dimanche 29 octobre 2017
BENOÎT XVI. « Le Mystère du Samedi Saint »
mardi 10 octobre 2017
Saint DANIELE COMBONI, prêtre missionnaire, évêque et fondateur de l'Institut pour les Missions d'Afrique noire, de la Congregazione dei Missionari Comboniani del Cuore di Gesù e delle Suore Missionarie Comboniane Pie Madri della Nigrizia
Saint Daniele Comboni
Fondateur de l'Institut
des Missionnaires Comboniens (+ 1881)
Né à Brescia, Italie, il consacre sa vie à l'Afrique. Ordonné prêtre en 1854, dans la confiance que les africains deviendront eux-mêmes protagonistes de leur propre évangélisation, il prépare un projet qui a le but de «sauver l'Afrique par l'Afrique même».
De manière prophétique, il annonce à l'Église toute entière, en particulier en Europe, que l'heure du salut des peuples de l'Afrique est arrivée. Pour cela, même s'il est un simple prêtre, il n'hésite pas à se présenter au Concile Vatican I pour demander aux évêques que chaque église locale soit engagée dans la conversion de l'Afrique (Postulatum, 1870).
Avec un courage hors du commun à l'époque, il envoie des sœurs missionnaires en Afrique Centrale et en 1872 il fonde son Institut de sœurs exclusivement consacrées aux missions: les sœurs Missionnaires Comboniennes.
Pour les africains, il dépense toutes ses énergies et se bat pour l'abolition de l'esclavage.
En 1877 il est consacré Évêque et nommé Vicaire Apostolique de l'Afrique Centrale.
Canonisé le 5 octobre 2003 par Jean-Paul II.
Père, prophète et apôtre de l'Afrique, il fonde en 1867 l'Institut des Missionnaires Comboniens.
À Khartoum au Soudan, en 1881, saint Daniel Comboni, évêque missionnaire, qui
fonda l’Institut pour les Missions d’Afrique noire, et lui-même, établi évêque
en Afrique, propagea l’Évangile à travers ces régions sans épargner ses forces,
et veilla de multiples façons à sauvegarder la dignité humaine.
Martyrologe romain
«Ou l'Afrique ou la mort»
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10132/Saint-Daniele-Comboni.html
Heiligsprechung
von Josef Freinademetz, Daniele Comboni und Arnold Janssen durch Papst Johannes
Paul II. am 5. Oktober 2003 in Rom
Canonisation
of Josef Freinademetz, Daniele Comboni and Arnold Janssen by John Paul II,
Rome, 5 October 2003
CHAPELLE PAPALE POUR LA
CANONISATION DE 3 BIENHEUREUX
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
Dimanche 5 octobre 2003
1. "Proclamez
l'Evangile à toute la création" (Mc 16, 15). C'est avec ces
paroles que le Ressuscité, avant l'Ascension, confia le mandat missionnaire
universel aux Apôtres. Immédiatement après, il les assura que dans cette
mission exigeante ils auraient pu compter sur son assistance constante
(cf. Mc 16, 20).
Ces mêmes paroles ont
retenti, de façon éloquente, au cours de la célébration d'aujourd'hui. Elles
constituent le message que nous renouvellent ces trois nouveaux
saints: Daniel
Comboni, Évêque, Fondateur de la Congrégation des Missionnaires comboniens
du Coeur de Jésus et des Soeurs missionnaires comboniennes Mères pies de la
Négritude; Arnold
Janssen, prêtre, Fondateur de la Société du Verbe divin, de la Congrégation
des Soeurs missionnaires servantes de l'Esprit et de la Congrégation des Soeurs
servantes de l'Esprit Saint de l'Adoration perpétuelle; Josef
Freinademetz, prêtre, de la Société du Verbe divin.
Leur existence met en évidence
que l'annonce de l'Evangile "constitue le premier service que l'Eglise
peut rendre à chaque homme et à l'humanité tout entière" (Redemptoris
missio, n. 2). L'évangélisation, nous enseignent ces nouveaux saints, outre
des interventions de promotion humaine, parfois même risquées, comme en
témoigne l'expérience de tant de missionnaires, comporte toujours une annonce
explicite du Christ. Voilà l'exemple et l'héritage précieux que les trois
saints, élevés aujourd'hui aux honneurs des autels, laissent en particulier à
leurs familles religieuses. La première tâche des Instituts missionnaires est
la mission "ad gentes", qui ne doit passer après aucun autre
engagement, même nécessaire, à caractère social et humanitaire.
2. "Tous les
peuples verront la gloire du Seigneur". Le Psaume responsorial, que nous
venons de chanter, souligne l'urgence de la mission "ad gentes",
également à notre époque. Il y a besoin d'évangélisateurs ayant l'enthousiasme
et la passion apostolique de l'Evêque Daniel
Comboni, apôtre du Christ parmi les Africains. Il utilisa les ressources de
sa riche personnalité et de sa solide spiritualité pour faire connaître et
accueillir le Christ en Afrique, un continent qu'il aimait profondément.
Comment ne pas tourner le
regard avec affection et inquiétude, aujourd'hui aussi, vers ces chères
populations? Terre riche de ressources humaines et spirituelles, l'Afrique
continue à être marquée par de nombreuses difficultés et problèmes. Puisse la
Communauté internationale l'aider activement à construire un avenir d'espérance.
Je confie mon appel à l'intercession de saint Daniel Comboni, éminent
évangélisateur et protecteur du Continent noir.
3. "Les nations
marcheront à ta lumière" (Is 60, 3). L'image prophétique de la
nouvelle Jérusalem, qui diffuse la lumière divine sur tous les peuples,
illustre bien la vie et l'inlassable apostolat de saint Arnold
Janssen. Son activité sacerdotale fut pleine de zèle pour diffuser la Parole
de Dieu, en utilisant les nouveaux moyens de communication de masse, en
particulier la presse.
Il ne perdit
pas courage face aux obstacles. Il aimait répéter:
"L'annonce de la Bonne Nouvelle est la première et principale expression
de l'amour du prochain". A présent, du ciel, il aide sa Famille religieuse
à poursuivre fidèlement dans le sillon qu'il a tracé, qui témoigne de la valeur
permanente de la mission évangélisatrice de l'Eglise.
4. "Ils s'en
allèrent prêcher en tout lieu" (Mc 16, 20). C'est ainsi que
l'évangéliste Marc conclut son Evangile. Il ajoute ensuite que le Seigneur ne
cesse d'accompagner l'activité des Apôtres par la puissance de ses prodiges. A
ces paroles de Jésus, font écho celles pleines de foi de saint Josef
Freinademetz: "Je ne considère pas la vie missionnaire comme un
sacrifice que j'offre à Dieu, mais comme la plus grande grâce que Dieu pouvait
me donner". Avec la ténacité caractéristique des gens de la montagne, ce
généreux "témoin de l'amour" fit don de sa personne aux populations
chinoises du Shandong méridional. Il embrassa, par amour et avec amour, leurs
conditions de vie, selon le conseil que lui-même donnait à ses
missionnaires: "Le travail missionnaire est vain si l'on n'aime pas
et que l'on n'est pas aimé". Modèle exemplaire d'inculturation
évangélique, ce saint imita Jésus, qui a sauvé les hommes en partageant
jusqu'au bout leur existence.
5. "Allez dans
le monde entier". Les trois saints, que nous honorons avec joie
aujourd'hui, rappellent la vocation missionnaire de chaque baptisé. Chaque
chrétien est envoyé en mission mais pour être d'authentiques témoins du Christ,
il faut constamment tendre à la sainteté (cf. Redemptoris
missio, n. 90).
Très chers frères et
soeurs, accueillons cette invitation qui nous vient de la suggestive célébration
d'aujourd'hui. Que la Reine des Saints, Etoile de la nouvelle évangélisation,
nous illumine du ciel. Nous nous adressons à Elle avec confiance, en
particulier au cours de ce mois d'octobre, consacré au Rosaire et aux missions.
Très Sainte Vierge Marie, Reine des Missions, prie pour nous!
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Libreria Editrice Vaticana
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PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Catéchèse - La passion
pour l’évangélisation : le zèle apostolique du croyant - 21. Saint Daniel
Comboni, apôtre de l'Afrique et prophète de la mission
Chers frères et sœurs,
bonjour !
Dans notre parcours de la
catéchèse sur la passion évangélisatrice, c’est-à-dire le zèle apostolique,
aujourd’hui nous nous arrêtons sur le témoignage de Saint Daniel Comboni. Il
fut un apôtre plein de zèle pour l'Afrique. De ces peuples, il écrivait :
« ils ont pris possession de mon cœur qui ne vit que pour eux » C’est
beau ! (Ecrits, 941), « je mourrai avec l'Afrique sur les
lèvres » (Ecrits, 1441). Et c'est à eux qu'il s'adresse en ces termes
: « le plus heureux de mes jours sera celui où je pourrai donner ma vie
pour vous » (Ecrits, 3159). Ceci est l'expression pour une personne
amoureuse de Dieu et de ses frères et sœurs qu'il servait en mission et au
sujet desquels il ne se lassait pas de rappeler que « Jésus-Christ a
souffert et est mort pour eux aussi » (Ecrits, 2499 ; 4801).
Il le disait dans un
contexte marqué par l'horreur de l'esclavage dont il était témoin. L'esclavage
"chosifie" l'être humain, dont la valeur se réduit à être utile à
quelqu'un ou à quelque chose. Mais Jésus, Dieu fait homme, a élevé la dignité
de tout être humain et a mis en évidence la fausseté de tout esclavage.
Comboni, à la lumière du Christ, a pris conscience du mal de l'esclavage ; il a
aussi compris que l'esclavage social s'enracine dans un esclavage plus profond,
celui du cœur, celui du péché, dont le Seigneur nous libère. En tant que
chrétiens, nous sommes donc appelés à lutter contre toutes les formes
d'esclavage. Malheureusement, l'esclavage, comme le colonialisme, n'appartient
pas au passé, malheureusement. Dans l'Afrique tant aimée par Comboni, aujourd'hui
déchirée par de nombreux conflits, « après le colonialisme politique, un
“colonialisme économique” tout aussi asservissant s’est déchainé. (...). C’est
un drame devant lequel le monde économiquement plus avancé ferme souvent les
yeux, les oreilles et la bouche. » Je renouvelle donc mon appel :
« Cessez d’étouffer l’Afrique : elle n’est pas une mine à exploiter ni une
terre à dévaliser. » (Rencontre avec les Autorités, Kinshasa, 31 janvier
2023).
Et revenons à l'histoire
de Saint Daniel. Après un premier séjour en Afrique, il dut quitter la mission
pour des raisons de santé. Trop de missionnaires étaient morts après avoir
contracté des maladies, par manque de connaissance de la réalité locale. Cependant,
si d'autres abandonnaient l'Afrique, ce n'était pas le cas de Comboni. Après un
temps de discernement, il sentit que le Seigneur lui inspirait une nouvelle
manière d'évangéliser, qu'il résuma en ces mots : « Sauver l'Afrique avec
l'Afrique » (Ecrits, 2741s). C'est une intuition puissante, rien du
colonialisme là-dedans, il s'agit d'une intuition puissante qui contribua à
renouveler l'engagement missionnaire qui a contribué à renouveler l'engagement
missionnaire : les personnes évangélisées n'étaient pas seulement des
"objets", mais des "sujets" de la mission. Et Saint Daniel
Comboni désirait faire de tous les chrétiens les protagonistes de l'action
évangélisatrice. Et dans cet esprit, il pensa et agit de manière intégrale, en
impliquant le clergé local et en promouvant le service laïc des catéchistes.
Les catéchistes sont un trésor de l'Église : les catéchistes sont ceux qui sont
en avant dans l'évangélisation. C’est ainsi qu'il conçut également le
développement humain, en s'occupant des arts et des professions, et en
encourageant le rôle de la famille et de la femme dans la transformation de la
culture et de la société. Et combien est-il important, encore aujourd'hui, de
faire progresser la foi et le développement humain de l'intérieur des contextes
de mission, au lieu de transplanter des modèles externes ou de se limiter à un
stérile assistancialisme ! Ni modèle extérieur, ni assistancialisme. Prendre
dans la culture des peuples le chemin de l'évangélisation. Evangéliser la
culture et inculturer l'Evangile : cela va de pair.
La grande passion
missionnaire de Comboni, cependant, n'était pas d'abord le résultat d'un effort
humain : il n'était pas poussé par son courage ou motivé seulement par des
valeurs importantes, comme la liberté, la justice et la paix ; son zèle
naissait de la joie de l'Evangile, il puisait dans l'amour du Christ et
conduisait à l'amour pour le Christ ! Saint Daniel écrivait : « Une
mission aussi ardue et laborieuse que la nôtre ne peut vivre d’apparences ni
avec des bigots remplis d'égoïsme et d'égocentrisme, qui ne se soucient pas
comme ils le devraient du salut et de la conversion des âmes ». C'est le
drame du cléricalisme, qui conduit les chrétiens, même les laïcs, à se
cléricaliser et à se transformer - comme il est dit ici - en des bigots remplis
d'égoïsme. C'est la peste du cléricalisme. Et il ajoutait : « Il faut les
enflammer de charité, qui a sa source en Dieu et dans l'amour du Christ ; et
quand on aime vraiment le Christ, alors les privations, les souffrances et le
martyre sont des douceurs » (Ecrits, 6656). Son désir était de voir des
missionnaires ardents, joyeux, engagés : des missionnaires - écrivait-il -
"saints et capables". [...] D'abord saints, c'est-à-dire exempts de
péchés et humbles. Mais cela ne suffit pas : il faut la charité qui rend les
sujets capables" (Ecrits, 6655). La source de la capacité missionnaire,
pour Comboni, est donc la charité, en particulier le zèle pour faire siennes
les souffrances des autres.
Sa passion
évangélisatrice ne l'a d'ailleurs jamais conduit à agir en soliste, mais
toujours en communion, dans l'Église. « Je n'ai qu'une vie à consacrer au
salut de ces âmes », écrit-il, "je voudrais en avoir mille à consumer
pour cela" (Ecrits, 2271).
Frères et sœurs, saint
Daniel témoigne de l'amour du Bon Pasteur, qui va à la recherche de ce qui est
perdu et qui donne sa vie pour son troupeau. Son zèle a été énergique et
prophétique en s'opposant à l'indifférence et à l'exclusion. Dans ses lettres,
il se souvenait avec émotion de son Eglise bien-aimée, qui avait oublié
l'Afrique pendant trop longtemps. Le rêve de Comboni est une Eglise qui fait
cause commune avec les crucifiés de l'histoire, pour vivre avec eux
l’expérience de la résurrection. En ce moment, je vous fais une suggestion.
Pensez aux crucifiés de l'histoire d'aujourd'hui : hommes, femmes, enfants,
vieillards qui sont crucifiés par des histoires d'injustice et de domination.
Pensons à eux et prions. Son témoignage semble se répéter à nous tous, hommes
et femmes d'Eglise : « N'oubliez pas les pauvres, aimez-les, parce qu'en
eux se trouve la présence de Jésus crucifié qui attend de ressusciter ».
N'oubliez pas les pauvres : avant de venir ici, j'ai eu une réunion avec des
législateurs brésiliens qui travaillent pour les pauvres, qui essaient de promouvoir
les pauvres avec l'aide et la justice sociale. Et eux ils n'oublient pas les
pauvres : ils travaillent pour les pauvres. À vous, je dis : n'oubliez pas les
pauvres, parce que ce sont eux qui ouvriront la porte du Ciel.
Je salue cordialement les
pèlerins de langue française. Le Seigneur nous appelle à démasquer et combattre
les esclavages qui privent nos frères de leur dignité, et à leur témoigner de
l’amour du Christ. Demandons-lui la grâce, à la manière de saint Daniel
Comboni, de manifester par notre vie un souci constant de construire un monde
plus fraternel et soucieux du développement intégral de chacun en prenant soin
des plus fragiles de nos frères. Que Dieu vous bénisse.
APPEL
Hier, j'ai reçu des
nouvelles inquiétantes du Haut-Karabakh, dans le Caucase du Sud, où la
situation humanitaire déjà critique est maintenant aggravée par de nouveaux
affrontements armés. Je lance un appel urgent à toutes les parties prenantes et
à la Communauté internationale pour qu'elles fassent taire les armes et fassent
tout leur possible pour trouver des solutions pacifiques pour le bien de la
population et le respect de la dignité humaine.
* * *
Nous célébrons
aujourd’hui la mémoire de saint André Kim, Paul Chông et leurs
compagnons de martyre coréens. Que leur exemple héroïque soit pour vous tous
une source de soutien pour accomplir des choix complexes et un réconfort dans
les moments difficiles.
Restons unis dans la
proximité et la prière pour la chère Ukraine martyrisée. Je vous donne à tous
ma Bénédiction.
Résumé de la catéchèse du
Saint-Père
Chers frères et sœurs,
dans notre parcours sur
la passion d’évangéliser, je voudrais vous présenter un apôtre plein de zèle
pour l’Afrique : saint Daniel Comboni. Il fut passionné de Dieu et des
frères qu’il servait en mission. Dans le contexte caractérisé par l’horreur de
l’esclavage, le Seigneur lui inspira un nouveau chemin d’évangélisation, en
recevant les personnes non pas comme des objets mais comme les sujets de la
mission. Il désirait que chaque chrétien soit protagoniste de l’action
évangélisatrice, clergé local et laïcs catéchistes. Il veillait au
développement humain, en valorisant le rôle de la famille et des femmes pour
transformer la culture et la société. La source de sa passion pour la mission
naissait de la joie de l’Évangile, enracinée dans l’amour du Seigneur pour
porter à le faire aimer. Sa capacité missionnaire était issue de sa charité et
de son zèle à compatir aux souffrances de l’humanité.
Dieu par son incarnation
à démasqué la fausseté de l’esclavage en élevant la dignité de chaque être
humain. À la suite du Christ, Comboni prit conscience de ce mal :
l’esclavage social, qui prend sa racine dans l’esclavage du péché dont le
Seigneur nous libère. Malheureusement l’esclavage, comme le colonialisme, ne
sont pas des souvenirs du passé. En Afrique le colonialisme perdure sous forme
économique tout aussi asservissant. Comme chrétiens nous sommes appelé à
combattre toute forme d’esclavage. Au milieu de l’indifférence et de
l’exclusion Comboni a témoigné de l’amour du Bon Pasteur qui perd et donne sa
vie pour son peuple.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2023/documents/20230920-udienza-generale.html
Daniele
Comboni, mit arabischem Turban, Foto von 1873
English: Daniele
Comboni, with arabic turban, photo from 1873
Daniel Comboni, une vie
entière consacrée à l’Afrique
Anne Bernet - publié
le 08/10/23
Fils de paysans pauvres italiens,
Daniel Comboni devint le premier évêque de l'Afrique centrale et l’un des plus
grands missionnaires de l'histoire de l'Église. L’intuition prophétique de ce
prêtre était de « sauver l’Afrique par l’Afrique ». L’Église le fête le 10
octobre.
Il faut certainement un
sens du devoir et une foi hors du commun à la Signora Camboni lorsque, en 1854,
son fils Daniele, tout récemment ordonné prêtre, lui confie son rêve de partir
porter l’évangile en Afrique. Très modestes métayers de Limone sul Garda, près de
Brescia, où Daniele est venu au monde le 15 mars 1831, les Camboni ont eu huit
enfants, et les ont perdus un à un, à l’exception de celui-là, le quatrième de
la fratrie, qui s’est donné à Dieu et maintenant veut s’exiler sans retour.
Stoïque, sa mère se borne à répondre : « Va où Dieu t’appelle. »
Enfant intelligent et
brillant, Daniele a été éduqué à Vérone, chez les Missionnaires de l’abbé
Mazza, un prêtre qui s’est voué à racheter sur les marchés aux esclaves
d’Afrique de l’Est des enfants qu’il ramène en Italie pour les faire baptiser
et les éduquer. Il est donc normal que le petit Camboni soit tôt fasciné par
cet apostolat et ce continent encore mystérieux, largement inexploré, lent à
s’ouvrir au Christ faute de missionnaires. Cependant, lorsque Daniele est en
âge de partir à son tour, les buts de son Institut ont commencé d’évoluer et,
tout en continuant d’arracher de jeunes captifs aux trafiquants qui les
convertissent de force à l’islam, l’abbé Mazza songe de plus en plus à
implanter ses prêtres dans des missions locales qui évangéliseront ces
populations animistes, parmi les plus pauvres et les plus abandonnées du
monde.
Encore faut-il pour cela
des vocations. Elles manquent car le continent noir attire moins que
l’Extrême-Orient et ses chances de martyre, moins que l’Océanie. Si l’espérance
de vie d’un Occidental n’y excède pas quatre ans, il s’agit de morts sans
gloire, victimes de maladies tropicales, de misère, d’accidents, d’épuisement,
ou d’assassinat car, entre les marchands d’hommes et les sorciers, les
missionnaires ont nombre d’ennemis. Il faut un vrai dévouement pour s’y donner.
Sauver l’Afrique par
l’Afrique
Lorsque Daniele débarque
à Khartoum, en 1857, il sait à quoi s’attendre, comme il l’écrit à ses proches
: « Nous devrons nous fatiguer, transpirer, mourir, mais la pensée qu’on
transpire et qu’on meurt par amour du Christ et le salut des âmes les plus abandonnées
du monde est trop douce pour nous faire renoncer à cette grande
entreprise. » Ce qu’il en coûte, il le constate bientôt, en voyant mourir
les compagnons débarqués avec lui. Au soir des obsèques de l’un d’entre eux, il
s’exclame : « Ou l’Afrique, ou la mort ! » Telle sera à l’avenir sa
seule devise.
En fait, le
fonctionnement de l’Institut fait que Camboni revient en Italie à intervalles
réguliers afin de ramener les enfants sauvés. C’est au cours d’un de ces
séjours, en 1864, alors qu’il prie à Saint-Pierre de Rome et se désole du
relatif échec de ses efforts qu’il a une « illumination ». Il faut
changer de stratégie d’évangélisation afin de pouvoir, rapidement,
« sauver l’Afrique par l’Afrique », autrement dit aider les Africains
à prendre l’évangélisation de leur continent en mains. Si les missionnaires
italiens s’intéressent d’abord au Soudan et à l’Éthiopie, sur lesquels leur
pays à des vues, Camboni rêve d’étendre la mission à toute l’Afrique centrale.
La mobilisation des pères
conciliaires
Infatigable, pendant des
années, il démarche cardinaux, évêques, têtes couronnées et puissants d’Europe
afin de les sensibiliser au sort de l’Afrique, donne des conférences, fonde la
première revue missionnaire italienne, Les Annales du Bon Pasteur, puis en
1867 son propre Institut, les Missionnaires camboniens, auxquels se joindra en
1872 une branche féminine, les Sœurs des missionnaires camboniens, les
« Pieuses Mères » dont la création est une révolution, voire un
scandale, car l’on n’a jamais osé envoyer des femmes missionnaires en
Afrique.
L’Œuvre est malmenée,
certes, mais, dans l’intervalle, en 1870, Camboni, conseiller théologien de
l’évêque de Vérone, l’a accompagné au premier concile de Vatican et
a réussi à intéresser soixante-dix pères conciliaires à la grave question de
l’évangélisation de l’Afrique centrale, permettant la signature d’une pétition
de soutien à cette tâche. Cette sensibilisation de l’Église permet, en 1877, à
Daniele d’être nommé vicaire apostolique d’Afrique centrale, puis d’en devenir
évêque l’année suivante.
Contre l’esclavage
Dès lors, il se partage
entre son diocèse et l’Italie, accompagnant régulièrement de nouvelles
religieuses venues se former dans la maison qu’il a ouverte au Caire. À
l’évangélisation proprement dite, Mgr Camboni ajoute sa participation à
plusieurs expéditions d’exploration dans des régions où aucun blanc n’a encore
mis les pieds et une lutte inlassable contre la traite et l’esclavage, qui ne
lui vaut pas que des amis.
À l’été 1881, il revient
à Khartoum pour son huitième et dernier séjour africain. Saisi de fièvre, il
doit s’aliter et meurt le 10 octobre, confiant en l’avenir : « Je meurs
mais mon œuvre qui est de Dieu ne mourra pas » assure-t-il. Il a raison.
Et d’ajouter à l’intention de ceux qui le plaignent : « Je suis
heureux dans la croix. » Mgr Camboni a été béatifié en 1996 et canonisé en
2003.
Lire aussi :Gérard Sagredo, son martyre a fait la Hongrie catholique
Lire aussi :Les malheurs de Jean Chrysostome, témoin intraitable de la
vérité
Missionari
contemporanei popolari: - Daniele Comboni (xilografia). L’illustrazione
popolare, Fratelli Treves Editori - Milano, 1882
Daniel Comboni
(1831-1881)
Daniel Comboni: un fils
de paysans pauvres qui devint le premier Evêque de l'Afrique Centrale et un des
plus grands missionnaires de l'histoire de l'Eglise.
Quand le Seigneur décide
d'intervenir et qu'il trouve une âme généreuse et disponible, on peut voir des
choses grandes et nouvelles se réaliser.
Fils «unique» - des
parents saints
Daniel Comboni naît à
Limone sul Garda (Brescia - Italie) le 15 mars 1831, dans une famille de
paysans au service d'un riche seigneur de la région. Son père Louis et sa mère
Dominique sont très attachés à Daniel, le quatrième de huit enfants, morts
presque tous en bas âge. Ils forment une famille unie, riche de leur foi et de
valeurs humaines, mais pauvre en moyens économiques. C'est justement la
pauvreté de la famille Comboni qui pousse Daniel à quitter son village pour
aller fréquenter l'école à Vérone, auprès de l'Institut de l'Abbé Nicolas
Mazza.
Au cours de ces années
passées à Vérone, Daniel découvre sa vocation au sacerdoce, termine ses études
de philosophie et de théologie et surtout il s'ouvre à la mission de l'Afrique
Centrale, attiré par le témoignage des premiers missionnaires de l'Abbé Mazza
qui reviennent du continent africain. En 1854, Daniel Comboni est ordonné
prêtre et trois ans après il part pour l'Afrique avec cinq autres missionnaires
de l'Abbé Mazza, avec la bénédiction de sa mère Dominique qui lui dit: «Vas,
Daniel, et que le Seigneur te bénisse».
Au cœur de l'Afrique -
avec l'Afrique dans son cœur
Après quatre mois de
voyage, l'expédition missionnaire dont Comboni fait partie arrive à Khartoum,
la capitale du Soudan. Le choc du contact avec la réalité africaine est énorme.
Comboni se rend compte tout de suite des difficultés que sa nouvelle mission
comporte. Les fatigues, le climat difficile, les maladies, la mort de nombreux
et jeunes compagnons missionnaires, la pauvreté et la situation d'abandon des
gens, le poussent toujours davantage à continuer et à ne pas quitter ce qu'il
avait commencé avec tant d'enthousiasme. De la mission de Sainte Croix, il
écrit à ses parents: «Nous devrons nous fatiguer, transpirer, mourir; mais la pensée
qu'on transpire et qu'on meurt par amour de Jésus-Christ et du salut des âmes
les plus abandonnées du monde est trop douce pour nous faire désister de cette
grande entreprise».
En assistant à la mort en
Afrique d'un jeune compagnon missionnaire, Comboni, au lieu de se décourager,
se sent encore plus intérieurement confirmé dans sa décision de continuer sa
mission: «Ou l'Afrique ou la mort».
Et c'est toujours
l'Afrique et ses peuples qui poussent Comboni, une fois revenu en Italie, à
mettre au point une nouvelle stratégie missionnaire. En 1864, alors qu'il était
en prière sur la tombe de S. Pierre à Rome, Daniel est frappé par une
illumination fulgurante qui le pousse à élaborer son fameux «Plan pour la
régénération de l'Afrique», un projet missionnaire qui peut être synthétisé en
une phrase: «Sauver l'Afrique par l'Afrique», fruit de sa confiance sans
limites dans les capacités humaines et religieuses des peuples africains.
Un Évêque missionnaire
original
Au milieu de beaucoup de
difficultés et d'incompréhensions, Daniel Comboni comprend que la société
européenne et l'Eglise catholique sont appelées à prendre davantage en
considération la mission de l'Afrique Centrale. Dans ce but, il se consacre à
une animation missionnaire infatigable dans tous les coins de l'Europe,
demandant une aide spirituelle et matérielle pour les missions à des Rois, des
Evêques, des riches et des gens simples et pauvres. Et comme instrument
d'animation missionnaire il fonde une revue missionnaire, la première en Italie.
Sa foi inébranlable dans
le Seigneur et dans l'Afrique le conduit à fonder, respectivement en 1867 et en
1872, les Instituts masculin et féminin de ses missionnaires, connus plus tard
sous le nom de Missionnaires Comboniens et de sœurs Missionnaires Comboniennes.
Comme théologien de
l'Evêque de Vérone, il participe au Concile Vatican I, faisant souscrire à 70
Evêques une pétition en faveur de l'évangélisation de l'Afrique Centrale (Postulatum
pro Nigris Africæ Centralis).
Le 2 juillet 1877,
Comboni est nommé Vicaire Apostolique de l'Afrique Centrale; un mois après il
est consacré Evêque: c'est la confirmation que ses idées et ses actions, jugées
par beaucoup de personnes trop courageuses ou même folles, sont bien efficaces
pour l'annonce de l'Evangile et la libération du continent africain.
Au cours des années
1877-1878, avec ses missionnaires hommes et femmes, il souffre dans son corps
et dans son esprit de la tragédie d'une sécheresse et d'une famine sans
précédents, qui réduisent de moitié la population locale et épuisent le
personnel et l'activité missionnaires.
La croix, amie et
épouse
En 1880, avec toujours le
même courage, Monseigneur Comboni revient en Afrique, pour la huitième et
dernière fois, à côté de ses missionnaires, décidé à continuer la lutte contre
la plaie de l'esclavage et à consolider l'activité missionnaire avec les
africains eux-mêmes. L'année suivante, éprouvé par la fatigue, les morts
fréquentes et récentes de ses collaborateurs, l'amertume des accusations et des
calomnies, le grand missionnaire tombe malade. Le 10 octobre 1881, à l'âge de
cinquante ans, marqué par la croix qui jamais ne l'a abandonné comme une épouse
fidèle et aimée, il meurt à Khartoum, parmi ses gens, conscient que son œuvre
missionnaire ne mourra pas. «Je meurs, dit-il, mais mon œuvre, qui est oeuvre
de Dieu, ne mourra pas».
Daniel Comboni a vu
juste. Son œuvre n'est pas morte; au contraire, comme toutes les grandes œuvres
qui «naissent aux pieds de la croix», elle continue à vivre grâce au don de
leur propre vie que tant d'hommes et de femmes vivent, eux qui ont décidé de suivre
Comboni sur le chemin de la mission ardue et enthousiasmante parmi les peuples
les plus pauvres de la foi et les plus abandonnés de la solidarité humaine.
Les dates fondamentales
de sa vie
— Daniel Comboni naît à
Limone sul Garda (Brescia - Italie) le 15 mars 1831.
— Il consacre sa vie à
l'Afrique (1849), en réalisant un projet qui le conduit plusieurs fois à
risquer sa vie au cours d'expéditions missionnaires exténuantes dès 1857,
l'année où il part pour la première fois pour l'Afrique.
— Le 31 décembre 1854,
année de la proclamation de l'Immaculée Conception de Marie, il est ordonné
prêtre par le bienheureux Giovanni Nepomuceno Tschiderer, évêque de
Trente.
— Dans la confiance que
les africains deviendront eux‑mêmes protagonistes de leur propre
évangélisation, il prépare un projet qui a le but de «sauver l'Afrique par
l'Afrique même» (Plande 1864).
— Fidèle à sa devise: «Ou
l'Afrique ou la mort», malgré les difficultés, il poursuit son projet en
fondant en 1867 l'Institut des Missionnaires Comboniens.
— De manière prophétique,
il annonce à l'Eglise toute entière, en particulier en Europe, que l'heure du
salut des peuples de l'Afrique est arrivée. Pour cela, même s'il est un simple
prêtre, il n'hésite pas à se présenter au Concile Vatican I pour demander aux
évêques que chaque église locale soit engagée dans la conversion de
l'Afrique (Postulatum, 1870).
— Avec un courage hors du
commun à l'époque, le premier, il envoie des sœurs Missionnaires dans la
mission de l'Afrique Centrale et en 1872 il fonde son Institut de sœurs
exclusivement consacrées aux missions: les sœurs Missionnaires
Comboniennes.
— Pour les africains, il
dépense toutes ses énergies, et il se bat pour l'abolition de
l'esclavage.
— En 1877 il est consacré
Evêque et nommé Vicaire Apostolique de l'Afrique Centrale.
— Epuisé par les fatigues
et les croix, il meurt à Khartoum (Soudan), le soir du 10 octobre 1881.
— Le 26 mars 1994 est
reconnue l'héroïcité de ses vertus.
— Le 6 avril 1995 est
reconnu le miracle opéré grâce à son intercession en faveur d'une jeune fille
afro-brésilienne, Maria José de Oliveira Paixão.
— Le 17 mars 1996 il est
béatifié par Jean-Paul II dans la basilique Saint-Pierre.
— Le 20 décembre 2002 est
reconnu le second miracle opéré grâce à son intercession en faveur d'une mère
musulmane du Soudan, Lubna Abdel Aziz.
— Le 5 octobre 2003 il
est canonisé par Jean-Paul II dans la basilique Saint-Pierre.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031005_comboni_fr.html
Saint Daniel COMBONI
Nom: COMBONI
Prénom: Daniel
Pays: Italie - Soudan
Naissance:
15.03.1831 à Limone sul Garda (Brescia)
Mort:
10.10.1881 à Khartoum
Etat: Evêque - Fondateur
Note: Prêtre en 1854.
Part pour l’Afrique en 1857. "Plan pour la Régénération de l'Afrique"
présenté à Pie IX en 1864. Fonde l'Institut Missionnaire pour l'Afrique en 1867
(Comboniens), puis l'Institut des Pieuses Mères de la "Nigrizia"
(Comboniennes) en 1872. Évêque en 1877: Vicaire apostolique de l'Afrique
centrale.
Béatification:
17.03.1996 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
05.10.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 10 octobre
Réf. dans L’Osservatore
Romano: 1996 n.11 p.1-2 - n.12 p.1-5 - n.13 p.2 - 2003
n.34 p.2.8 - n.40 p.1-3
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1996 n.9 p.402-404 - 2003 n.22 p.1122-1123
Notice brève
Saint Daniel Comboni naît
en 1831 au nord de l’Italie. Ordonné prêtre en 1854, il part trois ans plus
tard pour le Soudan. Le choc initial est rude : climat, pauvreté. Mais, il
persiste dans sa résolution : « Ou l’Afrique, ou la mort »
dit-il. Pour cette grande entreprise du “salut des âmes les plus abandonnées du
monde”, il est prêt à tout, même s’il doit revenir momentanément pour raison de
santé. En 1864, alors qu’il est en prière à Saint-Pierre de Rome, il a
l’intuition du “Plan de régénération de l’Afrique” dont l’idée maîtresse est le
salut de l’Afrique par les Africains eux-mêmes. Il note aussi l’importance de
la femme africaine dans cette œuvre. Enfin, il est, et sera toujours,
résolument anti-esclavagiste. Plusieurs fois, le Père Comboni revient d’Afrique
en Europe et, aidé par sa connaissance des langues, il visite plusieurs pays
européens pour faire connaître la mission de l’Afrique Centrale. Il fonde une
revue missionnaire, crée un Institut de prêtres et frères missionnaires (1867),
les Comboniens actuels, et un Institut de Sœurs (1872). Entre temps, il assiste
au Concile Vatican I comme théologien et fait signer par 70 Pères conciliaires
une pétition en faveur de l’évangélisation de l’Afrique Centrale. Les
souffrances ne lui sont pas épargnées, ni les calomnies, mais il reçoit la
croix avec un esprit de foi. Évêque de Khartoum en 1877, il affronte la
sécheresse et la famine des années 77-78. Il meurt à l’âge de cinquante ans,
parmi ses gens, conscient que son œuvre missionnaire ne mourra pas.
Notice développée
Daniel Comboni naît en
1831 dans une famille de paysans pauvres sur les bords du lac de Garde. A 12
ans, alors qu’il poursuit sa scolarité à Vérone, à l’Institut de l’abbé Mazza,
il ressent déjà un attrait pour les missions en Afrique en écoutant des
missionnaires, anciens élèves de l’Institut, qui témoignent de leur apostolat.
Le 31 décembre 1854 (trois semaines après la proclamation du dogme de
l'Immaculée Conception), il est ordonné prêtre par le bienheureux Jean
Népomucène De
Tschiderer von Gleifheim 2 .
Trois ans plus tard, il part pour l’Afrique avec cinq autres missionnaires de
l’abbé Mazza. Après quatre mois de voyage, l’expédition missionnaire arrive à
Khartoum au Soudan. Le choc est rude : conditions climatiques, pauvreté de
la population, mais il ne se décourage pas. “ Ou l’Afrique, ou la
mort ” dit-il, après avoir assisté un jeune compagnon qui mourait. Malade
lui-même, il doit revenir en 1859 et il enseigne à l’Institut Mazza jusqu’en
1864. Le 15 septembre de cette année, tandis qu'il prie à Saint-Pierre de Rome,
il se sent poussé à rédiger un "Plan pour la régénération de
l'Afrique". Il le soumet à la Congrégation missionnaire 'De Propaganda
Fide' et au Pape Pie IX qui lui déclare: "Labora sicut bonus miles Christi
pro Africa" (Travaille comme un bon soldat du Christ pour l'Afrique).
Outre des vues inspirées par la foi: égalité foncière des hommes, lutte contre
la traite des Noirs, ce Plan renferme des intuitions originales et d'avenir:
'promouvoir la conversion de l'Afrique par l'Afrique même', prévoir un laïcat
missionnaire africain, 'la régénération de la grande famille de l'Afrique
dépend presque totalement de la femme africaine'. En 1867, il fonde à Vérone l’
“Instituto delle Missioni per la Nigrizia” regroupant des prêtres et des frères ;
ils deviendront les Missionnaires comboniens. Au Concile de Vatican I (1870) où
il accompagne son évêque comme théologien, ce prêtre entreprenant obtient la
signature de 70 évêques pour un manifeste en faveur des Noirs de l’Afrique
Centrale. En 1872, il fonde, pour les femmes, l “Instituto delle Pie Madri.”
Elles deviendront les Sœurs comboniennes.
Comme missionnaire en
Afrique, il décrit avec enthousiasme la nature luxuriante que l’homme n’a pas
encore touchée, tandis qu’il descend le Nil blanc sur une embarcation :
« les rives du fleuve qui, sur une longue distance, semblent un Éden
enchanté, (…) les fourrés vierges et les forêts impénétrables qui offrent le
plus sûr refuge à des millions d’antilopes, de gazelles, de girafes, de lions
et autres fiers fauves des forêts, (…) d’immenses nuées d’oiseaux de toute
espèce, des centaines de milliers d’hippopotames qui font émerger de l’eau leur
tête monstrueuse ».
Il fait aussi des allées
et venues entre l’Afrique et l’Europe pour éveiller l’intérêt des
chrétiens européens à la Mission d’Afrique Centrale. (Il connaît plusieurs
langues). Pour cela, il fonde aussi une revue missionnaire, la première en
Italie. Au Soudan, il lutte contre le “trafic infâme” de l’esclavage. « Je
suis l’ennemi numéro un de l’esclavage » écrit-il. D’autre part, il
connaît plusieurs dialectes locaux et prend des notes qui serviront plus tard
aux linguistes. En 1877, il est nommé Vicaire Apostolique de l’Afrique Centrale
et, un mois plus tard, il est ordonné évêque de Khartoum. Il déclare à ses
fidèles: « Le premier amour de ma jeunesse a été pour la malheureuse
Afrique et, laissant là ce que j'avais de plus cher au monde, je suis venu
parmi vous pour ne jamais cesser d'être avec vous. » Ce spirituel,
'mystiquement stigmatisé', a une confiance inconditionnelle dans la puissance
de la prière. Aussi consacre-t-il l'Afrique à la Vierge Marie et son diocèse au
Cœur de Jésus. Il nourrit une grande dévotion envers la Vierge Marie,
"Reine de la nigrizia”.
Au cours des années
1877-1878, il souffre avec ses missionnaires et tout le peuple d’une sécheresse
et d’une famine sans précédent. La moitié de la population périt. Alors, il
répète comme autrefois : “Ou l’Afrique, ou la mort”. Et il considère la
mort comme un 'trésor'. Et de fait, des épreuves personnelles ne lui manquent
pas. Il est incompris et calomnié ; il a le sentiment d'être abandonné
« de Dieu, du Pape, des supérieurs et de tous les hommes ». De plus,
il a perdu en 12 ans vingt-quatre de ses compagnons. Aussi est-il souvent tenté
de 'tout abandonner'. Mais il tient bon, sûr de sa vocation. En 1880, Mgr
Comboni revient en Afrique pour la huitième et dernière fois et, le 10 octobre
1881, à l’âge de cinquante ans, marqué par la croix qui ne l’a jamais
abandonné, il meurt à Khartoum. « Je meurs, dit-il, mais mon œuvre qui est
de Dieu ne mourra pas ».
Actuellement encore, la
confiance de Saint Daniel Comboni en la prière s'exprime chez ses fils
spirituels par les 'Cénacles de prière missionnaire' qui naissent en de
nombreuses paroisses. Intercéder “pour la malheureuse Afrique” est
toujours actuel, car il y a encore de l’esclavage au Soudan et ce pays de 27
millions d’habitants connaît depuis 1983 une guerre civile entre le Nord
musulman, au pouvoir, et le Sud animiste ou chrétien, guerre qui, en 20 ans, a
déjà fait deux millions de victimes.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0377.htm
Saint Daniel Comboni
(1831-1881)
Évêque missionnaire et
fondateur des :« Missionnaires Comboniens » et des « Missionnaires
Comboniennes ».
Daniele Comboni naît
à Limone sul Garda (Brescia - Italie) le 15 mars 1831, dans une famille de
paysans au service d'un riche seigneur de la région. Son père Louis et sa mère
Dominique sont très attachés à Daniel, le quatrième de huit enfants, morts
presque tous en bas âge. Ils forment une famille unie, riche de leur foi et de
valeurs humaines, mais pauvre en moyens économiques. C'est justement la pauvreté
de la famille Comboni qui pousse Daniel à quitter son village pour aller
fréquenter l'école à Vérone, auprès de l'Institut de l'Abbé Nicola Mazza.
Ordonné prêtre en 1854,
il part trois ans plus tard pour le Soudan. Le choc initial est rude : climat,
pauvreté. En assistant à la mort en Afrique d'un jeune compagnon missionnaire,
Comboni, au lieu de se décourager, se sent encore plus intérieurement confirmé
dans sa décision de continuer sa mission : « Ou l'Afrique ou la mort »
dit-il. Pour cette grande entreprise du « salut des âmes les plus
abandonnées du monde », il est prêt à tout, même s’il doit revenir en
Italie momentanément pour raison de santé.
En 1864, alors qu'il
était en prière sur la tombe de S. Pierre à Rome, Daniel est frappé par une
illumination fulgurante qui le pousse à élaborer son fameux « Plan pour la
régénération de l'Afrique », un projet missionnaire qui peut être
synthétisé en une phrase: « Sauver l'Afrique par l'Afrique », fruit
de sa confiance sans limites dans les capacités humaines et religieuses des
peuples africains.
Plusieurs fois, le Père
Comboni revient d’Afrique en Europe et, aidé par sa connaissance des langues,
il visite plusieurs pays européens pour faire connaître la mission de l’Afrique
Centrale.
Sa foi inébranlable dans
le Seigneur et dans l'Afrique le conduit à fonder, respectivement en 1867 et en
1872, les Instituts masculin et féminin de ses missionnaires, connus plus tard
sous le nom de « Missionnaires Comboniens » et de sœurs « Missionnaires
Comboniennes ».
Entre temps, il assiste
au Concile Vatican I comme théologien et fait signer par 70 Pères conciliaires
une pétition en faveur de l’évangélisation de l’Afrique Centrale. Les
souffrances ne lui sont pas épargnées, ni les calomnies, mais il reçoit la
croix avec un esprit de foi.
Évêque de Khartoum en
1877, il affronte, avec ses missionnaires hommes et femmes, la sécheresse et la
famine des années 1877-78 qui réduisent de moitié la population locale et
épuisent le personnel et l'activité missionnaire.
En 1880, avec toujours le
même courage, Mgr Comboni revient en Afrique, pour la huitième et dernière
fois, à côté de ses missionnaires, décidé à continuer la lutte contre la plaie
de l'esclavage et à consolider l'activité missionnaire avec les africains
eux-mêmes. L'année suivante, éprouvé par la fatigue, les morts fréquentes et
récentes de ses collaborateurs, l'amertume des accusations et des calomnies, le
grand missionnaire tombe malade.
Le 10 octobre 1881, à
l'âge de cinquante ans, marqué par la croix qui jamais ne l'a abandonné comme
une épouse fidèle et aimée, il meurt à Khartoum, parmi ses gens, conscient que
son œuvre missionnaire ne mourra pas. « Je meurs, dit-il, mais mon œuvre,
qui est oeuvre de Dieu, ne mourra pas ».
Daniel Comboni a été
beatifié le 17 mars 1996 et canonisé le 20 décembre 2002, sur la Place
Saint-Pierre de Rome (dans les deux cas), par le même pape, saint Jean-Paul II
(Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Pour un approfondissement
biographique :
[Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien]
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
©Evangelizo.org 2001-2017
Profile
Educated at Father
Mazza’s Institute in Verona, Italy, studying theology, medicine,
and several languages. Ordained on 31 December 1854 in
the diocese of Verona, Italy by Blessed John
Nepomuk von Tschiderer. Missionary to
modern Sudan in 1857,
but returned home in 1859 due
to ill
health. Taught at Mazza’s
Institute 1861 to 1864. Wrote on
the need for aid in Africa,
that the aid should be used to “Save Africa Through Africa”,
treating Africans as
adults in need of a hand, not children in
need of guidance as was common in European thought
of the day. Travelled to France, Spain, England, Germany,
and Austria to
on fund-raising missions.
In 1867 at Verona,
he founded the Istituto delle Missioni per la Nigrizia for priests and brothers,
and the Istituto delle Pie Madri for women who
were called to work in Africa;
they became known as the Comboni Missionaries, and in 1894 became
the Congregation of the Sons of the Sacred Heart. He opened similar
institutions in Cairo, Egypt,
to acclimatize missionaries to
Central Africa. Wrote to
the 1st Vatican Council in 1870 on
the need for Church‘s
involvement in African conversion.
Pro-vicar Apostolic of Central Africa in 1872 covering
Nubia, Egyptian Sudan,
and the territory south to the Lakes (nearly 100,000,000 people). He
founded missions in
El-Obeid (Kordofan), Khartoum, Berber, Delen, and Malbes. Vicar Apostolic of
Central Africa, titular bishop of
Claudiopolis, and Bishop of
Khartoum in 1877.
He helped suppress
the slave trade
in the region. Contributed material for scientific works about the region, and
of its geography; works on several dialects were based in large part on
Daniel’s notes about the languages. He spoke six European languages,
Arabic, and several central African dialects. The Comboni Family continue
their work today with priests, brothers and sisters ministering
in hospitals, schools,
and orphanages in
41 countries.
Born
15 March 1831 at
Limone sul Garda, Italy
10 October 1881 of
natural causes at Khartoum, Sudan of
natural causes
26 March 1994 by Pope John
Paul II
17 March 1996 by Pope John
Paul II at Saint Peter’s Basilica, Rome
5 October 2003 by Pope John
Paul II
Additional
Information
New
Catholic Dictionary: Sons of the Sacred Heart of Verona
other
sites in english
Comboni
Lay-Missionary Programs
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Diocesi di Verona (pdf)
Readings
The missionaries will
have to understand that they are stones hid under the earth, which will perhaps
never come to light, but which will become part of the foundations of a vast,
new building. – Saint Daniel
Comboni
From the time of
his priestly formation
in the institute founded by the Servant of God Nicola Mazza, Daniel Comboni
felt called to give his own life to proclaim the Gospel in the land of Africa.
This awareness stayed with him throughout his life and supported him in
his missionary labours
and pastoral difficulties. He felt comforted in this dedication by the words he
heard from Pope Pius IX:
“Labora sicut bonus miles Christi pro African” (“Work like a good soldier of
Christ for Africa”). The modernness and boldness of his work were expressed in
the preparation and formation of future priests, in the tireless promotion of
the missions by his writing and
publishing, in the founding of two institutes one for men, the other for women
exclusively dedicated to the mission “ad gentes”, by struggling for the
abolition of the terrible slave-trade and by actively working “for the rebirth
of Africa through itself”. These insights of the new blessed produced great
fruit for the evangelization of
the African continent by paving the way to the consoling growth of the Church
in Africa today. “Leading humanity to the light of eternal life”: Daniel
Comboni’s ideal continues today in the apostolate of his spiritual sons and
daughters. They still maintain strong ties in Africa, particularly in Sudan,
where their founder spent a great part of his energy as a tireless evangelizer
and where he died at a young age, worn out by his labours and illness. The
unconditional trust he had in the power of prayer is
effectively expressed in the “Cenacles of missionary prayer”
which are being set up in many parishes and
represent a significant way to promote and renew missionary spirituality. – Pope John
Paul II at the beatification ceremony for Blessed Daniel on 17 March 1996
MLA
Citation
“Saint Daniel
Comboni“. CatholicSaints.Info. 1 August 2023. Web. 7 October 2024. <https://catholicsaints.info/saint-daniel-comboni/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-daniel-comboni/
Limone
sul Garda (Lombardia) - Gruppo scultoreo vicino alla casa del Comboni, con san
Daniele inginocchiato ai piedi di san Giuseppe
Limone
sul Garda (Lombardy, Italy) - Statue of saint Daniele Comboni kneeling before
saint Joseph
Daniel Comboni
(1831-1881)
Daniel Comboni: the son
of poor gardeners who became the first Catholic Bishop of Central Africa, and
one of the great missionaries in the Church's history.
It is a fact. When God
decides to take a hand and select a generous and open-hearted individual, things
happen: great, new things.
An “only child” - with
holy parents
Daniel Comboni is born at
Limone sul Garda (Brescia - Italy) on 15th, March 1831, into a family of
cultivators employed by one of the rich local proprietors. Luigi and Domenica,
the parents, are very attached to Daniel: he is the fourth of eight children,
but the only survivor: all the others die young, six of them in their infancy.
So they form a very close unit, rich in faith and human values, but poor in
material things. It is this poverty that forces Daniel to go away to school in
Verona, in the Institute founded by Father Nicola Mazza. During the years spent
in Verona, Daniel discovers his calling to the priesthood, completes his
studies of Philosophy and Theology and, above all, is entranced by the mission
of Central Africa, drawn by the descriptions of the missionaries who return
from there to the Mazza Institute. Comboni is ordained in 1854, and three years
later leaves for Africa himself, along with five other missionaries of the
Mazza Institute and with the blessing of his mother Domenica, who finally tells
him: “Go, Daniel, and may the Lord bless you”.
Into the heart of Africa
- with Africa in his heart
After a journey of four
months the missionary expedition that includes Comboni reaches Khartoum,
capital of the Sudan. The impact of this first face-to-face encounter with
Africa is tremendous, Daniel is immediately made aware of the multiple
difficulties that are part of his new mission. But labours, unbearable climate,
sickness, the deaths of several of his young fellow-missionaries, the poverty
and dereliction of the population, only serve to drive him forward, never
dreaming of giving up what he has taken on with such great enthusiasm. From the
mission of Holy Cross he writes to his parents: “We will have to labour hard,
to sweat, to die: but the thought that one sweats and dies for love of Jesus
Christ and the salvation of the most abandoned souls in the world, is far too
sweet for us to desist from this great enterprise”.
After withessing at the
death of one of his missionary companions, Comboni, far from being discouraged,
feels an interior confirmation of his decision to carry on in the mission: “O Nigrizia
o morte!” - Africa, or death.
It is still Africa and
its peoples that drive Comboni, when he returns to Italy, to work out a fresh
missionary strategy. In 1864, while praying at the Tomb of St Peter in Rome,
Daniel is struck by a brilliant inspiration that leads to the drawing up of his
famous Plan for the Rebirth of Africa, a missionary project that can be summed
up in an expression which is itself the indication of his boundless trust in
the human and religious capacities of the African peoples: “Save Africa through
Africa”.
An original missionary
Bishop
In spite of all the
problems and misunderstandings he has to face, Daniel Comboni strives to drive
home his intuition: that all European society and the Church are called to
become much more concerned with the mission of Central Africa. He undertakes a
tireless round of missionary animation all over Europe, begging for spiritual
and material aid for the African missions from Kings and Queens. Bishops and
nobles, as well as from the poor, simple people. As a tool for missionary
animation he launches a missionary magazine, the first in Italy.
His unshakeable faith in
the Lord and trust for Africa lead him to found, in 1867 and 1872 respectively,
two missionary Institutes of men and of women: these become known more widely
as the Comboni Missionaries and the Comboni Missionary Sisters (Verona Fathers
and Sisters).
He takes part in the
first Vatican Council as the theologian of the Bishop of Verona, and gets 70
Bishops to sign a petition for the evangelisation of Central Africa (Postulatum
pro Nigris Africæ Centralis).
On 2nd, July 1877,
Comboni is named Vicar Apostolic of Central Africa, and ordained Bishop a month
later: it is confirmation that his ideas and his activities considered by some
to be foolhardy, if not crazy are recognised as truly effective means for the
proclamation of the God News and the liberation of the African continent.
In 1877 and 1878 he and
all his missionaries are tormented in body and spirit by the tragedy of a drought
followed by starvation without precedent. The local populations are halved, and
the missionary personnel and their activities reduced almost to nothing.
The cross as friend and
spouse
In 1880, with unflagging
determination, Bishop Comboni travels to Africa for the eighth and last time,
to stand alongside his missionaries: intent, also, on continuing the struggle
against the pernicious Slave Trade, and on consolidating the missionary
activity carried out by Africans themselves. Just one year later, overwhelmed
by his labours, by many deaths in quick succession among his collaborators, by
a wave of calumnies and accusations that are a bitter burden, the great
missionary falls sick himself. On 10th, October 1881, only 50 years old, marked
by the Cross which, like a faithful and loving bride, has never let him, he
dies in Khartoum, among his people. But he is aware that his missionary work
will not end with him: “I am dying”, he says, “but my work will not die”.
He was right. His work
did not die. Indeed, like all great projects “which are born at the foot of the
Cross”, it continues to live through the giving of their lives by many women
and men who have chosen to follow Comboni along the path of his arduous yet
exhilarating mission among peoples who are the poorest as regards the Gospel,
and the most abandoned as regards human solidarity.
The main dates
— Daniel Comboni is
born at Limone on Lake Garda (Brescia ‑ Italy) on 15th, March 1831.
— In 1849 he consecrates
his life to Africa, thus setting in motion a project that will indeed lead him
to risk his life many times in exhausting missionary journeys, starting from
his first arrival in Africa in 1857.
— On 31st, December 1854,
the year of the proclamation of the Immaculate Conception of Mary, he is
ordained priest by Blessed John N. Tschiderer, Bishop of Trento.
— Confident that Africans
will become the leading agents of their own evangelisation, he launches a
project designed to “Save Africa through Africa” (Plan of
1864).
— Faithful to his motto:
“Africa, or death!” despite all difficulties, he pushes ahead with his Plan by
founding the Comboni Missionary Institute in 1867.
— He is a prophetic
voice, proclaiming to the whole Church, especially in Europe, that the hour of
salvation has come for the peoples of Africa. Though still a simple priest, he
has no hesitation in approaching the First Vatican Council to petition the
Bishops that every local Church be involved in the conversion of
Africa (Postulatum, 1870).
— With unusual courage
for those days, he is the first to bring missionary Sisters into the work in
Central Africa, and in 1872 he founds his own Institute of Sisters consecrated
exclusively to the missions: the Comboni Missionary Sisters.
— His endeavours are
great on other fronts too, for example in his tireless struggle for the
abolition of slavery.
— In 1877 he is
consecrated Bishop and named Vicar Apostolic of Central Africa.
— He dies in Khartoum
(Sudan) in the late hours of 10th, October 1881, worn out by his toils and his
crosses.
— On 26th, March 1994,
the heroic nature of his virtues is recognised.
— On 6th, April 1995, the
cure of an Afro-Brazilian girl, Maria José de Oliveira Paixão, is recognised as
a miracle worked through his intercession.
— On 17th, March 1996, he
is Beatified by John Paul II in St. Peter's.
— On 20th, December 2003,
the cure of a Muslim mother from Sudan, Lubna Abdel Aziz, is recognized as a
miracle worked through his intercession.
— On 5th, October 2003,
he is canonised by John Paul II in St. Peter's.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031005_comboni_en.html
CANONIZATION OF THREE
BLESSEDS
HOMILY OF JOHN
PAUL II
Sunday, 5 October 2003
1. "Preach the
Gospel to the whole creation" (Mk 16:15). With these words before the
Ascension the Risen One entrusted the universal missionary mandate to the
Apostles. Immediately afterwards, he assured them that in this demanding
mission they would always be able to count on his help (cf. Mk 16: 20).
These same words rang out
eloquently at today's solemn celebration. They constitute the message that
these three new Saints renew for us: Daniel
Comboni, Bishop, founder of the Congregation of the Comboni
Missionaries of the Heart of Jesus and of the Comboni Missionary Sisters; Arnold
Janssen, priest, founder of the Society of the Divine Word and of the
Congregation of Missionary Sisters Servants of the Holy Spirit and the Sister
Servants of the Holy Spirit of Perpetual Adoration; Joseph
Freinademetz, priest, of the Society of the Divine Word.
Their lives show clearly
that the proclamation of the Gospel "is the primary service which the
Church can render to every individual and to all humanity" (Redemptoris
Missio, n. 2). These new Saints teach us that evangelization always
involves an explicit proclamation of Christ in addition to
contributing to human advancement that has sometimes even proven dangerous, as
the experience of so many missionaries shows. This is the example, the
precious heritage that the three Saints, raised today to the glory of the
altars, have bequeathed, especially to their religious families. The
priority of missionary institutes is the mission "ad gentes", which
must come before any other social or humanitarian commitment, however
necessary.
2. "All the peoples
will see the glory of the Lord". The Responsorial Psalm, which we have
just sung, emphasizes the urgency of the mission "ad
gentes", even in our time. We need evangelizers with the enthusiasm
and apostolic outreach of Bishop Daniel
Comboni, an apostle of Christ among the Africans. He relied on the
resources of his rich personality and solid spirituality to make Christ known
and welcomed in Africa, a continent he loved deeply.
How could we fail, also
today, to turn our gaze with affection and concern to those beloved peoples?
Africa, a land rich in human and spiritual resources, continues to be scarred
by many difficulties and problems. May the international community actively
help itbuild a future of hope. I entrust my appeal to the intercession of
St Daniel
Comboni, an outstanding evangelizer and protector of the "Black
Continent".
3. "Nations shall
come to your light" (Is 60: 3). The prophetic image of the new Jerusalem
that spreads divine light on all the peoples clearly illustrates the life and
tireless apostolate of St Arnold
Janssen. He zealously carried out his priestly work, spreading the
Word of God by means of the new mass media, especially the press.
Obstacles did not dismay
him. He liked to repeat: "Proclamation of the Good News is the first and
most significant expression of love for one's neighbour". He now helps his
religious family from Heaven, to continue faithfully along the tracks he marked
out that witness to the permanent value of the Church's evangelizing mission.
4. "And they went
forth and preached everywhere" (Mk 16: 20). The Evangelist Mark ends
his Gospel with these words. He then adds that the Lord never ceases to
accompany the activity of the Apostles with the power of his miracles. Echoing
these words of Jesus, the words of St Joseph
Freinademetz are filled with faith: "I do not consider
missionary life as a sacrifice I offer to God, but as the greatest grace that
God could ever have lavished upon me". With the tenacity typical of
mountain people, this generous "witness of love" made a gift of
himself to the Chinese peoples of southern Shandong. For love and with
love he embraced their living conditions, in accordance with his own advice to
his missionaries: "Missionary work is useless if one does not love and is
not loved". An exemplary model of Gospel inculturation, this Saint
imitated Jesus, who saved men and women by sharing their existence to the very
end.
5. "Go into all the
world". The three Saints whom we joyfully honour today remind us of the
missionary vocation of every baptized person. All Christians are sent on mission,
but to be authentic witnesses of Christ, one must strive constantly for
holiness (cf.Redemptoris
Missio, n. 90).
Dear Brothers and
Sisters, let us accept this invitation that comes to us from today's evocative
celebration. May the Queen of the Saints, the Star of the New Evangelization,
shine upon us from Heaven. We turn to her with trust, especially in this month
of October, dedicated to the Rosary and to the missions. Mary Most Holy, Queen
of Missions, pray for us!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
POPE FRANCIS
GENERAL AUDIENCE
Catechesis. The passion
for evangelization: the apostolic zeal of the believer. 21. Saint
Daniel Comboni, apostole for Africa and a prophet of mission
Dear brothers and
sisters, good morning!
In our journey of
catechesis on the passion for evangelization, that is, apostolic zeal, today we
will linger on the witness of Saint Daniel Comboni, an apostle who was filled
with zeal for Africa. He wrote the following of these people: “they have taken
possession of my heart that lives for them alone” (Writings, 941). “I shall die
with Africa on my lips” (Writings, 1441). That is beautiful, isn’t it? And he
wrote this to them: “the happiest of my days will be when I may give my life
for you” (Writings, 3159). This is the expression of someone who is in love
with God and with the brothers and sisters he was serving in mission, whom he
never tired of reminding that “Jesus Christ suffered and died for them as well”
(Writings, 2499; 4801).
He affirmed this in a
context characterized by the horror of slavery, which he witnessed. Slavery
“objectifies” the human being, whose value is reduced to being useful to
someone or something. But Jesus, God made man, elevated the dignity of every
human being and exposed the falsity of every slavery. In the light of Christ,
Comboni became aware of the evil of slavery. Moreover, he understood that
social slavery is rooted in an even deeper slavery, that of the heart, of sin,
from which the Lord frees us. As Christians, therefore, we are called to fight
every form of slavery. However, unfortunately, like colonialism, slavery is not
something from the past. Unfortunately. In the Africa that Comboni loved so
much, which is today tormented by so many conflicts, “political exploitation
gave way to an ‘economic colonialism’ that was equally enslaving. (…) This is a
tragedy to which the economically more advanced world often closes its eyes,
ears and mouth”. I therefore renew my appeal: “Stop choking Africa: it is not a
mine to be stripped or a terrain to be plundered” (Meeting with Authorities,
Kinshasa, 31 January 2023).
And let us return to
Saint Daniel’s life. After the first period he had spent in Africa, he had to
leave the mission due to health reasons. Too many missionaries had died after
contracting malaria, complicated by insufficient knowledge of the local
situation. However, although others abandoned Africa, Comboni did not do so.
After a period of discernment, he felt the Lord was inspiring him along a new
path of evangelization, which he summed up in these words: “Save Africa with
Africa” (Writings, 2741s). This was a powerful insight: there was nothing of
colonialism in this. It was a powerful insight that helped renew his missionary
outreach: the people who had been evangelized were not only “objects”, but
“subjects” of mission. And Saint Daniel Comboni wanted to make all
Christians, protagonists in the work of evangelization. With this spirit,
he thought and took action in an integral way, involving the local clergy and
promoting the lay service of catechists. Catechists are a treasure of the
Church. Catechists are those who bring evangelization forward. He also saw
human development in this way, supporting the arts and professions, fostering
the role of the family and of women in the transformation of culture and
society. And how important it is, even today, to make faith and human
development progress within the context of mission, rather than transplanting
external models or limiting them to sterile welfarism! Neither external models
nor welfarism. Finding the path of evangelization in the people’s culture;
evangelizing the culture and inculturating the Gospel go hand in hand.
Comboni’s great
missionary passion, however, was not primarily the fruit of human endeavour. He
was not driven by his courage or motivated solely by important values such as
freedom, justice and peace. His zeal came from the joy of the Gospel. He drew
from Christ’s love which then led to love of Christ! Saint Daniel wrote, “Such
an arduous and laborious mission as ours cannot be glossed over, lived by
crooked-necked people filled with egoism and with themselves, who do not care
for their health and the conversion of souls as they should”. This is the
tragedy of clericalism which leads Christians, laity included, to become
clericalized and to transform themselves — as it says here — into people with
crooked necks filled with egoism. This is the plague of clericalism. And he
added, “It is necessary to inflame them with charity that has its source from God
and the love of Christ; when one truly loves Christ, then privations,
sufferings and martyrdom become sweet” (Writings, 6656). He wanted to see
ardent, joyful, dedicated missionaries, “holy and capable” missionaries — he
wrote — “first of all saints, that is, completely free from sin and offence to
God and humble. But this is not enough: we need charity that enables our
subjects” (Writings, 6655). For Comboni, the source of missionary ability,
therefore, is charity, in particular, the zeal by which he made the suffering
of others his own.
In addition, his passion
for evangelization never led him to act as a soloist, but always in communion,
in the Church. “I have only one life to consecrate to the salvation of these
souls: I wish I had a thousand to spend them all to such a purpose” (Writings,
2271).
Brothers and sisters,
Saint Daniel is a witness of the love of the Good Shepherd who goes in search
of the one who is lost and gives his life for the flock. His zeal was energetic
and prophetic in being opposed to indifference and exclusion. In his letters,
he earnestly called out to his beloved Church which had forgotten Africa for
too long. Comboni’s dream is a Church that makes common cause with those who
are crucified in history, so as to experience the resurrection with them. At
this time, I would like to offer all of you a suggestion. Think of those who
are being crucified in today’s history: men, women, children, the elderly, all
those who are being crucified by the history of injustice and domination. Let
us think about them and let us pray for them. His witness seems to want to
repeat to all of us, men and women of the Church: “Do not forget the poor —
love them — for Jesus crucified is present in them, waiting to rise again”. Let
us not forget the poor. Before I came here, I had a meeting with Brazilian
legislators who are working for the poor, who try to promote the poor through
assistance and social justice. And then do not forget the poor — they work for
the poor. To all of you, [I say]: do not forget the poor, because they will be
the ones who will open the door of Heaven for you.
APPEAL
Yesterday, I heard
disturbing news from Nagorno Karabakh, in the Southern Caucasus, where the
already critical humanitarian situation is being aggravated by additional armed
clashes. I extend my heartfelt appeal to all involved and to the international
community that the weapons be silenced and that every effort be made to find
peaceful solutions for the good of the people and respect for human dignity.
Special Greetings
I extend a warm welcome
to the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience,
especially the groups from Denmark, Norway, Cameroon, Australia, India,
Indonesia, Malaysia, the Philippines and the United States of America. Upon you
and your families I invoke the joy and peace of our Lord Jesus Christ. God
bless you all!
Lastly, my thoughts turn
to young people, to the sick, to the elderly and to newlyweds. Today is the
Feast Day of Saint Andrew Kim, Paul Chông and his martyred Korean companions.
May their heroic example be of support to you when making tough decisions and a
comfort to you in difficult times.
And today, I also ask you
to spare a thought for President Napolitano who is in serious health
conditions. May this servant of the nation find comfort.
Summary of the Holy
Father's words
Dear brothers and sisters:
In our catechesis on apostolic zeal, we have been reflecting on the spread of
the Gospel through the witness of men and women of every time and place. Today
we turn to Africa and the prophetic missionary vision of Saint Daniel Comboni,
centred on the liberating power of the Gospel. In a social context marked by
the evil of slavery, Daniel Comboni preached Christ, crucified and risen, as
the source of authentic freedom, not only from sin but from every form of
enslavement that debases our human dignity. Ahead of his time, he recognized
the need for an integral evangelization involving local clergy, catechists and
lay leaders, grounded in the Gospel message and its summons to the building of
a just, solidary and humane social order. For Saint Daniel Comboni, Christian
charity, manifested in our solidarity with those who suffer, is the ultimate
inspiration and driving force behind all missionary outreach. May his love of
the Church, his commitment to her universal mission, and his pastoral concern
for the future of the peoples of Africa continue to inspire the evangelizing
efforts of the Church in our own time.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/en/audiences/2023/documents/20230920-udienza-generale.html
Daniel Comboni
Missionary, b. 15 March,
1831 in Limone San Giovanni near Brescia, Italy;
d. 10 Oct., 1881, at Khartoum. Educated in Mazza's Institute, Verona,
he learned, in addition to theology,
several languages and medicine. Ordained priest in
1854, he was sent (1857) by Don Mazza to Central Africa, but returned
(1859) because of ill health. After teaching
in Mazza's Institute from 1861-64 he published "Piano per
la rigenerazione dell' Africa" (Turin, 1864) and visited France, Spain, England, Germany,
and Austria to collect funds.
In Verona Comboni
established (1867) his Istituto delle Missioni per
la Nigrizia to educate priests and
brothers for the missions, and the Istituto delle Pie Madri to
supply female help;
he also opened similar institutions in Cairo, Egypt,
to acclimatize missionaries for the fever-stricken regions of
Central Africa. Appointed (1872) Pro-vicar Apostolic of
Central Africa (vicariate since 1846), embracing Nubia, Egyptian Sudan,
and the territory south to the Lakes (with nearly 100,000,000 inhabitants)
Comboni began his great work with only two
missions, El-Obeid (Kordofan) and Khartoum. Others rapidly followed:
Berber, Delen, Malbes (near El-Obeid). In 1877 Comboni was made Vicar
Apostolic of Central Africa and titular Bishop of Claudiopolis.
His death was pronounced a "great loss" by Leo
XIII.
Comboni aroused
the interest of Europe in negro missions,
and journeyed five times from Africa to Europe to
secure missionaries and funds. By means of his intimate acquaintance
with the khedive and the Governor of the Sudan he
effectually checked the slave-trade. Besides his "Quadro storico
delle Scoperte Africane" (1880) he contributed material
for scientific works, notably on geography. Mitterrutzner's
works on the Dinka and Bari dialects
(Brixen, 1866, 1867) are based on Comboni's manuscripts.
He was a "language genius" (Cardinal Simeoni), master of
six European tongues,
of Arabic, and the dialects of the Dinka, Bari,
and Nuba negroes.
His "Istituto", since 1894 the Congregation of
the Sons of the Sacred Heart, continues his work in
Central Africa. Mgr. Geyer (appointed vicar
Apostolic in 1903) was assisted in 1907 by 29 priests,
23 brothers, and 35 sisters ministering to 11 churches,
9 schools,
and 6 orphanages.
Lenhart,
John. "Daniel Comboni." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 4. New York: Robert Appleton
Company, 1908. 10 Oct.
2017 <http://www.newadvent.org/cathen/04152b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Gerald M. Knight.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/04152b.htm
Sons of the Sacred
Heart of Verona
Founded
1861 at Verona, Italy by Saint Daniel
Comboni
Article
An institute founded as a
society of secular priests for the African missions. In 1885 the society became
a congregation and its members were called Sons of the Sacred Heart. Until
1900 they were under the direction of the Jesuits. By a decree of 1923, this
institute was divided into two congregations: the Congregation of the
Sacred Heart of Jesus for the missions of central Africa, comprising 140
religious, all Italians, and having its mother-house at Verona; and the Congregation
of Missionaries of the Sons of the Sacred Heart of Jesus, composed of religious
of Austrian, German, and other nationalities. The constitutions of both
congregations are practically the same. Besides small residences in Italy, this
society has a novitiate at Venegono near Milan, an apostolic school at Brescia,
a novitiate for German-speaking members at Brixen (Tyrol), and a house at Gratz
(Austria). Missionary labor is carried on by the Sons of the Sacred Heart throughout
the whole of the Anglo-Egyptian Sudan and the northern section of the Uganda
Protectorate; they are in charge of the vicariates Apostolic of Khartum, and
Bahr-el-Ghazal and Uganda, and some of their members are at Cairo, Heluan, and
Assuan in Egypt.
MLA
Citation
“Sons of the Sacred Heart
of Verona”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
10 October 2016. Web. 7 October 2024.
<https://catholicsaints.info/sons-of-the-sacred-heart-of-verona/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/sons-of-the-sacred-heart-of-verona/
Portrayal
of the missionary Daniele Comboni, Parish church S. Benedetto, Limone sul
Garda, Italy
Darstellung
des Missionars Daniele Comboni, Pfarrkirche S. Benedetto, Limone sul Garda,
Italien
The Churches, the
Santelle and the Comboni Missionary Center in Limone sul Garda
Among the treasures
of Limone sul Garda,
an important place is occupied by the churches and the Comboni Missionary
Center. The history of Limone is also told thanks to the cloisters and
frescoes that have contributed to the beauty of this small town.
Saint Daniel Comboni
15th March 1831
Daniele was born in Limone sul Garda, into a humble family that lived in the
house of the Limonaia - keeper in Tesöl (curiosity: at the time, and until
1859, Limone was part of the Austro-Hungarian Empire and Daniele Comboni was
therefore born with Austrian nationality).
February 20, 1843, (at
the age of 12) he was accepted into the Mazzaniano boarding school founded by
Canon Nicola Mazza in Verona for poor but gifted boys.
On 6th January 1849,
(at the age of 18) he swore to consecrate himself to the evangelization of
Africa, or rather, of "Nigrizia", as the continent was commonly
called at the time.
Until 1854, (at the age
of 23) at the Mazza boarding school, he studied with profit the main European
languages of the time (French, German and English).
31st December 1854,
(at the age of 23) he is ordained a priest in the Cathedral of Trent by the
Bishop himself, Blessed De Tschiderer.
September 6, 1857 (at the
age of 26) his first trip to Africa; he set sail from the port of Trieste
with five other missionaries and a layman to realize his dream, participating
in the Mazzanian missionary expedition to Central Africa, according to the
"Plan" of Fr Nicola Mazza (his college master). Travelling at that
time was not easy in Europe, let alone in Africa, where the lack of reliable
maps and modern means of transport was compounded by the heat, diseases caused
by insect bites or the normal consumption of food and water. For a European, it
was certain death and leaving for the mission without knowing when or if they
would return.
In spite of these
adversities, the missionary group reached Kathoum in Sudan on 8th January
and travelling up the White Nile they arrived at the mission guarded by the
sole survivor of five German missionaries. (curiosity: Daniel was always in
contact with German institutions and missionaries; he himself, in his European
or African itineraries, travelled under the protection of the House of Habsburg
or the Emperor of Austria, a consular visa which was very important and
unlimited at the time).
In 1859, (at the age of
28) Daniele returned to Verona; he was the only survivor of the missionary
group that had left Trieste three years earlier; he was already ill, but he
wanted and obtained a commission to train African boys who had been rescued
from slavery (at that time Africans were only considered for this type of
market). It seems incredible, but in that first mission Daniel succeeded in
forming dictionaries and grammars of the unwritten African languages he met;
the Denka, the Bari, the Cordofan and the Nuba.
15th September 1864
(at the age of 33) is a defining moment in his life. While praying in Rome at
the tomb of St Peter, he is inspired by the 'Plan for the regeneration of
Africa through Africa itself'. Reflecting on his experience, he had concluded
that the mission in the African reality required a change of method. If the
deadly climate and environmental conditions did not allow European missionaries
to penetrate directly, it was necessary to prepare the Africans themselves.
This meant that the salvation of Africa had to be achieved through Africa
itself. This was a strong consideration for the Church at the time, since the
African was not considered to have the same dignity as other men, whereas
Daniele's intuition recognized that Africa, "La Nigrizia", was
capable of redeeming itself at all levels: moral, cultural and social.
August 1865 (at the age
of 34) Fr Nicola Mazza, founder of the Mazzaniano Institute to which Daniele
belonged, died. His successor, given the worsening financial situation of the
Institute and other difficulties posed by those who no longer had faith in the
mission, closes the African enterprise for good. Daniel was left alone.
In May 1867 (at the age
of 36) Daniele opened in Verona, in a humble house, the Male Institute for
the Missions of Nigrizia (later to become the Comboni Missionary
Institute); it is a point of reference for those missionaries who want to
continue their work. They came from those institutes that for financial reasons
no longer supported the African missions. Towards the end of that year, he left
for Egypt with three Camilian Fathers, three French nuns and 16 African girls
educated in Europe, with the intention of founding one of the first planned
Institutes in Cairo. He urgently returned to Europe to personally gather men
and means; he therefore undertook several trips to one or other of the European
capitals (France, Germany, Austria, England, Belgium, Switzerland, Russia, and
Holland). It was important for his "Plan" that the missionary work
should not be the prerogative of this or that country, but a unique and
European work; Africa should not be westernized but valued or
"regenerated" with its own culture and traditions.
In January 1872 (at the
age of 41) he founded the Institute of the Pious Mothers of ‘Nigrizia’, the
first female missionary institute in history, the first founded by Daniel. An
institute which was greatly desired, and which would later be fundamental to
the Comboni Work to this day. Daniele wrote about them in a letter: "...
With the same ease with which they teach the ABC to the derelict orphan in
Europe, in central Africa they face journeys of months and months under 60
degrees, they cross deserts on camels and mount and dominate horses, they sleep
in a clear sky under a tree or in the corner of an Arab boat, they threaten the
armed Bedouin, they rebuke man's vice, they assist the soldier in the hospital,
they demand justice from the Turkish courts, and from the pashas, on behalf of
the unfortunate and the oppressed, they do not fear the hyena or the roar of
the lion... ". On 26 May Daniel was appointed Apostolic Provicar of
Central Africa. The missionary spirit was so strong at that time that the first
African collaborators were already being counted.
In May 1873 (at the age
of 42) he entered Khartoum and dedicated himself to the implementation of his
"Plan".
In 1876 (at the age of
45) Daniele returned to Europe, with the concern of setting up the two
Missionary Institutes in Verona, personally seeking funds and men.
On 11 July 1877 (at the
age of 46) he was appointed Apostolic Vicar of Central Africa and consecrated
Bishop on 12 August, with the titular see of Claudiopolis (the Latin name for
the city of Cluj in Romania). He returned to travel throughout Europe to promote
the missions. On 3 December he left for Africa with the first five Pious
Mothers of his Institute.
In April 1878 (at the age
of 47) she was in Khartoum, received with a triumphant welcome; immediately she
had to face an emergency of famine and hunger such as had never been seen in
Sudan.
In 1879 (at the age of
48) he was forced to return to Italy, debilitated by continuous fevers.
Demonstrating incredible tenacity for his mission, he took the opportunity to
set up his Institutes in Verona for good.
In 1880 (at the age of
49) he returned to Sudan and began visiting the missions of the Vicariate
(Khartoum, El-Obeid, Malbes, Dilling). He went on to explore the Nuba mountains
with the idea of founding a mission further into Africa. Daniel had a strong
physical constitution, but the enormous physical and moral fatigue (many
missionaries, co-workers and nuns died suddenly of illness), and sacrifices of
all kinds were fatally marking him.
On 5th October 1881 (at
the age of 50) he was seriously stricken by fevers. On 10th October he died,
assisted by his sisters and a Canadian missionary who was present. The
following day his body was buried in the garden of the mission.
During the Mahdist
revolution (1881-1898), many missionaries were killed for religious reasons and
many missions were destroyed. Daniele Comboni's tomb was desecrated, and his
bones dispersed. When the first two missionaries were able to return to
Khartoum, they found a few fragments of bones, which were collected in an urn
later placed in the church in Aswan (Egypt).
Shortly after 1900,
Daniel's far-sightedness in his intuition "Save Africa with
Africa" bore new fruit and two Comboni Institutes with a lay
orientation were founded: the Secular Institute of Comboni Missionaries in 1969
and the Comboni Lay Missionaries in 1990.
On 6th April 1995 the
miracle worked through his intercession in favor of the Afro-Brazilian girl
Maria José de Oliveira Paixão was recognized.
17 March 1996 Daniel
Comboni was beatified by Pope John Paul II.
On 20 December 2002 the
second miracle worked through his intercession on behalf of the Sudanese Muslim
mother Lubna Abdel Aziz was recognized.
5 October 2003 Daniel
Comboni is canonized by Pope John Paul II.
Saint Daniele Comboni and
the Combonian Missionaries in Limone sul Garda
At the Comboni Centre in
"Tesöl" it is possible to learn more about Daniele Comboni's life and
to visit his birthplace, which consists of a simple kitchen, the adjacent
parents' bedroom, decorated with letters addressed to them by the Monsignor, and
the children's bedroom above, connected to the kitchen by a wooden staircase;
in the small church, created from the old woodshed below the house where he was
born, you can see the altar in olive wood, the wrought-iron tabernacle and the
wooden works by the South Tyrolean sculptor Paolo Mussner (the Holy Family, the
crucifix and the lectern); in the Museum of Curiosities there is a brief
overview of the African peoples and culture of the regions where Comboni worked
and in the Multimedia Tour dedicated to his life and works.
To complete the visit, we
recommend a walk in the characteristic garden park.
INFO:
Comboni Missionary Centre
Via Campaldo Loc.Tesöl -25010 Limone sul Garda (BS)
Tel 0365 - 954091, Fax 0365 - 954767
E-Mail: combonianilimone@yahoo.it
site: www.combonianilimone.it
SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm
Le Santelle (The
Capitals)
As a testimony of the
deep religiousness of the past, besides churches and chapels, in Limone there
are still many frescos, crosses and aedicules with a sacred subject,
commonly called "capitèi". Symbols of faith, hope or gratitude, they
are placed on the façades of houses, at crossroads, along the roads that joined
the village to the countryside (Capitelli Street is characteristic in this
sense) and the paths that climbed up towards the mountain. The population is
particularly devoted to the "capitèi" of the "Madonna del
bis", in Capitelli Str., of the Madonnina, in Milanesa Str, of San Luigi,
Fasse, of San Giovanni Nepomuceno, in Tamas Str., at one end of the little bridge
over the stream.
SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm
The Church of San Pietro
The church of San Pietro,
also known as San Pietro in Oliveto (because of its position among the olive
trees), dating back to the 9th century, is the oldest in Limone.
The church is Romanesque
in style, with a single nave. Inside, there is a small white marble stoup
and some beautiful frescoes, which came to light in 1989 and were
restored in 2006. The simplicity of the church and the essentiality of the
frescoes show how much the life of the community in the past was driven by
feelings of deep religiousness. The population maintained (until after the war)
the custom of going there for the rogation: penitential processions to implore
the good outcome of the sowings and harvests and occasionally to ward off natural
disasters, diseases, and epidemics. The frequency of processions was
reduced over time, from once a month to the single date of St Peter's Day (29
June).
The exterior of the
church is simple, with a small portico where you can still read phrases that
testify to important events such as the plague of 1630, the defeat of Napoleon,
the barren olive harvest, and the inclement seasons. Until the First World War,
there was a bell tower, which was intentionally knocked down because it was a
dangerous landmark for the nearby cannon emplacement at Crocette. The small
church is therefore a precious document of religion, art and history.
SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm
The former small church
of San Carlo
The former small church
of San Carlo, whose construction is estimated to have taken place around
1905, stands in the old town center, near the church of San Benedetto. It
was built by a citizen of Lemon in memory of her husband and dedicated to St
Charles. During the Great War, it was also used as a supply depot for the
troops; around 1930, the altar and sacred furnishings were removed. The
building was later used for civilian events and during World War II it was
requisitioned for military use. Since the 1960s, cultural and charitable
activities have been held here.
SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm
Capital of the Madonnina
It stands in Milanesa
Str, along the paved road (formerly the mountain road) leading to the place of
the same name. The capital is in the shape of a flat arch with a roof. It
is so called because of the image of the Madonna that is depicted on a column.
The district "dela crose seu capitello" was already mentioned in the
"estimo" of 1556, and the "contrada della madonnina ossia dei
ronchi" in a deed of 8th November 1763.
The Santella, which was
in very poor condition after the Second World War, was restored at the expense
of the Angelo Codogni family, who wanted to fulfil a vow for the return of
their grandchildren from the war. The fresco dates back to 1982 (previously
there was a painting); in the same year the wall structure was restored, and
two steps were removed to allow easier transit of vehicles.
SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm
Milanesa capital and the
bridge of St John of Nepomuk
It is situated in the
village of the same name, near the bridge over the St Giovanni stream.
According to oral testimonies it dates to 1912-1913. There used to be a small
painting of the Madonna and Child. It was renovated in 1982.
Parallel to the bridge of
the Gardesana road over the S. Giovanni stream, there is a small ancient
bridge that, until the
Gardesana road was built, was the link from Limone to the olive grove. A
wooden bridge had stood there since ancient times, but it was in 1647 that the
first masonry work was carried out. Over the years it was damaged and destroyed
by flooding from the river but was always rebuilt.
At the beginning of the
bridge, there is a capital with a beautiful statue of St. John of Nepomuk,
Priest and Martyr dated 1728: protector against floods and drowning. John
of Nepomuk was one of the most celebrated saints during the 18th century. The
sculptures, normally placed next to rivers or bodies of water, recalled the way
in which the saint was martyred; John was in fact thrown into the waters of the
Vltava in Prague on the orders of King Wenceslas IV in 1383. Chroniclers of the
time say that the saint, confessor to Queen Joan of Bavaria, had angered the
king by refusing to break the confessional seal.
The patron saint of the
Austrian Imperial Army, thanks to the personal devotion of the Empress, during
the rule of the House of Austria, to which the territory of Limone sul Garda
belonged, the cult of the Saint spread throughout the Hapsburg territories as
early as 1724 and the capital was probably also built-in deference to Empress
Maria Theresa.
Canonized in 1729 under
Pope Benedict XIII, the veneration of St John of Nepomuk is widespread in
various European countries. For this reason, some propose him as one of the
patron saints of the European continent.
SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm
The Church of San
Benedetto
On 18th September 1532,
with a document of the bishop of Brescia Francesco Cornelio, the Community of
Limone was granted a resident priest and a baptismal font at what is now the
Parish Church of San Benedetto.
As well as looking after
the churches and the spiritual life of the faithful, the parish keeps the
historical archives of the community, since until the second half of the
19th century, the task of registering baptisms, marriages and deaths was
entrusted to the parish priests. The parish church was built in 1691 by Andrea
Pernis, from Como, by enlarging an earlier small Romanesque church, which seems
to date back to before the 11th century and is mentioned in a bull of Pope
Urban III in 1186. Mass is still celebrated there today. In the winter of
2006-07, the bell tower was restored. It houses artistic masterpieces from the
beginning of the 16th century. The great missionary and bishop St. Daniel
Comboni was baptized in the church.
Numerous artistic
masterpieces are kept in the church:
The high altar (1724)
is by Cristoforo Benedetti of Brentonico. The altarpiece (1547) depicts the
deposition of Jesus; it is by Battista d'Angolo, known as il Moro, from Verona.
On either side are two magnificent paintings by Andrea Celesti from the early
18th century.
The altar of the Holy
Sacrament (1699) is by Silvestro and the Ogna brothers of Rezzato. The
altarpiece depicting the Last Supper is of unknown artist and age.
The altar of the Holy
Rosary (1704) is by Cristoforo Benedetti. The altarpiece represents the
Madonna and Child, the mysteries of the Holy Rosary and St. Anthony and St.
James of Compostela.
The altar of St. Anthony
of Padua (1696) is of inlaid marble and polished stucco. The painting
(1847) is dedicated to St. Anthony, St. Francis and the Holy Family. The
painter is Antonio Moro from Limone.
The altar of the Crucifix (1721)
is still the work of Cristoforo Benedetti; the beautiful baroque crucifix is
made of boxwood.
On the triumphal arch is
a fine sculpture by Benedetti depicting the Annunciation.
The organ above the main
entrance was built by Damiano Damiani in 1831.
The baptistery dates
to the end of the 16th century: it was commissioned by St Charles Borromeo
who visited the parish on 10th August 1580.
SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm
The Church of San Rocco
Situated north of the
historical center, the church of San Rocco was built in the first half of the
16th century as a thanksgiving for the people of Limone who had escaped
the contagious plague that hit most of northern Italy in those years. The
church was finished over the next two centuries, with frescoes on the walls and
a bell tower. During the First World War it suffered extensive damage, but
fortunately, in 1957, restoration work brought to light some paintings
dating back to the 16th century. The church is well integrated in the landscape
between the rock, the lake, and the lemon groves, and is one of the most
popular places in the town as it is reached by a characteristic staircase that
is always adorned with flowers and typical Garda plants, making it one of the
most picturesque and photographed views. Liturgical services are still held
here today, as well as the feast of San Rocco (16 August).
SOURCE : https://www.visitlimonesulgarda.com/en/churches-limone-garda.htm
Comboni, Anthony Daniel
1831 to 1881
Catholic Church
Sudan
Anthony Daniel Comboni,
bishop and missionary founder was born near Brescia in Italy. He was ordained
priest for the African mission in the Mazza Institute in 1854 and joined its
Nile expedition three years later. In 1861 he was sent to Aden to bring
ransomed black slaves to Verona for education, and was then appointed
Vice-Rector of the Mazza Institute's colleges. At Rome in 1864, he conceived
his plan for the regeneration of Africa and, in the following year, went to
Egypt to study its feasibility. In 1867, after the Mazza Institute abandoned
its African project, he founded the Missionary Institute for Africa, now called
Comboni Missionaries of the Sacred Heart (Verona Fathers) and in 1872, the
Institute of the Missionary Sisters of Verona. Between further journeys to
Egypt he presented a stirring petition on behalf of the black populations of
central Africa to the first Vatican Council in 1870, and was entrusted by Pope
Pius IX with the mission to central Africa. He then went to the
(Anglo-Egyptian) Sudan and reactivated this mission, based on the centre of El
Obeid, capital of the Kordofan region. In 1872 he was appointed Vicar Apostolic
(Bishop) and returned to Khartoum in the following year. In 1878 he met the
explorer Henry M. Stanley in Cairo and died three years later in Khartoum.
Comboni's dream of extending his mission southwards was thwarted for fifteen
years after his death by the Mahdist insurrection. However, the missionary
institutes he founded later spread from Egypt and Sudan to Uganda, Ethiopia,
Mozambique, Congo and Togo. They also work in Mexico, Brazil and Ecuador and
among African Americans in the U.S.A. Comboni's cause for sainthood was
introduced in 1928 and he was beatified by Pope John Paul II in 1996.
Aylward Shorter M.Afr.
Bibliography:
Agostino Capovilla, Il Servo di Dio, Monsignor Daniele Comboni (Verona,
1928).
Vittorino Dellagiacoma, Comboni un Cuore per l'Africa (Rome, 1982).
Michelangelo Grancelli, Monsignor Daniele Comboni e la Missione dell'Africa Centrale (Verona: Memorie Biografico-Storiche, 1923).
Aldo Gilli, History of the Comboni Missionary Institute from its
Foundation to the death of Daniel Comboni (1867-1881) (Rome, 1979).
This article, submitted
in 2003, was researched and written by Dr. Aylward Shorter M.Afr., Emeritus
Principal of Tangaza College Nairobi, Catholic University of Eastern Africa.
Dictionary of African
Christian Biography
SOURCE : https://web.archive.org/web/20170508222556/http://www.dacb.org/stories/sudan/comboni_anthony.html
Statua di San Daniele Comboni, vescovo e missionario, a Verona
Statue de Saint Daniel Comboni, Vérone
Statue of Daniel Comboni, italian bishop
Statua
di San Daniele Comboni, vescovo e missionario, a Verona
Statue
de Saint Daniel Comboni, Vérone
Statue
of Daniel Comboni, italian bishop
San Daniele Comboni Vescovo
Limone del Garda
(Brescia), 15 marzo 1831 - Khartum (Sudan), 10 ottobre 1881
Dopo anni di oblio, nel
1800 le terre africane sono percorse da esploratori, mercanti e agenti
commerciali delle potenze europee. Accanto a questi operatori vi erano spesso
esploratori dello spirito, missionari che volevano portare l'annuncio di Cristo
alle popolazioni indigene. Tra costoro occupa un posto di rilievo san Daniele
Comboni (1831-1881), che fin da giovane scelse di diventare missionario in
Africa. Ordinato sacerdote nel 1854, tre anni dopo sbarca in Africa. Il primo
viaggio missionario finisce presto con un fallimento: l'inesperienza, il clima
avverso, l'ostilità dei mercanti di schiavi costringono Daniele a tornare a
Roma. Alcuni suoi compagni si lasciano vincere dallo scoramento, egli progetta
un piano globale di evangelizzazione dell'Africa. Mette poi in atto una
incisiva opera di sensibilizzazione a Roma e in Europa e fonda diversi istituti
maschili e femminili, oggi chiamati comboniani. Di nuovo in Africa nel
1868, Daniele può finalmente dare avvio al suo piano. Con i sacerdoti e le
suore che l'hanno seguito, si dedica all'educazione della gente di colore e
lotta instancabilmente contro la tratta degli schiavi. Le comunità da lui
fondate seguono il modello delle riduzioni dei Gesuiti in America Latina.
Spirito aperto e intraprendente, Comboni comprende presto l'importanza della
stampa. Scrive numerose opere di animazione missionaria e fonda la rivista
Nigrizia che è attiva ancora oggi. Negli anni 1877-78 vive insieme con i suoi
missionari e missionarie la tragedia di una siccità e carestia senza
precedenti. Era l'anticipazione della morte sopraggiunta nel 1881. Nel 2003,
nel giorno della canonizzazione, Giovanni Paolo II lo definì un «insigne
evangelizzatore e protettore del Continente Nero». Principalmente alla sua
opera si deve se il cristianesimo in Africa ha oggi un futuro di speranza.
Etimologia: Daniele = Dio
è il mio giudice, dall'ebraico
Emblema: Bastone
pastorale
Martirologio Romano:
Nella città di Khartum in Sudan, san Daniele Comboni, vescovo, che fondò
l’Istituto per le Missioni Africane e, nominato vescovo in Africa, si prodigò
senza mai lesinare energie nel predicare il Vangelo in quelle regioni e nel
prendersi in tutti i modi cura della dignità degli esseri umani.
Autunno 1857: partono per
il Sudan cinque missionari mandati da don Nicola Mazza di Verona, educatore ed
evangelizzatore. Fine 1859: tre di essi sono già morti, due rifugiati al Cairo,
e a Verona torna sfinito il quinto. È Daniele Comboni, unico superstite degli
otto figli dei giardinieri Luigi e Domenica, sacerdote dal 1854. Riflette a
lungo su quel disastro e su tanti altri, giungendo a conclusioni che saranno
poi la base di un “Piano”, redatto nel 1864 a Roma. In esso Comboni chiede che
tutta la Chiesa si impegni per la formazione religiosa e la promozione umana di
tutta l’Africa. Il “Piano”, con le sue audaci innovazioni, è lodatissimo, ma
non decolla. Poi, per avversioni varie e per la morte di don Mazza (1865),
Comboni si ritrova solo, impotente.
Ma non cambia. Votato
alla “Nigrizia”, ne diventa la voce che denuncia all’Europa le sue piaghe, a
partire dallo schiavismo, proibito ufficialmente, ma in pratica trionfante.
Quest’uomo che sarà poi vescovo e vicario apostolico dell’Africa centrale, vive
un duro abbandono, finché il sostegno del suo vescovo, Luigi di Canossa, gli
consente di tornare in Africa nel 1867, con una trentina di persone, fra cui
tre padri Camilliani e tre suore francesi, aiuti preziosi per i malati. Nasce
al Cairo il campo-base per il balzo verso Sud. Nascono le scuole. E proprio lì,
nel 1869, molti personaggi venuti all’inaugurazione del Canale di Suez scoprono
la prima novità di Comboni: non solo ragazzi neri che studiano, ma maestre nere
che insegnano. Inaudito. Ma lui l’aveva detto: "L’Africa si deve salvare
con l’Africa".
Poi si va a Sud: Khartum,
El-Obeid, Santa Croce... Lui si divide tra Africa ed Europa, ha problemi
interni duri. Ma "nulla si fa senza la croce", ripete. Una croce per
tutte: il suo confessore lo calunnia, e Comboni continua a fare la sua
confessione a lui. Un leone che sa essere dolce. Uno che per gli africani è già
santo, che strapazza i pascià, combatte gli schiavisti e serve i mendicanti. Da
lui l’africano impara a tener alta la testa. Nell’autunno 1881 riprendono le
epidemie: vaiolo, tifo fulminante, con strage di preti e suore in Khartum
desolata. Comboni assiste i morenti, celebra i funerali, e infine muore nella
casa circondata da una folla piangente. Ha 50 anni.
Poco dopo scoppia la
rivolta anti-egiziana del Mahdi, che spazza via le missioni e distrugge la tomba
di Comboni (solo alcuni resti verranno in seguito portati a Verona).
Dall’Italia, dopo la sua morte, si chiede ai suoi di venir via, di cedere la
missione. Risposta dall’Africa: "Siamo comboniani". E non abbandonano
l’Africa. Ci sono anche ai giorni nostri, in Africa e altrove. Ne muoiono
ancora oggi. Intanto il Sudan ha la sua Chiesa, i suoi vescovi. E ora il suo
patrono: Giovanni Paolo II ha proclamato beato Daniele Comboni nel 1996.
E' stato canonizzato a
Roma da Giovanni Paolo II il 5 ottobre 2003.
Autore: Domenico
Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/73950
Domenica, 17 marzo 1996
1. ". . . è
così perché si manifestassero in lui le opere di Dio" (Gv 9, 3).
In questa domenica di
Quaresima la Chiesa canta: "Il Signore è il mio pastore . . . mi conduce .
. . mi rinfranca, mi guida per il giusto cammino" ( Sal 22,
1 . 2-3 ). La Liturgia quaresimale traccia un significativo
cammino di preparazione al Battesimo, quasi una grande catechesi
battesimale. Ogni giorno di questo "tempo forte", e ciò vale
specialmente per la domenica, segna un’ulteriore tappa dell’itinerario
formativo verso la celebrazione del mistero pasquale. Cristo, Buon Pastore, fa
sì che nell’uomo si rivelino i disegni salvifici: "le grandi opere di
Dio".Si sono manifestate, queste "grandi opere di Dio", nell’Antico
Testamento. Una di esse è stata certamente l’elezione e l’unzione di
Davide, il più piccolo dei figli di Iesse il Betlemmita. Come abbiamo ascoltato
nella prima Lettura, Dio chiamò Davide ad essere capo e re del suo popolo,
Israele (cf. 1Sam 16, 11-13 ) e vincolò definitivamente alla sua
discendenza la promessa messianica: il Messia sarebbe sorto dalla stirpe
di Davide."Le grandi opere di Dio" si sono manifestate poi nel Nuovo
Testamento. La Liturgia ce ne ha oggi presentata una particolarmente
significativa: la guarigione del cieco nato. Come racconta in modo ampio e
dettagliato san Giovanni nell’odierno brano evangelico (cf. Gv 9,
1-41 ), Cristo restituì a quel giovane la vista fisica e spirituale.La
riflessione su questa pericope giovannea costituisce già di per sé una
singolare catechesi battesimale. Essa, infatti, ci mostra il cammino
graduale che conduce alla fede, quasi un passaggio attraverso fasi successive
dalla cecità alla capacità di vedere. Cristo, "luce del mondo"
(cf. Gv 8, 12 ), conduce progressivamente il cieco nato ad
accogliere questa luce nella quale sta la salvezza dell’uomo.
2. Domenica scorsa,
un altro elemento caratteristico della celebrazione battesimale si trovava al
centro della Liturgia della parola: l’acqua. Anche oggi non mancano
accenni a questo fondamentale elemento: "Va’ a lavarti nella piscina di
Siloe", dice Gesù al cieco ( Gv 9, 7 ); e nel Salmo
responsoriale il pastore "conduce ad acque tranquille" la pecorella
che si affida a lui ( Sal 22, 2 ). Anche un altro elemento
importante viene posto in primo piano nelle Letture di questa domenica: l’unzione.
Samuele unge Davide; il Pastore eterno cosparge di olio il capo del suo fedele
(cf. Sal 22, 4 ).Scopo ultimo di tutti questi messaggi è di sospingere
chi ascolta verso quel risveglio spirituale a cui san Paolo fa
riferimento nella seconda Lettura: "Svegliati, o tu che dormi, destati dai
morti e Cristo ti illuminerà" ( Ef 5, 14 ). È questa,
infatti, la questione centrale della grande catechesi battesimale. Bisogna che
il catecumeno riconosca in Cristo Colui che è la luce del mondo, il
Buon Pastore, in grado di condurre l’umanità, anche attraverso le "valli
oscure" (cf. Sal 22, 4 ) dell’esistenza terrena, verso
la luce della vita eterna.
3. Carissimi Fratelli e
Sorelle! Proprio a questo scopo supremo - condurre l’umanità verso la luce
della vita eterna - hanno mirato, seguendo l’esempio luminoso del Buon Pastore,
due generosi apostoli dell’evangelizzazione: il Vescovo Daniele Comboni,
fondatore dei Missionari Comboniani del Cuore di Gesù e delle Suore Missionarie
Pie Madri della Nigrizia, ed il Vescovo Guido Maria Conforti, fondatore dei
Missionari Saveriani.Il Comboni, innanzitutto: fin dalla sua formazione alla
vita sacerdotale nell’Istituto fondato dal servo di Dio Nicola Mazza, Daniele
Comboni si sentì chiamato al dono della propria vita per l’annuncio evangelico
in terra d’Africa. Questa consapevolezza lo accompagnò per tutta l’esistenza,
lo sostenne nelle fatiche missionarie e nelle difficoltà pastorali. Si sentiva
confortato in questa sua dedizione dalla parola udita dal Papa Pio IX:
"Labora sicut bonus miles Christi pro Africa" (Scritti, N. 4085).La
modernità e l’audacia della sua opera si espressero nella preparazione e nella
formazione dei futuri presbiteri, nell’instancabile animazione missionaria
anche attraverso scritti e pubblicazioni, nella fondazione di due Istituti -
maschile e femminile - esclusivamente dediti alla missione "ad
gentes", lottando per l’abolizione della terribile tratta degli schiavi e
operando attivamente "per la rigenerazione dell’Africa mediante se
stessa". Queste intuizioni del nuovo Beato hanno portato grandi frutti per
l’evangelizzazione del continente africano, preparando la strada all’attuale
consolante sviluppo della Chiesa in Africa (cf. Ecclesia
in Africa, nn. 33-38)."Portare l’umanità alla luce della vita
eterna": l’ideale di Daniele Comboni prosegue ancora oggi nell’apostolato
dei suoi figli e delle sue figlie spirituali. Essi continuano a mantenere forti
legami in Africa e, in particolare, con il Sudan, dove il loro Fondatore ha
speso gran parte delle sue energie di infaticabile evangelizzatore e dove si è
spento, ancora in giovane età, consumato dalle fatiche e dalla malattia.
L’incondizionata fiducia che egli ebbe nella potenza dell’orazione (cf.
Scritti, N. 2324) trova valida espressione nei "Cenacoli di preghiera
missionaria", che stanno sorgendo in numerose parrocchie e costituiscono
un significativo strumento di animazione e di rinnovamento della spiritualità
missionaria.
4. La missione
"ad gentes" è stato uno dei punti fondamentali dell’azione apostolica
anche di Guido Maria Conforti. Portare a tutti la luce di Cristo fu l’impegno
che ne orientò tutta la vita. Egli poté vivere in pienezza le tre situazioni in
cui si svolge l’unica missione evangelizzatrice della Chiesa: la cura pastorale
della Chiesa locale, l’impegno per la missione "ad gentes" e
l’evangelizzazione di coloro che hanno perduto il senso della fede (cf. Redemptoris missio,
N. 33).Chiamato ad essere Pastore di una porzione del popolo di Dio in una zona
in cui si registrava un preoccupante abbandono della fede, Guido Maria Conforti
scoprì nella via della missione "ad gentes" un provvidenziale cammino
per "far scorrere una nuova corrente di vita divina nelle anime dei
credenti, accrescendo in esse il fuoco del grande zelo missionario" (Discorso
all’Unione Missionaria del Clero, in Unione Missionaria del Clero, p.
181).Davanti alle difficoltà il nuovo Beato era solito richiamare a sé ed agli
altri l’invito di Gesù a Pietro: "Prendi il largo... Non temere"
( Lc 5, 4 . 10 ). Egli era infatti convinto che uno
dei modi più efficaci per rinvigorire la fede nelle terre di antica
evangelizzazione fosse quello di adoperarsi nell’annunciare il Vangelo a quanti
ancora non lo conoscevano. La validità della vocazione missionaria "ad
vitam", ribadita dall’Enciclica Redemptoris missio (cf.
n. 66), fu da lui proposta in modo radicale ai suoi missionari mediante il voto
di missione. E non pochi suoi figli spirituali hanno mantenuto fede a
quest’impegno fino al martirio.Ma qual era la sorgente da cui traevano vigore
il suo instancabile zelo e la sua totale dedizione alla missione "ad
gentes"? Era la Croce di Cristo, fonte di amore inesauribile in chi fa dono
di se stesso ai fratelli vicini e lontani. Questo nuovo Beato costituisce così
un luminoso esempio di spiritualità sacerdotale, animata sempre da fede viva e
da indomito spirito missionario. Modello di autentica carità pastorale, che
seppe invitare i credenti ad aprire il cuore ai lontani, pur senza dimenticare
le necessità delle Comunità locali, perché a tutti sia annunciato Cristo
Redentore dell’uomo.
5. I novelli Beati,
Daniele Comboni e Guido Maria Conforti, ci invitano a guardare al mistero
pasquale. Ogni domenica di Quaresima rappresenta un’ulteriore tappa che ci
avvicina alla Settimana Santa, Settimana della passione, morte e risurrezione
di Cristo. L’odierno Vangelo lascia intuire l’addensarsi di nubi ostili sulla
persona di Gesù. I farisei accusano: "Quest’uomo non viene da Dio, perché
non osserva il sabato" ( Gv 9, 16 ), dunque è "un
peccatore" ( Gv 9, 16 ). Sono le prime avvisaglie di quel
temporale che tra poco si abbatterà su di Lui: la passione e la crocifissione
sul Golgota.Fra tali minacce Cristo procede però sicuro nel suo cammino
messianico: "Io sono venuto in questo mondo per giudicare, perché coloro
che non vedono vedano e quelli che vedono diventino ciechi" ( Gv 9,
39 ). Parole sconvolgenti!Così si manifestano negli uomini le "grandi
opere di Dio", di cui parla l’odierno Vangelo.Insieme al cieco nato,
Daniele Comboni, Guido Maria Conforti e l’immensa schiera celeste dei santi e
dei beati ripetono: Signore Gesù, tu sei veramente la luce del mondo. E noi ci
uniamo ad essi per rendere lode alla Santissima Trinità.Ti ringraziamo, Iddio,
per la santità di questi nuovi Beati;
Ti preghiamo fiduciosi, per intercessione di Maria, Regina dei Santi:
fa’ risplendere su di noi
la luce della vita affinché possiamo a nostra volta
diffonderla in mezzo agli uomini.
Amen!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/daniele-comboni.html
CAPPELLA PAPALE PER LA
CANONIZZAZIONE DI 3 BEATI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 5 ottobre 2003
1. "Predicate il
Vangelo ad ogni creatura" (Mc 16,15). Con queste parole il Risorto,
prima dell’Ascensione, affidò agli Apostoli l’universale mandato missionario.
Subito dopo, li assicurò che in tale impegnativa missione avrebbero potuto
contare sulla sua costante assistenza (cfr Mc 16,20).
Queste stesse parole sono
risuonate, in modo eloquente, nell’odierna solenne celebrazione. Esse
costituiscono il messaggio che ci rinnovano questi tre nuovi Santi: Daniele
Comboni, Vescovo, fondatore della Congregazione dei Missionari Comboniani
del Cuore di Gesù e delle Suore Missionarie Comboniane Pie Madri della
Nigrizia; Arnold
Janssen, presbitero, fondatore della Società del Verbo Divino, della
Congregazione delle Suore Missionarie Serve dello Spirito e della Congregazione
delle Suore Serve dello Spirito Santo dell’Adorazione Perpetua; Josef
Freinademetz, presbitero, della Società del Verbo Divino.
La loro esistenza mette
in evidenza che l'annuncio del Vangelo "costituisce il primo servizio che
la Chiesa può rendere a ciascun uomo e all’intera umanità" (Redemptoris
missio, 2).
L’evangelizzazione,
insegnano questi nuovi Santi, oltre a interventi di promozione umana, talora
persino rischiosi come testimonia l’esperienza di tanti missionari, comporta
sempre un esplicito annuncio di Cristo. Questo è l’esempio e questa è
l’eredità preziosa che i tre Santi, elevati oggi alla gloria degli altari,
lasciano specialmente alle loro famiglie religiose. Primo compito degli
Istituti missionari è la missione ad gentes, da non posporre a nessun
altro impegno, pur necessario, di carattere sociale e umanitario.
2. "Tutti i popoli
vedranno la gloria del Signore". Il Salmo responsoriale, che poc’anzi
abbiamo cantato, sottolinea l’urgenza della missione ad gentes anche in
questi nostri tempi. Sono necessari evangelizzatori dall’entusiasmo e dalla
passione apostolica del Vescovo Daniele
Comboni, apostolo di Cristo tra gli africani. Egli impiegò le risorse della
sua ricca personalità e della sua solida spiritualità per far conoscere ed
accogliere Cristo in Africa, continente che amava profondamente.
Come non volgere, anche
quest’oggi, lo sguardo con affetto e preoccupazione a quelle care popolazioni?
Terra ricca di risorse umane e spirituali, l’Africa continua ad essere segnata
da tante difficoltà e problemi. Possa la Comunità internazionale aiutarla
attivamente a costruire un futuro di speranza. Affido questo mio appello
all’intercessione di san Daniele
Comboni, insigne evangelizzatore e protettore del Continente Nero.
3. „Völker wandern
zu deinem Licht" (Jes 60, 3). Das prophetische Bild des neuen
Jerusalems, läßt über allen Völkern das göttliche Licht erstrahlen. Es
beleuchtet gut das Leben und das unermüdliche Apostolat des heiligen Arnold
Janssen. Sein priesterliches Wirken war erfüllt vom Eifer, das Wort Gottes
zu verbreiten. Dazu setzte er auch die neuen Kommunikationsmittel, besonders
die Pressearbeit, ein.
Trotz vieler Hindernisse
verlor er nicht den Mut. Gerne sagte er: „Die Verkündigung der Frohen
Botschaft ist das erste und höchste Werk der Nächstenliebe". Vom Himmel
aus hilft er nun seiner Ordensfamilie, auf seinen Spuren treu weiterzugehen und
die bleibende Gültigkeit des Evangelisierungsauftrags der Kirche zu bezeugen.
4. „Sie aber zogen aus
und predigten überall" (Mk 16, 20). So beschließt der
Evangelist Markus sein Evangelium. Dann fügt er hinzu, daß der Herr nicht
aufhörte, das Wirken der Apostel mit der Macht seiner Zeichen zu begleiten.
Diesen Worten Jesu entspricht das glaubenserfüllte Zeugnis des heiligen Josef
Freinademetz: „Missionar zu sein betrachte ich nicht als ein Opfer,
das ich Gott bringe, sondern als die größte Gnade, die Gott mir geschenkt
hat." Mit einer Zähigkeit, die für Menschen aus den Bergen typisch
ist, hat dieser hochherzige „Zeuge der Liebe" sich selbst der
chinesischen Bevölkerung in Süd-Shantung zum Geschenk gemacht. Aus Liebe und in
Liebe nahm er die Lebensbedingungen dieser Menschen an. Dabei folgte er dem
Rat, den er selbst seinen Missionaren gab: „Die Missionsarbeit ist umsonst,
wenn man nicht liebt und nicht geliebt wird." Als Vorbild einer
evangeliumsgemäßen Inkulturation ahmte dieser Heilige Jesus nach, der die
Menschen rettete, indem er ganz und gar ihr Leben teilte.
Traduzione italiana delle
parti pronunciate in lingua tedesca:
3. "Cammineranno i
popoli alla tua luce" (Is 60,3). L’immagine profetica della nuova
Gerusalemme, che diffonde la luce divina su tutti i popoli, illustra bene la
vita e l'instancabile apostolato di sant'Arnold
Janssen. La sua attività sacerdotale fu piena di zelo nel diffondere la
Parola di Dio utilizzando i nuovi mezzi di comunicazione di massa, specialmente
la stampa.
Non si perse d’animo
dinanzi agli ostacoli. Amava ripetere: "L'annuncio della Buona Novella è
la prima e principale espressione dell'amore del prossimo". Dal Cielo ora
egli aiuta la sua Famiglia religiosa a proseguire fedelmente nel solco da lui
tracciato, che testimonia la permanente validità della missione
evangelizzatrice della Chiesa.
4. "Allora essi
partirono e predicarono dappertutto" (Mc 16,20). Così l’evangelista
Marco conclude il suo Vangelo. Aggiunge poi che il Signore non cessa di
accompagnare l’attività degli apostoli con la potenza dei suoi prodigi. A
queste parole di Gesù fanno eco quelle piene di fede di san Josef
Freinademetz: "Non considero la vita missionaria come un sacrificio
che offro a Dio, ma come la più grande grazia che Dio avrebbe mai potuto darmi".
Con la tenacia tipica della gente di montagna, questo generoso "testimone
dell’amore" fece dono di se stesso alle popolazioni cinesi dello
Shandong meridionale. Abbracciò per amore e con amore le loro condizioni di
vita, secondo il consiglio che egli stesso dava ai suoi missionari: "Il
lavoro missionario è vano se non si ama e non si è amati". Modello
esemplare di inculturazione evangelica, questo Santo imitò Gesù, che ha salvato
gli uomini condividendone fino in fondo l’esistenza.
5. "Andate in tutto
il mondo". I tre Santi, che con gioia oggi onoriamo, ricordano la
vocazione missionaria di ogni battezzato. Ogni cristiano è inviato in missione,
ma per essere autentici testimoni di Cristo occorre tendere costantemente
alla santità (cfr Redemptoris
missio, 90).
Accogliamo, carissimi
Fratelli e Sorelle, quest’invito che ci viene dall’odierna suggestiva
celebrazione. Ci illumini dal Cielo la Regina dei Santi, Stella della nuova
evangelizzazione. A Lei ci rivolgiamo con fiducia specialmente in questo mese
di ottobre, dedicato al Rosario e alle missioni. Maria Santissima, Regina delle
missioni, prega per noi!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
St.
Daniel Comboni Kindergarten in Eritrea.
Daniele Comboni
(1831-1881)
Beatificazione:
- 17 marzo 1996
- Papa Giovanni
Paolo II
Canonizzazione:
- 05 ottobre 2003
- Papa Giovanni
Paolo II
- Piazza San Pietro
Ricorrenza:
- 10 ottobre
Primo Vescovo cattolico
dell’Africa Centrale, fondatore della Congregazione dei Missionari Comboniani
del Cuore di Gesù e delle Suore Missionarie Comboniane Pie Madri della Nigrizia
"Predicate il
Vangelo ad ogni creatura"
Daniele Comboni nasce
a Limone sul Garda (Brescia - Italia) il 15 marzo 1831, in una famiglia di
contadini al servizio di un ricco signore della zona. Papà Luigi e mamma
Domenica sono legatissimi a Daniele, il quarto di otto figli, morti quasi tutti
in tenera età. Essi formano una famiglia unita, ricca di fede e valori umani,
ma povera di mezzi economici. Ed è appunto la povertà della famiglia Comboni
che spinge Daniele a lasciare il paese per andare a frequentare la scuola a
Verona, presso l'Istituto fondato dal Sacerdote don Nicola Mazza.
In questi anni passati a
Verona, Daniele scopre la sua vocazione al sacerdozio, completa gli studi di
filosofia e teologia e soprattutto si apre alla missione dell'Africa Centrale,
attratto dalle testimonianze dei primi missionari mazziani reduci dal
continente africano. Nel 1854 Daniele Comboni viene ordinato sacerdote e tre
anni dopo parte per l'Africa assieme ad altri 5 missionari mazziani, con la
benedizione di mamma Domenica che arriva a dire: «Va', Daniele, e che il
Signore ti benedica».
Dopo 4 mesi di viaggio,
la spedizione missionaria di cui il Comboni fa parte arriva a Khartoum, la
capitale del Sudan. L'impatto con la realtà africana è enorme. Daniele si rende
subito conto delle difficoltà che la sua nuova missione comporta. Fatiche,
clima insopportabile, malattie, morte di numerosi e giovani compagni
missionari, povertà e abbandono della gente, lo spingono sempre più ad andare
avanti e a non desistere da ciò che ha iniziato con tanto entusiasmo. Dalla
missione di Santa Croce scrive ai suoi genitori: «Dovremo faticare, sudare,
morire, ma il pensiero che si suda e si muore per amore di Gesù Cristo e della
salute delle anime più abbandonate del mondo è troppo dolce per farci desistere
dalla grande impresa».
Assistendo alla morte in
Africa di un suo giovane compagno missionario, Comboni invece di scoraggiarsi
si sente interiormente confermato nella decisione di continuare la sua
missione: «O Nigrizia o morte», o l'Africa o la morte.
Ed è sempre l'Africa e la
sua gente ciò che spinge il Comboni, una volta ritornato in Italia, a mettere a
punto una nuova strategia missionaria. Nel 1864, raccolto in preghiera sulla
tomba di San Pietro a Roma, Daniele ha una folgorante illuminazione che lo
porta ad elaborare il suo famoso Piano per la rigenerazione dell'Africa, un
progetto missionario sintetizzabile nella frase «Salvare l'Africa con
l'Africa», frutto della sua illimitata fiducia nelle capacità umane e religiose
dei popoli Africani.
In mezzo a non poche
difficoltà e incomprensioni, Daniele Comboni intuisce che la società europea e
la Chiesa cattolica sono chiamate a prendere in maggior considerazione la
missione dell'Africa Centrale. A tale scopo, si dedica ad una instancabile
animazione missionaria in ogni angolo d'Europa, chiedendo aiuti spirituali e
materiali per le missioni africane tanto a Re, Vescovi e signori, quanto a
gente povera e semplice. E come strumento di animazione missionaria crea una
rivista missionaria, la prima in Italia.
La sua fede incrollabile
nel Signore e nell'Africa lo porta a far nascere, rispettivamente nel 1867 e
nel 1872, l'Istituto maschile e l'Istituto femminile dei suoi missionari, più
tardi meglio conosciuti come Missionari Comboniani e Suore Missionarie
Comboniane.
Come teologo del Vescovo
di Verona, partecipa al Concilio Vaticano I facendo sottoscrivere a 70 Vescovi
una petizione a favore dell'evangelizzazione dell'Africa Centrale (Postulatum
pro Nigris Africæ Centralis).
Il 2 luglio 1877 Comboni
viene nominato Vicario Apostolico dell'Africa Centrale e consacrato Vescovo un
mese dopo: è la conferma che le sue idee e le sue azioni, da molti considerate
troppo coraggiose se non addirittura pazze, sono quanto mai efficaci per
l'annuncio del Vangelo e la liberazione del continente africano.
Negli anni 1877-78, insieme
ai suoi missionari e missionarie, soffre nel corpo e nello spirito la tragedia
di una siccità e carestia senza precedenti, che dimezza la popolazione locale e
sfinisce il personale e l'attività missionaria.
Nel 1880, con la grinta
di sempre, il Vescovo Comboni ritorna, per l'ottava e ultima volta, in Africa,
a fianco dei suoi missionari e missionarie, deciso a continuare la lotta contro
la piaga dello schiavismo e a consolidare l'attività missionaria con gli stessi
africani. Un anno dopo, provato dalla fatica, dalle frequenti e recenti morti
dei suoi collaboratori e dall'amarezza di accuse e calunnie, il grande
missionario si ammala. Il 10 ottobre 1881, a soli cinquant'anni, segnato dalla
croce che mai lo ha abbandonato come fedele e amata sposa, muore a Khartoum,
tra la sua gente, cosciente che la sua opera missionaria non morirà. «Io muoio,
dice, ma la mia opera non morirà».
Daniele Comboni ha visto
giusto. La sua opera non è morta; anzi, come tutte le grandi cose che «nascono
ai piedi della croce», continua a vivere grazie al dono che della propria vita
fanno tanti uomini e donne che hanno scelto di seguire il Comboni sulla via
dell'ardua ed entusiasmante missione tra i popoli più bisognosi di fede e di
solidarietà umana.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/daniele-comboni.html
Fresco
on the facade of the church San Benedetto in Limone sul Grarda with a portrayal
of the missionary Daniele Comboni
Fresko
an der Fassade von San Benedetto in Limone sul Garda mit einer Darstellung des
Missionars Damiele Comboni
PAPA FRANCESCO
UDIENZA GENERALE
Catechesi. La passione
per l’evangelizzazione: lo zelo apostolico del credente. 21. San Daniele
Comboni, apostolo per l’Africa e profeta della missione
Cari fratelli e sorelle,
buongiorno!
Nel cammino di catechesi
sulla passione evangelizzatrice, cioè lo zelo apostolico, oggi ci soffermiamo
oggi sulla testimonianza di San Daniele Comboni. Egli è stato un apostolo pieno
di zelo per l’Africa. Di quei popoli scrisse: «si sono impadroniti del mio
cuore che vive soltanto per loro» (Scritti, 941), «morirò con l’Africa sulle
mie labbra» (Scritti, 1441). È bello! … E a loro si rivolse così: «il più
felice dei miei giorni sarà quello in cui potrò dare la vita per voi» (Scritti,
3159). Questa è l’espressione di una persona innamorata di Dio e dei fratelli
che serviva in missione, a proposito dei quali non si stancava di ricordare che
«Gesù Cristo patì e morì anche per loro» (Scritti, 2499; 4801).
Lo affermava in un
contesto caratterizzato dall’orrore della schiavitù, di cui era testimone. La
schiavitù “cosifica” l’uomo, il cui valore si riduce all’essere utile a
qualcuno o a qualcosa. Ma Gesù, Dio fatto uomo, ha elevato la dignità di ogni
essere umano e ha smascherato la falsità di ogni schiavitù. Comboni, alla luce
di Cristo, prese consapevolezza del male della schiavitù; capì, inoltre, che la
schiavitù sociale si radica in una schiavitù più profonda, quella del cuore,
quella del peccato, dalla quale il Signore ci libera. Da cristiani, dunque,
siamo chiamati a combattere contro ogni forma di schiavitù. Purtroppo, però, la
schiavitù, così come il colonialismo, non è un ricordo del passato, purtroppo.
Nell’Africa tanto amata da Comboni, oggi dilaniata da molti conflitti, «dopo
quello politico, si è scatenato (…) un “colonialismo economico”, altrettanto
schiavizzante (…). È un dramma davanti al quale il mondo economicamente più
progredito chiude spesso gli occhi, le orecchie e la bocca». Rinnovo dunque il
mio appello: «Basta soffocare l’Africa: non è una miniera da sfruttare o un
suolo da saccheggiare» (Incontro
con le Autorità, Kinshasa, 31 gennaio 2023).
E torniamo alla vicenda
di San Daniele. Trascorso un primo periodo in Africa, dovette lasciare la
missione per motivi di salute. Troppi missionari erano morti dopo aver
contratto malattie, complice la poca conoscenza della realtà locale. Tuttavia,
se altri abbandonavano l’Africa, non così Comboni. Dopo un tempo di
discernimento, avvertì che il Signore gli ispirava una nuova via di
evangelizzazione, che lui sintetizzò in queste parole: «Salvare l’Africa con
l’Africa» (Scritti, 2741s). È un’intuizione potente, niente di colonialismo, in
questo: è un’intuizione potente che contribuì a rinnovare l’impegno
missionario: le persone evangelizzate non erano solo “oggetti”, ma “soggetti”
della missione. E San Daniele Comboni desiderava rendere tutti i cristiani
protagonisti dell’azione evangelizzatrice. E con quest’animo pensò e agì in
modo integrale, coinvolgendo il clero locale e promuovendo il servizio laicale
dei catechisti. I catechisti sono un tesoro della Chiesa: i catechisti sono
coloro che vanno avanti nell’evangelizzazione. Concepì così anche lo sviluppo
umano, curando le arti e le professioni, favorendo il ruolo della famiglia e
della donna nella trasformazione della cultura e della società. E quanto è
importante, anche oggi, far progredire la fede e lo sviluppo umano dall’interno
dei contesti di missione, anziché trapiantarvi modelli esterni o limitarsi a
uno sterile assistenzialismo! Né modelli esterni né assistenzialismo. Prendere
dalla cultura dei popoli la strada per fare l’evangelizzazione. Evangelizzare
la cultura e inculturare il Vangelo: vanno insieme.
La grande passione
missionaria di Comboni, tuttavia, non è stata principalmente frutto di impegno
umano: egli non fu spinto dal suo coraggio o motivato solo da valori
importanti, come la libertà, la giustizia e la pace; il suo zelo è nato dalla
gioia del Vangelo, attingeva all’amore di Cristo e portava all’amore per
Cristo! San Daniele scrisse: «Una missione così ardua e laboriosa come la
nostra non può vivere di patina, di soggetti dal collo storto pieni di egoismo
e di sé stessi, che non curano come si deve la salute e conversione delle
anime». Questo è il dramma del clericalismo, che porta i cristiani, anche i
laici, a clericalizzarsi e a trasformarli – come dice qui – in soggetti dal
collo storto pieni di egoismo. Questa è la peste del clericalismo. E aggiunse:
«bisogna accenderli di carità, che abbia la sua sorgente da Dio, e dall’amore
di Cristo; e quando si ama davvero Cristo, allora sono dolcezze le privazioni,
i patimenti e il martirio» (Scritti, 6656). Il suo desiderio era quello di
vedere missionari ardenti, gioiosi, impegnati: missionari – scrisse – «santi e
capaci. […] Primo: santi, cioè alieni dal peccato e umili. Ma non basta: ci
vuole carità che fa capaci i soggetti» (Scritti, 6655). La fonte della capacità
missionaria, per Comboni, è dunque la carità, in particolare lo zelo nel fare proprie
le sofferenze altrui.
La sua passione
evangelizzatrice, inoltre, non lo portò mai ad agire da solista, ma sempre in
comunione, nella Chiesa. «Io non ho che la vita da consacrare alla salute di
quelle anime – scrisse – ne vorrei avere mille per consumarle a tale scopo» (Scritti,
2271).
Fratelli e sorelle, San Daniele testimonia l’amore del buon Pastore, che va a cercare chi è perduto e dà la vita per il gregge. Il suo zelo è stato energico e profetico nell’opporsi all’indifferenza e all’esclusione. Nelle lettere richiamava accoratamente la sua amata Chiesa, che per troppo tempo aveva dimenticato l’Africa. Il sogno di Comboni è una Chiesa che fa causa comune con i crocifissi della storia, per sperimentare con loro la risurrezione. Io, in questo momento, vi do un suggerimento. Pensate ai crocifissi della storia di oggi: uomini, donne, bambini, vecchi che sono crocifissi da storie di ingiustizia e di dominazione. Pensiamo a loro e preghiamo. La sua testimonianza sembra ripetere a tutti noi, uomini e donne di Chiesa: “Non dimenticate i poveri, amateli, perché in loro è presente Gesù crocifisso, in attesa di risorgere”. Non dimenticate i poveri: prima di venire qui, ho avuto una riunione con legislatori brasiliani che lavorano per i poveri, che cercano di promuovere i poveri con l’assistenza e la giustizia sociale. E loro non dimenticano i poveri: lavorano per i poveri. A voi dico: non dimenticatevi dei poveri, perché saranno loro ad aprirvi la porta del Cielo.
Saluti
Je salue cordialement les
pèlerins de langue française. Le Seigneur nous appelle à démasquer et combattre
les esclavages qui privent nos frères de leur dignité, et à leur témoigner de
l’amour du Christ. Demandons-lui la grâce, à la manière de saint Daniel
Comboni, de manifester par notre vie un souci constant de construire un monde
plus fraternel et soucieux du développement intégral de chacun en prenant soin
des plus fragiles de nos frères. Que Dieu vous bénisse.
[Saluto cordialmente i
pellegrini di lingua francese. Il Signore ci chiama a smascherare e combattere
la schiavitù che priva i nostri fratelli della loro dignità e a testimoniare
l'amore di Cristo. A imitazione di san Daniele Comboni, chiediamogli la grazia
di manifestare con la nostra vita una costante preoccupazione per costruire un
mondo più fraterno, che si preoccupi dello sviluppo integrale di ogni persona
prendendosi cura dei fratelli più fragili. Dio vi benedica.]
I extend a warm welcome
to the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience,
especially the groups from Denmark, Norway, Cameroon, Australia, India,
Indonesia, Malaysia, the Philippines and the United States of America. Upon you
and your families I invoke the joy and peace of our Lord Jesus Christ. God bless
you all!
[Do il benvenuto a tutti
i pellegrini di lingua inglese, specialmente ai gruppi provenienti da
Danimarca, Norvegia, Camerun, Australia, India, Indonesia, Malaysia, Filippine
e Stati Uniti d’America. Su tutti voi e sulle vostre famiglie invoco la gioia e
la pace del Signore nostro Gesù Cristo. Dio vi benedica!]
Liebe Brüder und
Schwestern deutscher Sprache, Jesus Christus hat uns durch sein Leiden und
Kreuz von der Knechtschaft der Sünde und des Todes befreit. In dieser Freiheit
der Kinder Gottes leben wir nicht mehr für uns selbst, sondern für ihn, den wir
gerufen sind, den Menschen unserer Zeit zu verkünden.
[Cari fratelli e sorelle
di lingua tedesca, Gesù Cristo, attraverso la sua sofferenza e la sua croce, ci
ha liberati dalla schiavitù del peccato e della morte. In questa libertà dei
figli di Dio, non viviamo più per noi stessi, ma per Lui che siamo chiamati ad
annunciare agli uomini del nostro tempo.]
Saludo cordialmente a los
peregrinos de lengua española. Por intercesión de san Daniel Comboni, pidamos
al Señor que nos conceda un corazón semejante al suyo, sensible a los
crucificados de hoy, que sufren a causa de la indiferencia y la exclusión. Que
Jesús los bendiga y la Virgen Santa los cuide. Muchas gracias.
Dou as minhas cordiais
boas-vindas aos peregrinos de língua portuguesa, de modo especial aos de Algueirão,
Três Lagoas e Guaramiranga. O Senhor Jesus confiou-nos o Evangelho, para que
levemos a Sua luz nas trevas do mundo. Por favor, não apaguem esta luz em
vocês, mas compartilhem-na para que brilhe a fraternidade. Deus vos abençoe e
Nossa Senhora vos proteja.
[Rivolgo un cordiale
benvenuto ai pellegrini di lingua portoghese, in modo speciale a quelli di
Algueirão, Três Lagoas e Guaramiranga. Il Signore Gesù ci ha affidato il
Vangelo, affinché portiamo la Sua luce nelle tenebre del mondo. Per favore, non
spegnete questa luce in voi stessi, ma condividetela perché risplenda la
fraternità. Dio vi benedica e la Madonna vi custodisca.]
أُحيِّي
المُؤْمِنِينَ النّاطِقِينَ باللُغَةِ العَرَبِيَّة. وَأُحَيِّيكُم بِشَكلٍ خَاصّ
أَنتُمُ الفِتيانَ والشَّبابَ والطُّلابَ الَّذينَ عُدتُم إلى المدرسةِ في هذهِ
الأيام. لِيُساعِدْكُم الرَّبُّ يسوع أَنْ تُحافِظُوا عَلَى الإيمَان، وأَنْ
تَتَغَذَّوا عَلَى العِلمِ مِن أجلِ مُستَقبَلٍ أَفضَلَ، فِيهِ تَنعَمُ البشريَّةُ
بالسَّلامِ والأُخُوَّةِ والطُّمأنينَة. بارَكَكُم الرَّبُّ جَميعًا وَحَماكُم
دائِمًا مِن كُلِّ شَرّ!
[Saluto i fedeli di
lingua araba. In particolare, saluto voi ragazzi, giovani e studenti che in
questi giorni state tornando a scuola. Possa il Signore aiutarvi a preservare
nella fede e a nutrirvi di scienza per un futuro migliore, in cui l’umanità
possa godere di pace, fratellanza e tranquillità. Il Signore vi benedica tutti
e vi protegga sempre da ogni male!]
Pozdrawiam serdecznie
Polaków, a w szczególności grupę osób niepełnosprawnych z warsztatu terapii
zajęciowej Sióstr Służek NMP Niepokalanej w Szumowie wraz z opiekunami. Św.
Daniel Comboni był człowiekiem rozmiłowanym w Bogu i braciach. Dziś apeluje do
nas, byśmy nigdy nie zapominali o ubogich, lecz kochali ich, ponieważ w nich
jest obecny Jezus ukrzyżowany, oczekujący na zmartwychwstanie. Z serca wam
błogosławię.
[Saluto cordialmente
tutti polacchi, in particolare il gruppo di persone disabili del laboratorio
terapeutico delle Suore Serve della Vergine Immacolata di Szumowo, insieme ai
loro assistenti. San Daniele Comboni era un uomo innamorato di Dio e dei
fratelli. Oggi ci invita a non dimenticare mai i poveri, ma ad amarli perché in
loro è presente Gesù crocifisso, in attesa di risorgere. Vi benedico di cuore.]
Zo srdca vítam
slovenských veriacich. Osobitne pozdravujem účastníkov Sedemnástej púte
Ordinariátu ozbrojených síl a ozbrojených zborov Slovenskej republiky, vedených
jeho Ordinárom Monsignorom Františkom Rábekom, ako aj farské skupiny. Drahí
bratia a sestry, váš Ordinariát slávi dvadsiate výročie svojho založenia.
Prajem všetkým vám, aby ste boli odvážnymi svedkami Evanjelia v špecifickom
prostredí, v ktorom žijete a pracujete. Ochotne žehnám vás, vašu službu i
vašich drahých vo vlasti. Pochválený buď Ježiš Kristus!
[Rivolgo un cordiale benvenuto ai fedeli di lingua slovacca. In particolare saluto i partecipanti al Diciasettesimo pellegrinaggio dell’Ordinariato delle forze armate e dei corpi armati della Repubblica Slovacca, guidato dal suo Ordinario, Monsignor František Rábek, come pure i gruppi parrocchiali. Cari fratelli e sorelle, il vostro Ordinariato celebra il ventesimo anniversario della sua fondazione. Auguro a tutti voi di essere coraggiosi testimoni del Vangelo nell’ambiente particolare in cui vivete ed operate. Volentieri benedico voi, il vostro servizio ed i vostri cari in Patria. Sia lodato Gesù Cristo!]
APPELLO
Ieri mi sono giunte
notizie preoccupanti dal Nagorno Karabakh, nel Caucaso Meridionale, dove la già
critica situazione umanitaria è ora aggravata da ulteriori scontri armati.
Rivolgo il mio appello accorato a tutte le parti in causa e alla Comunità
internazionale, affinché tacciano le armi e si compia ogni sforzo per trovare
soluzioni pacifiche per il bene delle persone e il rispetto della dignità
umana.
* * *
Rivolgo un cordiale
benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare, saluto i Missionari
della fede e le Missionarie della Società di Maria, che celebrano i rispettivi
Capitoli Generali: su di voi invoco la continua protezione di Dio e della
Vergine Santa per un sempre più fecondo servizio al Vangelo e alla Chiesa.
Saluto i partecipanti al Corso di aggiornamento teologico promosso dalla
Pontificia Università della Santa Croce, come pure gli studenti del Pontificio
Collegio Messicano e del Collegio internazionale Maria Mater Ecclesiae. Auguro
a ciascuno un sereno e proficuo periodo di formazione a Roma.
Sono lieto di accogliere
i fedeli della parrocchia di San Pietro Apostolo in Modugno, che incoraggio ad
essere pietre vive della comunità, e l’Associazione Emiliano-Romagnola “Centri
Autonomi”.
Il mio pensiero va infine
ai giovani, ai malati, agli anziani e agli sposi novelli. Oggi celebriamo la
memoria di Sant’Andrea Kim, Paolo Chông e compagni martiri coreani. Il loro
eroico esempio sia per tutti voi fonte di sostegno nel compiere scelte
impegnative e sia di conforto nei momenti difficili.
E oggi vi esorto anche a
rivolgere un pensiero al Presidente Napolitano, che è in condizione grave di
salute: che lui abbia conforto, questo servitore della Patria.
Restiamo uniti nella
vicinanza e nella preghiera per la cara e martoriata Ucraina. A tutti voi la
mia Benedizione.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/it/audiences/2023/documents/20230920-udienza-generale.html
San Daniele Comboni
1831 - 1881
vicario apostolico,
missionario, politico, vescovo cattolico
È stato un missionario e
vescovo cattolico italiano, fondatore degli istituti dei Missionari Comboniani
del Cuore di Gesù e delle Pie Madri della Nigrizia. Dopo le elementari,
frequenta il ginnasio nel seminario vescovile di Verona come alunno esterno, e
dal 1842 al 1854 vive come studente nell'istituto di don Nicola Mazza a Verona
e risente del risveglio della dimensione missionaria all'interno dell'istituto
mazziano, intrapresa anche sulla scia dell'Opera della Propaganda Fide fondata
a Lione nel 1822. Aderendo al progetto missionario di don Mazza, è mandato, nel
1857, con altri confratelli in Africa, arrivando, dopo quattro mesi di viaggio,
a Khartoum (Sudan). Dal 1859 avvia contatti con le figure impegnate in analoghe
iniziative ed entra in relazione, in particolare, con il padre Ludovico da
Casoria. In mezzo a non poche difficoltà e incomprensioni, sollecita la società
europea e la Chiesa cattolica a prendere in maggior considerazione la realtà dell'Africa
centrale. A tale scopo, si dedica a un'instancabile animazione missionaria in
ogni angolo d'Europa, chiedendo aiuti spirituali e materiali per le missioni
africane. Nel 1864 elabora il Piano della rigenerazione della nigrizia,
continuazione del progetto mazziano di salvare «l'Africa con l'Africa»,
arricchito di nuove intuizioni e presentato alla congregazione di Propaganda
Fide. Nel 1867 fonda a Verona l'Istituto missionario del Sacro cuore di Gesù e
nel 1872 l'Istituto di Suore missionarie, Pie madri della nigrizia. In questo
stesso anno dà vita ad una rivista che, dieci anni dopo, diventa l'attuale
«Nigrizia». Nel 1870 il C. partecipò al Concilio Vaticano I, dove presentò una
petizione a favore dell'evangelizzazione dell'Africa centrale. Nominato pro-vicario
apostolico e poi vescovo dell'Africa centrale, intraprende ulteriori e
impegnativi viaggi nel continente africano, combattendo contro la schiavitù e
morendo in terra di missione. È canonizzato da papa Giovanni Paolo II il 5
ottobre 2003.
SOURCE : https://www.beweb.chiesacattolica.it/persone/persona/11330/
Daniele Comboni
(1831-1881)
Daniele Comboni: un
figlio di poveri giardinieri-contadini che diventò il primo Vescovo cattolico
dell'Africa Centrale e uno dei più grandi missionari nella storia della Chiesa.
È proprio vero: quando il
Signore decide di intervenire e trova una persona generosa e disponibile, si
vedono cose nuove e grandi.
Figlio «unico» - genitori
santi
Daniele Comboni nasce a
Limone sul Garda (Brescia - Italia) il 15 marzo 1831, in una famiglia di
contadini al servizio di un ricco signore della zona. Papà Luigi e mamma
Domenica sono legatissimi a Daniele, il quarto di otto figli, morti quasi tutti
in tenera età. Essi formano una famiglia unita, ricca di fede e valori umani,
ma povera di mezzi economici. Ed è appunto la povertà della famiglia Comboni
che spinge Daniele a lasciare il paese per andare a frequentare la scuola a
Verona, presso l'Istituto fondato dal Sacerdote don Nicola Mazza.
In questi anni passati a
Verona, Daniele scopre la sua vocazione al sacerdozio, completa gli studi di
filosofia e teologia e soprattutto si apre alla missione dell'Africa Centrale,
attratto dalle testimonianze dei primi missionari mazziani reduci dal
continente africano. Nel 1854 Daniele Comboni viene ordinato sacerdote e tre
anni dopo parte per l'Africa assieme ad altri 5 missionari mazziani, con la
benedizione di mamma Domenica che arriva a dire: «Va', Daniele, e che il
Signore ti benedica».
Nel cuore dell'Africa -
con l'Africa nel cuore
Dopo 4 mesi di viaggio,
la spedizione missionaria di cui il Comboni fa parte arriva a Khartoum, la
capitale del Sudan. L'impatto con la realtà africana è enorme. Daniele si rende
subito conto delle difficoltà che la sua nuova missione comporta. Fatiche,
clima insopportabile, malattie, morte di numerosi e giovani compagni
missionari, povertà e abbandono della gente, lo spingono sempre più ad andare
avanti e a non desistere da ciò che ha iniziato con tanto entusiasmo. Dalla
missione di Santa Croce scrive ai suoi genitori: «Dovremo faticare, sudare,
morire, ma il pensiero che si suda e si muore per amore di Gesù Cristo e della
salute delle anime più abbandonate del mondo è troppo dolce per farci desistere
dalla grande impresa».
Assistendo alla morte in
Africa di un suo giovane compagno missionario, Comboni invece di scoraggiarsi
si sente interiormente confermato nella decisione di continuare la sua
missione: «O Nigrizia o morte», o l'Africa o la morte.
Ed è sempre l'Africa e la
sua gente ciò che spinge il Comboni, una volta ritornato in Italia, a mettere a
punto una nuova strategia missionaria. Nel 1864, raccolto in preghiera sulla
tomba di San Pietro a Roma, Daniele ha una folgorante illuminazione che lo
porta ad elaborare il suo famoso Piano per la rigenerazione dell'Africa, un
progetto missionario sintetizzabile nella frase «Salvare l'Africa con l'Africa»,
frutto della sua illimitata fiducia nelle capacità umane e religiose dei popoli
Africani.
Un originale Vescovo
missionario
In mezzo a non poche
difficoltà e incomprensioni, Daniele Comboni intuisce che la società europea e
la Chiesa cattolica sono chiamate a prendere in maggior considerazione la
missione dell'Africa Centrale. A tale scopo, si dedica ad una instancabile
animazione missionaria in ogni angolo d'Europa, chiedendo aiuti spirituali e
materiali per le missioni africane tanto a Re, Vescovi e signori, quanto a
gente povera e semplice. E come strumento di animazione missionaria crea una
rivista missionaria, la prima in Italia.
La sua fede incrollabile
nel Signore e nell'Africa lo porta a far nascere, rispettivamente nel 1867 e
nel 1872, l'Istituto maschile e l'Istituto femminile dei suoi missionari, più
tardi meglio conosciuti come Missionari Comboniani e Suore Missionarie
Comboniane.
Come teologo del Vescovo
di Verona, partecipa al Concilio Vaticano I facendo sottoscrivere a 70 Vescovi
una petizione a favore dell'evangelizzazione dell'Africa Centrale (Postulatum
pro Nigris Africæ Centralis).
Il 2 luglio 1877 Comboni
viene nominato Vicario Apostolico dell'Africa Centrale e consacrato Vescovo un
mese dopo: è la conferma che le sue idee e le sue azioni, da molti considerate
troppo coraggiose se non addirittura pazze, sono quanto mai efficaci per
l'annuncio del Vangelo e la liberazione del continente africano.
Negli anni 1877-78,
insieme ai suoi missionari e missionarie, soffre nel corpo e nello spirito la
tragedia di una siccità e carestia senza precedenti, che dimezza la popolazione
locale e sfinisce il personale e l'attività missionaria.
La croce per amica e
sposa
Nel 1880, con la grinta
di sempre, il Vescovo Comboni ritorna, per l'ottava e ultima volta, in Africa,
a fianco dei suoi missionari e missionarie, deciso a continuare la lotta contro
la piaga dello schiavismo e a consolidare l'attività missionaria con gli stessi
africani. Un anno dopo, provato dalla fatica, dalle frequenti e recenti morti dei
suoi collaboratori e dall'amarezza di accuse e calunnie, il grande missionario
si ammala. Il 10 ottobre 1881, a soli cinquant'anni, segnato dalla croce che
mai lo ha abbandonato come fedele e amata sposa, muore a Khartoum, tra la sua
gente, cosciente che la sua opera missionaria non morirà. «Io muoio, dice, ma
la mia opera non morirà».
Daniele Comboni ha visto giusto. La sua opera non è morta; anzi, come tutte le grandi cose che «nascono ai piedi della croce», continua a vivere grazie al dono che della propria vita fanno tanti uomini e donne che hanno scelto di seguire il Comboni sulla via dell'ardua ed entusiasmante missione tra i popoli più bisognosi di fede e di solidarietà umana.
Le date
fondamentali
— Daniele Comboni
nasce a Limone sul Garda (Brescia - Italia) il 15 marzo 1831.
— Consacra la sua vita
all'Africa (1849), realizzando un progetto che lo porta più volte a rischiare
la vita in estenuanti spedizioni missionarie fin dal 1857, anno in cui va per
la prima volta in Africa.
— Il 31 dicembre 1854,
anno della proclamazione della Immacolata Concezione di Maria, viene ordinato
sacerdote dal beato Giovanni Nepomuceno Tschiderer, Vescovo di Trento.
— Nella fiducia che gli
africani sarebbero divenuti essi stessi protagonisti della loro
evangelizzazione, dà vita a un progetto che ha lo scopo di «salvare l'Africa
con l'Africa» (Piano del 1864).
— Fedele al suo motto «O
Nigrizia o morte», nonostante le difficoltà, prosegue nel suo disegno fondando
nel 1867 l'Istituto dei Missionari Comboniani.
— Voce profetica
annuncia alla Chiesa tutta, particolarmente in Europa, che è giunta l'ora della
salvezza dei popoli dell'Africa. Non esita, per questo, a presentarsi, lui
semplice sacerdote, al Concilio Vaticano I per chiedere ai Vescovi che ogni
Chiesa locale venga coinvolta nella conversione dell'Africa (Postulatum, 1870).
— Con coraggio non
comune per quei tempi, per primo fa partecipare le Suore missionarie alla
missione dell'Africa Centrale e nel 1872 fonda un suo Istituto di Suore
esclusivamente consacrate alle missioni: le Suore Missionarie Comboniane.
— Per gli africani
spende tutte le sue energie e si batte per l'abolizione della schiavitù.
— Nel 1877 viene
ordinato Vescovo e nominato Vicario Apostolico dell'Africa Centrale.
— Muore a Khartoum
(Sudan) stroncato dalle fatiche e dalle croci la sera del 10 ottobre 1881.
— Il 26 marzo 1994 viene
riconosciuta l'eroicità delle sue virtù.
— Il 6 aprile 1995 viene
riconosciuto il miracolo operato per sua intercessione a favore della ragazza
afro-brasiliana Maria José de Oliveira Paixão.
— Il 17 marzo 1996 viene
beatificato da Giovanni Paolo II in San Pietro.
— Il 20 dicembre 2002
viene riconosciuto il secondo miracolo operato per sua intercessione a favore
della mamma musulmana sudanese Lubna Abdel Aziz.
— Il 5 ottobre 2003
viene canonizzato da Giovanni Paolo II in San Pietro.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031005_comboni_it.html
SAN DANIELE COMBONI
Daniele Comboni nasce a Limone sul Garda (in provincia di Brescia) il 15 marzo 1831, in una famiglia di contadini al servizio di un ricco signore della zona. Papà Luigi e mamma Domenica sono legatissimi a Daniele, il quarto di otto figli, morti quasi tutti in tenera età. Essi formano una famiglia unita, ricca di fede e valori umani, ma povera di mezzi economici. Ed è appunto la povertà della famiglia Comboni che spinge Daniele a lasciare il paese per andare a frequentare la scuola a Verona, presso l’Istituto fondato dal Sacerdote don Nicola Mazza. In questi anni passati a Verona, Daniele scopre la sua vocazione al sacerdozio, completa gli studi di filosofia e teologia e soprattutto si apre alla missione dell’Africa Centrale, attratto dalle testimonianze dei primi missionari mazziani reduci dal continente africano. Nel 1854 Daniele Comboni viene ordinato sacerdote e tre anni dopo parte per l’Africa assieme ad altri 5 missionari mazziani.
Nel cuore dell’Africa – con l’Africa nel cuore
Dopo 4 mesi di viaggio, la spedizione missionaria di cui il Comboni fa parte
arriva a Khartoum, la capitale del Sudan. L’impatto con la realtà africana è
enorme. Daniele si rende subito conto delle difficoltà che la sua nuova
missione comporta. Fatiche, clima insopportabile, malattie, morte di numerosi e
giovani compagni missionari, povertà e abbandono della gente, lo spingono
sempre più ad andare avanti e a non desistere da ciò che ha iniziato con tanto
entusiasmo. Assistendo alla morte in Africa di un suo giovane compagno
missionario, Comboni invece di scoraggiarsi si sente interiormente confermato
nella decisione di continuare la sua missione: «O Nigrizia o morte», o l’Africa
o la morte.
Ed è sempre l’Africa e la sua gente ciò che spinge il Comboni, una volta ritornato in Italia, a mettere a punto una nuova strategia missionaria. Nel 1864, raccolto in preghiera sulla tomba di San Pietro a Roma, Daniele ha una folgorante illuminazione che lo porta ad elaborare il suo famoso Piano per la rigenerazione dell’Africa, un progetto missionario sintetizzabile nella frase «Salvare l’Africa con l’Africa», frutto della sua illimitata fiducia nelle capacità umane e religiose dei popoli Africani.
Un originale Vescovo missionario
In mezzo a non poche difficoltà e incomprensioni, Daniele Comboni intuisce che
la società europea e la Chiesa cattolica sono chiamate a prendere in maggior
considerazione la missione dell’Africa Centrale. A tale scopo, si dedica ad una
instancabile animazione missionaria in ogni angolo d’Europa, chiedendo aiuti
spirituali e materiali per le missioni africane tanto a Re, Vescovi e signori,
quanto a gente povera e semplice. E come strumento di animazione missionaria
crea una rivista missionaria, la prima in Italia. La sua fede incrollabile nel
Signore e nell’Africa lo porta a far nascere, rispettivamente nel 1867 e
nel 1872, l’Istituto maschile e l’Istituto femminile dei suoi missionari,
più tardi meglio conosciuti come Missionari Comboniani e Suore
Missionarie Comboniane.
Come teologo del Vescovo di Verona, partecipa al Concilio Vaticano I facendo sottoscrivere a 70 Vescovi una petizione a favore dell’evangelizzazione dell’Africa Centrale (Postulatum pro Nigris Africæ Centralis). Il 2 luglio 1877 Comboni viene nominato Vicario Apostolico dell’Africa Centrale e consacrato Vescovo un mese dopo: è la conferma che le sue idee e le sue azioni, da molti considerate troppo coraggiose se non addirittura pazze, sono quanto mai efficaci per l’annuncio del Vangelo e la liberazione del continente africano.
La croce per amica e sposa
Nel 1880, con la grinta di sempre, il Vescovo Comboni ritorna, per l’ottava e
ultima volta, in Africa, a fianco dei suoi missionari e missionarie, deciso a
continuare la lotta contro la piaga dello schiavismo e a consolidare l’attività
missionaria con gli stessi africani. Un anno dopo, provato dalla fatica, dalle
frequenti e recenti morti dei suoi collaboratori e dall’amarezza di accuse e
calunnie, il grande missionario si ammala. Il 10 ottobre 1881, a soli
cinquant’anni, segnato dalla croce che mai lo ha abbandonato come fedele e
amata sposa, muore a Khartoum, tra la sua gente, cosciente che la sua opera
missionaria non morirà. «Io muoio, dice, ma la mia opera non morirà».
Viene proclamato Santo da
Giovanni Paolo II il 5 ottobre 2003.
Le date fondamentali della vita di Comboni:
— Daniele Comboni nasce a Limone sul Garda (Brescia – Italia) il 15 marzo 1831.
— Consacra la sua vita all’Africa (1849), realizzando un progetto che lo porta più volte a rischiare la vita in estenuanti spedizioni missionarie fin dal 1857, anno in cui va per la prima volta in Africa.
— Il 31 dicembre 1854, anno della proclamazione della Immacolata Concezione di Maria, viene ordinato sacerdote dal beato Giovanni Nepomuceno Tschiderer, Vescovo di Trento.
— Nella fiducia che gli africani sarebbero divenuti essi stessi protagonisti della loro evangelizzazione, dà vita a un progetto che ha lo scopo di «salvare l’Africa con l’Africa» (Piano del 1864).
— Fedele al suo motto «O Nigrizia o morte», nonostante le difficoltà, prosegue nel suo disegno fondando nel 1867 l’Istituto dei Missionari Comboniani.
— Voce profetica annuncia alla Chiesa tutta, particolarmente in Europa, che è giunta l’ora della salvezza dei popoli dell’Africa. Non esita, per questo, a presentarsi, lui semplice sacerdote, al Concilio Vaticano I per chiedere ai Vescovi che ogni Chiesa locale venga coinvolta nella conversione dell’Africa (Postulatum, 1870).
— Con coraggio non comune per quei tempi, per primo fa partecipare le Suore missionarie alla missione dell’Africa Centrale e nel 1872 fonda un suo Istituto di Suore esclusivamente consacrate alle missioni: le Suore Missionarie Comboniane.
— Per gli africani spende tutte le sue energie e si batte per l’abolizione della schiavitù.
— Nel 1877 viene ordinato Vescovo e nominato Vicario Apostolico dell’Africa Centrale.
— Muore a Khartoum (Sudan) stroncato dalle fatiche e dalle croci la sera del 10 ottobre 1881.
— Il 26 marzo 1994 viene riconosciuta l’eroicità delle sue virtù.
— Il 6 aprile 1995 viene riconosciuto il miracolo operato per sua intercessione a favore della ragazza afro-brasiliana Maria José de Oliveira Paixão.
— Il 17 marzo 1996 viene beatificato da Giovanni Paolo II in San Pietro.
— Il 20 dicembre 2002 viene riconosciuto il secondo miracolo operato per sua intercessione a favore della mamma musulmana sudanese Lubna Abdel Aziz.
— Il 5 ottobre 2003 viene canonizzato da Giovanni Paolo II in San Pietro.
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Festa di san Daniele
Comboni: 10 ottobre 2024
«È con profondo senso di
gioia e gratitudine che vi salutiamo in occasione della Solennità di San Daniele
Comboni. Questa celebrazione ci ricorda che dobbiamo fare “memoria” (anamnesi)
sia della vita del Fondatore, vissuta con immensa passione, sia della sua
morte, accettata come dono di amore per i più poveri e abbandonati, così che la
vita e la missione di ogni suo figlio e figlia spirituale diventino davvero
“amore incarnato” nel nostro servizio missionario». (Il Consiglio Generale)
Un Piano, così
antico e così nuovo
(Isaia 61,1-2a)
«Il cattolico, avvezzo a
giudicare delle cose col lume che gli piove dall’alto, guardò l’Africa non
attraverso il miserabile prisma degli umani interessi, ma al puro raggio della
sua Fede; e scorse colà una miriade infinita di fratelli appartenenti alla sua
stessa famiglia, aventi un comun Padre su in cielo […]
Allora, trasportato egli dall’impeto di quella carità accesa con divina vampa
sulla pendice del Golgota, ed uscita dal costato del Crocifisso per abbracciare
tutta l’umana famiglia, sentì battere più frequenti i palpiti del suo cuore». (Scritti,
2742)
Carissimi confratelli,
pace e bene nel Signore Gesù, missionario del Padre!
È con profondo senso di
gioia e gratitudine che vi salutiamo in occasione della Solennità di San
Daniele Comboni. Questa celebrazione ci ricorda che dobbiamo fare “memoria” (anamnesi)
sia della vita del Fondatore, vissuta con immensa passione, sia della sua
morte, accettata come dono di amore per i più poveri e abbandonati, così che la
vita e la missione di ogni suo figlio e figlia spirituale diventino davvero
“amore incarnato” nel nostro servizio missionario.
Questo memoriale della
nascita alla vita eterna (dies natalis) del nostro santo Fondatore ci sfida ad
approfondire il suo carisma, quale eredita viva che ci deve animare in ogni
vicenda della missione nel mondo d’oggi come “discepoli missionari” di Gesù,
secondo lo stile comboniano.
Di recente, abbiamo
ricordato il 160° anniversario dell’esperienza carismatica fondante vissuta da
Comboni il 15 settembre 1864 durante il triduo di preparazione alla
beatificazione di Margherita Maria Alacoque, mentre pregava presso la tomba di
San Pietro a Roma. Fu un’esperienza che lo portò a concepire il Piano per
la rigenerazione dell’Africa. Questo Piano non è soltanto un
testo, una semplice strategia operativa, o un sogno accarezzato, bensì il
frutto di una ispirazione “dall’alto”, cioè dello Spirito Santo, che “chiamava”
Comboni e lo inviava a proclamare il Vangelo di Gesù ai più poveri e
abbandonati.
Grazie alla sua grande
passione per la salvezza degli africani e il suo entusiasmo missionario, con la
sua vita egli “diede carne” a tale Piano. Dopo di lui, i suoi missionari e
missionarie – autentici “figli e figlie suoi” nel fare proprio il suo sogno –
hanno continuato a “incarnare” quel Piano con la loro vita, la loro
generosità, il loro spirito di sacrificio e il loro coraggio apostolico. Oggi,
noi continuiamo a fare ciò, ampliando e aggiornando l’ispirazione primigenia
del Fondatore, non più solo in Africa, ma in tutti i continenti, con lo stesso
spirito (carisma), nel mondo dei nostri giorni, abitato ancora da persone e
popoli che soffrono, che sono emarginati, sfruttati, vilipesi, vittime di
ingiustizie atroci, e perfino uccisi. Negli ultimi mesi, la situazione in Sudan
è diventata particolarmente drammatica a causa di un conflitto che sembra non
finire.
Siamo “eredi” di un vero
e proprio tesoro, “ispirato e vivo” più che mai. E ci fa bene richiamare di
nuovo al cuore le principali intuizioni di quel Piano. Ne voglio elencare
alcune.
Innanzitutto, la
convinzione che l’evangelizzazione dell’Africa deve essere realizzata dagli
stessi africani, che non possono rimanere semplici spettatori, ma devono
diventare protagonisti di una propria storia nuova di liberazione e di dignità.
Secondo, l’accorato
appello rivolto a tutta la Chiesa perché s’impegnasse nella sua totalità a
promuovere l’evangelizzazione dell’Africa, chiamando a raccolta e all’impegno
tutte le forze missionarie esistenti nel mondo di quel tempo e invitandole a
cooperare in un vero spirito sinodale.
Terzo, la visione di
missione come un binomio inscindibile di “proclamazione del Vangelo” e
“promozione umana”. Dovettero trascorrere 100 anni prima che la Chiesa
convocasse il Concilio Vaticano II (1962-65) e papa Paolo VI annunciasse la
regolare convocazione del sinodo dei vescovi (1965). Il terzo Sinodo, nel 1971,
ha prodotto un documento molto forte, capace di sostenere l’azione attiva della
Chiesa nei riguardi delle problematiche della giustizia e della pace a livello
globale. Splendidamente coraggiosa e profetica la seguente affermazione dei
vescovi: «L’agire per la giustizia e il partecipare alla trasformazione del
mondo ci appaiono chiaramente come dimensione costitutiva della
predicazione del Vangelo, cioè della missione della Chiesa per la redenzione
del genere umano e la liberazione da ogni stato di cose oppressivo» (La
giustizia nel mondo, 6).
Non possiamo mancare di
cogliere la profezia, l’attualità e l’urgenza della proposta
missionaria formulata nel Piano, caratterizzata da autentico spirito
missionario e da strategie valide anche per il nostro tempo e per la nostra
umanità di oggi. Non è indebito avvertire nella visione di Comboni una vera
sintonia anche con la tematica del Sinodo sulla Sinodalità in
svolgimento in questi giorni a Roma e che noi, odierni figli del Comboni, siamo
chiamati a fare nostra.
Tuttavia, per scoprire la
ricchezza della visione del Piano e farla diventare operativa nella
nostra vita, dobbiamo assumere l’atteggiamento di preghiera profonda e di
docilità allo Spirito che aveva il Fondatore. Chiediamo allo Spirito Santo che
scenda su di noi come scese su di lui, capacitandolo a “vedere l’ora
dell’Africa” e ad avvertire dentro di sé un incontenibile desiderio di dedicare
tutto sé stesso come “dono gratuito” a una nuova missione africana che
rispondesse alle urgenze e sfide del suo tempo.
Si tratta, in fin dei
conti, di aver il coraggio di ripartire sempre dal Signore, di essere spinti
dal suo Spirito, senza mai cadere nella tentazione della autoreferenzialità,
che non solo impoverisce la missione, ma anche la distrugge, proprio come ci ricorda
le Regole del 1871: «Il Missionario della Nigrizia, spoglio affatto
di tutto se stesso, e privo di ogni umano conforto, lavora unicamente pel suo
Dio, per le anime le più abbandonate della terra, per l’eternità» (Regole
dell’Istituto delle Missioni per la Nigrizia, 1871; Scritti 2702).
È ovvio che il Piano concepito
da Comboni, prima di diventare un documento scritto, era anche un sogno e una
passione, una forza incontenibile nel suo cuore che debordava in carità.
Possiamo dire che il Piano è l’espressione di uno amore tanto genuino
e sentito da diventare fonte di missione.
Anche noi abbiamo bisogno
di un simile amore! Chiediamoci: quali passioni mi spingono a vivere la
missione oggi? Come sobbalza il mio cuore quando m’imbatto in ingiustizie,
oppressioni, fredda indifferenza, e i tanti altri mali della nostra società
odierna? Nel quotidiano della mia vita, c’è ancora spazio, tempo e apertura a
Dio perché lo Suo Spirito entri nel mio cuore e lo sostenga? In che misura il
mio amore per i poveri mi obbliga a darmi tutto per loro, suscitando in me una
forza tale da trasformare la mia vita in un dono d’amore?
In questo ottobre, “mese
missionario”, abbiamo l’opportunità di seguire e vivere il Sinodo dei vescovi.
Approfittiamo di queste sperienza di comunione ecclesiale, nell’ascolto
sincero, nella accoglienza fraterna e nel camminare insieme, consapevoli che lo
Spirito che inspirò Comboni può ispirare anche noi e aiutarci a vincere le
nostre debolezze e produrre frutti che siano espressione della preoccupazione
perenne che Dio ha per tutti i suoi figli e figlie, soprattutto i più deboli e
sofferenti.
Chiediamo per la nostra
Famiglia Comboniana il dono di essere riempita di un amore che diventi reale,
come risposta concreta alle sfide della missione d’oggi, disposta sempre a fare
causa comune con i poveri.
Auguri a tutti in questa
gioiosa solennità!
Roma, 10 ottobre 2024
Il Consiglio Generale
Allegati:
2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_francese
2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_inglese
2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_italiano
2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_portoghese
2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_spagnolo
2024_GC messaggio per il 10 Ottobre_tedesco
SOURCE : https://www.comboni.org/contenuti/116419
Portrayal
of the missionary Daniele Comboni, Parish church S. Benedetto, Limone sul
Garda, Italy
Darstellung
des Missionars Daniele Comboni, Pfarrkirche S. Benedetto, Limone sul Garda,
Italien
Una musulmana «abrió» la
canonización de Daniel Comboni
Que presidirá el Papa el
próximo 5 de octubre
SEPTIEMBRE 12, 2003
00:00ZENIT STAFFCIUDAD DEL VATICANO
ROMA, 11 septiembre 2003 (ZENIT.org).- El
milagro verificado en una madre de familia sudanesa –una «curación repentina,
completa y duradera, sin secuelas, científicamente inexplicable»–, hecho que
abrió las puertas a la canonización de Daniel Comboni, el «apóstol de África»,
encierra otro aspecto excepcional: sucedió en una musulmana practicante.
Se trata de Lubna Abdel
Aziz, de 38 años, madre cinco hijos. Vive en Jartum y desde 1986 está casada
con Khedir El Mubarak, funcionario del régimen de Omar al Bashir y general del
ejército gubernamental de Sudán, uno de los Estados africanos donde actualmente
rige la «sharia» o ley islámica, según recoge en sus páginas la revista
italiana «30 Giorni».
Jartum, la capital de
Sudán, es también el corazón de la obra de uno de los más grandes misioneros de
la historia reciente de la Iglesia. Allí, el 10 de octubre de 1881, murió a los
50 años de edad Daniel Comboni tras una vida completamente entregada por los
pueblos africanos.
El «mutran es sudan» o
«padre de los negros» –como todos le llamaban— y primer obispo de África
Central, fue también el primero en fundar en esas tierras lejanas y difíciles
puntos estables de misión abriendo el camino a la evangelización del continente.
Igualmente fue pionero en
hacer entrar mujeres consagradas en la región. Además tuvo el valor de
denunciar duramente ante media Europa el tráfico de esclavos, dedicándose a su
rescate y formación.
Crónica
del milagro
El 11 de noviembre de
1997, ingresó en el «Saint Mary’s Hospital» de Jartum –dirigido por las
misioneras combonianas– Lubna Abdel Aziz a fin de someterse a una cesárea para
el nacimiento de su quinto hijo.
La intervención tuvo
lugar a las 7.30 horas. El niño nació, pero la mujer, en la tarde del mismo
día, se encontraba al borde de la muerte. El parte médico constató «gravísimas
hemorragias ocasionadas por placenta previa». Por ello la mujer fue intervenida
dos veces más en un intento de contener las pérdidas.
Tras la segunda
operación, los médicos se percataron de que la sangre no se coagulaba y de que
las transfusiones no servían de nada.
Los informes clínicos que
estudió la Congregación para la Causa de los Santos muestran que «se había
verificado una “coagulación intravasal diseminada” y fibrinolisis con el
consiguiente shock hipovolémico irreversible, colapso cardíaco y edema
pulmonar». En resumen, no había nada que hacer.
Sor Maria Bianca
Benatelli, responsable de la sección de maternidad del hospital relata: «A las
dos de la tarde, la mujer entró nuevamente en quirófano para detener la
hemorragia (…). Ya no coagulaba».
«¿Cómo y cuándo comenzó a
orar por la curación de la paciente?», se le preguntó en el curso del proceso
de canonización de Daniel Comboni.
«La mujer repetía:
“Ayudadme”. Experimenté entonces una gran compasión por aquella madre que se
moría dejando cinco niños –afirmó la religiosa–. Si se hubiera tratado de una
cristiana, habría llamado a un sacerdote para que le administra los
sacramentos, habría rezado junto a ella sugiriéndole que se encomendara al
Corazón de Jesús, que pidiera ayuda a algún santo… pero era musulmana».
«Entonces pensé en
monseñor Comboni –recuerda–. Era el único que podía mencionar a la mujer. Aquí,
en Sudán, es conocido por todos, también por los islámicos. Me dirigí a él:
“Ahora sólo tú puedes hacer algo… no hay nada que hacer, ya no podemos nada…
Pero tú puedes… ¡ayúdala! Es una sudanesa, una de tu tierra, una musulmana. Les
hiciste mucho bien. ¿No les amaste tanto?… ¿No tienen un lugar especial en tu corazón?
¡Sálvala! ¡No la dejes morir!».
«Junto a mí estaba sor
Orlanda –prosigue la religiosa–. Me volví y le dije: “¿Tienes fe? Oremos a
Comboni para que salve a esta pobre madre”. Fui entonces rápidamente a por su
imagen y mientras regresaba a la habitación pedía también a Comboni las
palabras oportunas para dirigirme a la mujer».
«Me acerqué a ella. Le
dije: “Lubna, los médicos dicen que tus condiciones desgraciadamente son
graves… Lubna, tu probablemente conoces a Comboni… Si no te molesta, querríamos
encomendarle tu caso”. Ella respondió: “¿Comboni no es el que hizo todas las
escuelas de Jartum?”. “Sí”, le contesté, “pero es también amigo de Dios y
estando cerca de Él puede hacer más que todos nosotros. ¿Quieres que te deje
aquí su foto?”. “Sí”, afirmó ella».
«A los pies de la cama
estaba su madre, también musulmana, y dio su consentimiento. Puse la imagen de
Comboni bajo su almohada», relata la misionera.
Sor Silvana Orlanda La
Marra, otra de las enfermeras presentes, declaró en el proceso: «La mujer perdió
el conocimiento. El latido cardíaco se hizo imperceptible. Entró su marido con
uno de sus hijos de la mano. Los médicos le habían explicado las condiciones
desesperadas de la mujer. Se quedó en silencio, tomó al niño, se me acercó y
dijo: “Hermana, rece también usted a su Dios por la madre de este niño”».
La religiosa le contestó:
«Si usted lo aprueba, tendríamos la intención de hacerlo por la intercesión de
Comboni». «El marido sabía de quién se trataba, y no hubo necesidad de añadir
más –prosigue Sor Silvana—. Dijo sólo: “Sí. Fue un gran hombre aquí”».
Oración
y curación
Todas las misioneras
comenzaron entonces un triduo de oración para pedir la curación de la mujer a
través de la intercesión de Daniel Comboni. También el médico católico que
había operado a la señora Lubna y tres médicos obstetras coptos acompañaron a
las religiosas a la capilla del hospital.
A pesar de que se
esperaba el inevitable desenlace, la mujer superó la noche. Por la mañana, los
médicos se asombraron de encontrarla aún con vida. Es más, bajo los ojos de los
especialistas la mujer recobró la conciencia y en un plazo de tiempo muy breve
se restableció, tanto que en pocos días fue dada de alta completamente curada.
El proceso de canonización también cuenta con los exámenes de dos médicos
musulmanes.
Sor Bianca Garascia, la
superiora, recuerda: «Todos decían: “¿Cómo es posible que aquella mujer, ya
muerta, haya vuelto a la vida?”. Todos comentaban que se trataba de un caso
inexplicable y prodigioso».
«Cuando vi que Lubna se
había restablecido completamente le dije: “Dios te ama, Comboni te ha ayudado.
Hemos orado mucho por ti, porque eres madre de cinco niños y nadie mejor que tú
puede cuidarles», concluyó Sor Maria Bianca Benatelli.
El postulador de la causa
de canonización de Daniel Comboni, el padre Arnaldo Baritussio, explicó que
durante el proceso, en la investigación diocesana realizada en Jartum en mayo
de 2001, «el tribunal no consideró oportuno llamar [a Lubna y a su marido],
tanto porque los textos técnicos y la documentación relativa al caso eran más
que suficientes como porque, al ser musulmanes observantes, se prefirió evitar
su convocatoria por motivos de delicadeza y prudencia».
«Sabemos que tras el
acontecimiento peregrinaron a la Meca –continúa el postulador— y que mantienen
aún óptimas relaciones con las religiosas, hacia las cuales se han mostrado muy
agradecidos».
Una musulmana «abrió» la canonización de Daniel
Comboni | ZENIT - Espanol
SOURCE : https://es.zenit.org/2003/09/12/una-musulmana-abrio-la-canonizacion-de-daniel-comboni/
Voir aussi : https://www.comboni.org/index.php?Lingua=IT&ca=10008
https://www.diocesiverona.it/media/pages/files/566761196-1610545778/san-daniele_comboni.pdf
https://www.laymission-comboni.org/