samedi 17 août 2013

Saint MAMAS (ou MAMMÈS, de CÉSARÉE, de CAPPADOCE), martyr


Saint Mammès

Ermite martyr en Cappadoce ( v. 274)

ou Mamas. 

Mort martyr à Césarée de Cappadoce, il était déjà populaire au début du IVe siècle dans tout l'Orient. Saint Basile et saint Grégoire de Nazianze parlent de lui avec fierté et c'est par leurs sermons que nous apprenons qu'il était un simple berger, n'ayant pour fortune que sa houlette et une maigre besace. Il s'était fait des amies dans la forêt: les biches et les chevrettes qui venaient autour de lui comme des animaux domestiques. De leur lait, il fabriquait du fromage pour les pauvres. Elles étaient toutes là quand il mourut martyr. 

Ses reliques qui étaient dans une basilique de Constantinople se trouvent actuellement à Langres en Champagne où elles furent transférées au temps des croisades. Le trésor de la cathédrale Saint Mammès de Langres.

Voir aussi - laissez-vous conter la cathédrale Saint-Mammès:
'Les transepts Nord et Sud accueillent deux tapisseries racontant la vie de saint Mammès. Ce jeune berger chrétien fut martyrisé au IIIe siècle en Cappadoce (région de l’actuelle Turquie). Très rapidement après sa mort – éventré dans les arènes de Césarée –, son tombeau est le lieu de nombreux miracles.'

Selon la légende: 

- Théodote, Rufine, ses parents et Ammie, sa nourrice, martyrs à Césarée de Cappadoce, au IIIe siècle  sont fêtés le 31 août au martyrologe de Grégoire XIII, page 253.

- 'Saint Mamas était originaire de Gangres en Paphlagonie (Asie-Mineure). Ses parents, Théodote et Rufine étaient de fidèles Chrétiens et des confesseurs de la foi. Ils furent capturés par les païens et emprisonnés, car ils refusaient de renier le Christ. C’est dans le cachot même que Mamas vit le jour en 260. Or ses deux parents trouvèrent la mort en prison, et le petit orphelin fut adopté par une pieuse femme du nom d’Ammiane. Comme en balbutiant il appelait souvent sa mère adoptive, on le surnomma Mamas...' (Orthodoxie.com, Septembre 2015)

- Vie du saint martyr Mamas (Eglise orthodoxe, diocèse de Genève)

Le 17 août au martyrologe romain: À Césarée de Cappadoce, en 273 ou 274, saint Mamant ou Mamès, martyr, qui vécut, simple berger, en solitaire dans les bois de la montagne avec une extrême frugalité et, en confessant la foi du Christ, fut martyrisé sous l’empereur Aurélien. Saint Basile et saint Grégoire de Nazianze lui ont décerné les plus grands éloges.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7935/Saint-Mammes.html

Saint Mamas était originaire de Gangres en Paphlagonie (Asie-Mineure). Ses parents, Théodote et Rufine étaient de fidèles Chrétiens et des confesseurs de la foi. Ils furent capturés par les païens et emprisonnés, car ils refusaient de renier le Christ. C'est dans le cachot même que Mamas vit le jour en 260. Or ses deux parents trouvèrent la mort en prison, et le petit orphelin fut adopté par une pieuse femme du nom d'Ammiane1. Comme en balbutiant il appelait souvent sa mère adoptive, on le surnomma Mamas.

Parvenu à l'âge de quinze ans, Mamas fut à son tour capturé par les troupes impériales pour avoir refusé de sacrifier aux idoles, conformément aux saintes prescriptions que lui avait laissées Ammiane avant de mourir, et pour avoir entraîné ses compagnons à suivre son vaillant exemple. Il fut d'abord livré à Démocrite, le gouverneur de Césarée de Cappadoce, puis il comparut devant l'empereur Aurélien lui-même. Le tyran essaya d'abord de convaincre le jeune et fragile garçon par des paroles doucereuses et flatteuses; mais il trouva l'âme de Mamas plus solide que le diamant et plus brûlante de zèle divin que la fournaise la plus ardente. Aurélien se prit alors de colère de voir ainsi un enfant lui tenir tête, à lui le souverain de la plus grande partie du monde. Il le livra à de cruelles tortures: fouets, coups, bastonnades. Pensant que la souffrance avait vaincu Marnas, il lui dit: «Dis seulement que tu as sacrifié aux idoles et cela suffit pour que je te libère».

Mamas répondit: «Ni du coeur, ni même des lèvres, je ne renierai le Christ mon Sauveur, ô Empereur: je te remercie au contraire de me permettre par ces supplices d'aimer davantage et de m'unir au Christ mon Roi, qui a souffert pour mon salut». On lui brûla ensuite tout le corps avec des torches allumées, on lui frappa les membres à coups de pierres, puis on le jeta à la mer après lui avoir attaché une lourde boule de plomb au cou. Mais il fut miraculeusement délivré par un Ange de Dieu, qui le transporta sur une haute montagne surplombant la ville de Césarée. Il vécut là, en glorifiant Dieu par la prière ininterrompue, en compagnie de bêtes sauvages qui lui offraient leur lait en nourriture. Quelque temps plus tard, fortifié par un signe divin, il descendit de lui-même se livrer à Alexandre, le nouveau gouverneur de Cappadoce. Il fut soumis à de nouvelles tortures, qui n'eurent pour seul effet que de montrer avec plus d'éclat la présence de la grâce de Dieu dans son âme et dans son corps. On le jeta dans une fournaise ardente, où il resta, tel les trois enfants hébreux dans la fournaise de Babylone, à chanter la gloire de Dieu, protégé de la morsure des flammes par une rosée divine. Finalement, les soldats lui percèrent les entrailles avec une fourche, et Marnas trouva la force de sortir de la ville avant de rendre son âme à Dieu. On entendit une vois venue d'en haut qui appelait le Saint à venir se reposer de ses labeurs dans les demeures éternelles.
1. Selon d'autres, Matrone.




Saint-Mamas est né au troisième siècle en Paphalagonia en Asie. On dit qu’il a été ermite à Chypre. Il a refusé de payer des impôts aux autorités byzantines et fut appelé à Constantinople pour s'expliquer. Sur son chemin un lion et un agneau (avec lesquels on fait la plupart du temps son portrait) entrent dans l'histoire, mais comment précisément, ce n’est pas très clair. L'image de Saint-Mamas sur le dos du lion sert à nous rappeler à la manière symbolique de la théologie de l'Eglise orthodoxe comment celle-ci conçoit la création et la place de l'homme qu’il y occupe en tant que partie de celle-ci. L'icône de Saint-Mamas le montre. Nous représentant tous, il monte le lion affirmant ainsi la domination sur l’animal comme sur toute la création cependant que l'agneau dans ses bras, témoigne que nous sommes simplement gérants des choses vivantes. Est ici représentée l'unicité de l'humanité avec toute la création dont l'humanité est le gardien. La cosmologie de l'Église orthodoxe telle qu’illustrée sur l'icône de Saint-Mamas est mise à rude épreuve en ces temps où le pillage et l'exploitation effrénée des ressources de la terre pour le bénéfice de quelques uns et à l'exclusion du plus grand nombre et des générations futures est la norme. La généreuse tradition au sein de la chrétienté orientale a toujours enseigné la sacralité du monde et de l'interdépendance de l'humanité avec toute vie.
Bien que ses reliques aient pris le chemin de la France au 8ème siècle et que l'Eglise le considère officiellement comme le saint patron des bergers, des orphelins et des victimes de la torture, à Chypre, où il est mieux connu et où il y a 14 églises qui lui sont consacrées, il est affectueusement considéré à ce jour comme celui qui garde le peuple chypriote et en prend soin. Il est aussi le saint patron des fraudeurs du fisc ! En effet on raconte que St Mamas ayant été sommé de payer l'impôt par le gouverneur de l'époque refusa de s'acquitter des taxes en déclarant qu'il habitait une grotte  non imposable. Le gouverneur envoya donc deux soldats pour l'emmener en prison et ce serait sur le chemin qu'ils auraient fait la rencontre terrible du fameux lion des griffes duquel St Mamas aurait soustrait l'agneau. Les soldats furent terrifiés mais St Mamas aurait chevauché le fauve et prenant l'agneau dans ses bras il aurait poursuivi sa route avec à sa suite les soldats sidérés.Un tel prodige valut à St Mamas à son arrivée en ville d'être totalement exempté de tout impôt.
Le monastère, retiré tout en haut de la montagne sur Kasos, qui lui est dédié, bénéficie d'une situation spectaculaire dans les rochers du côté sauvage du sud de l'île. 

Au cours de la fête annuelle de Saint-Mamas le monastère habituellement déserté éclate de vie. Des plats traditionnels sont préparés dans les cuisines et musique et danse se prolongent jusqu’au petit matin.



St. Mamas

St. Mamas (second century) is ranked by the Greeks among the great martyrs. Born in prison to parents who had been jailed because they were Christian, Mamas became an orphan when his parents were executed. After his parents’ death, Mamas was raised by a rich widow named Ammia, who died when he was 15 years old.

Mamas was tortured for his faith by the governor of Caesarea and was then sent before the Roman Emperor Aurelian, who tortured him again. The Mamas legend states that an angel then liberated him and ordered him to hide himself on a mountain near Caesarea.

Mamas was later thrown to the lions, but managed to make the beasts docile. He preached to animals in the fields, and a lion remained with him as companion. Accompanied by the lion, he visited Duke Alexander, who condemned him to death. He was struck in the stomach with a trident. Bleeding, Mamas dragged himself to a spot near a theater before his soul was carried into heaven by angels.
The center of his cult was situated at Caesarea before shifting to Langres when his relics were brought there in the 8th century. The Cathédrale Saint-Mammès, in Langres, is dedicated to him. Mamas is the chief patron of the diocese.

Saint Mamas is also a popular saint in Lebanon with many churches and convents named in his honor. He is the patron saint of Deir Mimas in Lebanon and of Kfarhata, which is adjacent to Zgharta. The Church of Saint Mamas Church in Ehden was built in 749 A.D. and is one of the oldest Maronite Catholic churches in Lebanon. Lebanon is also home to the Saint Mamas Church of Baabdat, which was built in the 16th century.



Saint Mamas

Also known as
Mammas

Mamans


Memorial
Profile
Shepherd. Preached to the animals in the fields; they gathered around to hear the good news, and a lion stayed with him as a protector. The lion accompanied him when he was examined in the persecutions of Aurelian. Martyr.

Died
c.275 in Cappadocia

relics translated to Langres, France in the 8th century


Patronage






San Mama di Cesarea di Cappadocia Pastore, martire


m. 275 c.

Martirologio Romano: A Cesarea in Cappadocia, nell’odierna Turchia, san Mamas, martire, che, umilissimo pastore, visse solitario tra le selve dei monti in massima frugalità e subì il martirio sotto l’imperatore Aureliano per aver professato la sua fede in Cristo. 

Con questo nome vi sono due santi, ambedue martiri, uno maschile e una femminile, la donna è martire in Persia, mentre l’uomo è il nostro martire Mama di Cesarea di Cappadocia. 

Egli è uno dei santi più popolari dell’Oriente bizantino e lo studio della sua vita interessa la storia, il folklore, la storia dell’arte, l’archeologia, la patristica. Le fonti che ne raccontano la vita sono tante, ma le più antiche ed attendibili sono due omelie, redatte da s. Basilio Magno e da s. Gregorio Nazianzeno intorno al 303, purtroppo pur essendo ricche di elogi per il martire, sono avare di particolari cronologici. 

Mama di famiglia modesta e povera, faceva il pastore di pecore e con questo umile mestiere concluse la sua vita con il martirio, le due omelie non dicono altro, ne su lui, ne sui genitori, età, epoca, genere del martirio. 

Poi i due vescovi si dilungano sulla popolarità del culto di Mama a Cesarea, dove subì il martirio e nei dintorni; culto alimentato dai numerosi miracoli operati dal martire taumaturgo, con addirittura risurrezioni di fanciulli defunti, al punto che è considerato ‘padre della città’. 

Nelle successive recensioni agiografiche, il racconto della ‘Vita’ si fa più ampio e denso di particolari fantastici, che si aggiungono man mano, nelle varie scritture che si susseguono. Ne prendiamo la più antica, del secolo IV, scritta dopo le due omelie sopra citate; si tratta della ‘passio’ a forma di enciclica, dei vescovi Eutrepio, Cratone e Perigene. 

Al tempo dell’imperatore Aureliano (270-275), Mama ragazzo di 12 anni venne affidato alla custodia del vescovo di Cesarea di Cappadocia, Taumasio; in quel tempo l'imperatore aveva scatenato una persecuzione contro i cristiani, per cui invia il conte Claudio con 400 soldati, per catturarli insieme al vescovo. 

Però là giunto, il conte e 200 soldati si convertono al Cristianesimo, allora l’imperatore impegnato in guerra contro la Persia, sospende la persecuzione. In seguito il vescovo Taumasio muore ed i pagani si rivoltano, bruciano la chiesa e fanno strage di cristiani, risparmiando Mama, visto la giovane età. 

Questo invece si mette a predicare contro l’idolatria pubblicamente, finché una voce che sente solo lui, gli ordina di lasciare la città e di portarsi sui monti, nel folto della foresta, per predicare il Vangelo alle bestie che là vivono; la stessa voce gli indica dove trovare un codice del Vangelo, che era sotterrato fra i ruderi di una chiesetta incendiata; una volta trovatolo se lo porta sul monte, dove vive in una grotta. 

Trascorre il giorno in solitudine, cibandosi di quello che trova e bevendo il latte che munge agli animali, anche feroci, che insieme agli uccelli e altre specie, si radunano il pomeriggio intorno a lui per ascoltare la lettura del Vangelo. 

Erano trascorsi cinque anni, quando l’imperatore Aureliano mandò un altro preside di nome Alessandro, feroce nemico dei cristiani, per riprendere la persecuzione sospesa. Questi saputo di Mama e del prodigio delle bestie che l’ascoltavano, attribuendo il fatto a magia, manda un manipolo di soldati ad arrestarlo. 

Questi soldati, vengono accolti con cortesia da Mama, rifocillati col formaggio da lui prodotto e arrivata l’ora consueta, assistono alla venuta di una moltitudine di animali grandi e piccoli, innocui e feroci, che si radunano intorno al giovane. 

Spaventati, specie per la presenza dei leoni, chiamano Mama in aiuto, il quale li calma e rassicura, parlando loro dell’unico Dio creatore e di Gesù suo figlio, artefice anche di quel prodigio e li invita alla conversione per non essere al di sotto delle bestie, che ascoltavano la lettura del Vangelo. 

I soldati i cui nomi sono Abdan, Dan, Niceforo, Milezio, Romano, Didimo, Secondino e Prisco, si convertono e chiedono il battesimo; allora Mama scende con loro dal monte per accompagnarli dal preside, lungo la strada incontrano il prete Cratone che li battezza; giunti ad Alessandria per fare un’apologia del cristianesimo, vengono imprigionati. 

Mama nel frattempo viene sottoposto a svariate torture, tutte con pericolo di vita, da cui esce incolume e dopo che insieme ai soldati convertiti supera il supplizio delle belve, vengono infine tutti decapitati (275). 

Dopo un po’ di tempo, morì Aureliano e la persecuzione cessò, quindi i cristiani elevarono, una basilica, sul luogo del supplizio del grande martire. 

Primo centro del culto di Mama, fu Cesarea di Cappadocia, oggi Kayseri in Turchia, dove sulla tomba del martire era sorto un santuario meta di ininterrotti pellegrinaggi, che giungevano attirati dalla fama taumaturgica del santo. 

Altre chiese e monasteri gli vennero dedicati nei secoli successivi, in tutto l’Oriente cristiano, a partire da Costantinopoli. In seguito alla traslazione di reliquie, il culto si estese a Cipro, Grecia e in Occidente, dove il centro del culto fu ed è la cattedrale di Langres in Francia. 


È venerato in Toscana e Veneto; in Occidente fu eletto a patrono delle nutrici a causa del suo nome e perché nutrito del latte delle bestie ammansite; in Oriente è soprattutto invocato come protettore del bestiame. 


Il suo nome compare in decine di Martirologi, Calendari, Sinassari, orientali ed occidentali in tanti giorni diversi, il ‘Martirologio Romano’ prendendolo dallo ‘Geronimiano’ lo pone al 17 agosto, giorno che a Langres viene celebrato solennemente. 


Pochi santi dell’antichità hanno avuto un culto così vasto; come pure Mama è diventato soggetto di tante opere d’arte che lo raffigurano, specie durante il prodigio della lettura evangelica agli animali e durante il suo martirio; a volte mentre è legato ad una colonna e un carnefice lo trafigge al ventre con un tridente.


Autore: Antonio Borrelli




mardi 13 août 2013

Saint PONTIEN (PONTIAN, PONZIANO), Pape et martyr


Saint Pontien

Pape (18 ème) de 230 à 235 et martyr ( 235)

Un pape qui eut à s'affronter à saint Hippolyte qui s'opposait aux réformes entreprises par l'évêque de Rome. Mais l'empereur les réconcilia dans le martyre. Hippolyte fut condamné aux mines en Sardaigne. Et à quelque temps de là, saint Pontien le fut également, et tous deux, rendirent ainsi ensemble le témoignage de l'unique foi en Jésus-Christ. 

Mémoire des saints martyrs Pontien, pape, et Hippolyte, prêtre de Rome. Celui-ci, théologien de renom, s’était érigé en chef d’une communauté dissidente. Lors de la persécution de Maximin, tous deux furent déportés en Sicile et soumis ensemble aux travaux forcés et probablement couronnés ensemble du martyre, avant 236. Leurs corps furent ensuite rapportés à Rome: Pontien fut enterré au cimetière de Calliste sur la voie Appienne, et Hippolyte, sur la voie Tiburtine.



Martyrologe romain


St Pontien, pape et martyr

Saint Pontien, pape (203-235). Dès le pape Libère, on célèbre sa déposition, en même temps que celle de St Hippolyte mort avec lui en déportation en 235, anniversaire du retour de leurs dépouilles à Rome. Le déplacement de sa fête au 19 novembre (au XIIème siècle) est dû à une erreur du Martyrologe suivi par la liturgie du Latran.

Leçon des Matines avant 1960

Neuvième leçon. Pontien, Romain de naissance, gouverna l’Église sous Alexandre Sévère. Celui-ci relégua le saint Pontife dans l’île de Sardaigne avec le Prêtre Hippolyte, parce qu’ils professaient la foi chrétienne. C’est là, qu’après avoir été affligé en bien des manières pour la foi de Jésus-Christ, il termina sa vie, le treizième jour des calendes de décembre. Transporté à Rome avec le concours du clergé, sous le pontificat de Fabien, son corps fut enseveli dans le cimetière de Calixte, sur la voie Appienne. Pontien siégea quatre ans, quatre mois et vingt-cinq jours. En deux ordinations faites au mois de décembre, il ordonna six Prêtres, cinq Diacres et sacra six Évêques, pour diverses régions.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

L’Église se recommande aujourd’hui d’un saint Pape du temps des persécutions. Déporté par sentence de l’empereur Maximin dans une île de la Méditerranée, il y souffrit d’indignes traitements qui lui valurent la couronne du martyre. Fabien, deuxième successeur de Pontien, ramena son corps au cimetière de Calliste.

Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Pontien mourut en Sardaigne le 28 septembre 235, mais dès le temps du pape Libère on célébrait à Rome sa déposition, avec celle d’Hippolyte, le 13 août, jour où le pape Fabien avait transporté à Rome les deux corps et les avait ensevelis, le Pontife dans la nécropole papale de Callixte, et Hippolyte dans une crypte spéciale près du cimetière de Cyriaque : Idib. aug. Ypoliti in Tiburtina, et Pontiani in Calisti.
Selon Jean-Baptiste De Rossi, un graffite de la crypte papale de la voie Appienne rappellerait cette translation de Pontien (voir image plus bas)

Si les mots supplémentaires proposés par l’illustre archéologue sont exacts, l’auteur de ce graffite voulut faire allusion à la vindicatio posthume de Pontien à son rang de Pontife romain.

Comme on le voit, l’exil, selon le concept juridique romain, comportait la mort civile ; aussi Pontien, condamné avec son compétiteur Hippolyte aux travaux forcés du bagne in insula nociva, et mis dès lors dans l’impossibilité de gouverner l’Église, discinctus est, selon l’expression du Catalogue libérien, c’est-à-dire abdiqua sa charge. Cette abdication contribua peut-être à faire cesser à Rome le schisme qui divisait l’Église depuis le temps de Callixte ; pape et antipape, au jour de leur commune épreuve pour l’unique foi au Christ, se donnèrent fraternellement la main et souffrirent ensemble ; aussi, sous Fabien, la communauté chrétienne tout entière reçut à Rome les dépouilles vénérées des deux martyrs exilés, et de préférence même à Pontien, elle dota l’ancien docteur, naguère adversaire de Callixte, mais maintenant réuni à l’Église catholique, de statues, d’inscriptions et d’un culte devenu vite populaire et fervent.

La date de ce jour, pour la fête de Pontien, n’a donc aucun fondement historique. D’autre part, outre le Calendrier Philocalien, le Sacramentaire Léonien lui-même nous atteste que le martyr Pontien était célébré à Rome avec Hippolyte le 13 août, et il nous a conservé jusqu’aux collectes de sa fête.

D’après la liste des reliques transportées par Paschal Ier à Sainte-Praxède, celles du pape Pontien seraient, elles aussi, dans cette église. Toutefois la basilique de Saint-Laurent in I.ucina se flatte, dès 1112, de posséder le corps, ou tout au moins quelques reliques insignes de saint Pontien.

La messe [1] Statuit est du commun, sauf la lecture évangélique.

L’esprit humain est naturellement porté à désirer, pour accomplir le bien, des circonstances solennelles, glorieuses, où l’on peut prendre des poses tragiques et faire des gestes grandioses. L’Esprit de Dieu veut au contraire que nous accomplissions toujours, même les plus héroïques sacrifices, avec simplicité, naturel et humilité. Considérons ce saint Pape qui, exilé de Rome, démissionnaire de ses sublimes fonctions, condamné aux travaux forcés dans les mines de Sardaigne. Épuisé finalement par les mauvais traitements subis, y meurt après trois mois seulement de séjour, ayant bu jusqu’à la dernière goutte l’amer calice du martyre. En succombant, il a certainement touché, comme Celui dont il avait été vicaire, le fond de l’humiliation ; mais grâce à ces souffrances, Pontien est devenu un glorieux martyr et la fin du schisme lui est due.

[1] Avant 1942.

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Saint Pontien, pape et martyr, régna de 231 à 235. En compagnie du prêtre Hippolyte, le célèbre écrivain (22 août), il fut exilé à cause de la foi en Sardaigne, où il succomba à ses souffrances ; il fut enterré à Rome, dans la catacombe de Calixte. On a découvert l’épitaphe primitive du pape dans la chapelle de Sainte Cécile.



Le saint Pape Pontien déporté en Sardaigne pendant la persécution de Maximin, y fut longuement maltraité jusqu'à sa mort, en 235. Pontien est ici associé au prêtre romain Hippolyte, subtil et orgueilleux théologien qui, s'étant révolté contre l'élection du pape Callixte, devint le premier antipape (217) ; condamné lui aussi aux mines de Sardaigne, il s'y réconcilia avec Pontien avant d'y mourir. La fête du 13 août commémore la translation de la dépouille de saint Pontien au cimetière de Saint-Callixte et de celle de saint Hippolyte au cimetière qui devait prendre son nom, sur la voie Tiburtine.

Longtemps, à Paris, on fêta au 13 août un autre saint Hippolyte, soldat romain du III° siècle converti par saint Laurent et que la tradition nous dit avoir été mis en pièces par des chevaux sauvages, sous l'empereur Valérien. C'est en son honneur que fut construite sur la rive gauche, sans doute sous Robert le Pieux, l'église Saint-Hippolyte pour honorer les reliques que Fulrad, abbé de Saint-Denis avait rapportées de Rome en 713 ; on trouve la première mention de cette chapelle (élevée au rang de paroisse, sous la dépendance du chapitre de Saint Marcel, au début du XIII° siècle) dans une bulle pontificale datée de 1158. Cette église, reconstruite au XV° siècle, avait des vitraux admirables que, au XVII° siècle, Lebrun et Mignard ne pouvaient se lasser d'admirer pour la correction du dessin et la beauté du coloris ; Lebrun avait donné le dessin d'une superbe statue d'argent représentant saint Hippolyte et avait peint le retable qui en exaltait le triomphe ; au XVIII° siècle, Jean de Julienne, directeur des Gobelins qui étaient sur le territoire de la paroisse, fit décorer l'église d'un grand nombre de peintures et offrit les grilles du choeur, le paravent du sanctuaire, des autels latéraux, la chaire, des boiseries, des ostensoirs magnifiques et neuf jeux d'ornements pour les messes basses. L'église fut fermée en 1791 et, fort navrée par les révolutionnaires, fut détruite en 1807, ne laissant que quelques arcades disparues lors de la percée du boulevard Arago (1867).
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/08/13.php

Pontien

Pontien, un Romain, est évêque de Rome du 21 juillet 230 au 28 septembre 235 (démission).

Déporté en Sardaigne avec l'antipape Hippolyte, il meurt le 30 octobre 235.

On lui a attribué deux Epîtres qui sont d’une époque postérieure.

Saint Pontien, considéré comme martyr, est fêté le 13 août.

"Hippolyte est prêtre de Rome et un théologien de renom. C’est un défenseur intransigeant des traditions liturgiques et disciplinaires. Grâce à cette passion, nous connaissons les anciens rites de l’Eglise romaine, conservés dans son recueil la Tradition apostolique. Il s’oppose violemment au pape saint Calixte qu’il dépeint comme un ancien escroc devenu pape par des intrigues. Il lui reproche surtout des innovations qu’il qualifie de laxisme. Calixte accepte en effet de réintégrer dans l’Eglise de grands pécheurs repentants. Le pape Pontien qui lui succède agit de même. Hippolyte, qui se juge seul détenteur de la vraie tradition, se proclame chef d’une communauté dissidente. On va vers un schisme qui peut durer. Les événements, signes divins, en marquent l’arrêt. En 235, l’empereur Maximin ordonne aux chrétiens de se soumettre au culte impérial. De concert, saint Hippolyte et saint Pontien refusent. La police impériale les déporte dans les mines de Sardaigne et c’est là que se produit la réconciliation. Dans la peine, Hippolyte fait sa soumission au pape et invite ses partisans à faire de même. Ils partageront le même martyre pour le Christ." 1

230. 21 juillet, élection de Pontien.

231Origène (supplicié à Tyr v. 253) se fixe à Césarée et dirige les travaux théologiques de l’Ecole biblique.

232. A Qal’at es Salihiye (Dura Europos en Syrie), une chapelle est aménagée dans la maison d'un particulier : c'est la plus vieille église chrétienne du monde. Campagne des Romains contre les Sassanides (Perses).

233. Incursions des Alamans dans l'Empire.

234. Les Alamans pénètrent en Germanie ; campagne romaine contre les Alamans.

235. 18 mars, à Mayence (Mogontiacum), lors de la campagne contre les Alamans, les soldats, mécontents des pourparlers de paix avec les barbares, assassinent Sévère Alexandre et sa mère Julia Mammaea et proclament empereur Maximin le Thrace ; Maximin (Caius Julius Verus Maximinus), d’origine obscure, est le premier prince, sorti des rangs de l’armée, à accéder à la dignité impériale. L’empereur Maximin Ier applique le rescrit de Trajan et ordonne aux chrétiens de se soumettre au culte impérial : Pontien et Hippolyte répondant "non possumus" (nous ne pouvons pas) sont déportés en Sardaigne (le Liber Pontificalis précise qu'il s'agit de l'îlot Molara, alors dénommée Buccina, près de Tavolara au sud de l'archipel de La Maddalena). Après avoir démissionné le 28 septembre, Pontien meurt d'épuisement le 30 octobre ; Hippolyte, réconcilié, meurt après Pontien ; en 236, le pape Fabien obtient des autorités que leurs corps soient ramenés à Rome ; le 13 août, Pontien est inhumé dans la crypte des papes des catacombes de Saint-Calixte, Hippolyte, sur la voie Tiburtine, dans le cimetière qui prendra son nom.
Note

Auteur : Jean-Paul Coudeyrette

Référence publication : Compilhistoire ; toute reproduction à but non lucratif est autorisée.

Date de mise à jour : 08/06/2020



Saint Pontien et saint Hippolyte

Ces deux noms méconnus rappellent pourtant de manière forte une époque difficile de l'histoire de l'Église.

Pontien signifie pont en latin et Hippolyte a en grec le sens de qui délie les chevaux. Les deux hommes mourront en martyrs, rassemblés près du Christ, mais le déroulement de leur vie est tout autre, surtout de la part d'Hippolyte.

Pontien fut élu Pape en 230. Son élection fut controversée, précisément de la part d'Hippolyte. Lui était un intellectuel puissant, maître réputé à Rome par la profondeur de sa pensée et sa connaissance des saintes Écritures. Or ce théologien s'opposait au Pape et s'était autoproclamé chef d'une communauté dissidente ; il estimait que les Papes de l'époque, en ce IIIe siècle, n'étaient pas fidèles à la vraie tradition ecclésiale, par adaptation excessive aux goûts du monde.

Ainsi, au milieu de Rome, deux Églises s'affrontaient : l'une gouvernée par le Pape légitime et l'autre entraînée par un théologien contestataire. Face à cette division mortifère, l'empereur fit arrêter et le pape Pontien et Hippolyte le rival, les condamnant tous deux aux travaux forcés. Déportés en Sardaigne, soumis à une dure détention, les voilà obligés de se rassembler sur l'essentiel : la confession de foi au Christ selon le Credo des apôtres, premiers témoins de son Évangile.

L'Église de Rome vénèrera ensemble comme martyrs les saints Pontien et Hippolyte : ils moururent en déportation, en suppliant tous les baptisés de rétablir l'unité de l'Église de Rome. Le nouveau Pape Fabien fit ramener leurs reliques de la prison de Sardaigne dans la Ville éternelle. Le 13 août est l'anniversaire de ce transfert et de la réunion définitive du courageux pape Pontien et de son rival, ardent et sans doute sincère. Dieu a reconnu les siens.

Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP


Pope St. Pontian

Pope from 230-235 who holds the distinction of being the first pontiff to abdicate. Perhaps a Roman by birth, he was elected to succeed St. Urban I and devoted much of his reign to upholding the condemnation of the heretical aspects of Origenism and struggled against the schismatic movement which supported the antipope St. Hippolytus.

In 235, Pontian was arrested by Roman officials at the instigation of the persecution of the Church by Emperor Maximinus I Thrax.

With St. Hippolytus, St. Pontian was exiled to the infamous mines of Sardinia and, in order to make certain that the Church was not deprived of its leadership, Pontian stepped down, the first pope ever to do so. He and Hippolytus reconciled on the the Island and both died martyrs on Sardinia. Their remains were returned to Rome under Pope St. Fabian.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-pontian/

Pope Saint Pontian


Also known as
  • Pontianus
Profile

Son of Calpurnius. Chosen 18th pope in 230. Ended the schism of Hippolytus and reconciled the schismatics with the ChurchExiled with Saint Hippolytus by emperor Maximinus Thrax to Sardinia and sentenced to work in the mines, he abdicated the papacy on 28 September 235 so a new man could lead the Church.

Born
Papal Ascension


Pope St. Pontian

Dates of birth and death unknown. The "Liber Pontificalis" (ed. Duchesne, I, 145) gives Rome as his native city and calls his father Calpurnius. With him begins the brief chronicle of the Roman bishops of the third century, of which the author of the Liberian Catalogue of the popes made use in the fourth century and which gives more exact data for the lives of the popes. According to this account Pontian was made pope 21 July, 230, and reigned until 235. The schism of Hippolytus continued during his episcopate; towards the end of his pontificate there was a reconciliation between the schismatic party and its leader with the Roman bishop. After the condemnation of Origen at Alexandria (231-2), a synod was held at Rome, according to Jerome (Epist. XXXII, iv) and Rufinus (Apol. contra Hieron., II, xx), which concurred in the decisions of the Alexandrian synod against Origen; without doubt this synod was held by Pontian (Hefele, Konziliengeschichte, 2nd ed., I, 106 sq.). In 235 in the reign of Maximinus the Thracian began a persecution directed chiefly against the heads of the Church. One of its first victims was Pontian, who with Hippolytus was banished to the unhealthy island of Sardinia. To make the election of a new pope possible, Pontian resigned 28 Sept., 235, the Liberian Catalogue says "discinctus est". Consequently Anteros was elected in his stead. Shortly before this or soon afterwards Hippolytus, who had been banished with Pontian, became reconciled to the Roman Church, and with this the schism he had caused came to an end. How much longer Pontian endured the sufferings of exile and harsh treatment in the Sardinian mines is unknown. According to old and no longer existing Acts of martyrs, used by the author of the "Liber Pontificalis", he died in consequence of the privations and inhuman treatment he had to bear. Pope Fabian (236-50) had the remains of Pontian and Hippolytus brought to Rome at a later date and Pontian was buried on 13 August in the papal crypt of the Catacomb of Callistus. In 1909 the original epitaph was found in the crypt of St. Cecilia, near the papal crypt. The epitaph, agreeing with the other known epitaphs of the papal crypt, reads: PONTIANOS, EPISK. MARTUR (Pontianus, Bishop, Martyr). The word mártur was added later and is written in ligature [cf. Wilpert, "Die Papstgräber und die Cäciliengruft in der Katakombe des hl. Kalixtus" (Freiburg, 1909), 1 sq., 17 sq., Plate III]. He is placed under 13 Aug. in the list of the "Depositiones martyrum" in the chronographia of 354. The Roman Martyrology gives his feast on 19 Nov.

SOURCES

Liber Pontificalis, ed. DUCHESNE, I, Introd., xxiv sq., 145 sq.; DE ROSSI, Roma Sotteranea, ii, 73 sqq.


Kirsch, Johann Peter. "Pope St. Pontian." The Catholic Encyclopedia. Vol. 12. New York: Robert Appleton Company, 1911.13 Aug. 2017 <http://www.newadvent.org/cathen/12229b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by WGKofron. With thanks to St. Mary's Church, Akron, Ohio.


Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.


Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/12229b.htm

Butler’s Lives of the Saints – Saint Pontian, Pope and Martyr


Article

The Liberian Calendar informs us that this pope sat five years from the death of Saint Urban, in 230, the church then enjoying peace in the reign of Alexander Severus. But Maximinus, who, by contriving the assassination of the best of the Roman emperors, in May, 235, opened to himself a way to the imperial throne, began his reign by raising a bloody persecution. He was by birth a barbarian, a native of Thrace, and of a gigantic stature: for his cruelty towards all men he is surnamed Busiris, Typhon, and Phalaris, and was a monster of gluttony. Saint Pontian was banished by him in the beginning of his reign into the isle of Sardinia, where he died the same year, if not by the sword, at least by the hardships of his exile and the unhealthfulness of the air.

MLA Citation
  • Father Alban Butler. “Saint Pontian, Pope and Martyr”. Lives of the Fathers, Martyrs, and Principal Saints1866CatholicSaints.Info. 13 August 2016. Web. 13 August 2020. <https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-pontian-pope-and-martyr/>


Saints Pontian, Pope, and Hippolytus, Priest, Martyrs

Late Second Century  – c. 235

August 13—Optional Memorial

Liturgical Color: Red

Patron Saint of Montaldo Scarampi, Italy (Pontian) and prison guards (Hippolytus)

The Pope is exiled to Sardinia and dies there along with a learned priest
Today’s martyrs died on the island of Sardinia, perhaps from overwork in the mines or perhaps from starvation or neglect rather than execution. In a pacific interlude following the persecution which was their doom, a later pope, Fabian, returned their bodies to Rome for dignified burial. Pontian was interred in the papal crypt in the Catacombs of Callixtus near so many of his fellow popes of the 200s. In 1909 the original marble epitaph on Pontian’s tomb was found among the shards littering the floor of the catacombs. It reads ΠONTIANOC ƐΠIC MPT (Pontian, Bishop, Martyr), although the abbreviation for “martyr” was engraved by a different hand. Tombstones are very economical. Hippolytus was buried in a Roman catacomb, subsequently named in his honor, which became a pilgrimage site. The links among today’s martyrs are their common date of burial, August 13, and their place of death. Hippolytus is by far the more significant figure. 

Pope Saint Pontian was consecrated Bishop of Rome in 230. He is chiefly known for convening a Roman Synod which confirmed a prior condemnation of the Egyptian theologian Origen. Like so many other bishops of his era, Pontian also dealt with divergent positions over how the Church should re-integrate Christians who had abjured their faith during a persecution. Should they be re-baptized, do public penance, or be welcomed back privately? Tensions over this issue perdured for many decades and deeply wounded Church unity. During a persecution, Pontian was exiled, but first graciously resigned in 235 so that a successor pope could be elected. For this magnanimous act, he was remembered as “distinguished” in contemporary documents. 

Saint Hippolytus is an elusive figure. He was most likely from Rome. Some traditions, however, state he was from Lyon and was a disciple of Saint Irenaeus. Incredibly for a saint, Hippolytus is also traditionally labeled an anti-pope for resisting Pope Callixtus’ lenient attitude in reintegrating to Church life the lapsi who had rendered homage to false gods. Hippolytus was later reconciled to the Church which he loved enough to disrupt. Besides being a controversialist, Hippolytus was the most impactful theologian in Rome before the legalization of Christianity. When the great theologian Origen came to Rome from Casarea, he heard Hippolytus preach. Most of Hippolytus’ works have been lost, but enough translated fragments of his original Greek writings survive to capture his importance. He wrote on Scripture, dogma, law, apologetics, Christ, and also authored a comprehensive polemical work entitled A Refutation of All Heresies.

Hippolytus is most famous as the author of the Apostolic Tradition, which preserves some of the most ancient liturgical texts of the primitive church. The original of the Apostolic Tradition does not exist, and later translated fragments are of dubious provenance, making the work a fluid, composite text of different eras. Nevertheless, the core document is a one-of-a-kind artifact, allowing a modern Christian to peek through the keyhole into the liturgy of the early, praying Church. Hippolytus doesn’t just describe the words and actions of the liturgy, as the earlier Didache and Saint Justin Martyr did. Instead, he writes down the actual prayers. The Apostolic Tradition contains the earliest known rite of ordination. The ordination rite of a bishop used today by the Catholic Church still largely adopts this ancient text. Hippolytus provides the first example of the Virgin Mary being invoked in liturgical prayer. And Hippolytus’ prayers for the Eucharistic banquet include the third century words of consecration! This text is the source for a significant portion of today’s Eucharistic Prayer II, perhaps the most commonly used Eucharistic prayer at Mass. When the faithful throughout the world hear the familiar cadence of Eucharistic Prayer II each Sunday, they are hearing the distant echo of priestly voices from the third century. 

As he did on so many significant Roman tombs, Pope Damasus (366-384) wrote an inscription on the tomb of Hippolytus more than a century after the saint died. Part of it reads: “Wherever he was able to go, he had spoken of the Catholic faith so that all might follow it. Thus our martyr deserves to be acknowledged.” Indeed. And at the entrance of the forever-closed catacombs of Saint Hippolytus, a personalized graffiti from an ancient pilgrim is carved into the wall, the tender petition invoking today’saint: “Hippolytus, keep Peter the sinner in mind.” Saint Hippolytus, keep all of us in mind. 

Saints Hippolytus and Pontian, you lived at a difficult time and gave such public witness that you were exiled when many others were not. Your headship of the Church led to your demise. You were isolated, suffered want, and died as a result. May we count our own hardships little in light of yours.




San Ponziano Papa e martire


- Memoria Facoltativa

† Sardegna, 235

Ponziano, papa dal 230 al 235, e Ippolito, sacerdote, condannati dall'imperatore Massimino ai lavori forzati nelle miniere di Sardegna (235), vi morirono a causa dei maltrattamenti. La traslazione di Ponziano nella cripta dei Papi nel cimitero di Callisto e di Ippolito in quello sulla via Tiburtina a Roma il 13 agosto è attestata dalla 'Depositio Martyrum' (354). (Mess. Rom.)

Emblema: Palma

Martirologio Romano: Santi martiri Ponziano, papa, e Ippolito, sacerdote, che furono deportati insieme in Sardegna, dove entrambi scontarono una comune condanna e furono cinti, come pare, da un’unica corona. I loro corpi, infine, furono sepolti a Roma, il primo nel cimitero di Callisto, il secondo nel cimitero sulla via Tiburtina.

Il Catalogo Liberiano 

Una felice e fondata congettura di Emanuela Prinzivalli fa cominciare il pontificato del vescovo di Roma Ponziano nel 230. La fonte principale di questa e di altre notizie è il Catalogo Liberiano, che offre informazioni sull’episcopato di Ponziano, durato poco più di cinque anni, e della sua deportazione in Sardegna, condannato ad metalla cioè ai lavori forzati nelle miniere. Dopo l’imperatore Alessandro Severo (222-235), tollerante con i cristiani, salì al potere Massimino il Trace (235-238), che diversamente dal predecessore si volse contro i cristiani, mirando a colpire i capi delle cristianesimo. «La fine violenta di Alessandro Severo, assassinato durante una rivolta militare che espresse come nuovo imperatore Massimino il Trace, segnò un brusco mutamento nelle condizioni generali della politica romana che si tradusse sul piano religioso in una sistematica offensiva anticristiana mirata a colpire gli esponenti del clero», scrive Marcella Forlin Patrucco. Papa Ponziano ne fu una illustre vittima, ma non da solo: con lui fu condannato e deportato un altro capo dei cristiani, il sacerdote Ippolito, passato alla storia come antipapa; successivamente, entrambi sarebbero stati riconosciuti martiri e perciò degni di menzione nella storia della Chiesa. L’anno dell’esilio di Ponziano è il 235 e questo dovrebbe esserne anche l’anno della morte. Il citato Catalogo ricorda con precisione una data e un fatto: il 28 settembre 235 Ponziano abdica cioè volontariamente rinuncia al pontificato; è il primo caso nella storia della Chiesa ed è il primo elemento biografico nella storia dei papi di cui sia nota la data esatta. 

La Depositio martyrum 

Anche un’altra fonte, la Depositio martyrum, accosta Ponziano e Ippolito, dando la notizia della loro sepoltura avvenuta a Roma nello stesso giorno, il 13 agosto: Ponziano fu sepolto nel cimitero cosiddetto di Callisto, sulla via Appia, Ippolito nel cimitero sulla via Tiburtina. Il Martirologio Romano, alla data del 13 agosto, appunta: «Santi martiri Ponziano, papa, e Ippolito, sacerdote, che furono deportati insieme in Sardegna, dove entrambi scontarono una comune condanna e furono cinti, come pare, da un’unica corona. I loro corpi, infine, furono sepolti a Roma, il primo nel cimitero di Callisto, il secondo nel cimitero sulla via Tiburtina».  

Come ricorda Emanuela Prinzivalli, l’epitaffio di Ponziano fu ritrovato nel 1909 sotto la pavimentazione del cubicolo di Santa Cecilia contiguo alla cripta papale del cimitero di Callisto; l’iscrizione è in greco: «Pontianos episk[opos] m[a]rt[ys]». Le spoglie di Ponziano, con quelle di altri cristiani importanti sepolti nel cimitero callistiano, furono traslate nella chiesa di Santa Prassede durante il pontificato di Pasquale I (817-824). 

Il Liber pontificalis 

Secondo il Liber pontificalis, Ponziano fu romano, figlio di un tale Calpurnio, e morì a causa di molte sofferenze, probabilmente le sofferenze dovute alle crudeli fustigazioni riservate ai condannati alle miniere. Una notizia abbastanza sicura riguarda l’assenso di Ponziano alla decisione del vescovo di Alessandria Demetrio di condannare il teologo Origene – legato alla Chiesa di Alessandria e allo stesso Demetrio – che, a insaputa di Demetrio, era stato ordinato sacerdote dai vescovi Teoctisto di Cesarea e Alessandro di Gerusalemme.

«Discinctus est» 

Evidentemente il fatto più rilevante del pontificato di Ponziano – per quello che emerge dalle fonti – è la sua rinuncia all’ufficio di pontefice, rinuncia espressa con il termine tecnico «discinctus est»: si tratterebbe del primo caso nella storia del papato. Perché Ponziano rinuncia al pontificato? In primo luogo, potrebbe aver considerato realisticamente la sua situazione: non sarebbe uscito vivo dalla condanna e dalle sofferenze ad metalla, eppure la Chiesa aveva bisogno di un Pontefice che la guidasse; per questo, occorreva la propria personale e volontaria rinuncia. In secondo luogo, considerando che il sacerdote Ippolito condannato con lui era probabilmente il capo di una parte minoritaria e dissidente della comunità romana, il gesto di una abdicazione avrebbe significato una mano tesa verso l’unità e la riconciliazione.

Autore:
Eugenio Russomanno

Fonte:
Vatican Insider


SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/28750

PONZIANO, santo

di Emanuela Prinzivalli - Enciclopedia dei Papi (2000)

Ponziano, santo
La data di inizio dell'episcopato si deve fissare per congettura al 230, in quanto la fonte migliore, il Catalogo Liberiano, presenta indicazioni contraddittorie. Esso stabilisce la durata dell'episcopato in cinque anni, due mesi e sette giorni e lo fa decorrere dal consolato di Pompeiano e Peligniano, cioè dal 231. Le due circostanze menzionate nel catalogo appaiono incompatibili, tenendo conto di quanto dice appresso, ricordando le circostanze della fine di Ponziano. Questi fu deportato insieme con il presbitero Ippolito in Sardegna, e la durezza del provvedimento è chiarita nel testo dalla specificazione: "in insula nociva", con la quale si vuole probabilmente intendere il clima insalubre e la condanna ai lavori forzati nelle miniere. L'anno dell'esilio è fissato al consolato di Severo e Quintiano, cioè al 235. Il catalogo ricorda quindi la data della rinuncia di P. alla carica, rinuncia espressa con il termine tecnico "discinctus est" (cfr. Thesaurus linguae Latinae [...], V, 1, Lipsiae 1909-34, col. 1316), avvenuta in Sardegna ("in eadem insula") il 28 settembre e l'ordinazione, come successore, di Antero il 21 novembre. Tali eventi, in assenza di ulteriori specificazioni, debbono intendersi avvenuti nello stesso 235. Calcolando a ritroso sulla base del lasso di tempo indicato nel testo per l'episcopato di P., si giunge a porne la data di inizio al 21 luglio del 230 e non al 231. L'anticipazione al 230 potrebbe essere corroborata da Eusebio di Cesarea che parla di un episcopato lungo sei anni (Historia ecclesiastica VI, 29, 1), ma non si può insistere troppo su questo, perché per la Sede di Roma nel III secolo le cronologie di Eusebio sono largamente deficitarie. Da notare che il catalogo non dice nulla sulla data della morte di Ponziano. Anche la Depositio martyrum accosta P. a Ippolito dando la notizia della loro sepoltura avvenuta a Roma nello stesso giorno, il 13 agosto: per P. nel cimitero di Callisto, sulla via Appia, e per Ippolito sulla via Tiburtina. L'epitaffio di P. (Inscriptiones Christianae, nr. 10670) fu ritrovato in più frammenti nel 1909 sotto la pavimentazione del cubicolo detto di S. Cecilia, contiguo alla cripta papale, dove attualmente è conservato: l'iscrizione è, come di prassi per l'epoca, in greco: "Pontianos episk[opos] m[a]rt[ys]". Quest'ultima parola è stata incisa da mano diversa, in un momento seriore (cfr. anche l'epitaffio di papa Fabiano, responsabile della traslazione dei resti di P. dalla Sardegna e della sua sepoltura [ibid., nr. 10694]): anche gli epitaffi papali rientrano pienamente - con la sola eccezione della menzione abbreviata della dignità episcopale - nella prassi laconica della documentazione epigrafica cristiana delle origini. Ulteriore conferma alla presenza di P. nella cripta papale è data dalla lastra appostavi da papa Sisto III recante i nomi dei vescovi, romani e non, sepolti nel cimitero di Callisto (cfr. ibid., nr. 9516) nonché dalla menzione della sua tomba nella Notitia Portarum (Codice topografico della città di Roma, a cura di R. Valentini-G. Zucchetti, II, Roma 1942 [Fonti per la Storia d'Italia, 88], p. 149), l'unico itinerario altomedievale che la ricordi. Le spoglie di P., unitamente a quelle di altri papi, vescovi e martiri sepolti nel cimitero callistiano, al tempo di Pasquale I furono traslate nella chiesa di S. Prassede, come documentato dalla nota iscrizione posta nella chiesa, sul primo pilastro della navata destra (cfr. il testo riportato nel Liber pontificalis, [II, pp. 63-4]). Una precedente traslazione, evidentemente parziale, è indirettamente testimoniata da un altro documento epigrafico, una lastra marmorea collocata nell'atrio della chiesa di S. Silvestro in Capite: l'epigrafe è stata attribuita da A. Silvagni al pontificato di Paolo I. Il Liber pontificalis specifica che P. fu romano, figlio di un Calpurnio. Non conviene soffermarsi sui dati cronologici parzialmente discordanti da quelli del Catalogo Liberiano, da cui il Liber dipende per molti versi. Alla notizia dell'abdicazione data dal Catalogo il Liber sostituisce quella della morte di P., avvenuta fra sofferenze ("adflictus, maceratus fustibus") in data 30 o 29 (incertezza dei manoscritti) ottobre. Anche il Liber non dice espressamente in che anno P. muoia. La notizia comunque non ha nulla di inverosimile, perché fustigazioni crudeli erano all'ordine del giorno per i condannati alle miniere ed è facile congetturare che P. non sia sopravvissuto a lungo a quel regime di vita, per cui la sua morte potrebbe essere avvenuta nello stesso 235. Non è accettabile invece il dato del Liber pontificalis che rende Alessandro Severo responsabile della deportazione di P. e Ippolito. Alessandro, favorevole ai cristiani, fu ucciso da Massimino il 18 marzo del 235, mentre si trovava lontano dall'Italia. Fu invece Massimino a colpire i capi delle Chiese cristiane, secondo Eusebio (Historia ecclesiastica VI, 28) in opposizione alla politica del predecessore. Il Liber pontificalis conclude dando l'informazione che fu il vescovo di Roma Fabiano a trasportare solennemente i resti di P. dalla Sardegna a Roma seppellendoli nel cimitero di Callisto. Anche questa circostanza è verosimile: l'immediato successore di P., Antero, regnò infatti solo un mese, per giunta in periodo di persecuzione. Inoltre, come si è detto, non c'è nessuna certezza sull'anno di morte di P., per cui a rigore Antero potrebbe essergli premorto. La traslazione dei resti di P., avvenuta insieme a quella dei resti di Ippolito, come suggerisce la Depositio martyrum, non può essere anteriore alla fine del regno di Massimino (primavera del 238). I limiti cronologici del pontificato di P. consentono di assegnargli con ragionevole certezza (corroborata dal sincronismo indicato da Eusebio in Historia ecclesiastica VI, 23, 4) l'assenso alla condanna disciplinare comminata da Demetrio di Alessandria nei riguardi di Origene a seguito dell'ordinazione presbiterale di cui i vescovi Teoctisto di Cesarea e Alessandro di Gerusalemme avevano insignito il dottore alessandrino all'insaputa di Demetrio stesso. Girolamo (ep. 33) ricorda la riunione di un sinodo a Roma sulla questione ("Roma ipsa contra hunc cogit senatum"), probabilmente avvenuta a seguito di una richiesta di intervento da parte di Demetrio. Non si può dire di più, nonostante le ingegnose ipotesi di ricostruzione (P. Nautin) circa uno scambio di lettere fra Demetrio, P. e i due vescovi amici di Origene. L'intervento di P. corrisponde a una dinamica che nella storia successiva sarà sperimentata più volte. Roma entra in scena su sollecitazione della sede alessandrina e si muove in accordo con le decisioni previamente emanate da questa: il vescovo di Roma tende a corrispondere ai desideri di chi per primo gli muove appello. Volendo andare oltre, si può vedere nella decisione sfavorevole a Origene, che secondo Girolamo non avrebbe riguardato per nulla le sue tesi teologiche ma che vari indizi sparsi nel racconto dei fatti compiuto da Eusebio inducono a pensare le sottintendesse, la conferma della tendenza della Sede romana, affermatasi già con Zefirino Callisto, a guardare con disapprovazione gli eccessivi approfondimenti in materia dottrinale. Il dato più rilevante presentato dal Catalogo Liberiano a proposito di P. è la notizia della sua rinuncia all'ufficio. Si tratterebbe del primo caso nella storia del papato e, date le circostanze, non può che essere stata volontaria. P. potrebbe essere stato spinto da un ammirevole realismo, avendo dato per certo che non sarebbe uscito vivo dalla deportazione, e che l'assenza di un pastore avrebbe nuociuto al gregge. Ma circostanze particolari potrebbero averlo indotto a un gesto di forte significato simbolico. Se il presbitero Ippolito esiliato con lui, sia o meno da identificare con l'autore dell'Èlenchos (cfr. Ippolito, antipapa, santo), fosse stato il capo spirituale di una comunità romana dissidente con l'orientamento in quel momento maggioritario rappresentato da P., il gesto di quest'ultimo acquisterebbe ulteriore spessore in quanto teso a favorire o sancire una riconciliazione. E se ci si volesse spingere oltre nel campo della congettura l'elezione a Roma di Antero, un greco di origine orientale, come dovrebbe essere stato Ippolito, avrebbe il sapore di una ulteriore apertura alla riunione delle varie componenti della comunità romana. A P. sono assegnate due lettere, in realtà dei falsi. Papa P. martire viene commemorato il 30 ottobre.


Regesta Pontificum Romanorum, a cura di Ph. Jaffé-G. Wattenbach-S. Loewenfeld-F. Kaltenbrunner-P. Ewald, I, Lipsiae 1885, p. 14.
Le Liber pontificalis, a cura di L. Duchesne, I-II, Paris 1886-92: I, pp. 4-5, 62-4, 145-46; II, pp. 63-4.
Eusebio di CesareaHistoria ecclesiastica VI, 23.29, a cura di E. Schwartz, Leipzig 1908 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, II, 2), pp. 570, 582.
Monumenta epigraphica christiana saeculo XIII antiquiora quae in Italiae finibus adhuc extant [...], a cura di A. Silvagni, I, Roma, Città del Vaticano 1943, tav. XXXVII, 1.
P. NautinLettres et écrivains chrétiens des IIe et IIIe siècles, Paris 1961, pp. 123-26.
Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, IV, a cura di G.B. de Rossi-A. Ferrua, In Civitate Vaticana 1964.
Dictionnaire de théologie catholique, XII, 2, Paris 1935, s.v., coll. 2553-54; G.D. GordiniPonziano, in B.S., X, coll. 1014-15.