dimanche 29 octobre 2017

BENOÎT XVI. « Le Mystère du Samedi Saint »



« Le mystère du Samedi Saint », méditation de Benoît XVI à l’occasion de la vénération du Saint Suaire

A l’occasion de l’ostension du Saint Suaire (du 10 avril au 23 mai 2010), le pape Benoît XVI s’est rendu à la cathédrale de Turin pour y vénérer la relique dimanche 2 mai. Il a lu à cette occasion une méditation intitulée « Le mystère du Samedi Saint ».

Chers amis,

C’est pour moi un moment très attendu. En diverses autres occasions, je me suis trouvé face au Saint-Suaire, mais cette fois, je vis ce pèlerinage et cette halte avec une intensité particulière: sans doute parce que les années qui passent me rendent encore plus sensible au message de cet extraordinaire Icône; sans doute, et je dirais surtout, parce que je suis ici en tant que Successeur de Pierre, et que je porte dans mon cœur toute l’Eglise, et même toute l’humanité. Je rends grâce à Dieu pour le don de ce pèlerinage et également pour l’occasion de partager avec vous une brève méditation qui m’a été suggérée par le sous-titre de cette Ostension solennelle: « Le mystère du Samedi Saint ».

On peut dire que le Saint-Suaire est l’Icône de ce mystère, l’Icône du Samedi Saint. En effet, il s’agit d’un linceul qui a enveloppé la dépouille d’un homme crucifié correspondant en tout point à ce que les Evangiles nous rapportent de Jésus, qui, crucifié vers midi, expira vers trois heures de l’après-midi. Le soir venu, comme c’était la Parascève, c’est-à-dire la veille du sabbat solennel de Pâques, Joseph d’Arimathie, un riche et influent membre du Sanhédrin, demanda courageusement à Ponce Pilate de pouvoir enterrer Jésus dans son tombeau neuf, qu’il avait fait creuser dans le roc à peu de distance du Golgotha. Ayant obtenu l’autorisation, il acheta un linceul et, ayant descendu le corps de Jésus de la croix, l’enveloppa dans ce linceul et le déposa dans le tombeau (cf. Mc 15, 42-46). C’est ce que rapporte l’Evangile de saint Marc, et les autres évangélistes concordent avec lui. A partir de ce moment, Jésus demeura dans le sépulcre jusqu’à l’aube du jour après le sabbat, et le Saint-Suaire de Turin nous offre l’image de ce qu’était son corps étendu dans le tombeau au cours de cette période, qui fut chronologiquement brève (environ un jour et demi), mais qui fut immense, infinie dans sa valeur et sa signification.

Le Samedi Saint est le jour où Dieu est caché, comme on le lit dans une ancienne Homélie: « Que se passe-t-il? Aujourd’hui, un grand silence enveloppe la terre. Un grand silence et un grand calme. Un grand silence parce que le Roi dort… Dieu s’est endormi dans la chair, et il réveille ceux qui étaient dans les enfers » (Homélie pour le Samedi Saint, PG 43, 439). Dans le Credo, nous professons que Jésus Christ « a été crucifié sous Ponce Pilate, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts ».

Chers frères et sœurs, à notre époque, en particulier après avoir traversé le siècle dernier, l’humanité est devenue particulièrement sensible au mystère du Samedi Saint. Dieu caché fait partie de la spiritualité de l’homme contemporain, de façon existentielle, presque inconsciente, comme un vide dans le cœur qui s’est élargi toujours plus. Vers la fin du xix siècle, Nietzsche écrivait: « Dieu est mort! Et c’est nous qui l’avons tué! ». Cette célèbre expression est, si nous regardons bien, prise presque à la lettre par la tradition chrétienne, nous la répétons souvent dans la Via Crucis, peut-être sans nous rendre pleinement compte de ce que nous disons. Après les deux guerres mondiales, les lager et les goulag, Hiroshima et Nagasaki, notre époque est devenue dans une mesure toujours plus grande un Samedi Saint: l’obscurité de ce jour interpelle tous ceux qui s’interrogent sur la vie, et de façon particulière nous interpelle, nous croyants. Nous aussi nous avons affaire avec cette obscurité.
Et toutefois, la mort du Fils de Dieu, de Jésus de Nazareth a un aspect opposé, totalement positif, source de réconfort et d’espérance. Et cela me fait penser au fait que le Saint-Suaire se présente comme un document « photographique », doté d’un « positif » et d’un « négatif ». Et en effet, c’est précisément le cas: le mystère le plus obscur de la foi est dans le même temps le signe le plus lumineux d’une espérance qui ne connaît pas de limite. Le Samedi Saint est une « terre qui n’appartient à personne » entre la mort et la résurrection, mais dans cette « terre qui n’appartient à personne » est entré l’Un, l’Unique qui l’a traversée avec les signes de sa Passion pour l’homme: « Passio Christi. Passio hominis ». Et le Saint-Suaire nous parle exactement de ce moment, il témoigne précisément de l’intervalle unique et qu’on ne peut répéter dans l’histoire de l’humanité et de l’univers, dans lequel Dieu, dans Jésus Christ, a partagé non seulement notre mort, mais également le fait que nous demeurions dans la mort. La solidarité la plus radicale.

Dans ce « temps-au-delà-du temps », Jésus Christ « est descendu aux enfers ». Que signifie cette expression? Elle signifie que Dieu, s’étant fait homme, est arrivé au point d’entrer dans la solitude extrême et absolue de l’homme, où n’arrive aucun rayon d’amour, où règne l’abandon total sans aucune parole de réconfort: « les enfers ». Jésus Christ, demeurant dans la mort, a franchi la porte de cette ultime solitude pour nous guider également à la franchir avec Lui. Nous avons tous parfois ressenti une terrible sensation d’abandon, et ce qui nous fait le plus peur dans la mort, est précisément cela, comme des enfants, nous avons peur de rester seuls dans l’obscurité, et seule la présence d’une personne qui nous aime peut nous rassurer. Voilà, c’est précisément ce qui est arrivé le jour du Samedi Saint: dans le royaume de la mort a retenti la voix de Dieu. L’impensable a eu lieu: c’est-à-dire que l’Amour a pénétré « dans les enfers »: dans l’obscurité extrême de la solitude humaine la plus absolue également, nous pouvons écouter une voix qui nous appelle et trouver une main qui nous prend et nous conduit au dehors. L’être humain vit pour le fait qu’il est aimé et qu’il peut aimer; et si dans l’espace de la mort également, a pénétré l’amour, alors là aussi est arrivée la vie. A l’heure de la solitude extrême, nous ne serons jamais seuls: « Passio Christi. Passio hominis ».

Tel est le mystère du Samedi Saint! Précisément de là, de l’obscurité de la mort du Fils de Dieu est apparue la lumière d’une espérance nouvelle: la lumière de la Résurrection. Et bien, il me semble qu’en regardant ce saint linceul avec les yeux de la foi, on perçoit quelque chose de cette lumière. En effet, le Saint-Suaire a été immergé dans cette obscurité profonde, mais il est dans le même temps lumineux; et je pense que si des milliers et des milliers de personnes viennent le vénérer, sans compter celles qui le contemplent à travers les images – c’est parce qu’en lui, elles ne voient pas seulement l’obscurité, mais également la lumière; pas tant l’échec de la vie et de l’amour, mais plutôt la victoire, la victoire de la vie sur la mort, de l’amour sur la haine; elles voient bien la mort de Jésus, mais elles entrevoient sa Résurrection; au sein de la mort bat à présent la vie, car l’amour y habite. Tel est le pouvoir du Saint-Suaire: du visage de cet « Homme des douleurs », qui porte sur lui la passion de l’homme de tout temps et de tout lieu, nos passions, nos souffrances, nos difficultés, nos péchés également – « Passio Christi. Passio hominis » – de ce visage émane une majesté solennelle, une grandeur paradoxale. Ce visage, ces mains et ces pieds, ce côté, tout ce corps parle, il est lui-même une parole que nous pouvons écouter dans le silence. Que nous dit le Saint-Suaire? Il parle avec le sang, et le sang est la vie! Le Saint-Suaire est une Icône écrite avec le sang; le sang d’un homme flagellé, couronné d’épines, crucifié et transpercé au côté droit. L’image imprimée sur le Saint-Suaire est celle d’un mort, mais le sang parle de sa vie. Chaque trace de sang parle d’amour et de vie. En particulier cette tâche abondante à proximité du flanc, faite de sang et d’eau ayant coulé avec abondance par une large blessure procurée par un coup de lance romaine, ce sang et cette eau parlent de vie. C’est comme une source qui murmure dans le silence, et nous, nous pouvons l’entendre, nous pouvons l’écouter, dans le silence du Samedi Saint.

Chers amis, rendons toujours gloire au Seigneur pour son amour fidèle et miséricordieux. En partant de ce lieu saint, portons dans les yeux l’image du Saint-Suaire, portons dans le cœur cette parole d’amour, et louons Dieu avec une vie pleine de foi, d’espérance et de charité. Merci.


mardi 10 octobre 2017

Saint DANIELE COMBONI, prêtre missionnaire, évêque et fondateur de l'Institut pour les Missions d'Afrique noire, de la Congregazione dei Missionari Comboniani del Cuore di Gesù e delle Suore Missionarie Comboniane Pie Madri della Nigrizia


Saint Daniele Comboni

Fondateur de l'Institut des Missionnaires Comboniens (+ 1881)

Né à Brescia, Italie, il consacre sa vie à l'Afrique. Ordonné prêtre en 1854, dans la confiance que les africains deviendront eux-mêmes protagonistes de leur propre évangélisation, il prépare un projet qui a le but de «sauver l'Afrique par l'Afrique même».

De manière prophétique, il annonce à l'Église toute entière, en particulier en Europe, que l'heure du salut des peuples de l'Afrique est arrivée. Pour cela, même s'il est un simple prêtre, il n'hésite pas à se présenter au Concile Vatican I pour demander aux évêques que chaque église locale soit engagée dans la conversion de l'Afrique (Postulatum, 1870). 

Avec un courage hors du commun à l'époque, il envoie des sœurs missionnaires en Afrique Centrale et en 1872 il fonde son Institut de sœurs exclusivement consacrées aux missions: les sœurs Missionnaires Comboniennes. 

Pour les africains, il dépense toutes ses énergies et se bat pour l'abolition de l'esclavage. 

En 1877 il est consacré Évêque et nommé Vicaire Apostolique de l'Afrique Centrale. 

Canonisé le 5 octobre 2003 par Jean-Paul II.

biographie (site du Vatican)

Père, prophète et apôtre de l'Afrique, il fonde en 1867 l'Institut des Missionnaires Comboniens.

À Khartoum au Soudan, en 1881, saint Daniel Comboni, évêque missionnaire, qui fonda l’Institut pour les Missions d’Afrique noire, et lui-même, établi évêque en Afrique, propagea l’Évangile à travers ces régions sans épargner ses forces, et veilla de multiples façons à sauvegarder la dignité humaine.

Martyrologe romain

«Ou l'Afrique ou la mort»

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10132/Saint-Daniele-Comboni.html

Heiligsprechung von Josef Freinademetz, Daniele Comboni und Arnold Janssen durch Papst Johannes Paul II. am 5. Oktober 2003 in Rom

Canonisation of Josef Freinademetz, Daniele Comboni and Arnold Janssen by John Paul II, Rome, 5 October 2003


CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DE 3 BIENHEUREUX

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

Dimanche 5 octobre 2003


1. "Proclamez l'Evangile à toute la création" (Mc 16, 15). C'est avec ces paroles que le Ressuscité, avant l'Ascension, confia le mandat missionnaire universel aux Apôtres. Immédiatement après, il les assura que dans cette mission exigeante ils auraient pu compter sur son assistance constante (cf. Mc 16, 20).

Ces mêmes paroles ont retenti, de façon éloquente, au cours de la célébration d'aujourd'hui. Elles constituent le message que nous renouvellent ces trois nouveaux saints:  Daniel Comboni, Évêque, Fondateur de la Congrégation des Missionnaires comboniens du Coeur de Jésus et des Soeurs missionnaires comboniennes Mères pies de la Négritude; Arnold Janssen, prêtre, Fondateur de la Société du Verbe divin, de la Congrégation des Soeurs missionnaires servantes de l'Esprit et de la Congrégation des Soeurs servantes de l'Esprit Saint de l'Adoration perpétuelle; Josef Freinademetz, prêtre, de la Société du Verbe divin.

Leur existence met en évidence que l'annonce de l'Evangile "constitue le premier service que l'Eglise peut rendre à chaque homme et à l'humanité tout entière" (Redemptoris missio, n. 2). L'évangélisation, nous enseignent ces nouveaux saints, outre des interventions de promotion humaine, parfois même risquées, comme en témoigne l'expérience de tant de missionnaires, comporte toujours une annonce explicite du Christ. Voilà l'exemple et l'héritage précieux que les trois saints, élevés aujourd'hui aux honneurs des autels, laissent en particulier à leurs familles religieuses. La première tâche des Instituts missionnaires est la mission "ad gentes", qui ne doit passer après aucun autre engagement, même nécessaire, à caractère social et humanitaire.

2. "Tous les peuples verront la gloire du Seigneur". Le Psaume responsorial, que nous venons de chanter, souligne l'urgence de la mission "ad gentes", également à notre époque. Il y a besoin d'évangélisateurs ayant l'enthousiasme et la passion apostolique de l'Evêque Daniel Comboni, apôtre du Christ parmi les Africains. Il utilisa les ressources de sa riche personnalité et de sa solide spiritualité pour faire connaître et accueillir le Christ en Afrique, un continent qu'il aimait profondément.

Comment ne pas tourner le regard avec affection et inquiétude, aujourd'hui aussi, vers ces chères populations? Terre riche de ressources humaines et spirituelles, l'Afrique continue à être marquée par de nombreuses difficultés et problèmes. Puisse la Communauté internationale l'aider activement à construire un avenir d'espérance. Je confie mon appel à l'intercession de saint Daniel Comboni, éminent évangélisateur et protecteur du Continent noir.

3. "Les nations marcheront à ta lumière" (Is 60, 3). L'image prophétique de la nouvelle Jérusalem, qui diffuse la lumière divine sur tous les peuples, illustre bien la vie et l'inlassable apostolat de saint Arnold Janssen. Son activité sacerdotale fut pleine de zèle pour diffuser la Parole de Dieu, en utilisant les nouveaux moyens de communication de masse, en particulier la presse.

Il  ne  perdit  pas  courage  face aux obstacles. Il aimait répéter:  "L'annonce de la Bonne Nouvelle est la première et principale expression de l'amour du prochain". A présent, du ciel, il aide sa Famille religieuse à poursuivre fidèlement dans le sillon qu'il a tracé, qui témoigne de la valeur permanente de la mission évangélisatrice de l'Eglise.

4. "Ils s'en allèrent prêcher en tout lieu" (Mc 16, 20). C'est ainsi que l'évangéliste Marc conclut son Evangile. Il ajoute ensuite que le Seigneur ne cesse d'accompagner l'activité des Apôtres par la puissance de ses prodiges. A ces paroles de Jésus, font écho celles pleines de foi de saint Josef Freinademetz:  "Je ne considère pas la vie missionnaire comme un sacrifice que j'offre à Dieu, mais comme la plus grande grâce que Dieu pouvait me donner". Avec la ténacité caractéristique des gens de la montagne, ce généreux "témoin de l'amour" fit don de sa personne aux populations chinoises du Shandong méridional. Il embrassa, par amour et avec amour, leurs conditions de vie, selon le conseil que lui-même donnait à ses missionnaires:  "Le travail missionnaire est vain si l'on n'aime pas et que l'on n'est pas aimé". Modèle exemplaire d'inculturation évangélique, ce saint imita Jésus, qui a sauvé les hommes en partageant jusqu'au bout leur existence.

5. "Allez dans le monde entier". Les trois saints, que nous honorons avec joie aujourd'hui, rappellent la vocation missionnaire de chaque baptisé. Chaque chrétien est envoyé en mission mais pour être d'authentiques témoins du Christ, il faut constamment tendre à la sainteté (cf. Redemptoris missio, n. 90).

Très chers frères et soeurs, accueillons cette invitation qui nous vient de la suggestive célébration d'aujourd'hui. Que la Reine des Saints, Etoile de la nouvelle évangélisation, nous illumine du ciel. Nous nous adressons à Elle avec confiance, en particulier au cours de ce mois d'octobre, consacré au Rosaire et aux missions. Très Sainte Vierge Marie, Reine des Missions, prie pour nous!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20031005_canonizations.html

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre

Mercredi 20 septembre 2023

Catéchèse - La passion pour l’évangélisation : le zèle apostolique du croyant - 21. Saint Daniel Comboni, apôtre de l'Afrique et prophète de la mission

Chers frères et sœurs, bonjour !

Dans notre parcours de la catéchèse sur la passion évangélisatrice, c’est-à-dire le zèle apostolique, aujourd’hui nous nous arrêtons sur le témoignage de Saint Daniel Comboni. Il fut un apôtre plein de zèle pour l'Afrique. De ces peuples, il écrivait : « ils ont pris possession de mon cœur qui ne vit que pour eux » C’est beau ! (Ecrits, 941), « je mourrai avec l'Afrique sur les lèvres » (Ecrits, 1441). Et c'est à eux qu'il s'adresse en ces termes : « le plus heureux de mes jours sera celui où je pourrai donner ma vie pour vous » (Ecrits, 3159). Ceci est l'expression pour une personne amoureuse de Dieu et de ses frères et sœurs qu'il servait en mission et au sujet desquels il ne se lassait pas de rappeler que « Jésus-Christ a souffert et est mort pour eux aussi » (Ecrits, 2499 ; 4801).

Il le disait dans un contexte marqué par l'horreur de l'esclavage dont il était témoin. L'esclavage "chosifie" l'être humain, dont la valeur se réduit à être utile à quelqu'un ou à quelque chose. Mais Jésus, Dieu fait homme, a élevé la dignité de tout être humain et a mis en évidence la fausseté de tout esclavage. Comboni, à la lumière du Christ, a pris conscience du mal de l'esclavage ; il a aussi compris que l'esclavage social s'enracine dans un esclavage plus profond, celui du cœur, celui du péché, dont le Seigneur nous libère. En tant que chrétiens, nous sommes donc appelés à lutter contre toutes les formes d'esclavage. Malheureusement, l'esclavage, comme le colonialisme, n'appartient pas au passé, malheureusement. Dans l'Afrique tant aimée par Comboni, aujourd'hui déchirée par de nombreux conflits, « après le colonialisme politique, un “colonialisme économique” tout aussi asservissant s’est déchainé. (...). C’est un drame devant lequel le monde économiquement plus avancé ferme souvent les yeux, les oreilles et la bouche. » Je renouvelle donc mon appel : « Cessez d’étouffer l’Afrique : elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser. » (Rencontre avec les Autorités, Kinshasa, 31 janvier 2023).

Et revenons à l'histoire de Saint Daniel. Après un premier séjour en Afrique, il dut quitter la mission pour des raisons de santé. Trop de missionnaires étaient morts après avoir contracté des maladies, par manque de connaissance de la réalité locale. Cependant, si d'autres abandonnaient l'Afrique, ce n'était pas le cas de Comboni. Après un temps de discernement, il sentit que le Seigneur lui inspirait une nouvelle manière d'évangéliser, qu'il résuma en ces mots : « Sauver l'Afrique avec l'Afrique » (Ecrits, 2741s). C'est une intuition puissante, rien du colonialisme là-dedans, il s'agit d'une intuition puissante qui contribua à renouveler l'engagement missionnaire qui a contribué à renouveler l'engagement missionnaire : les personnes évangélisées n'étaient pas seulement des "objets", mais des "sujets" de la mission. Et Saint Daniel Comboni désirait faire de tous les chrétiens les protagonistes de l'action évangélisatrice. Et dans cet esprit, il pensa et agit de manière intégrale, en impliquant le clergé local et en promouvant le service laïc des catéchistes. Les catéchistes sont un trésor de l'Église : les catéchistes sont ceux qui sont en avant dans l'évangélisation. C’est ainsi qu'il conçut également le développement humain, en s'occupant des arts et des professions, et en encourageant le rôle de la famille et de la femme dans la transformation de la culture et de la société. Et combien est-il important, encore aujourd'hui, de faire progresser la foi et le développement humain de l'intérieur des contextes de mission, au lieu de transplanter des modèles externes ou de se limiter à un stérile assistancialisme ! Ni modèle extérieur, ni assistancialisme. Prendre dans la culture des peuples le chemin de l'évangélisation. Evangéliser la culture et inculturer l'Evangile : cela va de pair.

La grande passion missionnaire de Comboni, cependant, n'était pas d'abord le résultat d'un effort humain : il n'était pas poussé par son courage ou motivé seulement par des valeurs importantes, comme la liberté, la justice et la paix ; son zèle naissait de la joie de l'Evangile, il puisait dans l'amour du Christ et conduisait à l'amour pour le Christ ! Saint Daniel écrivait : « Une mission aussi ardue et laborieuse que la nôtre ne peut vivre d’apparences ni avec des bigots remplis d'égoïsme et d'égocentrisme, qui ne se soucient pas comme ils le devraient du salut et de la conversion des âmes ». C'est le drame du cléricalisme, qui conduit les chrétiens, même les laïcs, à se cléricaliser et à se transformer - comme il est dit ici - en des bigots remplis d'égoïsme. C'est la peste du cléricalisme. Et il ajoutait : « Il faut les enflammer de charité, qui a sa source en Dieu et dans l'amour du Christ ; et quand on aime vraiment le Christ, alors les privations, les souffrances et le martyre sont des douceurs » (Ecrits, 6656). Son désir était de voir des missionnaires ardents, joyeux, engagés : des missionnaires - écrivait-il - "saints et capables". [...] D'abord saints, c'est-à-dire exempts de péchés et humbles. Mais cela ne suffit pas : il faut la charité qui rend les sujets capables" (Ecrits, 6655). La source de la capacité missionnaire, pour Comboni, est donc la charité, en particulier le zèle pour faire siennes les souffrances des autres.

Sa passion évangélisatrice ne l'a d'ailleurs jamais conduit à agir en soliste, mais toujours en communion, dans l'Église. « Je n'ai qu'une vie à consacrer au salut de ces âmes », écrit-il, "je voudrais en avoir mille à consumer pour cela" (Ecrits, 2271).

Frères et sœurs, saint Daniel témoigne de l'amour du Bon Pasteur, qui va à la recherche de ce qui est perdu et qui donne sa vie pour son troupeau. Son zèle a été énergique et prophétique en s'opposant à l'indifférence et à l'exclusion. Dans ses lettres, il se souvenait avec émotion de son Eglise bien-aimée, qui avait oublié l'Afrique pendant trop longtemps. Le rêve de Comboni est une Eglise qui fait cause commune avec les crucifiés de l'histoire, pour vivre avec eux l’expérience de la résurrection. En ce moment, je vous fais une suggestion. Pensez aux crucifiés de l'histoire d'aujourd'hui : hommes, femmes, enfants, vieillards qui sont crucifiés par des histoires d'injustice et de domination. Pensons à eux et prions. Son témoignage semble se répéter à nous tous, hommes et femmes d'Eglise : « N'oubliez pas les pauvres, aimez-les, parce qu'en eux se trouve la présence de Jésus crucifié qui attend de ressusciter ». N'oubliez pas les pauvres : avant de venir ici, j'ai eu une réunion avec des législateurs brésiliens qui travaillent pour les pauvres, qui essaient de promouvoir les pauvres avec l'aide et la justice sociale. Et eux ils n'oublient pas les pauvres : ils travaillent pour les pauvres. À vous, je dis : n'oubliez pas les pauvres, parce que ce sont eux qui ouvriront la porte du Ciel.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Le Seigneur nous appelle à démasquer et combattre les esclavages qui privent nos frères de leur dignité, et à leur témoigner de l’amour du Christ. Demandons-lui la grâce, à la manière de saint Daniel Comboni, de manifester par notre vie un souci constant de construire un monde plus fraternel et soucieux du développement intégral de chacun en prenant soin des plus fragiles de nos frères. Que Dieu vous bénisse.

APPEL

Hier, j'ai reçu des nouvelles inquiétantes du Haut-Karabakh, dans le Caucase du Sud, où la situation humanitaire déjà critique est maintenant aggravée par de nouveaux affrontements armés. Je lance un appel urgent à toutes les parties prenantes et à la Communauté internationale pour qu'elles fassent taire les armes et fassent tout leur possible pour trouver des solutions pacifiques pour le bien de la population et le respect de la dignité humaine.

* * *

Nous célébrons aujourd’hui la mémoire de saint  André Kim, Paul Chông et leurs compagnons de martyre coréens. Que leur exemple héroïque soit pour vous tous une source de soutien pour accomplir des choix complexes et un réconfort dans les moments difficiles.

Restons unis dans la proximité et la prière pour la chère Ukraine martyrisée. Je vous donne à tous ma Bénédiction.

Résumé de la catéchèse du Saint-Père

Chers frères et sœurs,

dans notre parcours sur la passion d’évangéliser, je voudrais vous présenter un apôtre plein de zèle pour l’Afrique : saint Daniel Comboni. Il fut passionné de Dieu et des frères qu’il servait en mission. Dans le contexte caractérisé par l’horreur de l’esclavage, le Seigneur lui inspira un nouveau chemin d’évangélisation, en recevant les personnes non pas comme des objets mais comme les sujets de la mission. Il désirait que chaque chrétien soit protagoniste de l’action évangélisatrice, clergé local et laïcs catéchistes. Il veillait au développement humain, en valorisant le rôle de la famille et des femmes pour transformer la culture et la société. La source de sa passion pour la mission naissait de la joie de l’Évangile, enracinée dans l’amour du Seigneur pour porter à le faire aimer. Sa capacité missionnaire était issue de sa charité et de son zèle à compatir aux souffrances de l’humanité. 

Dieu par son incarnation à démasqué la fausseté de l’esclavage en élevant la dignité de chaque être humain. À la suite du Christ, Comboni prit conscience de ce mal : l’esclavage social, qui prend sa racine dans l’esclavage du péché dont le Seigneur nous libère. Malheureusement l’esclavage, comme le colonialisme, ne sont pas des souvenirs du passé. En Afrique le colonialisme perdure sous forme économique tout aussi asservissant. Comme chrétiens nous sommes appelé à combattre toute forme d’esclavage. Au milieu de l’indifférence et de l’exclusion Comboni a témoigné de l’amour du Bon Pasteur qui perd et donne sa vie pour son peuple.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2023/documents/20230920-udienza-generale.html

San Daniele Comboni

Daniele Comboni, mit arabischem Turban, Foto von 1873

English: Daniele Comboni, with arabic turban, photo from 1873


Daniel Comboni, une vie entière consacrée à l’Afrique

Anne Bernet - publié le 08/10/23

Fils de paysans pauvres italiens, Daniel Comboni devint le premier évêque de l'Afrique centrale et l’un des plus grands missionnaires de l'histoire de l'Église. L’intuition prophétique de ce prêtre était de « sauver l’Afrique par l’Afrique ». L’Église le fête le 10 octobre.

Il faut certainement un sens du devoir et une foi hors du commun à la Signora Camboni lorsque, en 1854, son fils Daniele, tout récemment ordonné prêtre, lui confie son rêve de partir porter l’évangile en Afrique. Très modestes métayers de Limone sul Garda, près de Brescia, où Daniele est venu au monde le 15 mars 1831, les Camboni ont eu huit enfants, et les ont perdus un à un, à l’exception de celui-là, le quatrième de la fratrie, qui s’est donné à Dieu et maintenant veut s’exiler sans retour. Stoïque, sa mère se borne à répondre : « Va où Dieu t’appelle. »

Enfant intelligent et brillant, Daniele a été éduqué à Vérone, chez les Missionnaires de l’abbé Mazza, un prêtre qui s’est voué à racheter sur les marchés aux esclaves d’Afrique de l’Est des enfants qu’il ramène en Italie pour les faire baptiser et les éduquer. Il est donc normal que le petit Camboni soit tôt fasciné par cet apostolat et ce continent encore mystérieux, largement inexploré, lent à s’ouvrir au Christ faute de missionnaires. Cependant, lorsque Daniele est en âge de partir à son tour, les buts de son Institut ont commencé d’évoluer et, tout en continuant d’arracher de jeunes captifs aux trafiquants qui les convertissent de force à l’islam, l’abbé Mazza songe de plus en plus à implanter ses prêtres dans des missions locales qui évangéliseront ces populations animistes, parmi les plus pauvres et les plus abandonnées du monde. 

Encore faut-il pour cela des vocations. Elles manquent car le continent noir attire moins que l’Extrême-Orient et ses chances de martyre, moins que l’Océanie. Si l’espérance de vie d’un Occidental n’y excède pas quatre ans, il s’agit de morts sans gloire, victimes de maladies tropicales, de misère, d’accidents, d’épuisement, ou d’assassinat car, entre les marchands d’hommes et les sorciers, les missionnaires ont nombre d’ennemis. Il faut un vrai dévouement pour s’y donner.

Sauver l’Afrique par l’Afrique

Lorsque Daniele débarque à Khartoum, en 1857, il sait à quoi s’attendre, comme il l’écrit à ses proches : « Nous devrons nous fatiguer, transpirer, mourir, mais la pensée qu’on transpire et qu’on meurt par amour du Christ et le salut des âmes les plus abandonnées du monde est trop douce pour nous faire renoncer à cette grande entreprise. » Ce qu’il en coûte, il le constate bientôt, en voyant mourir les compagnons débarqués avec lui. Au soir des obsèques de l’un d’entre eux, il s’exclame : « Ou l’Afrique, ou la mort ! » Telle sera à l’avenir sa seule devise.

En fait, le fonctionnement de l’Institut fait que Camboni revient en Italie à intervalles réguliers afin de ramener les enfants sauvés. C’est au cours d’un de ces séjours, en 1864, alors qu’il prie à Saint-Pierre de Rome et se désole du relatif échec de ses efforts qu’il a une « illumination ». Il faut changer de stratégie d’évangélisation afin de pouvoir, rapidement, « sauver l’Afrique par l’Afrique », autrement dit aider les Africains à prendre l’évangélisation de leur continent en mains. Si les missionnaires italiens s’intéressent d’abord au Soudan et à l’Éthiopie, sur lesquels leur pays à des vues, Camboni rêve d’étendre la mission à toute l’Afrique centrale.

La mobilisation des pères conciliaires

Infatigable, pendant des années, il démarche cardinaux, évêques, têtes couronnées et puissants d’Europe afin de les sensibiliser au sort de l’Afrique, donne des conférences, fonde la première revue missionnaire italienne, Les Annales du Bon Pasteur, puis en 1867 son propre Institut, les Missionnaires camboniens, auxquels se joindra en 1872 une branche féminine, les Sœurs des missionnaires camboniens, les « Pieuses Mères » dont la création est une révolution, voire un scandale, car l’on n’a jamais osé envoyer des femmes missionnaires en Afrique. 

L’Œuvre est malmenée, certes, mais, dans l’intervalle, en 1870, Camboni, conseiller théologien de l’évêque de Vérone, l’a accompagné au premier concile de Vatican et a réussi à intéresser soixante-dix pères conciliaires à la grave question de l’évangélisation de l’Afrique centrale, permettant la signature d’une pétition de soutien à cette tâche. Cette sensibilisation de l’Église permet, en 1877, à Daniele d’être nommé vicaire apostolique d’Afrique centrale, puis d’en devenir évêque l’année suivante. 

Contre l’esclavage

Dès lors, il se partage entre son diocèse et l’Italie, accompagnant régulièrement de nouvelles religieuses venues se former dans la maison qu’il a ouverte au Caire. À l’évangélisation proprement dite, Mgr Camboni ajoute sa participation à plusieurs expéditions d’exploration dans des régions où aucun blanc n’a encore mis les pieds et une lutte inlassable contre la traite et l’esclavage, qui ne lui vaut pas que des amis.

À l’été 1881, il revient à Khartoum pour son huitième et dernier séjour africain. Saisi de fièvre, il doit s’aliter et meurt le 10 octobre, confiant en l’avenir : « Je meurs mais mon œuvre qui est de Dieu ne mourra pas » assure-t-il. Il a raison. Et d’ajouter à l’intention de ceux qui le plaignent : « Je suis heureux dans la croix. » Mgr Camboni a été béatifié en 1996 et canonisé en 2003.

Lire aussi :Gérard Sagredo, son martyre a fait la Hongrie catholique

Lire aussi :Les malheurs de Jean Chrysostome, témoin intraitable de la vérité

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2023/10/08/daniel-comboni-une-vie-entiere-consacree-a-lafrique/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_medium=notifications&utm_source=onesignal

San Daniele Comboni

Missionari contemporanei popolari: - Daniele Comboni (xilografia). L’illustrazione popolare, Fratelli Treves Editori - Milano, 1882


Daniel Comboni (1831-1881)

Daniel Comboni: un fils de paysans pauvres qui devint le premier Evêque de l'Afrique Centrale et un des plus grands missionnaires de l'histoire de l'Eglise.

Quand le Seigneur décide d'intervenir et qu'il trouve une âme généreuse et disponible, on peut voir des choses grandes et nouvelles se réaliser.

Fils «unique» - des parents saints 

Daniel Comboni naît à Limone sul Garda (Brescia - Italie) le 15 mars 1831, dans une famille de paysans au service d'un riche seigneur de la région. Son père Louis et sa mère Dominique sont très attachés à Daniel, le quatrième de huit enfants, morts presque tous en bas âge. Ils forment une famille unie, riche de leur foi et de valeurs humaines, mais pauvre en moyens économiques. C'est justement la pauvreté de la famille Comboni qui pousse Daniel à quitter son village pour aller fréquenter l'école à Vérone, auprès de l'Institut de l'Abbé Nicolas Mazza.

Au cours de ces années passées à Vérone, Daniel découvre sa vocation au sacerdoce, termine ses études de philosophie et de théologie et surtout il s'ouvre à la mission de l'Afrique Centrale, attiré par le témoignage des premiers missionnaires de l'Abbé Mazza qui reviennent du continent africain. En 1854, Daniel Comboni est ordonné prêtre et trois ans après il part pour l'Afrique avec cinq autres missionnaires de l'Abbé Mazza, avec la bénédiction de sa mère Dominique qui lui dit: «Vas, Daniel, et que le Seigneur te bénisse». 

Au cœur de l'Afrique - avec l'Afrique dans son cœur 

Après quatre mois de voyage, l'expédition missionnaire dont Comboni fait partie arrive à Khartoum, la capitale du Soudan. Le choc du contact avec la réalité africaine est énorme. Comboni se rend compte tout de suite des difficultés que sa nouvelle mission comporte. Les fatigues, le climat difficile, les maladies, la mort de nombreux et jeunes compagnons missionnaires, la pauvreté et la situation d'abandon des gens, le poussent toujours davantage à continuer et à ne pas quitter ce qu'il avait commencé avec tant d'enthousiasme. De la mission de Sainte Croix, il écrit à ses parents: «Nous devrons nous fatiguer, transpirer, mourir; mais la pensée qu'on transpire et qu'on meurt par amour de Jésus-Christ et du salut des âmes les plus abandonnées du monde est trop douce pour nous faire désister de cette grande entreprise».

En assistant à la mort en Afrique d'un jeune compagnon missionnaire, Comboni, au lieu de se décourager, se sent encore plus intérieurement confirmé dans sa décision de continuer sa mission: «Ou l'Afrique ou la mort».

Et c'est toujours l'Afrique et ses peuples qui poussent Comboni, une fois revenu en Italie, à mettre au point une nouvelle stratégie missionnaire. En 1864, alors qu'il était en prière sur la tombe de S. Pierre à Rome, Daniel est frappé par une illumination fulgurante qui le pousse à élaborer son fameux «Plan pour la régénération de l'Afrique», un projet missionnaire qui peut être synthétisé en une phrase: «Sauver l'Afrique par l'Afrique», fruit de sa confiance sans limites dans les capacités humaines et religieuses des peuples africains.

Un Évêque missionnaire original 

Au milieu de beaucoup de difficultés et d'incompréhensions, Daniel Comboni comprend que la société européenne et l'Eglise catholique sont appelées à prendre davantage en considération la mission de l'Afrique Centrale. Dans ce but, il se consacre à une animation missionnaire infatigable dans tous les coins de l'Europe, demandant une aide spirituelle et matérielle pour les missions à des Rois, des Evêques, des riches et des gens simples et pauvres. Et comme instrument d'animation missionnaire il fonde une revue missionnaire, la première en Italie.

Sa foi inébranlable dans le Seigneur et dans l'Afrique le conduit à fonder, respectivement en 1867 et en 1872, les Instituts masculin et féminin de ses missionnaires, connus plus tard sous le nom de Missionnaires Comboniens et de sœurs Missionnaires Comboniennes.

Comme théologien de l'Evêque de Vérone, il participe au Concile Vatican I, faisant souscrire à 70 Evêques une pétition en faveur de l'évangélisation de l'Afrique Centrale (Postulatum pro Nigris Africæ Centralis).

Le 2 juillet 1877, Comboni est nommé Vicaire Apostolique de l'Afrique Centrale; un mois après il est consacré Evêque: c'est la confirmation que ses idées et ses actions, jugées par beaucoup de personnes trop courageuses ou même folles, sont bien efficaces pour l'annonce de l'Evangile et la libération du continent africain.

Au cours des années 1877-1878, avec ses missionnaires hommes et femmes, il souffre dans son corps et dans son esprit de la tragédie d'une sécheresse et d'une famine sans précédents, qui réduisent de moitié la population locale et épuisent le personnel et l'activité missionnaires.

La croix, amie et épouse 

En 1880, avec toujours le même courage, Monseigneur Comboni revient en Afrique, pour la huitième et dernière fois, à côté de ses missionnaires, décidé à continuer la lutte contre la plaie de l'esclavage et à consolider l'activité missionnaire avec les africains eux-mêmes. L'année suivante, éprouvé par la fatigue, les morts fréquentes et récentes de ses collaborateurs, l'amertume des accusations et des calomnies, le grand missionnaire tombe malade. Le 10 octobre 1881, à l'âge de cinquante ans, marqué par la croix qui jamais ne l'a abandonné comme une épouse fidèle et aimée, il meurt à Khartoum, parmi ses gens, conscient que son œuvre missionnaire ne mourra pas. «Je meurs, dit-il, mais mon œuvre, qui est oeuvre de Dieu, ne mourra pas».

Daniel Comboni a vu juste. Son œuvre n'est pas morte; au contraire, comme toutes les grandes œuvres qui «naissent aux pieds de la croix», elle continue à vivre grâce au don de leur propre vie que tant d'hommes et de femmes vivent, eux qui ont décidé de suivre Comboni sur le chemin de la mission ardue et enthousiasmante parmi les peuples les plus pauvres de la foi et les plus abandonnés de la solidarité humaine.

Les dates fondamentales de sa vie 

— Daniel Comboni naît à Limone sul Garda (Brescia -  Italie) le 15 mars 1831. 

— Il consacre sa vie à l'Afrique (1849), en réalisant un projet qui le conduit plusieurs fois à risquer sa vie au cours d'expéditions missionnaires exténuantes dès 1857, l'année où il part pour la première fois pour l'Afrique. 

— Le 31 décembre 1854, année de la proclamation de l'Immaculée Conception de Marie, il est ordonné prêtre par le bienheureux Giovanni Nepomuceno Tschiderer, évêque de Trente. 

— Dans la confiance que les africains deviendront eux‑mêmes protagonistes de leur propre évangélisation, il prépare un projet qui a le but de «sauver l'Afrique par l'Afrique même» (Plande 1864). 

— Fidèle à sa devise: «Ou l'Afrique ou la mort», malgré les difficultés, il poursuit son projet en fondant en 1867 l'Institut des Missionnaires Comboniens. 

— De manière prophétique, il annonce à l'Eglise toute entière, en particulier en Europe, que l'heure du salut des peuples de l'Afrique est arrivée. Pour cela, même s'il est un simple prêtre, il n'hésite pas à se présenter au Concile Vatican I pour demander aux évêques que chaque église locale soit engagée dans la conversion de l'Afrique (Postulatum, 1870). 

— Avec un courage hors du commun à l'époque, le premier, il envoie des sœurs Missionnaires dans la mission de l'Afrique Centrale et en 1872 il fonde son Institut de sœurs exclusivement consacrées aux missions: les sœurs Missionnaires Comboniennes. 

— Pour les africains, il dépense toutes ses énergies, et il se bat pour l'abolition de l'esclavage. 

— En 1877 il est consacré Evêque et nommé Vicaire Apostolique de l'Afrique Centrale. 

— Epuisé par les fatigues et les croix, il meurt à Khartoum (Soudan), le soir du 10 octobre 1881. 

— Le 26 mars 1994 est reconnue l'héroïcité de ses vertus. 

— Le 6 avril 1995 est reconnu le miracle opéré grâce à son intercession en faveur d'une jeune fille afro-brésilienne, Maria José de Oliveira Paixão. 

— Le 17 mars 1996 il est béatifié par Jean-Paul II dans la basilique Saint-Pierre. 

— Le 20 décembre 2002 est reconnu le second miracle opéré grâce à son intercession en faveur d'une mère musulmane du Soudan, Lubna Abdel Aziz. 

— Le 5 octobre 2003 il est canonisé par Jean-Paul II dans la basilique Saint-Pierre.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031005_comboni_fr.html

San Daniele Comboni


Saint Daniel COMBONI

Nom: COMBONI

Prénom: Daniel

Pays: Italie - Soudan

Naissance: 15.03.1831  à Limone sul Garda (Brescia)

Mort: 10.10.1881  à Khartoum

Etat: Evêque - Fondateur

Note: Prêtre en 1854. Part pour l’Afrique en 1857. "Plan pour la Régénération de l'Afrique" présenté à Pie IX en 1864. Fonde l'Institut Missionnaire pour l'Afrique en 1867 (Comboniens), puis l'Institut des Pieuses Mères de la "Nigrizia" (Comboniennes) en 1872. Évêque en 1877: Vicaire apostolique de l'Afrique centrale.

Béatification: 17.03.1996  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation: 05.10.2003  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 10 octobre

Réf. dans L’Osservatore Romano: 1996 n.11 p.1-2 - n.12 p.1-5 - n.13 p.2  -  2003 n.34 p.2.8 - n.40 p.1-3

Réf. dans la Documentation Catholique: 1996 n.9 p.402-404 - 2003 n.22 p.1122-1123

Notice brève

Saint Daniel Comboni naît en 1831 au nord de l’Italie. Ordonné prêtre en 1854, il part trois ans plus tard pour le Soudan. Le choc initial est rude : climat, pauvreté. Mais, il persiste dans sa résolution : « Ou l’Afrique, ou la mort » dit-il. Pour cette grande entreprise du “salut des âmes les plus abandonnées du monde”, il est prêt à tout, même s’il doit revenir momentanément pour raison de santé. En 1864, alors qu’il est en prière à Saint-Pierre de Rome, il a l’intuition du “Plan de régénération de l’Afrique” dont l’idée maîtresse est le salut de l’Afrique par les Africains eux-mêmes. Il note aussi l’importance de la femme africaine dans cette œuvre. Enfin, il est, et sera toujours, résolument anti-esclavagiste. Plusieurs fois, le Père Comboni revient d’Afrique en Europe et, aidé par sa connaissance des langues, il visite plusieurs pays européens pour faire connaître la mission de l’Afrique Centrale. Il fonde une revue missionnaire, crée un Institut de prêtres et frères missionnaires (1867), les Comboniens actuels, et un Institut de Sœurs (1872). Entre temps, il assiste au Concile Vatican I comme théologien et fait signer par 70 Pères conciliaires une pétition en faveur de l’évangélisation de l’Afrique Centrale. Les souffrances ne lui sont pas épargnées, ni les calomnies, mais il reçoit la croix avec un esprit de foi. Évêque de Khartoum en 1877, il affronte la sécheresse et la famine des années 77-78. Il meurt à l’âge de cinquante ans, parmi ses gens, conscient que son œuvre missionnaire ne mourra pas.

Notice développée

Daniel Comboni naît en 1831 dans une famille de paysans pauvres sur les bords du lac de Garde. A 12 ans, alors qu’il poursuit sa scolarité à Vérone, à l’Institut de l’abbé Mazza, il ressent déjà un attrait pour les missions en Afrique en écoutant des missionnaires, anciens élèves de l’Institut, qui témoignent de leur apostolat. Le 31 décembre 1854 (trois semaines après la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception), il est ordonné prêtre par le bienheureux Jean Népomucène De Tschiderer von Gleifheim 2 . Trois ans plus tard, il part pour l’Afrique avec cinq autres missionnaires de l’abbé Mazza. Après quatre mois de voyage, l’expédition missionnaire arrive à Khartoum au Soudan. Le choc est rude : conditions climatiques, pauvreté de la population, mais il ne se décourage pas. “ Ou l’Afrique, ou la mort ” dit-il, après avoir assisté un jeune compagnon qui mourait. Malade lui-même, il doit revenir en 1859 et il enseigne à l’Institut Mazza jusqu’en 1864. Le 15 septembre de cette année, tandis qu'il prie à Saint-Pierre de Rome, il se sent poussé à rédiger un "Plan pour la régénération de l'Afrique". Il le soumet à la Congrégation missionnaire 'De Propaganda Fide' et au Pape Pie IX qui lui déclare: "Labora sicut bonus miles Christi pro Africa" (Travaille comme un bon soldat du Christ pour l'Afrique). Outre des vues inspirées par la foi: égalité foncière des hommes, lutte contre la traite des Noirs, ce Plan renferme des intuitions originales et d'avenir: 'promouvoir la conversion de l'Afrique par l'Afrique même', prévoir un laïcat missionnaire africain, 'la régénération de la grande famille de l'Afrique dépend presque totalement de la femme africaine'. En 1867, il fonde à Vérone l’ “Instituto delle Missioni per la Nigrizia” regroupant des prêtres et des frères ; ils deviendront les Missionnaires comboniens. Au Concile de Vatican I (1870) où il accompagne son évêque comme théologien, ce prêtre entreprenant obtient la signature de 70 évêques pour un manifeste en faveur des Noirs de l’Afrique Centrale. En 1872, il fonde, pour les femmes, l “Instituto delle Pie Madri.” Elles deviendront les Sœurs comboniennes.

Comme missionnaire en Afrique, il décrit avec enthousiasme la nature luxuriante que l’homme n’a pas encore touchée, tandis qu’il descend le Nil blanc sur une embarcation : « les rives du fleuve qui, sur une longue distance, semblent un Éden enchanté, (…) les fourrés vierges et les forêts impénétrables qui offrent le plus sûr refuge à des millions d’antilopes, de gazelles, de girafes, de lions et autres fiers fauves des forêts, (…) d’immenses nuées d’oiseaux de toute espèce, des centaines de milliers d’hippopotames qui font émerger de l’eau leur tête monstrueuse ».

Il fait aussi des allées et venues entre l’Afrique et l’Europe pour éveiller l’intérêt des chrétiens européens à la Mission d’Afrique Centrale. (Il connaît plusieurs langues). Pour cela, il fonde aussi une revue missionnaire, la première en Italie. Au Soudan, il lutte contre le “trafic infâme” de l’esclavage. « Je suis l’ennemi numéro un de l’esclavage » écrit-il. D’autre part, il connaît plusieurs dialectes locaux et prend des notes qui serviront plus tard aux linguistes. En 1877, il est nommé Vicaire Apostolique de l’Afrique Centrale et, un mois plus tard, il est ordonné évêque de Khartoum. Il déclare à ses fidèles: « Le premier amour de ma jeunesse a été pour la malheureuse Afrique et, laissant là ce que j'avais de plus cher au monde, je suis venu parmi vous pour ne jamais cesser d'être avec vous. » Ce spirituel, 'mystiquement stigmatisé', a une confiance inconditionnelle dans la puissance de la prière. Aussi consacre-t-il l'Afrique à la Vierge Marie et son diocèse au Cœur de Jésus. Il nourrit une grande dévotion envers la Vierge Marie, "Reine de la nigrizia”.

Au cours des années 1877-1878, il souffre avec ses missionnaires et tout le peuple d’une sécheresse et d’une famine sans précédent. La moitié de la population périt. Alors, il répète comme autrefois : “Ou l’Afrique, ou la mort”. Et il considère la mort comme un 'trésor'. Et de fait, des épreuves personnelles ne lui manquent pas. Il est incompris et calomnié ; il a le sentiment d'être abandonné « de Dieu, du Pape, des supérieurs et de tous les hommes ». De plus, il a perdu en 12 ans vingt-quatre de ses compagnons. Aussi est-il souvent tenté de 'tout abandonner'. Mais il tient bon, sûr de sa vocation. En 1880, Mgr Comboni revient en Afrique pour la huitième et dernière fois et, le 10 octobre 1881, à l’âge de cinquante ans, marqué par la croix qui ne l’a jamais abandonné, il meurt à Khartoum. « Je meurs, dit-il, mais mon œuvre qui est de Dieu ne mourra pas ».

Actuellement encore, la confiance de Saint Daniel Comboni en la prière s'exprime chez ses fils spirituels par les 'Cénacles de prière missionnaire' qui naissent en de nombreuses paroisses. Intercéder “pour la malheureuse Afrique” est toujours actuel, car il y a encore de l’esclavage au Soudan et ce pays de 27 millions d’habitants connaît depuis 1983 une guerre civile entre le Nord musulman, au pouvoir, et le Sud animiste ou chrétien, guerre qui, en 20 ans, a déjà fait deux millions de victimes.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0377.htm

Saint Daniel Comboni (1831-1881)

Évêque missionnaire et fondateur des :« Missionnaires Comboniens » et des « Missionnaires Comboniennes ».

Daniele Comboni naît à Limone sul Garda (Brescia - Italie) le 15 mars 1831, dans une famille de paysans au service d'un riche seigneur de la région. Son père Louis et sa mère Dominique sont très attachés à Daniel, le quatrième de huit enfants, morts presque tous en bas âge. Ils forment une famille unie, riche de leur foi et de valeurs humaines, mais pauvre en moyens économiques. C'est justement la pauvreté de la famille Comboni qui pousse Daniel à quitter son village pour aller fréquenter l'école à Vérone, auprès de l'Institut de l'Abbé Nicola Mazza.

Ordonné prêtre en 1854, il part trois ans plus tard pour le Soudan. Le choc initial est rude : climat, pauvreté. En assistant à la mort en Afrique d'un jeune compagnon missionnaire, Comboni, au lieu de se décourager, se sent encore plus intérieurement confirmé dans sa décision de continuer sa mission : « Ou l'Afrique ou la mort » dit-il. Pour cette grande entreprise du « salut des âmes les plus abandonnées du monde », il est prêt à tout, même s’il doit revenir en Italie momentanément pour raison de santé.

En 1864, alors qu'il était en prière sur la tombe de S. Pierre à Rome, Daniel est frappé par une illumination fulgurante qui le pousse à élaborer son fameux « Plan pour la régénération de l'Afrique », un projet missionnaire qui peut être synthétisé en une phrase: « Sauver l'Afrique par l'Afrique », fruit de sa confiance sans limites dans les capacités humaines et religieuses des peuples africains.

Plusieurs fois, le Père Comboni revient d’Afrique en Europe et, aidé par sa connaissance des langues, il visite plusieurs pays européens pour faire connaître la mission de l’Afrique Centrale.

Sa foi inébranlable dans le Seigneur et dans l'Afrique le conduit à fonder, respectivement en 1867 et en 1872, les Instituts masculin et féminin de ses missionnaires, connus plus tard sous le nom de « Missionnaires Comboniens » et de sœurs « Missionnaires Comboniennes ».

Entre temps, il assiste au Concile Vatican I comme théologien et fait signer par 70 Pères conciliaires une pétition en faveur de l’évangélisation de l’Afrique Centrale. Les souffrances ne lui sont pas épargnées, ni les calomnies, mais il reçoit la croix avec un esprit de foi.

Évêque de Khartoum en 1877, il affronte, avec ses missionnaires hommes et femmes, la sécheresse et la famine des années 1877-78 qui réduisent de moitié la population locale et épuisent le personnel et l'activité missionnaire.

En 1880, avec toujours le même courage, Mgr Comboni revient en Afrique, pour la huitième et dernière fois, à côté de ses missionnaires, décidé à continuer la lutte contre la plaie de l'esclavage et à consolider l'activité missionnaire avec les africains eux-mêmes. L'année suivante, éprouvé par la fatigue, les morts fréquentes et récentes de ses collaborateurs, l'amertume des accusations et des calomnies, le grand missionnaire tombe malade.

Le 10 octobre 1881, à l'âge de cinquante ans, marqué par la croix qui jamais ne l'a abandonné comme une épouse fidèle et aimée, il meurt à Khartoum, parmi ses gens, conscient que son œuvre missionnaire ne mourra pas. « Je meurs, dit-il, mais mon œuvre, qui est oeuvre de Dieu, ne mourra pas ».

Daniel Comboni a été beatifié le 17 mars 1996 et canonisé le 20 décembre 2002, sur la Place Saint-Pierre de Rome (dans les deux cas), par le même pape, saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Pour un approfondissement biographique : 

>>> Daniel Comboni

[AllemandAnglaisEspagnolFrançaisItalien]  
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).  

©Evangelizo.org 2001-2017

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171010&id=16763&fd=0

San Daniele Comboni


Saint Daniel Comboni

Memorial

10 October

Profile

Educated at Father Mazza’s Institute in VeronaItalystudying theologymedicine, and several languages. Ordained on 31 December 1854 in the diocese of VeronaItaly by Blessed John Nepomuk von TschidererMissionary to modern Sudan in 1857, but returned home in 1859 due to ill healthTaught at Mazza’s Institute 1861 to 1864Wrote on the need for aid in Africa, that the aid should be used to “Save Africa Through Africa”, treating Africans as adults in need of a hand, not children in need of guidance as was common in European thought of the day. Travelled to FranceSpainEnglandGermany, and Austria to on fund-raising missions.

In 1867 at Verona, he founded the Istituto delle Missioni per la Nigrizia for priests and brothers, and the Istituto delle Pie Madri for women who were called to work in Africa; they became known as the Comboni Missionaries, and in 1894 became the Congregation of the Sons of the Sacred Heart. He opened similar institutions in Cairo, Egypt, to acclimatize missionaries to Central Africa. Wrote to the 1st Vatican Council in 1870 on the need for Church‘s involvement in African conversion. Pro-vicar Apostolic of Central Africa in 1872 covering Nubia, Egyptian Sudan, and the territory south to the Lakes (nearly 100,000,000 people). He founded missions in El-Obeid (Kordofan), Khartoum, Berber, Delen, and Malbes. Vicar Apostolic of Central Africa, titular bishop of Claudiopolis, and Bishop of Khartoum in 1877.

He helped suppress the slave trade in the region. Contributed material for scientific works about the region, and of its geography; works on several dialects were based in large part on Daniel’s notes about the languages. He spoke six European languages, Arabic, and several central African dialects. The Comboni Family continue their work today with priestsbrothers and sisters ministering in hospitalsschools, and orphanages in 41 countries.

Born

15 March 1831 at Limone sul Garda, Italy

Died

10 October 1881 of natural causes at Khartoum, Sudan of natural causes

Venerated

26 March 1994 by Pope John Paul II

Beatified

17 March 1996 by Pope John Paul II at Saint Peter’s Basilica, Rome

Canonized

5 October 2003 by Pope John Paul II

Additional Information

Catholic Encyclopedia

New Catholic Dictionary: Sons of the Sacred Heart of Verona

other sites in english

Catholic-Hierarchy.Org

Catholic Ireland

Catholic Online

Comboni Lay-Missionary Programs

Comboni Missionaries

images

Santi e Beati

video

YouTube PlayList

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Diocesi di Verona (pdf)

Santi e Beati

Santo del Giorno

Readings

The missionaries will have to understand that they are stones hid under the earth, which will perhaps never come to light, but which will become part of the foundations of a vast, new building. – Saint Daniel Comboni

From the time of his priestly formation in the institute founded by the Servant of God Nicola Mazza, Daniel Comboni felt called to give his own life to proclaim the Gospel in the land of Africa. This awareness stayed with him throughout his life and supported him in his missionary labours and pastoral difficulties. He felt comforted in this dedication by the words he heard from Pope Pius IX: “Labora sicut bonus miles Christi pro African” (“Work like a good soldier of Christ for Africa”). The modernness and boldness of his work were expressed in the preparation and formation of future priests, in the tireless promotion of the missions by his writing and publishing, in the founding of two institutes one for men, the other for women exclusively dedicated to the mission “ad gentes”, by struggling for the abolition of the terrible slave-trade and by actively working “for the rebirth of Africa through itself”. These insights of the new blessed produced great fruit for the evangelization of the African continent by paving the way to the consoling growth of the Church in Africa today. “Leading humanity to the light of eternal life”: Daniel Comboni’s ideal continues today in the apostolate of his spiritual sons and daughters. They still maintain strong ties in Africa, particularly in Sudan, where their founder spent a great part of his energy as a tireless evangelizer and where he died at a young age, worn out by his labours and illness. The unconditional trust he had in the power of prayer is effectively expressed in the “Cenacles of missionary prayer” which are being set up in many parishes and represent a significant way to promote and renew missionary spirituality. – Pope John Paul II at the beatification ceremony for Blessed Daniel on 17 March 1996

MLA Citation

“Saint Daniel Comboni“. CatholicSaints.Info. 1 August 2023. Web. 7 October 2024. <https://catholicsaints.info/saint-daniel-comboni/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-daniel-comboni/

San Daniele Comboni

Limone sul Garda (Lombardia) - Gruppo scultoreo vicino alla casa del Comboni, con san Daniele inginocchiato ai piedi di san Giuseppe

Limone sul Garda (Lombardy, Italy) - Statue of saint Daniele Comboni kneeling before saint Joseph


Daniel Comboni (1831-1881)

Daniel Comboni: the son of poor gardeners who became the first Catholic Bishop of Central Africa, and one of the great missionaries in the Church's history.

It is a fact. When God decides to take a hand and select a generous and open-hearted individual, things happen: great, new things.

An “only child” - with holy parents 

Daniel Comboni is born at Limone sul Garda (Brescia - Italy) on 15th, March 1831, into a family of cultivators employed by one of the rich local proprietors. Luigi and Domenica, the parents, are very attached to Daniel: he is the fourth of eight children, but the only survivor: all the others die young, six of them in their infancy. So they form a very close unit, rich in faith and human values, but poor in material things. It is this poverty that forces Daniel to go away to school in Verona, in the Institute founded by Father Nicola Mazza. During the years spent in Verona, Daniel discovers his calling to the priesthood, completes his studies of Philosophy and Theology and, above all, is entranced by the mission of Central Africa, drawn by the descriptions of the missionaries who return from there to the Mazza Institute. Comboni is ordained in 1854, and three years later leaves for Africa himself, along with five other missionaries of the Mazza Institute and with the blessing of his mother Domenica, who finally tells him: “Go, Daniel, and may the Lord bless you”.

Into the heart of Africa - with Africa in his heart 

After a journey of four months the missionary expedition that includes Comboni reaches Khartoum, capital of the Sudan. The impact of this first face-to-face encounter with Africa is tremendous, Daniel is immediately made aware of the multiple difficulties that are part of his new mission. But labours, unbearable climate, sickness, the deaths of several of his young fellow-missionaries, the poverty and dereliction of the population, only serve to drive him forward, never dreaming of giving up what he has taken on with such great enthusiasm. From the mission of Holy Cross he writes to his parents: “We will have to labour hard, to sweat, to die: but the thought that one sweats and dies for love of Jesus Christ and the salvation of the most abandoned souls in the world, is far too sweet for us to desist from this great enterprise”.

After withessing at the death of one of his missionary companions, Comboni, far from being discouraged, feels an interior confirmation of his decision to carry on in the mission: “O Nigrizia o morte!” - Africa, or death.

It is still Africa and its peoples that drive Comboni, when he returns to Italy, to work out a fresh missionary strategy. In 1864, while praying at the Tomb of St Peter in Rome, Daniel is struck by a brilliant inspiration that leads to the drawing up of his famous Plan for the Rebirth of Africa, a missionary project that can be summed up in an expression which is itself the indication of his boundless trust in the human and religious capacities of the African peoples: “Save Africa through Africa”.

An original missionary Bishop 

In spite of all the problems and misunderstandings he has to face, Daniel Comboni strives to drive home his intuition: that all European society and the Church are called to become much more concerned with the mission of Central Africa. He undertakes a tireless round of missionary animation all over Europe, begging for spiritual and material aid for the African missions from Kings and Queens. Bishops and nobles, as well as from the poor, simple people. As a tool for missionary animation he launches a missionary magazine, the first in Italy.

His unshakeable faith in the Lord and trust for Africa lead him to found, in 1867 and 1872 respectively, two missionary Institutes of men and of women: these become known more widely as the Comboni Missionaries and the Comboni Missionary Sisters (Verona Fathers and Sisters).

He takes part in the first Vatican Council as the theologian of the Bishop of Verona, and gets 70 Bishops to sign a petition for the evangelisation of Central Africa (Postulatum pro Nigris Africæ Centralis).

On 2nd, July 1877, Comboni is named Vicar Apostolic of Central Africa, and ordained Bishop a month later: it is confirmation that his ideas and his activities considered by some to be foolhardy, if not crazy are recognised as truly effective means for the proclamation of the God News and the liberation of the African continent.

In 1877 and 1878 he and all his missionaries are tormented in body and spirit by the tragedy of a drought followed by starvation without precedent. The local populations are halved, and the missionary personnel and their activities reduced almost to nothing.

The cross as friend and spouse 

In 1880, with unflagging determination, Bishop Comboni travels to Africa for the eighth and last time, to stand alongside his missionaries: intent, also, on continuing the struggle against the pernicious Slave Trade, and on consolidating the missionary activity carried out by Africans themselves. Just one year later, overwhelmed by his labours, by many deaths in quick succession among his collaborators, by a wave of calumnies and accusations that are a bitter burden, the great missionary falls sick himself. On 10th, October 1881, only 50 years old, marked by the Cross which, like a faithful and loving bride, has never let him, he dies in Khartoum, among his people. But he is aware that his missionary work will not end with him: “I am dying”, he says, “but my work will not die”.

He was right. His work did not die. Indeed, like all great projects “which are born at the foot of the Cross”, it continues to live through the giving of their lives by many women and men who have chosen to follow Comboni along the path of his arduous yet exhilarating mission among peoples who are the poorest as regards the Gospel, and the most abandoned as regards human solidarity.

The main dates 

— Daniel Comboni is born at Limone on Lake Garda (Brescia ‑ Italy) on 15th, March 1831. 

— In 1849 he consecrates his life to Africa, thus setting in motion a project that will indeed lead him to risk his life many times in exhausting missionary journeys, starting from his first arrival in Africa in 1857. 

— On 31st, December 1854, the year of the proclamation of the Immaculate Conception of Mary, he is ordained priest by Blessed John N. Tschiderer, Bishop of Trento. 

— Confident that Africans will become the leading agents of their own evangelisation, he launches a project designed to “Save Africa through Africa” (Plan of 1864). 

— Faithful to his motto: “Africa, or death!” despite all difficulties, he pushes ahead with his Plan by founding the Comboni Missionary Institute in 1867. 

— He is a prophetic voice, proclaiming to the whole Church, especially in Europe, that the hour of salvation has come for the peoples of Africa. Though still a simple priest, he has no hesitation in approaching the First Vatican Council to petition the Bishops that every local Church be involved in the conversion of Africa (Postulatum, 1870). 

— With unusual courage for those days, he is the first to bring missionary Sisters into the work in Central Africa, and in 1872 he founds his own Institute of Sisters consecrated exclusively to the missions: the Comboni Missionary Sisters. 

— His endeavours are great on other fronts too, for example in his tireless struggle for the abolition of slavery. 

— In 1877 he is consecrated Bishop and named Vicar Apostolic of Central Africa. 

— He dies in Khartoum (Sudan) in the late hours of 10th, October 1881, worn out by his toils and his crosses. 

— On 26th, March 1994, the heroic nature of his virtues is recognised.

— On 6th, April 1995, the cure of an Afro-Brazilian girl, Maria José de Oliveira Paixão, is recognised as a miracle worked through his intercession. 

— On 17th, March 1996, he is Beatified by John Paul II in St. Peter's. 

— On 20th, December 2003, the cure of a Muslim mother from Sudan, Lubna Abdel Aziz, is recognized as a miracle worked through his intercession. 

— On 5th, October 2003, he is canonised by John Paul II in St. Peter's.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031005_comboni_en.html

CANONIZATION OF THREE BLESSEDS

HOMILY OF JOHN PAUL II

Sunday, 5 October 2003


1. "Preach the Gospel to the whole creation" (Mk 16:15). With these words before the Ascension the Risen One entrusted the universal missionary mandate to the Apostles. Immediately afterwards, he assured them that in this demanding mission they would always be able to count on his help (cf. Mk 16: 20).

These same words rang out eloquently at today's solemn celebration. They constitute the message that these three new Saints renew for us: Daniel Comboni, Bishop, founder of the Congregation of the Comboni Missionaries of the Heart of Jesus and of the Comboni Missionary Sisters; Arnold Janssen, priest, founder of the Society of the Divine Word and of the Congregation of Missionary Sisters Servants of the Holy Spirit and the Sister Servants of the Holy Spirit of Perpetual Adoration; Joseph Freinademetz, priest, of the Society of the Divine Word.

Their lives show clearly that the proclamation of the Gospel "is the primary service which the Church can render to every individual and to all humanity" (Redemptoris Missio, n. 2). These new Saints teach us that evangelization always involves an explicit proclamation of Christ in addition to contributing to human advancement that has sometimes even proven dangerous, as the experience of so many missionaries shows. This is the example, the precious heritage that the three Saints, raised today to the glory of the altars, have bequeathed, especially to their religious families. The priority of missionary institutes is the mission "ad gentes", which must come before any other social or humanitarian commitment, however necessary.

2. "All the peoples will see the glory of the Lord". The Responsorial Psalm, which we have just sung, emphasizes the urgency of the mission "ad gentes", even in our time. We need evangelizers with the enthusiasm and apostolic outreach of Bishop Daniel Comboni, an apostle of Christ among the Africans. He relied on the resources of his rich personality and solid spirituality to make Christ known and welcomed in Africa, a continent he loved deeply.

How could we fail, also today, to turn our gaze with affection and concern to those beloved peoples? Africa, a land rich in human and spiritual resources, continues to be scarred by many difficulties and problems. May the international community actively help itbuild a future of hope. I entrust my appeal to the intercession of St Daniel Comboni, an outstanding evangelizer and protector of the "Black Continent".

3. "Nations shall come to your light" (Is 60: 3). The prophetic image of the new Jerusalem that spreads divine light on all the peoples clearly illustrates the life and tireless apostolate of St Arnold Janssen. He zealously carried out his priestly work, spreading the Word of God by means of the new mass media, especially the press.

Obstacles did not dismay him. He liked to repeat: "Proclamation of the Good News is the first and most significant expression of love for one's neighbour". He now helps his religious family from Heaven, to continue faithfully along the tracks he marked out that witness to the permanent value of the Church's evangelizing mission.

4. "And they went forth and preached everywhere" (Mk 16: 20). The Evangelist Mark ends his Gospel with these words. He then adds that the Lord never ceases to accompany the activity of the Apostles with the power of his miracles. Echoing these words of Jesus, the words of St Joseph Freinademetz are filled with faith: "I do not consider missionary life as a sacrifice I offer to God, but as the greatest grace that God could ever have lavished upon me". With the tenacity typical of mountain people, this generous "witness of love" made a gift of himself to the Chinese peoples of southern Shandong. For love and with love he embraced their living conditions, in accordance with his own advice to his missionaries: "Missionary work is useless if one does not love and is not loved". An exemplary model of Gospel inculturation, this Saint imitated Jesus, who saved men and women by sharing their existence to the very end.

5. "Go into all the world". The three Saints whom we joyfully honour today remind us of the missionary vocation of every baptized person. All Christians are sent on mission, but to be authentic witnesses of Christ, one must strive constantly for holiness (cf.Redemptoris Missio, n. 90).

Dear Brothers and Sisters, let us accept this invitation that comes to us from today's evocative celebration. May the Queen of the Saints, the Star of the New Evangelization, shine upon us from Heaven. We turn to her with trust, especially in this month of October, dedicated to the Rosary and to the missions. Mary Most Holy, Queen of Missions, pray for us!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20031005_canonizations.html

POPE FRANCIS

GENERAL AUDIENCE

Saint Peter's Square

Wednesday, 20 September 2023

Catechesis. The passion for evangelization: the apostolic zeal of the believer. 21. Saint Daniel Comboni, apostole for Africa and a prophet of mission

Dear brothers and sisters, good morning!

In our journey of catechesis on the passion for evangelization, that is, apostolic zeal, today we will linger on the witness of Saint Daniel Comboni, an apostle who was filled with zeal for Africa. He wrote the following of these people: “they have taken possession of my heart that lives for them alone” (Writings, 941). “I shall die with Africa on my lips” (Writings, 1441). That is beautiful, isn’t it? And he wrote this to them: “the happiest of my days will be when I may give my life for you” (Writings, 3159). This is the expression of someone who is in love with God and with the brothers and sisters he was serving in mission, whom he never tired of reminding that “Jesus Christ suffered and died for them as well” (Writings, 2499; 4801).

He affirmed this in a context characterized by the horror of slavery, which he witnessed. Slavery “objectifies” the human being, whose value is reduced to being useful to someone or something. But Jesus, God made man, elevated the dignity of every human being and exposed the falsity of every slavery. In the light of Christ, Comboni became aware of the evil of slavery. Moreover, he understood that social slavery is rooted in an even deeper slavery, that of the heart, of sin, from which the Lord frees us. As Christians, therefore, we are called to fight every form of slavery. However, unfortunately, like colonialism, slavery is not something from the past. Unfortunately. In the Africa that Comboni loved so much, which is today tormented by so many conflicts, “political exploitation gave way to an ‘economic colonialism’ that was equally enslaving. (…) This is a tragedy to which the economically more advanced world often closes its eyes, ears and mouth”. I therefore renew my appeal: “Stop choking Africa: it is not a mine to be stripped or a terrain to be plundered” (Meeting with Authorities, Kinshasa, 31 January 2023).

And let us return to Saint Daniel’s life. After the first period he had spent in Africa, he had to leave the mission due to health reasons. Too many missionaries had died after contracting malaria, complicated by insufficient knowledge of the local situation. However, although others abandoned Africa, Comboni did not do so. After a period of discernment, he felt the Lord was inspiring him along a new path of evangelization, which he summed up in these words: “Save Africa with Africa” (Writings, 2741s). This was a powerful insight: there was nothing of colonialism in this. It was a powerful insight that helped renew his missionary outreach: the people who had been evangelized were not only “objects”, but “subjects” of mission. And Saint Daniel Comboni wanted to make all Christians,  protagonists in the work of evangelization. With this spirit, he thought and took action in an integral way, involving the local clergy and promoting the lay service of catechists. Catechists are a treasure of the Church. Catechists are those who bring evangelization forward. He also saw human development in this way, supporting the arts and professions, fostering the role of the family and of women in the transformation of culture and society. And how important it is, even today, to make faith and human development progress within the context of mission, rather than transplanting external models or limiting them to sterile welfarism! Neither external models nor welfarism. Finding the path of evangelization in the people’s culture; evangelizing the culture and inculturating the Gospel go hand in hand.

Comboni’s great missionary passion, however, was not primarily the fruit of human endeavour. He was not driven by his courage or motivated solely by important values such as freedom, justice and peace. His zeal came from the joy of the Gospel. He drew from Christ’s love which then led to love of Christ! Saint Daniel wrote, “Such an arduous and laborious mission as ours cannot be glossed over, lived by crooked-necked people filled with egoism and with themselves, who do not care for their health and the conversion of souls as they should”. This is the tragedy of clericalism which leads Christians, laity included, to become clericalized and to transform themselves — as it says here — into people with crooked necks filled with egoism. This is the plague of clericalism. And he added, “It is necessary to inflame them with charity that has its source from God and the love of Christ; when one truly loves Christ, then privations, sufferings and martyrdom become sweet” (Writings, 6656). He wanted to see ardent, joyful, dedicated missionaries, “holy and capable” missionaries — he wrote — “first of all saints, that is, completely free from sin and offence to God and humble. But this is not enough: we need charity that enables our subjects” (Writings, 6655). For Comboni, the source of missionary ability, therefore, is charity, in particular, the zeal by which he made the suffering of others his own.

In addition, his passion for evangelization never led him to act as a soloist, but always in communion, in the Church. “I have only one life to consecrate to the salvation of these souls: I wish I had a thousand to spend them all to such a purpose” (Writings, 2271).

Brothers and sisters, Saint Daniel is a witness of the love of the Good Shepherd who goes in search of the one who is lost and gives his life for the flock. His zeal was energetic and prophetic in being opposed to indifference and exclusion. In his letters, he earnestly called out to his beloved Church which had forgotten Africa for too long. Comboni’s dream is a Church that makes common cause with those who are crucified in history, so as to experience the resurrection with them. At this time, I would like to offer all of you a suggestion. Think of those who are being crucified in today’s history: men, women, children, the elderly, all those who are being crucified by the history of injustice and domination. Let us think about them and let us pray for them. His witness seems to want to repeat to all of us, men and women of the Church: “Do not forget the poor — love them — for Jesus crucified is present in them, waiting to rise again”. Let us not forget the poor. Before I came here, I had a meeting with Brazilian legislators who are working for the poor, who try to promote the poor through assistance and social justice. And then do not forget the poor — they work for the poor. To all of you, [I say]: do not forget the poor, because they will be the ones who will open the door of Heaven for you.

APPEAL

Yesterday, I heard  disturbing news from Nagorno Karabakh, in the Southern Caucasus, where the already critical humanitarian situation is being aggravated by additional armed clashes. I extend my heartfelt appeal to all involved and to the international community that the weapons be silenced and that every effort be made to find peaceful solutions for the good of the people and respect for human dignity.

Special Greetings

I extend a warm welcome to the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, especially the groups from Denmark, Norway, Cameroon, Australia, India, Indonesia, Malaysia, the Philippines and the United States of America. Upon you and your families I invoke the joy and peace of our Lord Jesus Christ. God bless you all!

Lastly, my thoughts turn to young people, to the sick, to the elderly and to newlyweds. Today is the Feast Day of Saint Andrew Kim, Paul Chông and his martyred Korean companions. May their heroic example be of support to you when making tough decisions and a comfort to you in difficult times.

And today, I also ask you to spare a thought for President Napolitano who is in serious health conditions. May this servant of the nation find comfort.

Summary of the Holy Father's words

Dear brothers and sisters: In our catechesis on apostolic zeal, we have been reflecting on the spread of the Gospel through the witness of men and women of every time and place. Today we turn to Africa and the prophetic missionary vision of Saint Daniel Comboni, centred on the liberating power of the Gospel. In a social context marked by the evil of slavery, Daniel Comboni preached Christ, crucified and risen, as the source of authentic freedom, not only from sin but from every form of enslavement that debases our human dignity. Ahead of his time, he recognized the need for an integral evangelization involving local clergy, catechists and lay leaders, grounded in the Gospel message and its summons to the building of a just, solidary and humane social order. For Saint Daniel Comboni, Christian charity, manifested in our solidarity with those who suffer, is the ultimate inspiration and driving force behind all missionary outreach. May his love of the Church, his commitment to her universal mission, and his pastoral concern for the future of the peoples of Africa continue to inspire the evangelizing efforts of the Church in our own time.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/en/audiences/2023/documents/20230920-udienza-generale.html

Daniel Comboni

Missionary, b. 15 March, 1831 in Limone San Giovanni near BresciaItaly; d. 10 Oct., 1881, at Khartoum. Educated in Mazza's Institute, Verona, he learned, in addition to theology, several languages and medicine. Ordained priest in 1854, he was sent (1857) by Don Mazza to Central Africa, but returned (1859) because of ill health. After teaching in Mazza's Institute from 1861-64 he published "Piano per la rigenerazione dell' Africa" (Turin, 1864) and visited FranceSpainEnglandGermany, and Austria to collect funds. In Verona Comboni established (1867) his Istituto delle Missioni per la Nigrizia to educate priests and brothers for the missions, and the Istituto delle Pie Madri to supply female help; he also opened similar institutions in Cairo, Egypt, to acclimatize missionaries for the fever-stricken regions of Central Africa. Appointed (1872) Pro-vicar Apostolic of Central Africa (vicariate since 1846), embracing NubiaEgyptian Sudan, and the territory south to the Lakes (with nearly 100,000,000 inhabitants) Comboni began his great work with only two missions, El-Obeid (Kordofan) and Khartoum. Others rapidly followed: Berber, Delen, Malbes (near El-Obeid). In 1877 Comboni was made Vicar Apostolic of Central Africa and titular Bishop of Claudiopolis. His death was pronounced a "great loss" by Leo XIII.

Comboni aroused the interest of Europe in negro missions, and journeyed five times from Africa to Europe to secure missionaries and funds. By means of his intimate acquaintance with the khedive and the Governor of the Sudan he effectually checked the slave-trade. Besides his "Quadro storico delle Scoperte Africane" (1880) he contributed material for scientific works, notably on geography. Mitterrutzner's works on the Dinka and Bari dialects (Brixen, 1866, 1867) are based on Comboni's manuscripts. He was a "language genius" (Cardinal Simeoni), master of six European tongues, of Arabic, and the dialects of the Dinka, Bari, and Nuba negroes. His "Istituto", since 1894 the Congregation of the Sons of the Sacred Heart, continues his work in Central Africa. Mgr. Geyer (appointed vicar Apostolic in 1903) was assisted in 1907 by 29 priests, 23 brothers, and 35 sisters ministering to 11 churches, 9 schools, and 6 orphanages.

Lenhart, John. "Daniel Comboni." The Catholic Encyclopedia. Vol. 4. New York: Robert Appleton Company, 1908. 10 Oct. 2017 <http://www.newadvent.org/cathen/04152b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Gerald M. Knight.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/04152b.htm

Sons of the Sacred Heart of Verona

Founded

1861 at VeronaItaly by Saint Daniel Comboni

Article

An institute founded as a society of secular priests for the African missions. In 1885 the society became a congregation and its members were called Sons of the Sacred Heart. Until 1900 they were under the direction of the Jesuits. By a decree of 1923, this institute was divided into two congregations: the Congregation of the Sacred Heart of Jesus for the missions of central Africa, comprising 140 religious, all Italians, and having its mother-house at Verona; and the Congregation of Missionaries of the Sons of the Sacred Heart of Jesus, composed of religious of Austrian, German, and other nationalities. The constitutions of both congregations are practically the same. Besides small residences in Italy, this society has a novitiate at Venegono near Milan, an apostolic school at Brescia, a novitiate for German-speaking members at Brixen (Tyrol), and a house at Gratz (Austria). Missionary labor is carried on by the Sons of the Sacred Heart throughout the whole of the Anglo-Egyptian Sudan and the northern section of the Uganda Protectorate; they are in charge of the vicariates Apostolic of Khartum, and Bahr-el-Ghazal and Uganda, and some of their members are at Cairo, Heluan, and Assuan in Egypt.

MLA Citation

“Sons of the Sacred Heart of Verona”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 10 October 2016. Web. 7 October 2024. <https://catholicsaints.info/sons-of-the-sacred-heart-of-verona/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/sons-of-the-sacred-heart-of-verona/

Portrayal of the missionary Daniele Comboni, Parish church S. Benedetto, Limone sul Garda, Italy

Darstellung des Missionars Daniele Comboni, Pfarrkirche S. Benedetto, Limone sul Garda, Italien


The Churches, the Santelle and the Comboni Missionary Center in Limone sul Garda

Among the treasures of Limone sul Garda, an important place is occupied by the churches and the Comboni Missionary Center. The history of Limone is also told thanks to the cloisters and frescoes that have contributed to the beauty of this small town.

Saint Daniel Comboni

15th March 1831 Daniele was born in Limone sul Garda, into a humble family that lived in the house of the Limonaia - keeper in Tesöl (curiosity: at the time, and until 1859, Limone was part of the Austro-Hungarian Empire and Daniele Comboni was therefore born with Austrian nationality).

February 20, 1843, (at the age of 12) he was accepted into the Mazzaniano boarding school founded by Canon Nicola Mazza in Verona for poor but gifted boys.

On 6th January 1849, (at the age of 18) he swore to consecrate himself to the evangelization of Africa, or rather, of "Nigrizia", as the continent was commonly called at the time.

Until 1854, (at the age of 23) at the Mazza boarding school, he studied with profit the main European languages of the time (French, German and English).

31st December 1854, (at the age of 23) he is ordained a priest in the Cathedral of Trent by the Bishop himself, Blessed De Tschiderer.

September 6, 1857 (at the age of 26) his first trip to Africa; he set sail from the port of Trieste with five other missionaries and a layman to realize his dream, participating in the Mazzanian missionary expedition to Central Africa, according to the "Plan" of Fr Nicola Mazza (his college master). Travelling at that time was not easy in Europe, let alone in Africa, where the lack of reliable maps and modern means of transport was compounded by the heat, diseases caused by insect bites or the normal consumption of food and water. For a European, it was certain death and leaving for the mission without knowing when or if they would return.

In spite of these adversities, the missionary group reached Kathoum in Sudan on 8th January and travelling up the White Nile they arrived at the mission guarded by the sole survivor of five German missionaries. (curiosity: Daniel was always in contact with German institutions and missionaries; he himself, in his European or African itineraries, travelled under the protection of the House of Habsburg or the Emperor of Austria, a consular visa which was very important and unlimited at the time).

In 1859, (at the age of 28) Daniele returned to Verona; he was the only survivor of the missionary group that had left Trieste three years earlier; he was already ill, but he wanted and obtained a commission to train African boys who had been rescued from slavery (at that time Africans were only considered for this type of market). It seems incredible, but in that first mission Daniel succeeded in forming dictionaries and grammars of the unwritten African languages he met; the Denka, the Bari, the Cordofan and the Nuba.

15th September 1864 (at the age of 33) is a defining moment in his life. While praying in Rome at the tomb of St Peter, he is inspired by the 'Plan for the regeneration of Africa through Africa itself'. Reflecting on his experience, he had concluded that the mission in the African reality required a change of method. If the deadly climate and environmental conditions did not allow European missionaries to penetrate directly, it was necessary to prepare the Africans themselves. This meant that the salvation of Africa had to be achieved through Africa itself. This was a strong consideration for the Church at the time, since the African was not considered to have the same dignity as other men, whereas Daniele's intuition recognized that Africa, "La Nigrizia", was capable of redeeming itself at all levels: moral, cultural and social.

August 1865 (at the age of 34) Fr Nicola Mazza, founder of the Mazzaniano Institute to which Daniele belonged, died. His successor, given the worsening financial situation of the Institute and other difficulties posed by those who no longer had faith in the mission, closes the African enterprise for good. Daniel was left alone.

In May 1867 (at the age of 36) Daniele opened in Verona, in a humble house, the Male Institute for the Missions of Nigrizia (later to become the Comboni Missionary Institute); it is a point of reference for those missionaries who want to continue their work. They came from those institutes that for financial reasons no longer supported the African missions. Towards the end of that year, he left for Egypt with three Camilian Fathers, three French nuns and 16 African girls educated in Europe, with the intention of founding one of the first planned Institutes in Cairo. He urgently returned to Europe to personally gather men and means; he therefore undertook several trips to one or other of the European capitals (France, Germany, Austria, England, Belgium, Switzerland, Russia, and Holland). It was important for his "Plan" that the missionary work should not be the prerogative of this or that country, but a unique and European work; Africa should not be westernized but valued or "regenerated" with its own culture and traditions.

In January 1872 (at the age of 41) he founded the Institute of the Pious Mothers of ‘Nigrizia’, the first female missionary institute in history, the first founded by Daniel. An institute which was greatly desired, and which would later be fundamental to the Comboni Work to this day. Daniele wrote about them in a letter: "... With the same ease with which they teach the ABC to the derelict orphan in Europe, in central Africa they face journeys of months and months under 60 degrees, they cross deserts on camels and mount and dominate horses, they sleep in a clear sky under a tree or in the corner of an Arab boat, they threaten the armed Bedouin, they rebuke man's vice, they assist the soldier in the hospital, they demand justice from the Turkish courts, and from the pashas, on behalf of the unfortunate and the oppressed, they do not fear the hyena or the roar of the lion... ". On 26 May Daniel was appointed Apostolic Provicar of Central Africa. The missionary spirit was so strong at that time that the first African collaborators were already being counted.

In May 1873 (at the age of 42) he entered Khartoum and dedicated himself to the implementation of his "Plan".

In 1876 (at the age of 45) Daniele returned to Europe, with the concern of setting up the two Missionary Institutes in Verona, personally seeking funds and men.

On 11 July 1877 (at the age of 46) he was appointed Apostolic Vicar of Central Africa and consecrated Bishop on 12 August, with the titular see of Claudiopolis (the Latin name for the city of Cluj in Romania). He returned to travel throughout Europe to promote the missions. On 3 December he left for Africa with the first five Pious Mothers of his Institute.

In April 1878 (at the age of 47) she was in Khartoum, received with a triumphant welcome; immediately she had to face an emergency of famine and hunger such as had never been seen in Sudan.

In 1879 (at the age of 48) he was forced to return to Italy, debilitated by continuous fevers. Demonstrating incredible tenacity for his mission, he took the opportunity to set up his Institutes in Verona for good.

In 1880 (at the age of 49) he returned to Sudan and began visiting the missions of the Vicariate (Khartoum, El-Obeid, Malbes, Dilling). He went on to explore the Nuba mountains with the idea of founding a mission further into Africa. Daniel had a strong physical constitution, but the enormous physical and moral fatigue (many missionaries, co-workers and nuns died suddenly of illness), and sacrifices of all kinds were fatally marking him.

On 5th October 1881 (at the age of 50) he was seriously stricken by fevers. On 10th October he died, assisted by his sisters and a Canadian missionary who was present. The following day his body was buried in the garden of the mission.

During the Mahdist revolution (1881-1898), many missionaries were killed for religious reasons and many missions were destroyed. Daniele Comboni's tomb was desecrated, and his bones dispersed. When the first two missionaries were able to return to Khartoum, they found a few fragments of bones, which were collected in an urn later placed in the church in Aswan (Egypt).

Shortly after 1900, Daniel's far-sightedness in his intuition "Save Africa with Africa" bore new fruit and two Comboni Institutes with a lay orientation were founded: the Secular Institute of Comboni Missionaries in 1969 and the Comboni Lay Missionaries in 1990.

On 6th April 1995 the miracle worked through his intercession in favor of the Afro-Brazilian girl Maria José de Oliveira Paixão was recognized.

17 March 1996 Daniel Comboni was beatified by Pope John Paul II.

On 20 December 2002 the second miracle worked through his intercession on behalf of the Sudanese Muslim mother Lubna Abdel Aziz was recognized.

5 October 2003 Daniel Comboni is canonized by Pope John Paul II.

Saint Daniele Comboni and the Combonian Missionaries in Limone sul Garda 

At the Comboni Centre in "Tesöl" it is possible to learn more about Daniele Comboni's life and to visit his birthplace, which consists of a simple kitchen, the adjacent parents' bedroom, decorated with letters addressed to them by the Monsignor, and the children's bedroom above, connected to the kitchen by a wooden staircase; in the small church, created from the old woodshed below the house where he was born, you can see the altar in olive wood, the wrought-iron tabernacle and the wooden works by the South Tyrolean sculptor Paolo Mussner (the Holy Family, the crucifix and the lectern); in the Museum of Curiosities there is a brief overview of the African peoples and culture of the regions where Comboni worked and in the Multimedia Tour dedicated to his life and works.

To complete the visit, we recommend a walk in the characteristic garden park.

INFO:

Comboni Missionary Centre

Via Campaldo Loc.Tesöl -25010 Limone sul Garda (BS)

Tel 0365 - 954091, Fax 0365 - 954767

E-Mail: combonianilimone@yahoo.it

site: www.combonianilimone.it

SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm

Le Santelle (The Capitals)

As a testimony of the deep religiousness of the past, besides churches and chapels, in Limone there are still many frescos, crosses and aedicules with a sacred subject, commonly called "capitèi". Symbols of faith, hope or gratitude, they are placed on the façades of houses, at crossroads, along the roads that joined the village to the countryside (Capitelli Street is characteristic in this sense) and the paths that climbed up towards the mountain. The population is particularly devoted to the "capitèi" of the "Madonna del bis", in Capitelli Str., of the Madonnina, in Milanesa Str, of San Luigi, Fasse, of San Giovanni Nepomuceno, in Tamas Str., at one end of the little bridge over the stream.

SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm

The Church of San Pietro

The church of San Pietro, also known as San Pietro in Oliveto (because of its position among the olive trees), dating back to the 9th century, is the oldest in Limone.

The church is Romanesque in style, with a single nave. Inside, there is a small white marble stoup and some beautiful frescoes, which came to light in 1989 and were restored in 2006. The simplicity of the church and the essentiality of the frescoes show how much the life of the community in the past was driven by feelings of deep religiousness. The population maintained (until after the war) the custom of going there for the rogation: penitential processions to implore the good outcome of the sowings and harvests and occasionally to ward off natural disasters, diseases, and epidemics. The frequency of processions was reduced over time, from once a month to the single date of St Peter's Day (29 June).

The exterior of the church is simple, with a small portico where you can still read phrases that testify to important events such as the plague of 1630, the defeat of Napoleon, the barren olive harvest, and the inclement seasons. Until the First World War, there was a bell tower, which was intentionally knocked down because it was a dangerous landmark for the nearby cannon emplacement at Crocette. The small church is therefore a precious document of religion, art and history.

SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm

The former small church of San Carlo

The former small church of San Carlo, whose construction is estimated to have taken place around 1905, stands in the old town center, near the church of San Benedetto. It was built by a citizen of Lemon in memory of her husband and dedicated to St Charles. During the Great War, it was also used as a supply depot for the troops; around 1930, the altar and sacred furnishings were removed. The building was later used for civilian events and during World War II it was requisitioned for military use. Since the 1960s, cultural and charitable activities have been held here.

SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm

Capital of the Madonnina

It stands in Milanesa Str, along the paved road (formerly the mountain road) leading to the place of the same name. The capital is in the shape of a flat arch with a roof. It is so called because of the image of the Madonna that is depicted on a column. The district "dela crose seu capitello" was already mentioned in the "estimo" of 1556, and the "contrada della madonnina ossia dei ronchi" in a deed of 8th November 1763.

The Santella, which was in very poor condition after the Second World War, was restored at the expense of the Angelo Codogni family, who wanted to fulfil a vow for the return of their grandchildren from the war. The fresco dates back to 1982 (previously there was a painting); in the same year the wall structure was restored, and two steps were removed to allow easier transit of vehicles.

SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm

Milanesa capital and the bridge of St John of Nepomuk

It is situated in the village of the same name, near the bridge over the St Giovanni stream. According to oral testimonies it dates to 1912-1913. There used to be a small painting of the Madonna and Child. It was renovated in 1982.

Parallel to the bridge of the Gardesana road over the S. Giovanni stream, there is a small ancient bridge that, until the Gardesana road was built, was the link from Limone to the olive grove. A wooden bridge had stood there since ancient times, but it was in 1647 that the first masonry work was carried out. Over the years it was damaged and destroyed by flooding from the river but was always rebuilt.

At the beginning of the bridge, there is a capital with a beautiful statue of St. John of Nepomuk, Priest and Martyr dated 1728: protector against floods and drowning. John of Nepomuk was one of the most celebrated saints during the 18th century. The sculptures, normally placed next to rivers or bodies of water, recalled the way in which the saint was martyred; John was in fact thrown into the waters of the Vltava in Prague on the orders of King Wenceslas IV in 1383. Chroniclers of the time say that the saint, confessor to Queen Joan of Bavaria, had angered the king by refusing to break the confessional seal.

The patron saint of the Austrian Imperial Army, thanks to the personal devotion of the Empress, during the rule of the House of Austria, to which the territory of Limone sul Garda belonged, the cult of the Saint spread throughout the Hapsburg territories as early as 1724 and the capital was probably also built-in deference to Empress Maria Theresa.

Canonized in 1729 under Pope Benedict XIII, the veneration of St John of Nepomuk is widespread in various European countries. For this reason, some propose him as one of the patron saints of the European continent.

SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm

The Church of San Benedetto

On 18th September 1532, with a document of the bishop of Brescia Francesco Cornelio, the Community of Limone was granted a resident priest and a baptismal font at what is now the Parish Church of San Benedetto.

As well as looking after the churches and the spiritual life of the faithful, the parish keeps the historical archives of the community, since until the second half of the 19th century, the task of registering baptisms, marriages and deaths was entrusted to the parish priests. The parish church was built in 1691 by Andrea Pernis, from Como, by enlarging an earlier small Romanesque church, which seems to date back to before the 11th century and is mentioned in a bull of Pope Urban III in 1186. Mass is still celebrated there today. In the winter of 2006-07, the bell tower was restored. It houses artistic masterpieces from the beginning of the 16th century. The great missionary and bishop St. Daniel Comboni was baptized in the church.

Numerous artistic masterpieces are kept in the church:

The high altar (1724) is by Cristoforo Benedetti of Brentonico. The altarpiece (1547) depicts the deposition of Jesus; it is by Battista d'Angolo, known as il Moro, from Verona. On either side are two magnificent paintings by Andrea Celesti from the early 18th century.

The altar of the Holy Sacrament (1699) is by Silvestro and the Ogna brothers of Rezzato. The altarpiece depicting the Last Supper is of unknown artist and age.

The altar of the Holy Rosary (1704) is by Cristoforo Benedetti. The altarpiece represents the Madonna and Child, the mysteries of the Holy Rosary and St. Anthony and St. James of Compostela.

The altar of St. Anthony of Padua (1696) is of inlaid marble and polished stucco. The painting (1847) is dedicated to St. Anthony, St. Francis and the Holy Family. The painter is Antonio Moro from Limone.

The altar of the Crucifix (1721) is still the work of Cristoforo Benedetti; the beautiful baroque crucifix is made of boxwood.

On the triumphal arch is a fine sculpture by Benedetti depicting the Annunciation.

The organ above the main entrance was built by Damiano Damiani in 1831.

The baptistery dates to the end of the 16th century: it was commissioned by St Charles Borromeo who visited the parish on 10th August 1580.

SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm

The Church of San Rocco

Situated north of the historical center, the church of San Rocco was built in the first half of the 16th century as a thanksgiving for the people of Limone who had escaped the contagious plague that hit most of northern Italy in those years. The church was finished over the next two centuries, with frescoes on the walls and a bell tower. During the First World War it suffered extensive damage, but fortunately, in 1957, restoration work brought to light some paintings dating back to the 16th century. The church is well integrated in the landscape between the rock, the lake, and the lemon groves, and is one of the most popular places in the town as it is reached by a characteristic staircase that is always adorned with flowers and typical Garda plants, making it one of the most picturesque and photographed views. Liturgical services are still held here today, as well as the feast of San Rocco (16 August).

SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm

Comboni, Anthony Daniel

1831 to 1881

Catholic Church

Sudan

Anthony Daniel Comboni, bishop and missionary founder was born near Brescia in Italy. He was ordained priest for the African mission in the Mazza Institute in 1854 and joined its Nile expedition three years later. In 1861 he was sent to Aden to bring ransomed black slaves to Verona for education, and was then appointed Vice-Rector of the Mazza Institute's colleges. At Rome in 1864, he conceived his plan for the regeneration of Africa and, in the following year, went to Egypt to study its feasibility. In 1867, after the Mazza Institute abandoned its African project, he founded the Missionary Institute for Africa, now called Comboni Missionaries of the Sacred Heart (Verona Fathers) and in 1872, the Institute of the Missionary Sisters of Verona. Between further journeys to Egypt he presented a stirring petition on behalf of the black populations of central Africa to the first Vatican Council in 1870, and was entrusted by Pope Pius IX with the mission to central Africa. He then went to the (Anglo-Egyptian) Sudan and reactivated this mission, based on the centre of El Obeid, capital of the Kordofan region. In 1872 he was appointed Vicar Apostolic (Bishop) and returned to Khartoum in the following year. In 1878 he met the explorer Henry M. Stanley in Cairo and died three years later in Khartoum.

Comboni's dream of extending his mission southwards was thwarted for fifteen years after his death by the Mahdist insurrection. However, the missionary institutes he founded later spread from Egypt and Sudan to Uganda, Ethiopia, Mozambique, Congo and Togo. They also work in Mexico, Brazil and Ecuador and among African Americans in the U.S.A. Comboni's cause for sainthood was introduced in 1928 and he was beatified by Pope John Paul II in 1996.

Aylward Shorter M.Afr.

Bibliography:

Agostino Capovilla, Il Servo di Dio, Monsignor Daniele Comboni (Verona, 1928).

Vittorino Dellagiacoma, Comboni un Cuore per l'Africa (Rome, 1982).

Michelangelo Grancelli, Monsignor Daniele Comboni e la Missione dell'Africa Centrale (Verona: Memorie Biografico-Storiche, 1923).

Aldo Gilli, History of the Comboni Missionary Institute from its Foundation to the death of Daniel Comboni (1867-1881) (Rome, 1979).

This article, submitted in 2003, was researched and written by Dr. Aylward Shorter M.Afr., Emeritus Principal of Tangaza College Nairobi, Catholic University of Eastern Africa.

Dictionary of African Christian Biography

SOURCE : https://web.archive.org/web/20170508222556/http://www.dacb.org/stories/sudan/comboni_anthony.html

Statua di San Daniele Comboni, vescovo e missionario, a Verona

Statue de Saint Daniel Comboni, Vérone

Statue of Daniel Comboni, italian bishop

Statua di San Daniele Comboni, vescovo e missionario, a Verona

Statue de Saint Daniel Comboni, Vérone

Statue of Daniel Comboni, italian bishop


San Daniele Comboni Vescovo

10 ottobre

Limone del Garda (Brescia), 15 marzo 1831 - Khartum (Sudan), 10 ottobre 1881

Dopo anni di oblio, nel 1800 le terre africane sono percorse da esploratori, mercanti e agenti commerciali delle potenze europee. Accanto a questi operatori vi erano spesso esploratori dello spirito, missionari che volevano portare l'annuncio di Cristo alle popolazioni indigene. Tra costoro occupa un posto di rilievo san Daniele Comboni (1831-1881), che fin da giovane scelse di diventare missionario in Africa. Ordinato sacerdote nel 1854, tre anni dopo sbarca in Africa. Il primo viaggio missionario finisce presto con un fallimento: l'inesperienza, il clima avverso, l'ostilità dei mercanti di schiavi costringono Daniele a tornare a Roma. Alcuni suoi compagni si lasciano vincere dallo scoramento, egli progetta un piano globale di evangelizzazione dell'Africa. Mette poi in atto una incisiva opera di sensibilizzazione a Roma e in Europa e fonda diversi istituti maschili e femminili, oggi chiamati comboniani. Di nuovo in Africa nel 1868, Daniele può finalmente dare avvio al suo piano. Con i sacerdoti e le suore che l'hanno seguito, si dedica all'educazione della gente di colore e lotta instancabilmente contro la tratta degli schiavi. Le comunità da lui fondate seguono il modello delle riduzioni dei Gesuiti in America Latina. Spirito aperto e intraprendente, Comboni comprende presto l'importanza della stampa. Scrive numerose opere di animazione missionaria e fonda la rivista Nigrizia che è attiva ancora oggi. Negli anni 1877-78 vive insieme con i suoi missionari e missionarie la tragedia di una siccità e carestia senza precedenti. Era l'anticipazione della morte sopraggiunta nel 1881. Nel 2003, nel giorno della canonizzazione, Giovanni Paolo II lo definì un «insigne evangelizzatore e protettore del Continente Nero». Principalmente alla sua opera si deve se il cristianesimo in Africa ha oggi un futuro di speranza.

Etimologia: Daniele = Dio è il mio giudice, dall'ebraico

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: Nella città di Khartum in Sudan, san Daniele Comboni, vescovo, che fondò l’Istituto per le Missioni Africane e, nominato vescovo in Africa, si prodigò senza mai lesinare energie nel predicare il Vangelo in quelle regioni e nel prendersi in tutti i modi cura della dignità degli esseri umani.

Autunno 1857: partono per il Sudan cinque missionari mandati da don Nicola Mazza di Verona, educatore ed evangelizzatore. Fine 1859: tre di essi sono già morti, due rifugiati al Cairo, e a Verona torna sfinito il quinto. È Daniele Comboni, unico superstite degli otto figli dei giardinieri Luigi e Domenica, sacerdote dal 1854. Riflette a lungo su quel disastro e su tanti altri, giungendo a conclusioni che saranno poi la base di un “Piano”, redatto nel 1864 a Roma. In esso Comboni chiede che tutta la Chiesa si impegni per la formazione religiosa e la promozione umana di tutta l’Africa. Il “Piano”, con le sue audaci innovazioni, è lodatissimo, ma non decolla. Poi, per avversioni varie e per la morte di don Mazza (1865), Comboni si ritrova solo, impotente.

Ma non cambia. Votato alla “Nigrizia”, ne diventa la voce che denuncia all’Europa le sue piaghe, a partire dallo schiavismo, proibito ufficialmente, ma in pratica trionfante. Quest’uomo che sarà poi vescovo e vicario apostolico dell’Africa centrale, vive un duro abbandono, finché il sostegno del suo vescovo, Luigi di Canossa, gli consente di tornare in Africa nel 1867, con una trentina di persone, fra cui tre padri Camilliani e tre suore francesi, aiuti preziosi per i malati. Nasce al Cairo il campo-base per il balzo verso Sud. Nascono le scuole. E proprio lì, nel 1869, molti personaggi venuti all’inaugurazione del Canale di Suez scoprono la prima novità di Comboni: non solo ragazzi neri che studiano, ma maestre nere che insegnano. Inaudito. Ma lui l’aveva detto: "L’Africa si deve salvare con l’Africa". 

Poi si va a Sud: Khartum, El-Obeid, Santa Croce... Lui si divide tra Africa ed Europa, ha problemi interni duri. Ma "nulla si fa senza la croce", ripete. Una croce per tutte: il suo confessore lo calunnia, e Comboni continua a fare la sua confessione a lui. Un leone che sa essere dolce. Uno che per gli africani è già santo, che strapazza i pascià, combatte gli schiavisti e serve i mendicanti. Da lui l’africano impara a tener alta la testa. Nell’autunno 1881 riprendono le epidemie: vaiolo, tifo fulminante, con strage di preti e suore in Khartum desolata. Comboni assiste i morenti, celebra i funerali, e infine muore nella casa circondata da una folla piangente. Ha 50 anni. 

Poco dopo scoppia la rivolta anti-egiziana del Mahdi, che spazza via le missioni e distrugge la tomba di Comboni (solo alcuni resti verranno in seguito portati a Verona). Dall’Italia, dopo la sua morte, si chiede ai suoi di venir via, di cedere la missione. Risposta dall’Africa: "Siamo comboniani". E non abbandonano l’Africa. Ci sono anche ai giorni nostri, in Africa e altrove. Ne muoiono ancora oggi. Intanto il Sudan ha la sua Chiesa, i suoi vescovi. E ora il suo patrono: Giovanni Paolo II ha proclamato beato Daniele Comboni nel 1996.

E' stato canonizzato a Roma da Giovanni Paolo II il 5 ottobre 2003.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/73950

RITO DI BEATIFICAZIONE
DEI VESCOVI DANIELE COMBONI E GUIDO MARIA CONFORTI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II
LETTA DAL CARDINALE ANGELO SODANO,
SEGRETARIO DI STATO

Domenica, 17 marzo 1996

1. ". . . è così perché si manifestassero in lui le opere di Dio" (Gv 9, 3).

In questa domenica di Quaresima la Chiesa canta: "Il Signore è il mio pastore . . . mi conduce . . . mi rinfranca, mi guida per il giusto cammino" ( Sal 22, 1 . 2-3 ). La Liturgia quaresimale traccia un significativo cammino di preparazione al Battesimo, quasi una grande catechesi battesimale. Ogni giorno di questo "tempo forte", e ciò vale specialmente per la domenica, segna un’ulteriore tappa dell’itinerario formativo verso la celebrazione del mistero pasquale. Cristo, Buon Pastore, fa sì che nell’uomo si rivelino i disegni salvifici: "le grandi opere di Dio".Si sono manifestate, queste "grandi opere di Dio", nell’Antico Testamento. Una di esse è stata certamente l’elezione e l’unzione di Davide, il più piccolo dei figli di Iesse il Betlemmita. Come abbiamo ascoltato nella prima Lettura, Dio chiamò Davide ad essere capo e re del suo popolo, Israele (cf. 1Sam 16, 11-13 ) e vincolò definitivamente alla sua discendenza la promessa messianica: il Messia sarebbe sorto dalla stirpe di Davide."Le grandi opere di Dio" si sono manifestate poi nel Nuovo Testamento. La Liturgia ce ne ha oggi presentata una particolarmente significativa: la guarigione del cieco nato. Come racconta in modo ampio e dettagliato san Giovanni nell’odierno brano evangelico (cf. Gv 9, 1-41 ), Cristo restituì a quel giovane la vista fisica e spirituale.La riflessione su questa pericope giovannea costituisce già di per sé una singolare catechesi battesimale. Essa, infatti, ci mostra il cammino graduale che conduce alla fede, quasi un passaggio attraverso fasi successive dalla cecità alla capacità di vedere. Cristo, "luce del mondo" (cf. Gv 8, 12 ), conduce progressivamente il cieco nato ad accogliere questa luce nella quale sta la salvezza dell’uomo.

2. Domenica scorsa, un altro elemento caratteristico della celebrazione battesimale si trovava al centro della Liturgia della parola: l’acqua. Anche oggi non mancano accenni a questo fondamentale elemento: "Va’ a lavarti nella piscina di Siloe", dice Gesù al cieco ( Gv 9, 7 ); e nel Salmo responsoriale il pastore "conduce ad acque tranquille" la pecorella che si affida a lui ( Sal 22, 2 ). Anche un altro elemento importante viene posto in primo piano nelle Letture di questa domenica: l’unzione. Samuele unge Davide; il Pastore eterno cosparge di olio il capo del suo fedele (cf. Sal 22, 4 ).Scopo ultimo di tutti questi messaggi è di sospingere chi ascolta verso quel risveglio spirituale a cui san Paolo fa riferimento nella seconda Lettura: "Svegliati, o tu che dormi, destati dai morti e Cristo ti illuminerà" ( Ef 5, 14 ). È questa, infatti, la questione centrale della grande catechesi battesimale. Bisogna che il catecumeno riconosca in Cristo Colui che è la luce del mondo, il Buon Pastore, in grado di condurre l’umanità, anche attraverso le "valli oscure" (cf. Sal 22, 4 ) dell’esistenza terrena, verso la luce della vita eterna.

3. Carissimi Fratelli e Sorelle! Proprio a questo scopo supremo - condurre l’umanità verso la luce della vita eterna - hanno mirato, seguendo l’esempio luminoso del Buon Pastore, due generosi apostoli dell’evangelizzazione: il Vescovo Daniele Comboni, fondatore dei Missionari Comboniani del Cuore di Gesù e delle Suore Missionarie Pie Madri della Nigrizia, ed il Vescovo Guido Maria Conforti, fondatore dei Missionari Saveriani.Il Comboni, innanzitutto: fin dalla sua formazione alla vita sacerdotale nell’Istituto fondato dal servo di Dio Nicola Mazza, Daniele Comboni si sentì chiamato al dono della propria vita per l’annuncio evangelico in terra d’Africa. Questa consapevolezza lo accompagnò per tutta l’esistenza, lo sostenne nelle fatiche missionarie e nelle difficoltà pastorali. Si sentiva confortato in questa sua dedizione dalla parola udita dal Papa Pio IX: "Labora sicut bonus miles Christi pro Africa" (Scritti, N. 4085).La modernità e l’audacia della sua opera si espressero nella preparazione e nella formazione dei futuri presbiteri, nell’instancabile animazione missionaria anche attraverso scritti e pubblicazioni, nella fondazione di due Istituti - maschile e femminile - esclusivamente dediti alla missione "ad gentes", lottando per l’abolizione della terribile tratta degli schiavi e operando attivamente "per la rigenerazione dell’Africa mediante se stessa". Queste intuizioni del nuovo Beato hanno portato grandi frutti per l’evangelizzazione del continente africano, preparando la strada all’attuale consolante sviluppo della Chiesa in Africa (cf. Ecclesia in Africa, nn. 33-38)."Portare l’umanità alla luce della vita eterna": l’ideale di Daniele Comboni prosegue ancora oggi nell’apostolato dei suoi figli e delle sue figlie spirituali. Essi continuano a mantenere forti legami in Africa e, in particolare, con il Sudan, dove il loro Fondatore ha speso gran parte delle sue energie di infaticabile evangelizzatore e dove si è spento, ancora in giovane età, consumato dalle fatiche e dalla malattia. L’incondizionata fiducia che egli ebbe nella potenza dell’orazione (cf. Scritti, N. 2324) trova valida espressione nei "Cenacoli di preghiera missionaria", che stanno sorgendo in numerose parrocchie e costituiscono un significativo strumento di animazione e di rinnovamento della spiritualità missionaria.

4. La missione "ad gentes" è stato uno dei punti fondamentali dell’azione apostolica anche di Guido Maria Conforti. Portare a tutti la luce di Cristo fu l’impegno che ne orientò tutta la vita. Egli poté vivere in pienezza le tre situazioni in cui si svolge l’unica missione evangelizzatrice della Chiesa: la cura pastorale della Chiesa locale, l’impegno per la missione "ad gentes" e l’evangelizzazione di coloro che hanno perduto il senso della fede (cf. Redemptoris missio, N. 33).Chiamato ad essere Pastore di una porzione del popolo di Dio in una zona in cui si registrava un preoccupante abbandono della fede, Guido Maria Conforti scoprì nella via della missione "ad gentes" un provvidenziale cammino per "far scorrere una nuova corrente di vita divina nelle anime dei credenti, accrescendo in esse il fuoco del grande zelo missionario" (Discorso all’Unione Missionaria del Clero, in Unione Missionaria del Clero, p. 181).Davanti alle difficoltà il nuovo Beato era solito richiamare a sé ed agli altri l’invito di Gesù a Pietro: "Prendi il largo... Non temere" ( Lc 5, 4 . 10 ). Egli era infatti convinto che uno dei modi più efficaci per rinvigorire la fede nelle terre di antica evangelizzazione fosse quello di adoperarsi nell’annunciare il Vangelo a quanti ancora non lo conoscevano. La validità della vocazione missionaria "ad vitam", ribadita dall’Enciclica Redemptoris missio (cf. n. 66), fu da lui proposta in modo radicale ai suoi missionari mediante il voto di missione. E non pochi suoi figli spirituali hanno mantenuto fede a quest’impegno fino al martirio.Ma qual era la sorgente da cui traevano vigore il suo instancabile zelo e la sua totale dedizione alla missione "ad gentes"? Era la Croce di Cristo, fonte di amore inesauribile in chi fa dono di se stesso ai fratelli vicini e lontani. Questo nuovo Beato costituisce così un luminoso esempio di spiritualità sacerdotale, animata sempre da fede viva e da indomito spirito missionario. Modello di autentica carità pastorale, che seppe invitare i credenti ad aprire il cuore ai lontani, pur senza dimenticare le necessità delle Comunità locali, perché a tutti sia annunciato Cristo Redentore dell’uomo.

5. I novelli Beati, Daniele Comboni e Guido Maria Conforti, ci invitano a guardare al mistero pasquale. Ogni domenica di Quaresima rappresenta un’ulteriore tappa che ci avvicina alla Settimana Santa, Settimana della passione, morte e risurrezione di Cristo. L’odierno Vangelo lascia intuire l’addensarsi di nubi ostili sulla persona di Gesù. I farisei accusano: "Quest’uomo non viene da Dio, perché non osserva il sabato" ( Gv 9, 16 ), dunque è "un peccatore" ( Gv 9, 16 ). Sono le prime avvisaglie di quel temporale che tra poco si abbatterà su di Lui: la passione e la crocifissione sul Golgota.Fra tali minacce Cristo procede però sicuro nel suo cammino messianico: "Io sono venuto in questo mondo per giudicare, perché coloro che non vedono vedano e quelli che vedono diventino ciechi" ( Gv 9, 39 ). Parole sconvolgenti!Così si manifestano negli uomini le "grandi opere di Dio", di cui parla l’odierno Vangelo.Insieme al cieco nato, Daniele Comboni, Guido Maria Conforti e l’immensa schiera celeste dei santi e dei beati ripetono: Signore Gesù, tu sei veramente la luce del mondo. E noi ci uniamo ad essi per rendere lode alla Santissima Trinità.Ti ringraziamo, Iddio, per la santità di questi nuovi Beati;

Ti preghiamo fiduciosi, per intercessione di Maria, Regina dei Santi:

fa’ risplendere su di noi

la luce della vita affinché possiamo a nostra volta

diffonderla in mezzo agli uomini.

Amen!

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/daniele-comboni.html


CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DI 3 BEATI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Domenica, 5 ottobre 2003


1. "Predicate il Vangelo ad ogni creatura" (Mc 16,15). Con queste parole il Risorto, prima dell’Ascensione, affidò agli Apostoli l’universale mandato missionario. Subito dopo, li assicurò che in tale impegnativa missione avrebbero potuto contare sulla sua costante assistenza (cfr Mc 16,20).

Queste stesse parole sono risuonate, in modo eloquente, nell’odierna solenne celebrazione. Esse costituiscono il messaggio che ci rinnovano questi tre nuovi Santi: Daniele Comboni, Vescovo, fondatore della Congregazione dei Missionari Comboniani del Cuore di Gesù e delle Suore Missionarie Comboniane Pie Madri della Nigrizia; Arnold Janssen, presbitero, fondatore della Società del Verbo Divino, della Congregazione delle Suore Missionarie Serve dello Spirito e della Congregazione delle Suore Serve dello Spirito Santo dell’Adorazione Perpetua; Josef Freinademetz, presbitero, della Società del Verbo Divino.

La loro esistenza mette in evidenza che l'annuncio del Vangelo "costituisce il primo servizio che la Chiesa può rendere a ciascun uomo e all’intera umanità" (Redemptoris missio, 2).

L’evangelizzazione, insegnano questi nuovi Santi, oltre a interventi di promozione umana, talora persino rischiosi come testimonia l’esperienza di tanti missionari, comporta sempre un esplicito annuncio di Cristo. Questo è l’esempio e questa è l’eredità preziosa che i tre Santi, elevati oggi alla gloria degli altari, lasciano specialmente alle loro famiglie religiose. Primo compito degli Istituti missionari è la missione ad gentes, da non posporre a nessun altro impegno, pur necessario, di carattere sociale e umanitario.

2. "Tutti i popoli vedranno la gloria del Signore". Il Salmo responsoriale, che poc’anzi abbiamo cantato, sottolinea l’urgenza della missione ad gentes anche in questi nostri tempi. Sono necessari evangelizzatori dall’entusiasmo e dalla passione apostolica del Vescovo Daniele Comboni, apostolo di Cristo tra gli africani. Egli impiegò le risorse della sua ricca personalità e della sua solida spiritualità per far conoscere ed accogliere Cristo in Africa, continente che amava profondamente.

Come non volgere, anche quest’oggi, lo sguardo con affetto e preoccupazione a quelle care popolazioni? Terra ricca di risorse umane e spirituali, l’Africa continua ad essere segnata da tante difficoltà e problemi. Possa la Comunità internazionale aiutarla attivamente a costruire un futuro di speranza. Affido questo mio appello all’intercessione di san Daniele Comboni, insigne evangelizzatore e protettore del Continente Nero.

3. „Völker wandern zu deinem Licht" (Jes 60, 3). Das prophetische Bild des neuen Jerusalems, läßt über allen Völkern das göttliche Licht erstrahlen. Es beleuchtet gut das Leben und das unermüdliche Apostolat des heiligen Arnold Janssen. Sein priesterliches Wirken war erfüllt vom Eifer, das Wort Gottes zu verbreiten. Dazu setzte er auch die neuen Kommunikationsmittel, besonders die Pressearbeit, ein.

Trotz vieler Hindernisse verlor er nicht den Mut. Gerne sagte er: „Die Verkündigung der Frohen Botschaft ist das erste und höchste Werk der Nächstenliebe". Vom Himmel aus hilft er nun seiner Ordensfamilie, auf seinen Spuren treu weiterzugehen und die bleibende Gültigkeit des Evangelisierungsauftrags der Kirche zu bezeugen.

4. „Sie aber zogen aus und predigten überall" (Mk 16, 20). So beschließt der Evangelist Markus sein Evangelium. Dann fügt er hinzu, daß der Herr nicht aufhörte, das Wirken der Apostel mit der Macht seiner Zeichen zu begleiten. Diesen Worten Jesu entspricht das glaubenserfüllte Zeugnis des heiligen Josef Freinademetz: „Missionar zu sein betrachte ich nicht als ein Opfer, das ich Gott bringe, sondern als die größte Gnade, die Gott mir geschenkt hat." Mit einer Zähigkeit, die für Menschen aus den Bergen typisch ist, hat dieser hochherzige „Zeuge der Liebe" sich selbst der chinesischen Bevölkerung in Süd-Shantung zum Geschenk gemacht. Aus Liebe und in Liebe nahm er die Lebensbedingungen dieser Menschen an. Dabei folgte er dem Rat, den er selbst seinen Missionaren gab: „Die Missionsarbeit ist umsonst, wenn man nicht liebt und nicht geliebt wird." Als Vorbild einer evangeliumsgemäßen Inkulturation ahmte dieser Heilige Jesus nach, der die Menschen rettete, indem er ganz und gar ihr Leben teilte.

Traduzione italiana delle parti pronunciate in lingua tedesca:

3. "Cammineranno i popoli alla tua luce" (Is 60,3). L’immagine profetica della nuova Gerusalemme, che diffonde la luce divina su tutti i popoli, illustra bene la vita e l'instancabile apostolato di sant'Arnold Janssen. La sua attività sacerdotale fu piena di zelo nel diffondere la Parola di Dio utilizzando i nuovi mezzi di comunicazione di massa, specialmente la stampa.

Non si perse d’animo dinanzi agli ostacoli. Amava ripetere: "L'annuncio della Buona Novella è la prima e principale espressione dell'amore del prossimo". Dal Cielo ora egli aiuta la sua Famiglia religiosa a proseguire fedelmente nel solco da lui tracciato, che testimonia la permanente validità della missione evangelizzatrice della Chiesa.

4. "Allora essi partirono e predicarono dappertutto" (Mc 16,20). Così l’evangelista Marco conclude il suo Vangelo. Aggiunge poi che il Signore non cessa di accompagnare l’attività degli apostoli con la potenza dei suoi prodigi. A queste parole di Gesù fanno eco quelle piene di fede di san Josef Freinademetz: "Non considero la vita missionaria come un sacrificio che offro a Dio, ma come la più grande grazia che Dio avrebbe mai potuto darmi". Con la tenacia tipica della gente di montagna, questo generoso "testimone dell’amore" fece dono di se stesso alle popolazioni cinesi dello Shandong meridionale. Abbracciò per amore e con amore le loro condizioni di vita, secondo il consiglio che egli stesso dava ai suoi missionari: "Il lavoro missionario è vano se non si ama e non si è amati". Modello esemplare di inculturazione evangelica, questo Santo imitò Gesù, che ha salvato gli uomini condividendone fino in fondo l’esistenza.

5. "Andate in tutto il mondo". I tre Santi, che con gioia oggi onoriamo, ricordano la vocazione missionaria di ogni battezzato. Ogni cristiano è inviato in missione, ma per essere autentici testimoni di Cristo occorre tendere costantemente alla santità (cfr Redemptoris missio, 90).

Accogliamo, carissimi Fratelli e Sorelle, quest’invito che ci viene dall’odierna suggestiva celebrazione. Ci illumini dal Cielo la Regina dei Santi, Stella della nuova evangelizzazione. A Lei ci rivolgiamo con fiducia specialmente in questo mese di ottobre, dedicato al Rosario e alle missioni. Maria Santissima, Regina delle missioni, prega per noi!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20031005_canonizations.html

St. Daniel Comboni Kindergarten in Eritrea.


Daniele Comboni

(1831-1881)

Beatificazione:

- 17 marzo 1996

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

Canonizzazione:

- 05 ottobre 2003

- Papa  Giovanni Paolo II

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 10 ottobre

Catechesi di Papa Francesco

Primo Vescovo cattolico dell’Africa Centrale, fondatore della Congregazione dei Missionari Comboniani del Cuore di Gesù e delle Suore Missionarie Comboniane Pie Madri della Nigrizia

"Predicate il Vangelo ad ogni creatura"

Daniele Comboni nasce a Limone sul Garda (Brescia - Italia) il 15 marzo 1831, in una famiglia di contadini al servizio di un ricco signore della zona. Papà Luigi e mamma Domenica sono legatissimi a Daniele, il quarto di otto figli, morti quasi tutti in tenera età. Essi formano una famiglia unita, ricca di fede e valori umani, ma povera di mezzi economici. Ed è appunto la povertà della famiglia Comboni che spinge Daniele a lasciare il paese per andare a frequentare la scuola a Verona, presso l'Istituto fondato dal Sacerdote don Nicola Mazza.

In questi anni passati a Verona, Daniele scopre la sua vocazione al sacerdozio, completa gli studi di filosofia e teologia e soprattutto si apre alla missione dell'Africa Centrale, attratto dalle testimonianze dei primi missionari mazziani reduci dal continente africano. Nel 1854 Daniele Comboni viene ordinato sacerdote e tre anni dopo parte per l'Africa assieme ad altri 5 missionari mazziani, con la benedizione di mamma Domenica che arriva a dire: «Va', Daniele, e che il Signore ti benedica». 

Dopo 4 mesi di viaggio, la spedizione missionaria di cui il Comboni fa parte arriva a Khartoum, la capitale del Sudan. L'impatto con la realtà africana è enorme. Daniele si rende subito conto delle difficoltà che la sua nuova missione comporta. Fatiche, clima insopportabile, malattie, morte di numerosi e giovani compagni missionari, povertà e abbandono della gente, lo spingono sempre più ad andare avanti e a non desistere da ciò che ha iniziato con tanto entusiasmo. Dalla missione di Santa Croce scrive ai suoi genitori: «Dovremo faticare, sudare, morire, ma il pensiero che si suda e si muore per amore di Gesù Cristo e della salute delle anime più abbandonate del mondo è troppo dolce per farci desistere dalla grande impresa».

Assistendo alla morte in Africa di un suo giovane compagno missionario, Comboni invece di scoraggiarsi si sente interiormente confermato nella decisione di continuare la sua missione: «O Nigrizia o morte», o l'Africa o la morte.

Ed è sempre l'Africa e la sua gente ciò che spinge il Comboni, una volta ritornato in Italia, a mettere a punto una nuova strategia missionaria. Nel 1864, raccolto in preghiera sulla tomba di San Pietro a Roma, Daniele ha una folgorante illuminazione che lo porta ad elaborare il suo famoso Piano per la rigenerazione dell'Africa, un progetto missionario sintetizzabile nella frase «Salvare l'Africa con l'Africa», frutto della sua illimitata fiducia nelle capacità umane e religiose dei popoli Africani.

In mezzo a non poche difficoltà e incomprensioni, Daniele Comboni intuisce che la società europea e la Chiesa cattolica sono chiamate a prendere in maggior considerazione la missione dell'Africa Centrale. A tale scopo, si dedica ad una instancabile animazione missionaria in ogni angolo d'Europa, chiedendo aiuti spirituali e materiali per le missioni africane tanto a Re, Vescovi e signori, quanto a gente povera e semplice. E come strumento di animazione missionaria crea una rivista missionaria, la prima in Italia.

La sua fede incrollabile nel Signore e nell'Africa lo porta a far nascere, rispettivamente nel 1867 e nel 1872, l'Istituto maschile e l'Istituto femminile dei suoi missionari, più tardi meglio conosciuti come Missionari Comboniani e Suore Missionarie Comboniane.

Come teologo del Vescovo di Verona, partecipa al Concilio Vaticano I facendo sottoscrivere a 70 Vescovi una petizione a favore dell'evangelizzazione dell'Africa Centrale (Postulatum pro Nigris Africæ Centralis).

Il 2 luglio 1877 Comboni viene nominato Vicario Apostolico dell'Africa Centrale e consacrato Vescovo un mese dopo: è la conferma che le sue idee e le sue azioni, da molti considerate troppo coraggiose se non addirittura pazze, sono quanto mai efficaci per l'annuncio del Vangelo e la liberazione del continente africano.

Negli anni 1877-78, insieme ai suoi missionari e missionarie, soffre nel corpo e nello spirito la tragedia di una siccità e carestia senza precedenti, che dimezza la popolazione locale e sfinisce il personale e l'attività missionaria. 

Nel 1880, con la grinta di sempre, il Vescovo Comboni ritorna, per l'ottava e ultima volta, in Africa, a fianco dei suoi missionari e missionarie, deciso a continuare la lotta contro la piaga dello schiavismo e a consolidare l'attività missionaria con gli stessi africani. Un anno dopo, provato dalla fatica, dalle frequenti e recenti morti dei suoi collaboratori e dall'amarezza di accuse e calunnie, il grande missionario si ammala. Il 10 ottobre 1881, a soli cinquant'anni, segnato dalla croce che mai lo ha abbandonato come fedele e amata sposa, muore a Khartoum, tra la sua gente, cosciente che la sua opera missionaria non morirà. «Io muoio, dice, ma la mia opera non morirà».

Daniele Comboni ha visto giusto. La sua opera non è morta; anzi, come tutte le grandi cose che «nascono ai piedi della croce», continua a vivere grazie al dono che della propria vita fanno tanti uomini e donne che hanno scelto di seguire il Comboni sulla via dell'ardua ed entusiasmante missione tra i popoli più bisognosi di fede e di solidarietà umana.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/daniele-comboni.html

San Daniele Comboni

Fresco on the facade of the church San Benedetto in Limone sul Grarda with a portrayal of the missionary Daniele Comboni

Fresko an der Fassade von San Benedetto in Limone sul Garda mit einer Darstellung des Missionars Damiele Comboni


PAPA FRANCESCO

UDIENZA GENERALE

Piazza San Pietro

Mercoledì, 20 settembre 2023

Catechesi. La passione per l’evangelizzazione: lo zelo apostolico del credente. 21. San Daniele Comboni, apostolo per l’Africa e profeta della missione

Cari fratelli e sorelle, buongiorno!

Nel cammino di catechesi sulla passione evangelizzatrice, cioè lo zelo apostolico, oggi ci soffermiamo oggi sulla testimonianza di San Daniele Comboni. Egli è stato un apostolo pieno di zelo per l’Africa. Di quei popoli scrisse: «si sono impadroniti del mio cuore che vive soltanto per loro» (Scritti, 941), «morirò con l’Africa sulle mie labbra» (Scritti, 1441). È bello! … E a loro si rivolse così: «il più felice dei miei giorni sarà quello in cui potrò dare la vita per voi» (Scritti, 3159). Questa è l’espressione di una persona innamorata di Dio e dei fratelli che serviva in missione, a proposito dei quali non si stancava di ricordare che «Gesù Cristo patì e morì anche per loro» (Scritti, 2499; 4801).

Lo affermava in un contesto caratterizzato dall’orrore della schiavitù, di cui era testimone. La schiavitù “cosifica” l’uomo, il cui valore si riduce all’essere utile a qualcuno o a qualcosa. Ma Gesù, Dio fatto uomo, ha elevato la dignità di ogni essere umano e ha smascherato la falsità di ogni schiavitù. Comboni, alla luce di Cristo, prese consapevolezza del male della schiavitù; capì, inoltre, che la schiavitù sociale si radica in una schiavitù più profonda, quella del cuore, quella del peccato, dalla quale il Signore ci libera. Da cristiani, dunque, siamo chiamati a combattere contro ogni forma di schiavitù. Purtroppo, però, la schiavitù, così come il colonialismo, non è un ricordo del passato, purtroppo. Nell’Africa tanto amata da Comboni, oggi dilaniata da molti conflitti, «dopo quello politico, si è scatenato (…) un “colonialismo economico”, altrettanto schiavizzante (…). È un dramma davanti al quale il mondo economicamente più progredito chiude spesso gli occhi, le orecchie e la bocca». Rinnovo dunque il mio appello: «Basta soffocare l’Africa: non è una miniera da sfruttare o un suolo da saccheggiare» (Incontro con le Autorità, Kinshasa, 31 gennaio 2023).

E torniamo alla vicenda di San Daniele. Trascorso un primo periodo in Africa, dovette lasciare la missione per motivi di salute. Troppi missionari erano morti dopo aver contratto malattie, complice la poca conoscenza della realtà locale. Tuttavia, se altri abbandonavano l’Africa, non così Comboni. Dopo un tempo di discernimento, avvertì che il Signore gli ispirava una nuova via di evangelizzazione, che lui sintetizzò in queste parole: «Salvare l’Africa con l’Africa» (Scritti, 2741s). È un’intuizione potente, niente di colonialismo, in questo: è un’intuizione potente che contribuì a rinnovare l’impegno missionario: le persone evangelizzate non erano solo “oggetti”, ma “soggetti” della missione. E San Daniele Comboni desiderava rendere tutti i cristiani protagonisti dell’azione evangelizzatrice. E con quest’animo pensò e agì in modo integrale, coinvolgendo il clero locale e promuovendo il servizio laicale dei catechisti. I catechisti sono un tesoro della Chiesa: i catechisti sono coloro che vanno avanti nell’evangelizzazione. Concepì così anche lo sviluppo umano, curando le arti e le professioni, favorendo il ruolo della famiglia e della donna nella trasformazione della cultura e della società. E quanto è importante, anche oggi, far progredire la fede e lo sviluppo umano dall’interno dei contesti di missione, anziché trapiantarvi modelli esterni o limitarsi a uno sterile assistenzialismo! Né modelli esterni né assistenzialismo. Prendere dalla cultura dei popoli la strada per fare l’evangelizzazione. Evangelizzare la cultura e inculturare il Vangelo: vanno insieme.

La grande passione missionaria di Comboni, tuttavia, non è stata principalmente frutto di impegno umano: egli non fu spinto dal suo coraggio o motivato solo da valori importanti, come la libertà, la giustizia e la pace; il suo zelo è nato dalla gioia del Vangelo, attingeva all’amore di Cristo e portava all’amore per Cristo! San Daniele scrisse: «Una missione così ardua e laboriosa come la nostra non può vivere di patina, di soggetti dal collo storto pieni di egoismo e di sé stessi, che non curano come si deve la salute e conversione delle anime». Questo è il dramma del clericalismo, che porta i cristiani, anche i laici, a clericalizzarsi e a trasformarli – come dice qui – in soggetti dal collo storto pieni di egoismo. Questa è la peste del clericalismo. E aggiunse: «bisogna accenderli di carità, che abbia la sua sorgente da Dio, e dall’amore di Cristo; e quando si ama davvero Cristo, allora sono dolcezze le privazioni, i patimenti e il martirio» (Scritti, 6656). Il suo desiderio era quello di vedere missionari ardenti, gioiosi, impegnati: missionari – scrisse – «santi e capaci. […] Primo: santi, cioè alieni dal peccato e umili. Ma non basta: ci vuole carità che fa capaci i soggetti» (Scritti, 6655). La fonte della capacità missionaria, per Comboni, è dunque la carità, in particolare lo zelo nel fare proprie le sofferenze altrui.

La sua passione evangelizzatrice, inoltre, non lo portò mai ad agire da solista, ma sempre in comunione, nella Chiesa. «Io non ho che la vita da consacrare alla salute di quelle anime – scrisse – ne vorrei avere mille per consumarle a tale scopo» (Scritti, 2271).

Fratelli e sorelle, San Daniele testimonia l’amore del buon Pastore, che va a cercare chi è perduto e dà la vita per il gregge. Il suo zelo è stato energico e profetico nell’opporsi all’indifferenza e all’esclusione. Nelle lettere richiamava accoratamente la sua amata Chiesa, che per troppo tempo aveva dimenticato l’Africa. Il sogno di Comboni è una Chiesa che fa causa comune con i crocifissi della storia, per sperimentare con loro la risurrezione. Io, in questo momento, vi do un suggerimento. Pensate ai crocifissi della storia di oggi: uomini, donne, bambini, vecchi che sono crocifissi da storie di ingiustizia e di dominazione. Pensiamo a loro e preghiamo. La sua testimonianza sembra ripetere a tutti noi, uomini e donne di Chiesa: “Non dimenticate i poveri, amateli, perché in loro è presente Gesù crocifisso, in attesa di risorgere”. Non dimenticate i poveri: prima di venire qui, ho avuto una riunione con legislatori brasiliani che lavorano per i poveri, che cercano di promuovere i poveri con l’assistenza e la giustizia sociale. E loro non dimenticano i poveri: lavorano per i poveri. A voi dico: non dimenticatevi dei poveri, perché saranno loro ad aprirvi la porta del Cielo.

Saluti

Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Le Seigneur nous appelle à démasquer et combattre les esclavages qui privent nos frères de leur dignité, et à leur témoigner de l’amour du Christ. Demandons-lui la grâce, à la manière de saint Daniel Comboni, de manifester par notre vie un souci constant de construire un monde plus fraternel et soucieux du développement intégral de chacun en prenant soin des plus fragiles de nos frères. Que Dieu vous bénisse.

[Saluto cordialmente i pellegrini di lingua francese. Il Signore ci chiama a smascherare e combattere la schiavitù che priva i nostri fratelli della loro dignità e a testimoniare l'amore di Cristo. A imitazione di san Daniele Comboni, chiediamogli la grazia di manifestare con la nostra vita una costante preoccupazione per costruire un mondo più fraterno, che si preoccupi dello sviluppo integrale di ogni persona prendendosi cura dei fratelli più fragili. Dio vi benedica.]

I extend a warm welcome to the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, especially the groups from Denmark, Norway, Cameroon, Australia, India, Indonesia, Malaysia, the Philippines and the United States of America. Upon you and your families I invoke the joy and peace of our Lord Jesus Christ. God bless you all!

[Do il benvenuto a tutti i pellegrini di lingua inglese, specialmente ai gruppi provenienti da Danimarca, Norvegia, Camerun, Australia, India, Indonesia, Malaysia, Filippine e Stati Uniti d’America. Su tutti voi e sulle vostre famiglie invoco la gioia e la pace del Signore nostro Gesù Cristo. Dio vi benedica!]

Liebe Brüder und Schwestern deutscher Sprache, Jesus Christus hat uns durch sein Leiden und Kreuz von der Knechtschaft der Sünde und des Todes befreit. In dieser Freiheit der Kinder Gottes leben wir nicht mehr für uns selbst, sondern für ihn, den wir gerufen sind, den Menschen unserer Zeit zu verkünden.

[Cari fratelli e sorelle di lingua tedesca, Gesù Cristo, attraverso la sua sofferenza e la sua croce, ci ha liberati dalla schiavitù del peccato e della morte. In questa libertà dei figli di Dio, non viviamo più per noi stessi, ma per Lui che siamo chiamati ad annunciare agli uomini del nostro tempo.]

Saludo cordialmente a los peregrinos de lengua española. Por intercesión de san Daniel Comboni, pidamos al Señor que nos conceda un corazón semejante al suyo, sensible a los crucificados de hoy, que sufren a causa de la indiferencia y la exclusión. Que Jesús los bendiga y la Virgen Santa los cuide. Muchas gracias.

Dou as minhas cordiais boas-vindas aos peregrinos de língua portuguesa, de modo especial aos de Algueirão, Três Lagoas e Guaramiranga. O Senhor Jesus confiou-nos o Evangelho, para que levemos a Sua luz nas trevas do mundo. Por favor, não apaguem esta luz em vocês, mas compartilhem-na para que brilhe a fraternidade. Deus vos abençoe e Nossa Senhora vos proteja.

[Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua portoghese, in modo speciale a quelli di Algueirão, Três Lagoas e Guaramiranga. Il Signore Gesù ci ha affidato il Vangelo, affinché portiamo la Sua luce nelle tenebre del mondo. Per favore, non spegnete questa luce in voi stessi, ma condividetela perché risplenda la fraternità. Dio vi benedica e la Madonna vi custodisca.]

أُحيِّي المُؤْمِنِينَ النّاطِقِينَ باللُغَةِ العَرَبِيَّة. وَأُحَيِّيكُم بِشَكلٍ خَاصّ أَنتُمُ الفِتيانَ والشَّبابَ والطُّلابَ الَّذينَ عُدتُم إلى المدرسةِ في هذهِ الأيام. لِيُساعِدْكُم الرَّبُّ يسوع أَنْ تُحافِظُوا عَلَى الإيمَان، وأَنْ تَتَغَذَّوا عَلَى العِلمِ مِن أجلِ مُستَقبَلٍ أَفضَلَ، فِيهِ تَنعَمُ البشريَّةُ بالسَّلامِ والأُخُوَّةِ والطُّمأنينَة. بارَكَكُم الرَّبُّ جَميعًا وَحَماكُم دائِمًا مِن كُلِّ شَرّ!

[Saluto i fedeli di lingua araba. In particolare, saluto voi ragazzi, giovani e studenti che in questi giorni state tornando a scuola. Possa il Signore aiutarvi a preservare nella fede e a nutrirvi di scienza per un futuro migliore, in cui l’umanità possa godere di pace, fratellanza e tranquillità. Il Signore vi benedica tutti e vi protegga ‎sempre da ogni male‎‎‎‏!]

Pozdrawiam serdecznie Polaków, a w szczególności grupę osób niepełnosprawnych z warsztatu terapii zajęciowej Sióstr Służek NMP Niepokalanej w Szumowie wraz z opiekunami. Św. Daniel Comboni był człowiekiem rozmiłowanym w Bogu i braciach. Dziś apeluje do nas, byśmy nigdy nie zapominali o ubogich, lecz kochali ich, ponieważ w nich jest obecny Jezus ukrzyżowany, oczekujący na zmartwychwstanie. Z serca wam błogosławię.

[Saluto cordialmente tutti polacchi, in particolare il gruppo di persone disabili del laboratorio terapeutico delle Suore Serve della Vergine Immacolata di Szumowo, insieme ai loro assistenti. San Daniele Comboni era un uomo innamorato di Dio e dei fratelli. Oggi ci invita a non dimenticare mai i poveri, ma ad amarli perché in loro è presente Gesù crocifisso, in attesa di risorgere. Vi benedico di cuore.]

Zo srdca vítam slovenských veriacich. Osobitne pozdravujem účastníkov Sedemnástej púte Ordinariátu ozbrojených síl a ozbrojených zborov Slovenskej republiky, vedených jeho Ordinárom Monsignorom Františkom Rábekom, ako aj farské skupiny. Drahí bratia a sestry, váš Ordinariát slávi dvadsiate výročie svojho založenia. Prajem všetkým vám, aby ste boli odvážnymi svedkami Evanjelia v špecifickom prostredí, v ktorom žijete a pracujete. Ochotne žehnám vás, vašu službu i vašich drahých vo vlasti. Pochválený buď Ježiš Kristus!

[Rivolgo un cordiale benvenuto ai fedeli di lingua slovacca. In particolare saluto i partecipanti al Diciasettesimo pellegrinaggio dell’Ordinariato delle forze armate e dei corpi armati della Repubblica Slovacca, guidato dal suo Ordinario, Monsignor František Rábek, come pure i gruppi parrocchiali. Cari fratelli e sorelle, il vostro Ordinariato celebra il ventesimo anniversario della sua fondazione. Auguro a tutti voi di essere coraggiosi testimoni del Vangelo nell’ambiente particolare in cui vivete ed operate. Volentieri benedico voi, il vostro servizio ed i vostri cari in Patria. Sia lodato Gesù Cristo!]

APPELLO

Ieri mi sono giunte notizie preoccupanti dal Nagorno Karabakh, nel Caucaso Meridionale, dove la già critica situazione umanitaria è ora aggravata da ulteriori scontri armati. Rivolgo il mio appello accorato a tutte le parti in causa e alla Comunità internazionale, affinché tacciano le armi e si compia ogni sforzo per trovare soluzioni pacifiche per il bene delle persone e il rispetto della dignità umana.

 * * *

Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare, saluto i Missionari della fede e le Missionarie della Società di Maria, che celebrano i rispettivi Capitoli Generali: su di voi invoco la continua protezione di Dio e della Vergine Santa per un sempre più fecondo servizio al Vangelo e alla Chiesa. Saluto i partecipanti al Corso di aggiornamento teologico promosso dalla Pontificia Università della Santa Croce, come pure gli studenti del Pontificio Collegio Messicano e del Collegio internazionale Maria Mater Ecclesiae. Auguro a ciascuno un sereno e proficuo periodo di formazione a Roma.

Sono lieto di accogliere i fedeli della parrocchia di San Pietro Apostolo in Modugno, che incoraggio ad essere pietre vive della comunità, e l’Associazione Emiliano-Romagnola “Centri Autonomi”.

Il mio pensiero va infine ai giovani, ai malati, agli anziani e agli sposi novelli. Oggi celebriamo la memoria di Sant’Andrea Kim, Paolo Chông e compagni martiri coreani. Il loro eroico esempio sia per tutti voi fonte di sostegno nel compiere scelte impegnative e sia di conforto nei momenti difficili.

E oggi vi esorto anche a rivolgere un pensiero al Presidente Napolitano, che è in condizione grave di salute: che lui abbia conforto, questo servitore della Patria.

Restiamo uniti nella vicinanza e nella preghiera per la cara e martoriata Ucraina. A tutti voi la mia Benedizione.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/it/audiences/2023/documents/20230920-udienza-generale.html

San Daniele Comboni

1831 - 1881

vicario apostolico, missionario, politico, vescovo cattolico

È stato un missionario e vescovo cattolico italiano, fondatore degli istituti dei Missionari Comboniani del Cuore di Gesù e delle Pie Madri della Nigrizia. Dopo le elementari, frequenta il ginnasio nel seminario vescovile di Verona come alunno esterno, e dal 1842 al 1854 vive come studente nell'istituto di don Nicola Mazza a Verona e risente del risveglio della dimensione missionaria all'interno dell'istituto mazziano, intrapresa anche sulla scia dell'Opera della Propaganda Fide fondata a Lione nel 1822. Aderendo al progetto missionario di don Mazza, è mandato, nel 1857, con altri confratelli in Africa, arrivando, dopo quattro mesi di viaggio, a Khartoum (Sudan). Dal 1859 avvia contatti con le figure impegnate in analoghe iniziative ed entra in relazione, in particolare, con il padre Ludovico da Casoria. In mezzo a non poche difficoltà e incomprensioni, sollecita la società europea e la Chiesa cattolica a prendere in maggior considerazione la realtà dell'Africa centrale. A tale scopo, si dedica a un'instancabile animazione missionaria in ogni angolo d'Europa, chiedendo aiuti spirituali e materiali per le missioni africane. Nel 1864 elabora il Piano della rigenerazione della nigrizia, continuazione del progetto mazziano di salvare «l'Africa con l'Africa», arricchito di nuove intuizioni e presentato alla congregazione di Propaganda Fide. Nel 1867 fonda a Verona l'Istituto missionario del Sacro cuore di Gesù e nel 1872 l'Istituto di Suore missionarie, Pie madri della nigrizia. In questo stesso anno dà vita ad una rivista che, dieci anni dopo, diventa l'attuale «Nigrizia». Nel 1870 il C. partecipò al Concilio Vaticano I, dove presentò una petizione a favore dell'evangelizzazione dell'Africa centrale. Nominato pro-vicario apostolico e poi vescovo dell'Africa centrale, intraprende ulteriori e impegnativi viaggi nel continente africano, combattendo contro la schiavitù e morendo in terra di missione. È canonizzato da papa Giovanni Paolo II il 5 ottobre 2003.

SOURCE : https://www.beweb.chiesacattolica.it/persone/persona/11330/

San Daniele Comboni


Daniele Comboni (1831-1881)

Daniele Comboni: un figlio di poveri giardinieri-contadini che diventò il primo Vescovo cattolico dell'Africa Centrale e uno dei più grandi missionari nella storia della Chiesa.

È proprio vero: quando il Signore decide di intervenire e trova una persona generosa e disponibile, si vedono cose nuove e grandi. 

Figlio «unico» - genitori santi 

Daniele Comboni nasce a Limone sul Garda (Brescia - Italia) il 15 marzo 1831, in una famiglia di contadini al servizio di un ricco signore della zona. Papà Luigi e mamma Domenica sono legatissimi a Daniele, il quarto di otto figli, morti quasi tutti in tenera età. Essi formano una famiglia unita, ricca di fede e valori umani, ma povera di mezzi economici. Ed è appunto la povertà della famiglia Comboni che spinge Daniele a lasciare il paese per andare a frequentare la scuola a Verona, presso l'Istituto fondato dal Sacerdote don Nicola Mazza.

In questi anni passati a Verona, Daniele scopre la sua vocazione al sacerdozio, completa gli studi di filosofia e teologia e soprattutto si apre alla missione dell'Africa Centrale, attratto dalle testimonianze dei primi missionari mazziani reduci dal continente africano. Nel 1854 Daniele Comboni viene ordinato sacerdote e tre anni dopo parte per l'Africa assieme ad altri 5 missionari mazziani, con la benedizione di mamma Domenica che arriva a dire: «Va', Daniele, e che il Signore ti benedica». 

Nel cuore dell'Africa - con l'Africa nel cuore 

Dopo 4 mesi di viaggio, la spedizione missionaria di cui il Comboni fa parte arriva a Khartoum, la capitale del Sudan. L'impatto con la realtà africana è enorme. Daniele si rende subito conto delle difficoltà che la sua nuova missione comporta. Fatiche, clima insopportabile, malattie, morte di numerosi e giovani compagni missionari, povertà e abbandono della gente, lo spingono sempre più ad andare avanti e a non desistere da ciò che ha iniziato con tanto entusiasmo. Dalla missione di Santa Croce scrive ai suoi genitori: «Dovremo faticare, sudare, morire, ma il pensiero che si suda e si muore per amore di Gesù Cristo e della salute delle anime più abbandonate del mondo è troppo dolce per farci desistere dalla grande impresa».

Assistendo alla morte in Africa di un suo giovane compagno missionario, Comboni invece di scoraggiarsi si sente interiormente confermato nella decisione di continuare la sua missione: «O Nigrizia o morte», o l'Africa o la morte.

Ed è sempre l'Africa e la sua gente ciò che spinge il Comboni, una volta ritornato in Italia, a mettere a punto una nuova strategia missionaria. Nel 1864, raccolto in preghiera sulla tomba di San Pietro a Roma, Daniele ha una folgorante illuminazione che lo porta ad elaborare il suo famoso Piano per la rigenerazione dell'Africa, un progetto missionario sintetizzabile nella frase «Salvare l'Africa con l'Africa», frutto della sua illimitata fiducia nelle capacità umane e religiose dei popoli Africani. 

Un originale Vescovo missionario 

In mezzo a non poche difficoltà e incomprensioni, Daniele Comboni intuisce che la società europea e la Chiesa cattolica sono chiamate a prendere in maggior considerazione la missione dell'Africa Centrale. A tale scopo, si dedica ad una instancabile animazione missionaria in ogni angolo d'Europa, chiedendo aiuti spirituali e materiali per le missioni africane tanto a Re, Vescovi e signori, quanto a gente povera e semplice. E come strumento di animazione missionaria crea una rivista missionaria, la prima in Italia.

La sua fede incrollabile nel Signore e nell'Africa lo porta a far nascere, rispettivamente nel 1867 e nel 1872, l'Istituto maschile e l'Istituto femminile dei suoi missionari, più tardi meglio conosciuti come Missionari Comboniani e Suore Missionarie Comboniane.

Come teologo del Vescovo di Verona, partecipa al Concilio Vaticano I facendo sottoscrivere a 70 Vescovi una petizione a favore dell'evangelizzazione dell'Africa Centrale (Postulatum pro Nigris Africæ Centralis).

Il 2 luglio 1877 Comboni viene nominato Vicario Apostolico dell'Africa Centrale e consacrato Vescovo un mese dopo: è la conferma che le sue idee e le sue azioni, da molti considerate troppo coraggiose se non addirittura pazze, sono quanto mai efficaci per l'annuncio del Vangelo e la liberazione del continente africano.

Negli anni 1877-78, insieme ai suoi missionari e missionarie, soffre nel corpo e nello spirito la tragedia di una siccità e carestia senza precedenti, che dimezza la popolazione locale e sfinisce il personale e l'attività missionaria. 

La croce per amica e sposa 

Nel 1880, con la grinta di sempre, il Vescovo Comboni ritorna, per l'ottava e ultima volta, in Africa, a fianco dei suoi missionari e missionarie, deciso a continuare la lotta contro la piaga dello schiavismo e a consolidare l'attività missionaria con gli stessi africani. Un anno dopo, provato dalla fatica, dalle frequenti e recenti morti dei suoi collaboratori e dall'amarezza di accuse e calunnie, il grande missionario si ammala. Il 10 ottobre 1881, a soli cinquant'anni, segnato dalla croce che mai lo ha abbandonato come fedele e amata sposa, muore a Khartoum, tra la sua gente, cosciente che la sua opera missionaria non morirà. «Io muoio, dice, ma la mia opera non morirà».

Daniele Comboni ha visto giusto. La sua opera non è morta; anzi, come tutte le grandi cose che «nascono ai piedi della croce», continua a vivere grazie al dono che della propria vita fanno tanti uomini e donne che hanno scelto di seguire il Comboni sulla via dell'ardua ed entusiasmante missione tra i popoli più bisognosi di fede e di solidarietà umana.

Le date fondamentali 

— Daniele Comboni nasce a Limone sul Garda (Brescia - Italia) il 15 marzo 1831. 

— Consacra la sua vita all'Africa (1849), realizzando un progetto che lo porta più volte a rischiare la vita in estenuanti spedizioni missionarie fin dal 1857, anno in cui va per la prima volta in Africa. 

— Il 31 dicembre 1854, anno della proclamazione della Immacolata Concezione di Maria, viene ordinato sacerdote dal beato Giovanni Nepomuceno Tschiderer, Vescovo di Trento. 

— Nella fiducia che gli africani sarebbero divenuti essi stessi protagonisti della loro evangelizzazione, dà vita a un progetto che ha lo scopo di «salvare l'Africa con l'Africa» (Piano del 1864). 

— Fedele al suo motto «O Nigrizia o morte», nonostante le difficoltà, prosegue nel suo disegno fondando nel 1867 l'Istituto dei Missionari Comboniani. 

— Voce profetica annuncia alla Chiesa tutta, particolarmente in Europa, che è giunta l'ora della salvezza dei popoli dell'Africa. Non esita, per questo, a presentarsi, lui semplice sacerdote, al Concilio Vaticano I per chiedere ai Vescovi che ogni Chiesa locale venga coinvolta nella conversione dell'Africa (Postulatum, 1870). 

— Con coraggio non comune per quei tempi, per primo fa partecipare le Suore missionarie alla missione dell'Africa Centrale e nel 1872 fonda un suo Istituto di Suore esclusivamente consacrate alle missioni: le Suore Missionarie Comboniane. 

— Per gli africani spende tutte le sue energie e si batte per l'abolizione della schiavitù. 

— Nel 1877 viene ordinato Vescovo e nominato Vicario Apostolico dell'Africa Centrale. 

— Muore a Khartoum (Sudan) stroncato dalle fatiche e dalle croci la sera del 10 ottobre 1881. 

— Il 26 marzo 1994 viene riconosciuta l'eroicità delle sue virtù. 

— Il 6 aprile 1995 viene riconosciuto il miracolo operato per sua intercessione a favore della ragazza afro-brasiliana Maria José de Oliveira Paixão. 

— Il 17 marzo 1996 viene beatificato da Giovanni Paolo II in San Pietro. 

— Il 20 dicembre 2002 viene riconosciuto il secondo miracolo operato per sua intercessione a favore della mamma musulmana sudanese Lubna Abdel Aziz. 

— Il 5 ottobre 2003 viene canonizzato da Giovanni Paolo II in San Pietro.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031005_comboni_it.html

SAN DANIELE COMBONI

Daniele Comboni nasce a Limone sul Garda (in provincia di Brescia) il 15 marzo 1831, in una famiglia di contadini al servizio di un ricco signore della zona. Papà Luigi e mamma Domenica sono legatissimi a Daniele, il quarto di otto figli, morti quasi tutti in tenera età. Essi formano una famiglia unita, ricca di fede e valori umani, ma povera di mezzi economici. Ed è appunto la povertà della famiglia Comboni che spinge Daniele a lasciare il paese per andare a frequentare la scuola a Verona, presso l’Istituto fondato dal Sacerdote don Nicola Mazza. In questi anni passati a Verona, Daniele scopre la sua vocazione al sacerdozio, completa gli studi di filosofia e teologia e soprattutto si apre alla missione dell’Africa Centrale, attratto dalle testimonianze dei primi missionari mazziani reduci dal continente africano. Nel 1854 Daniele Comboni viene ordinato sacerdote e tre anni dopo parte per l’Africa assieme ad altri 5 missionari mazziani.

Nel cuore dell’Africa – con l’Africa nel cuore

Dopo 4 mesi di viaggio, la spedizione missionaria di cui il Comboni fa parte arriva a Khartoum, la capitale del Sudan. L’impatto con la realtà africana è enorme. Daniele si rende subito conto delle difficoltà che la sua nuova missione comporta. Fatiche, clima insopportabile, malattie, morte di numerosi e giovani compagni missionari, povertà e abbandono della gente, lo spingono sempre più ad andare avanti e a non desistere da ciò che ha iniziato con tanto entusiasmo. Assistendo alla morte in Africa di un suo giovane compagno missionario, Comboni invece di scoraggiarsi si sente interiormente confermato nella decisione di continuare la sua missione: «O Nigrizia o morte», o l’Africa o la morte.

Ed è sempre l’Africa e la sua gente ciò che spinge il Comboni, una volta ritornato in Italia, a mettere a punto una nuova strategia missionaria. Nel 1864, raccolto in preghiera sulla tomba di San Pietro a Roma, Daniele ha una folgorante illuminazione che lo porta ad elaborare il suo famoso Piano per la rigenerazione dell’Africa, un progetto missionario sintetizzabile nella frase «Salvare l’Africa con l’Africa», frutto della sua illimitata fiducia nelle capacità umane e religiose dei popoli Africani.

Un originale Vescovo missionario

In mezzo a non poche difficoltà e incomprensioni, Daniele Comboni intuisce che la società europea e la Chiesa cattolica sono chiamate a prendere in maggior considerazione la missione dell’Africa Centrale. A tale scopo, si dedica ad una instancabile animazione missionaria in ogni angolo d’Europa, chiedendo aiuti spirituali e materiali per le missioni africane tanto a Re, Vescovi e signori, quanto a gente povera e semplice. E come strumento di animazione missionaria crea una rivista missionaria, la prima in Italia. La sua fede incrollabile nel Signore e nell’Africa lo porta a far nascere, rispettivamente nel 1867 e nel 1872, l’Istituto maschile e l’Istituto femminile dei suoi missionari, più tardi meglio conosciuti come Missionari Comboniani e Suore Missionarie Comboniane.

Come teologo del Vescovo di Verona, partecipa al Concilio Vaticano I facendo sottoscrivere a 70 Vescovi una petizione a favore dell’evangelizzazione dell’Africa Centrale (Postulatum pro Nigris Africæ Centralis). Il 2 luglio 1877 Comboni viene nominato Vicario Apostolico dell’Africa Centrale e consacrato Vescovo un mese dopo: è la conferma che le sue idee e le sue azioni, da molti considerate troppo coraggiose se non addirittura pazze, sono quanto mai efficaci per l’annuncio del Vangelo e la liberazione del continente africano.

La croce per amica e sposa

Nel 1880, con la grinta di sempre, il Vescovo Comboni ritorna, per l’ottava e ultima volta, in Africa, a fianco dei suoi missionari e missionarie, deciso a continuare la lotta contro la piaga dello schiavismo e a consolidare l’attività missionaria con gli stessi africani. Un anno dopo, provato dalla fatica, dalle frequenti e recenti morti dei suoi collaboratori e dall’amarezza di accuse e calunnie, il grande missionario si ammala. Il 10 ottobre 1881, a soli cinquant’anni, segnato dalla croce che mai lo ha abbandonato come fedele e amata sposa, muore a Khartoum, tra la sua gente, cosciente che la sua opera missionaria non morirà. «Io muoio, dice, ma la mia opera non morirà».

Viene proclamato Santo da Giovanni Paolo II il 5 ottobre 2003.

Le date fondamentali della vita di Comboni:

— Daniele Comboni nasce a Limone sul Garda (Brescia – Italia) il 15 marzo 1831.

— Consacra la sua vita all’Africa (1849), realizzando un progetto che lo porta più volte a rischiare la vita in estenuanti spedizioni missionarie fin dal 1857, anno in cui va per la prima volta in Africa.

— Il 31 dicembre 1854, anno della proclamazione della Immacolata Concezione di Maria, viene ordinato sacerdote dal beato Giovanni Nepomuceno Tschiderer, Vescovo di Trento.

— Nella fiducia che gli africani sarebbero divenuti essi stessi protagonisti della loro evangelizzazione, dà vita a un progetto che ha lo scopo di «salvare l’Africa con l’Africa» (Piano del 1864).

— Fedele al suo motto «O Nigrizia o morte», nonostante le difficoltà, prosegue nel suo disegno fondando nel 1867 l’Istituto dei Missionari Comboniani.

— Voce profetica annuncia alla Chiesa tutta, particolarmente in Europa, che è giunta l’ora della salvezza dei popoli dell’Africa. Non esita, per questo, a presentarsi, lui semplice sacerdote, al Concilio Vaticano I per chiedere ai Vescovi che ogni Chiesa locale venga coinvolta nella conversione dell’Africa (Postulatum, 1870).

— Con coraggio non comune per quei tempi, per primo fa partecipare le Suore missionarie alla missione dell’Africa Centrale e nel 1872 fonda un suo Istituto di Suore esclusivamente consacrate alle missioni: le Suore Missionarie Comboniane.

— Per gli africani spende tutte le sue energie e si batte per l’abolizione della schiavitù.

— Nel 1877 viene ordinato Vescovo e nominato Vicario Apostolico dell’Africa Centrale.

— Muore a Khartoum (Sudan) stroncato dalle fatiche e dalle croci la sera del 10 ottobre 1881.

— Il 26 marzo 1994 viene riconosciuta l’eroicità delle sue virtù.

— Il 6 aprile 1995 viene riconosciuto il miracolo operato per sua intercessione a favore della ragazza afro-brasiliana Maria José de Oliveira Paixão.

— Il 17 marzo 1996 viene beatificato da Giovanni Paolo II in San Pietro.

— Il 20 dicembre 2002 viene riconosciuto il secondo miracolo operato per sua intercessione a favore della mamma musulmana sudanese Lubna Abdel Aziz.

— Il 5 ottobre 2003 viene canonizzato da Giovanni Paolo II in San Pietro.

MA - MUSEO AFRICANO

Ci trovate al seguente indirizzo:
Vicolo Pozzo 1, 37129 Verona
(AMPIO PARCHEGGIO INTERNO)

CONTATTI

Telefono:
+39 045/8092199
+39 045/8092100

E-mail:
info@museoafricano.org
comunicazione@museoafricano.org

SOURCE : https://www.museoafricano.org/san-daniele-comboni/

San Daniele Comboni


Festa di san Daniele Comboni: 10 ottobre 2024

«È con profondo senso di gioia e gratitudine che vi salutiamo in occasione della Solennità di San Daniele Comboni. Questa celebrazione ci ricorda che dobbiamo fare “memoria” (anamnesi) sia della vita del Fondatore, vissuta con immensa passione, sia della sua morte, accettata come dono di amore per i più poveri e abbandonati, così che la vita e la missione di ogni suo figlio e figlia spirituale diventino davvero “amore incarnato” nel nostro servizio missionario». (Il Consiglio Generale)

Un Piano, così antico e così nuovo

«Lo Spirito del Signore Dio è su di me, perché il Signore mi ha unto
per recare una buona notizia agli umili; mi ha inviato per fasciare quelli che hanno il cuore spezzato,
per proclamare la libertà a quelli che sono schiavi, l’apertura del carcere ai prigionieri,
e per proclamare l’anno di grazia del Signore». 

(Isaia 61,1-2a)

«Il cattolico, avvezzo a giudicare delle cose col lume che gli piove dall’alto, guardò l’Africa non attraverso il miserabile prisma degli umani interessi, ma al puro raggio della sua Fede; e scorse colà una miriade infinita di fratelli appartenenti alla sua stessa famiglia, aventi un comun Padre su in cielo […]
Allora, trasportato egli dall’impeto di quella carità accesa con divina vampa sulla pendice del Golgota, ed uscita dal costato del Crocifisso per abbracciare tutta l’umana famiglia, sentì battere più frequenti i palpiti del suo cuore». (Scritti, 2742)

Carissimi confratelli,

pace e bene nel Signore Gesù, missionario del Padre!

È con profondo senso di gioia e gratitudine che vi salutiamo in occasione della Solennità di San Daniele Comboni. Questa celebrazione ci ricorda che dobbiamo fare “memoria” (anamnesi) sia della vita del Fondatore, vissuta con immensa passione, sia della sua morte, accettata come dono di amore per i più poveri e abbandonati, così che la vita e la missione di ogni suo figlio e figlia spirituale diventino davvero “amore incarnato” nel nostro servizio missionario.

Questo memoriale della nascita alla vita eterna (dies natalis) del nostro santo Fondatore ci sfida ad approfondire il suo carisma, quale eredita viva che ci deve animare in ogni vicenda della missione nel mondo d’oggi come “discepoli missionari” di Gesù, secondo lo stile comboniano.

Di recente, abbiamo ricordato il 160° anniversario dell’esperienza carismatica fondante vissuta da Comboni il 15 settembre 1864 durante il triduo di preparazione alla beatificazione di Margherita Maria Alacoque, mentre pregava presso la tomba di San Pietro a Roma. Fu un’esperienza che lo portò a concepire il Piano per la rigenerazione dell’Africa. Questo Piano non è soltanto un testo, una semplice strategia operativa, o un sogno accarezzato, bensì il frutto di una ispirazione “dall’alto”, cioè dello Spirito Santo, che “chiamava” Comboni e lo inviava a proclamare il Vangelo di Gesù ai più poveri e abbandonati.

Grazie alla sua grande passione per la salvezza degli africani e il suo entusiasmo missionario, con la sua vita egli “diede carne” a tale Piano. Dopo di lui, i suoi missionari e missionarie – autentici “figli e figlie suoi” nel fare proprio il suo sogno – hanno continuato a “incarnare” quel Piano con la loro vita, la loro generosità, il loro spirito di sacrificio e il loro coraggio apostolico. Oggi, noi continuiamo a fare ciò, ampliando e aggiornando l’ispirazione primigenia del Fondatore, non più solo in Africa, ma in tutti i continenti, con lo stesso spirito (carisma), nel mondo dei nostri giorni, abitato ancora da persone e popoli che soffrono, che sono emarginati, sfruttati, vilipesi, vittime di ingiustizie atroci, e perfino uccisi. Negli ultimi mesi, la situazione in Sudan è diventata particolarmente drammatica a causa di un conflitto che sembra non finire.

Siamo “eredi” di un vero e proprio tesoro, “ispirato e vivo” più che mai. E ci fa bene richiamare di nuovo al cuore le principali intuizioni di quel Piano. Ne voglio elencare alcune.

Innanzitutto, la convinzione che l’evangelizzazione dell’Africa deve essere realizzata dagli stessi africani, che non possono rimanere semplici spettatori, ma devono diventare protagonisti di una propria storia nuova di liberazione e di dignità.

Secondo, l’accorato appello rivolto a tutta la Chiesa perché s’impegnasse nella sua totalità a promuovere l’evangelizzazione dell’Africa, chiamando a raccolta e all’impegno tutte le forze missionarie esistenti nel mondo di quel tempo e invitandole a cooperare in un vero spirito sinodale.

Terzo, la visione di missione come un binomio inscindibile di “proclamazione del Vangelo” e “promozione umana”. Dovettero trascorrere 100 anni prima che la Chiesa convocasse il Concilio Vaticano II (1962-65) e papa Paolo VI annunciasse la regolare convocazione del sinodo dei vescovi (1965). Il terzo Sinodo, nel 1971, ha prodotto un documento molto forte, capace di sostenere l’azione attiva della Chiesa nei riguardi delle problematiche della giustizia e della pace a livello globale. Splendidamente coraggiosa e profetica la seguente affermazione dei vescovi: «L’agire per la giustizia e il partecipare alla trasformazione del mondo ci appaiono chiaramente come dimensione costitutiva della predicazione del Vangelo, cioè della missione della Chiesa per la redenzione del genere umano e la liberazione da ogni stato di cose oppressivo» (La giustizia nel mondo, 6).

Non possiamo mancare di cogliere la profezia, l’attualità e l’urgenza della proposta missionaria formulata nel Piano, caratterizzata da autentico spirito missionario e da strategie valide anche per il nostro tempo e per la nostra umanità di oggi. Non è indebito avvertire nella visione di Comboni una vera sintonia anche con la tematica del Sinodo sulla Sinodalità in svolgimento in questi giorni a Roma e che noi, odierni figli del Comboni, siamo chiamati a fare nostra.

Tuttavia, per scoprire la ricchezza della visione del Piano e farla diventare operativa nella nostra vita, dobbiamo assumere l’atteggiamento di preghiera profonda e di docilità allo Spirito che aveva il Fondatore. Chiediamo allo Spirito Santo che scenda su di noi come scese su di lui, capacitandolo a “vedere l’ora dell’Africa” e ad avvertire dentro di sé un incontenibile desiderio di dedicare tutto sé stesso come “dono gratuito” a una nuova missione africana che rispondesse alle urgenze e sfide del suo tempo.

Si tratta, in fin dei conti, di aver il coraggio di ripartire sempre dal Signore, di essere spinti dal suo Spirito, senza mai cadere nella tentazione della autoreferenzialità, che non solo impoverisce la missione, ma anche la distrugge, proprio come ci ricorda le Regole del 1871: «Il Missionario della Nigrizia, spoglio affatto di tutto se stesso, e privo di ogni umano conforto, lavora unicamente pel suo Dio, per le anime le più abbandonate della terra, per l’eternità» (Regole dell’Istituto delle Missioni per la Nigrizia, 1871; Scritti 2702).

È ovvio che il Piano concepito da Comboni, prima di diventare un documento scritto, era anche un sogno e una passione, una forza incontenibile nel suo cuore che debordava in carità. Possiamo dire che il Piano è l’espressione di uno amore tanto genuino e sentito da diventare fonte di missione.

Anche noi abbiamo bisogno di un simile amore! Chiediamoci: quali passioni mi spingono a vivere la missione oggi? Come sobbalza il mio cuore quando m’imbatto in ingiustizie, oppressioni, fredda indifferenza, e i tanti altri mali della nostra società odierna? Nel quotidiano della mia vita, c’è ancora spazio, tempo e apertura a Dio perché lo Suo Spirito entri nel mio cuore e lo sostenga? In che misura il mio amore per i poveri mi obbliga a darmi tutto per loro, suscitando in me una forza tale da trasformare la mia vita in un dono d’amore?

In questo ottobre, “mese missionario”, abbiamo l’opportunità di seguire e vivere il Sinodo dei vescovi. Approfittiamo di queste sperienza di comunione ecclesiale, nell’ascolto sincero, nella accoglienza fraterna e nel camminare insieme, consapevoli che lo Spirito che inspirò Comboni può ispirare anche noi e aiutarci a vincere le nostre debolezze e produrre frutti che siano espressione della preoccupazione perenne che Dio ha per tutti i suoi figli e figlie, soprattutto i più deboli e sofferenti.

Chiediamo per la nostra Famiglia Comboniana il dono di essere riempita di un amore che diventi reale, come risposta concreta alle sfide della missione d’oggi, disposta sempre a fare causa comune con i poveri.

Auguri a tutti in questa gioiosa solennità!

Roma, 10 ottobre 2024

Il Consiglio Generale

Allegati:

2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_francese

2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_inglese

2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_italiano

2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_portoghese

2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_spagnolo

2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_tedesco

SOURCE : https://www.comboni.org/contenuti/116419

San Daniele Comboni

Portrayal of the missionary Daniele Comboni, Parish church S. Benedetto, Limone sul Garda, Italy

Darstellung des Missionars Daniele Comboni, Pfarrkirche S. Benedetto, Limone sul Garda, Italien


Una musulmana «abrió» la canonización de Daniel Comboni

Que presidirá el Papa el próximo 5 de octubre

SEPTIEMBRE 12, 2003 00:00ZENIT STAFFCIUDAD DEL VATICANO

 ROMA, 11 septiembre 2003 (ZENIT.org).- El milagro verificado en una madre de familia sudanesa –una «curación repentina, completa y duradera, sin secuelas, científicamente inexplicable»–, hecho que abrió las puertas a la canonización de Daniel Comboni, el «apóstol de África», encierra otro aspecto excepcional: sucedió en una musulmana practicante.

Se trata de Lubna Abdel Aziz, de 38 años, madre cinco hijos. Vive en Jartum y desde 1986 está casada con Khedir El Mubarak, funcionario del régimen de Omar al Bashir y general del ejército gubernamental de Sudán, uno de los Estados africanos donde actualmente rige la «sharia» o ley islámica, según recoge en sus páginas la revista italiana «30 Giorni».

Jartum, la capital de Sudán, es también el corazón de la obra de uno de los más grandes misioneros de la historia reciente de la Iglesia. Allí, el 10 de octubre de 1881, murió a los 50 años de edad Daniel Comboni tras una vida completamente entregada por los pueblos africanos.

El «mutran es sudan» o «padre de los negros» –como todos le llamaban— y primer obispo de África Central, fue también el primero en fundar en esas tierras lejanas y difíciles puntos estables de misión abriendo el camino a la evangelización del continente.

Igualmente fue pionero en hacer entrar mujeres consagradas en la región. Además tuvo el valor de denunciar duramente ante media Europa el tráfico de esclavos, dedicándose a su rescate y formación.

Crónica del milagro

El 11 de noviembre de 1997, ingresó en el «Saint Mary’s Hospital» de Jartum –dirigido por las misioneras combonianas– Lubna Abdel Aziz a fin de someterse a una cesárea para el nacimiento de su quinto hijo.

La intervención tuvo lugar a las 7.30 horas. El niño nació, pero la mujer, en la tarde del mismo día, se encontraba al borde de la muerte. El parte médico constató «gravísimas hemorragias ocasionadas por placenta previa». Por ello la mujer fue intervenida dos veces más en un intento de contener las pérdidas.

Tras la segunda operación, los médicos se percataron de que la sangre no se coagulaba y de que las transfusiones no servían de nada.

Los informes clínicos que estudió la Congregación para la Causa de los Santos muestran que «se había verificado una “coagulación intravasal diseminada” y fibrinolisis con el consiguiente shock hipovolémico irreversible, colapso cardíaco y edema pulmonar». En resumen, no había nada que hacer.

Sor Maria Bianca Benatelli, responsable de la sección de maternidad del hospital relata: «A las dos de la tarde, la mujer entró nuevamente en quirófano para detener la hemorragia (…). Ya no coagulaba».

«¿Cómo y cuándo comenzó a orar por la curación de la paciente?», se le preguntó en el curso del proceso de canonización de Daniel Comboni.

«La mujer repetía: “Ayudadme”. Experimenté entonces una gran compasión por aquella madre que se moría dejando cinco niños –afirmó la religiosa–. Si se hubiera tratado de una cristiana, habría llamado a un sacerdote para que le administra los sacramentos, habría rezado junto a ella sugiriéndole que se encomendara al Corazón de Jesús, que pidiera ayuda a algún santo… pero era musulmana».

«Entonces pensé en monseñor Comboni –recuerda–. Era el único que podía mencionar a la mujer. Aquí, en Sudán, es conocido por todos, también por los islámicos. Me dirigí a él: “Ahora sólo tú puedes hacer algo… no hay nada que hacer, ya no podemos nada… Pero tú puedes… ¡ayúdala! Es una sudanesa, una de tu tierra, una musulmana. Les hiciste mucho bien. ¿No les amaste tanto?… ¿No tienen un lugar especial en tu corazón? ¡Sálvala! ¡No la dejes morir!».

«Junto a mí estaba sor Orlanda –prosigue la religiosa–. Me volví y le dije: “¿Tienes fe? Oremos a Comboni para que salve a esta pobre madre”. Fui entonces rápidamente a por su imagen y mientras regresaba a la habitación pedía también a Comboni las palabras oportunas para dirigirme a la mujer».

«Me acerqué a ella. Le dije: “Lubna, los médicos dicen que tus condiciones desgraciadamente son graves… Lubna, tu probablemente conoces a Comboni… Si no te molesta, querríamos encomendarle tu caso”. Ella respondió: “¿Comboni no es el que hizo todas las escuelas de Jartum?”. “Sí”, le contesté, “pero es también amigo de Dios y estando cerca de Él puede hacer más que todos nosotros. ¿Quieres que te deje aquí su foto?”. “Sí”, afirmó ella».

«A los pies de la cama estaba su madre, también musulmana, y dio su consentimiento. Puse la imagen de Comboni bajo su almohada», relata la misionera.

Sor Silvana Orlanda La Marra, otra de las enfermeras presentes, declaró en el proceso: «La mujer perdió el conocimiento. El latido cardíaco se hizo imperceptible. Entró su marido con uno de sus hijos de la mano. Los médicos le habían explicado las condiciones desesperadas de la mujer. Se quedó en silencio, tomó al niño, se me acercó y dijo: “Hermana, rece también usted a su Dios por la madre de este niño”».

La religiosa le contestó: «Si usted lo aprueba, tendríamos la intención de hacerlo por la intercesión de Comboni». «El marido sabía de quién se trataba, y no hubo necesidad de añadir más –prosigue Sor Silvana—. Dijo sólo: “Sí. Fue un gran hombre aquí”».

Oración y curación

Todas las misioneras comenzaron entonces un triduo de oración para pedir la curación de la mujer a través de la intercesión de Daniel Comboni. También el médico católico que había operado a la señora Lubna y tres médicos obstetras coptos acompañaron a las religiosas a la capilla del hospital.

A pesar de que se esperaba el inevitable desenlace, la mujer superó la noche. Por la mañana, los médicos se asombraron de encontrarla aún con vida. Es más, bajo los ojos de los especialistas la mujer recobró la conciencia y en un plazo de tiempo muy breve se restableció, tanto que en pocos días fue dada de alta completamente curada. El proceso de canonización también cuenta con los exámenes de dos médicos musulmanes.

Sor Bianca Garascia, la superiora, recuerda: «Todos decían: “¿Cómo es posible que aquella mujer, ya muerta, haya vuelto a la vida?”. Todos comentaban que se trataba de un caso inexplicable y prodigioso».

«Cuando vi que Lubna se había restablecido completamente le dije: “Dios te ama, Comboni te ha ayudado. Hemos orado mucho por ti, porque eres madre de cinco niños y nadie mejor que tú puede cuidarles», concluyó Sor Maria Bianca Benatelli.

El postulador de la causa de canonización de Daniel Comboni, el padre Arnaldo Baritussio, explicó que durante el proceso, en la investigación diocesana realizada en Jartum en mayo de 2001, «el tribunal no consideró oportuno llamar [a Lubna y a su marido], tanto porque los textos técnicos y la documentación relativa al caso eran más que suficientes como porque, al ser musulmanes observantes, se prefirió evitar su convocatoria por motivos de delicadeza y prudencia».

«Sabemos que tras el acontecimiento peregrinaron a la Meca –continúa el postulador— y que mantienen aún óptimas relaciones con las religiosas, hacia las cuales se han mostrado muy agradecidos».

Una musulmana «abrió» la canonización de Daniel Comboni | ZENIT - Espanol

SOURCE : https://es.zenit.org/2003/09/12/una-musulmana-abrio-la-canonizacion-de-daniel-comboni/

Voir aussi https://www.comboni.org/index.php?Lingua=IT&ca=10008

https://www.diocesiverona.it/media/pages/files/566761196-1610545778/san-daniele_comboni.pdf

https://www.laymission-comboni.org/

https://combonimissionaries.org/

http://www.clairval.com/lettres/fr/2004/02/18/6180204.htm