnaire anglican, Alexander Mackay.

Kaggwa, qui avait maintenant à peu près vingt-cinq ans, a été nommé maître des tambours du roi, et dirigeait une quinzaine d’autres joueurs de tambour. Peu après, il est devenu chef de fanfare et dirigeait tous les musiciens de la cour, y compris les joueurs de trompette et de cymbales. On lui a donné un terrain à Natete, non loin de la capitale, et c’est là qu’il a bâti une maison dans laquelle il a vécu avec sa femme, Clara Batudde, après leur mariage. Il a été baptisé le 30 avril, 1882.

Deux ans plus tard, il y a eu un accès de peste bubonique dans la capitale, et Kaggwa s’est occupé des catéchumènes mourants et abandonnés dans son enceinte. Puisque les missionnaires catholiques avaient quitté l’Ouganda à cette époque, il a aussi instruit, baptisé et enterré ceux qu’il avait pris chez lui. D’autres chrétiens ont suivi son exemple. Mutesa I est mort en octobre 1884, et a été succédé par Mwanga, qui avait été très proche de beaucoup des serviteurs du roi quand il était encore jeune prince. C’était aussi le cas avec Kaggwa, qui a donc été nommé une fois de plus chef de fanfare, mais aussi Mugowa, un titre qui le rendait chef de la milice entière de laquelle les musiciens étaient tirés. Ce titre venait du seul autre groupe musical de genre européen dans toute l’Afrique de l’est, qui appartenait au Sultan de Zanzibar, et qui était composé de musiciens en provenance de Goa. On lui a aussi donné un fief à la colline de Kiwatule, qui a été appelé par la suite Kigowa. Kaggwa est devenu le grand favori du nouveau roi, et celui-ci l’invitait à l’accompagner lors des expéditions de chasse et de voyages en bateau.

Parmi les nombreux convertis faits par Kaggwa à la cour, il y avait plusieurs futurs martyrs. Un de ceux-ci, James Buzabaliawo, qui était aussi membre du groupe musical, avait été instruit par Kaggwa dans la foi catholique ainsi que dans la musique, et il était devenu le premier assistant de Kaggwa. Lorsque l’orage de la persécution a éclaté le 25 mai, 1886, le roi était à Munyonyo, un enclos royal bâti sur une colline près du lac Victoria, non loin de la capitale. C’est là que Charles Lwanga et les pages chrétiens ont été condamnés à mort, en dépit des vaines tentatives du missionnaire catholique Siméon Lourdel, qui avait essayé d’obtenir une audience auprès du roi pour que celui-ci remette les exécutions. Plus tard dans la journée, Lourdel est revenu au palais sous prétexte d’informer le roi de l’arrivée imminente du premier évêque catholique, Léon Livinhac. Le roi semblait être content d’entendre que l’évêque allait arriver, mais il refusa d’accorder le sursis aux martyrs.

Le jour suivant, Mukasa, le chancelier, a rappelé au roi Mwanga que Kaggwa était toujours en liberté. Le roi a répondu qu’il ne pouvait pas se permettre de perdre son chef des tambours. Mukasa a répondu en lui disant que Kaggwa était l’enseignant chrétien le plus important vis-à-vis des pages et des autres serviteurs du roi, et qu’il ne mangerait pas jusqu’à ce qu’on lui donne Kaggwa, pour qu’il puisse s’occuper de sa fin lui-même. Mwanga a accédé à cette demande, mais il était trop gêné pour annoncer la nouvelle à Kaggwa en personne. Quand les messagers du chancelier sont arrivés, Kaggwa était prêt. Il s’était rendu à la mission le matin même pour recevoir l’eucharistie, et il était rentré à son poste, à Munyonyo. Les émissaires du roi ont demandé, “Donne-nous tous les chrétiens qui sont chez toi.” “Il n’y en a qu’un,” a déclaré Kaggwa, “Je suis moi-même chrétien.” Arrivé à la maison du chancelier, il a été interrogé par Mukasa, et a été grondé pour avoir aussi enseigné le catéchisme aux enfants de celui-ci. “Enlevez cet homme et mettez-le à mort,” a ordonné le chancelier. “Amenez-moi son bras pour me prouver que vous avez fait votre besogne. Je ne mangerai rien avant de l’avoir vu.”

Les bourreaux ont tenté de remettre les choses, car ils s’attendaient à ce que le roi donne le sursis d’un moment à un autre. Cependant, Kaggwa les a poussés à le tuer rapidement et d’apporter son bras au chancelier. Quelques moments plus tard ils ont amené le bras sanglant à Mukasa. Les témoins du martyre ont dit que Kaggwa portait un linge d’écorce par-dessus un pagne blanc et qu’il portait un petit livre à la main. Il a supplié les bourreaux de ne pas le mettre à nu, et ils y ont consenti. Le jettant à terre, ils lui ont coupé le bras avec un couteau. Kaggwa a seulement crié, “Mon Dieu.” Après, ils l’ont décapité et ils ont coupé son corps en morceaux. Les chrétiens ont enterré ses restes à l’endroit même où il est mort, dans la révérence. Cet endroit n’est pas loin du séminaire majeur catholique moderne de Ggaba. Pendant bien des années, une simple dalle de béton et une croix ont marqué le site. Cela a été remplacé plus tard par une église de pèlerinage moderne, bâtie sur le site du tombeau. André Kaggwa a été béatifié par le Pape Bénédicte XV en 1920. Il a été déclaré saint canonisé par le Pape Paul VI en 1964.

Aylward Shorter M. Afr.

Bibliographie

J.F. Faupel, African Holocaust [Holocauste africain] (Nairobi, St. Paul’s Publications Africa, 1984 [1962]).

J.P. Thoonen, Black Martyrs [Martyres noirs] (London: Sheed and Ward, 1941).

Cet article, soumis en 2003, a été recherché et rédigé par le dr. Aylward Shorter M. Afr., directeur émérite de Tangaza College Nairobi, université catholique de l’ Afrique de l’Est.

Dictionnaire Biographique des Chrétiens d'Afrique 

SOURCE : https://dacb.org/fr/stories/uganda/kaggwa-andrew/

1 juin 2022 3 commentaires

Saint André Kaggwa, l’apôtre de feu

Figure spirituelle 

SAINTS AFRICAINS. Le père Adéchina Samson Takpé, prêtre du diocèse de Dassa-Zoumé (Centre-Bénin) et doctorant en liturgie à Vinzenz Palloti University (Allemagne) propose la présentation de la vie et des vertus de bienheureux et saints africains. Cette semaine, il s’intéresse à la vie de saint André Kaggwa, un martyr ougandais.

Kaggwa naît vers 1856 au Buganda. Vers 1869, il est capturé comme esclave puis présenté au roi Muteesa pour être son page. En 1875, l’explorateur Henry Morton Stanley en visite au Buganda emmène avec lui des tambours européens qui intéressent le roi. Celui-ci en acquiert une douzaine et envoie Kaggwa chez Toli, un musulman malgache, pour qu’il apprenne à les jouer. Auprès de celui-ci, Kaggwa devient musulman. À la fin de l’apprentissage, il est nommé maître des tambours royaux puis chef de fanfare. Il dirige tous les musiciens de la cour, y compris les joueurs de trompette et de cymbales.

Cependant, entré entretemps en contact avec les missionnaires catholiques, Kaggwa s’inscrit au catéchisme en juin 1880. Les missionnaires le décrivent comme « le plus influent des néophytes ». Intelligent, intrépide, affable, prêt à rendre service, ses nombreuses qualités humaines lui valent l’estime et l’affection de tous. Il se marie à Clara Batudde Nakazibwe qu’il convertit au catholicisme. Le roi lui donne en cadeau un terrain à Natete, à proximité de la capitale. Il y construit une maison puis groupe autour de lui plus de cent cinquante catéchumènes et néophytes. Avec eux alors, il organise des soirées de prière.

Kaggwa est baptisé le 30 avril 1882 sous le nom d’André. Lorsqu’en 1884 la peste bubonique éclate, il prend soin des malades et des mourants. En l’absence des missionnaires, il assure l’instruction religieuse, célèbre les baptêmes ainsi que les enterrements. Muteesa meurt en octobre 1884. Mwanga son successeur maintient Kaggwa à la tête de la fanfare royale. Il le nomme en outre Mugowa, chef de la milice à laquelle les musiciens sont rattachés, puis chef traditionnel de Kigowa. Kaggwa devient ainsi le conseiller préféré du roi et participe à toutes ses expéditions et voyages. Parallèlement, il suscite de nombreuses conversions au christianisme au sein de la cour.

Martyre

Après l’exécution de Joseph Mukasa en novembre 1885, André Kaggwa devient le chef officieux des chrétiens. Le chancelier ou premier ministre qui lui en veut d’avoir converti deux de ses enfants, le calomnie auprès du roi. Mwanga hésite à faire mourir celui en qui il voit le plus fidèle de ses amis. Mais sous la pression du chancelier, il finit par céder. Les émissaires du premier ministre arrivent chez Kaggwa le 25 mai 1886 et ordonnent :

– Donne-nous tous les chrétiens qui sont chez toi.

– Il n’y en a qu’un, moi-même, déclare Kaggwa.

Il est alors garrotté et conduit pour l’interrogatoire. Le chancelier lui reproche d’être chrétien, d’enseigner le catéchisme et de vouloir apprendre à tout le royaume à prier. La sentence fatale s’ensuit : « Qu’on l’emmène et qu’on le tue ! ». Les bourreaux prennent leur temps dans l’espoir d’un sursis royal. Alors, le chancelier s’adresse à Mukajanga, le bourreau en chef : « Tue-le à l’instant, je ne mangerai pas que tu ne m’aies apporté sa main coupée, comme preuve de sa mort. ».

André, craignant que Mukajanga, par quelque compassion malencontreuse, ne retarde l’heureux moment de son triomphe, lui dit : « Hâte-toi d’accomplir les ordres reçus. Quand le maître te dit qu’il a faim et t’ordonne de lui tuer une chèvre grasse, tu te presses, afin de pouvoir lui servir promptement à manger. Tue-moi donc vite, et tu lui porteras ma main, puisqu’il ne peut manger avant de l’avoir vue. ». Les bourreaux conduisent André dans une cour à quelques pas de là, lui coupent la main avec un couteau et courent la présenter au chancelier. Ensuite, ils décapitent André Kaggwa et découpent son corps en morceaux. C’était le mercredi 26 mai 1886 à Munyonyo. Le martyr avait trente ans.

Hommage

Au lieu où eut lieur le martyre d’André Kaggwa s’élèvent un mausolée, une église moderne, une statue le représentant avec le bas coupé et un amphithéâtre en plein air pour les assemblées nombreuses. En 2015, le pape François est allé s’y recueillir. Un des vingt-deux piliers de la basilique des Martyrs de l’Ouganda est en son honneur. À l’intérieur de la basilique, un vitrail le représente.

Le séminaire de philosophie du diocèse de Kinshasa porte son nom : « Grand séminaire de philosophie Saint André Kaggwa ». Portent également son nom la paroisse Saint André Kaggwa d’Isiro dans le diocèse de Pointe-Noire en République du Congo et la paroisse Saint André Kaggwa de Bouna dans le diocèse de Bondoukou, en Côte d’Ivoire.

Père Adéchina Samson Takpé

SOURCE : https://africa.la-croix.com/saint-andre-kaggwa-lapotre-de-feu/


Saint Anderea Kaggwa

Also known as

Andreas Kaggwa

Andrew Kaggwa

Memorial

26 May

3 June as one of the Martyrs of Uganda

Profile

Convert, joining the Church in 1881. One of the Martyrs of Uganda who died in the Mwangan persecutions.

Born

at Bunyoro, Uganda

Died

beheaded in 26 May 1886 at Munyonyo, Uganda

Venerated

29 February 1920 by Pope Benedict XV (decree of martyrdom)

Beatified

6 June 1920 by Pope Benedict XV

Canonized

18 October 1964 by Pope Paul VI at RomeItaly

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Santi e Beati

images

Santi e Beati

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Anderea Kaggwa“. CatholicSaints.Info. 29 December 2021. Web. 26 May 2023. <https://catholicsaints.info/saint-anderea-kaggwa/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-anderea-kaggwa/

St. Andrew Kaggwa Muddu-aguma Mugoowa was a Munyoro by tribe from Bugangayizi county but his parents are not known as he was just captured from his home-land by Buganda raiders. He was the king Mwanga's bandmaster-General, the Mugowa.

He was baptized on 30 April 1882 by Pere Lourdel.

The day he met his death, he was arrested at his home and taken to Katikkiro (Chancellor) Mukasa who ordered the executioners to cut off his arm and take it to him before the Katikkiro could eat anything as a proof of Kaggwa's death. Kaggwa's arm was first cut off and taken to Mukasa before he was beheaded and hacked to pieces at Munyonyo. He died in the afternoon of Wednesday 26 May 1886.

Kaggwa is the patron of Catechists, Teachers and Families.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20121112041523/http://www.ugandamartyrsshrine.org.ug/martyrs.php?id=34

ST. ANDREW KAGGWA

Andrew Kaggwa was a member of the Nyoro tribe, traditional enemies of the Ganda. At an early age he was captured and carried off as a slave by a party of Ganda, raiding the border country of Bugangadzi. He was a handsome, well-built boy and was therefore presented to the king as part of his share of the spoils. Placed among the royal pages, his cheerfulness and kind-heartedness made him a favourite with his fellows. He was still a page when the explorer H. M. Stanley visited Buganda in 1875. Stanley had brought with him some European drums to which the king, Mutesa I, took a fancy. Having acquired a dozen of these drums, the king sent Kaggwa to his factotum, Toli, a Muslim Madagascan who had visited France, to learn how to play them. At this time Kaggwa also became a Muslim. Toli, however, also acted as a carpenter for the Catholic missionaries and it is likely that he introduced Kaggwa to them. In any case, Kaggwa joined the Catholic catechumenate in June 1880. He also seems to have attended Bible classes given by the Anglican missionary, Alexander Mackay.

Kaggwa, now aged about twenty-five, was appointed the king’s master drummer and was in charge of some fifteen other drummers. Not long afterwards, he became bandmaster, in charge of all the court musicians, including buglers and cymbals-players. He was given a plot of land at Natete, not far from the capital and built a house there, in which, after his marriage, he lived with his wife, Clara Batudde. He was baptized on April 30, 1882. 

Two years later, bubonic plague broke out at the capital, and Kaggwa cared for dying and abandoned catechumens in his own enclosure. Since the Catholic missionaries had left Uganda at this time, he also instructed, baptized and buried those he took in. Other Christians followed his example. Mutesa I died in October 1884 and was succeeded by Mwanga, with whom many of the royal servants had been on intimate terms when he was a young prince. This was the case with Kaggwa, who was not only now reappointed bandmaster but given the title Mugowa, with authority over the entire militia from which the bandsmen were drawn.

This name was derived from the only other European type band in East Africa, which belonged to the Sultan of Zanzibar and was composed of musicians from Goa. Kaggwa was also given a fief at Kiwatule hill, which became known as Kigowa. Kaggwa became a great favourite of the new king, who invited him to accompany him on hunting and boating expeditions. 

Among the many converts made by Kaggwa at court there were several future martyrs. One was James Buzabaliawo, another bandsman, whom Kaggwa instructed in the Catholic faith as well as in music, and who became Kaggwa’s chief assistant. When the storm of persecution broke on May 25, 1886, the king was at Munyonyo, a royal enclosure, built on a hill beside Lake Victoria, not far from the capital.

It was here that Charles Lwanga and the Christian pages were sentenced to death, in spite of the vain attempts of the Catholic missionary, Siméon Lourdel, to see the king and stay the execution. Later in the day, Lourdel returned to the palace on the pretext of informing the king about the imminent arrival of the first Catholic bishop, Léon Livinhac. The king appeared pleased to hear of the bishop’s arrival, but refused to reprieve the martyrs. 

On the following day, Mukasa, the chancellor, reminded Mwanga that Kaggwa was still at liberty. The king replied that he could not afford to lose his chief drummer. To this, Mukasa replied that Kaggwa was the principal Christian instructor of the king’s pages and other servants, and that he would not eat until he had been given to him in order to dispose of him himself. Mwanga acceded to the request, but was too ashamed to give the news to Kaggwa personally. When the chancellor’s messengers came, Kaggwa was prepared. He had been to receive the Eucharist at the mission in the morning and had returned to his post at Munyonyo. “Give up the Christians in your house,” demanded the emissaries. “There is only one,” replied Kaggwa, “I am myself a Christian.” Arrived at the chancellor’s house, he was interrogated by Mukasa, and berated for having even taught catechism to Mukasa’s own children. “Take this man away and put him to death,” commanded the chancellor. “Bring me his arm to prove that you have done your work. I will not touch food until I have seen it.” 

The executioners sought to delay matters, expecting the king to send a reprieve at any moment. Kaggwa, however, urged them to kill him quickly and take his arm to the chancellor. In a few moments they brought the bleeding, severed arm to Mukasa.

Witnesses of the martyrdom said that Kaggwa was wearing bark-cloth over a white loin cloth and holding a small book in his hand. He begged the executioners not to strip him naked and they consented. Throwing him down, they cut off his arm with a knife. Kaggwa’s only sound was to cry “My God.” They then beheaded him and cut his body into pieces. Christians reverently buried his remains at the spot where he died.

Andrew Kaggwa was beatified by Pope Benedict XV in 1920. He was declared a canonized saint by Pope Paul VI in 1964.

Aylward Shorter M.Afr.
(courtesy of http://www.dacb.org/stories/uganda/kaggwa_andrew.html, courtesy photos by White Fathers and Greyfriars Uganda)

Bibliography:

J. F. Faupel, African Holocaust (Nairobi, St. Paul’s Publications Africa, 1984 [1962]).

J. P. Thoonen, Black Martyrs (London: Sheed and Ward, 1941).

This article, submitted in 2003, was researched and written by Dr. Aylward Shorter M.Afr., Emeritus Principal of Tangaza College Nairobi, Catholic University of Eastern Africa.

SOURCE : https://www.munyonyo-shrine.ug/martyrs/st-andrew-kaggwa/

Les saints 22 martyrs de l’Ouganda ;

en bas à droite, André Kaggwa et son tambour


Sant' Andrea Kaggwa Martire

26 maggio

>>> Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene

† Munyonyo, Uganda, 26 maggio 1886

Martirologio Romano: In località Munyonyo in Uganda, sant’Andrea Kaggwa, martire, che, capo dei suonatori di timpano del re Mwanga e suo familiare, da poco iniziato a Cristo, insegnò la dottrina del Vangelo ai pagani e ai catecumeni e fu per questo crudelmente ucciso. 

Fece un certo scalpore, nel 1920, la beatificazione da parte di Papa Benedetto XV di ventidue martiri di origine ugandese, forse perché allora, sicuramente più di ora, la gloria degli altari era legata a determinati canoni di razza, lingua e cultura. In effetti, si trattava dei primi sub-sahariani (dell’”Africa nera”, tanto per intenderci) ad essere riconosciuti martiri e, in quanto tali, venerati dalla Chiesa cattolica.

La loro vicenda terrena si svolge sotto il regno di Mwanga, un giovane re che, pur avendo frequentato la scuola dei missionari (i cosiddetti “Padri Bianchi” del Cardinal Lavigerie) non è riuscito ad imparare né a leggere né a scrivere perché “testardo, indocile e incapace di concentrazione”. Certi suoi atteggiamenti fanno dubitare che sia nel pieno possesso delle sue facoltà mentali ed inoltre, da mercanti bianchi venuti dal nord, ha imparato quanto di peggio questi abitualmente facevano: fumare hascisc, bere alcool in gran quantità e abbandonarsi a pratiche omosessuali. Per queste ultime, si costruisce un fornitissimo harem costituito da paggi, servi e figli dei nobili della sua corte.

Sostenuto all’inizio del suo regno dai cristiani (cattolici e anglicani) che fanno insieme a lui fronte comune contro la tirannia del re musulmano Kalema, ben presto re Mwanga vede nel cristianesimo il maggior pericolo per le tradizioni tribali ed il maggior ostacolo per le sue dissolutezze. A sobillarlo contro i cristiani sono soprattutto gli stregoni e i feticisti, che vedono compromesso il loro ruolo ed il loro potere e così, nel 1885, ha inizio un’accesa persecuzione, la cui prima illustre vittima è il vescovo anglicano Hannington, ma che annovera almeno altri 200 giovani uccisi per la fede.

Il 15 novembre 1885 Mwanga fa decapitare il maestro dei paggi e prefetto della sala reale. La sua colpa maggiore? Essere cattolico e per di più catechista, aver rimproverato al re l’uccisione del vescovo anglicano e aver difeso a più riprese i giovani paggi dalle “avances” sessuali del re. Giuseppe Mkasa Balikuddembè apparteneva al clan Kayozi ed ha appena 25 anni.

Viene sostituito nel prestigioso incarico da Carlo Lwanga, del clan Ngabi, sul quale si concentrano subito le attenzioni morbose del re. Anche Lwanga, però, ha il “difetto” di essere cattolico; per di più, in quel periodo burrascoso in cui i missionari sono messi al bando, assume una funzione di “leader” e sostiene la fede dei neoconvertiti.

Il 25 maggio 1886 viene condannato a morte insieme ad un gruppo di cristiani e quattro catecumeni, che nella notte riesce a battezzare segretamente; il più giovane, Kizito, del clan Mmamba, ha appena 14 anni. Il 26 maggio vemgono uccisi Andrea Kaggwa, capo dei suonatori del re e suo familiare, che si era dimostrato particolarmente generoso e coraggioso durante un’epidemia, e Dionigi Ssebuggwawo.

Si dispone il trasferimento degli altri da Munyonyo, dove c’era il palazzo reale in cui erano stati condannati, a Namugongo, luogo delle esecuzioni capitali: una “via crucis” di 27 miglia, percorsa in otto giorni, tra le pressioni dei parenti che li spingono ad abiurare la fede e le violenze dei soldati. Qualcuno viene ucciso lungo la strada: il 26 maggio viene trafitto da un colpo di lancia Ponziano Ngondwe, del clan Nnyonyi Nnyange, paggio reale, che aveva ricevuto il battesimo mentre già infuriava la persecuzione e per questo era stato immediatamente arrestato; il paggio reale Atanasio Bazzekuketta, del clan Nkima, viene martirizzato il 27 maggio.

Alcune ore dopo cade trafitto dalle lance dei soldati il servo del re Gonzaga Gonga del clan Mpologoma, seguito poco dopo da Mattia Mulumba del clan Lugane, elevato al rango di “giudice”, cinquantenne, da appena tre anni convertito al cattolicesimo.

Il 31 maggio viene inchiodato ad un albero con le lance dei soldati e quindi impiccato Noè Mawaggali, un altro servo del re, del clan Ngabi.

Il 3 giugno, sulla collina di Namugongo, vengono arsi vivi 31 cristiani: oltre ad alcuni anglicani, il gruppo di tredici cattolici che fa capo a Carlo Lwanga, il quale aveva promesso al giovanissimo Kizito: “Io ti prenderò per mano, se dobbiamo morire per Gesù moriremo insieme, mano nella mano”. Il gruppo di questi martiri è costituito inoltre da: Luca Baanabakintu, Gyaviira Musoke e Mbaga Tuzinde, tutti del clan Mmamba; Giacomo Buuzabalyawo, figlio del tessitore reale e appartenente al clan Ngeye; Ambrogio Kibuuka, del clan Lugane e Anatolio Kiriggwajjo, guardiano delle mandrie del re; dal cameriere del re, Mukasa Kiriwawanvu e dal guardiano delle mandrie del re, Adolofo Mukasa Ludico, del clan Ba’Toro; dal sarto reale Mugagga Lubowa, del clan Ngo, da Achilleo Kiwanuka (clan Lugave) e da Bruno Sserunkuuma (clan Ndiga).

Chi assiste all’esecuzione è impressionato dal sentirli pregare fino alla fine, senza un gemito. E’ un martirio che non spegne la fede in Uganda, anzi diventa seme di tantissime conversioni, come profeticamente aveva intuito Bruno Sserunkuuma poco prima di subire il martirio “Una fonte che ha molte sorgenti non si inaridirà mai; quando noi non ci saremo più altri verranno dopo di noi”.

La serie dei martiri cattolici elevati alla gloria degli altari si chiude il 27 gennaio 1887 con l’uccisione del servitore del re, Giovanni Maria Musei, che spontaneamente confessò la sua fede davanti al primo ministro di re Mwanga e per questo motivo venne immediatamente decapitato.

Carlo Lwanga con i suoi 21 giovani compagni è stato canonizzato da Paolo VI nel 1964 e sul luogo del suo martirio oggi è stato edificato un magnifico santuario; a poca distanza, un altro santuario protestante ricorda i cristiani dell’altra confessione, martirizzati insieme a Carlo Lwanga. Da ricordare che insieme ai cristiani furono martirizzati anche alcuni musulmani: gli uni e gli altri avevano riconosciuto e testimoniato con il sangue che “Katonda” (cioè il Dio supremo dei loro antenati) era lo stesso Dio al quale si riferiscono sia la Bibbia che il Corano.

Autore: Gianpiero Pettiti

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/54830

samedi 25 mai 2019

Saint AGUSTIN CALOCA CORTES, prêtre et martyr


Agustín Caloca Cortés

1898-1927


Agustín était né le 5 mai 1898 à Teúl de González Ortega (Zacatecas, Mexique), un des dix enfants de J.Edwiges Caloca et María Plutarca Cortés.

A cinq ans, le petit Agustín eut la variole, dont les conséquences firent que ses bras restèrent comme atrophiés, ce qui ne l’empêcha pas de jouer allègrement avec ses camarades.

Il reçut sa première formation du curé du village lequel, voyant des signes de vocation sacerdotale, le dirigea vers le séminaire de Guadalajara (1912).

Après deux années, il fut obligé de revenir chez lui, car le séminaire était menacé par les troupes révolutionnaires. 

Lorsque le curé de Totatiche ouvrit un séminaire dans sa paroisse, Agustín y fut admis pour terminer ses études de latin et de philosophie. Or, le curé était justement Cristóbal Magallanes.

Après les études de théologie, Agustín fut ordonné prêtre en 1923. A la demande du même Cristóbal Magallanes, Agustín fut nommé vicaire de Totatiche et professeur au séminaire : c’est que, durant ses années de préparation, on avait noté ses qualités excellentes d’humilité, d’obéissance, de piété. On jugeait avec raison qu’il pouvait être un excellent modèle pour les jeunes séminaristes.

Au début de 1927, il fut contraint, avec les douze séminaristes, de se réfugier à Cocoazco. En mai, il dut cependant se rendre à Totatiche pour voir où en était la situation des autres séminaristes. Or, le 21 mai vers dix heures du matin, on apprit que des soldats se trouvaient à l’entrée de Totatiche. Le père Agustín conseilla à tout le monde de se disperser rapidement dans les maisons alentour.

Lui et un autre séminariste cherchèrent à mettre en sûreté des livres ; en cours de route, Agustín remarquait l’inquiétude du séminariste et le rassura.

A un certain moment, Agustín conseilla au séminariste de cacher les livres sous une grosse pierre. Pendant qu’il y était, une troupe de soldats passa, bousculant des Cristeros. Le séminariste était derrière un tronc d’arbre ; quand il sortit de sa cachette, le père Agustín avait disparu.

En réalité, la troupe, guidée par le général Goñi, avait enlevé Agustín et l’avait emmené à Totatiche. Le même jour, on arrêta le curé, Cristóbal Magallanes. Tous deux se retrouvèrent en prison, avec quatre Cristeros.

On proposa à Agustín la liberté, en raison de son jeune âge, mais il ne voulut pas se séparer de son curé.

Les habitants supplièrent le général de libérer ces prêtres qui étaient si pacifiques. Le général promit sur l’honneur de les transférer à Mexico, où leur vie ne serait pas en danger. Les faits furent assez différents.

Le 23 au matin, les deux prêtres furent conduits, via Momáx, à Colotlán, où ils arrivèrent le 25 au matin. Un ordre semblait devoir les faire partir pour Mexico : c’était en réalité pour aller les fusiller.

Devant la mort, le père Agustín dit seulement ces mots de saint Paul : 

C’est pour Dieu que nous vivons, c’est pour Lui que nous mourons (cf. Rm 14:8).

Agustín eut un moment de panique, comme pour éviter la décharge en se détournant ; le chef du peloton vint le «remettre en place» à coups de crosse dans le visage. Le père Magallanes le tranquillisa : Calme-toi, Père, Dieu a besoin de martyrs ; juste un instant, et nous serons au Ciel.

Les deux corps furent ensevelis sur place. Lorsqu’on voulut les transférer, en 1933, on s’aperçut que le cœur du père Caloca était incorrompu, parmi les os du Martyr. Une balle était restée incrustée dans ce cœur, preuve du martyre.

Le père Agustín Caloca a été béatifié en 1992 et canonisé en 2000.

Saint Agustin Caloca Cortes


Also known as
  • Agustin Caloca
  • Augustine Caloca
Profile

Studied at the seminary in Guadalajara, Mexico until it was closed down by anti-clerical government forces. He resumed his studies in the covert Auxiliary Seminary of Our Lady of Guadalajara founded by Saint Cristobal Magallanes. Ordained on 5 August1923. Prefect of the Auxiliary Seminary. Arrested for his continued religious work, and for unfounded suspicion of involvement in the armed Cristeros rebellion. Martyred with Saint Cristobal Magallanes. One of the Martyrs of the Cristera War.

Born

CALOCA CORTÉS, AGUSTÍN, ST.

Martyr, priest; b. May 5, 1898, La Presa Ranch, San Juan Bautista del Teúl, Zacatecas, Archdiocese of Guadalajara, Mexico; d. May 25, 1927, Colotitlán, Jalisco, Diocese of Zacatecas. After revolutionaries seized the seminary in Guadalajara, he retreated to his home, then resumed his studies in a minor seminary directed by Fr. magallanes. In 1919, he returned to the one at Guadalajara and was ordained (Aug. 15, 1923). He served as priest of the parish of Totatiche, Jalisco, as well as prefect of its minor seminary. He was also responsible for the surrounding ranches, founded catechetical centers, and organized a weekly social. He was arrested while helping his seminarians to escape and imprisoned with Magallanes at Totatiche. Because of his youth, he was offered his liberty, but he refused unless Magallanes was also released. General Goñi had him transferred to Colotitlán, where the prisoners were lined up against the wall for execution. His body was transferred to the parish church of Totalice (1933). In April 1952, his remains were translated to the parish of San Juan Bautista de Teúl. Fr. Caloca was both beatified (Nov. 22, 1992) and canonized (May 21, 2000) with Cristobal magallanes [see mexico, mar tyrs of, ss.] by Pope John Paul II.
Feast: May 25 (Mexico).
Bibliography: j. cardoso, Los mártires mexicanos (Mexico City 1953). j. dÍaz estrella, El movimiento cristero: sociedad y conflicto en los Altos de Jalisco (Mexico City 1979). v. garcÍa juÁrez, Los cristeros (Fresnillo, Zac. 1990).
[K. i. rabenstein]

Sant' Agostino Caloca Cortes Sacerdote e martire



San Juan Bautista de Teúl, Messico, 5 maggio 1898 - Catatlán, Messico, 25 maggio 1927

Nacque a San Juan Bautista de Teúl, Zacatecas (Arcidiocesi di Guadalajara), il 5 maggio 1898. Priore (diacono, economo) nella parrocchia di Totatiche e Prefetto del Seminario Ausiliare sito nello stesso paese, fu un esempio di purezza sacerdotale. Un militare, commosso per la sua giovane età, gli offrì la libertà; lui l'avrebbe accettata solo se fosse stata concessa anche al parroco Don Cristobal Magallanes. Di fronte al plotone di esecuzione, l'atteggiamento e le parole di quest'ultimo lo colmarono di forza, tanto che esclamò: "Grazie a Dio viviamo e per Lui moriamo". Il 25 maggio 1927 vennero fucilati insieme a Catatlán. Papa Giovanni Paolo II il 21 maggio 2000 li ha canonizzati insieme ad altre ventitré vittime della medesima persecuzione, uccise per aver difeso la loro fede in Cristo Re.

Emblema: Palma

Martirologio Romano: Nella cittadina di Catatlán nel territorio di Guadalajara in Messico, santi Cristoforo Magallanes e Agostino Caloca, sacerdoti e martiri, che, durante la persecuzione messicana, confidando strenuamente in Cristo Re, ottennero la corona del martirio. 

A 29 anni si può ancora aver paura di morire. Soprattutto se si ha, per natura, un carattere troppo sensibile, come Padre Agostino Cortes Caloca. In quei momenti è davvero una fortuna avere al proprio fianco un maestro, anzi un padre, che ti fa coraggio e ti sostiene. Agostino è nato in Messico il 5 maggio 1898 e nel suo fisico porta le conseguenze del vaiolo che lo ha colpito all’età di 5 anni: le sue braccia non si sono sviluppate come il resto del corpo e malgrado ciò è cresciuto vivace, allegro e molto socievole, facendo sport e giocando insieme ai coetanei, per supplire con l’esercizio fisico a quanto la malattia gli ha menomato.  In compenso ha un’intelligenza viva e una gran voglia di studiare, facendo intravedere anche i segni inequivocabili della vocazione al sacerdozio. Ed è così che a 14 anni si trova in seminario, ma due anni dopo deve tornare a casa perché questo ha chiuso i battenti a causa della persecuzione anticlericale che avanza. Non perde, però, la vocazione per strada: se ne accorge il parroco di Totatiche, Christopher  Magallanes, che si prende cura di lui e del suo cammino vocazionale. Così, appena la persecuzione sembra rallentare, lo fa rientrare in seminario per proseguire gli studi interrotti. E quando il 5 agosto 1923 viene ordinato sacerdote, chiede ed ottiene che Padre Agostino gli venga assegnato come collaboratore parrocchiale. Il parroco è come conquistato da quel giovane, profondamente buono, autenticamente puro, umile fino all’eccesso, che si dedica con entusiasmo alla pastorale parrocchiale e che sa conquistare i giovani. Generoso e disponibile, Padre Agostino si divide tra la parrocchia e il seminario, dove insegna e dove fa anche da assistente ai giovani seminaristi. Pallamano, nuoto e allegria, insieme al suo entusiasmo di giovane prete, sono la sua ricetta per agganciare i giovani e per proporre ad alcuni di entrare in seminario: anche se i tempi  non sono dei migliori, la situazione precipita e di lì a poco inizierà la “caccia al prete”. Infatti,nel 1927, tocca a lui chiudere il seminario e rimandare a casa gli studenti, per evitare che vengano massacrati: solo dopo aver avuto la certezza che tutti sono al sicuro, anche lui si dà alla fuga, portando con sé il più giovane: che è del suo paese, ma che è anche il più impaurito. Entrambi portano sottobraccio alcuni dei loro amati libri dai quali non si vogliono separare e cammin facendo padre Agostino si fa premura di confortare il giovane e terrorizzato Raffaele, al quale ricorda che anche Gesù nel Getsemani ha avuto paura. Raffaele, che è stato uno dei principali testimoni al processo di beatificazione, ricorda che ad un tratto padre Agostino gli dice: “non succederà nulla, a te!”, con un tono così fermo e rassicurante da far sparire come d’incanto la paura. Il senso di quella frase lo scoprirà solo in seguito, perché da quel momento gli avvenimenti incalzano,si sentono delle voci, si sentono degli spari. Padre Agostino dice a Raffaele di cercare un posto in cui nascondere i libri e, quando il ragazzo ritorna, di lui non c’è più traccia: si è trattato solo di un piccolo espediente per distaccarlo da sé ed impedirgli di fare la sua stessa fine, perché, proprio in quella manciata di minuti, i soldati hanno messo le mani su Agostino, arrestandolo e trascinandolo nel carcere di Totatiche. Dove, appena un paio d’ore dopo, ha la sorpresa di trovarsi in compagnia del suo parroco Magallanes, che la soldataglia è andata prelevare in canonica. Poiché è evidente a cosa vanno incontro i due preti, la gente del villaggio si raduna davanti al carcere chiedendo la loro liberazione e il generale Francisco Goñi sembra cedere per evitare una sommossa popolare. A padre Agostino, solo perché così giovane e forse perché ancora poco coinvolto, viene offerta la libertà, che lui rifiuta se anche il suo parroco non viene graziato: così poco dopo si trovano entrambi davanti al plotone d’esecuzione. Soltanto quando si vede le armi puntate contro, padre Agostino ha un attimo di paura e di sbandamento, ma prontamente il suo parroco lo tranquillizza: sarà solo “una questione di minuti, dopo ci sarà il paradiso”. Sono le ultime parole, stroncate da una raffica di colpi e subito i corpi dei due martiri sono sepolti in gran fretta: è il 25 maggio 1927. Quando, alcuni anni dopo, i loro resti vengono recuperati, nella fossa di padre Agostino invasa dall’acqua e in cui galleggiano le sue povere ossa, trovano, sorprendentemente incorrotto, il suo cuore che conserva ancora le schegge di quella pallottola che ha stroncato la sua giovane vita.  Padre Agostino Cortes Caloca,insieme al suo parroco e ad altri 23 martiri, è stato canonizzato nel 2000.


Autore: Gianpiero Pettiti




Naque a San Juan Bautista de Teúl, Zacatecas (Arcidiocesi di Guadalajara), il 5 maggio 1898. Cooperatore nella parrocchia di Totatiche e prefetto del Seminario Ausiliare sito nello stesso paese, fu un esempio di purezza sacerdotale. Dopo aver aiutato i seminaristi a fuggire, fu fatto prigioniero e condotto nella stessa prigione nella quale si trovava il suo parroco, il signor curato Magallanes. Un militare, commosso per la sua giovane età, gli offrì la libertà. Lui l'avrebbe accettata solo se veniva concessa anche al parroco. Di fronte al plotone di esecuzione, l'atteggiamento e le parole del suo parroco lo colmarono di forza, tanto che esclamò: «Grazie a Dio viviamo e per Lui moriamo». Il 25 maggio 1927 venne fucilato a Colotlán, Jalisco (Diocesi de Zacatecas, Zac.). Di fronte al carnefice ebbe la forza di confortare il suo ministro e compagno di martirio, che lo consolò, dicendogli: «Stai tranquillo, figliolo, solo un momento e poi il cielo». Dopo, rivolgendosi alla truppa, esclamò:«Io muoio innocente e chiedo a Dio che il mio sangue serva per l'unione dei miei fratelli messicani».


AGUSTÍN CALOCA CORTÉS

Nació en San Juan Bautista del Teúl, Zac. (Arquidiócesis de Guadalajara), el 5 de mayo de 1898. Ministro en la parroquia de Totatiche y Prefecto del Seminario Auxiliar establecido en la misma población, para quienes fue un modelo de pureza sacerdotal. Fue hecho prisionero después de ayudar a escapar a los seminaristas y conducido a la misma prisión en donde se encontraba su párroco el Sr. Cura Magallanes. Un militar, en atención a su juventud, le ofreció la libertad, pero no aceptó si no la concedían también al señor Cura. Frente al pelotón encargado de su ejecución, la actitud y las palabras de su párroco lo llenaron de fortaleza y pudo exclamar: «Por Dios vivimos y por Él morimos». Sufrió el martirio el 25 de mayo de 1927 en Colotlán, Jalisco (Diócesis de Zacatecas, Zac.). Frente al verdugo tuvo la fuerza de confortar a su ministro y compañero de martirio, que lo consoló, diciéndole: «Reanímate, Dios quiere mártires; un momento, Padre, y estaremos en el cielo». Después volviéndose a las tropas exclamó: «Soy y muero inocente y pido a Dios que mi sangre sirva para la paz de mexicanos desunidos».