Sainte Mary MacKillop
cofondatrice
des sœurs de Saint Joseph du Sacré Cœur (✝ 1909)
Première sainte
australienne, née en 1842 à Melbourne.
Mary MacKillop (15 janvier 1842 - 8 août 1909) est canonisée par Benoît XVI le 17 octobre 2010, quinze ans après sa béatification par Jean-Paul II. La vie de mère Marie de la Croix, son nom de religieuse, a été marquée par son amour des plus pauvres, ainsi que son caractère pionnier en matière d’évangélisation. Mary MacKillop a par ailleurs fondé la communauté des sœurs de Saint-Joseph du Sacré-Cœur, aujourd’hui la congrégation la plus importante d’Australie. (Radio Vatican)
Le 17 octobre 2010, dans son homélie, évoquant Mère Mary
MacKillop, première sainte australienne, Benoît XVI a signalé qu'elle "se
consacra comme jeune femme à l'éducation des pauvres sur le terrain difficile
et prenant de l'Australie rurale... Elle pourvut aux besoins de chaque jeune
qui lui était confié, sans considérer ni sa condition ni sa richesse, lui
fournissant une formation aussi bien intellectuelle que spirituelle. Malgré de
nombreux défis, ses prières à Saint Joseph et son inépuisable dévotion au
Sacré-Cœur de Jésus, auquel elle dédia sa nouvelle congrégation, ont donné à
cette sainte femme les grâces nécessaires pour rester fidèle à Dieu et à
l'Église. Par son intercession, que les disciples d'aujourd'hui continuent à
servir Dieu et l'Église avec foi et humilité!". (source:VIS 20101018 800)
En conclusion de la messe de canonisation, Benoît XVI a donné en exemples de vie saint André Bessette et sainte Mary MacKillop, qui "sont des images vivantes de l'amour divin..., des modèles de vie chrétienne". (source: VIS 20101018 240)
"La vie de la Bienheureuse Mary MacKillop témoigne de son ouverture à l'action de l'Esprit Saint: elle exerce les fruits de bonté, de charité et de maîtrise de soi face aux nombreux obstacles."
Elle faisait partie des patrons des JMJ de Sydney en 2008.
"Une des figures éminentes de l’histoire de ce pays est la bienheureuse Mary MacKillop, sur la tombe de laquelle j’irai prier un peu plus tard, aujourd’hui même. Je sais que sa persévérance dans les adversités, ses interventions pour défendre ceux qui étaient traités de manière injuste et l’exemple concret de sainteté qu’elle a donné, sont devenus source d’inspiration pour tous les Australiens. Des générations d’Australiens lui doivent leur reconnaissance, ainsi qu’aux Sœurs de Saint-Joseph du Sacré-Cœur et à d’autres Congrégations religieuses pour le réseau d’écoles qu’elles ont créées ici, comme pour le témoignage de leur vie consacrée."
"Il nous vient immédiatement à l’esprit la foi qui a soutenu la bienheureuse Mary MacKillop dans sa forte détermination à éduquer les pauvres en particulier"
"Je vous répète les paroles que la bienheureuse Mary MacKillop a
prononcées quand elle venait juste d’avoir vingt-six ans: 'Crois à ce que Dieu
murmure à ton cœur!'."
Elle a été béatifiée le 19
janvier 1995 à Sydney par Jean-Paul II.
Voir le site des sœurs de St Joseph du Sacré-Cœur - en anglais, congrégation qu'elle fonda avec le père Julian Woods en 1866.
À Sydney en Australie, l’an 1909, Marie-Hélène MacKillop (Marie de la Croix), vierge, qui fonda la Congrégation des Sœurs de Saint Joseph et du Sacré-Cœur, et la dirigea au milieu de difficultés et d’épreuves sans nombre.
Martyrologe
romain
Sa
devise: Ne jamais voir un besoin sans chercher à y répondre.
SOURCE :
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10266/Sainte-Mary-MacKillop.html
Sainte Mary de la Croix MacKillop:
une pionnière australienne pour l’Église universelle
17 octobre 2010 by Sr Marie-Noëlle
Nous nous réjouissons pour la
canonisation de saint André de Montréal. En même temps, nous n’oublions pas les
autres cinq saints reconnus ce matin par Benoît XVI, en particulier Mary
MacKillop.
Il s’agit d’un événement
marquant pour l’Océanie, Marie de la Croix MacKillop est devenue la
première sainte d’Australie aujourd’hui.
Tout comme le frère André elle
vient d’un milieu pauvre et, très jeune doit subvenir aux besoins de sa famille
en travaillant ; ce qui l’a empêchée de répondre tout de suite à l’appel de
Dieu.
Par bonheur, elle rencontre le
père Julian Tenisaon Woods alors qu’elle est gouvernante à Penola. Devenu son
guide spirituel, il l’aide à fonder une nouvelle congrégation pour répondre aux
besoins dans les campagnes en 1867. Elle inaugure ainsi une nouvelle manière
d’évangéliser.
Mary MacKillop vécut des
heures sombres. En 1871, elle fut excommuniée après avoir dénoncé un prêtre
pour des abus sexuels sur un enfant. Cependant six mois après, l’évêque
d’Adelaïde révoqua cette excommunication.
Cette fondatrice se rendit à
Rome pour rencontrer le pape Pie IX afin de faire approuver son institut.
Infatigable, cette première
sainte d’Australie se donna sans compter pour les pauvres. Elle a écrit :
« La volonté de Dieu est
pour moi un livre très cher, et je ne me fatigue jamais de le lire »
Born in Australia in 1842; died there on May 25, 1909; canonized by Pope John
Paul II in 1995.
Although Mary
MacKillop's heritage was Scottish, she is Australia's first native-born saint.
Her father was a seminarian educated at the Scots College in Rome, but left
before his ordination. Instead he emigrated to Australia where he met his
future bride. Though it was an unhappy marriage, perhaps because he was often
away from home travelling to Europe, it produced good fruit that was nurtured
by the father.
In 1860, Mary
became a governess in Penola, south Australia, where she met Father Julian
Tenison Woods. He became her spiritual director. Several years later they
founded a new congregation of Josephites, whose mission was to found schools
and orphanages to provide much needed educational outlets. The first rule was
drawn up in 1867 and received episcopal approval the following year. In 1869,
Mary professed her final vows.
The next few years
were difficult, during the absence of the Australian bishops at the First
Vatican Council. Mary established a foundation in Brisbane. At the same time,
Fr. Woods undermined her work by encouraging some visionary nuns, insisting on
excessive poverty, and refusing all state funding. Upon the return of the
bishops, Father Woods was removed from the direction of the sisters, who then
numbered over 100 in 34 schools.
The bishop of
Adelaide, an alcoholic who listened to gossip, attempted to control the
congregation. He excommunicated its foundress on the charge of disobedience,
then dispensed 47 nuns from their vows. In 1872, on his deathbed, he apologized
for his actions and absolved Mary from excommunication. The Holy See sent a
delegation to investigate. Their findings led the Vatican to support MacKillop
and her nuns against some of the local bishops.
In 1873, Mary
travelled to Europe, where she was well-received in Rome. The Holy Father
permitted the congregation to have a superior-general, who could move the
sisters from house to house within the congregation but across diocesan
borders. The rule of poverty was also modified to permit the sisters to own,
rather than simply rent, property. During her time in Europe, Mary MacKillop
also visited England, Ireland, and Scotland to obtain new recruits for the
enterprise and funding to support it. MacKillop was elected to the office of
superior-general in 1875.
MacKillop's
exemplary attitude towards the bishops who opposed her was complemented by the
outstanding work of the congregation. Protestants, as well as Catholics, loudly
praised their charity to the poor, their personal poverty, and their abstinence
from active proselytizing. They found many supporters who contributed to
their mission.
Beginning in 1885,
the congregation was again under attack by the bishops, but found support from
Rome. The Holy See, however, believed that MacKillop had remained in charge too
long, so another superior-general was elected and served from 1888 until 1998.
During that time, Mary served as visitor to the houses of New Zealand. At the
death of her successor, Mary again took up the reigns and remained as
superior-general until her own death. The congregation flourished even in the
face of internal dissensions. The foundress suffered from rheumatism for many
years, but finally died of a stroke.
Photographs of Mary
MacKillop reveal a beautiful woman with a firm jaw and chin. About 1,000 of her
letters survive. They show that she was a woman of patient persistence in
adversity and a respect for authority. Some see Mary as a feminist pioneer;
others as one who cared for Aborigines in difficult times; still others connect
her with conservation of the eucalyptus, which is her emblem in art.
The congregation
has spread to Peru. In Australia, they are the primary providers of Catholic
education to girls. In 1981, the congregation numbered about 1,800 (Farmer).
APOSTOLIC
JOURNEY TO THE PHILIPPINES,
PAPUA NEW GUINEA, AUSTRALIA AND SRI LANKA
PAPUA NEW GUINEA, AUSTRALIA AND SRI LANKA
EUCHARISTIC CONCELEBRATION
FOR THE BEATIFICATION OF MOTHER MARY MACKILLOP
FOR THE BEATIFICATION OF MOTHER MARY MACKILLOP
HOMILY OF THE HOLY FATHER JOHN PAUL II
Randwick Racecourse, Sydney
Thursday, 19 January 1995
"But strive first for
the kingdom of God and his righteousness, and all these things will be given to
you as well" (Mt. 6:33).
Dear Brothers and Sisters,
1. We are celebrating an
extraordinary event in the life of the Church in this land: the
beatification of Mother Mary MacKillop, the first Australian formally declared
to be among the Blessed in heaven. I rejoice with all of you: with Cardinal
Clancy and my Brother Bishops, with the priests, Religious, all of you, lay men
and women, families, young people and children, who offer a radiant and
authentic sign of the Church’s vitality. I give thanks to God for being able to
celebrate this Beatification right here on Australian soil. Indeed, Australia
itself forms a kind of background for the reflections which I would like to
share with you.
Just a few weeks ago, the
Church celebrated the Solemnity of the Lord’s Birth, and today’s Liturgy still
echoes that saving mystery. The first reading from the Prophet Isaiah recalls
the Liturgy of Advent and it has certain images which are quite applicable to
your own Continent. Isaiah writes: "In the wilderness prepare the way
of the Lord, make straight in the desert a highway for our God" (Is.
40: 3). The Prophet speaks of the contrasts of valleys and mountains, of rough
terrain and level ground (Cf. ibid. 40, 4). In all of this, of course, he is
referring to the geography of the Holy Land. But do not these same
images also call to mind the geography of Australia? In the centre of
Australia is there not an enormous desert, only the outer edges of which are
rich and fertile? Are there not rugged plateaus and deep valleys? Along with harsh
terrain do we not also find pleasant and hospitable countryside?
2. The contrasts go beyond
mere topography; they are evident also in the ethnic origins of the people. Due
to its history of receiving immigrants, Australia has come to be a land of
encounter between very different cultures and civilizations. Even before
the first Europeans arrived here more than two centuries ago, the aboriginal
peoples had been present for tens of thousands of years. In fact, ethnologists
tell us that the original inhabitants of Australia are among the most ancient
peoples on earth. These contrasts in peoples and culture make your nation a
marvellous blend of the old and the new, such that Australia today is a land of
diversity and unity, enriched by the contributions which these various
individuals and groups make to the building up of society.
The Prophet Isaiah’s
exhortation takes on a special relevance for those assembled here and for
all the Catholic people of Australia. It is here in your own land that the
way of the Lord should be prepared, so that Australia will be a place
"where the glory of the Lord shall be revealed, and all people shall see
it together" (Ibid. 40: 5). In fact, this glory has already been
abundantly revealed in Mary MacKillop, and the Church, by declaring her
"Blessed", is saying that the holiness demanded by the Gospel is as
Australian as she was Australian. This is the message which I wish to address
in particular to Mother MacKillop’s spiritual daughters, the members of the
Congregation which she founded. Be assured, dear Sisters, that the Church needs
your witness and your fidelity. Australia too values your presence and your
dedicated apostolate.
3. It is significant that
Mother Mary MacKillop gave to her Congregation the name of Saint Joseph, one
who committed his whole being and life to God’s loving Providence.
Joseph of Nazareth was a man of boundless trust. Only in this way was he
able to live out the unique calling he had received from God, to become the
spouse of the Virgin Mary and the guardian of God’s own Son. In the history of
the Church Saint Joseph has always been a special model of holiness.
Without a doubt, in giving Saint Joseph’s name to her Congregation, Blessed
Mary MacKillop was expressing a quality of her own spiritual life, a quality
which then became a charism for her followers and for those of us today
who would learn from her example.
In the Gospel the Lord
says: "Do not worry about your life, what you will eat or what you
will drink... Look at the birds of the air; they neither sow nor reap nor
gather into barns, and yet your heavenly Father feeds them. Are you not of more
value than they?" (Mt. 6: 25-26). Joseph the "just man" lived by
these words. These words give us an insight into what must be the fundamental
attitude of every spiritual life: openness, trust and serenity in the certainty
of God’s special love for every human being, "who is the only creature on
earth which God willed for itself" (Gaudium et Spes, 24).
4. The Lord concludes his
teaching on trust in Providence with the invitation: "Do not worry... your
heavenly Father knows that you need all these things. But strive first for
the kingdom of God and his righteousness, and all these things will be
given to you as well" (Mt. 6: 31-33). In the history of Australian
Catholicism, this "striving for the kingdom of God" has been realized
in an eminent way by Blessed Mary of the Cross.
In the vastness of the
Australian continent, Blessed Mary MacKillop was not daunted by the great
desert, the immense expanses of the outback, nor by the spiritual
"wilderness" which affected so many of her fellow citizens. Rather
she boldly prepared the way of the Lord in the most trying situations. With
gentleness, courage and compassion, she was a herald of the Good News among
the isolated "battlers" and the urban slum-dwellers. Mother Mary of
the Cross knew that behind the ignorance, misery and suffering which she
encountered there were people, men and women, young and old, yearning for God
and his righteousness. She knew, because she was a true child of her time and
place: the daughter of immigrants who had to struggle at all times to build a
life for themselves in their new surroundings. Her story reminds us of the need
to welcome people, to reach out to the lonely, the bereft, the disadvantaged.
To strive for the kingdom of God and his righteousness means to strive to see
Christ in the stranger, to meet him in them and to help them to meet him in
each one of us!
5. Just as in Mother
MacKillop’s time, so too today the Christian community is faced with many
modern "deserts": the wastelands of indifference and intolerance, the
desolation of racism and contempt for other human beings, the barrenness of
selfishness and faithlessness: sin in all its forms and expressions, and the
scandal of sin magnified by the means of social communications. If the
Church continually recalls God’s law, inscribed in the human heart and revealed
in the Old and New Testaments, it is not because of some arbitrary attachment
to past tradition and outmoded views. It is that man detached from his Creator
and Redeemer cannot fulfil his destiny and will not have peace. Everywhere the
Church must be "a sign and a safeguard of the transcendence of the
human person" (Gaudium et Spes, 76). By defending life against the evils of abortion and
euthanasia, by encouraging strong family life in the face of old and new
threats to its stability, by advancing justice at every level through her
social doctrine, the Church is a true Gospel leaven in every sphere of human
activity (Gaudium et Spes, 40). The great document of the Second Vatican Council on the Church in
the Modern World has given the Church’s members a reminder which is timely in
every age: "Christians cannot yearn for anything more ardently than to
serve the men and women of the modern world ever more generously and
effectively" (Ibid. 93).
6. How do we go about this?
Saint Paul’s clear and unambiguous answer is contained in the Second Reading of
this Mass. His words to the Colossians indicate what is at the heart of
every Christian vocation. He says: "Above all, clothe yourselves in love,
which binds everything together in perfect harmony" (Col. 3: 14). What
does it mean to "clothe ourselves in love"? Saint Paul explains:
"Clothe yourselves with compassion, kindness, humility, meekness and
patience. Bear with one another and if anyone has a complaint against another,
forgive each other" (Ibid. 3: 12-13). Here Saint Paul draws his
inspiration from the Beatitudes, and in that same spirit he writes about the
peace of Christ, to which we have all been called (Cf. ibid. 3: 15), and the
need for giving thanks in all things (Cf. ibid. 3: 17).
7. In this solemn Liturgy
the Church expresses her thankfulness to Mother Mary of the Cross, to the
Religious Community she founded and to all Religious Communities. The recent Synod
of Bishops dedicated to the life and mission of the consecrated life fully
recognized the great contribution made by Religious Communities to the
Church and to culture and civilization throughout the world. Responding to
Saint Paul’s call to "be thankful" (Ibid. 3: 15), we, on the occasion
of this Beatification, express our thanks to Christ the Lord for the great
service that consecrated men and women render in Australia in the fields of
education and healthcare, and through so many other activities on behalf of the
common good. Let us pray for a new springtime of religious vocations so that
these Communities will continue to be a vital sign of Jesus Christ’s presence
in your midst!
It is very well that you
are clapping for the Pope kindly this time.
Thank you very much.
8. Yes, Christ is
present in Sydney, and throughout Australia! Through him, all creation, and
in particular all humanity, is made capable of giving thanks to the Father for
the gifts of Creation and Redemption and for the good things that come from
human hands. Christ confers on the whole of life a "Eucharistic
significance". Men and women of today often forget this; they think that
they themselves are the creators of these goods and they easily lose sight of
God. As a result they fail to strive for the kingdom of God and too often have
no concern for his righteousness.
The Saints, on the
contrary, teach us to see Christ present in Australia, in Sydney. They teach us
to see Christ as the centre and summit of God’s lavish gifts to humanity. For this reason the Church honours them, raises them to the altars and
proposes them as models to be imitated. They are heralds of the true meaning of
human life. Blessed be God in his saints!
9. "Strive first
for the kingdom of God and his righteousness, and all these things will be
given to you as well" (Mt. 6: 33).
With these words I began
this homily, and with them I wish to conclude.
The Beatification of Mother
Mary MacKillop is a kind of "consecration" of the people of God in
Australia. Through her witness the truth of God’s love and the values of his
kingdom have been made visible in this continent – values which are at the very
basis of Australian society. May your whole Nation remain true to its Christian
heritage! And may the Church which makes her pilgrim way in Australia continue
to carry out her mission, proclaiming God’s kingdom and his righteousness!
And on the last day, the
days I still think about pilgrims. I see the young people of Manila, of so many
nations of the whole world... All representing the Pilgrim Church, the pilgrim
people of God. And all singing with us, Te Deum laudamus. We are
singing, then, of this celebration, of God we praise you. All pilgrim Church
sing, rejoice, rejoice in Australia. Christ is here in Sydney and everywhere.
Christ is here.
Thank you very much.
Alleluia.
Holy Father's greetings at
the conclusion of the Eucharistic Celebration:
I greet all Australians,
beginning with all Aboriginals of Australia and New Zealand. And then all who
made their contribution to the entire work of prayer: Irish, Ireland, all
Irish-Australians, all British-Australians, all Italians, all Croatians,
Polish, Ukrainians, and Vietnamese. All together..., mexicanos tambié,
Polaków,...
We all praise the Lord! All
of you, once again, thank you very much! And our congratulations to Blessed
Mary MacKillop and the Congregation of Sisters founded by her, here present.
Once again, thank you very much for your patience and perseverance.
And the last word about
Cardinal Clancy... Cardinal Clancy desired the rain tomorrow, only tomorrow...
The Pope for today,
Cardinal Clancy for tomorrow.
Praise be the Lord!
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Copyright - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/1995/documents/hf_jp-ii_hom_19950119_beatificaz-sidney.html
MacKillop, Mary Helen
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Domenica, 17 ottobre 2010
Mary HelenMacKillop nacque a Fitzroy, sobborgo di Melbourne inAustralia, il 15 gennaio 1842. Era la prima degli otto figli di Alexander MacKillop e Flora McDonald, immigrati scozzesi. Ricevette la sua prima istruzione dal padre, che aveva studiato a Roma in vista del sacerdozio, ma era tornato in Scozia per motivi di salute.
Appena adolescente, per aiutare la sua modesta famiglia, Mary dovette cominciare a lavorare come commessa. Svolse il suo compito seriamente e con una maturità superiore all’età anagrafica, ma già da allorasentì la chiamata alla vita religiosa.
A Penola, incontro con padre Julian Tenison-Woods
A 18 anni, nel 1860, si trasferì a Penola, una piccola città nell’odierno Stato dell’Australia Meridionale, per fare da governante ai figli di due zii, Margaret e Alexander Cameron. Non si limitò a educare solo i cugini, ma anche i bambini poveri e abbandonati. In breve tempo entrò in contatto con padre Julian Tenison-Woods, a Penola da quattro anni come parroco, che diventò il suo padre spirituale.
Il sacerdote era particolarmente attento alla questione educativa nelle zone di campagna dell’Australia, all’epoca colonia dell’Impero Britannico. Chiese quindi a Mary, che intanto aveva trovato lavoro come insegnante a Portland, di venire a Penola con le sue sorelle Annie e Alexandrina, detta Lexie, in vista dell’apertura di una scuola cattolica.
Il fatto comportava un certo rischio, visto che il Governo coloniale dell’Australia Meridionale interruppe i finanziamenti pubblici alle scuole religiose nel 1851. Gli immigrati, specie irlandesi, scelsero in molti casi di non far frequentare la scuola ai loro figli.
Per la prima volta, a Mary veniva offerta la possibilità di donare la sua vita a Dio: il 19 marzo 1866 assunse quindi un abito nero, segno della sua nuova vita. La nuova scuola, intitolata a san Giuseppe, fu ricavata da una stalla in disuso e restaurata da John, uno dei loro fratelli.
Nascita delle Suore di San Giuseppe del Sacro Cuore
Il 21 novembre dello stesso anno, Mary e Lexie vestirono l’abito di postulanti nell’ordine religioso a lungo sognato da padre Tenison-Woods, le Suore di San Giuseppe del Sacro Cuore; alla fine del 1867 vennero raggiunte da altre dieci compagne. La loro Regola venne scritta dallo stesso sacerdote e ottenne l’approvazione canonica del vescovo locale nel 1868.
L’anno precedente, nel 1867, era stata aperta una seconda scuola ad Adelaide, seguita da altre ancora in breve tempo. Nello stesso periodo anche le suore aumentavano di numero e l’attività si allargò così non solo alle scuole ma anche all’assistenza degli orfani, dei poveri, degli anziani. Il 15 agosto 1867, Mary pronunciò i voti perpetui e assunse il nome di suor Maria della Croce.
I primi contrasti
Non tardarono a presentarsi alcune difficoltà, a cominciare dai contrasti tra padre Tenison-Woods, diventato responsabile di tutte le scuole cattoliche dell’Australia del Sud, e altri confratelli. Inoltre, lo stile delle suore non era ben visto da parecchi: andavano per strada a elemosinare e si dedicavano ai bambini più poveri, non alle ragazze delle classi più elevate, come altri istituti religiosi. A questi fatti si estesero dicerie indirizzate alla stessa suor Maria, la quale doveva assumere di tanto in tanto modiche quantità di brandy: tanto bastò perché venisse accusata di alcolismo.
La scomunica
Il vescovo di Adelaide, monsignor Laurence Sheil, impose una commissione di verifica dell’operato delle suore, che andò a toccare le Costituzioni dell’Istituto. La fondatrice scrisse al vescovo per manifestargli le sue preoccupazioni: gli eventi che seguirono portarono alla sua scomunica, avvenuta il 22 settembre 1871.
Suor Maria della Croce visse quel periodo doloroso con estremo riserbo, rifiutandosi di appoggiare le campagne contro monsignor Shell, mentre le scuole delle suore venivano smantellate. Il 21 febbraio 1872, nove giorni prima di morire, monsignor Sheil ritirò il suo provvedimento e le suore Giuseppine, com’erano popolarmente chiamate, tornarono a rifiorire.
L’approvazione pontificia della congregazione
Nel 1873 madre Maria della Croce si recò a Roma per chiedere l’approvazione ufficiale. Dietro i suggerimenti ricevuti dalle autorità vaticane, rielaborò la Regola originaria compilata da padre Tenison-Woods, il quale per questo si dissociò dalla congregazione.
Due anni dopo, il 19 marzo 1875, venne eletta prima Superiora generale. Affrontò dure lotte e sacrifici, sempre in piena obbedienza alle autorità ecclesiastiche. Percorse a cavallo o in diligenza le immense distanze del continente australiano per visitare, sostenere, aiutare le sue suore dovunque si trovassero.
L’approvazione pontificia giunse il 15 luglio 1888 a opera di papa Leone XIII: la casa generalizia venne fissata a Sydney, per placare i contrasti insorti col vescovo di Brisbane. Madre Maria accettò di essere dimessa dal governo, ma soffrì molto per la morte della madre, avvenuta durante un naufragio, e per quella di padre Julian Tenison-Woods, col quale aveva tentato di riallacciare i rapporti. Venne poi rieletta Superiora generale nel 1898.
Ultima malattia e morte
Nel 1901, mentre si trovava in Nuova Zelanda, dove si era recata altre volte, madre Maria ebbe il primo ictus che la costrinse in sedia a rotelle, pur restando indomita nello spirito e in pieno possesso delle sue facoltà mentali. Fu rieletta una terza volta, ma dovette essere coadiuvata da un’altra consorella per le funzioni amministrative.
Morì l’8 agosto 1909 nel convento di Mount Street a Sydney. I suoi funerali, celebrati l’11 agosto, ebbero una partecipazione popolare senza precedenti, anche di protestanti ed ebrei che avevano sostenuto economicamente le scuole delle suore. Molti fedeli, poi, cercavano di accostare al suo cadavere i loro rosari o altri oggetti di devozione, mentre altri portarono via il terriccio della sua fossa.
La glorificazione di madre Maria della Croce
Erano prove di una fama di santità che la Chiesa ha indagato con un lungo processo canonico, iniziato, interrotto, ripreso e portato a conclusione con la promulgazione del decreto sulle virtù eroiche, il 13 giugno 1992. Dopo il riconoscimento di un primo miracolo, col decreto promulgato il 6 luglio 1993, il Papa san Giovanni Paolo II l’ha beatificata il 19 gennaio 1995 a Sydney, durante il suo viaggio apostolico in Oceania.
Nel 2008 la Beata Maria della Croce è stata annoverata tra i patroni della Giornata Mondiale della Gioventù di Sydney, mentre i pellegrinaggi al suo sepolcro, nella cappella a lei dedicata presso la Casa generalizia delle Suore di San Giuseppe del Sacro Cuore, non hanno riscontrato flessioni.
Il secondo miracolo accertato riguarda la guarigione di una madre di famiglia, Kathleen Evans, da un cancro ai polmoni ed è stato riconosciuto il 19 dicembre 2009. La canonizzazione si è svolta in piazza San Pietro a Roma, durante l’Eucaristia presieduta da papa Benedetto XVI, il 17 ottobre 2010.
Le Suore di San Giuseppe del Sacro Cuore oggi
Attualmente le Suore di San Giuseppe del Sacro Cuore di Gesù sono circa 800 e prestano servizio in Australia, Nuova Zelanda, Irlanda, Perù, Timor Est, Scozia e Brasile, proseguendo la missione della loro Santa fondatrice e del loro fondatore.
Linda Klarfeld, Statue de
Sainte Mary Mackillop,
bronze, at the Australian Catholic University in North
Sydney
MacKillop, Mary Helen
Occupation
Educator and Religious Sister
Alternative Names
- St Mary of the
Cross
Written by Shurlee Swain, Australian
Catholic University
Mary MacKillop
was born in the Melbourne suburb of Fitzroy in 1842, the eldest of eight
children of impoverished immigrant Alexander Mckillop and his wife Flora.
Educated both by her father and in private schools, she worked successively as
a shop-girl, governess, teacher and boarding-house proprietor before, under the
influence of Father Julian Tenison Woods, founding the Sisters of St Joseph in
Penola, South Australia, in 1866. The goal of the order was to provide
education for poor children. Despite conflict with the church hierarchy in its
early years, by 1900 the sisters had spread throughout the eastern colonies
conducting schools and charitable institutions for women and children.
MacKillop's
correspondence shows her as a woman confidently in control of her organisation.
She regularly visited her convents in Australia and New Zealand and knew each
of the sisters (Sydney Morning Herald, 10 August 1909). A
believer in issuing clear instructions which left no room for doubt as to her
intentions, she wrote that 'it is well in dealing with some souls not to give
them that loophole' (McCreanor, 288). Although she urged obedience on her
sisters, she was able to resist requests from the church hierarchy which we she
felt would have caused the order to overextend itself, arguing 'we must look
before us, do what we do well and refuse undertaking too much' (McCreanor,
292).
Following a
stroke in 1902, MacKillop lived as an invalid, but her mental faculties
remained acute. She continued in her role as Congregational Leader despite her
declining health, but left much of the responsibility to her assistant, Sr La
Merci Mahony. She welcomed the advent of women's suffrage, telling members of
her community that it was their duty to vote, but that they should 'get advice
from some leading man ... or from the priest' before deciding who to vote for
(McCreanor, 359).
MacKillop died
in Sydney in 1909. A campaign for her canonisation, which commenced shortly
after her death, saw her named as Australia's first saint in 2010.
Published
Resources
Books
·
Gardiner,
Paul, Mary MacKillop: An Extraordinary Australian, authorised
biography, E.J. Dwyer, Sydney, New South Wales, 1994. Details
Edited Books
·
McCreanor,
Sheila (ed.), Mary MacKillop on Mission to her Last Breath:
Correspondence about the foundations of the Sisters of St Joseph in Aotearoa
New Zealand and Mary's final years 1881-1909, Sisters of St Joseph, Sydney,
New South Wales, 2009. Details
Journal Articles
·
Pilcher,
Carmel, 'A Precedent for the World: Mary MacKillop at Randwick', Women-Church,
vol. 18, 1995, pp. 41 - 43. Details
Newspaper Articles
·
'Sisters
of St Joseph', The Sydney Morning Herald (New South Wales), 10
August 1909, p. 6. http://nla.gov.au/nla.news-article15113868.
Details
Online
Resources
·
'MacKillop,
Mary Helen', The Australian Women's Register, National Foundation
for Australian Women, http://www.womenaustralia.info/biogs/AWE3719b.htm.
Details
·
Thorpe,
Osmund, 'MacKillop, Mary Helen (1842 - 1909)', in Australian
Dictionary of Biography, National Centre of Biography, Australian National
University (ANU), c.2006, http://adb.anu.edu.au/biography/mackillop-mary-helen-4112/text6575. Details
SOURCE :
http://www.womenaustralia.info/leaders/biogs/WLE0127b.htm
Sainte Mary MacKillop photographie, 1890
OMELIA DEL SANTO PADRE BENEDETTO XVI
Piazza San Pietro
Domenica, 17 ottobre 2010
Cari fratelli e sorelle!
Si rinnova oggi in Piazza San
Pietro la festa della santità. Con gioia rivolgo il mio cordiale benvenuto a
voi che siete giunti, anche da molto lontano, per prendervi parte. Un
particolare saluto ai Cardinali, ai Vescovi e ai Superiori Generali degli
Istituti fondati dai nuovi Santi, come pure alle Delegazioni ufficiali e a
tutte le Autorità civili. Insieme cerchiamo di accogliere quanto il Signore ci
dice nelle sacre Scritture poc’anzi proclamate. La liturgia di questa domenica
ci offre un insegnamento fondamentale: la necessità di pregare sempre, senza
stancarsi. Talvolta noi ci stanchiamo di pregare, abbiamo l’impressione che la
preghiera non sia tanto utile per la vita, che sia poco efficace. Perciò siamo
tentati di dedicarci all’attività, di impiegare tutti i mezzi umani per
raggiungere i nostri scopi, e non ricorriamo a Dio. Gesù invece afferma che
bisogna pregare sempre, e lo fa mediante una specifica parabola (cfr Lc 18,1-8).
Questa parla di un giudice che
non teme Dio e non ha riguardo per nessuno, un giudice che non ha atteggiamento
positivo, ma cerca solo il proprio interesse. Non ha timore del giudizio di Dio
e non ha rispetto per il prossimo. L’altro personaggio è una
vedova, una persona in una situazione di debolezza. Nella Bibbia, la vedova e
l’orfano sono le categorie più bisognose, perché indifese e senza mezzi. La
vedova va dal giudice e gli chiede giustizia. Le sue possibilità di essere
ascoltata sono quasi nulle, perché il giudice la disprezza ed ella non può fare
nessuna pressione su di lui. Non può nemmeno appellarsi a principi religiosi,
poiché il giudice non teme Dio. Perciò questa vedova sembra priva di ogni
possibilità. Ma lei insiste, chiede senza stancarsi, è importuna, e così alla
fine riesce ad ottenere dal giudice il risultato. A questo punto Gesù fa una
riflessione, usando l’argomento a fortiori: se un giudice disonesto alla
fine si lascia convincere dalla preghiera di una vedova, quanto più Dio, che è
buono, esaudirà chi lo prega. Dio infatti è la generosità in persona, è
misericordioso, e quindi è sempre disposto ad ascoltare le preghiere. Pertanto,
non dobbiamo mai disperare, ma insistere sempre nella preghiera.
La conclusione del brano
evangelico parla della fede: «Il Figlio dell’uomo, quando verrà, troverà la
fede sulla terra?» (Lc 18,8). E’ una domanda che vuole suscitare un
aumento di fede da parte nostra. E’ chiaro infatti che la preghiera dev’essere
espressione di fede, altrimenti non è vera preghiera. Se uno non crede nella
bontà di Dio, non può pregare in modo veramente adeguato. La fede è essenziale
come base dell’atteggiamento della preghiera. E’ quanto hanno fatto i sei nuovi
Santi che oggi vengono proposti alla venerazione della Chiesa universale: Stanisław Sołtys, André Bessette, Cándida María de
Jesús Cipitria y Barriola, Mary of the Cross MacKillop, Giulia Salzano e
Battista Camilla Varano.
Święty Stanisław Kazimierczyk, zakonnik z XV wieku, i dla nas może być
przykładem i orędownikiem. Całe Jego życie było związane z Eucharystią.
Najpierw przez kościół Bożego Ciała na Kazimierzu w dzisiejszym Krakowie, gdzie
u boku matki i ojca uczył się wiary i pobożności; gdzie złożył śluby zakonne u
Kanoników Regularnych; gdzie pracował jako kapłan, wychowawca, opiekun
potrzebujących. Przede wszystkim jednak był związany z Eucharystią przez
żarliwą miłość do Chrystusa obecnego pod postaciami chleba i wina; przez
przeżywanie tajemnicy Jego śmierci i zmartwychwstania, która w sposób bezkrwawy
dokonuje się we Mszy św.; przez praktykę miłości bliźniego, której źródłem i
znakiem jest Komunia.
[Traduzione: San Stanisław
Kazimierczyk, religioso del XV secolo, può essere anche per noi esempio e
intercessore. Tutta la sua vita era legata all’Eucaristia. Anzitutto nella
chiesa del Corpus Domini in Kazimierz, nell’odierna Cracovia, dove,
accanto alla madre e al padre, imparò la fede e la pietà; dove emise i voti
religiosi presso i Canonici Regolari; dove lavorò come sacerdote, educatore,
attento alla cura dei bisognosi. In modo particolare, però, era legato
all’Eucaristia attraverso l’ardente amore per Cristo presente sotto le specie
del pane e del vino; vivendo il mistero della morte e della risurrezione, che
in modo incruento si compie nella Santa Messa; attraverso la pratica dell’amore
al prossimo, del quale fonte e segno è la Comunione.]
Frère André Bessette, originaire du Québec, au Canada, et religieux de la Congrégation de la
Sainte-Croix, connut très tôt la souffrance et la pauvreté. Elles l’ont conduit
à recourir à Dieu par la prière et une vie intérieure intense. Portier du
collège Notre Dame à Montréal, il manifesta une charité sans bornes et
s’efforça de soulager les détresses de ceux qui venaient se confier à lui. Très
peu instruit, il a pourtant compris où se situait l’essentiel de sa foi. Pour
lui, croire signifie se soumettre librement et par amour à la volonté divine.
Tout habité par le mystère de Jésus, il a vécu la béatitude des cœurs purs,
celle de la rectitude personnelle. C’est grâce à cette simplicité qu’il a
permis à beaucoup de voir Dieu. Il fit construire l’Oratoire Saint Joseph du
Mont Royal dont il demeura le gardien fidèle jusqu’à sa mort en 1937. Il y fut
le témoin d’innombrables guérisons et conversions. «Ne cherchez pas à vous
faire enlever les épreuves» disait-il, «demandez plutôt la grâce de bien
les supporter». Pour lui, tout parlait de Dieu et de sa présence.
Puissions-nous, à sa suite, rechercher Dieu avec simplicité pour le découvrir
toujours présent au cœur de notre vie! Puisse l’exemple du Frère André inspirer
la vie chrétienne canadienne!
Cuando el Hijo del Hombre vendrá
para hacer justicia a los elegidos, ¿encontrará esta fe en la tierra? (cf. Lc
18,18). Hoy podemos decir que sí, con alivio y firmeza, al contemplar figuras
como la Madre Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola. Aquella muchacha de
origen sencillo, con un corazón en el que Dios puso su sello y que la llevaría
muy pronto, con la guía de sus directores espirituales jesuitas, a tomar la
firme resolución de vivir «sólo para Dios». Decisión mantenida fielmente, como
ella misma recuerda cuando estaba a punto de morir. Vivió para Dios y para lo
que Él más quiere: llegar a todos, llevarles a todos la esperanza que no
vacila, y especialmente a quienes más lo necesitan. «Donde no hay lugar para
los pobres, tampoco lo hay para mí», decía la nueva Santa, que con escasos
medios contagió a otras Hermanas para seguir a Jesús y dedicarse a la educación
y promoción de la mujer. Nacieron así las Hijas de Jesús, que hoy tienen en su
Fundadora un modelo de vida muy alto que imitar, y una misión apasionante que
proseguir en los numerosos países donde ha llegado el espíritu y los anhelos de
apostolado de la Madre Cándida.
“Remember
who your teachers were – from these you can learn the wisdom that leads to
salvation through faith in Christ Jesus.” For many years countless young people
throughout Australia have been blessed with teachers who were inspired by the
courageous and saintly example of zeal, perseverance and prayer of Mother Mary
McKillop. She dedicated herself as a young woman to the education of the poor
in the difficult and demanding terrain of rural Australia, inspiring other
women to join her in the first women’s community of religious sisters of that
country. She attended to the needs of each young person entrusted to her,
without regard for station or wealth, providing both intellectual and spiritual
formation. Despite many challenges, her prayers to Saint Joseph and her
unflagging devotion to the Sacred Heart of Jesus, to whom she dedicated her new
congregation, gave this holy woman the graces needed to remain faithful to God
and to the Church. Through her intercession, may her followers today continue
to serve God and the Church with faith and humility!
Nella seconda metà del secolo
XIX, in Campania, nel sud dell’Italia, il Signore chiamò una giovane maestra
elementare, Giulia Salzano, e ne fece un’apostola dell’educazione cristiana,
fondatrice della Congregazione delle Suore Catechiste del Sacro Cuore di Gesù.
Madre Giulia comprese bene l’importanza della catechesi nella Chiesa, e, unendo
la preparazione pedagogica al fervore spirituale, si dedicò ad essa con
generosità e intelligenza, contribuendo alla formazione di persone di ogni età
e ceto sociale. Ripeteva alle sue consorelle che desiderava fare catechismo
fino all’ultima ora della sua vita, dimostrando con tutta se stessa che se “Dio
ci ha creati per conoscerLo, amarLo e servirLo in questa vita”, nulla bisognava
anteporre a questo compito. L’esempio e l’intercessione di santa Giulia Salzano
sostengano la Chiesa nel suo perenne compito di annunciare Cristo e di formare
autentiche coscienze cristiane.
Santa Battista Camilla Varano,
monaca clarissa del XV secolo, testimoniò fino in fondo il senso evangelico
della vita, specialmente perseverando nella preghiera. Entrata a 23 anni nel
monastero di Urbino, si inserì da protagonista in quel vasto movimento di
riforma della spiritualità femminile francescana che intendeva recuperare
pienamente il carisma di santa Chiara d’Assisi. Promosse
nuove fondazioni monastiche a Camerino, dove più volte fu eletta abbadessa, a
Fermo e a San Severino. La vita
di santa Battista, totalmente immersa nelle profondità divine, fu un’ascesa
costante nella via della perfezione, con un eroico amore verso Dio e il
prossimo. Fu segnata da grandi sofferenze e mistiche consolazioni; aveva deciso
infatti, come scrive lei stessa, di “entrare nel Sacratissimo Cuore di Gesù e
di annegare nell’oceano delle sue acerbissime sofferenze”. In un tempo in cui
la Chiesa pativa un rilassamento dei costumi, ella percorse con decisione la
strada della penitenza e della preghiera, animata dall’ardente desiderio di
rinnovamento del Corpo mistico di Cristo.
Cari fratelli e sorelle, rendiamo
grazie al Signore per il dono della santità, che risplende nella Chiesa e oggi
traspare sul volto di questi nostri fratelli e sorelle. Gesù invita anche
ciascuno di noi a seguirlo per avere in eredità la vita eterna. Lasciamoci
attrarre da questi esempi luminosi, lasciamoci guidare dai loro insegnamenti,
perché la nostra esistenza sia un cantico di lode a Dio. Ci ottengano questa
grazia la Vergine Maria e l’intercessione dei sei nuovi Santi che oggi con
gioia veneriamo. Amen.
©
Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana
Plaque commémorative
pour Mary MacKillop à Fitzroy
Santa Maria della Croce (Mary
Helen MacKillop) Vergine, Fondatrice
Fitzroy, Australia, 15 gennaio 1842 -
Sydney, Australia, 8 agosto 1909
Mary
Helen Mackillop a 18 anni, nel 1860, è maestrina in una piccola città
dell’Australia Merrdionale, Penola: collabora col parroco padre Julian Tenison
Woods e crea con lui le prime due scuole cattoliche per l’istruzione gratuita.
Trova presto un gruppo di giovani pronte a farsi maestre senza paga, e con esse
dà inizio insieme a padre Woods al primo nucleo delle Suore di San Giuseppe del
Sacro Cuore di Gesù, dette brevemente Giuseppine. Nel 1868 il vescovo locale dà
l’approvazione diocesana al nuovo Istituto, di cui padre Woods ha scritto la
Regola. E lei, suor Maria della Croce, è la Regola, quotidiana e viva; da lei
tutte imparano non solo a istruire i bambini, ma ad aiutare le loro famiglie, a
essere “famiglia” per i detenuti di cui nessuno si occupa. E quando si tratta
di placare un condannato a morte, che vive nell’odio le sue ultime ore
terrorizzando tutti, è suor Maria Elena che entra da sola in quella cella, sta
col morituro, gli parla, e soprattutto lo ascolta come forse nessuno ha mai
fatto. E il disperato, così, impara a sorridere anche alla morte. Il numero
delle suore aumenta, i compiti pure. E anche le calunnie, le accuse pressappoco
di ribellismo e sovversione, perché lei non vuole saperne di regolari
contributi e sovvenzioni delle autorità. Tante ne dicono di lei, che nel 1871
il vescovo di Adelaide la scomunica, cacciando le Giuseppine dalla città.
Chiariti poi i fatti, la scomunica sarà ritirata con scuse; intanto lei nel
1873 arriva a Roma, il papa Pio IX la accoglie e la incoraggia, e si avvia
regolarmente la pratica per il riconoscimento canonico del suo Istituto, di cui
sarà Madre generale fino alla morte. Beatificata il 19 gennaio 1995, è stata
canonizzata il 17 ottobre 2010, diventando la prima santa australiana. I suoi
resti mortali sono venerati nella cappella a lei dedicata, annessa alla Casa
generalizia delle sue religiose, a Sydney.
Martirologio
Romano: A Sydney in Australia, beata Maria della Croce (Maria Elena)
MacKillop, vergine, che fondò la Congregazione delle Suore di San Giuseppe e
del Sacro Cuore e la governò tra molteplici difficoltà e oltraggi.
Famiglia e
adolescenza
Mary HelenMacKillop nacque a Fitzroy, sobborgo di Melbourne inAustralia, il 15 gennaio 1842. Era la prima degli otto figli di Alexander MacKillop e Flora McDonald, immigrati scozzesi. Ricevette la sua prima istruzione dal padre, che aveva studiato a Roma in vista del sacerdozio, ma era tornato in Scozia per motivi di salute.
Appena adolescente, per aiutare la sua modesta famiglia, Mary dovette cominciare a lavorare come commessa. Svolse il suo compito seriamente e con una maturità superiore all’età anagrafica, ma già da allorasentì la chiamata alla vita religiosa.
A Penola, incontro con padre Julian Tenison-Woods
A 18 anni, nel 1860, si trasferì a Penola, una piccola città nell’odierno Stato dell’Australia Meridionale, per fare da governante ai figli di due zii, Margaret e Alexander Cameron. Non si limitò a educare solo i cugini, ma anche i bambini poveri e abbandonati. In breve tempo entrò in contatto con padre Julian Tenison-Woods, a Penola da quattro anni come parroco, che diventò il suo padre spirituale.
Il sacerdote era particolarmente attento alla questione educativa nelle zone di campagna dell’Australia, all’epoca colonia dell’Impero Britannico. Chiese quindi a Mary, che intanto aveva trovato lavoro come insegnante a Portland, di venire a Penola con le sue sorelle Annie e Alexandrina, detta Lexie, in vista dell’apertura di una scuola cattolica.
Il fatto comportava un certo rischio, visto che il Governo coloniale dell’Australia Meridionale interruppe i finanziamenti pubblici alle scuole religiose nel 1851. Gli immigrati, specie irlandesi, scelsero in molti casi di non far frequentare la scuola ai loro figli.
Per la prima volta, a Mary veniva offerta la possibilità di donare la sua vita a Dio: il 19 marzo 1866 assunse quindi un abito nero, segno della sua nuova vita. La nuova scuola, intitolata a san Giuseppe, fu ricavata da una stalla in disuso e restaurata da John, uno dei loro fratelli.
Nascita delle Suore di San Giuseppe del Sacro Cuore
Il 21 novembre dello stesso anno, Mary e Lexie vestirono l’abito di postulanti nell’ordine religioso a lungo sognato da padre Tenison-Woods, le Suore di San Giuseppe del Sacro Cuore; alla fine del 1867 vennero raggiunte da altre dieci compagne. La loro Regola venne scritta dallo stesso sacerdote e ottenne l’approvazione canonica del vescovo locale nel 1868.
L’anno precedente, nel 1867, era stata aperta una seconda scuola ad Adelaide, seguita da altre ancora in breve tempo. Nello stesso periodo anche le suore aumentavano di numero e l’attività si allargò così non solo alle scuole ma anche all’assistenza degli orfani, dei poveri, degli anziani. Il 15 agosto 1867, Mary pronunciò i voti perpetui e assunse il nome di suor Maria della Croce.
I primi contrasti
Non tardarono a presentarsi alcune difficoltà, a cominciare dai contrasti tra padre Tenison-Woods, diventato responsabile di tutte le scuole cattoliche dell’Australia del Sud, e altri confratelli. Inoltre, lo stile delle suore non era ben visto da parecchi: andavano per strada a elemosinare e si dedicavano ai bambini più poveri, non alle ragazze delle classi più elevate, come altri istituti religiosi. A questi fatti si estesero dicerie indirizzate alla stessa suor Maria, la quale doveva assumere di tanto in tanto modiche quantità di brandy: tanto bastò perché venisse accusata di alcolismo.
La scomunica
Il vescovo di Adelaide, monsignor Laurence Sheil, impose una commissione di verifica dell’operato delle suore, che andò a toccare le Costituzioni dell’Istituto. La fondatrice scrisse al vescovo per manifestargli le sue preoccupazioni: gli eventi che seguirono portarono alla sua scomunica, avvenuta il 22 settembre 1871.
Suor Maria della Croce visse quel periodo doloroso con estremo riserbo, rifiutandosi di appoggiare le campagne contro monsignor Shell, mentre le scuole delle suore venivano smantellate. Il 21 febbraio 1872, nove giorni prima di morire, monsignor Sheil ritirò il suo provvedimento e le suore Giuseppine, com’erano popolarmente chiamate, tornarono a rifiorire.
L’approvazione pontificia della congregazione
Nel 1873 madre Maria della Croce si recò a Roma per chiedere l’approvazione ufficiale. Dietro i suggerimenti ricevuti dalle autorità vaticane, rielaborò la Regola originaria compilata da padre Tenison-Woods, il quale per questo si dissociò dalla congregazione.
Due anni dopo, il 19 marzo 1875, venne eletta prima Superiora generale. Affrontò dure lotte e sacrifici, sempre in piena obbedienza alle autorità ecclesiastiche. Percorse a cavallo o in diligenza le immense distanze del continente australiano per visitare, sostenere, aiutare le sue suore dovunque si trovassero.
L’approvazione pontificia giunse il 15 luglio 1888 a opera di papa Leone XIII: la casa generalizia venne fissata a Sydney, per placare i contrasti insorti col vescovo di Brisbane. Madre Maria accettò di essere dimessa dal governo, ma soffrì molto per la morte della madre, avvenuta durante un naufragio, e per quella di padre Julian Tenison-Woods, col quale aveva tentato di riallacciare i rapporti. Venne poi rieletta Superiora generale nel 1898.
Ultima malattia e morte
Nel 1901, mentre si trovava in Nuova Zelanda, dove si era recata altre volte, madre Maria ebbe il primo ictus che la costrinse in sedia a rotelle, pur restando indomita nello spirito e in pieno possesso delle sue facoltà mentali. Fu rieletta una terza volta, ma dovette essere coadiuvata da un’altra consorella per le funzioni amministrative.
Morì l’8 agosto 1909 nel convento di Mount Street a Sydney. I suoi funerali, celebrati l’11 agosto, ebbero una partecipazione popolare senza precedenti, anche di protestanti ed ebrei che avevano sostenuto economicamente le scuole delle suore. Molti fedeli, poi, cercavano di accostare al suo cadavere i loro rosari o altri oggetti di devozione, mentre altri portarono via il terriccio della sua fossa.
La glorificazione di madre Maria della Croce
Erano prove di una fama di santità che la Chiesa ha indagato con un lungo processo canonico, iniziato, interrotto, ripreso e portato a conclusione con la promulgazione del decreto sulle virtù eroiche, il 13 giugno 1992. Dopo il riconoscimento di un primo miracolo, col decreto promulgato il 6 luglio 1993, il Papa san Giovanni Paolo II l’ha beatificata il 19 gennaio 1995 a Sydney, durante il suo viaggio apostolico in Oceania.
Nel 2008 la Beata Maria della Croce è stata annoverata tra i patroni della Giornata Mondiale della Gioventù di Sydney, mentre i pellegrinaggi al suo sepolcro, nella cappella a lei dedicata presso la Casa generalizia delle Suore di San Giuseppe del Sacro Cuore, non hanno riscontrato flessioni.
Il secondo miracolo accertato riguarda la guarigione di una madre di famiglia, Kathleen Evans, da un cancro ai polmoni ed è stato riconosciuto il 19 dicembre 2009. La canonizzazione si è svolta in piazza San Pietro a Roma, durante l’Eucaristia presieduta da papa Benedetto XVI, il 17 ottobre 2010.
Le Suore di San Giuseppe del Sacro Cuore oggi
Attualmente le Suore di San Giuseppe del Sacro Cuore di Gesù sono circa 800 e prestano servizio in Australia, Nuova Zelanda, Irlanda, Perù, Timor Est, Scozia e Brasile, proseguendo la missione della loro Santa fondatrice e del loro fondatore.
Autore: Emilia Flocchini
Voir aussi : https://web.archive.org/web/20110217162032/http://www.marymackillop.org.au/timeline/timeline.cfm?loadref=1
https://web.archive.org/web/20111015030245/http://www.marymackillop.org.au/marys-story/challenge.cfm