PÉNITENCERIE APOSTOLIQUE
URBIS ET ORBIS
DÉCRET
Certains exercices de piété, à accomplir pendant l'Année de la foi
sont enrichis par le don de saintes indulgences
À l’occasion du cinquantième anniversaire de l’ouverture solennelle du Concile
œcuménique Vatican II, auquel le bienheureux Jean XXIII
« avait assigné comme tâche principale de mieux garder et de mieux expliquer le
dépôt précieux de la doctrine chrétienne, afin de le rendre plus accessible aux
fidèles du Christ et à tous les hommes de bonne volonté » (Jean-Paul II,
Const. apost. Fidei
depositum, 11 oct. 1992 : AAS 86 [1994] 113), le Souverain Pontife
Benoît XVI a établi le début d’une année spécialement consacrée à la profession
de la vraie foi et à sa juste interprétation, à travers la lecture ou mieux, la
pieuse méditation des Actes du Concile et des articles du Catéchisme de l’Église
catholique, publié par le bienheureux Jean-Paul II,
trente ans après le début du Concile, dans l’intention précise d’encourager les
fidèles à « en approfondir l’enseignement pour mieux y adhérer et [à] en
promouvoir la connaissance et l’application » (ibid. n. 114).
Déjà en l’année du Seigneur 1967, pour faire mémoire du XIXe
centenaire du martyre des apôtres Pierre et Paul, une Année de la foi semblable
avait été proclamée par le serviteur de Dieu Paul VI « par
la profession de foi du Peuple de Dieu, pour attester combien les contenus
essentiels qui depuis des siècles constituent le patrimoine de tous les
croyants ont besoin d’être confirmés, compris et approfondis de manière
toujours nouvelle afin de donner un témoignage cohérent dans des conditions
historiques différentes du passé » (Benoît XVI, Lett. apost. Porta
fidei, n. 4).
En cette époque de profonds changements, auxquels l’humanité est
soumise, le Saint-Père Benoît XVI, avec la proclamation de l’Année de la foi,
entend inviter le Peuple de Dieu dont il est le Pasteur universel, ainsi
que ses frères évêques du monde entier « à s’unir au Successeur de Pierre, en
ce temps de grâce spirituelle que le Seigneur nous offre, pour faire mémoire du
don précieux de la foi » (ibid. n. 8).
Tous les fidèles auront « l’opportunité de confesser la foi dans le
Seigneur ressuscité dans [les] cathédrales et dans les églises du monde entier
; dans [leurs] maisons et auprès de [leurs] familles, pour que chacun ressente
avec force l’exigence de mieux connaître et de transmettre aux générations
futures la foi de toujours. Les communautés religieuses comme celles des
paroisses, et toutes les réalités ecclésiales anciennes et nouvelles,
trouveront la façon, en cette Année, de rendre une profession publique du Credo
» (ibid. n. 8).
En outre, tous les fidèles, de façon individuelle et communautaire,
seront appelés à apporter un témoignage clair de leur foi devant les autres
dans les circonstances particulières de la vie quotidienne : « La nature
sociale de l’homme requiert elle-même qu’il exprime extérieurement ces actes
intérieurs de religion, qu’en matière religieuse il ait des échanges avec
d’autres, qu’il professe sa religion sous une forme communautaire » (Décl. Dignitatis
humanae, 7 déc. 1965 : aas 58 [1966], 932).
Étant donné qu’il s’agit avant tout de développer au plus haut degré —
pour autant que possible sur cette terre — la sainteté de vie et d’obtenir
ainsi le plus haut degré de pureté d’âme, le grand don des Indulgences que
l’Église, en vertu du pouvoir qui lui a été conféré par le Christ, offre à tous
ceux qui, conformément aux dispositions adéquates, remplissent les conditions
spéciales pour les recevoir, sera très utile. «Dans l’Indulgence — enseignait Paul VI —
l’Église, en vertu de ses pouvoirs de ministre de la rédemption du Christ
Seigneur, communique aux fidèles la participation à cette plénitude du Christ
dans la communion des saints, leur permettant d’accéder largement aux moyens de
salut» (Lett. apost. Apostolorum Limina, 23 mai 1974, AAS 66 [1974]
289). Ainsi se manifeste le « trésor de l’Église », dont constituent « un
enrichissement supplémentaire également les mérites de la Bienheureuse Mère de
Dieu et de tous les élus, du premier au dernier juste » (Clément vi, Bulle Unigenitus
Dei Filius, 27 janv. 1343).
Tout au long de l’Année de la foi,
proclamée du 11 octobre 2012 jusqu’au 24 novembre 2013, pourront recevoir l’Indulgence
plénière de la peine temporelle pour leurs péchés, accordée
miséricordieusement dans le Seigneur, applicable également à l’âmes des fidèles
défunts sous forme d’intention, tous les fidèles vraiment repentis et ayant
accompli la confession et la communion sacramentelle, et qui prieront selon les
intentions du Souverain Pontife :
b. chaque fois qu’ils accompliront un pèlerinage dans une Basilique
papale, une catacombe chrétienne, une Église cathédrale, un lieu sacré désigné
par l’évêque du lieu pour l’Année de la foi
(par exemple dans les basiliques mineures et les sanctuaires dédiés à la
Bienheureuse Vierge Marie, aux saints Apôtres et aux saints Patrons) et qu’ils
participeront en ce lieu à une sainte cérémonie ou qu’ils s’arrêteront au moins
pour un temps de recueillement suffisant, accompagné de pieuses méditations, se
concluant par la récitation du Notre Père, la profession de foi sous toute
forme légitime, les invocations à la Bienheureuse Vierge Marie et, le cas
échéant, aux saints apôtres ou patrons;
c. chaque fois que, aux jours déterminés par l’évêque du lieu pour l’Année de la foi
(par exemple en la solennité du Seigneur, de la Bienheureuse Vierge Marie, à
l’occasion des fêtes des saints apôtres et patrons, de la Chaire de saint
Pierre), ils participeront dans un lieu saint à une célébration eucharistique
solennelle ou à la liturgie des heures, en ajoutant la profession de foi sous
toute forme appropriée;
d. un jour librement choisi, au cours de l’Année de la foi,
pour la pieuse visite du baptistère ou de tout autre lieu où ils ont reçu le
sacrement du baptême, s’ils renouvellent les promesses baptismales sous toute formule
appropriée.
Les évêques diocésains ou éparchiaux, et ceux qui sont assimilés à eux
par le droit, le jour le plus opportun de cette période, à l’occasion de la
principale célébration (par exemple le 24 novembre 2013, en la solennité de
Jésus Christ Roi de l’univers, par laquelle se conclura l’Année de la foi),
pourront donner la Bénédiction papale avec l’Indulgence plénière, dont
pourront bénéficier tous les fidèles qui recevront cette Bénédiction avec
dévotion.
Les fidèles vraiment repentis, qui ne pourront pas participer aux
célébrations solennelles pour de graves motifs (comme, en particulier, les
religieuses qui vivent dans les monastères de clôture perpétuelle, les
anachorètes et les ermites, les détenus, les personnes âgées, les malades,
ainsi que ceux qui, dans les hôpitaux ou d’autres lieux de soin, prêtent un
service continu aux malades...), obtiendront l’Indulgence plénière aux
mêmes conditions si, unis par l’esprit et la pensée aux fidèles présents, en
particulier aux moments où les paroles du Souverain Pontife ou des évêques
seront transmises par télévision et par radio, ils récitent dans leur maison ou
dans le lieu où ils sont retenus (par exemple dans la chapelle du monastère, de
l’hôpital, de la maison de soin, de la prison...) le Notre Père, la Profession
de foi sous toute forme appropriée, et d’autres prières conformes aux finalités
de l’Année
de la foi, en offrant leurs souffrances ou les difficultés de leur vie.
Afin que l’accès au sacrement de la Pénitence et à l’obtention du pardon
divin à travers le pouvoir des Clés, soit pastoralement facilité, les évêques
des lieux sont invités à accorder aux chanoines et aux prêtres qui, dans les
cathédrales et dans les Eglises désignées pour l’Année de la foi,
pourront écouter les confessions des fidèles, les facultés limitées au for
interne, dont il est question, pour les fidèles de rite oriental, au canon 728
§ 2 du cceo, et dans le cas d’une éventuelle réserve, celles contenues dans le
canon 727, à l’exception, évidemment, des cas considérés dans le can. 728 § 1;
pour les fidèles de l’Eglise latine, les facultés dont il est question au can.
508 § 1 du cic.
Les confesseurs, après avoir averti les fidèles de la gravité des péchés
auxquels sont attachées une réserve ou une censure, détermineront de façon
appropriée des pénitences sacramentelles, aptes à les conduire le plus vite
possible à une rectification définitive et, selon la nature des cas, à leur
imposer la réparation d’éventuels scandales et dommages.
Enfin, la Pénitencerie invite cordialement les évêques, en tant que détenteurs
du triple munus d’enseigner, de guider et de sanctifier, à prendre soin
d’expliquer clairement les principes et les dispositions proposées ici pour la
sanctification des fidèles, en tenant compte de façon particulière des
circonstances de lieu, de culture et de traditions. Une catéchèse adaptée à la
nature de chaque peuple, pourra proposer plus clairement et de façon plus
vivante à l’esprit et enraciner plus fermement et profondément dans les cœurs
le désir de ce don unique, obtenu en vertu de la médiation de l’Eglise.
Le présent Décret a validité uniquement pour l’Année de la foi.
Nonobstant toute chose contraire.
Donné à Rome, au siège de la Pénitencerie apostolique, le 14 septembre
2012, fête de l’Exaltation de la Sainte Croix.
Manuel card. Monteiro de Castro
Pénitencier majeur
Mgr Krzysztof Nykiel
Régent
Le don de l’indulgence et la
purification du coeur
Réflexion de Louis-André Naud à l'intention du Conseil presbytéral, archidiocèse de Québec, février 2013
EN CETTE ANNÉE DE LA FOI : LE DON DE L’INDULGENCE ET LA
PURIFICATION DU COEUR !
L’Année de la foi et les différentes suggestions pastorales qu’elle présente
entrainent chacun et chacune d’entre nous, les baptisés, à regarder finalement
« en qui et en quoi » nous croyons vraiment. Elles nous conduisent au mystère de
la vie reçue à l’occasion de notre baptême dans la mort et la résurrection du
Christ. La vie nouvelle du Seigneur ressuscité à laquelle nous participons nous
dévoile le don gratuit du salut qui s’applique à chacun et chacune d’entre nous,
avec ce privilège de se recevoir fils et fille du même Père, frère et sœur en
son Fils, femme et homme nouveaux, guidés par son Esprit pour être toujours plus
libérés du mal et du péché qui y conduit. Le baptême nous a fait enfant de Dieu
et il nous a donné la possibilité d’une constante libération. C’est dans cette
dynamique de vie nouvelle que s’inscrivent les indulgences plénières ou
partielles proposées par l’Église en cette Année de la foi.
La conversion, le pardon et la réconciliation
Sauvés par le Christ à notre baptême, nous avons sans cesse à nous abreuver
des eaux de cette fontaine pour ajuster notre vie à la venue du Royaume de
Dieu. Notre grande conversion ou notre adhésion comme adulte dans la foi est
suivie d’autres moments de retournements nécessaires vers le Seigneur, la
fragilité de nos vies nous demandant des espaces de purification et d’ajustement
à la Bonne Nouvelle de Jésus. Le sacrement de pénitence et de réconciliation est
le signe par excellence de l’accueil de notre conversion permanente par le Père
et son pardon. D’autres moyens s’offrent à nous pour manifester notre désir de
conversion et réparer certains torts que nous avons pu causer. L’Église parle d’
« appel particulier de l’Évangile, de pardon mutuel, de partage, de refus de
l’injustice et de combat pour la justice, d’engagement apostolique qui implique
le don et la générosité, de jeûne, de prière et de partage » (Notes pastorales
du Rituel de la Pénitence et de la Réconciliation). Le don des indulgences
s’inscrit comme un autre moyen, privilégié, pour nous approcher davantage du
Seigneur et être libre en lui.
L’indulgence, un autre don du Seigneur
L’Église, Corps du Christ dont nous sommes les membres, a la mission de
délier le cœur de ce qui peut l’empêcher de vivre pleinement de la liberté
d’enfant de Dieu. « C’est au nom du Christ que nous sommes en ambassade, et par
nous, c’est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au nom du Christ,
nous vous en supplions, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Corinthiens 5,
20). Comme le Père de la parabole sur la miséricorde (Luc 15, 11-32), elle nous
offre le moyen privilégié de l’indulgence pour purifier notre cœur et nous
engager davantage comme disciple du Maître. Elle n’oblige pas, elle offre, par
des manières simples et conduisant au Seigneur : eucharistie, sacrement du
pardon, prière pour le Saint-Père, catéchèse, etc., en des lieux déterminés.
Une histoire, une théologie, un sens spirituel
L’histoire de l’indulgence peut être trompeuse. Sa pratique a posé question à
certains moments de l’Église et elle fut un des points concrets de divergence
lors de la réforme protestante. On l’a parfois trop matériellement maniée. La
théologie parle de « la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est
déjà effacée » (Catéchisme de l’Église catholique, nos 1471-1479), c’est-à-dire
des restes que le péché, pourtant pleinement pardonné, a laissés au fond du
cœur. On parlera aujourd’hui de blessures profondes, de cicatrices récentes, de
tendances à recommencer ce qui emprisonne, de désespérances, de réparations
difficiles des torts causés, d’irresponsabilités face au Corps de l’Église, etc.
Le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation accorde le pardon de Dieu
et elle réconcilie le pénitent avec le Seigneur. Le pardon est total. Mais
l’être pécheur a encore à s’ajuster pour mieux vivre de sa foi en Jésus-Christ
et en témoigner davantage dans son entourage. L’indulgence peut l’aider
spirituellement à être plus libre et lui donner plus d’assurance dans son
engagement à transformer le monde et à faire communauté. L’indulgence rappelle
aussi notre communion avec les saints et saintes du ciel et les personnes
défuntes pour qui nous pouvons prier; elle peut aider ceux qui, dans l’au-delà,
sont progressivement illuminés par Dieu. Elle nous rappelle fondamentalement
notre appartenance au Christ et à son Église qui nous porte dans sa prière et
nous conduit vers la rencontre du Père.
Le Pape Benoît XVI, par la Pénitencerie apostolique, nous offre ce moyen de
conversion et de pardon durant l’Année de la foi. Une pratique qui pourra nous
solidifier dans l’appel de notre Église à être des artisanes et des artisans
actifs de la nouvelle évangélisation.
APOSTOLIC PENITENTIARY
URBIS ET ORBIS
D E C R E E
During the Year of Faith special acts of penance
will be rewarded with the gift of Sacred Indulgences.
On the day of the 50th anniversary of the solemn
opening of the Second Ecumenical Vatican Council, to which Blessed John XXIII “entrusted the principal task to guard and present better the precious
deposit of Christian doctrine in order to make it more accessible to the
Christian faithful and to all people of good will” (John Paul II, Apostolic Constitution Fidei Depositum, 11 October 1992: AAS 86 [1994] 113), the
Supreme Pontiff Benedict XVI established the inauguration of a Year dedicated
in particular to the profession of true faith and its correct interpretation,
with the reading of, or rather, with devout meditation on the Acts of the
Council and on the Articles of the Catechism of the Catholic Church,
published by Blessed John Paul II, 30 years after the opening of the Council, “in
order that all the Christian faithful might better adhere to it, and to promote
knowledge and application of it” (ibid. n. 114).
In the year of the Lord 1967, to commemorate the
19th centenary of the martyrdom of the Apostles Peter and Paul, a similar Year
of Faith was proclaimed by the Servant of God Paul VI, “intended to show, by an authentic and sincere profession of the same
faith, how much the essential content that for centuries has formed the
heritage of all believers needs to be confirmed, understood and explored ever
anew, so as to bear consistent witness in historical circumstances very
different from those of the past” (Benedict XVI, Apostolic Letter Porta Fidei, n. 4).
In our time of profound change to which humanity is
subjected, the Holy Father Benedict XVI, by proclaiming this second Year of Faith, wishes to
invite the People of God, whose universal Pastor he is, as well as his brother
Bishops from all over the world “to join the Successor of Peter, during this
time of spiritual grace that the Lord offers us, in recalling the precious gift
of faith” (ibid., n. 8).
All the faithful will be given “the opportunity to
profess our faith in the Risen Lord... in our cathedrals and in the churches of
the whole world; in our homes and among our families, so that everyone may feel
a strong need to know better and to transmit to future generations the faith of
all times. Religious communities as well as parish communities, and all
ecclesial bodies old and new, are to find a way, during this Year, to
make a public profession of the Credo” (ibid.).
In addition, all the faithful, individually and as
a community, will be called to witness to their faith openly before others in
the specific circumstances of their daily life: “the social nature of man,
however, itself requires that he should give external expression to his
internal acts of religion: that he should share with others in matters
religious; that he should profess his religion in community” (cf. Declaration
on Religious Freedom Dignitatis Humanae, 7 December 1965: AAS 58 [1966], 932).
Since it is primarily a matter of developing a
supreme degree of holiness of life — to the extent that it is possible on this
earth — and hence of obtaining the highest possible degree of purity of soul,
the important gift of Indulgences, which the Church, by virtue of the power
conferred upon her by Christ, offers to all who, with the proper disposition,
fulfil the special prescriptions for gaining them, will be of great usefulness.
“With the Indulgence”, Paul VI taught, “the Church availing herself of her
powers as minister of the Redemption brought about by Christ the Lord,
communicates to the faithful participation in this fullness of Christ in the
Communion of Saints, providing them with abundant means to achieve salvation”
(cf. Apostolorum Limina, 23 May 1974: AAS 66 [1974] 289). In this
way is revealed the “treasure of the Church”, to which “the merits of the
Blessed Mother of God and of all the elect, from the first righteous person to
the last, add further” (Clement vi, Bull Unigenitus Dei Filius, 27
January 1343).
Throughout the Year of Faith — established from 11 October 2012 to 24 November
2013 — all individual members of the faithful who are truly repentant, have
duly received the Sacrament of Penance and Holy Communion and who pray for the
intentions of the Supreme Pontiff may receive the Plenary Indulgence in
remission of the temporal punishment for their sins, imparted through God’s
mercy and applicable in suffrage to the souls of the deceased:
a. every time they take part in at least three
homilies preached or attend at least three lectures on the Proceedings of
the Second Vatican Council and on the Articles of the Catechism of the
Catholic Church, in any church or suitable place;
b. every time they go as pilgrims to a Papal
Basilica, a Christian catacomb, a cathedral church, a sacred place designated
by the local Ordinary for the Year of Faith (for example, the Minor Basilicas and Shrines
dedicated to the Blessed Virgin Mary, to the Holy Apostles or to the Holy
Patrons), and take part there in some sacred function or at least pause in
recollection for a suitable length of time with devout meditation, concluding
with the recitation of the Our Father, the Profession of Faith in
any legitimate form, invocations to the Blessed Virgin Mary or, depending on
the case, to the Holy Apostles or Patrons;
c. every time when, on the days determined by the
local Ordinary for the Year of Faith (such as, for example, the Solemnities of the Lord
and of the Blessed Virgin Mary, the Feasts of the Holy Apostles and Patrons and
of the Chair of St Peter), in any sacred place, they take part in a solemn
Eucharistic celebration or in the Liturgy of the Hours, adding the Profession
of Faith in any legitimate form;
d. a day freely chosen during the Year of Faith on which to make a devout visit to the baptistery
or other place in which they received the sacrament of Baptism, if they renew
their baptismal promises in any legitimate form.
Diocesan or Eparchial Bishops and those who are
legally equivalent to them, on the most appropriate day in this period, on the
occasion of the principal celebration (for example, 24 November 2013, on the
Solemnity of Our Lord Jesus Christ, Universal King, with which the Year of Faith will end) will be able to impart the Papal
Blessing with the Plenary Indulgence from which all the faithful who receive
this Blessing devoutly may benefit.
Faithful who are truly repentant and are unable to
take part in the solemn celebrations for serious reasons (such as, for example
all the nuns who live in perpetually cloistered monasteries, anchorites and the
hermits, prisoners, the elderly, the sick, and likewise those who, in hospital
or in other places for treatment serve the sick permanently…), will gain the Plenary
Indulgence on the same conditions, if, united in mind and spirit with the
faithful present, especially at a moment when the words of the Supreme Pontiff
or of the Diocesan Bishops are broadcast via the television or radio, they
recite at home, or wherever their impediment obliges them to be (for example,
in the monastery chapel, in hospital, in a clinic, in prison...), the Our
Father, the Profession of faith in any legitimate form and other prayers in
conformity with the objectives of the Year of Faith, offering up their suffering or the hardship in
their lives.
In order that access to the sacrament of
Reconciliation and the gaining of divine forgiveness through the power of the
Keys may be pastorally facilitated, local Ordinaries are asked to grant
faculties, limited to the internal forum, to canons and priests who will hear
confession. The hearing of confession of the faithful will take place in
cathedrals and churches designated for the Year of Faith, as specified for Eastern Rite faithful in can.
728 § 2 of the Code of Canons of the Eastern Churches and, in the case of a
possible reservation, those in can. 727, excluding, as is obvious, the cases
considered in can. 728 § 1; for the faithful of the Latin Church, the faculties
specified in can. 508 § 1 of the Code of Canon
Law.
After warning the faithful of the gravity of sins
to which a reservation or censure has been attached, Confessors will determine
appropriate sacramental penances that will lead the faithful, as far as
possible, to permanent repentance and, according to the nature of the case,
will make them make reparation for any possible scandal and damage.
Lastly, the Penitentiary cordially asks Bishops,
since they are in possession of the triple munus [office], to teach, to
guide and to sanctify, to take pains to explain clearly the principles and
measures proposed here for the sanctification of the faithful, taking into
account in particular the circumstances of the place, culture and traditions.
An appropriate catechesis for the temperament of each people will draw them, in
a clearer and more lively way, and more firmly and deeply root in hearts, the
desire for this unique gift, obtained by virtue of the Church’s mediation.
This Decree is valid solely for the Year of Faith. Notwithstanding anything to the contrary.
Given in Rome at the Seat
of the Apostolic Penitentiary, 14 September 2012, on the Exaltation of the Holy
Cross.
Manuel Card. Monteiro de Castro
Major Penitentiary
Mons. Krzysztof Nykiel
Regent
PENITENCIARÍA APOSTÓLICA
URBIS ET ORBIS
D E C R E T O
Se enriquecen del don de Sagradas
Indulgencias
particulares ejercicios de piedad durante el Año de la fe
En el día del quincuagésimo aniversario de la solemne apertura del
Concilio Ecuménico Vaticano II, al que el beato Juan XXIII «había asignado como
tarea principal custodiar y explicar mejor el precioso depósito de la doctrina
cristiana, para hacerlo más accesible a los fieles de Cristo y a todos los
hombres de buena voluntad» (Juan Pablo II, Const. Ap. Fidei
Depositum, 11 de octubre de 1992: AAS 86 [1994] 113), el Sumo Pontífice
Benedicto XVI ha establecido el inicio de un Año particularmente dedicado a la
profesión de la verdadera fe y a su recta interpretación, con la lectura, o
mejor, la pía meditación de los Actos del Concilio y de los Artículos
del Catecismo
de la Iglesia Católica, publicado por el beato Juan Pablo II, a los
treinta años del inicio del Concilio, con la intención precisa de «lograr de
los fieles una mayor adhesión a ello y difundir su conocimiento y aplicación» (ibid.,
114).
Ya en el año del Señor 1967, para hacer memoria del décimo noveno
centenario del martirio de los Apóstoles Pedro y Pablo, parecido Año de la
fe convocó el Siervo de Dios Pablo VI, «la Profesión de fe del Pueblo de
Dios, para testimoniar cómo los contenidos esenciales que desde siglos constituyen
el patrimonio de todos los creyentes tienen necesidad de ser confirmados,
comprendidos y profundizados de manera siempre nueva, con el fin de dar un
testimonio coherente en condiciones históricas distintas a las del pasado»
(Benedicto XVI, Carta Ap. Porta
Fidei, n. 4).
En este tiempo nuestro de profundísimos cambios, a los que la humanidad
está sometida, el Santo Padre Benedicto XVI, con la convocatoria de este
segundo Año de la fe,
tiene la intención de invitar al Pueblo de Dios del que es Pastor universal,
así como a los hermanos obispos de todo el orbe, a fin de que «se unan al
Sucesor de Pedro en el tiempo de gracia espiritual que el Señor nos ofrece para
rememorar el don precioso de la fe» (ibid., n. 8).
Se dará a todos los fieles «la oportunidad de confesar la fe en el Señor
Resucitado en nuestras catedrales e iglesias de todo el mundo; en nuestras
casas y con nuestras familias, para que cada uno sienta con fuerza la exigencia
de conocer y transmitir mejor a las generaciones futuras la fe de siempre. En
este Año, las comunidades religiosas, así como las parroquiales, y todas
las realidades eclesiales antiguas y nuevas, encontrarán la manera de profesar
públicamente el Credo» (ibid.).
Además todos los fieles, singular y comunitariamente, serán llamados a
dar abierto testimonio de la propia fe ante los demás en las circunstancias
peculiares de la vida cotidiana: «la misma naturaleza social del hombre exige
que éste manifieste externamente los actos internos de religión, que se
comunique con otros en materia religiosa, que profese su religión de forma
comunitaria» (Decl. Dignitatis
humanae, 7 de diciembre de 1965: AAS 58 [1966], 932).
Dado que se trata ante todo de desarrollar en sumo grado —por cuanto sea
posible en esta tierra— la santidad de vida y de obtener, por lo tanto, en el
grado más alto la pureza del alma, será muy útil el gran don de las
Indulgencias, que la Iglesia, en virtud del poder que le ha conferido Cristo,
ofrece a todos aquellos que, con las debidas disposiciones, cumplan las
prescripciones especiales para lucrarlas. «Con la Indulgencia —enseñaba Pablo
VI— la Iglesia, valiéndose de su potestad como ministra de la Redención obrada
por Cristo Señor, comunica a los fieles la participación de esta plenitud de
Cristo en la comunión de los Santos, proporcionándoles en medida amplísima los
medios para alcanzar la salvación» (Carta Ap. Apostolorum Limina, 23 de
mayo de 1974: AAS 66 [1974] 289). Así se manifiesta el «tesoro de la Iglesia»,
del que constituyen «un acrecentamiento ulterior también los méritos de la
Santísima Madre de Dios y de todos los elegidos, desde el primer justo al
último» (Clemente VI, Bula Unigenitus Dei Filius, 27 de enero de 1343).
La Penitenciaría Apostólica, que tiene el oficio de regular cuanto
concierne a la concesión y al uso de las Indulgencias, y de estimular el ánimo
de los fieles a concebir y alimentar rectamente el piadoso deseo de obtenerlas,
solicitada por el Consejo
Pontificio para la Promoción de la Nueva Evangelización, en atenta
consideración de la Nota
con indicaciones pastorales para el Año de la fe de la Congregación
para la Doctrina de la Fe, a fin de obtener el don de las Indulgencias durante
el Año de la fe, ha establecido las siguientes disposiciones, emitidas
en conformidad con el pensamiento del Augusto Pontífice, a fin de que los
fieles estén más estimulados al conocimiento y al amor de la Doctrina de la
Iglesia Católica y de ella obtengan frutos espirituales más abundantes.
Durante el Año de la fe entero, convocado desde el 11 de octubre de 2012
hasta todo el 24 de noviembre de 2013, podrán lucrar la Indulgencia plenaria
de la pena temporal por los propios pecados impartida por la misericordia de
Dios, aplicable en sufragio de las almas de los fieles difuntos, todos los
fieles verdaderamente arrepentidos, que se hayan confesado debidamente, que
hayan comulgado sacramentalmente y que oren según las intenciones del Sumo
Pontífice:
a.- cada vez que participen en al menos tres momentos de predicación
durante las Sagradas Misiones o al menos en tres lecciones sobre los Actos
del Concilio Vaticano II y sobre los Artículos del Catecismo de la
Iglesia católica en cualquier iglesia o lugar idóneo;
b.- cada vez que visiten en peregrinación una Basílica Papal, una
catacumba cristiana, una Iglesia Catedral, un lugar sagrado designado por el
Ordinario del lugar para el Año de la fe (por ejemplo las Basílicas
Menores y los Santuarios dedicados a las Santísima Virgen María, a los Santos
Apóstoles y a los Santos Patronos) y allí participen en alguna celebración
sagrada o, al menos, se detengan en un tiempo de recogimiento con piadosas
meditaciones, concluyendo con el rezo del Padre Nuestro, la Profesión de Fe en
cualquier forma legítima, las invocaciones a la Santísima Virgen María y, según
el caso, a los Santos Apóstoles o Patronos;
c.- cada vez que, en los días determinados por el Ordinario del lugar
para el Año de la fe (por ejemplo en las solemnidades del Señor, de la
Santísima Virgen María, en las fiestas de los Santos Apóstoles y Patronos, en
la Cátedra de San Pedro), participen en cualquier lugar sagrado en una solemne
celebración eucarística o en la liturgia de las horas, añadiendo la Profesión
de Fe en cualquier forma legítima;
d.- un día libremente elegido, durante el Año de la fe, para la
piadosa visita del baptisterio u otro lugar donde recibieron el sacramento del
Bautismo, si renuevan las promesas bautismales en cualquier forma legítima.
Los obispos diocesanos o eparquiales y los que están equiparados a ellos
por derecho, en los días oportunos de este tiempo, con ocasión de la principal
celebración (por ejemplo, el 24 de noviembre de 2013, en la solemnidad de
Jesucristo Rey del Universo, con la que concluirá el Año de la fe)
podrán impartir la Bendición Papal con la Indulgencia plenaria, lucrable
por parte de todos los fieles que reciban tal Bendición con devoción.
Los fieles verdaderamente arrepentidos que no puedan participar en las
solemnes celebraciones por graves motivos (como todas las monjas que viven en
los monasterios de clausura perpetua, los anacoretas y los ermitaños, los
encarcelados, los ancianos, los enfermos, así como quienes, en hospitales u
otros lugares de cuidados, prestan servicio continuo a los enfermos...),
lucrarán la Indulgencia plenaria, con las mismas condiciones, si, unidos
con el espíritu y el pensamiento a los fieles presentes, particularmente en los
momentos en que las palabras del Sumo Pontífice o de los obispos diocesanos se
transmitan por televisión y radio, recitan en su propia casa o allí donde el
impedimento les retiene (por ejemplo en la capilla del monasterio, del
hospital, de la estructura sanitaria, de la cárcel...) el Padrenuestro, la
Profesión de Fe en cualquier forma legítima, y otras oraciones conforme a las
finalidades del Año de la fe, ofreciendo sus sufrimientos o los
malestares de la propia vida.
Para que el acceso al sacramento de la Penitencia y a la consecución del
perdón divino a través del poder de la Llaves se facilite pastoralmente, los
Ordinarios del lugar están invitados a conceder a los canónigos y a los
sacerdotes que, en las Catedrales y en las Iglesias designadas para el Año
de la fe, puedan oír las confesiones de los fieles, las facultades
limitadamente al fuero interno, en cuanto —para los fieles de las Iglesias
orientales— al can. 728, § 2 del CCEO, y en el caso de una eventual reserva,
las del can. 727, excluidos, como es evidente, los casos considerados en el
canon 728, § 1; para los fieles de la Iglesia latina, las facultades del can.
508, § 1 del CIC.
Los confesores, tras advertir a los fieles de la gravedad de pecados a
los que se vincula una reserva o una censura, determinarán apropiadas
penitencias sacramentales, tales para conducirles lo más posible a una
contrición estable y, según la naturaleza de los casos, para imponerles la
reparación de eventuales escándalos y daños.
La Penitenciaría finalmente invita ardientemente a los excelentísimos
obispos, como poseedores del triple munus de enseñar, gobernar y
santificar, a la solicitud en la explicación clara de los principios y las
disposiciones que aquí se proponen para la santificación de los fieles,
teniendo en cuenta de modo particular las circunstancias de lugar, cultura y
tradiciones. Una catequesis adecuada a la índole de cada pueblo podrá proponer
más claramente y con mayor vivacidad a la inteligencia y arraigar más firme y
profundamente en los corazones el deseo de este don único, obtenido en virtud
de la mediación de la Iglesia.
El presente Decreto tiene validez únicamente para el Año de la fe.
No obstante cualquier disposición en contra.
Dado en Roma, en la Sede de la Penitenciaría Apostólica, el 14 de
septiembre de 2012, en la Exaltación de la Santa Cruz
Manuel card. Monteiro de Castro
Penitenciario Mayor
mons. Krzysztof Nykiel
Regente
PENITENZIERIA APOSTOLICA
URBIS ET ORBIS
D E C R E T O
Si arricchiscono del dono di Sacre
Indulgenze
particolari esercizi di pietà, da svolgersi durante l’Anno della fede
Nel giorno del cinquantesimo anniversario dalla solenne apertura del
Concilio Ecumenico Vaticano II, al quale il Beato Giovanni XXIII
"assegnò come compito principale quello di meglio custodire e presentare
il prezioso deposito della dottrina cristiana, per renderlo più accessibile ai
fedeli di Cristo e a tutti gli uomini di buona volontà" (Giovanni
Paolo II, Cost. Ap. Fidei
Depositum, 11 ott. 1992: AAS 86 [1994] 113), il Sommo Pontefice Benedetto
XVI ha stabilito l’inizio di un Anno particolarmente dedicato alla
professione della vera fede e alla sua retta interpretazione, con la lettura, o
meglio, la pia meditazione degli Atti del Concilio e degli Articoli del Catechismo
della Chiesa Cattolica, pubblicato dal Beato Giovanni Paolo II, a
trent’anni dall’inizio del Concilio, col preciso intento di "indurre i
fedeli ad aderire meglio ad esso e di promuoverne la conoscenza e
l’applicazione" (ibid., 114).
Già nell’anno del Signore 1967, per fare memoria del diciannovesimo
centenario del martirio degli Apostoli Pietro e Paolo, un simile Anno della
fede fu indetto dal Servo di Dio Paolo VI,
"per attestare in una solenne professione di Fede quanto i contenuti
essenziali che da secoli costituiscono il patrimonio di tutti i credenti hanno
bisogno di essere confermati, compresi e approfonditi in maniera sempre nuova
al fine di dare testimonianza coerente in condizioni storiche diverse dal
passato" (Benedetto XVI, Lett. Ap. Porta
Fidei, n. 4).
In questo nostro tempo di profondissimi cambiamenti, ai quali l’umanità
è sottoposta, il Santo Padre Benedetto
XVI, con l’indizione di questo secondo Anno della fede,
intende invitare il Popolo di Dio, del quale è Pastore universale, così come i
fratelli Vescovi di tutto l’orbe "perché si uniscano al Successore di
Pietro, nel tempo di grazia spirituale che il Signore ci offre, per fare
memoria del dono prezioso della fede" (ibid., n. 8).
Sarà data a tutti i fedeli "l’opportunità di confessare la fede nel
Signore Risorto … nelle Cattedrali e nelle chiese di tutto il mondo; nelle
[loro] case e presso le [loro] famiglie, perché ognuno senta forte l’esigenza
di conoscere meglio e di trasmettere alle generazioni future la fede di sempre.
Le comunità religiose come quelle parrocchiali, e tutte le realtà ecclesiali
antiche e nuove, troveranno il modo, in questo Anno, per rendere
pubblica professione del Credo" (ibid.).
Inoltre, tutti i fedeli, singolarmente e comunitariamente, saranno
chiamati a rendere aperta testimonianza della propria fede davanti agli altri
nelle peculiari circostanze della vita quotidiana: "la stessa natura
sociale dell’uomo esige che egli esprima esternamente gli atti di religione,
comunichi con gli altri in materia religiosa, professi la propria religione in
forma comunitaria" (Dich. Dignitatis
humanae, 7 dic. 1965: AAS 58 [1966], 932).
Poiché si tratta anzitutto di sviluppare in sommo grado – per quanto è
possibile su questa terra – la santità di vita e di ottenere, quindi, nel grado
più alto la purezza dell’anima, sarà molto utile il grande dono delle Indulgenze,
che la Chiesa, in virtù del potere conferitole da Cristo, offre a tutti coloro
che con le dovute disposizioni adempiono le speciali prescrizioni per
conseguirle. "Con l’Indulgenza - insegnava Paolo VI - la Chiesa,
avvalendosi della sua potestà di ministra della Redenzione operata da Cristo
Signore, comunica ai fedeli la partecipazione di questa pienezza di Cristo
nella comunione dei Santi, fornendo loro in misura larghissima i mezzi per
raggiungere la salvezza" (Lett. Ap. Apostolorum
Limina, 23 mag. 1974: AAS 66 [1974] 289). Così si manifesta il
"tesoro della Chiesa", del quale costituiscono "un accrescimento
ulteriore anche i meriti della Beata Madre di Dio e di tutti gli eletti, dal
primo giusto all’ultimo" (Clemente VI, Bolla Unigenitus Dei Filius,
27 gen. 1343).
Durante tutto l’arco dell’Anno della fede, indetto dall’11 Ottobre 2012 fino
all’intero 24 Novembre 2013, potranno acquisire l’Indulgenza plenaria
della pena temporale per i propri peccati impartita per la misericordia di Dio,
applicabile in suffragio alle anime dei fedeli defunti, tutti i singoli fedeli
veramente pentiti, debitamente confessati, comunicati sacramentalmente, e che
preghino secondo le intenzioni del Sommo Pontefice:
a.- ogniqualvolta parteciperanno ad almeno tre momenti di predicazioni
durante le Sacre Missioni, oppure ad almeno tre lezioni sugli Atti del
Concilio Vaticano II e sugli Articoli del Catechismo
della Chiesa Cattolica, in qualsiasi chiesa o luogo idoneo;
b.- ogniqualvolta visiteranno in forma di pellegrinaggio una Basilica
Papale, una catacomba cristiana, una Chiesa Cattedrale, un luogo sacro
designato dall’Ordinario del luogo per l’Anno della fede (ad es. tra le Basiliche Minori ed i
Santuari dedicati alla Beata Vergine Maria, ai Santi Apostoli ed ai Santi
Patroni) e lì parteciperanno a qualche sacra funzione o almeno si soffermeranno
per un congruo tempo di raccoglimento con pie meditazioni, concludendo con la
recita del Padre Nostro, la Professione di Fede in qualsiasi forma legittima,
le invocazioni alla Beata Vergine Maria e, secondo il caso, ai Santi Apostoli o
Patroni;
c.- ogniqualvolta, nei giorni determinati dall’Ordinario del luogo per
l’Anno della fede
(ad es. nelle solennità del Signore, della Beata Vergine Maria, nelle feste dei
Santi Apostoli e Patroni, nella Cattedra di San Pietro), in qualunque luogo
sacro parteciperanno ad una solenne celebrazione eucaristica o alla liturgia
delle ore, aggiungendo la Professione di Fede in qualsiasi forma legittima;
d.- un giorno liberamente scelto, durante l’Anno della fede, per
la pia visita del battistero o altro luogo, nel quale ricevettero il sacramento
del Battesimo, se rinnoveranno le promesse battesimali in qualsiasi formula
legittima.
I Vescovi Diocesani o Eparchiali, e coloro che nel diritto sono ad essi
equiparati, nel giorno più opportuno di questo tempo, in occasione della
principale celebrazione (ad es. il 24 Novembre 2013, nella solennità di Gesù
Cristo Re dell’Universo, con la quale si chiuderà l’Anno della fede)
potranno impartire la Benedizione Papale con l’Indulgenza plenaria, lucrabile
da parte di tutti fedeli che riceveranno tale Benedizione devotamente.
I fedeli veramente pentiti, che non potranno partecipare alle solenni
celebrazioni per gravi motivi (come anzitutto tutte le monache che vivono nei
monasteri in clausura perpetua, gli anacoreti e gli eremiti, i carcerati, gli
anziani, gli infermi, come pure coloro che, in ospedale o altri luoghi di cura,
prestano servizio continuativo ai malati…), conseguiranno l’Indulgenza
plenaria, alle medesime condizioni, se, uniti con lo spirito e con il
pensiero ai fedeli presenti, particolarmente nei momenti in cui le Parole del
Sommo Pontefice o dei Vescovi Diocesani verranno trasmesse per televisione e
radio, reciteranno nella propria casa o là dove l’impedimento li trattiene (ad
es. nella cappella del monastero, dell’ospedale, della casa di cura, del
carcere…) il Padre Nostro, la Professione di Fede in qualsiasi forma legittima,
e altre preghiere conformi alle finalità dell’Anno della fede,
offrendo le loro sofferenze o i disagi della propria vita.
Affinché l’accesso al sacramento della Penitenza e al conseguimento del
perdono divino attraverso il potere delle Chiavi, sia pastoralmente facilitato,
gli Ordinari dei luoghi sono invitati a concedere ai canonici e ai sacerdoti
che, nelle Cattedrali e nelle Chiese designate per l’Anno della fede
potranno ascoltare le confessioni dei fedeli, le facoltà limitatamente al foro
interno, di cui, per i fedeli delle Chiese orientali, al can. 728, § 2 del CCEO,
e nel caso di un’eventuale riserva, quelle per il can. 727, esclusi, come è
evidente, i casi considerati nel can. 728, § 1; per i fedeli della Chiesa latina,
le facoltà di cui al can. 508, § 1 del CIC.
I confessori, dopo aver ammonito i fedeli sulla gravità di peccati ai
quali sia annessa una riserva o una censura, determineranno appropriate penitenze
sacramentali, tali da condurli il più possibile ad uno stabile ravvedimento e,
a seconda della natura dei casi, da imporre loro la riparazione di eventuali
scandali e danni.
La Penitenzieria infine invita caldamente gli Ecc.mi Vescovi, in quanto detentori
del triplice munus di insegnare, di guidare e di santificare, ad aver
cura nello spiegare chiaramente i principi e le disposizioni qui proposti per
la santificazione dei fedeli, tenendo conto in modo particolare delle
circostanze di luogo, di cultura e di tradizioni. Una catechesi adattata
all’indole di ciascun popolo, potrà proporre più chiaramente e con maggiore
vivacità all’intelligenza e radicare più fermamente e profondamente nei cuori
il desiderio di questo dono unico, ottenuto in virtù della mediazione della
Chiesa.
Il presente Decreto ha validità unicamente per l’Anno della fede.
Nonostante qualunque disposizione contraria.
Dato in Roma, dalla Sede della Penitenzieria Apostolica, il 14 settembre
2012, nell’Esaltazione della Santa Croce.
Manuel Card. Monteiro de Castro
Penitenziere Maggiore
Mons. Krzysztof Nykiel
Reggente
APOSTOLISCHE PÖNITENTIARIE
URBIS ET ORBIS
D E K R E T
Um das Geschenk
besonderer heiliger Ablässe während des Jahres des Glaubens
zu erlangen, sind besondere
Frömmigkeitsübungen zu vollbringen
Am fünfzigsten Jahrestag der feierlichen Eröffnung des
Zweiten Vatikanischen Konzils, dem der selige Johannes XXIII.
»als Hauptaufgabe übertrug, ein authentisches und aufrichtiges Bekenntnis ein
und desselben Glaubens zu geben« (Johannes
Paul II., Apostolische Konstitution Fidei
Depositum, 11. Okt. 1992: AAS 86 [1994] 113), hat Papst Benedikt XVI.
den Beginn eines Jahres festgelegt, das in besonderer Weise dem Bekenntnis des
wahren Glaubens und seiner richtigen Auslegung durch das Lesen oder, noch besser,
durch frommes Meditieren der Konzilsdokumente
und der Artikel des Katechismus der Katholischen Kirche gewidmet
sein soll, der vom seligen Johannes
Paul II. dreißig Jahre nach Konzilsbeginn mit der klaren Absicht
herausgegeben worden war, »die Gläubigen anzuleiten, sich besser an ihn zu
halten und seine Kenntnis und Anwendung zu fördern« (ebd., 114).
Bereits im Jahr des Herrn 1967 wurde vom Diener Gottes Paul VI., zum
Gedächtnis an das Martyrium der Apostel Petrus und Paulus vor
tausendneunhundert Jahren, ein solches Jahr des Glaubens ausgerufen, zum
feierlichen Zeugnis dafür, »daß es in der ganzen Kirche ein authentisches und
aufrichtiges Bekenntnis ein und desselben Glaubens gebe«; zudem wollte er, daß
dieser Glaube »einzeln und gemeinschaftlich, frei und bewußt, innerlich und
äußerlich, demütig und freimütig« bekräftigt würde (Benedikt XVI.,
Apostolisches Schreiben Porta
Fidei, 4).
In unserer Zeit tiefgreifender Veränderungen, denen die Menschheit
ausgesetzt ist, will der Heilige Vater Benedikt XVI.
mit der Anberaumung dieses zweiten Jahres
des Glaubens das Volk Gottes, dessen universaler Hirt er ist, sowie die
Mitbrüder im Bischofsamt auf dem ganzen Erdkreis einladen, sich »in dieser Zeit
der geistlichen Gnade, die der Herr uns anbietet, dem Nachfolger Petri
anzuschließen, um des kostbaren Geschenks des Glaubens zu gedenken« (ebd.,
Nr. 8). Zudem sollen alle Gläubigen »die Gelegenheit haben,
den Glauben an den auferstandenen Herrn in unseren Kathedralen und in allen
Kirchen der Welt, in unseren Häusern und bei unseren Familien zu bekennen,
damit jeder das starke Bedürfnis verspürt, den unveränderlichen Glauben besser
zu kennen und an die zukünftigen Generationen weiterzugeben. Die Ordensgemeinschaften
sowie die Pfarrgemeinden und alle alten wie neuen kirchlichen Realitäten werden
Gelegenheit finden, in diesem Jahr das Credo öffentlich zu bekennen« (ebd.).
Zudem sollen alle Gläubigen, einzeln und in Gemeinschaft, dazu aufgerufen
werden, offen vor den anderen in den jeweils besonderen Umständen des täglichen
Lebens von ihrem Glauben Zeugnis zu geben: »Die Sozialnatur des Menschen
erfordert, daß der Mensch innere Akte der Religion nach außen zum Ausdruck
bringt, mit anderen in religiösen Dingen in Gemeinschaft steht und seine
Religion gemeinschaftlich bekennt « (Erklärung Dignitatis humanae, 7. Dez. 1965, Nr. 3: AAS 58 [1966], 932).
Da es vor allem darum geht – soweit das auf Erden
möglich ist –, die Heiligkeit des Lebens in höchstem Grad zu entfalten und
somit die höchste Stufe der Reinheit der Seele zu erlangen, wird das große
Geschenk der Ablässe, das die Kirche kraft der ihr von Christus übertragenen
Macht allen anbietet, die mit der erforderten inneren Bereitschaft die für
deren Erlangung verlangten besonderen Vorschriften erfüllen. »Durch den Ablaß
teilt die Kirche«, so lehrte Paul VI., »indem sie von ihrer Macht als Dienerin der von Christus, dem Herrn,
vollbrachten Erlösung Gebrauch macht, den Gläubigen die Teilhabe an dieser
Fülle Christi in der Gemeinschaft der Heiligen mit, wobei sie sie in größtem
Maße mit den Mitteln zur Erlangung des Heils ausstattet« (Apostol. Schreiben Apostolorum
Limina, 23. Mai 1974: AAS 66 [1974] 289). So zeigt sich »der Schatz
der Kirche«, dessen weiteres »Wachsen auch die Verdienste der seligen
Muttergottes und aller Auserwählten, vom ersten bis zum letzten Gerechten,
sind« (Clemens VI., Bulle Unigenitus Dei Filius, 27. Jan. 1343).
Die Apostolische Pönitentiarie, deren Aufgabe es
ist, alles zu regeln, was die Gewährung und den Gebrauch von Ablässen betrifft,
und Geist und Herz der Gläubigen zum richtigen Verständnis des Ablasses und zum
frommen Verlangen nach seinem Empfang anzuregen, hat, vom Päpstlichen Rat zur
Förderung der Neuevangelisierung aufgefordert und unter sorgfältiger Beachtung
der Note der Kongregation für die
Glaubenslehre mit pastoralen Hinweisen für das Jahr des Glaubens, um das Geschenk der Ablässe während des Jahres
des Glaubens zu erhalten, die folgenden Verfügungen festgelegt, die mit der
Auffassung des Papstes in Einklang stehen, auf daß die Gläubigen stärker zum
Kennenlernen und zur Liebe der Lehre der katholischen Kirche angeregt werden
und deren reichste geistliche Früchte erlangen.
Während des ganzen Jahres des
Glaubens, das für die Zeit vom 11. Oktober 2012 bis 24. November 2013
festgelegt wird, können alle einzelnen Gläubigen, wenn sie ihre Sünden wirklich
bereut, gebührend gebeichtet, das Sakrament der Kommunion empfangen haben und
nach Meinung des Heiligen Vaters beten, den vollkommenen Ablaß von der
zeitlichen Strafe für ihre Sünden erlangen, der auch den Seelen der
verstorbenen Gläubigen zugedacht werden kann:
a. jedesmal, wenn sie in einer beliebigen Kirche oder an einem anderen
geeigneten Ort an wenigstens drei Predigten während der geistlichen Missionen
oder an wenigstens drei Vorträgen über die Dokumente
des Zweiten Vatikanischen Konzils und über die Artikel des Katechismus
der Katholischen Kirche teilnehmen;
b. jedesmal wenn sie als Pilger eine Päpstliche Basilika, eine
christliche Katakombe, eine Kathedrale, einen vom Ortsbischof für das Jahr des Glaubens bestimmten heiligen
Ort besuchen (darunter z.B. die sogenannten Basilicae minores und die
der seligen Jungfrau Maria, den heiligen Aposteln und den heiligen
Schutzpatronen geweihten Heiligtümer) und dort an einem Gottesdienst teilnehmen
oder zumindest für eine bestimmte Zeit der Sammlung mit frommen Meditationen
innehalten, das Beten des Vaterunser, des Glaubensbekenntnisses in einer
zugelassenen Form, die Anrufungen an die selige Jungfrau Maria und
gegebenenfalls der heiligen Apostel oder Schutzpatrone;
c. jedesmal wenn sie an den vom Ortsbischof für das
Jahr des Glaubens festgelegten Tagen (zum Beispiel an den
Herrenfesten, an den Festen der Jungfrau Maria, an den Festen der Heiligen
Apostel und Schutzpatrone, am Fest Petri Stuhlfeier) an jedem geheiligten Ort
an einer Eucharistiefeier oder an einem Stundengebet teilnehmen und das Glaubensbekenntnis
in einer zugelassenen Form anfügen;
d. an einem während des Jahres des Glaubens frei gewählten Tag für den frommen Besuch der Taufkapelle oder eines
anderen Ortes, an dem sie das Taufsakrament empfangen haben, wenn sie die
Taufversprechen mit einer zugelassenen Formel erneuern. Die Diözesanbischöfe
oder Eparchen und jene, die ihnen rechtlich gleichgestellt sind, werden an dem
dafür am besten geeigneten Tag anläßlich der Hauptfeier (z.B. am 24. November
2013), dem Tag des Christkönigsfestes, mit dem das Jahr des Glaubens abgeschlossen werden wird, den Päpstlichen Segen erteilen können,
zusammen mit dem vollkommenen Ablaß, der für alle Gläubigen erreichbar ist, die
diesen Segen andächtig empfangen.
Die wirklich reumütigen Gläubigen, die aber aus
schwerwiegenden Gründen nicht an den feierlichen Gottesdiensten teilnehmen
können (wie vor allem die in den Klöstern in ständiger Klausur lebenden Nonnen,
die Anachoreten und die Eremiten, die Alten, Kranken sowie auch diejenigen, die
in Spitälern oder anderen Pflegestätten ständig Dienst für die Betreuung der
Kranken leisten…), werden den vollen Ablaß zu denselben Bedingungen erhalten,
wenn sie, vereint durch den Geist und den Gedanken an die anwesenden Gläubigen,
besonders in den Augenblicken, in denen die Worte des Papstes oder der
Diözesanbischöfe über Fernsehen und Radio übertragen werden, in ihrem Haus oder
dort, wo die Behinderung sie festhält (zum Beispiel in der Kapelle des
Klosters, des Krankenhauses, des Pflegeheimes, des Gefängnisses…), das
Vaterunser, das Glaubensbekenntnis in jeder zulässigen Form und andere den
Zielsetzungen des Jahres des Glaubens entsprechende Gebete sprechen und auf diese Weise ihre Leiden oder das
Ungemach ihres Lebens aufopfern.
Um den Zugang zum Bußsakrament und zur Erlangung
der göttlichen Vergebung durch die Schlüsselgewalt pastoral zu erleichtern,
werden die Ortsbischöfe dazu aufgefordert, den Kanonikern und den Priestern,
die in den Kathedralen und in den für das Jahr des Glaubens bestimmten Kirchen den Gläubigen die Beichte
abnehmen können, in begrenztem Maße die Möglichkeiten des Zugangs zum Forum
internum zu gewähren, darunter für die Gläubigen der orientalischen Kirchen
nach can. 728, § 2 des CCEO, und im Fall eines eventuellem Vorbehalts
jene für can. 727, natürlich ausschließlich der in can. 728, § 1 betroffenen
Fälle; für die Gläubigen der lateinischen Kirche gelten die Befugnisse nach CIC
can. 508 § 1.
Die Bußkanoniker werden, nachdem sie die Gläubigen wegen der Schwere von
Sünden, mit denen ein Vorbehalt oder ein Verweis verbunden ist, ermahnt haben,
geeignete sakramentale Bußstrafen beschließen, um sie soweit als möglich zu
einer festen Reue anzuhalten und ihnen, je nach Art der Fälle, die
Wiedergutmachung eventueller Skandale und Schäden aufzuerlegen. Schließlich
fordert die Pönitentiarie die Bischöfe als Träger des dreifachen Amtes des
Lehrens, Leitens und Heiligens nachdrücklich dazu auf, dafür Sorge zu tragen,
daß die für die Heiligung der Gläubigen hier vorgelegten Grundsätze und
Verfügungen verständlich und mit besonderer Berücksichtigung der lokalen und
kulturellen Umstände und Traditionen erklärt werden. Eine an das Wesen jedes
Volkes angepaßte Katechese wird das Verlangen nach diesem kraft der Vermittlung
der Kirche erlangten einzigartigen Geschenk klarer und mit größerer
Lebendigkeit dem Verstand vorlegen und fester und tiefer in den Herzen
verwurzeln können.
Das vorliegende Dekret hat nur für das Jahr des Glaubens Gültigkeit.
Ungeachtet aller entgegenstehenden Bestimmungen.
Gegeben zu Rom, am Sitz der
Apostolischen Pönitentiarie, am 14. September 2012, Fest der Kreuzerhöhung.
Manuel Kard. Monteiro de Castro
Großpönitentiar
Msgr. Krzysztof Nykiel
Regent
PENITENCIARIA APOSTÓLICA
URBIS ET ORBIS
D E C R E T O
Enriquecem-se com o
dom de Sagradas Indulgências
práticas de piedade especiais a
realizar durante o Ano da fé
No dia do cinquentenário da inauguração solene do Concílio Ecuménico
Vaticano II, ao qual o Beato João XXIII «tinha confiado como tarefa principal
guardar e apresentar melhor o precioso depósito da doutrina cristã, para o
tornar mais acessível aos fiéis de Cristo e a todos os homens de boa vontade»
(João Paulo II, Const. Ap. Fidei
depositum, 11 de Outubro de 1992: AAS 86 [1994] 113), o Sumo Pontífice
Bento XVI estabeleceu o início de um Ano particularmente dedicado à profissão
da fé verdadeira e à sua interpretação recta com a leitura, ou melhor, a
piedosa meditação das Actas do Concílio e dos Artigos do Catecismo
da Igreja Católica, publicado pelo Beato João Paulo II, trinta anos
após o início do Concílio, com a intenção clara de «induzir os fiéis a aderir
melhor a ele e a promover o conhecimento e a aplicação do mesmo» (ibid.,
114).
Já no ano do Senhor de 1967, para recordar o décimo nono centenário do
martírio dos Apóstolos Pedro e Paulo, foi proclamado um semelhante Ano da fé
pelo Servo de Deus Paulo VI, «com a Profissão de Fé do Povo de Deus, para
atestar como os conteúdos essenciais, que há séculos constituem o património de
todos os crentes, necessitam de ser confirmados, compreendidos e aprofundados
de maneira sempre nova para se dar testemunho coerente deles em condições
históricas diversas das do passado» (Bento XVI, Carta Ap. Porta
Fidei, 4).
Neste nosso tempo de mudanças profundíssimas, às quais a humanidade está
sujeita, o Santo Padre Bento XVI, com a proclamação deste segundo Ano da fé, tenciona convidar o Povo de
Deus, do qual é Pastor universal, assim como os irmãos Bispos de todo o orbe,
«para que se unam ao Sucessor de Pedro, no tempo de graça espiritual que o
Senhor nos oferece, a fim de comemorar o dom precioso da fé» (ibid., n.
8).
Será dada a todos os fiéis a «oportunidade de confessar a fé no Senhor
Ressuscitado... nas catedrais e nas igrejas do mundo inteiro; nas [suas] casas
e no meio das [suas] famílias, para que cada um sinta fortemente a exigência de
conhecer melhor e de transmitir às gerações futuras a fé de sempre. Neste Ano,
tanto as comunidades religiosas como as comunidades paroquiais e todas as
realidades eclesiais, antigas e novas, encontrarão forma de fazer publicamente
profissão do Credo» (ibidem).
Além disso, todos os fiéis, individual e comunitariamente, serão
chamados a dar testemunho aberto da sua fé diante dos outros, nas
circunstâncias peculiares da vida quotidiana: «A própria natureza social do
homem exige que ele exprima externamente os actos religiosos interiores, entre
em comunicação com os demais em assuntos religiosos e professe de modo
comunitário a própria religião» (Decl. Dignitatis
humanae, 7 dic. 1965: AAS 58 [1966], 932).
Dado que se trata antes de tudo de desenvolver ao máximo nível — na
medida do possível nesta terra — a santidade de vida e de alcançar, portanto,
no grau mais alto a pureza da alma, será muito útil o grande dom das
Indulgências que a Igreja, em virtude do poder que lhe foi conferido por
Cristo, oferece a todos os que, com as devidas disposições, cumprirem as
prescrições especiais para as obter. «Com a Indulgência — ensinava Paulo VI — a
Igreja, valendo-se do seu poder de ministra da Redenção levada a cabo por
Cristo Senhor, comunica aos fiéis a participação desta plenitude de Cristo na
comunhão dos Santos, oferecendo-lhes em grandíssima medida os meios para
alcançar a salvação» (Carta Ap. Apostolorum Limina, 23 de Maio de 1974:
AAS 66 [1974] 289). Assim se manifesta o «tesouro da Igreja», do qual constituem
«um desenvolvimento ulterior também os méritos da Bem-Aventurada Mãe de Deus e
de todos os eleitos, desde o primeiro justo até ao último» (Clemente VI, Bula Unigenitus
Dei Filius, 27 de Janeiro de 1343).
A Penitenciaria Apostólica, que tem o múnus de regular o que diz
respeito à concessão e ao uso das Indulgências, e de estimular o espírito dos
fiéis a conceber rectamente e a alimentar o desejo piedoso de as obter,
solicitada pelo Pontifício Conselho para a Promoção da Nova Evangelização, em
consideração atenta da Nota
com indicações pastorais para o Ano da fé, da Congregação para a Doutrina
da Fé, com a finalidade de alcançar o dom das Indulgências durante o Ano da fé, estabeleceu as seguintes
disposições, emitidas em conformidade com a mente do Augusto Pontífice, para
que os fiéis sejam mais estimulados ao conhecimento e ao amor pela Doutrina da
Igreja Católica e obtenham frutos espirituais mais abundantes.
Ao longo de todo o Ano da fé,
proclamado de 11 de Outubro de 2012 até ao fim do dia 24 de Novembro de 2013,
poderão alcançar a Indulgência plenária da pena temporal para os
próprios pecados, concedida pela misericórdia de Deus, aplicável em sufrágio
pelas almas dos fiéis defuntos, a todos os fiéis deveras arrependidos, que se
confessem de modo devido, comunguem sacramentalmente e orem segundo as
intenções do Sumo Pontífice:
a.- cada vez que participarem em pelo menos três momentos de pregações
durante as Missões Sagradas, ou então em pelo menos três lições sobre as Actas
do Concílio Vaticano II e sobre os Artidos do Catecismo
da Igreja Católica, em qualquer igreja ou lugar idóneo;
b.- cada vez que visitarem em forma de peregrinação uma Basílica Papal,
uma catacumba cristã, uma Igreja Catedral, um lugar sagrado, designado pelo
Ordinário do lugar para o Ano da fé (por
ex. entre as Basílicas Menores e os Santuários dedicados à Bem-Aventurada
Virgem Maria, aos Santos Apóstolos e aos Santos Padroeiros) e ali participarem
nalguma função sagrada ou pelo menos passarem um tempo côngruo de recolhimento
com meditações piedosas, concluindo com a recitação do Pai-Nosso, a Profissão
de Fé de qualquer forma legítima, as invocações à Bem-Aventurada Virgem Maria
e, segundo o caso, aos Santos Apóstolos ou Padroeiros;
c.- cada vez que, nos dias determinados pelo Ordinário do lugar para o Ano da fé (por ex. nas solenidades do
Senhor, da Bem-Aventurada Virgem Maria, nas festas dos Santos Apóstolos e
Padroeiros, na Cátedra de São Pedro), em qualquer lugar sagrado participarem
numa solene celebração eucarística ou na liturgia das horas, acrescentando a
Profissão de Fé de qualquer forma legítima;
d.- um dia livremente escolhido, durante o Ano da fé, para a visita piedosa do
baptistério ou outro lugar, onde receberam o sacramento do Baptismo, se
renovarem as promessas baptismais com qualquer fórmula legítima.
Os Bispos diocesanos ou eparquiais, e aqueles que pelo direito lhes são
equiparados, no dia mais oportuno deste tempo, por ocasião da celebração
principal (por ex. a 24 de Novembro de 2013, na solenidade de Jesus Cristo Rei
do Universo, com a qual será encerrado o Ano
da fé) poderão conceder a Bênção Papal com a Indulgência
plenária, lucrável por parte de todos os fiéis que receberem tal Bênção de
modo devoto.
Os fiéis verdadeiramente arrependidos, que não puderem participar nas
celebrações solenes por motivos graves (como, em primeiro lugar, todas as
monjas que vivem nos mosteiros de clausura perpétua, os anacoretas e os
eremitas, os encarcerados, os idosos, os enfermos, assim como quantos, no
hospital ou noutros lugares de cura, prestam serviço continuado aos doentes),
obterão a Indulgência plenária nas mesmas condições se, unidos com o
espírito e o pensamento aos fiéis presentes, particularmente nos momentos em
que as Palavras do Sumo Pontífice ou dos Bispos diocesanos forem transmitidas
pela televisão e rádio, recitarem em casa ou onde o impedimento os detiver (por
ex. na capela do mosteiro, do hospital, da casa de cura, da prisão...) o
Pai-Nosso, a Profissão de Fé de qualquer forma legítima e outras preces segundo
as finalidades do Ano da fé, oferecendo os seus sofrimentos ou as
dificuldades da sua vida.
A fim de que o acesso ao sacramento da Penitência e à consecução do
perdão divino, através do poder das Chaves, seja facilitado pastoralmente, os
Ordinários dos lugares são convidados a conceder aos cónegos e aos sacerdotes
que, nas Catedrais e nas Igrejas designadas para o Ano da fé, puderem ouvir as confissões
dos fiéis, as faculdades limitadamente ao foro interno às quais se refere, para
os fiéis das Igrejas orientais, o cân. 728 § 2 do CCIO e, no caso de uma
reserva eventual, o cân. 727, excluídos, como é evidente, os casos considerados
no cân. 728 § 1; para os fiéis da Igreja latina, as faculdades às quais se
refere o cân. 508 § 1 do CDC.
Os confessores, depois de ter admoestado os fiéis acerca da gravidade de
pecados aos quais estiver anexada uma reserva ou uma censura, determinarão
penitências sacramentais apropriadas, para os conduzir o mais possível a um
arrependimento estável e, segundo a natureza dos casos, para lhes impor a
reparação de eventuais escândalos e danos.
Enfim, a Penitenciaria convida fervorosamente os Excelentíssimos Bispos,
enquanto depositários do tríplice munus de ensinar, guiar e santificar,
a ter o cuidado de explicar claramente os princípios e as disposições aqui
propostos para a santificação dos fiéis, tendo em consideração de modo
particular as circunstâncias de lugar, cultura e tradições. Uma catequese
adequada à índole de cada povo poderá propor mais claramente e com maior
vivacidade à inteligência, e radicar de modo mais firme e profundo nos
corações, o desejo deste dom singular, alcançado em virtude da mediação da
Igreja.
O presente Decreto tem validade unicamente para o Ano
da fé. Não obstante qualquer
disposição contrária.
Dado em Roma, da Sede da Penitenciaria Apostólica, 14 de Setembro de
2012, na Exaltação da Santa Cruz.
Manuel card.
Monteiro de Castro
Penitenciário-Mor
Mons. Krzysztof Nykiel
Regente
PAENITENTIARIA APOSTOLICA
URBIS ET ORBIS
DECRETUM
Dono Sacrarum Indulgentiarum ditantur
peculiaria spiritalia incepta per
Fidei Annum peragenda
Die quinquagesimo anniversario, ex quo sollemniter apertum est
Sacrosanctum Oecumenicum
Concilium Vaticanum II, cui beatus Ioannes
XXIII "munus praecipuum concredidit aptius tuendi explicandique
catholicae doctrinae pretiosum depositum, ut idem magis perspicuum fieret
christifidelibus et universae bonae voluntatis hominibus" (Ioannes
Paulus II, Const. Apost. Fidei
Depositum, 11 Oct. 1992: AAS 86 [1994] 113), Summus Pontifex Benedictus
XVI inchoari censuit Annum, verae Fidei profitendae peculiari ratione
sacrum eiusdemque recte interpretandae, lectione, immo pia meditatione Actorum
Concilii Vaticani II necnon articulorum Catechismi Catholicae
Ecclesiae, a beato Ioanne Paulo II triginta exactis annis ab inito
Concilio editi, "quo melius christifideles universi ei assentirentur
eiusque agnitio et accommodatio divulgarentur" (ibid., 114).
Iam Dominico anno 1967, vertente undevicesimo saeculo martyrii
Apostolorum Petri et Pauli, similem Fidei indixit Annum servus Dei Paulus Papa VI,
ut in sollemni professione Fidei "significaretur quantopere essentialia
principia, quae ex saeculis omnium credentium constituunt patrimonium,
confirmatione, intellectione et pervestigatione, ratione usque renovata,
indigeant, ad congruam testificationem reddendam in historicis condicionibus,
quae aliae sunt ac superiorum temporum" (Benedictus XVI, Litt. Apost. Porta
Fidei, n. 4).
Hac autem nostra aetate profundissimarum mutationum, quibus humanum
genus subicitur, Beatissimus Pater Benedictus XVI, per alterum Fidei Annum,
populum Dei, cuius est universalis Pastor, ita fratres Episcopos totius orbis
invitare intendit ut "cum Successore Petri coniungantur, tempore
spiritalis gratiae quam nobis tribuit Dominus ad pretiosum Fidei donum
memorandum" (ibid., n. 8).
Universis ita christifidelibus "facultas dabitur Fidem profitendi
in Dominum surrectum … in Ecclesiis Cathedralibus et in templis totius mundi; …
in domibus et apud … familias, ut unusquisque vehementius compellatur ad illam
perpetuam Fidem melius cognoscendam et futuris generationibus tradendam.
Religiosae communitates sicut illae paroeciales, omniaque ecclesialia
instituta, vetera et nova, modum invenient hoc Anno symbolum Credo publice
profitendi" (ibid.).
Universi christifideles, singulariter vel communiter, insuper vocabuntur
ut apertum fidei testimonium coram aliis in peculiaribus quotidianae vitae
adiunctis, palam reddant: "Ipsa autem socialis hominis natura exigit, ut
homo internos religionis actus externe exprimat, cum aliis in re religiosa
communicet, suam religionem modo communitario profiteatur" (Decl. Dignitatis
humanae, 7 Dec. 1965: AAS 58 [1966], 932).
Cum nimirum de sanctitate vitae, quantum in terris licet, ad summum
provehenda ideoque de animarum puritate quam maxime procuranda agatur,
utilissimum erit magnum Indulgentiarum donum, quod Ecclesia, vi potestatis sibi
a Christo tributae, reserat eis universis, qui debitis dispositionibus
specialia implent praescripta ad illas lucrandas. Quocirca edocebat Summus
Pontifex Paulus VI: "In Indulgentia autem Ecclesia, sua postestate utens
ministrae Redemptionis Christi Domini, fidelibus participationem communicat
huius plenitudinis Christi in Communione Sanctorum, instrumenta salutis ipsis
amplissime suppeditando" (Litt. Apost. Apostolorum
Limina, 23 Maii 1974: AAS 66 [1974] 289). Hoc modo patefit
"thesaurus Ecclesiae", ad cuius "quidem […] cumulum Beatae Dei
Genetricis omniumque electorum a primo iusto usque ad ultimum merita
adminiculum praestare noscuntur" (Clemens VI, Bulla Iubilaei Unigenitus
Dei Filius, 27 Ian. 1343).
Apostolica
Paenitentiaria, cuius est ea quae ad concessionem et usum Indulgentiarum
spectant rite ordinare, fideliumque animos ad earum obtinendarum pium
desiderium recte concipiendum et fovendum excitare, Pontificio Consilio de Nova
Evangelizatione Promovenda enixe rogante, attente perspectis Congregationis
pro Doctrina Fidei Adnotationibus de Anno Fidei cum pastoralibus
indicationibus, ad Indulgentiarum donum per Fidei Annum acquirendum,
sequentes statuit dispositiones iuxta ipsius Augusti Pontificis mentem editas,
quo christifideles impensius ad cognitionem et amorem Doctrinae Ecclesiae
Catholicae incitentur et inde uberiores usque spiritales fructus hauriant.
Totum per Fidei Annum, a die 11 Octobris 2012 usque ad integram diem 24
Novembris 2013 indictum, plenariam temporalis poenae, pro peccatis
luendae, misericorditer in Domino consequi valebunt Indulgentiam, quam
etiam animabus fidelium defunctorum per modum suffragii applicare possunt,
omnes et singuli christifideles vere paenitentes, rite confessi, eucharistica
Communione refecti et ad mentem Summi Pontificis orantes:
a.- quotiescumque tribus saltem sacrarum Missionum contionibus aut
tribus institutionibus de Actis Concilii Vaticani II et Articulis Catechismi Catholicae
Ecclesiae in qualibet ecclesia aut loco apto habendis interfuerint;
b.- quotiescumque quamlibet Papalem Basilicam, christianorum catacumbas,
Cathedralem Ecclesiam, Sacrum Locum pro Anno Fidei ab Ordinario loci designatum
(ex. gr. inter Basilicas Minores et Sanctuaria Beatae Mariae Virgini, Sanctis
Apostolis et Sanctis Patronis dicata) in forma peregrinationis inviserint et
ibi alicui sacrae functioni pie interfuerint vel saltem per congruum temporis
spatium piis vacaverint considerationibus, concludendis Oratione Dominica,
Fidei Professione, qualibet legitima formula adhibita, atque invocationibus
Beatae Mariae Virginis et Sanctorum Apostolorum vel Patronorum;
c.- quotiescumque, diebus ab Ordinario loci pro Anno Fidei determinatis
(ex. gr. in sollemnitatibus Domini, Beatae Mariae Virginis, in festis Sanctorum
Apostolorum et Sanctorum Patronorum, in Cathedra Sancti Petri), in quolibet
loco sacro sollemni pie interfuerint eucharisticae celebrationi vel liturgiae
horarum, addita Fidei Professione, qualibet legitima formula adhibita;
d.- die in Anno Fidei libere eligendo pro pia visitatione baptisterii
vel alii loci, in quo Baptismatis sacramentum receperunt, dummodo vota
baptismalia qualibet legitima formula renovaverint.
Singuli Episcopi Dioecesani seu Eparchiales, necnon ii qui iure ipsis
aequiparantur, opportuniore eiusdem temporis die, occasione praecipuae
celebrationis (ex. gr. die 24 Novembris 2013, in sollemnitate D. N. Iesu
Christi Universorum Regis, qua claudetur Annus Fidei) impertiri valebunt Benedictionem
Papalem, cum adnexa plenaria Indulgentia a christifidelibus lucranda,
qui eandem Benedictionem pia mente acceperint.
Christifideles vere paenitentes, qui sollemnibus celebrationibus
interesse non poterunt ob graves causas (uti in primis Moniales omnes, quae in
coenobiis degunt sub claustri perpetui disciplina, Anachoretae et Eremitae,
christifideles qui in carcere custodiuntur, senes, infirmi necnon
christifideles qui, in nosocomiis aliisque curationis locis, aegrotantibus
continua opera adsunt…) plenariam consequi valebunt Indulgentiam,
eisdem condicionibus, si, spiritu et mente coniuncti cum fidelibus
praesentibus, praesertim dum Summi Pontificis vel Dioecesani Episcopi Verba,
instrumentis televisificis et radiophonicis propagabuntur, Orationem Dominicam,
Symbolum Fidei et alias preces ad Anni Fidei fines, in propria domo seu ubi
impedimentum eos detinet (ex. gr. in sacello monasterii, nosocomii, loci
curationis, carceris…), oblatis doloribus suis vel incommodis propriae vitae.
Quo igitur accessus ad sacramentum Paenitentiae et
ad divinam veniam per Ecclesiae claves consequendam facilior pro pastorali usu
evadat, Ordinarii locorum rogantur ut canonicis eisque sacerdotibus qui, in
Cathedralibus Templis et in Ecclesiis pro Anno Fidei designatis, fidelium
confessiones audire valebunt, facultates pro foro interno tantum concedant, de
quibus pro fidelibus Ecclesiarum Orientalium in can. 728, § 2 CCEO, necnon ab iis, quae forte reservata sint vi can. 727 eiusdem Codicis, exclusis, ut patet, casibus
consideratis in can. 728, §1; pro fidelibus autem Ecclesiae Latinae, prout
habetur in can. 508, § 1 CIC.
Confessarii vero, paenitentibus monitis de gravitate peccatorum, quibus
adnexa est reservatio vel censura, proportionatas sacramentales paenitentias
determinent, tales nimirum quae ad stabilem morum emendationem maxime
conducant, et, pro casuum natura, reparationem scandali et damnorum (si forte
secuta sint) imponant.
Apostolica Paenitentiaria Exc.mos Episcopos, quibus spectat triplex
munus docendi, regendi et sanctificandi, enixe rogat ut principia et praecepta
hic pro eorumdem fidelium sanctificatione indicata, explicare distincte curent,
attentis praesertim locorum, culturae et traditionum adiunctis, quibus nimirum
fit ut uni eidemque Ecclesiae dispensationi clarius et vividius menti
exhibendae, cordique firmius et profundius inserendae, melius inserviat
peculiaris adhibita cuique genti catechesis.
Praesenti per Annum Fidei tantum valituro. Quibuscumque in
contrarium facientibus non obstantibus.
Datum Romae, ex aedibus Paenitentiariae Apostolicae, die 14 mensis
Septembris anno Domini 2012, in Exaltatione Sanctae Crucis.
Emmanuel S. R. E. Card. Monteiro de
Castro
Paenitentiarius Maior
Christophorus Nykiel
Regens