Fils de pauvres paysans piémontais, devenu prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes. Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d'accueil, puis des ateliers. Ses "enfants" seront bientôt des centaines. Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales, Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l'amour. Pour ses garçons, il fonde l'Oratoire, l'Oeuvre, qui sera à l'origine de la congrégation des prêtres salésiens. Pour les filles, il fonde la congrégation de Marie-Auxiliatrice. Don Bosco mourra, épuisé, en 1888, entouré de ses disciples.
Saint Jean Bosco
Fondateur et éducateur (+ 1888)
Fondateur de la société de Saint-François-de-Sales et de l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice.
C'était un fils de pauvres paysans piémontais. Adolescent, il joue à l'acrobate pour distraire sainement les garnements de son village. Devenu prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes. Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d'accueil, puis des ateliers. Rien de tout cela n'était planifié à l'avance, mais ce sont les besoins immenses qui le pressent. Jamais il ne refuse d'accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l'argent manque. Plutôt que de refuser, il multipliera les châtaignes comme son maître multipliait les pains en Palestine. Sa confiance absolue en la Providence n'est jamais déçue. Ses "enfants" seront bientôt des centaines et tous se feraient couper en morceaux pour Don Bosco. Sa mère, Maman Marguerite, vient s'installer près de lui et jusqu'à sa mort, elle leur cuira la polenta et ravaudra leurs vêtements. Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales, Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l'amour. Pour ses garçons, il fonde l'Oratoire, l’œuvre, qui sera à l'origine de la congrégation des prêtres salésiens. Pour les filles, il fonde la congrégation de Marie-Auxiliatrice. Don Bosco mourra, épuisé, en butte à l'hostilité de son évêque qui ne le comprend pas, mais entouré de ses disciples.
Site des religieux Salésiens de Don Bosco.
Don Bosco par thèmes - Pour découvrir la pédagogie et la spiritualité salésienne, il y a aussi la "méthode Don Bosco"...
Portail de la Famille Salésienne de Don Bosco.
- ADAFO, Bureau de Planification et Développement, Afrique francophone occidentale.
- Bicentenaire Don Bosco, Histoire, Pédagogie, Spiritualité, 1815-2015, un songe qui continue... L'Oratoire salésien... changer le monde par l'éducation... (vidéo)
Mémoire de saint Jean Bosco, prêtre. Il connut une enfance pauvre et dure, et
après son ordination, il mit à Turin toute son énergie à l'éducation des jeunes
et fonda la Société de Saint-François de Sales et, avec l'aide de sainte
Marie-Dominique Mazzarello, l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice,
pour enseigner aux jeunes un métier et la vie chrétienne. Après avoir réalisé
tant de projets, il mourut à Turin en 1888.
Martyrologe romain
Le salésien "saisit les valeurs du monde et
refuse de gémir sur son temps: il retient tout ce qui est bon, surtout si cela
plaît aux jeunes. Celui qui est toujours prêt à se plaindre n'a pas le
véritable esprit salésien"
Article 22 - L'optimisme et la joie de l'espérance
Travaillant dur et ferme, il s'est préparé à la mission qui lui avait été indiquée dans un songe, alors qu'il avait à peine 9 ans, et qu'il s'est vu confirmer par la suite à maintes reprises, de manière extraordinaire.Il a étudié à Chieri, tout en apprenant divers métiers. Il est ordonné prêtre à 26 ans. Arrivé à Turin, il est immédiatement frappé par le spectacle des enfants et des jeunes livrés à eux-mêmes, sans travail et sans guide. Il prend alors la décision de consacrer sa vie aux jeunes pour les sauver.
Le 8 décembre 1841, dans l'église St François d'Assise, Don Bosco rencontrait un pauvre garçon, nommé Barthélemy Garelli, le premier d'une multitude de jeunes. C'est ainsi que commence l'Oratoire, itinérant au début, puis, dès Pâques 1846, définitivement installé au Valdocco, faubourg malfamé, qui deviendra la maison mère de toutes les œuvres salésiennes.Les garçons affluent par centaines : ils étudient et apprennent un métier dans les ateliers que Don Bosco a construit pour eux. En 1859, Don Bosco invite ses premiers collaborateurs à se joindre à lui dans la Congrégation Salésienne : ainsi, rapidement, devaient se multiplier partout des « oratoires » (centres de loisirs et de formation humaine et chrétienne pour les jeunes), des écoles professionnelles, des collèges, des centres de vocations (sacerdotales, religieuses, missionnaires), des paroisses, des centres en pays de mission... Ainsi, en 1875, son action déborde l'Italie, une première expédition missionnaire s'embarque pour l'Argentine, et les salésiens ouvrent leur première œuvre en France, à Nice .Les filles et les laïcs aussiEn 1872, Don Bosco fonde l'institut des Filles de Marie Auxiliatrice (Sœurs salésiennes) qui travailleront pour les jeunes filles dans des œuvres variées, avec le même esprit et la même pédagogie. La cofondatrice et première supérieure a été Marie Dominique Mazzarello (1837-1881), canonisée par le pape Pie XII le 21 juin 1951.Mais Don Bosco a su s'entourer de nombreux laïcs pour partager avec les Salésiens et les Salésiennes son projet éducatif. Dès 1869, il fondait l'Association des Coopérateurs, qui font partie à part entière de la Famille Salésienne, se mettant au service de l'Eglise à la manière de Don Bosco.A 72 ans, épuisé par le travail, Don Bosco avait réalisé ce qu'il avait déclaré un jour : « J'ai promis à Dieu que tant qu'il me resterait un souffle de vie, ce serait pour mes chers enfant. » Il meurt à Turin, au Valdocco, à l'aube du 31 janvier 1888. Béatifié le 2 juin 1929 et proclamé saint par le pape Pie XI, le dimanche de Pâques 1er avril 1934, Don Bosco est considéré, à juste titre, comme un des plus grands éducateurs.
SOURCE :
EXTRAIT BIOGRAPHIQUE
Dans une ferme, au cœur du Piémont agricole, à
Morialdo, hameau de Castelnuovo, naît Jean Bosco, fils d'un petit métayer,
en août 1815. Son père François, meurt deux ans plus tard, laissant sa veuve,
Marguerite éduquer ses trois enfants. Ce sont trois garçons, dont l'aîné,
Antoine, qui n'a que 10 ans, va très vite s'occuper de la ferme avec sa mère.
Le second, Joseph, a 4 ans. La maman Marguerite apprit elle même les prières du
chrétien à ses trois enfants qui priaient tous ensemble matin et soir. C'est
dans cette ambiance chrétienne et rurale que le petit Jean fit, dans cette
chambre, un rêve vers l'âge de neuf ans. Ce rêve lui laissa pour toute la vie
une profonde impression. Le lendemain il s'empressa de le raconter à sa
famille. Bien des années plus tard, il en comprit la signification profonde, et
le redit souvent à ses enfants et à ses disciples les salésiens.
C'est devenu un texte fondateur :
« A neuf ans j'ai fait un songe qui m'est resté
profondément gravé dans l'esprit pendant toute ma vie. Dans ce songe, il me
semblait que j'étais près de notre maison dans une cour très spacieuse où
étaient rassemblés une foule d'enfants qui jouaient. Les uns riaient, beaucoup
blasphémaient. En entendant ces blasphèmes je me suis tout de suite jeté au
milieu d'eux, donnant du poing et de la voix pour les faire taire.
A ce moment, apparut un Homme imposant, noblement
vêtu. Son visage était si lumineux qu'on ne pouvait pas le regarder en face. Il
m'appela par mon nom et me dit : “Ce n'est pas avec des coups mais avec la
douceur et la charité que tu devras faire d'eux tes amis. Commence dont tout de
suite à leur parler de la laideur du péché et de la valeur de la vertu”.
Intimidé, craintif, je répondis que j'étais un pauvre
enfant ignorant. Alors, les garçons, cessant de se battre et de crier, se
groupèrent tous autour de Celui qui parlait. Comme si je ne savais plus ce que
je disais, je demandai :
“Qui êtes-vous pour m'ordonner des choses
impossibles ?
– C'est justement parce que ces choses te paraissent
impossibles que tu devras les rendre possibles en obéissant et en acquérant la
science.
– Comment pourrai-je acquérir la science ?
– Je te donnerai une institutrice. Sous sa conduite,
tu pourras devenir savant.
– Mais qui êtes-vous ?
– Je suis le Fils de cette Femme que ta mère t'a
appris à prier trois fois par jour. Mon nom, demande-le à ma Mère.”
Aussitôt, je vis à ses côtés une Dame d'aspect
majestueux, vêtue d'un manteau qui resplendissait comme le soleil. S'approchant
de moi tout confus, elle me fit signe d'avancer et me prit par la main avec
bonté :
“Regarde ! dit-elle”.
En regardant, je m'aperçus que les enfants avaient
tous disparu. A leur place je vis une multitude de cabris, de chiens, de chats,
d'ours et beaucoup d'autres animaux.
“Voilà ton domaine ! Voilà où tu devras
travailler. Deviens humble, courageux, et vigoureux : et ce que tu vois
arriver en ce moment à ces animaux, tu le feras pour mes enfants”.
Je tournai donc les yeux et voilà qu'à la place des
bêtes sauvages apparurent autant de paisibles agneaux qui sautaient, couraient,
bêlaient autour de cet Homme et de cette Femme comme pour leur rendre hommage.
Alors, toujours dans mon rêve, je me mis à pleurer et
je priai cette Dame de vouloir bien s'expliquer d'une façon plus claire, car je
ne comprenais pas ce que tout cela signifiait.
Elle posa sa main sur ma tête et me dit :
“Tu comprendras tout au moment voulu”.
Elle avait à peine dit cela qu'un bruit me réveilla.
Tout avait disparu. J'étais abasourdi. J'avais l'impression que les mains me
faisaient mal à cause des coups de poings que j'avais distribués et que le
visage me cuisait d'avoir reçu des gifles de tous ces galopins.
Le matin, j'ai raconté le songe d'abord à mes frères
qui se mirent à rire, puis à ma mère et à la grand-mère. Chacun donnait son
interprétation : “Tu deviendras berger”, dit Joseph. “Chef de brigands”,
insinua perfidement Antoine. Ma mère : “Qui sait si tu ne deviendras pas
prêtre”. C'est la grand-mère qui prononça le jugement définitif : “Il ne faut
pas s'occuper des rêves”. J'étais de l'avis de l'aïeule et pourtant je ne
réussis jamais à m'ôter tout cela de l'esprit. »
Toutes les années qui suivirent furent profondément
influencées par ce songe. Maman Marguerite avait compris (et Jean le comprit
aussi très vite) que ce songe indiquait une direction. (Don Bosco, Souvenirs
Autobiographiques)
Ayant fini ses cours primaires, Jean Bosco vient à
Chieri suivre ses études secondaires. A la fin de celles-ci, il rentre au
séminaire de Chieri. Il a 19 ans .Six ans d'étude à nouveau, mais avec de bons
compagnons et de bons professeurs. Pendant les vacances, il revient aux Becchi.
Il aide à la ferme familiale. Il s'occupe aussi des jeunes du village. Il
enseigne le catéchisme à beaucoup d'entre eux qui à 16 ou 17 ans étaient
totalement ignares des vérités de la foi. Il leur demande aussi l'assiduité aux
offices, et la confession mensuelle. Quelques uns abandonnèrent, mais beaucoup
continuèrent. Une fois devenu prêtre, on lui proposa plusieurs postes, mais
rien ne l'attirait. Don Cafasso, son confesseur, lui conseilla de rester avec
lui pour continuer des études de spiritualité. Il lui fit découvrir aussi la
vie dans les banlieues pauvres de Turin. Étant aumônier de prison il lui fait
rencontrer des condamnés à mort, et surtout beaucoup de jeunes dont certains
étaient déjà des criminels endurcis. Il décida alors de se consacrer à la
jeunesse en péril. Le dimanche, les jeunes apprentis de Turin viennent de plus
en plus nombreux chez Don Bosco. Après le catéchisme, il leur apprend à lire et
à écrire. Don Bosco renonce à s'occuper des filles du refuge de la marquise
Barollo, pour se consacrer à ses garçons de la rue. C'est l'époque du patronage
volant, où il se fait chasser de partout avec sa bande bruyante de jeunes.
Pendant plusieurs mois, il doit changer de lieu sans cesse. Il est surveillé
par la police, mais aussi par le clergé de Turin qui veut le faire interner, le
croyant devenu fou. En 1847, une occasion se présente enfin : Don Bosco
loue un local appartenant à un certain Pinardi, et le terrain qui l'entoure. Le
dimanche suivant, les petits maçons, plâtriers et autres ouvriers du bâtiment
commencent les travaux avec un enthousiasme indescriptible. Dans la semaine,
Don Bosco passe les voir chez leurs patrons, sur leurs chantiers, et prend leur
défense quand ils sont exploités. Plusieurs fois, il obtient même d'établir un
contrat de travail. Cette fois, l'œuvre semble stabilisée. Don Bosco a 32 ans.
Mais il s'est trop dépensé, une bronchite infectieuse se déclare, pendant
plusieurs jours il est entre la vie et la mort. Une fois rétabli, les médecins
envoient Don Bosco en convalescence dans son village natal. Quand il revient,
il n'est pas seul. Il a convaincu sa mère de l'accompagner, car ses enfants ont
besoin d'une maman. Elle fait la cuisine pour tout le monde. Surtout qu'il
arrive de recueillir des jeunes mis à la porte par leurs parents... Un internat
commence. Don Bosco se souvenant de ce qu'il avait appris pendant son enfance,
reprise les vêtements usages, entaille d'autres, et enseigne cela à plusieurs
jeunes, créant ainsi ses premiers cours professionnels !
Abandonné par ses aides bénévoles à la suite des
troubles politiques de 1848, Don Bosco se souvient du songe de son
enfance : les jeunes loups qui se transformaient en agneaux et certains en
bergers. C'est parmi ses jeunes qu'il trouvera ses collaborateurs. Il propose à
Rua de partager les responsabilités avec lui ; à 17 ans il lui confie un
nouveau patronage à l'autre bout de la ville. Buzetti se chargera des finances
et Cagliero de l'animation du Valdocco. Plusieurs de ces jeunes demandent alors
à devenir prêtres comme Don Bosco. Don Bosco achète la maison Pinardi en 1851,
lui fait construire une aile, et bâtit une chapelle. Ces bâtiments deviennent
de nouvelles classes professionnelles, et des classes de latin, car Don Bosco
veut former lui-même ses futurs collaborateurs. Mais Don Bosco a de nombreux
ennemis chez les anticléricaux et les vaudois. Il lutte contre eux sur le
terrain de la presse, créant ses propres journaux catholiques : “le
Bulletin Salésien” et les “Lectures catholiques”. Pour cela, il fonde sa propre
imprimerie, avec des cours de typographie et une formation aux métiers du
livre. Il échappe de justesse à plusieurs attentats. Plusieurs fois sur le
chemin désert du Valdocco il eut la vie sauvée par la présence d'un gros chien
gris qui l'accompagnait. Aux difficultés extérieures et au manque d'argent
s'ajoutent les épreuves internes. Maman Marguerite meurt en 1856. La maman de
Michel Rua vient la remplacer pour l'internat, la cuisine et le rôle de maman
des jeunes du Valdocco. L'œuvre est fragile. Don Bosco cherche une solution
pour stabiliser son oeuvre. Il rédige un projet de constitution, et le soumet
au pape Pie IX, qui le reçoit avec beaucoup d'intérêt. Après diverses
modifications, elles deviennent les Constitutions de la Société de Saint
François de Sales. Don Bosco attend encore 18 mois pour en parler à ses jeunes
animateurs. Après une discussion très agitée, 16 jeunes répondent à l'appel de
Don Bosco, et le prient de devenir leur supérieur.
Maintenant Don Bosco peut se consacrer à un autre
projet. En songe, la Vierge lui a demandé de construire à Turin une basilique
dédiée à Marie Auxiliatrice. Il n'a pas d'argent, mais organise loteries,
quêtes, etc. La basilique sera consacrée en 1867. Don Bosco était venu prêcher
à Mornèse en 1864. Il y avait rencontré une jeune fille qui apprenait la
couture à quelques jeunes pauvres de son village. Or le Pape demande à Don
Bosco de faire quelque chose pour les filles. L'équipe de Mornèse accepte. 15
jeunes filles prennent l'habit à la suite de Marie Dominique Mazzarello. Don
Bosco leur donne des constitutions inspirées de celles des salésiens. Elles
prennent le nom de Filles de Marie Auxiliatrice (FMA) ou salésiennes. En 1875
partit la première mission salésienne en Amérique, suivie de plusieurs autres.
L'évangélisation de la Patagonie commençait. Don Bosco est maintenant connu
dans toute l'Italie. Malgré les multiples tracasseries de la police et du
gouvernement, il multiplie écoles et patronages. Les premiers appels lui
viennent de l'Europe. En 1880, le nouveau pape Léon XIII convoque Don Bosco.
Alors que celui-ci, fatigué, voudrait s'occuper de l'organisation de ses
œuvres, il reçoit mission de construire à Rome une église dédiée au
Sacré-Coeur. Mais Don Bosco a épuisé la générosité de ses bienfaiteurs
italiens. Il va s'adresser à la France. En 1883, son voyage dure 4 mois, c'est
un vrai triomphe. On se bouscule pour le voir. On coupe des morceaux de sa
soutane pour faire des reliques. Il fait des miracles. sa prière obtient des
guérisons. Tout Paris veut l'entendre. Il passe son temps à recevoir des gens,
aussi bien l'ouvrier que le prince. Un saint traversa la France... et la
basilique du Sacré-Cœur fut achevée 4 ans plus tard. En 1886, Don Bosco fait un
dernier voyage en Espagne. Il déchaîne encore plus d'enthousiasme qu'à Paris.
Il entrait dans la gloire de son vivant. Mais à son retour il est totalement
épuisé. Le 3 décembre 1887, il ne peut dire la messe. Le 23 il renonce à
recevoir. Il s'éteint le 31 janvier 1888, à Turin.
Vénérable le 20 février 1927, il fut béatifié le 2
juin 1929 et enfin canonisé le 1er avril 1934.
SOURCE : http://voiemystique.free.fr/jean_bosco_extrait.htm
Jean Bosco, l’homme aux
rêves prophétiques
Anne Bernet - publié
le 30/01/23
Connu pour son génie
d’éducateur, saint Jean Bosco l’est moins pour ses prédispositions aux rêves
prophétiques. En pleine tempête politique italienne, il prévint par exemple le
roi des dangers auquel celui-ci s’exposait en s’attaquant à l’Église.
Même si Jésus annonce
qu’à la fin des temps, « les vieillards prophétiseront et les jeunes gens
auront des songes », l’Église a toujours pris soin de ne pas trop encourager à croire aux
rêves. Il arrive toutefois que certains saints, tel Joseph dans l’Ancien Testament,
méchamment surnommé « l’homme aux songes » par ses frères jaloux,
soient avertis dans leur sommeil d’événements à venir qui, en effet, se
réalisent. En ce domaine, Jean Bosco est un champion hors catégorie mais ce
don, qu’il a lui-même longtemps regardé avec méfiance, ne lui a pas toujours
simplifié la vie…
Des visions pas toujours
plaisantes
Il est un garçon de neuf
ans au caractère déjà prononcé et violent quand il se voit en rêve au milieu
d’une vaste troupe d’enfants qui s’insultent, se disputent et en viennent aux
mains ; les entendant blasphémer, Giovanni, indigné, se précipite dans la
mêlée, décidé à ramener l’ordre à coups de poings. Le Christ apparaît alors et
lui dit : « Ce n’est pas par la violence mais par la douceur que tu
devras conquérir tes amis. » Ce rêve prémonitoire en plusieurs phases qui
aboutissent à la transformation des jeunes sauvages en doux agneaux, est connu,
comme celui dit des « trois blancheurs » où Don Bosco voit l’Église,
sous la forme d’un navire amiral entouré d’une flottille éparpillée aux prises
avec une flotte ennemie qui menace de la détruire. Deux colonnes surgissent
alors de la mer, l’une portant une hostie rayonnante, l’autre l’Immaculée,
auxquelles l’homme en blanc, le Pape, peut arrimer solidement sa nef en
détresse. Célèbre aussi le songe de 1857 où Giovanni voit le jeune Dominique
Savio, décédé depuis peu, s’avancer vers lui au milieu d’un paysage magnifique,
l’assurer qu’il est au Ciel et lui expliquer que les merveilles entrevues sont
une pauvre représentation d’une réalité autrement plus belle mais impossible à
appréhender par les vivants.
Le problème est que ces
visions ne sont pas toujours plaisantes. Le monde onirique de Don Bosco est
peuplé de créatures monstrueuses qui, sous la forme de chats énormes et
terrifiants, d’éléphants féroces, de crapauds horribles ou d’un cheval rouge
emballé, celui d’un des cavaliers de l’Apocalypse, menacent les âmes ou
dévastent la chrétienté. Beaucoup, à commencer par le romancier italien Eugenio
Corti, qui intitulera justement Le Cheval rouge son terrible récit de
l’engagement des troupes du régime fasciste en Russie aux côtés des Allemands,
identifieront la cavale écarlate au communisme. C’est aussi l’interprétation
d’Irène Corona dans Les Prophéties de Don Bosco (Éd. du Parvis,
2013).
Si personne ne fait
pénitence…
Pour Don Bosco, cet
avenir, révélé dans un songe de 1870 annonciateur de cataclysmes pour l’Italie,
l’Europe et l’Église, est conjurable, à condition que le clergé prenne
l’avertissement au sérieux : « Mais vous, les prêtres, pourquoi ne
courez-vous pas pleurer entre le vestibule et l’autel pour invoquer la
suspension des fléaux ? Pourquoi ne saisissez-vous pas le bouclier de la
foi et n’allez-vous pas sur les toits, dans les maisons, sur les routes, les places
et en tous lieux, même inaccessibles, pour porter la semence de ma
Parole ? Ne savez-vous pas qu’elle est l’épée terrible à deux tranchants
qui abat mes ennemis et apaise la colère de Dieu et des hommes ? »
Mais, si personne ne fait pénitence pour, comme le roi de Ninive, empêcher
l’accomplissement de ces maux, alors « ces choses, inexorablement, se
produiront une à une ». Don Bosco ne sera pas plus entendu, hélas, que
Notre-Dame ne l’a été rue du Bac en 1830, à La Salette en 1846, à Fatima en
1917, et ailleurs encore…
Pourtant, à l’instar de
la Vierge du Rosaire annonçant : « À la fin, mon cœur immaculé
triomphera », Giovanni prédit l’apparition d’un « soleil
lumineux » annonciateur du feu du Saint-Esprit sur le monde. Dieu, et Il
ne cesse de le redire à l’humanité par la voix de Marie et des saints, ne veut
pas la mort des pécheurs mais qu’ils se convertissent et vivent. Cela implique
de leur part un retour sur eux-mêmes. Dans le cas contraire, la justice divine
frappera, en effet. C’est ce que le prêtre visionnaire annonce, en décembre
1854, au roi Victor-Emmanuel II.
La suppression des ordres
contemplatifs
Nous sommes au cœur de la
crise qui durera jusqu’à la chute de Rome en septembre 1870, opposant partisans
de l’unité italienne et défenseurs des États pontificaux qui font du pape un
souverain temporel aussi bien que spirituel. L’unification de l’Italie implique
la disparition de cette souveraineté, ce à quoi Pie IX ne veut, ni ne peut,
consentir. Le jeune Victor-Emmanuel II, qui ambitionne de régner sur des
possessions plus vastes que celles léguées par ses aïeux en Savoie, Piémont et
Sardaigne, est entré, contre promesse de la couronne italienne, dans le jeu
d’une gauche révolutionnaire, franc-maçonne, décidée à renverser les monarchies
catholiques des Bourbons-Sicile à Naples ou des Habsbourg en Lombardie et
Vénétie ; décidée, surtout, à en finir, non seulement avec le pouvoir
temporel de la papauté, incarnée par les États pontificaux, mais avec le catholicisme.
Cette année 1854, le roi
a donné des gages aux adversaires de l’Église en acceptant le projet de loi
Ratazzi qui prévoit la suppression dans son royaume de tous les ordres
religieux contemplatifs et la confiscation de leurs biens, ne laissant subsister
que ceux voués à l’enseignement, la prédication et les œuvres de charité. Pour
faire passer la pilule auprès de la hiérarchie catholique piémontaise, la loi
Ratazzi affirme que l’argent ainsi récupéré sera attribué aux paroisses pauvres
et à l’entretien des édifices cultuels. Don Bosco, à l’instar des promoteurs de
la loi qui, eux, ne mésestiment pas la puissance de la prière et du sacrifice,
sait que détruire les ordres contemplatifs, c’est priver l’Église de ses
troupes d’élite et la livrer désarmée ou presque à l’Ennemi…
Morts annoncées
Seul le roi peut arrêter
le processus en opposant son veto ; Victor-Emmanuel, emporté par
l’ambition, n’en a pas l’intention. Fin novembre 1854, Don Bosco fait un
rêve : il se trouve au palais royal entouré d’autres prêtres. Soudain, un
valet déboule dans la salle ; il crie : « Grande
nouvelle ! » « Laquelle ? » demande Don Bosco et
l’autre de répondre : « Grand enterrement à la Cour ! »
Giovanni ne se rendort pas : « J’en ai été malade le reste de la nuit
… » Il est si frappé qu’il écrit au roi afin de l’avertir. À cinq jours de
là, il refait le même songe, à un détail près ; le domestique crie :
« Pas un mais plusieurs grands enterrements à la Cour ! » Don
Bosco réécrit à Victor-Emmanuel ; il l’avertit que, s’il signe la loi, il
attirera sur la Maison royale de Savoie de grands malheurs.
Je n’ai écrit au roi que
la vérité ; je regrette de l’avoir fâché mais j’ai fait cela pour son bien
et celui de l’Église.
Ce n’est pas un
avertissement à prendre à la légère. Don Bosco a déjà prophétisé des drames,
accidents, morts, en en précisant souvent la date ; toujours, les faits
lui ont donné raison dans les délais indiqués. Victor-Emmanuel, plus frappé
qu’il l’admet, envoie l’un de ses proches rencontrer Giovanni. Cet envoyé s’emporte :
« Croyez-vous raisonnable de mettre de la sorte la Cour sens dessus
dessous ? Le roi est furieux, très impressionné, très
troublé ! » Le message est clair ; il faut arrêter de vaticiner.
Imperturbable, Don Bosco rétorque : « Je n’ai écrit au roi que la
vérité ; je regrette de l’avoir fâché mais j’ai fait cela pour son bien et
celui de l’Église. » Victor-Emmanuel ne recule pas, de peur d’être
ridicule en prêtant foi à ce prêtre tenu par son ministre de l’Intérieur pour
un dangereux réactionnaire. Le 5 janvier 1855, la loi passe en première lecture
au parlement. Dans la soirée, la reine mère tombe brusquement très malade et
meurt. Elle avait 54 ans.
« Ouvre les
yeux ! »
C’est un coup très dur
pour le roi, le premier. Le jour des obsèques, sa femme, accouchée huit jours
plus tôt, et qui paraît très bien se remettre de la naissance, est emportée par
des complications inattendues. Don Bosco, à l’annonce du premier décès, a
envoyé un dernier courrier au souverain : « Une personne éclairée du
Ciel prévient : ouvre les yeux. Si la loi passe, de grands malheurs
s’abattront sur ta famille car ceci n’est que le début des maux… » En
vain… Après les deux reines, c’est le frère de Victor-Emmanuel, le duc de Gênes
qui meurt le 11 février. Le roi ne bouge pas. Mi-mai, alors que le processus
législatif touche à son terme son dernier-né succombe à une maladie infantile.
Son père signe malgré tout le décret qui supprime 334 couvents de son royaume.
Dans des notes personnelles, Don Bosco écrit : « La famille qui vole
Dieu subira maintes tribulations et ne passera pas la quatrième
génération. »
La prédiction se
réalisera. Le successeur de Victor-Emmanuel, Umberto Ier, est assassiné. Son
fils, Victor-Emmanuel III, qui a déjà perdu l’essentiel de son pouvoir au
profit de Mussolini, abdique en 1946, son fils est contraint d’en faire avant
de quitter l’Italie avec sa famille, frappé par la loi d’exil. La Maison de
Savoie ne règnera pas au-delà de cette quatrième génération marquée par le
Ciel…
Lire aussi :Où en est la cause de Mamma Margherita, la mère de Don Bosco ?
Lire aussi :Dix conseils très simples de Don Bosco à l’intention des parents
Lire aussi :Saint Jean Bosco, un pionnier de l’éducation bienveillante?
Firenze, chiesa della Sacra Famiglia
3-Un remarquable
conseiller: Don Cafasso
5-D’autres missions
pour don Bosco
6-Le développement des
principales œuvres de Don Bosco
7-Don Bosco
constructeur d’églises
2-Les prémonitions et
les visions
2-Le fondateur d’ordres
religieux
4-La spiritualité de
don Bosco
ANNEXES
Annexe 2-Résurrection
d’un adolescent
Annexe 3-Vie
de Dominique Savio
Annexe 4-Quelques
repères chronologiques
Annexe 5-Les œuvres
écrites de don Bosco
SOURCE : http://voiemystique.free.fr/jean_bosco_bio_tab.htm
Mala (Sant'Orsola Terme, Trentino) - Chiesa di San
Michele Arcangelo, interno - Affresco sul soffitto raffigurante don Bosco
Mala (Sant'Orsola Terme, Trentino, Italy) - Saint Michael church, interior - Fresco on the ceiling portraying Don Bosco
QUELQUES REPÈRES CHRONOLOGIQUES
1815-(16 août): Naissance de Jean Bosco aux Becchi
(Asti-Piémont).
1817-Jean perd son père à l’âge de deux ans.
1825-Jean voit en songe la préfiguration de sa
mission.
1835 Jean Bosco reçoit la soutane et entre au
séminaire.
1837-(9 mai) : Naissance à Mornese de Marie
Dominique Mazzarello, cofondatrice des FMA. (Filles de Marie Immaculée)
1841-(5 juin): Jean Bosco est ordonné prêtre à Turin.
1841-(8 décembre): Don Bosco débute par une leçon de
catéchisme son apostolat auprès des jeunes à Turin.
1842-(2 avril) : Naissance de Dominique Savio.
1845-Don Bosco lance les cours du soir.
1846-(12 avril): Don Bosco s’établit au Valdocco.
1847-Don Bosco ouvre un deuxième Oratoire à
Turin-Porta Nuova.
1848-Don Bosco est pris pour un fou par ceux à qui il
confie son projet apostolique.
1852-(31 mars) : Don Bosco est officiellement
reconnu par son évêque comme directeur des trois Oratoires de Turin.
1853-Don Bosco ouvre des écoles professionnelles dans
ses internats, crée sa première fanfare et lance les “Lectures Catholiques”, sa
première revue populaire.
1854-(26 janvier) : Don Bosco donne le nom de
“Salésiens” à ses premiers assistants.
1854-(2 octobre) : Rencontre entre don Bosco et
Dominique Savio.
1855-(25 mars) : Naissance de la Société
Salésienne: l’abbé Michel Rua émet les voeux privés en présence de Don Bosco.
1855-Don Dominique Pestarino fonde à Mornese
(Alessandria-Piémont) une association qui deviendra l’Institut des Filles de
Marie Auxiliatrice.
1856-(25 novembre) : Décès de Maman Marguerite.
1857-(9 mars) : Mort de Dominique Savio.
1858-Première visite de Don Bosco à Rome et au Pape.
1859-(9 décembre) : Don Bosco annonce sa décision
de fonder la Congrégation Salésienne.
1859-(18 décembre) : Don Bosco installe le
premier Chapitre Supérieur salésien.
1860-(12 juin) : 26 salésiens adoptent les Règles
de la Congrégation.
1860-Don Bosco accepte parmi les salésiens le premier
laïc: le coadjuteur Joseph Rossi.
1861-Don Bosco ouvre la première typographie.
1862-(14 mai) : les 22 premiers salésiens
émettent leurs voeux en présence de don Bosco.
1863-(20 octobre) : Don Bosco ouvre la première
maison hors de Turin (à Mirabello Monferrato).
1864-(23 juillet) : La Congrégation Salésienne
reçoit la première reconnaissance du Saint-Siège (Décret de louange).
1864-(octobre) : Don Bosco rencontre Marie
Mazzarello à Mornese.
1865-(13 novembre) : Premier diplôme obtenu par
un salésien (Don Jean Baptiste Francesia).
1868-(9 juin) : Consécration de la basilique
Marie Auxiliatrice à Turin.
1869-(18 avril) : Don Bosco fonde à Turin
l'Archiconfrérie de Marie Auxiliatrice.
1870-(septembre) : Ouverture de la première
maison hors du Piémont (à Alassio, province de Savona).
1872-(5 août) : Fondation à Mornese de l'Institut
des FMA.
1874-(3 avril) : Le Saint-Siège approuve les
Constitutions salésiennes.
1875-(11 novembre) : La première expédition
missionnaire salésienne part pour l'Amérique.
1875-(21 novembre) : Ouverture de la première
maison salésienne hors d’Italie (Nice, France)
1876-(9 mai) : Le Saint-Siège approuve
l'Association des Salésiens Coopérateurs.
1877-(5 septembre) : Les Salésiens tiennent leur
premier Chapitre Général.
1877-(14 novembre) : Les 6 premières FMA partent
d’Italie pour les missions d’Amérique.
1879-Premier contact des missionnaires salésiens avec
les Indiens de Patagonie.
1880-Salésiens et FMA ouvrent les premières œuvres
missionnaires en Patagonie (Argentine).
1881-(14 mai) : Mort de Mère Marie Mazzarello.
1883-(février-mai) : Visite de Don Bosco en
France.
1884-(7 décembre) : Premier salésien évêque (Mgr
Jean Cagliero).
1886-Visite de Don Bosco à Barcelone.
1887-(14 mai) : Consécration de la Basilique du
Sacré Coeur à Rome.
1888-(31 janvier) : Mort de Don Bosco (il laisse
773 Salésiens et 393 FMA).
1890-Ouverture du procès de canonisation de Don Bosco.
1897-(septembre): Début de l’œuvre salésienne en
Amérique Centrale.
1915 Premier cardinal salésien (Mgr Jean Cagliero)
1929-(2 juin): Béatification de Don Bosco.
1934-(1 avril): Canonisation de Don Bosco.
1938-(20 novembre) : Béatification de Mère Marie
Mazzarello.
1946-(24 mai) : Don Bosco est déclaré patron des
éditeurs catholiques.
1950-Les missionnaires expulsés de Chine transplantent
l'œuvre salésienne aux Philippines, au Vietnam, à Taiwan et en Corée du Sud.
1950-(5 mars) : Béatification de Dominique Savio.
1951-(24 juin) : Canonisation de Mère Marie
Mazzarello.
1954-(12 juin) : Canonisation de Dominique Savio.
1972-(29 octobre) : Béatification de don Michel
Rua.
1988-Premier centenaire de la mort de Don Bosco. Une
"année de grâces" enrichies d’indulgences par le pape Jean-Paul II,
est ouverte le 31 janvier par une célébration solennelle à Turin, en présence
du Recteur Majeur et du Conseil Général, quatre cardinaux et 58 évêques
salésiens.
1989-(24 janvier) : Le Pape Jean-Paul II proclame
officiellement don Bosco “Père et Maître de la jeunesse”.
SOURCE : http://voiemystique.free.fr/jean_bosco_bio_25.htm
Bild der Heiligen Giovanni Melchiorre Bosco ("Don
Bosco") in der Kirche in Fontanella im Großen Walsertal in Vorarlberg, Österreich.
Painting of the Holy Giovanni Melchiorre Bosco ("Don Bosco") in the church in Fontanella in the "Grossen Walsertal" (valley) in Vorarlberg, Austria.
LES ŒUVRES ÉCRITES DE
JEAN BOSCO
Écrits de caractère scolaires
Système métrique décimal (1849)[1]
Histoire de l’Église (1845)
Histoire Sainte (1847)
Histoire d’Italie (1855)
Biographies :
Saint Martin de Tours (1855)
Saint Pancrace martyr (1856)
Saint Pierre apôtre (1856)
Saint Paul (1857)
Les papes des trois premiers siècles (1857-1865)
La bienheureuse Marie des Anges, carmélite (1865)
Louis Comollo (1844)
Saint Dominique Savio (1859)
Michel Magon (1861)
François Besucco (1864)
Joseph Cafasso (1864)
Charles-Louis de Haller, protestant converti (1855)
Les mémoires de l’Oratoire Saint François de Sales (de 1815 à 1855)
Récits “agréables”
La conversion d’une vaudoise (1854)
Pierre ou la force de la bonne éducation (1855)
Récit agréable d’un vieux soldat de Napoléon 1er (1862) etc. ...
Doctrine, apologétique, dévotion
Avis aux catholiques (1850)
Le catholique instruit dans sa religion (1853)
Une dispute entre un avocat et un ministre protestant (1853)
L’Église catholique et sa hiérarchie (1869)
Les conciles généraux et l’Église catholique (1869)
Œuvres mariales
Le mois de mai (1858)
Neuf jours consacrés à l’auguste Mère du Sauveur sous le titre de Marie
Auxiliatrice (1870), etc. ...
Sur l’œuvre salésienne
Règlements de l’Oratoire (1877)
Les Coopérateurs Salésiens (1876)
Constitutions de la Société de saint François de Sales (à partir de 1867)
À cela il faut ajouter la revue intitulée “Les
Lectures Catholiques” à partir de 1853...
Enfin, sur l’ordre exprès du pape Pie IX, don Bosco
écrivit aussi ses Souvenirs autobiographiques.
(www.sdb.org).
[1] Les
nombres entre parenthèses sont les dates de la première parution
SOURCE : http://voiemystique.free.fr/jean_bosco_bio_26.htm
Qui est Don Bosco ?
30 janvier 2021 à 10:00
Un prêtre éducateur du XIXe siècle qui a donné sa vie
aux jeunes abandonnés de la ville de Turin… Voici résumer en quelques mots la
vie d’une personne qui aura marqué son époque et aura laissé un trésor pour
aimer les jeunes : le système préventif. Son
projet a conquis des jeunes et des adultes de son temps… et aujourd’hui, ils
sont des centaines de milliers, dans plus de 130 pays, à vivre du style
d’éducation proposé par Don Bosco.
voir une vidéo sur Don Bosco
Son enfance
Né le 16 août 1815 aux Becchi, un hameau situé à 30
kilomètres au sud de Turin, Jean Bosco est le troisième fils d’un couple
de paysans. Très tôt orphelin de père, il est forcé d’aider sa mère aux
travaux des champs pour ne pas mourir de faim. Malgré cela, il trouve le temps
de s’instruire, et fait profiter de ses connaissances aux garçons de son âge.
Enfant joyeux, mais impulsif, il doit quitter le foyer familial à l’âge de onze
ans du fait de sa mésentente avec l’un de ses frères. Après avoir effectué
plusieurs petits métiers, il bénéficie de l’enseignement d’un prêtre, Don
Calosso, ce qui nourrit en lui la vocation de rentrer dans les ordres.
Attentif aux jeunes
Ordonné prêtre le 5 juin 1841, Don Bosco est invité
par Don Cafasso à arpenter les faubourgs de Turin. Il y découvre une
jeunesse livrée à elle-même, en proie à la misère et à l’exploitation. Il faut
dire qu’à cette époque, la capitale piémontaise est en pleine effervescence
industrielle, et les jeunes constituent, pour les patrons, une main d’oeuvre
bon marché et corvéable à merci. Ses visites dans les prisons finissent de le
convaincre d’agir rapidement. C’est ainsi qu’il conçoit le projet du Valdocco (littéralement
: « val des occis» en italien, puisque c’était dans ce quartier de Turin que
les exécutions avaient lieu), un centre de jeunes qui ouvre en 1846.
Au Valdocco, Don Bosco fait construire une chapelle,
dédiée à Saint-François de Sales. Parallèlement, il met en place des
ateliers pour former ses jeunes aux métiers de l’industrie : menuiserie, cordonnerie,
reliure, etc. Sur les chantiers, il fait signer aux patrons des contrats de
travail en bonne et due forme, ce qui n’est pas monnaie courante à l’époque.
Enfin, il tient à créer une ambiance familiale au sein du centre et, pour cela,
persuade sa mère de le rejoindre.
Avec l’aide des éducateurs, laïcs et prêtres, Don
Bosco assure une présence permanente auprès des garçons qu’il accueille : il
joue avec eux, mange avec eux, veille à leur bien-être. Le succès du centre est
retentissant : en six ans, les effectifs passent de 17 à plus de 600 ! Du coup,
un deuxième oratoire est ouvert dès 1853, dans le quartier de Porta Nuova. Ce
succès, cependant, ne fait pas que des heureux, et son refus catégorique de
voir ses jeunes s’enrôler dans la révolution qui secoue le Piémont attise le
ressentiment. Don Bosco est ainsi la cible de tentatives d’attentats, auxquels
il échappe miraculeusement.
Développer son oeuvre
En 1859, il propose à 17 garçons, parmi les plus âgés,
de l’aider à fonder une congrégation. Les Salésiens sont nés. En
1872, sa rencontre avec Marie-Dominique Mazzarello aboutit à la fondation
des « Filles de Marie Auxiliatrice »,
appelées aussi Salésiennes de Don Bosco. Enfin, en 1875, il conçoit le projet
des Coopérateurs, qui rassemble laïcs, prêtres et religieux soucieux de
l’éducation des jeunes dans leurs lieux de vie. La même année, les premiers
missionnaires embarquent pour l’Argentine, première étape de
l’internationalisation de la jeune congrégation.
Don Bosco s’éteint le 31 janvier 1888 à Turin, à 73
ans. Il est proclamé Saint par Pie XI en 1934, et nommé « Père et
maître de la jeunesse » par Jean-Paul II en janvier 1988. Son
élève et disciple Dominique Savio (1842-1857) est, lui, canonisé en
1954 par Pie XII, et nommé Saint-patron des enfants et des adolescents.
SOURCE : https://www.don-bosco.net/actualites/famille-salesienne/qui-est-don-bosco/
À l'école de Don Bosco, être toujours dans la joie
Edifa - Publié le 30/01/21
Proclamé "patron des apprentis" par le pape
Pie XII, Jean Bosco était un éducateur hors du commun. Fêté ce 31 janvier, il
pourrait aussi être le protecteur des parents, des catéchistes et des
enseignants.
Don Bosco est né le 16 août 1815, dans un petit hameau
du nord de l’Italie. Il fut ordonné prêtre le 5 juin 1841. Comme un songe le
lui avait fait pressentir durant sa jeunesse, l’essentiel de son ministère fut
consacré aux jeunes, qu’il accueillit par centaines à l’Oratoire saint François-de-Sales,
les sauvant ainsi de la misère matérielle et surtout spirituelle à laquelle ils
étaient livrés. Éducateur hors pair, il sert encore aujourd’hui d’exemple aux
parents et à tous ceux qui travaillent avec les enfants.
Être toujours dans la joie et garder confiance
La joie est vraiment la tonalité de la vie de Don Bosco :
une joie puisée à la source de la prière et des sacrements, une joie qui
s’incarne très concrètement. Agé d’une douzaine d’années, il fait le pitre sur
une corde tendue à la manière des funambules de foire, histoire d’attirer des
spectateurs qu’il invite ensuite à prier ! Plus tard, avec les garçons de
l’Oratoire, il passe des heures à jouer et à raconter des histoires. Et quand
le petit Dominique Savio, qui est son élève, se croit obligé de
rester sérieux par amour du Seigneur, Don Bosco lui fait très vite comprendre qu’« un
saint triste est un triste saint ».
« Ayons confiance en Dieu, quoi qu’il
arrive » : ce sont les derniers mots du père de Jean, qui meurt alors que
ce dernier n’a pas deux ans. Cette confiance restera la règle de Don Bosco. Il
aime à répéter à ses jeunes : « Gardez confiance ». Avec sa mère,
venue travailler avec lui à Turin, il vit cette confiance au quotidien, qu’il
s’agisse de trouver un toit pour ses garçons, de les nourrir, ou de rassembler
des fonds pour construire une église. Don Bosco et « Maman
Marguerite » ne s’appuient pas sur le contenu de leur porte-monnaie (vide,
le plus souvent !), mais sur Dieu seul. Et Dieu ne les déçoit jamais. Nous
pouvons demander à Jean Bosco de nous apprendre la confiance lorsque les
factures à payer s’amoncellent, ou que le chômage met en péril les finances
familiales. Don Bosco fit tant de fois l’expérience d’avoir plus de bouches à
nourrir que d’argent pour acheter du pain, que l’on peut certainement le
choisir comme protecteur des fins de mois difficiles.
Dieu a besoin d’hommes et de femmes bien formés du
corps, du cœur et de l’intelligence
Développez vos talents et profitez de toutes les occasions pour apprendre : telle est la leçon que nous donne la vie de Don Bosco. Certes, il était doué et sans doute plus que d’autres : il jouissait d’une mémoire prodigieuse, chantait à merveille, était souple et agile, habile de ses mains, etc. Mais il sut développer tous ces dons, pour les mettre au service de Dieu. Tout jeune, il ne perd pas une minute pour étudier « afin, disait-il, de devenir prêtre », ce qui ne l’empêche pas de travailler aux champs ou de s’exercer à diverses acrobaties et jongleries !
Lorsqu’il est collégien, il n’a pas de quoi payer sa
pension. Qu’à cela ne tienne : puisqu’il habite chez un tailleur, il lui
propose de travailler pour lui après l’école, acquérant ainsi une compétence
qui lui sera précieuse lorsqu’il s’agira de ravauder les vêtements usés de ses
garçons. Il apprendra ensuite la menuiserie, la reliure, la serrurerie, la
cordonnerie. Jean Bosco nous rappelle qu’il ne faut perdre aucune occasion de
développer ses compétences, surtout lorsqu’on est jeune. Sa vie nous rappelle
que Dieu a besoin de bons ouvriers pour sa moisson, d’hommes et de femmes
solides, bien formés dans tous les domaines du corps, du cœur et de
l’intelligence.
Conduire les enfants à Dieu avec une fermeté qui
n’exclut jamais la miséricorde
Faites-vous aimer, attirez l’affection des enfants
pour les conduire à Dieu : voilà comment Don Bosco éduqua les jeunes qui lui
furent confiés. Il les conduisait par la douceur, avec une fermeté qui
n’excluait jamais la miséricorde. Il faisait aimer le Bon Dieu parce que lui-même
était bon. Quand il voyait les fautes de ses garçons – et il avait reçu le don
de lire avec clairvoyance dans leurs âmes – , il ne les accablait pas de
reproches, mais cherchait avec beaucoup de délicatesse et de bienveillance à
les conduire jusqu’au pardon de Dieu.
« Dites à mes enfants que je les attends tous au
Paradis, et recommandez-leur toujours une grande dévotion à l’Eucharistie et à
la Sainte Vierge. Ainsi, ils n’auront jamais rien à craindre ». Ces
ultimes conseils de Don Bosco, mort le 31 janvier 1888, ne tracent-ils pas un
beau programme pour toutes les familles chrétiennes ?
Christine Ponsard
中文(台灣): 天主教台北總教區聖若望鮑思高天主堂的聖若望鮑思高雕像。
Statue of Don Bosco at St. John Bosco Parish Church,
Taipei, Taiwan
Statue de Saint Jean Bosco à l'église Saint Jean Bosco
à Taipei, Taiwan..
Photographie :
Bernard Gagnon
Estatua de Don Bosco, La Coruña
Saint John Bosco
Also
known as
- Don
Bosco
- Giovanni
Bosco
- Giovanni
Melchior Bosco
- John
Melchoir Bosco
Profile
Son of Venerable Margaret Bosco. John’s father died when the boy was two years old; and as soon as he was old
enough to do odd jobs, John did so to helps support his family. Bosco would go
to circuses, fairs and carnivals, practice the tricks that he saw magicians
perform, and then put on one-boy shows. After his performance, while he still
had an audience of boys, he would repeat the homily he had heard earlier that
day in church.
He worked as a tailor, baker, shoemaker, and carpenter while attending college and seminary. Ordained in 1841. A teacher, he worked constantly with young people, finding places where they could meet,
play and pray, teaching catechism to orphans and apprentices. Chaplain in a hospice for girls. Wrote short treatises aimed at explaining the faith to children, and then taught children how to print them. Friend of Saint Joseph Cafasso, whose biography he wrote, and confessor to Blessed Joseph Allamano. Founded the Salesians of
Don Bosco (SDB) in 1859, priests who work with and educate boys, under the protection of Our Lady, Help of Chistians, and Saint Francis de Sales. Founded the Daughters
of Mary, Help of Christians in 1872, and Union of Cooperator Salesians in 1875.
Born
- 31 January 1888 at Turin, Italy of natural causes
- 24 July 1907 by Pope Pius X (decree of heroic virtues)
- apprentices
- boys
- editors
- Mexican
young people
- laborers
- magicians (performers, not black magic)
- schoolchildren
- schools, colleges,
universities
- students
- young
people
- –
- Institución
Educadiva Juan Pablo I Paz y Futuro
- World Youth
Day 2019
Additional Information
- Book of Saints by Father Lawrence George Lovasik, S.V.D.
- Catholic
Encyclopedia
- New
Catholic Dictionary
- Saint John Bosco, by Edward Fitzgerald, S.D.B.
- Saints of the Day, by Katherine Rabenstein
- The Holiness of the Church in the 19th Century
- The Nineteenth Century Apostle of the Little
Ones, by E. Uhlrich
- –
- First Panegyric on Saint Joseph Cafasso by Saint John Bosco
- Second Panegyric on Saint Joseph Cafasso by Saint John Bosco
- –
- The Life of Dominic Savio, by Saint John Bosco
- A Sketch of the Life and
Works of the Venerable Don Bosco, by M S Pine
- read
online
- download in EPub format
- Librivox audio book
- Librivox audio book +
image montage on YouTube
- Don Bosco – A Sketch of
His Life and Miracles, by Dr Charles d’Espiney
- Virtue and Christian
Refinement According to the Spirit of Saint Vincent de Paul, by Saint John Bosco
- Venerable Don Bosco, by R
F O’Connor
- books
- Book of Saints, by the Monks of Ramsgate
- Our Sunday Visitor’s
Encyclopedia of Saints
- other
sites in english
- 1001 Patron Saints and
Their Feast Days, Australian
Catholic Truth Society
- Angelo Stagnaro: Why Don Bosco is the Patron Saints of
Magicians
- Brian Kranick
- Catholic Community Forum
- Catholic Culture
- Catholic Exchange: Conquering Souls for Christ
- Catholic Exchange: The Ghost, The Blessed Sacrament and The Devil
- Catholic Exchange: The Danger of Tolerance
- Catholic Exchange: Six Ways to Live a Joyful Life from Saint John
Bosco
- Catholic Ireland
- Catholic
Lane
- Catholic News Agency
- Catholic Online, by Terry Metz
- Cradio
- Domestic-Church, by Catherine Fournier
- Franciscan
Media
- Independent
Catholic News
- John Paul
Meenan
- Patricia Treece
- Pray More Novenas
- R C
Spirituality
- Regina
Magazine
- Saints for Sinners
- Saints Stories for All Ages
- uCatholic
- Wikipedia
- images
- audio
- SQPN’s Let’s Talk
- The Venerable Don Bosco
the Apostle of Youth, by
M S Pine (Librivox audio book)
- video
- YouTube PlayList
- The Venerable Don Bosco
the Apostle of Youth, by
M S Pine (Librivox audio book + image montage)
- sitios
en español
- Martirologio Romano, 2001 edición
- sites
en français
- Abbé
Christian-Philippe Chanut
- Gaston Courtois
- Les idées
pédagogiques de Don Bosco
- Librairie Doctrine Chrétienne
- Vie de Dom
Bosco, fondateur de la société salésienne
- fonti
in italiano
- spletne
strani v slovenšcini
Readings
Fly from bad companions
as from the bite of a poisonous snake. If you keep good companions, I can
assure you that you will one day rejoice with the blessed in Heaven; whereas if
you keep with those who are bad, you will become bad yourself, and you will be
in danger of losing your soul. – Saint John Bosco
When tempted, invoke
your Angel. he is more eager to help you than you are to be helped! Ignore the
devil and do not be afraid of him: He trembles and flees at the sight of your
Guardian Angel. – Saint John Bosco
Enjoy yourself as much
as you like – if only you keep from sin. – Saint John Bosco
Do you want our Lord to
give you many graces? Visit him often. Do you want him to give you few graces?
Visit him seldom. Visits to the Blessed Sacrament are powerful and
indispensable means of overcoming the attacks of the devil. Make frequent
visits to Jesus in the Blessed Sacrament and the devil will be powerless
against you. – Saint John Bosco
My sons, in my long
experience very often I had to be convinced of this great truth. It is easier
to become angry than to restrain oneself, and to threaten a boy than to persuade
him. Yes, indeed, it is more fitting to be persistent in punishing our own
impatience and pride than to correct the boys. We must be firm but kind, and be
patient with them. See that no one finds you motivated by impetuosity or
willfulness. It is difficult to keep calm when administering punishment, but
this must be done if we are to keep ourselves from showing off our authority or
spilling out our anger. Let us regard those boys over whom we have some
authority as our own sons. Let us place ourselves in their service. Let us be
ashamed to assume an attitude of superiority. Let us not rule over them except
for the purpose of serving them better. This was the method that Jesus used
with the apostles. He put up with their ignorance and roughness and even their
infidelity. He treated sinners with a kindness and affection that caused some
to be shocked, others to be scandalized and still others to hope for God’s
mercy. And so he bade us to be gentle and humble of heart. – from a
letter by Saint John Bosco
All past persecutors of
the Church are now no more, but the Church still lives on. The same fate awaits
modern persecutors; they, too, will pass on, but the Church of Jesus Christ
will always remain, for God has pledged His Word to protect Her and be with Her
forever. – Saint John Bosco
Most Holy Virgin Mary,
Help of Christians, how sweet it is to come to your feet imploring your
perpetual help. If earthly mothers cease not to remember their children, how
can you, the most loving of all mothers forget me? Grant then to me, I implore
you, your perpetual help in all my necessities, in every sorrow, and especially
in all my temptations. I ask for your unceasing help for all who are now
suffering. Help the weak, cure the sick, convert sinners. Grant through your
intercessions many vocations to the religious life. Obtain for us, O Mary, Help
of Christians, that having invoked you on earth we may love and eternally thank
you in heaven. Amen. – Saint John
Bosco
MLA Citation
- “Saint John Bosco“. CatholicSaints.Info.
18 December 2020. Web. 31 January 2021. <https://catholicsaints.info/saint-john-bosco/>
Character and growth of the oratory
Statistics
Saxton, Eugene. "St. Giovanni Melchior Bosco." The Catholic Encyclopedia. Vol. 2. New York: Robert Appleton Company,1907. 31 Jan. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/02689d.htm>.
John Bosco, Priest Founder (RM)
Born at Becchi (near Turin), Piedmont, Italy, August 15, 1815; died in Turin on January 31, 1888; both beatified in 1929 and canonized April 1, 1934, by Pope Pius XI as the "Father and Teacher of Youth."
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0131.shtml
Estatua de Don Bosco frente a la Parroquia de María Auxiliadora (PP Salesianos) en Orense (Galicia, España)
Saint John
Bosco, by Edward Fitzgerald SDB
The acrobat doubled up with laughter. A challenge was
one thing, but a challenge from an upstart teenager obviously still green
behind the ears was too much. And all because a crowd of kids preferred to
watch his show rather than go to church! He looked at John, sized him up again
and promptly accepted.
There were to be four contests and they fixed the
stakes for the first. To his amazement John beat him at running and, after
doubling the bets, won again at jumping. He was absolutely furious when John
managed to beat him at juggling, so in an all-ornothing bid he set about
climbing the elm-tree.
Up and up he went until he began to feel the tree bend
under his weight. Finally he reached the top and it was obvious to everyone
that it was impossible to climb any higher. He got a tremendous round of
applause.
Happy again, he watched condescendingly as John
shinned up the tree. Up and up he went until the tree bent under his weight
too. Then the boy did an extraordinary thing: he stopped climbing just short of
the top and proceeded to do a daring hand-stand so that his feet extended well
above the top of the tree. He had won again!
It was a costly afternoon for the acrobat; he had lost
both his money and his pride. However, everything turned out all right when
John invited him to have a meal with some of his friends, all members of his
‘Cheerful Club’. After paying for the meal out of the prize-money, John then
gave him back what he had lost.
This incident is typical of the life and work of Saint
John Bosco, affectionately known as Don Bosco after his ordination. It contains
many of the elements which were to characterize his life-style: his love of
God, his concern for the spiritual welfare of young people, his skill and quick
thinking, his courage in facing opposition, his generosity to rivals or
enemies, his good humour, his oneness with and openness to his boys, his use of
sport and games to bring youngsters to God, and his practical commonsense
approach to problems and situations as they arose.
Numerous other incidents in his life would have
illustrated these just as well, and no special importance need be attached to
the one we have just related. But it is always well worth taking such a typical
incident and attempting to get behind it to ask the question: ‘Why?’
This is particularly necessary when dealing with a
life such as Don Bosco’s, which is full of incident and a wide variety of
activities. Otherwise one can become very confused indeed. A person’s life-long
undertakings are likely to appear meaningless to us unless we keep in mind the
guiding principles of his life. We need a unifying principle which will link
these things together and give us a kind of bird’s-eye view of his life.
Naturally, this is not at all an easy thing to
determine, and almost certainly there will be a number of such guiding
principles at work. But this should not stop us from making the attempt.
What, then, was the unifying factor in Don Bosco’s
life and work? Certainly one needs to single out his deep love of God and of
our Lady. These motivated all his actions. But, in particular terms, we could
perhaps underline the following: Don Bosco was above all a man of action, who
so cared for the material and spiritual welfare of poor boys that he was ready
and willing to meet the problems and needs of the moment with whatever good
means he had at his immediate disposal. He used to say later on in life, ‘The
better is the enemy of the good,’ and would undoubtedly have supported
Chesterton’s remark that if a thing is worth doing, it is worth doing badly.
He was never one to remain inactive until a perfect
solution to a problem presented itself. ‘If I can’t get over an obstacle,’ he
pointed out, ‘I simply try to go around it.’
Don Bosco was a very practical, down-to-earth saint.
He did not hesitate to adopt a short-term solution to a problem rather than sit
back and do nothing at all and so allow the situation to deteriorate. This was
an outlook which was to shape and colour his whole ministry. Predictably, it
was also one which annoyed his critics.
Early life and difficulties
John Bosco was born on 16 August 1815 in Becchi, in
the parish of Castlenuovo in Northern Italy. His father, Francis Bosco, was a
poor farmer, who died when John was only two years old.
His mother, Margaret, still only twenty-nine, was then
left with the burden of caring for her two sons, John and his older brother
Joseph, and also for her aged mother-in-law and Anthony, her husband’s son by
his first marriage. It was from his mother, who was herself quite unable to
read, that John learned many of the things which were to stay with him for the
rest of his life, above all his reverence for the Eucharist, his devotion to
Mary, and his spirit of hard work.
Life was difficult for the Bosco family after the
death of John’s father. From the age of four John had to work hard, drawing
water from the well, feeding the cows, and collecting fruit. But he also knew
how to play, and when he went to the nearby fairs with his mother on market
days he eagerly watched the jugglers and acrobats, scrutinizing their acts so
as to find out their secrets. Then, at home, he would practise hard until
eventually he could walk the tight-rope, do somersaults and perform various conjuring
tricks and feats of strength. With these, and his ability to read stories from
books, John entertained his friends regularly, making sure that they either
started or finished with some prayers. Even at this early age he was making use
of a technique which he was to perfect later on in life.
When he was nine John had a dream which was so
decisive and prophetical that it conditioned his whole way of doing things in
his work with young people. It is worth noting that Don Bosco was always
cautious when speaking of his ‘dreams’; he refused to be drawn on the question
of whether they were of divine origin or simply the normal outcome of his
concern for educating the young. It was Pius IX who later commanded him to
write them down, and as a result of this insistence we now have more than a
hundred of Don Bosco’s dreams recorded.
Anyway, in his dream John found himself in a large
yard with a crowd of boys who were playing together. Some of them were laughing
and having a good time, but others were cursing and swearing. John tried to
stop them by shouting, but when that failed he, waded into them with his fists.
Then a man appeared, majestic in appearance, who
called him and said: ‘You will only make them your friends with gentleness and
love, not with blows. Teach them the beauty of virtue and the ugliness of sin.’
When John replied that he had not the necessary knowledge to do this, the man
said : ‘My mother will be your teacher.’
John then saw a beautiful lady standing beside him.
She took him by the hand. ‘Look,’ she said. When he did so he found that the
boys had vanished and in their place was a herd of wild animals. ‘This is your
work,’ she went on. ‘Be humble and strong. I will show you now what you must
do.’ As she spoke the wild animals disappeared and in their place John saw
gentle lambs gambolling about. He began to cry, and asked what it all meant.
‘You will understand it later’, the lady replied, and with that the dream was
over.
John told his mother of his dream and she thought it
might be a sign that he was meant to be a priest. At that time many priests
were puritanical and Jansenistic in outlook, and kept themselves aloof from the
working classes and in particular from dirty street-urchins. Such was the gap
between the sacred and the secular that, in their minds, mixing with the common
people was seen as a kind of profanation or contamination.
John was very hurt when his greetings were not
returned and priests passed him by without a word. Later on he said: ‘I used to
cry about this and told my friends that if I ever became a priest I certainly
wouldn’t act like that. I’d talk to the boys and try to give them some good
advice.’ In fact, this was also his criticism of life in the seminary, where he
was to spend six years studying for the priesthood. His teachers were mostly
distant and forbidding figures who never mixed with their students. As soon as
class was over they disappeared. It was almost impossible to get near them to
ask for their advice.
But the kind of spiritual loneliness which John experienced,
the lack of care and affection on the part of his superiors, only served to
increase his desire to become a priest who would spend his whole life with
needy boys, so that, in getting to know them better, he would be in a better
position to help them in all their troubles.
Fortunately, there were some priests who were prepared
to take an interest in him, and it was well that there were. His stepbrother
was resentful and badtempered, and adamantly opposed John’s going to school.
But, happily for John, when he was eleven he met a kindly old parish priest,
Don Calosso, who decided to help him.
Much to Anthony’s annoyance, it was arranged that John
should go to the old priest each morning to study Latin and then work in the
fields for the rest of the day. However, the arguments continued at home, and
finally John’s mother decided that the only thing to do was to put a stop to
the lessons and send John away for a while. At thirteen he found himself away
from home, working as a farmer’s boy for a pittance of a wage.
Eventually his uncle made peace of a sort with
Anthony, and John was able to go back. But trouble broke out again, and in the
end Margaret decided to divide the property. As a result, Anthony set up on his
own and John was able to continue his lessons under Don Calosso. However, the
good priest soon suffered an apoplectic stroke and died.
So, John had to go to school at Castlenuovo. At first
he made the journey to the village twice a day, and often travelled the
distance (about thirteen miles) barefooted, so as not to wear out his boots,
which he slung over his shoulder. But when winter came he was so worn out
himself that his mother arranged for him to board with a tailor, and paid for
his keep with eggs and corn. As the tailor was also a musician and sang in the
parish choir, John soon learned how to play the violin and the harmonium and
the essentials of plain-chant, as well as how to cut cloth, stitch, sew and
turn out a decent pair of trousers. All of these skills he put to good use in
his later ministry.
In November 1831, when he was sixteen, he commenced
his studies at the local grammar school in Chieri. He was much older than the
other children and badly dressed, so they did not spare him their taunts.
However, he not only survived but overcame these difficulties, and due to his
excellent memory and serious application he advanced at the rate of two classes
a year until by July 1833 he had finished his course.
During these years in Chieri he stayed with a baker,
sleeping and studying by candlelight in a dark cupboard under the stairs.
Although the tuition at the school was free, John had to work hard to pay for
his board and lodging, his clothes and text-books, as his mother could not
afford to pay for everything herself.
The baker owned a restaurant which John swept and
scrubbed before going to school in the morning. After school he used to score
for the billiard-players long into the night. Only then did he get a chance to
do his own studies, often cold and very hungry in the bare space under the
stairs. But even here he managed to learn another skill : how to bake cakes and
make pastry. His cheerfulness and good nature made him a firm favourite with
his school-friends, and he used his acrobatic and other skills to draw them to
God. This, in fact, was the period when the incident with the acrobat took
place.
John still wanted with all his heart to become a
priest so that he could, as he himself put it to the old priest Don Calosso,
‘teach the truths of religion to other boys, who are not bad, but who will get
into trouble if no one takes care of them.’ Now another saintly priest took a
hand in his training. This time it was the young Don Cafasso, then only
twenty-three. He counselled John to enter the seminary, which he did in October
1835. Six years later, on 5 June 1841, he was ordained in Turin at the age of
twenty-six. His troubles had only just begun.
Portrait of a young priest
The hardships and open opposition which Don Bosco had
to face as a child were to continue to be the pattern of his life as a priest.
After his ordination, he was offered a position as a
teacher and posts in two parishes, but on the advice of his friend Don Cafasso
he decided to continue his studies at the college in Turin (population then
about 136,000), where young priests had a chance of deepening their knowledge
of theology and obtaining first-hand pastoral experience of the problems of
people in a large city. Under the guidance of Don Cafasso and others they
carried out their studies and exercised a fruitful ministry visiting poor
people in slums, hospitals, prisons and reformatories. Don Bosco stayed there
for three years (1841-1844) free of charge.
On 8 December 1841, the feast of the Immaculate
Conception, he intervened to rescue a scruffy, sixteenyear-old bricklayer’s
apprentice from an irritable and unsympathetic sacristan. The boy was an orphan
who could neither read nor write and knew nothing about his faith, not even how
to bless himself. In this he was typical of the many poor and homeless boys who
came to Turin in search of work and roamed around the city neglected and
unwanted.
With patience and gentleness, Don Bosco began to talk
with him about God, and when he had finished, invited the boy to come again and
bring some of his friends with him. The following Sunday he came back with six
of his mates, and Don Cafasso had picked up three more. A couple of months
later there were eighty.
The problem, of course, was in finding a place for
them to meet. Fortunately, for the three years he was at the college, Don Bosco
was allowed to use the courtyard, in spite of the noise and the liveliness of
the meetings. But when he finished his pastoral studies he had to search for a
place to go. He became chaplain to an orphanage for young girls which had been
founded by a charitable noblewoman, and was allowed to hold his meetings in the
courtyard there. However, after eight months the good woman could no longer
endure the noise and, although Don Bosco still remained chaplain, he again had
to find a meeting place where he could organize games and catechism classes and
hear confessions.
For the next year and a half he and his boys wandered
up and down the city, unable to stay in one spot for very long. It makes a
marvellous picture : there he was, a small, squarely-built priest of thirty,
only five-foot four in height, with an untidy mop of dark brown hair on his
head and an unruly mob of 400 young hooligans at his heels. Small wonder that
no sooner had they settled down in one spot than they were firmly asked to move
on to another! Not even the deserted cemetery next to the church of Saint Peter
in Chains was to be a refuge for very long.
Complaints poured in and he was eventually summoned to
the town hall, where the mayor tried to persuade him to disband his group. When
he refused, the mayor attempted to put pressure on the archbishop, but he got
no satisfaction there either. He retaliated by putting Don Bosco under police
surveillance, but the policemen who were detailed for the job were soon
admitting that if they had much more of it they would probably be going to
confession themselves!
For the most part the clergy, too, viewed his work
with suspicion. Some of them even thought he was mad and arranged for two
canons to have him taken by carriage to the nearby asylum for examination. But
Don Bosco was no fool. He neatly turned the tables on them by politely allowing
them to get into the carriage first, then slamming the door and telling the
driver to head for the asylum as fast as ever he could!
Saints, like prophets, have a way of going
unrecognized in their own time and country. Everyday holiness frequently goes
undetected; sometimes it is mistaken for madness. But in spite of all the
heartbreak and disappointment, Don Bosco and his boys continued their nomadic
existence, the little priest hiding his grief and joining in their sports and
games. They, in their turn, were happy to attend his services and religious
devotions, often in the open air. There was no compulsion about it; they knew
him and loved him as a priest who radiated the love of God, and they
spontaneously accepted his invitation to praise God as something which was
right for them to do together.
But God was not to be outdone in generosity. He
finally rewarded them with a home of their own – a wooden shed with a leaky
roof which was so near the ground that they had to dig out a couple of feet and
make a new floor. But on Easter Sunday (ia April), 1846, Don Bosco blessed the
shed which had now become their chapel. His work grew up and developed around
that site and spread out from it to the furthest parts of the globe.
The work expands
No sooner had he found a secure base than he redoubled
his efforts. He organized evening classes so that those who were working all
day could have an opportunity to learn. He solved his staff problem by
recruiting some of his more promising boys as pupilteachers under his guidance
and also by persuading a few friends in the city to lend a hand. He continued
with his catechism classes and, when he found that there was no suitable Bible
history-book, promptly wrote one himself.
At that time workers were cruelly exploited,
disgracefully treated, shamefully underpaid, and often arbitrarily sacked. With
no civil law to protect them they were completely defenceless. Don Bosco knew
all this and did his best to put a stop to it. He walked around from factory to
factory, either begging work for those who had none or trying to improve
conditions for those who had. He drew up labour contracts for the young
apprentices, an idea which was later adopted universally. He even managed to
secure a fortnight’s holiday a year for the boys, which was astonishing when
one considers the times in which he lived.
Cardinal Cardijn, the founder of the Young Christian
Workers movement, once remarked: ‘Don Bosco was the first person in the
Catholic Church to dedicate himself entirely to working-class youth.’ In fact,
Pius XII and John XXIII both proclaimed him patron of the young apprentices of
various countries.
The strain of all this unceasing activity was,
understandably, too much and one Sunday in July he fainted. He was found to
have pneumonia and was soon in a critical condition. His boys received the news
with shock and consternation. They had an intense affection for him and day and
night prayed fervently for him. He did recover, but had to go back home to
Becchi for three months to convalesce. Meanwhile some of his faithful friends
kept his work going and quickly found out how difficult it was.
However, Don Bosco was anxious to be back with his
boys. He had managed to rent four rooms in a house not far from his converted
shed, but there were at least two brothels nearby, so he had to have someone to
guarantee his good name. He asked his mother to give up her old home in the
country, with its peace and quiet, and help him look after his 600
undisciplined, noisy youngsters in the city. That she accepted at all was a
measure of her love for God and her belief in the work her son was doing.
The two of them set out on 3 November 1846 with their
bundles of linen and kitchen utensils, and walked the entire six-hour journey
to the city. Margaret was then sixty-six, and Don Bosco himself, still weak
from his illness, was suffering from varicose veins which were to cause him
much pain for the rest of his busy life. For the remaining ten years of her
life, Margaret became a mother to his boys and an invaluable help to him in his
work.
Typical of this period was the way in which Don Bosco
trusted entirely in divine providence and the intercession of our Lady to meet
his growing needs. The time came, for instance, when he had to buy the famous
shed and the plot of land. After some bargaining he agreed on a price. It came
to almost £1,200 and he did not have a penny in his pocket. He calmed his
anxious mother with the simple statement : ‘God will provide.’ Sure enough, he
had the money within a week.
It was this confidence in God and in Mary, Help of
Christians, which kept him going despite setbacks and disappointments, which
occasioned many astounding events and cures too numerous to detail, and which
led to his undertaking new and dynamic initiatives at a time when his friends
counselled caution and consolidation.
By 1851 the improvised chapel in the shed was much too
small. He needed a new one, so he laid the first stone and then set about
collecting the money. He begged from everybody (including the royal family!)
and organized the first of his great lotteries (rather like our sweepstake
draws). Within a year the church of Saint Francis of Sales was built and
completely paid for – a major achievement even today. But, not content with
that, he built a school nearby with room for sixty-five boys. Whenever it was
needed, Don Bosco put up another building.
His two greatest achievements in this field were
undoubtedly the building of the Basilica of Mary, Help of Christians, in Turin
and the construction of the Basilica of the Sacred Heart in Rome. When Leo XIII
asked him to build the church in Rome, Don Bosco was already old and worn-out –
his eyesight was bad, his legs gave him so much pain that he had to use small
steps to get in and out of bed, and he suffered from chronic eczema. But in
spite of his exhaustion he heroically completed the task, making long
fund-raising journeys to France and Spain in order to finance the building.
Salesians of Don Bosco
Don Bosco, however, was not content to build in bricks
and mortar. Even as a young priest he wanted his work to live on in dedicated
followers. So he began to train some of the boys who seemed to respond best to
his ideals. Sadly, they all left him. But failure and disappointment were not
new to him, so he made five more attempts before he eventually succeeded. On 26
January 1854 he held a meeting in his room. That evening his little group of
four followers decided to bind themselves with a promise, which could later be
changed to a vow. They called themselves ‘Salesians’, after Saint Francis of
Sales, whose characteristic virtues of charity, gentleness and patience Don
Bosco wanted them to imitate.
In 1859 he disclosed his intention to found a
religious congregation – with a mere seventeen followers! The first elections
were held on 18 December 1859, and the Salesian Society came into being, though
it took ten years of patient negotiations before it was eventually approved by
the Holy See.
Encouragement and opposition had both come from
unexpected quarters. The Minister of Justice, Rattazzi, an anti-clerical, who
was directly responsible for the existing oppressive laws against religious
orders, recommended that he form a society of helpers and showed him how to get
round the laws as they stood. On the other hand, the two archbishops of Turin
during this period were opposed to his projects, and it was largely due to his
confident trust in Mary, Help of Christians, and to the fatherly advice and
kindness of his great friend Pius IX that he finally managed to win through. In
1863 there were just 39 Salesians; by 1874, when the Rule was definitively
approved, there were 320; when Don Bosco died in 1888 there were 768; today
they number 20,000.
As the Salesian work for poor boys grew and
flourished, Don Bosco saw the need for a similar work for young girls, and so
with the help of the saintly Mary Mazzarello he founded the Salesian Sisters.
On 5 August 1872 the first fifteen Sisters made their vows, and Don Bosco gave
them their official title: Daughters of Mary, Help of Christians. From that
small beginning they too have spread throughout the world and now number
19,000.
In 1876 a third family, the Salesian Co-operators, was
added to the first two. This predominantly lay association was intended by Don
Bosco to shake Christians out of their lethargy into an active apostolate on
behalf of the Church. He meant them to be ready to take on every good work of
charity, especially those which concerned poor and neglected youth. He
constantly taught that sanctity was not the prerogative of any particular class
or minority but that every Christian was called to holiness. Pius XII was so
enthusiastic about the work of the Salesian Co-operators that he called Don
Bosco one of the founders of the modern lay apostolate.
Although he himself never went as a missionary to
far-off countries, Don Bosco was able to fulfil his lifelong desire to send his
sons to spread the gospel in the remotest parts of the world. During his
lifetime he organized a total of eight missionary expeditions. His successors
followed up the programme which he had started, so that seventy-five years
after the first expedition it was calculated that more than 6,ooo priests and
brothers had actually undertaken the missionary task. The Salesians were the
first to make contact with many savage tribes, particularly in Patagonia, and a
number laid down their lives as martyrs for the faith. Today the Salesians are
active in seventy-two different countries.
A great educator
It has now become clear that Don Bosco was one of the
very great educators of modern times. He used to say, jokingly, in his own
dialect: ‘You can’t teach a boy through the seat of his trousers,’ and this
became a hallmark of his own loving approach to education in what he called his
‘Preventive System’.
He was convinced that the business of a child’s
education began with the need to win his affection and trust. ‘Give your boys
confidence. To this end you must make yourself loved . . . ,’ he advised his
Salesians. To be feared or respected was not enough. Love was the key. But in
addition to love, there were two other indispensable elements : reason and
religion. He believed that a child’s immaturity was no obstacle to his
recognizing the reasonableness of the demands made upon him, provided that the
reasoning was adapted to his youthful understanding. He found that authority
supported by reason and not by imposition was welcomed by the young and then
became a positive factor in their education.
He wanted discipline to come from within, not from
without, so that, once the pupil was persuaded to want to be good, his
education could be said to be secure. But to obtain this he was convinced that
religion was necessary: ‘Without a great deal of prayer, no rules would be of
any use.’ He maintained that the celebration of the Eucharist, frequent
Communion and the regular reception of the sacrament of penance were vital to
any system of education which would dispense with all repressive measures. We
have already mentioned how Don Bosco wrote a Bible history-book to meet a
particular need. However, his ability as a writer, editor and publisher did not
end there. He foresaw the urgency of providing good literature in language the
average reader could understand, and decided to do something about it. Here, as
elsewhere, his faith was such that he was able to make a start where others
would have waited for means which would never come.
As a writer he can be ranked with the best-sellers of
all time, though not every one of his 150 published books and pamphlets became
a best-seller. His prayer-book, Companion of Youth, first published in 1847,
had reached its 100th printing (six million copies) twenty-five years later.
His monthly, 100-page digest, Catholic Readings, which he started in March
1853, soon had over 14,000 subscribers – an extraordinary circulation by the
standards of the time. He wrote on everything from arithmetic and history to
religion and oenology – the science of wines!
When he found that it was more fruitful to have his
own presses he made a start in 1861 with two second-hand machines which worked
on the old pressure system, and soon had a first-class printing works. In this
way he not only provided good literature, but also the opportunity for his boys
to become skilled printers, compositors and bookbinders. In 1883 he confided to
Pius IX: ‘Where the press is concerned Don Bosco wants to be always in the
vanguard of progress.’ For doing just that Pius XII declared him Patron of
Catholic Publishers in 1946.
On one occasion a book of his was conditionally placed
on the Index on the grounds of a passing remark in an appendix. This caused him
much personal anguish until his great friend, Pius IX, intervened on his
behalf.
But the hazards of attempting to provide ‘a press
against the press’ were much more immediate and ominous than that. For some
time a sectarian minority had been using the press to issue anti-Catholic
tracts and seriously to mislead the public on religious issues. Don Bosco’s
answer was to beat them at their own game and obtain massive popular support
for his witty and intelligent paperbacks. His opponents resented this success
and resorted to libellous articles and vitriolic cartoons; when the lies and
lampoons in the press proved ineffective, they attempted to silence him in
other ways.
His would-be assassins used everything from pistols
and poison to clubs and carving-knives in their attempts on his life. He was
waylaid several times, and summoned to phoney sick calls, but on each occasion
he escaped safely, helped by his good sense, his own strength and his confident
trust in divine providence. Even the humour in the situation was not lost. One
Sunday morning, for example, when he was teaching catechism, someone took a
shot at him through the window. The bullet passed under his arm, making a hole
in his cassock. It was a narrow escape, but, after checking the damage, he made
the boys laugh by complaining that it had been his best cassock! For a long
time, too, he was protected by a mysterious grey dog who seemed to materialize
whenever his life was threatened.
Last years
Don Bosco had lived under six Popes, and at least two
of them (Pius IX and Leo XIII) were among his closest friends. At a time when
Rome and the State were in constant conflict he had managed, with much patience
and skill, to achieve the seemingly impossible balance between fidelity to the
Holy See and loyalty to the State. He made himself all things to all men so
that, whenever it was necessary, he could be an influence for good. In fact, he
acted several times as an unofficial intermediary between the Papacy and the
Government. ‘My politics,’ he used to say, ‘are those of the Our Father.’
Don Bosco was a visionary and a tactician, a man of
God who implemented his dreams with pastoral inventiveness and bold
improvisation. But he was also deeply conscious of the central role of Mary in
his life. As an old man he could point to the statue of our Lady on top of the
Basilica of Mary, Help of Christians, and, with tears in his eyes, say to the
two Salesians who were supporting him at the time: ‘Everything I have ever
done, everything we shall all ever do, is through her.’
When it came, Don Bosco’s death was not the result of
an assassin’s bullet but the culmination of a life dedicated entirely to
building up the kingdom of God, especially among poor and neglected children.
Worn out by constant work, his health gradually deteriorated. He celebrated
Mass for the last time on 11 December 1887. Paralysis gradually spread over his
body and eventually, surrounded by his spiritual sons and mourned by thousands,
he died on 31 January 1888, at 4.45 a.m. He was 72. There were over 100,000
people at his funeral. Pius XI canonized him on Easter Sunday, 1934.
Of his life and work one could truly say: ‘Those who
instruct others unto justice shall shine as stars for all eternity’ (Daniel
12:3).
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-john-bosco-by-edward-fitzgerald-sdb/
San Giovanni Bosco con il Beato Michele Rua, 1885
Quando Giovanni aveva due anni, il padre contrasse una grave polmonite che lo condusse alla morte il 12 maggio 1817, a soli 33 anni. Francesco Bosco lasciò la moglie vedova a 29 anni, con tre figli da crescere: Antonio (1808-1849, figlio della prima moglie), Giuseppe (1813-1862) e Giovanni; inoltre la madre dovette provvedere al mantenimento e all’assistenza della suocera: Margherita Zucca (1752-1826), anziana e inferma.
Erano anni di carestia e “Mamma Margherita”, come sarà sempre chiamata dai Salesiani, dovette lottare e lavorare i campi con grande sacrificio per assicurare il sostentamento alla famiglia e anche per assecondare i talenti scolastici di Giovanni, malvisto dal fratellastro Antonio, il quale considerava tempo e denaro gettati quell’occuparsi di libri, mentre lui era costretto a zappare la terra.
A nove anni il piccolo Giovanni fece un sogno e da allora, fino alla fine dei suoi giorni, continuerà ad essere visitato da sogni-rivelazioni che gli indicheranno la sua strada e lo faranno portavoce di profezie dirette ai singoli, alle società, ai suoi amati giovani, alla Congregazione salesiana, alla Chiesa. Lui stesso definì “profetico” quello dei nove anni e che più volte raccontò ai ragazzi del suo Oratorio: gli pareva di essere vicino a casa, in un cortile molto vasto, dove si divertiva una gran quantità di ragazzi. Alcuni ridevano, altri giocavano, non pochi bestemmiavano. Al sentire le bestemmie, egli si lanciò in mezzo a loro, cercando di arrestarli usando pugni e parole. Ma in quel momento apparve un uomo maestoso, nobilmente vestito: il suo viso era così luminoso che egli non riusciva a guardarlo. Lo chiamò per nome e gli ordinò di mettersi a capo di tutti quei ragazzi. Giovanni gli chiese chi fosse colui che gli comandava cose impossibili: “Io sono il figlio di colei che tua madre ti insegnò a salutare tre volte al giorno”. In quel momento apparve, vicino a lui, una donna maestosa, e in quell’istante, al posto dei giovani, c’era una moltitudine di capretti, cani, gatti, orsi e parecchi altri animali. La Madonna gli disse: “Ecco il tuo campo, ecco dove devi lavorare. Cresci umile, forte e robusto, e ciò che adesso vedrai succedere a questi animali, tu lo dovrai fare per i miei figli”. Fu così che, al posto di animali feroci, comparvero altrettanti agnelli mansueti, che saltellavano, correvano, belavano, facevano festa.
Proprio dopo questo sogno (i sogni, come don Bosco li chiamava, possono definirsi anche “visioni”, come ha dichiarato il suo primo biografo, Giovanni Battista Lemoyne S.D.B., 1839-1916), nel giovane Bosco si accese la vocazione.
Per avvicinare i ragazzini alla preghiera e all’ascolto della Santa Messa imparò i giochi di prestigio e le acrobazie dei saltimbanchi, attirando in tal modo coetanei e contadini, i quali venivano da lui invitati a recitare il Santo Rosario e alla lettura del Vangelo. Il 26 marzo 1826 Giovanni prese la Prima Comunione.
Divenuta insostenibile la convivenza con Antonio Bosco, Margherita fu costretta ad allontanare il figlio dai Becchi, mandandolo a vivere, come garzone, a Moncucco Torinese, presso la cascina dei coniugi Luigi e Dorotea Moglia, dove rimase dal febbraio 1827 al novembre 1829. Nel settembre di quello stesso 1829 era arrivato a Morialdo il cappellano don Giovanni Melchiorre Calosso (1759-1830), sacerdote settantenne, il quale, dopo aver constatato quanto intelligente e desideroso di studiare fosse il giovane, decise di accoglierlo nella propria casa per insegnargli la grammatica latina e prepararlo così alla vita sacerdotale. Un anno dopo, precisamente il 21 novembre del 1830, don Calosso fu colpito da apoplessia e, moribondo, diede al giovane amico la chiave della sua cassaforte, dove erano conservate 6000 mila lire, che avrebbero permesso a Giovanni di studiare ed entrare in Seminario. Ma il giovane preferì non accettare il regalo del maestro e consegnò l’eredità ai parenti del defunto.
Quando il 21 marzo 1831 il fratellastro si sposò, la madre decise di dividere l’asse patrimoniale affinché Giovanni potesse tornare a casa e riprendere da settembre gli studi a Castelnuovo, con la possibilità di una semi-pensione presso Giovanni Roberto, sarto e musicista del paese, dal quale apprese tali arti. Imparò anche altri mestieri, come quello del falegname e del fabbro, e con queste abilità riuscirà a fondare diversi laboratori artigianali per i ragazzi dell’Oratorio di Valdocco.
Per continuare a studiare a Chieri lavorò come garzone, cameriere, addetto alla stalla. Alla scuola chierese fondò la “Società dell’Allegria”, attraverso la quale, in compagnia di alcuni bravi giovani, tentava di far avvicinare alla preghiera i coetanei, divertendoli con i suoi giochi di prestigio e i suoi numeri acrobatici.
In quegli anni strinse forte amicizia con Luigi Comollo (1817-1839), nipote del parroco di Cinzano. Il giovane era sovente oggetto, per bontà e innocenza, dei maltrattamenti dei compagni: veniva insultato e picchiato, ma egli accettava con un sorriso o una parola di perdono queste sofferenze. Il giovane Bosco, dal canto suo, non sopportava di vedere l’amico subire in questo modo, perciò con la sua notevole forza fisica, lo difendeva, azzuffandosi con gli aggressori. L’amicizia d’anima che si stabilì fra Luigi e Giovanni divenne fondamentale per la santità di quest’ultimo. Don Bosco stesso affermerà nelle sue Memorie: «Posso dire che da lui ho cominciato a imparare a vivere da cristiano» e comprese quanto fosse essenziale la salvezza dell’anima, tanto che il suo programma di vita, ispirato a Gn. 14,21, fu sempre: «Da mihi animas, coetera tolle» (“Dammi le anime, prenditi tutto il resto”) e questo motto era scritto a grossi caratteri su un cartello che teneva nella sua camera a Valdocco.
Nell’autunno del 1832 iniziò la terza Grammatica. Nei due anni seguenti frequentò le classi di Umanità (1833-34) e Retorica (1834-35), dimostrandosi un allievo eccellente, di sorprendente memoria e appassionato di libri. Nel marzo 1834, mentre si avviava a terminare l’anno di Umanità, presentò ai Francescani la domanda per essere accettato nel loro ordine, ma cambiò idea prima di andare in convento, seguendo sia un sogno, contrario a questa scelta, sia il consiglio di don Giuseppe Cafasso (1811-1860); perciò il 30 ottobre 1835 si presentò nel Seminario di Chieri. dove rimase fino al 1841, studiando Dogmatica (lo studio delle verità cristiane), Morale (la legge che il cristiano deve osservare), Sacra Scrittura (la parola di Dio), Storia ecclesiastica (storia della Chiesa dalle origini del Cristianesimo all’età contemporanea).
In Seminario Giovanni Bosco incontrò nuovamente il carissimo amico Comollo, ma questi, il 2 aprile del 1837, già debole fisicamente, si spense a soli 22 anni. Nella notte fra il 3 e il 4 aprile, secondo una testimonianza diretta di Giovanni Bosco e dei suoi venti compagni di camera, alunni del corso teologico, l’amico apparve, come un rombo di tuono e sotto forma di una luce che, per tre volte consecutive, disse: “Bosco! Bosco! Bosco! Io sono salvo!”. Il giovane chierico, profondamente scosso e turbato, da quel momento in poi decise di porre la salvezza eterna al di sopra di tutto.
Il 29 marzo 1841 ricevette l’ordine del diaconato e il 5 giugno 1841 venne ordinato sacerdote nella Cappella dell’Arcivescovado di Torino. Don Bosco, dopo aver rifiutato una serie di incarichi, su invito di colui che continuerà ad essere suo stimato e amato direttore spirituale, don Cafasso, decise di entrare, i primi di novembre del 1841, nel Convitto Ecclesiastico di San Francesco d’Assisi di Torino, fondato nel 1817 da don Luigi Guala (1775-1848) e dal venerabile Pio Brunone Lanteri (1759-1830), perché, constatando gli errori seminati fra il clero dal Giansenismo e il vuoto formativo in cui erano lasciati i neo-sacerdoti, essi desideravano offrire una sana formazione ecclesiastica. La linea teologica adottata da Lanteri e da Guala era di stampo ignaziano ed alfonsiano, più benigna, misericordiosa e positiva rispetto a quella rigorista insegnata alla Facoltà teologica dell’Università di Torino. Gli allievi del Convitto, nel quale don Cafasso entrò nel 1834, venivano anche avviati all’attività pastorale con diverse esperienze nelle parrocchie della città. Si curavano poi, in modo particolare, la vita spirituale e la preghiera.
Nella terra subalpina prendono vita i moti risorgimentali e la Chiesa, duramente perseguitata sotto Napoleone (1769-1821), ora si appresta, dopo il Regno del cattolico Carlo Alberto (1798-1849), salito al trono nel 1831 (molto attento alla riforma del clero, avendo stabilito un fecondo accordo con Papa Gregorio XVI, 1798-1849) a ricevere feroci attacchi dal governo liberale e massonico.
In seguito alla tragica guerra dichiarata dall’Illuminismo e dalla Rivoluzione Francese alla Chiesa, sorse un’energica risposta di ricristianizzazione: l’Amicizia Cristiana, fondata dallo svizzero Nikolaus Joseph Albert von Diessbach (1732-1798), un militare al servizio di Casa Savoia che, dopo la conversione dal Calvinismo, entrò nella Compagnia di Gesù. L’Amicizia Cristiana, iniziativa che, seppur segreta, ebbe ampia risonanza in tutta Europa, sorse fra il 1779 e il 1780 a Torino. L’eredità di padre Diessbach venne raccolta da Brunone Lanteri, fondatore degli Oblati di Maria, il quale, contro i seminatori della menzogna e dell’eresia, fece sorgere l’Amicizia Cattolica (1817). Con lui altri amici, devoti del Sacro Cuore di Gesù, sostennero la Chiesa e lo fecero leggendo e studiando testi di sant’Ignazio di Loyola (1491-1556), sant’Alfonso Maria de’ Liguori (1696-1787), san Francesco di Sales (1567-1622), santa Teresa d’Avila (1515-1582).
La preparazione di don Giovanni Bosco nel Convitto durò tre anni. Proprio in quel tempo avvenne il fatto che gli aprì la strada alla missione che fin da bambino desiderava realizzare: essere sacerdote fra i giovani e insegnare loro a conoscere la dottrina cattolica, ad amare il Signore e la Madonna, indicando la strada per la salvezza dell’anima.
Bartolomeo Garelli, muratore di 16 anni, arrivato da Asti, orfano, analfabeta, povero, indifeso, si presentò, l’8 dicembre 1841, nella sacrestia della Chiesa di San Francesco d’Assisi e fu il primo ad essere istruito da don Bosco: egli è il prototipo di tutti i giovani, di tutte le famiglie e di tutti i popoli che san Giovanni Bosco ha evangelizzato. Proprio con Garelli nacque l’Oratorio di San Francesco di Sales e, dopo pochi giorni, giunsero con lui sei ragazzini e altri si aggiunsero, mandati da don Cafasso. Qual era lo scopo dell’Oratorio fondato da don Bosco? Si dice che don Bosco si occupò della gioventù povera per sollevarla dalla miseria e dall’ignoranza, offrendo anche la possibilità di qualificarsi con un lavoro per mantenersi dignitosamente nella vita. Ma, in realtà, l’unico vero fine dell’azione “sociale” di don Bosco fu quello di portare il maggior numero di anime in Paradiso, partendo proprio da quelle che la Provvidenza gli affidava.
[…] Don Bosco, come tutti i santi, era animato da un fuoco di carità, vale a dire dall’amore adorante verso Dio e, per amorosa obbedienza all’Onnipotente, da un fuoco d’amore verso il prossimo; tutto ciò che fece per gli altri fu unicamente riflesso del suo amore verso la Trinità e il suo amore verso il prossimo ebbe sempre un unico intento, salvare le anime, di cui tutto il resto fu strumento.
Il fondatore dei Salesiani insegnava, prima di tutto, a trattare con il mondo senza farsi schiavi del mondo ed è proprio questa libertà che respirarono e vissero i suoi giovani, i quali, attraverso gli occhi e le amabili parole di don Bosco, compresero davvero il significato delle parole Paradiso ed Inferno.
Nel corso dell’inverno 1841-1842 egli si adoperò a consolidare il piccolo Oratorio, ospitato nel Convitto, dove si teneva il catechismo festivo con il consenso dell’Arcivescovo di Torino, Monsignor Luigi Fransoni (1789-1862).
Don Bosco cercava, per le vie della capitale subalpina, i bambini e i ragazzi che vivevano di espedienti e di delinquenza: si recava a Porta Palazzo e in piazza San Carlo, catturando questa povera gioventù con la sua santità e la sua simpatia: scalpellini, muratori, stuccatori, selciatori, quadratori… immigrati dalle campagne in cerca di un’occupazione in città e, non conoscendo nessuno, erano come degli orfani, esposti a mille pericoli. Molto buoni ed onesti erano, invece, i piccoli spazzacamini, che il fondatore dei Salesiani difendeva dagli abusi di chi era più prepotente di loro.
Insieme a don Cafasso iniziò a visitare anche le carceri e inorridì di fronte al degrado nel quale vivevano giovani dai 12 ai 18 anni, rosicchiati dagli insetti e desiderosi di mangiare anche un misero tozzo di pane. Dopo diversi giorni i carcerati decisero di avvicinarsi al sacerdote, raccontandogli le loro vite e i loro tormenti. Don Bosco sapeva che quei ragazzi sarebbero andati alla rovina senza una guida e quindi si fece promettere che, non appena fossero usciti di galera, lo raggiungessero alla Chiesa di San Francesco.
La seconda domenica di ottobre del 1844 diede l’annuncio ai suoi giovani che l’Oratorio si sarebbe trasferito da San Francesco d’Assisi al Rifugio, fondato dalla marchesa Giulia Colbert Falletti di Barolo (1786-1864) a favore delle ragazze a rischio prostituzione. Qui don Bosco divenne cappellano dell’Ospedaletto di Santa Filomena, un’istituzione sanitaria per le bambine povere e disabili, anch’essa fondata dalla marchesa di Barolo.
Coadiuvato dal teologo don Giovanni Borel (1801-1873), riuscì a proseguire l’Oratorio festivo, la cui vita, però, non era semplice in quanto la Marchesa lamentava la presenza dei tanti ragazzi di don Bosco in una realtà che era prettamente femminile e, per di più, pericolante. Inoltre la salute del sacerdote, anche a motivo del suo indefesso lavoro, era molto provata: sputava sangue.
Dopo un periodo trascorso all’aperto, finalmente, il 12 aprile 1846, giorno di Pasqua, don Bosco trovò un posto per i suoi ragazzi, una tettoia con un pezzo di prato: la tettoia Pinardi a Valdocco. Qui, oltre all’Oratorio festivo, presero avvio la realtà educativa, le scuole serali, la scuola di musica-canto, i laboratori per dare una professione ai suoi amati figli e nel 1854 don Bosco diede inizio alla Società Salesiana, con la quale assicurò la stabilità delle sue opere. Dieci anni dopo porrà, come aveva visto in sogno, la prima pietra del santuario di Maria Ausiliatrice: ancora oggi è visibile, nella cappella delle reliquie della basilica, il punto preciso dove la Madonna indicò il sito dove sarebbe sorta.
Nel 1872, con santa Maria Domenica Mazzarello (1837-1881), fondò l’Istituto delle Figlie di Maria Ausiliatrice, con lo scopo di educare, con il medesimo spirito salesiano, la gioventù femminile.
Il metodo educativo di don Bosco, che si prefiggeva di formare degli «onesti cittadini e dei buoni cristiani», e la sua attività ispirata dall’autentica carità cristiana hanno raggiunto tutto il mondo, arrivando anche nei Paesi di tradizione non cristiana. Il perdurare e il moltiplicarsi delle sue opere lo hanno fatto conoscere e studiare, tanto che oggi disponiamo di un’abbondante bibliografia sulla sua persona e sul suo stile educativo. Meno noti, invece, i suoi scritti, nonostante la sua predilezione per questo genere di apostolato, necessario per la cresciuta alfabetizzazione fra il popolo, per la mancanza di libri idonei alle persone semplici e per l’aumento della stampa anticattolica e anticlericale. Per lui, che aveva chiesto nella sua prima Santa Messa l’efficacia della parola, un mezzo più adatto non poteva esistere.
Sono da ricordare le diverse collane pubblicate per molti anni, che hanno avuto un grande successo: Letture Cattoliche, Biblioteca della Gioventù Italiana, Selecta ex Latinis Scriptoribus, Latini Christiani Scriptores, “Bollettino Salesiano”, Letture Ascetiche, Letture Drammatiche, Letture Amene, Bibliotechina dell’Operaio. Don Giovanni Bosco condivideva l’opinione del cardinale Louis-Edouard Pie (1815-1880), modello e punto di riferimento di san Pio X (1835-1914): «Quando tutta una popolazione, fosse anche la più devota e assidua alla Chiesa e alle prediche, non leggesse che giornali cattivi in meno di trent’anni diventerebbe un popolo di empi e di rivoltosi. Umanamente parlando non vi è predicazione di sorta che valga contro la forza della stampa cattiva».
Per confutare i protestanti si servì sempre della roccia della Tradizione, attingendo particolarmente alle fonti dei Padri e Dottori della Chiesa. L’autore sosteneva che i protestanti facevano ogni sforzo per imitare gli gnostici nel muovere guerra agli insegnamenti della Chiesa Cattolica. Don Bosco combatté tenacemente contro le idee protestanti e contro i disegni liberali e massonici del Risorgimento; avvertì e ammonì lo stesso Vittorio Emanuele II (il sovrano che tradì la cattolicità di Casa Savoia, apparentandosi alle leggi massoniche): con una profezia gli annunciò che, se avesse firmato la legge Rattazzi (approvata il 2 marzo 1855), per la soppressione degli Ordini religiosi e l’incameramento dei loro beni da parte dello Stato, ci sarebbero stati “grandi funerali a corte” e che “La famiglia di chi ruba a Dio è tribolata e non giunge alla quarta generazione”: si avverarono entrambi i vaticini.
Egli rientra, a pieno titolo, fra i protagonisti della storia della Chiesa militante. Attraverso libri e articoli, omelie e conferenze lottò, divenendo anche oggetto di vilipendi e di attentati (si salvò sempre grazie all’intervento celeste e al “Grigio”, il misterioso e grosso cane grigio che compariva al bisogno per poi sparire nel nulla), per difendere la Fede, Santa Romana Chiesa, il Sommo Pontefice, diventando anche confidente di Pio IX (1792-1878), il quale chiese a lui consiglio per la nomina dei nuovi vescovi da collocare nelle diocesi vacanti, dove era passata la persecuzione liberal-massonica.
Tre furono i suoi “Amori bianchi”: l’Eucarista, la Madonna, il Papa. Celebre il cosiddetto “Sogno delle due colonne”, considerato profetico per il futuro della Chiesa: il sogno, raccontato dal santo la sera del 30 maggio 1862, descrive una terribile battaglia sul mare, scatenata da una moltitudine di imbarcazioni contro un’unica grande nave, che simboleggia la Chiesa con il suo comandante, il Sommo Pontefice. La nave, colpita ripetutamente, viene guidata dal Papa ad ancorarsi, sicura e vittoriosa, fra due alte colonne emerse dal mare: quella dell’Eucaristia, simboleggiata da una grande Ostia con la scritta “Salus credentium”, e quella della Madonna, simboleggiata da una statua dell’Immacolata, con la scritta “Auxilium Christianorum”.
Specialissima la sua devozione per Maria Vergine, in particolare per Maria Ausiliatrice e per Maria Immacolata. Dopo san Pio V (1504-1572), con la vittoria dei Cristiani nella Battaglia di Lepanto del 1571, Innocenzo XI (1611-1689), con la liberazione di Vienna dall’assedio dei Turchi (1683), e Pio VII (1742-1823), che stabilì la festa di Maria Ausiliatrice il 24 maggio 1815, in ringraziamento a Maria Santissima per la sua liberazione dalla ormai quinquennale prigionia napoleonica, il grande diffusore della devozione a Maria Auxilium Christianorum, alla quale la Chiesa attribuisce la sconfitta di tutte le eresie, è stato proprio san Giovanni Bosco.
Con una solenne celebrazione, nella basilica di Maria Ausiliatrice di Torino, l’11 novembre 1875 si diede a battesimo la prima spedizione missionaria salesiana, diretta in Argentina e preconizzata da don Bosco. Guidati da don Giovanni Cagliero (1838-1926), che diventerà il primo vescovo e il primo cardinale salesiano, i missionari si imbarcarono dal porto di Genova il 14 novembre.
San Giovanni Bosco morì all’alba del 31 gennaio 1888 e venne sepolto nell’Istituto salesiano “Valsalice”, sulla precollina torinese, per venire poi, con la beatificazione, traslato nel santuario di Maria Ausiliatrice. Il 2 giugno 1929 Pio XI lo beatificò, dichiarandolo santo il 1º aprile 1934, giorno di Pasqua.
[…]
Don Bosco indica al cattolico, allora come oggi, la strada da percorrere per vivere in sancta laetitia su questa terra e per godere la beatitudine eterna dopo la morte.
Tutta la sua esistenza, di profonda umiltà, si dipana fra gli arcani del cielo e le realizzazioni dei progetti divini in terra: l’anima autentica di questo uomo di Dio, orgoglioso della sua divisa di ministro dell’altare, è imbevuta di misticismo. Il sogno, la visione e il realismo nell’esistenza di questo padre e maestro dei giovani si sorreggono a vicenda, nutrendosi reciprocamente. Con la Croce di Cristo, pronto a condividerla con le mortificazioni e le penitenze che non lesinava, ha redento migliaia e migliaia di persone. Un santo sacerdote che ha sperimentato ciò che può realizzare la Grazia e che fu in grado di infondere nei suoi figli il segreto dell’esistenza: «Tutto passa: ciò che non è eterno è niente!».
Il demonio veniva spesso a fargli visita nelle ore notturne, per non farlo riposare ed egli accettava, al fine di distrarre il maligno dalle anime dei suoi ragazzi. Scrutatore dei cuori, taumaturgo (moltiplicava ostie, pane, castagne; resuscitò anche un morto), profezie, sogni, visioni, miracoli, bilocazioni «di cui Dio aveva arricchito il suo Servo, resero universale l’opinione che, per provvidentissima disposizione divina, allo scopo di promuovere la restaurazione cristiana dell’umana società, deviata dal sentiero della verità, Dio avesse appunto inviato Giovanni Bosco, l’uomo cioè che, di umili natali, ignoto e povero, senza alcuna ambizione e cupidigia, ma sospinto dalla sola carità verso Dio e verso il prossimo, zelantissimo della gloria di Dio, benemerentissimo della civiltà e della religione, riempì il mondo del suo nome» (Lettera decretale di Pio XI Geminata Laetitia che proclama Santo Giovanni Bosco. Roma, San Pietro 1° aprile 1934).
Come nel Medioevo, dopo le orde barbariche, i monaci avevano gettato le fondamenta di una civiltà cristiana, culturalmente, artisticamente, scientificamente ed economicamente solida, così don Bosco, contemporaneamente alla nefasta azione delle orde rivoluzionarie, lanciò contro di essa una sfida difensiva e offensiva di travolgente dimensione, puntando sul centro nevralgico e strategicamente decisivo per la costruzione di una società, ovvero l’educazione della gioventù, la quale avrebbe dovuto seguire tre linee (pedagogia preventiva): la ragione, la religione, l’amorevolezza.
Don Bosco fu l’allievo che diede maggior lustro al suo grande maestro di vita sacerdotale, nonché suo compaesano, San Giuseppe Cafasso: queste due perle di santità sbocciarono nel Convitto Ecclesiastico di San Francesco d’Assisi in Torino.
Giovanni Bosco nacque presso Castelnuovo d’Asti (oggi Castelnuovo Don Bosco) in regione Becchi, il 16 agosto 1815, frutto del matrimonio tra Francesco e la Serva di Dio Margherita Occhiena. Cresciuto nella sua modesta famiglia, dalla santa madre fu educato alla fede ed alla pratica coerente del messaggio evangelico. A soli nove anni un sogno gli rivelò la sua futura missione volta all’educazione della gioventù. Ragazzo dinamico e concreto, fondò fra i coetanei la “società dell’allegria”, basata sulla “guerra al peccato”.
Entrò poi nel seminario teologico di Chieri e ricevette l’ordinazione presbiterale nel 1841. Iniziò dunque il triennio di teologia morale pratica presso il suddetto convitto, alla scuola del teologo Luigi Guala e del santo Cafasso. Questo periodo si rivelò occasione propizia per porre solide basi alla sua futura opera educativa tra i giovani, grazie a tre provvidenziali fattori: l’incontro con un eccezionale educatore che capì le sue doti e stimolo le sue potenzialità, l’impatto con la situazione sociale torinese e la sua straordinaria genialità, volta a trovare risposte sempre nuove ai numerosi problemi sociali ed educativi sempre emergenti.
Come succede abitualmente per ogni congregazione, anche la grande opera salesiana ebbe inizi alquanto modesti: l’8 dicembre 1841, dopo l’incontro con il giovane Bartolomeo Garelli, il giovane Don Bosco iniziò a radunare ragazzi e giovani presso il Convitto di San Francesco per il catechismo. Torino era a quel tempo una città in forte espansione su vari aspetti, a causa della forte immigrazione dalle campagne piemontesi, ed il mondo giovanile era in preda a gravi problematiche: analfabetismo, disoccupazione, degrado morale e mancata assistenza religiosa. Fu infatti un grande merito donboschiano l’intuizione del disagio sociale e spirituale insito negli adolescenti, che subivano il passaggio dal mondo agricolo a quello preindustriale, in cui si rivelava solitamente inadeguata la pastorale tradizionale.
Strada facendo, Don Bosco capì con altri giovani sacerdoti che l’oratorio potesse costituire un’adeguata risposta a tale critica situazione. Il primo tentativo in tal senso fu compiuto dal vulcanico Don Giovanni Cocchi, che nel 1840 aveva aperto in zona Vanchiglia l’oratorio dell’Angelo Custode. Don Bosco intitolò invece il suo primo oratorio a San Francesco di Sales, ospite dell’Ospedaletto e del Rifugio della Serva di Dio Giulia Colbert, marchesa di Barolo, ove dal 1841 collaborò con il teologo Giovanni Battista Borel. Quattro anni dopo trasferì l’oratorio nella vicina Casa Pinardi, dalla quale si sviluppò poi la grandiosa struttura odierna di Valdocco, nome indelebilmente legato all’opera salesiana.
Pietro Stella, suo miglior biografo, così descrisse il giovane sacerdote: “Prete simpatico e fattivo, bonario e popolano, all’occorrenza atleta e giocoliere, ma già allora noto come prete straordinario che ardiva fare profezie di morti che poi si avveravano, che aveva già un discreto alone di venerazione perché aveva in sé qualcosa di singolare da parte del Signore, che sapeva i segreti delle coscienze, alternava facezie e confidenze sconvolgenti e portava a sentire i problemi dell’anima e della salvezza eterna”.
Spinto dal suo innato zelo pastorale, nel 1847 Don Bosco avviò l’oratorio di San Luigi presso la stazione ferroviaria di Porta Nuova. Nel frattempo il cosiddetto Risorgimento italiano, con le sue articolate vicende politiche, provocò anche un chiarimento nell’esperienza degli oratori torinesi, evidenziando due differenti linee seguite dai preti loro responsabili: quella apertamente politicizzata di cui era fautore Don Cocchi, che nel 1849 aveva tentato di coinvolgere i suoi giovani nella battaglia di Novara, e quella più religiosa invece sostenuta da Don Bosco, che prevalse quando nel 1852 l’arcivescovo mons. Luigi Fransoni lo nominò responsabile dell’Opera degli Oratori, affidando così alle sue cure anche quello dell’Angelo Custode.
La principale preoccupazione di Don Bosco, concependo l’oratorio come luogo di formazione cristiana, era infatti sostanzialmente di tipo religioso-morale, volta a salvare le anime della gioventù. Il santo sacerdote però non si accontentò mai di accogliere quei ragazzi che spontaneamente si presentavano da lui, ma si organizzò al fine di raggiungerli ed incontrarli ove vivevano.
Se la salvezza dell’anima era l’obiettivo finale, la formazione di “buoni cristiani ed onesti cittadini” era invece quello immediato, come Don Bosco soleva ripetere. In tale ottica concepì gli oratori quali luoghi di aggregazione, di ricreazione, di evangelizzazione, di catechesi e di promozione sociale, con l’istituzione di scuole professionali.
L’amorevolezza costituì il supremo principio pedagogico adottato da Don Bosco, che faceva notare come non bastasse però amare i giovani, ma occorreva che essi percepissero di essere amati. Ma della sua pedagogia un grande frutto fu il cosiddetto “metodo preventivo”, nonché l’invito alla vera felicità insito nel detto: “State allegri, ma non fate peccati”.
Don Bosco, sempre attento ai segni dei tempi, individuò nei collegi un valido strumento educativo, in particolare dopo che nel 1849 furono regolamentati da un’opportuna legislazione: fu così che nel 1863 fu aperto un piccolo seminario presso Mirabello, nella diocesi di Casale Monferrato.
Altra svolta decisiva nell’opera salesiana avvenne quando Don Bosco si sentì coinvolto dalla nuova sensibilità missionaria propugnata dal Concilio Ecumenico Vaticano I e, sostenuto dal pontefice Beato Pio IX e da vari vescovi, nel 1875 inviò i suoi primi salesiani in America Latina, capeggiati dal Cardinale Giovanni Cagliero, con il principale compito di apostolato tra gli emigrati italiani. Ben presto però i missionari estesero la loro attività dedicandosi all’evangelizzazione delle popolazioni indigene, culminata con il battesimo conferito da Padre Domenico Milanesio al Venerabile Zeffirino Namuncurà, figlio dell’ultimo grande cacico delle tribù indios araucane.
Uomo versatile e dotato di un’intelligenza eccezionale, con il suo fiuto imprenditoriale Don Bosco considerò la stampa un fondamentale strumento di divulgazione culturale, pedagogica e cristiana. Scrittore ed editore, tra le principali sue opere si annoverano la “Storia d’Italia”, “Il sistema metrico decimale” e la collana “Letture Cattoliche”. Non mancarono alcune biografie,tra le quali spicca quella del più bel frutto della sua pedagogia, il quindicenne San Domenico Savio, che aveva ben compreso la sua lezione: “Noi, qui, alla scuola di Don Bosco, facciamo consistere la santità nello stare molto allegri e nell’adempimento perfetto dei nostri doveri”. Scrisse inoltre le vite di altri due ragazzi del suo oratorio, Francesco Besucco e Michele Magone, nonché quella di un suo indimenticabile compagno di scuola, Luigi Comollo.
Pur essendo straordinariamente attivo, Don Bosco non avrebbe comunque potuto realizzare personalmente dal nulla tutta questa immane opera ed infatti sin dall’inizio godette del prezioso ausilio di numerosi sacerdoti e laici, uomini e donne. Al fine di garantire però una certa continuità e stabilità a ciò che aveva iniziato, fondò a Torino la Società di San Francesco di Sales (detti “Salesiani”), congregazione composta di sacerdoti, e nel 1872 a Mornese con Santa Maria Domenica Mazzarello le Figlie di Maria Ausiliatrice.
L’opinione pubblica contemporanea apprezzò molto la preziosa opera di promozione sociale da lui svolta, anche se la stampa laica gli fu sempre avversa, tanto che alla sua morte la Gazzetta del Popolo si limitò a citarne cognome, nome ed età nell’elenco dei defunti, mentre la Gazzetta Piemontese (l’odierna “La Stampa”) gli riservò l’articolo redazionale dosando accuratamente meriti e demeriti del celebre sacerdote: “Il nome di Don Bosco è quello di un uomo superiore che lascia e suscita dietro di sé un vivo contrasto di apprezzamenti e opposti giudizi e quasi due opposte fame: quello di benefattore insigne, geniale, e quello di prete avveduto e procacciate”.
Personalità forte ed intraprendente, bisognosa di particolare autonomia nella sua azione a tutto campo, non lasciava affatto indifferenti coloro che gli erano per svariati motivi a contatto. Ciò costituisce inoltre una spiegazione ai ripetuti scontri che ebbe con ben due arcivescovi torinesi: Ottaviano Riccardi di Netro e soprattutto Lorenzo Gastaldi. Lo apprezzò e lo appoggiò invece costantemente e senza riserve papa Pio IX, che con la sua potente intercessione permise all’opera salesiana di espandersi non solo a livello locale, sorte invece subita da numerosissime altre minute congregazioni.
Giovanni Bosco morì in Torino il 31 gennaio 1888, giorno in cui è ricordato dal Martyrologium Romanum e la Chiesa latina ne celebra la Memoria liturgica. Alla guida della congregazione gli succedette il Beato Michele Rua, uno dei suoi primi fedeli discepoli. La sua salma fu in un primo tempo sepolta nella chiesa dell’istituto salesiano di Valsalice, per poi essere trasferita nella basilica di Maria Ausiliatrice, da lui fatta edificare. Il pontefice Pio XI, suo grande ammiratore, beatificò Don Bosco il 2 giugno 1929 e lo canonizzò il 1° aprile 1934. La città di Torino ha dedicato alla memoria del santo una strada, una scuola ed un grande ospedale. Nel centenario della morte, nel 1988 Giovanni Paolo II, recatosi in visita ai luoghi donboschiani, lo dichiarò Padre e Maestro della gioventù, “stabilendo che con tale titolo egli sia onorato e invocato, specialmente da quanti si riconoscono suoi figli spirituali”.
La venerazione che Don Bosco ebbe, in vita ed in morte, per sua madre fu trasmessa alla congregazione, che negli anni ’90 del XX secolo ha pensato di introdurre finalmente la causa di beatificazione di Mamma Margherita. Merita infine ricordare la prolifica stirpe di santità generata da Don Bosco, tanto che allo stato attuale delle cause, la Famiglia Salesiana può contare ben 5 santi, 51 beati, 8 venerabili ed 88 servi di Dio.
DALLE “LETTERE” DI SAN GIOVANNI BOSCO
Se vogliamo farci vedere amici del vero bene dei nostri allievi, e obbligarli a fare il loro dovere, bisogna che voi non dimentichiate mai che rappresentate i genitori di questa cara gioventù, che fu sempre tenero oggetto delle mie occupazioni, dei miei studi, del mio ministero sacerdotale, e della nostra Congregazione salesiana. Se perciò sarete veri padri dei vostri allievi, bisogna che voi ne abbiate anche il cuore; e non veniate mai alla repressione o punizione senza ragione e senza giustizia, e solo alla maniera di chi vi si adatta per forza e per compiere un dovere.
Quante volte, miei cari figliuoli, nella mia lunga carriera ho dovuto persuadermi di questa grande verità! E’ certo più facile irritarsi che pazientare: minacciare un fanciullo che persuaderlo: direi ancora che è più comodo alla nostra impazienza e alla nostra superbia castigare quelli che resistono, che correggerli col sopportarli con fermezza e con benignità. La carità che vi raccomando è quella che adoperava san Paolo verso i fedeli di fresco convertiti alla religione del Signore, e che sovente lo facevano piangere e supplicare quando se li vedeva meno docili e corrispondenti al suo zelo.
Difficilmente quando si castiga si conserva quella calma, che è necessaria per allontanare ogni dubbio che si opera per far sentire la propria autorità, o sfogare la propria passione.
Riguardiamo come nostri figli quelli sui quali abbiamo da esercitare qualche potere. Mettiamoci quasi al loro servizio, come Gesù che venne a ubbidire e non a comandare, vergognandoci di ciò che potesse aver l’aria in noi di dominatori; e non dominiamoli che per servirli con maggior piacere. Così faceva Gesù con i suoi apostoli, tollerandoli nella loro ignoranza e rozzezza, nella loro poca fedeltà, e col trattare i peccatori con una dimestichezza e familiarità da produrre in alcuni lo stupore, in altri quasi scandalo, e in molti la Santa speranza di ottenere il perdono da Dio. Egli ci disse perciò di imparare da lui ad essere mansueti e umili di cuore (4r.Mt 11,29).
Dal momento che sono i nostri figli, allontaniamo ogni collera quando dobbiamo reprimere i loro falli, o almeno moderiamola in maniera che sembri soffocata del tutto. Non agitazione dell’animo, non disprezzo negli occhi, non ingiuria sul labbro; ma sentiamo la compassione per il momento, la speranza per l’avvenire, e allora voi sarete i veri padri e farete una vera correzione.
In certi momenti molto gravi, giova più una raccomandazione a Dio, un atto di umiltà a lui, che una tempesta di parole, le quali, se da una parte non producono che male in chi le sente, dall’altra parte non arrecano vantaggio a chi le merita.
Ricordatevi che l’educazione è cosa del cuore, e che Dio solo ne è il padrone, e noi non potremo riuscire a cosa alcuna, se Dio non ce ne insegna l’arte, e non ce ne mette in mano le chiavi.
Studiamoci di farci amare, di insinuare il sentimento del dovere, del santo timore di Dio, e vedremo con mirabile facilità aprirsi le porte di tanti cuori e unirsi a noi per cantare le lodi e le benedizioni di colui, che volle farsi nostro modello, nostra via, nostro esempio in tutto, ma particolarmente nell’educazione della gioventù.
NOVENA A SAN GIOVANNI BOSCO
1° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco, per l'amore ardente che portasti a Gesù nel Santissimo Sacramento e per lo zelo con cui ne propagasti il culto, soprattutto con l'assistenza alla Santa Messa, con la Comunione frequente e con la visita quotidiana, ottienici di crescere sempre più nell'amore, nella pratica di queste sante devozioni e di terminare i nostri giorni rinvigoriti e confortati dal cibo celeste della Santa Eucaristia. Gloria al Padre...
2° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco, per l'amore tenerissimo che portasti alla Vergine Ausiliatrice che fu sempre tua Madre e Maestra, ottienici una vera e costante devozione alla nostra dolcissima Mamma, affinché possiamo meritare la sua potentissima protezione durante la nostra vita e specialmente nell'ora della morte. Gloria al Padre...
3° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco, per l'amore filiale che portasti alla Chiesa e al Papa, di cui prendesti costantemente le difese, ottienici di essere sempre degni figli della Chiesa Cattolica e di amare e venerare nel Sommo Pontefice l'infallibile vicario di Nostro Signore Gesù Cristo. Gloria al Padre...
4° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco, per il grande amore con cui amasti la gioventù, della quale fosti Padre e Maestro e per gli eroici sacrifici che sostenesti per la sua salvezza, fa' che anche noi amiamo con amore santo e generoso questa parte eletta dei Cuore di Gesù e che in ogni giovane sappiamo vedere la persona adorabile del nostro Salvatore Divino. Gloria al Padre...
5° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco che per continuare ad estendere sempre più il tuo santo apostolato fondasti la Società Salesiana e l'istituto delle Figlie di Maria Ausiliatrice, ottieni che i membri delle due Famiglie Religiose siano sempre pieni del tuo spirito e fedeli imitatori delle tue eroiche virtù. Gloria al Padre...
6° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco che per ottenere nel mondo più abbondanti frutti di fede operosa e di tenerissima carità istituisti l'Unione dei Cooperatori Salesiani, ottieni che questi siano sempre modelli di virtù cristiane e sostenitori provvidenziali delle tue Opere. Gloria al Padre...
7° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco che amasti con amore ineffabile tutte le anime e per salvarle mandasti i tuoi figli fino agli estremi confini della terra, fa' che anche noi pensiamo continuamente alla salvezza della nostra anima e cooperiamo per la salvezza di tanti nostri poveri fratelli. Gloria al Padre...
8° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco che prediligesti con amore particolare la bella virtù della purezza e la inculcasti con l'esempio, la parola e gli scritti, fa' che anche noi, innamorati di così indispensabile virtù, la pratichiamo costantemente e la diffondiamo con tutte le nostre forze. Gloria al Padre...
9° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco che fosti sempre tanto compassionevole verso le sventure umane, guarda a noi tanto bisognosi dei tuo aiuto. Fa' scendere su di noi e sulle nostre famiglie le materne benedizioni di Maria Ausiliatrice; ottienici tutte le grazie spirituali e temporali che ci sono necessarie; intercedi per noi durante la nostra vita e nell'ora della morte, affinché possiamo giungere tutti in Paradiso e inneggiare in eterno alla Misericordia divina. Gloria al Padre...
PREGHIERA A SAN GIOVANNI BOSCO
O San Giovanni Bosco, padre e maestro della gioventù,
che tanto lavorasti per la salvezza delle anime,
sii nostra guida nel cercare il bene delle anime nostre e la salvezza dei prossimo;
aiutaci a vincere le passioni e il rispetto umano;
insegnaci ad amare Gesù Sacramentato, Maria Ausiliatrice e il Papa;
e implora da Dio per noi una buona morte,
affinché possiamo raggiungerti in Paradiso. Amen.
ORAZIONE DAL MESSALE
O Dio, che in san Giovanni Bosco
hai dato alla tua Chiesa un padre e un maestro dei giovani,
suscita anche in noi la stessa fiamma di carità
a servizio della tua gloria per la salvezza dei fratelli.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con Te, nell’unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.
Autore: Fabio Arduino
Note: Per segnalare grazie o favori ricevuti per sua intercessione, oppure per informazioni, rivolgersi al Postulatore Generale della Famiglia Salesiana: postulatore@sdb.org
House of John Bosco, Ronda (Spain)
Dieser modernistische Palast wurde Anfang des
20. Jahrhunderts gebaut. Das Gebäude liegt am Schluchtfelsen im Zentrum des
historischen Stadtviertels von Ronda. Es gehörte der Familie Granadinos, die es
als Erbe dem Salesianerorden überlassen hatte, um als Krankenhaus für kranke
und alte Ordenspriester zu dienen. Die Gärten sind wegen ihrer Lage sehr
interessant; sie befinden sich auf einem natürlichen Balkon des Gebirgslandes. Aufnahme
von 2018
Scritti di don Bosco
Opere edite
1844: Cenni storici sulla vita del chierico Luigi
Comollo, Biografia, Opere Edite, Ed. LAS (Libreria Ateneo Salesiano), I,1
1845: Il divoto dell'Angelo Custode, Novena, OE
I,2
1845: Storia Ecclesiastica, Storia, OE I,3
1846: Giordano Felice, Cenni istruttivi di
perfezione, Biografia, OE II,1
1846: Esercizio di divozione alla misericordia di
Dio, Devozionario, OE II,2
1847: Il giovane provveduto, Educazione alla
fede, OE II,3
1847: Storia Sacra ad uso delle scuole utile ad
ogni stato di persone / arricchita di analoghe incisioni, I ed. Torino,
Speirani e Ferrero; ora: Storia Sacra - in: Storia, OE III,1
1848: Il Cristiano guidato alla virtù ed alla
civiltà, Catechismo, OE III,2
1848: L'Amico della Gioventù, Articoli, OE
XXXVIII, 3
1849: Il Sistema metrico decimale, Sistema metrico,
OE IV,1
1849: L'Armonia (1849-1863), Articoli, OE
XXXVIII, 1
1850: Società di mutuo soccorso, Regolamento, OE
IV,2
1850: Breve ragguaglio della festa fattasi nel
distribuire il regalo di Pio IX, Papa, OE IV,3
1850: La Chiesa cattolica-apostolica-romana,
Chiesa, OE IV,4
1852: Catalogo degli oggetti offerti per la
Lotteria, Lotteria, OE IV,5
1853: Avvisi ai Cattolici, Catechismo, OE IV,6
1853: Il Cattolico istruito nella sua religione,
Catechismo, OE IV,7
1853: Notizie storiche intorno al miracolo del
SS. Sacramento, Racconto, OE V,1
1853: Fatti contemporanei, Racconto, OE V,2
1853: Dramma. Una disputa tra un avvocato e un
ministro protestante, Dramma, OE V,3
1853: Vita di Santa Zita e di Sant'Isidoro,
Agiografia, OE V,4
1853: Vita infelice di un novello apostata,
Racconto, OE V,5
1853: Il Galantuomo pel 1854, Almanacco, OE V,6
1854: Il Giubileo, Giubileo, OE V,10
1854: Catechismo cattolico sulle rivoluzioni,
Catechismo, OE V,7
1854: Conversione di una valdese, Racconto, OE
V,8
1854: Raccolta di curiosi avvenimenti
contemporanei, Racconto, OE V,9
1854: Il Galantuomo pel 1855, Almanacco, OE VI,1
1854: Ai Contadini, Galateo, OE VI,2
1855: Maniera facile per imparare la Storia Sacra,
Storia, OE VI,3
1855: Conversazioni tra un avvocato e un curato
di campagna, Catechismo, OE VI,4
1855: La forza della buona educazione, Racconto,
OE VI,5
1855: Vita di San Martino vescovo di Tours,
Agiografia, OE VI,6
1855: Il Galantuomo pel 1856, Almanacco, OE VI,7
1855: La Storia d'Italia, Storia, OE VII,1
1856: La chiave del Paradiso, Educazione alla
fede, OE VIII,2
1856: Vita di S. Pancrazio martire, Agiografia,
OE VIII,3
1856: Vita di San Pietro, principe degli Apostoli
e primo Papa dopo Gesù Cristo, OE VIII,4
1856: Il Galantuomo pel 1857, Almanacco, OE
VIII,5
1856: Avvisi alle figlie cristiane, Educazione
alla fede, OE VIII,6
1857: Catalogo degli oggetti posti in lotteria,
Lotteria, OE IX,1
1857: Due conferenze intorno al Purgatorio,
Catechismo, OE IX,2
1857: Vita di S. Paolo apostolo, Agiografia, OE
IX,3
1857: Vita de' Sommi Pontefici S. Lino, S. Cleto,
S. Clemente Papa, Papa, OE IX,4
1857: Vita de' Sommi Pontefici S. Anacleto, S.
Evaristo, S. Alessandro I Papa, Papa, OE IX,5
1857: Vita de' Sommi Pontefici S. Sisto, S.
Telesforo, S. Igino, S. Pio I Papa, Papa, OE X,1
1857: Vita di S. Policarpo, Agiografia, OE X,2
1857: Il Galantuomo pel 1858, Almanacco, OE X,3
1858: Vita de' Sommi Pontefici S. Aniceto, S.
Sotero, S. Eleutero, S. Vittore e S. Zefirino, Papa, OE X,4
1858: Il mese di maggio consacrato a Maria SS.
Immacolata, Maria, OE X,5
1858: Porta teco cristiano, Educazione alla fede,
OE XI,1
1858: Vita del Sommo Pontefice S. Callisto I Papa,
Papa, OE XI,2
1858: Il Galantuomo pel 1859, Almanacco, OE XI,3
1859: Vita del giovanetto Savio Domenico, OE XI,4
1859: Vita del Sommo Pontefice S. Urbano I Papa,
Papa, OE XI,5
1859: Vita dei Sommi Pontefici S. Ponziano, S.
Antero e S. Fabiano Papa, Papa, OE XI,6
1859: La persecuzione di Decio e il pontificato
di San Cornelio I Papa, OE XII,1
1859: Il Galantuomo pel 1860, Almanacco, OE XII,2
1860: Frassinetti Giuseppe, Industrie spirituali,
Educazione alla fede, OE XII,3
1860: Vita e martirio de' Sommi Pontefici San
Lucio I e S. Stefano I Papa, Papa, OE XII,4
1860: Il pontificato di San Sisto II e le glorie
di San Lorenzo martire, Papa, OE XII,5
1860: Biografia del sacerdote Giuseppe Cafasso,
Biografia, OE XII,6
1860: Il Galantuomo pel 1861, Almanacco, OE XII,7
1860: Angelina o la buona fanciulla, Educazione
alla fede, OE XIII,1
1861: Esempi edificanti, Racconto, OE XIII,2
1861: Una famiglia di martiri, Agiografia, OE
XIII,3
1861: Cenno biografico sul giovanetto Magone
Michele, Biografia, OE XIII,4
1861: Il pontificato di S. Dionigi Papa, Papa, OE
XIII,5
1861: Il Galantuomo pel 1862, Almanacco, OE
XIII,6
1862: Il pontificato di S. Felice primo e di S.
Eutichiano Papi e Martiri, Papa, OE XIII,7
1862: Una preziosa parola ai figli ed alle figlie,
Educazione alla fede, OE XIII,8
1862: Cenni storici intorno alla vita della B.
Caterina De-Mattei da Racconigi, Agiografia, OE XIV,1
1862: Elenco degli oggetti graziosamente donati a
beneficio degli Oratorii, Lotteria, OE XIV,2
1862: Novella amena di un vecchio soldato di
Napoleone I, Racconto, OE XIV,3
1862: Le due orfanelle, Educazione alla fede, OE
XIV,4
1862: Germano l'ebanista, Educazione alla fede,
OE XIV,5
1862: Specchio della dottrina cristiana cattolica,
Catechismo, OE XIV,6
1863: Il giovane provveduto [nuova edizione],
Educazione alla fede, OE XIV,7
1863: Il pontificato di S. Caio Papa e Martire,
Papa, OE XIV,8
1864: Il pontificato di S. Marcellino e di S.
Marcello Papi e Martiri, Papa, OE XV,1
1864: Episodi ameni e contemporanei, Racconto, OE
XV,2
1864: Il cercatore della fortuna, Varietà, OE
XV,3
1864: Il pastorello delle Alpi ovvero vita del
giovane Besucco Francesco, Biografia, OE XV,4
1864: Il Galantuomo pel 1865, Almanacco, OE XV,5
1864: L'Unità Cattolica (1864-1888), Articoli, OE
XXXVIII,2
1865: La casa della fortuna, Dramma, OE XVI,1
1865: Dialoghi intorno all'istituzione del
Giubileo, Giubileo, OE XVI,2
1865: La pace della Chiesa ossia il Pontificato
di S. Eusebio e S. Melchiade, Papa, OE XVI,3
1865: Lotteria d'oggetti, Lotteria, OE XVI,4
1865: Boccalandro Pietro, Storia
dell'inquisizione, Storia, OE XVI,5
1865: Vita della Beata Maria degli Angeli,
Agiografia, OE XVI,6
1865: Il Galantuomo pel 1866, Almanacco, OE XVI,7
1866: Elenco degli oggetti graziosamente donati a
beneficio degli Oratorii, Lotteria, OE XVII,1
1866: Card. Wiseman, La perla nascosta, Dramma,
OE XVII,2
1866: Marchale Vittorio, Una parola da amico
all'esercito, Racconto, OE XVII,3
1866: Metti Giulio, Daniele e i tre suoi compagni,
Dramma, OE XVII,4
1866: Valentino o la vocazione impedita,
Vocazione, OE XVII,5
1866: Chi è D. Ambrogio?! Dialogo tra un barbiere
ed un teologo, Racconto, OE XVII,6
1866: Pratiche devote per l'adorazione del SS.
Sacramento, Devozionario, OE XVII,7
1867: Vita di S. Giuseppe, Agiografia, OE XVII,8
1867: Novelle e racconti, Racconto, OE XVII,9
1867: Il Centenario di S. Pietro Apostolo, Papa,
OE XVIII,1
1867: Vita di San Pietro, Papa, OE XVIII,2
1867: Societas Sancti Francisci Salesii, Società
Salesiana, OE XVIII,3
1867: Lettera del Sacerdote D. Giovanni Bosco al
P. Alessandro Checcucci, Lettera, OE XVIII,4
1867: Il Galantuomo pel 1868, Almanacco, OE
XVIII,5
1868: Il cattolico provveduto per le pratiche di
pietà, Catechismo, OE XIX,1
1868: I Papi da S. Pietro a Pio IX, Papa, OE
XVIII,6
1868: Notizie storiche intorno al Santuario di
nostra Signora della Pieve in vicinanza di Ponzone, Storia, OE XVIII,7
1868: Notitia brevis Societatis Sancti Francisci
Salesii, Società Salesiana, OE XVIII,8
1868: Severino, Racconto, OE XX,1
1868: Maraviglie della Madre di Dio, Maria, OE
XX,2
1868: Vita di S. Giovanni Battista, Agiografia,
OE XX,3
1868: Bonetti Giovanni, Vita del giovane Saccardi
Ernesto, Biografia, OE XX,4
1868: Rimembranza di una solennità in onore di
Maria Ausiliatrice, Maria, OE XXI,1
1868: Il Galantuomo pel 1869, Almanacco, OE XXI,2
1869: La Chiesa Cattolica e la sua gerarchia,
Chiesa, OE XXI,3
1869: Associazione de' divoti di Maria
Ausiliatrice, Maria, OE XXI,4
1869: I Concili generali e la Chiesa Cattolica,
Chiesa, OE XXII,1
1869: Angelina o l'orfanella degli Appennini,
Educazione alla fede, OE XXII,2
1869: Il Galantuomo pel 1870, Almanacco, OE
XXII,3
1870: Nove giorni consacrati all'Augusta Madre
del Salvatore sotto al titolo di Maria Ausiliatrice, Maria, OE XXII,4
1870: Lemoyne G. B., Biografia del giovane
Mazzarello Giuseppe, Biografia, OE XXII,5
1870: Il Galantuomo pel 1871, Almanacco, OE
XXII,6
1871: Apparizione della Beata Vergine sulla
montagna di La Salette, Maria, OE XXII,7
1871: Corona dei sette dolori di Maria, Maria, OE
XXIII,1
1871: Fatti ameni della vita di Pio IX, Papa, OE
XXIII,2
1871: Storia Ecclesiastica [quarta edizione
migliorata], Storia, OE XXIV,1
1871: Il Galantuomo pel 1872, Almanacco, OE
XXIV,2
1872: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1872,
Società Salesiana, OE XXIV,3
1872: Fondamenti della Cattolica Religione,
Catechismo, OE XXIV,4
1872: Il Galantuomo pel 1873, Almanacco, OE XXV,1
1873: Vita di S. Pancrazio [quarta edizione],
Agiografia, OE XXV,2
1873: Regulae Societatis S. Francisci Salesii,
Costituzioni, OE XXV,3
1873: Le maraviglie della Madonna di Lourdes -
(Ai benemeriti nostri corrispondenti e lettori), Maria, OE XXV,4
1873: Societas S. Francisci Salesii. De Societate
S. Francisci Salesii brevis notitia, Società Salesiana, OE XXV,7
1874: Regulae Societatis S. Francisci Salesii
(Typis de Propaganda Fide, I), Costituzioni, OE XXV,10
1874: Regulae Societatis S. Francisci Salesii
(Typis de Propaganda Fide, II), Costituzioni, OE XXV,11
1874: Congregazione particolare dei Vescovi e Regolari, sopra
l'approvazione delle Costituzioni della Società Salesiana (marzo 1874), Società
Salesiana, OE XXV,12
1874: Sagra Congregazione de' Vescovi e Regolari,
Consultazione per una Congregazione particolare (marzo 1874), Società
Salesiana, OE XXV,13
1874: Unione cristiana, Regolamento, OE XXV,14
1874: Regulae seu Constitutiones Societatis S.
Francisci Salesii juxta approbationis decretum die 3 aprilis 1874 (Augustae Taurinorum
1874), Costituzioni, OE XXV,15
1874: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1874,
Società Salesiana, OE XXV,16
1874: Il Galantuomo pel 1875, Almanacco, OE
XXV,17
1874: Belasio Antonio Maria, Della vera scuola
per ravviare la società, Scuola, OE XXV,5
1874: Il Galantuomo pel 1874, Almanacco, OE XXV,6
1874: Massimino, Racconto, OE XXV,8
1874: Cenno istorico sulla Congregazione di S.
Francesco di Sales, Società Salesiana' OE XXV,9
1875: Associazione di opere buone (Unione
cristiana), Regolamento, OE XXV,18
1875: Il giovane provveduto (quarantesima seconda
edizione), Educazione alla fede, OE XXVI,1
1875: Il Giubileo del 1875, Giubileo, OE XXVI,2
1875: Maria Ausiliatrice col racconto di alcune
grazie, Maria, OE XXVI,3
1875: Opera di Maria Ausiliatrice per le
vocazioni allo stato ecclesiastico, Vocazioni, OE XXVII,1
1875: Regole o Costituzioni della Società di S.
Francesco di Sales secondo il decreto di approvazione del 3 aprile 1874,
Costituzioni, OE XXVII,2
1875: Sagra Congregazione de' Vescovi e Regolari,
Consultazione per la Congregazione speciale, Società Salesiana, OE XXVII,3
1875: Il Galantuomo pel 1876, Almanacco, OE
XXVII,4
1875: Ioannis Tamietti, Sancti Hieronymi De Viris
illustribus, Agiografia, OE XXVII,5
1876: Brevi biografie dei confratelli salesiani,
Necrologio, OE XXVII,6
1876: Storia Sacra (edizione decima), Storia, OE
XXVII,7
1876: Il cercatore della fortuna (seconda
edizione), Varietà, OE XXVII,8
1876: Il cristiano guidato alla virtù ed alla
civiltà (edizione seconda), Catechismo, OE XXVIII,1
1876: Cooperatori Salesiani ossia un modo pratico
per giovare al buon costume ed alla civile società, Cooperatori, OE XXVIII,2
1876: Chiala Cesare, Da Torino alla Repubblica
Argentina. Lettere dei missionari salesiani, Missioni, OE XXVIII,3
1876: Il Galantuomo pel 1877, Almanacco, OE
XXVIII,4
1877: Opera di Maria Ausiliatrice per le
vocazioni allo stato ecclesiastico, Vocazioni, OE XXIX,1
1877: Regolamento dell'Oratorio di S. Francesco
di Sales per gli esterni, Regolamento, OE XXIX,2
1877: Regolamento per le case della Società di S.
Francesco di Sales, Regolamento, OE XXIX,3
1877: Regole o Costituzioni della Società di S.
Francesco di Sales secondo il decreto di approvazione del 3 aprile 1874,
Costituzioni, OE XXIX,4
1877: Bareris Giulio, La Repubblica Argentina e
la Patagonia. Lettere dei Missionari Salesiani, Missioni, OE XXIX,5
1877: Il Galantuomo pel 1878, Almanacco, OE
XXIX,6
1877: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1877,
Società Salesiana, OE XXIX,7
1877: Capitolo Generale della Congregazione
Salesiana da convocarsi in Lanzo nel prossimo settembre 1877, Società
Salesiana, OE XXVIII,5
1877: Cooperatori Salesiani ossia un modo pratico
per giovare al buon costume ed alla civile società, Cooperatori, OE XXVIII,6
1877: Inaugurazione del Patronato di S. Pietro in
Nizza a mare, Avvenimento, OE XXVIII,7
1877: La nuvoletta del Carmelo, Maria, OE
XXVIII,8
1878: Deliberazioni del Capitolo Generale della
Pia Società Salesiana tenuto in Lanzo-Torinese nel settembre 1877, Società
Salesiana, OE XXIX,8
1878: Il più bel fiore del Collegio Apostolico
ossia la elezione di Leone XIII, Papa, OE XXX,1
1878: Regole o Costituzioni per l'Istituto delle
Figlie di Maria SS. Ausiliatrice, Costituzioni, OE XXX,2
1878: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1878,
Società Salesiana, OE XXX,3
1878: Arrigotti Francesco, Notizie storiche sul
convento e sul Santuario di Santa Maria delle Grazie presso Nizza Monferrato,
Storia, OE XXX,4
1878: Il Galantuomo pel 1879, Almanacco, OE XXX,5
1878: Lotteria di doni diversi a favore dei
poveri giovanetti dell'Ospizio di S. Vincenzo de' Paoli in S. Pier d'Arena,
Lotteria, OE XXX,6
1879: Le scuole di beneficenza dell'Oratorio di
S. Francesco di Sales in Torino, Società Salesiana, OE XXX,7
1879: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1879,
Società Salesiana, OE XXXI,1
1879: Il Galantuomo pel 1880, Almanacco, OE
XXXI,2
1879: Lemoyne G. Batt., L'arca dell'alleanza,
Maria, OE XXXI,3
1879: Esposizione alla S. Sede dello stato morale
e materiale della Pia Società di S. Francesco di Sales, Società Salesiana, OE
XXXI,4
1879: L'Oratorio di S. Francesco di Sales,
Società Salesiana, OE XXXI,5
1879: Scelta di laudi sacre ad uso delle Missioni,
Lodi, OE XXXI,6
1880: Letture amene ed edificanti ossia biografie
salesiane, Biografia, OE XXXI,7
1880: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1880,
Società Salesiana, OE XXXI,8
1880: Il Galantuomo pel 1881, Almanacco, OE
XXXI,9
1881: Breve notizia sullo scopo della Pia Società
Salesiana, Società Salesiana, OE XXXII,1
1881: Biografie. Confratelli chiamati da Dio alla
vita eterna nell'anno 1880, Necrologio, OE XXXII,2
1881: Eccellentissimo Consigliere di Stato,
Lettera, OE XXXII,3
1881: Esposizione del sacerdote Giovanni Bosco
agli eminentissimi Cardinali della Sacra Congregazione del Concilio, Società
Salesiana, OE XXXII,4
1881: Favori e grazie spirituali concessi dalla
Santa Sede alla Pia Società, Società Salesiana, OE XXXII,5
1881: L'aritmetica ed il sistema metrico (settima
edizione), Sistema metrico, OE XXXII,6
1881: Arpa cattolica o raccolta di laudi sacre in
onore dei santi e delle sante, Lodi, OE XXXII,8
1881: Arpa cattolica o raccolta di laudi sacre in
onore di Gesù Cristo, di Maria Santissima e dei santi, Lodi, OE XXXII,9
1882: Biografie 1881, Necrologio, OE XXXII,10
1882: Biographie du jeune Louis Fleury Antoine
Colle, Biografia, OE XXXII,11
1882: Arpa cattolica o raccolta di laudi sacre
sulla passione sulle feste principali e sui novissimi, Lodi, OE XXXII,7
1882: Deliberazioni del secondo Capitolo Generale
della Pia Società Salesiana, Società Salesiana, OE XXXIII,1
1882: Il Galantuomo pel 1883, Almanacco, OE
XXXIII,2
1883: Biografie dei Salesiani defunti nel 1882,
Necrologio, OE XXXIII,3
1883: La figlia cristiana provveduta (quarta
edizione), Educazione alla fede, OE XXXIII,4
1883: Il cattolico nel secolo [terza edizione],
Catechismo, OE XXXIV,1
1883: Il Galantuomo pel 1884, Almanacco, OE
XXXIV,2
1884: Cenni sulla vita del giovane Luigi Comollo
[seconda edizione], Biografia, OE XXXV,1
1884: Il Galantuomo pel 1885, Almanacco, OE
XXXV,2
1885: Il giovane provveduto (101ª edizione),
Educazione alla fede, OE XXXV,3
1885: Breve notizia sullo scopo della Pia Società
Salesiana, Società Salesiana, OE XXXVI,1
1885: Biografie dei Salesiani defunti negli anni
1883 e 1884, Necrologio, OE XXXVI,2
1886: Il Galantuomo pel 1886, Almanacco, OE
XXXVI,3
1887: Deliberazioni del secondo Capitolo Generale
delle Figlie di Maria SS. Ausiliatrice, Società Salesiana, OE XXXVI,4
1887: Deliberazioni del terzo e quarto Capitolo
Generale della Pia Società Salesiana, Società Salesiana, OE XXXVI,5
1887: La Storia d'Italia (18ª edizione), Storia,
OE XXXVII,1
1888: Elenchus privilegiorum, Società Salesiana,
OE XXXVII,2
Epistolario
Eugenio Ceria, Epistolario
di San Giovanni Bosco, volumi quattro. Dall'anno 1835 al 1880, SEI, Torino
1955-1959;
Epistolario. 1., 1835-1863. (1-726), introduzione,
testi critici e note a cura di Francesco Motto, Roma, LAS, 1991;
Epistolario. 2., 1864-1868. (727-1263), introduzione,
testi critici e note a cura di Francesco Motto, Roma, LAS, 1996;
Epistolario. 3., 1869-1872, (1264-1714), introduzione,
testi critici e note a cura di Francesco Motto, Roma, LAS, 1999;
Epistolario. 4., 1873-1875, (1715-2243), introduzione,
testi critici e note a cura di Francesco Motto, Roma, LAS, 2003;
SOURCE : https://it.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Bosco
Don Bosco (1815-1888; photo taken at his request) - Michele Schemboche (Italian photographer, active c. 1860-1906), novembre 1875. Archivo Central Salesiano - Sede Inspectorial (Buenos Aires, Argentina). En la imagen, sentados de izquierda a derecha, Juan Cagliero (1838-1926), Juan Bosco (1815-1888), y el cónsul argentino en Savona, Giovanni Battista Gazzolo (1825-1895). Don Bosco solicitó personalmente que se le saque esta fotografía para dejar constancia histórica de la partida de los primeros salesianos hacia la Argentina. Recurrió a Michele Schemboche, el fotógrafo más cualificado en Turín, quien desarrolló su carrera profesional entre c.1860 y 1906, y posó en su estudio junto a los misioneros y el cónsul. En la fotografía, Don Bosco ofrece a Cagliero un libro: son las reglas de la Sociedad Salesiana. (Ref: Soldà, Giuseppe (1987) Don Bosco nella fotografia dell’800. 1861-1888,
GIOVANNI Bosco, santo
di Pietro Stella - Dizionario Biografico degli
Italiani - Volume 55 (2001)
GIOVANNI Bosco, santo. - Stando ai propri ricordi
personali G. nacque il 15 ag. 1815, festa religiosa dell'Assunta e perciò
beneaugurante secondo la mentalità ecclesiastica; stando ai registri
parrocchiali di Castelnuovo d'Asti (dal 1930 Castelnuovo Don Bosco) nacque dalle
seconde nozze di Francesco con Margherita Occhiena il 16 agosto, festa di s.
Rocco, ugualmente propizio secondo la mentalità contadina, e fu battezzato il
giorno successivo con i nomi di Giovanni Melchiorre.
Il padre era affittuario dei Biglione, famiglia
borghese in difficoltà economiche originaria di Mondovì, e abitava in una loro
cascina ai Becchi nel territorio di Morialdo, frazione di Castelnuovo; in
quell'area di frastagliata proprietà contadina aveva in proprio qualche sparso
appezzamento di terre a vigna e pascolo e alcuni capi di bestiame. Stroncato da
una polmonite l'11 maggio 1817, lasciò alle cure della moglie e dei parenti i
suoi tre figli: Antonio, nato nel 1808 dalla prima moglie Margherita Cagliero,
Giuseppe, nato nel 1813, e Giovanni.
La famigliola, traslocata in una casetta rustica
riadattata ad abitazione, trascorse anni duri in tempi di congiunture
sfavorevoli per il mondo contadino. G., date le strettezze familiari e le
tensioni con il fratellastro a motivo della proprie inclinazioni allo studio,
fu mandato garzone presso famiglie amiche: alla cascina Càmpora per poche
settimane nell'autunno 1827 e alla cascina Moglia dal febbraio 1828 al novembre
1829. Rientrato in famiglia, grazie all'appoggio del vecchio cappellano don G.
Calosso, gli fu consentito di proseguire gli studi elementari a Castelnuovo e
quelli umanistici nel regio collegio di Chieri.
Ventenne, nel 1835, fece la scelta decisiva: entrò nel
seminario vescovile di Chieri che era stato istituito pochi anni prima (1829)
dall'arcivescovo C. Chiaveroti nell'intento di allontanare i propri chierici
dai fermenti culturali e patriottici che fervevano a Torino. La formazione
seminaristica di G. risentì in effetti di queste tendenze conservatrici, sicché
quelli del seminario furono per lui anni di travaglio spirituale, se non altro
perché l'ambiente disciplinato e l'insegnamento teologico morale
rigoristeggiante contrastavano con il suo temperamento portato alla libertà
espansiva e all'inventiva in campo operativo. Poté contare tuttavia sulla
conoscenza di don Giuseppe Cafasso, nativo anch'egli di Castelnuovo e
collaboratore del teologo G. Guala a Torino nel convitto ecclesiastico di S.
Francesco d'Assisi per il perfezionamento del giovane clero nella pratica
pastorale. Ordinato sacerdote a Torino dall'arcivescovo L. Fransoni il 5 giugno
1841, trascorse l'estate successiva e l'autunno tra i Becchi e Castelnuovo in
aiuto del parroco. Nel novembre preferì tornare a Torino nel convitto
ecclesiastico per compiervi il triennio di perfezionamento teorico e pratico.
Oltre a seguire la discussione di "casi di morale" e la loro
soluzione sulla base della teologia tendenzialmente benignista di s. Alfonso
Maria de Liguori (canonizzato nel 1839), G. si dedicò all'istruzione
catechistica di gruppi giovanili e usò accompagnare don Cafasso nell'assistenza
spirituale di giovani rinchiusi nelle carceri cittadine.
Il convitto aveva nelle sue ascendenze gli
orientamenti politici e religiosi antirivoluzionari e filolegittimisti
dell'Amicizia cattolica. La cerchia di simpatie e di appoggi del Guala erano in
effetti più sul versante di J. de Maistre, dei gesuiti e di C. Solaro della
Margarita che non su quello dei seguaci di A. Rosmini Serbati e di V. Gioberti.
Questo complesso di fattori si rifletté su G., che tra le famiglie amiche ebbe
stabilmente anche quella dei Maistre.
Nell'ottobre 1844 grazie ai buoni uffici del Cafasso
G. ottenne un impiego dapprima come cappellano dell'opera del rifugio e poi
dell'ospedaletto di S. Filomena: due istituti femminili fondati da Giulia
Colbert, marchesa di Barolo, entrambi a nordovest della città, non distanti
dalla Piccola Casa della Divina Provvidenza del canonico G. Cottolengo e non
discosti da Porta Palazzo, il grande mercato cittadino. Nella nuova residenza
G. accolse i giovani che gli si erano affezionati al convitto: garzoni,
apprendisti, studenti e ragazzi marginali della zona affluirono dunque in
numero sempre crescente. Grazie alle proprie capacità personali G. li
intratteneva impegnandosi direttamente nei loro svaghi e ottenendone la
partecipazione discreta a momenti d'istruzione religiosa e di culto. A quelle
riunioni tenute al rifugio diede il nome di catechismo e poi stabilmente quello
di oratorio di S. Francesco di Sales (il santo della affabilità e dello zelo pastorale).
Data l'incompatibilità con le istituzioni femminili, fu posto dalla marchesa di
Barolo nell'alternativa tra l'oratorio o l'ufficio di cappellano a tempo pieno;
di conseguenza preferì trasmigrare. L'oratorio divenne itinerante tra il 1845 e
il 1846 pur gravitando nella zona tra i prati di Valdocco, degradanti verso la
Dora Riparia, e Porta Palazzo, dove era più facile contattare ragazzi. A
Valdocco G. si stabilì definitivamente nella primavera 1846, dapprima in poche
stanze e una tettoia adattata a cappella che prese in affitto in una
costruzione di estrema periferia (la casa Pinardi); poi con l'acquisto
dell'intero edificio e del terreno adiacente (19 febbr. 1851), operazione resa
possibile dai sostegni economici procurati in buona parte da don Cafasso.
Sicuramente già in quegli anni diede rilievo al motto "Da mihi animas
caetera tolle" (che usò tradurre: "O Signore, datemi anime e
prendetevi tutte le altre cose") e lo ritenne tanto importante ed
emblematico da farlo riprodurre in un cartello che tenne affisso nella propria
stanza fino agli ultimi giorni di vita.
L'oratorio di Valdocco s'ispirava a quello
corrispettivo dell'Angelo custode aperto nel 1840 da don G. Cocchi (un prete
nativo di Druento) nella zona malfamata e degradata del Moschino, ai margini
del borgo cittadino di Vanchiglia. Dato il favore ottenuto dai due primi
oratori, un terzo intitolato a S. Luigi Gonzaga fu aperto nel 1847 sotto la
direzione dello stesso G. nella zona di Porta Nuova, allora periferica ma con
lo sviluppo assicurato dallo scalo ferroviario; e un oratorio femminile fu
impiantato a borgo S. Donato da G. Saccarelli, teologo dell'Università e
cappellano di corte. Il complesso di questi oratori torinesi si distingueva da
altri tradizionali lombardi o romani perché non era circoscritto a comunità
scolastiche o parrocchiali, ma si rivolgeva indistintamente alla gioventù
cittadina; gli oratori torinesi insomma già negli anni Quaranta avevano
caratteri di novità e di modernità virtualmente in sintonia con la cultura e
gli ordinamenti politici liberali.
G. cominciò a distinguersi anche con la pubblicazione
di alcune operette destinate ai giovani e più volte riedite: La storia
ecclesiastica ad uso delle scuole (Torino 1845), la Storia sacra per
uso delle scuole (ibid. 1847), Il giovane provveduto per la pratica
de' suoi doveri (ibid. 1847), Il sistema metrico decimale ridotto a
semplicità (ibid. 1849). In clima neoguelfo fu anche direttore
responsabile del periodico L'Amico della gioventù, giornale religioso,
morale e politico, di cui a partire dal 21 ott. 1848 uscirono sessantuno numeri
(oggi purtroppo irreperibili a eccezione del primo): travolto il periodico
dagli eventi, G. ebbe strascichi processuali a motivo del deficit finanziario e
delle insolvenze con lo stampatore.
Anche per gli oratori il '48 fu un periodo di crisi.
Don Cocchi fu propenso a condividere gli entusiasmi patriottici dei giovani; G.
si mantenne più cauto e più attento alla linea di opposizione assunta
dall'arcivescovo Fransoni. Nel febbraio 1849 il Cocchi tentò di portarsi a
Novara con un drappello di giovani, ma giunto a Vercelli ebbe notizia della
disfatta subita dai Piemontesi. L'oratorio di Vanchiglia dovette chiudere i
battenti, senza dubbio per intervento dall'arcivescovo. Quello di G. quasi si
svuotò. La ripresa fu possibile attorno al 1850, grazie alla tenacia di
ecclesiastici e laici che collaboravano sia con G. sia con don Cocchi (tra
essi, il teologo G.B. Borel e i cugini Roberto e Leonardo Murialdo). Per
iniziativa del Fransoni, ormai in esilio a Lione, G. fu nominato nel 1852
"direttore capo spirituale" dei tre oratori maschili di Valdocco,
Porta Nuova e Vanchiglia, mentre don Cocchi e altri ecclesiastici ne attivarono
un quarto a Porta Palazzo (intitolato a S. Martino) e avviarono una Società di
carità a pro dei giovani poveri e abbandonati (1850). Dato l'aumento
dell'affluenza giovanile agli oratori, con il sostegno della popolazione e
quello ufficiale delle autorità cittadine G. poté sostituire alla
tettoia-cappella di Valdocco una chiesa più ampia intitolata a S. Francesco di
Sales (1851-52), e poi impegnarsi nell'acquisto di nuovi terreni e nella
costruzione di una "Casa annessa all'oratorio" per l'accoglienza e
l'istruzione sia di giovani studenti sia di apprendisti in alcuni mestieri più
promettenti: calzolai e sarti (1853), legatori (1854), falegnami (1856),
tipografi (1861), fabbri e ferrai (1862). Dopo l'anno del colera (1854), la
popolazione giovanile ospitata nelle scuole-convitto di Valdocco superò
rapidamente il centinaio e giunse fino a oltre ottocento individui nel 1868. In
quest'anno per iniziativa e impegno di G. venne inaugurata sul terreno
dell'oratorio di Valdocco un'ampia chiesa dedicata a Maria Ausiliatrice
(Auxilium christianorum) destinata ai giovani e alle necessità spirituali del
quartiere. L'insieme di queste realizzazioni permise a G. di lanciare gli
appelli più vari nell'intento di mobilitare consensi e sostegni finanziari a
prescindere da schieramenti politici. Grazie senza dubbio ai suggerimenti di
banchieri cattolici vicini anche al Cavour (G. Cotta, M. Gonella e altri), a
partire dal 1853 organizzò lotterie di beneficenza in periodi per lo più di
sicura fluidità monetaria ottenendo introiti che gli permisero di allargare e
migliorare gli edifici degli oratori e di accogliere, gratuitamente o quasi,
giovani artigiani e studenti delle classi ginnasiali. Persino A. Brofferio nel
1857 diede il suo obolo alle opere di G. con l'acquisto di biglietti della
lotteria. Nei suoi confronti furono larghi di sussidi U. Rattazzi e A. Ferrero
della Marmora negli anni in cui furono rispettivamente ministro dell'Interno e
della Guerra.
In appelli indirizzati in genere alla popolazione G.
dichiarava di volere formare "onesti cittadini e buoni cristiani".
Quando si rivolgeva alle autorità politiche e amministrative chiedeva sostegni
e sussidi per opere che miravano "unicamente" a prevenire la
delinquenza minorile, togliere dalla strada giovani che altrimenti sarebbero
finiti nelle carceri, formare cittadini utili alla società. Erano formule che
poi si coagularono nel suo scritto pedagogico più noto: Il sistema
preventivo nella educazione della gioventù (Torino 1877).
Nonostante i suoi limiti e sebbene si riferisca non
all'oratorio o al dinamismo dei ceti popolari, ma all'educazione entro i confini
di un convitto, l'opuscolo contiene alcuni elementi pregnanti che aprono alla
comprensione del sistema educativo da G. messo in pratica e proposto. I
fondamenti del metodo sono sintetizzati nell'espressione: "Questo sistema
si appoggia tutto sopra la ragione, la religione e sopra l'amorevolezza";
vale a dire, poggia, secondo G., sulla massima intesa intellettuale tra
educatore ed educando, sulla loro piena sintonia affettiva e sull'efficacia
attribuita alla religiosità vissuta nel cattolicesimo.
Nel marzo 1853, con il sostegno del vescovo d'Ivrea L.
Moreno, G. iniziò la pubblicazione delle "Letture cattoliche",
collana di fascicoletti periodici di piccolo formato, in media sul centinaio di
pagine, a carattere monografico, scritti in stile facilmente accessibile a
lettori di prima alfabetizzazione del mondo artigiano e contadino.
Si trattava di una iniziativa che colmava una lacuna
entro il ventaglio di pubblicazioni auspicate dai vescovi della provincia
ecclesiastica torinese riunitisi a Villanovetta nel 1849: a fianco di giornali
politici come L'Armonia e di collane - destinate al clero, come la
"Biblioteca ecclesiastica", o per i lettori di media cultura come la
"Collezione di buoni libri" -, le "Letture cattoliche"
indirizzavano i loro messaggi religiosi e implicitamente politici verso le aree
sociali che apparivano più fedeli alla Chiesa, ma nel contempo, dal punto di
vista della gerarchia ecclesiastica, anche più vulnerabili. Negli anni 1854-55
furono pubblicate le corrispettive "Lectures catholiques" che davano
in versione francese i testi già editi in italiano ed erano destinate alle
valli di Pinerolo, alla Val d'Aosta e alla Savoia. Nelle "Letture
cattoliche" G. usò riversare la gran parte dei suoi scritti apologetici,
catechistici, devozionali e agiografici mirando appunto a presentare
positivamente la Chiesa cattolica, il Papato, l'opera degli oratori: Avvisi
ai cattolici (Torino 1853), Il cattolico istruito (ibid.
1853-54) d'indole nettamente antivaldese, Conversione di una valdese (ibid.
1854), Maniera facile per imparare la storia sacra (ibid.
1855), La forza della buona educazione (ibid. 1855), Vita di s.
Pietro (ibid. 1856), Vita di s. Paolo (ibid. 1857), Vite
de' sommi pontefici s. Lino, s. Cleto, s. Clemente (ibid., 1857), le vite
dei papi successivi dei primi tre secoli (1857-65), che perciò avevano coronato
con il martirio la loro fede e il loro ministero nella Chiesa, Il mese di
maggio consacrato a Maria SS. Immacolata (ibid. 1858), Vita del
giovanetto Savio Domenico allievo dell'oratorio di S. Francesco di Sales (ibid.
1859). Varie edizioni ebbe una Storia d'Italia raccontata alla gioventù,
pubblicata a parte la prima volta nel 1855, dove sono evidenti gl'intenti
educativi e moralistici, ma dove anche trapela una presentazione positiva del
dominio temporale del papa e della sua funzione "provvidenziale" a
tutela del ministero del romano pontefice nel governo universale della Chiesa.
Soprattutto nel corso del primo decennio, data la gestione
collettiva e la partecipazione di vari ecclesiastici nella scelta dei fascicoli
da pubblicare, apparvero tra le "Letture cattoliche" libretti
violentemente antirivoluzionari e avversi alla linea del governo, come la
ristampa del Catechismo cattolico sulle rivoluzioni (1854) del
gesuita S. Sordi, I beni della Chiesa: come si rubino e quali siano le
conseguenze, del barone di Nilinse [J.-A. Collin de Plancy] con
appendice sulle vicende particolari del Piemonte (Torino 1855). Impiantata
la tipografia e la libreria all'oratorio di Valdocco, nel 1862-63 con una sorta
di colpo di mano G. si dichiarò unico proprietario e direttore delle
"Letture cattoliche". Ne seguì una controversia che si chiuse
con la rinunzia del vescovo Moreno a ogni rivendicazione; il fatto segnò la
fine di una proficua amicizia, ma non ci furono ripercussioni negative sulla
rete di sostegni che G. e le sue opere avevano nel Canavese; si ebbe anzi un
ulteriore impulso alla diffusione delle "Letture cattoliche" che
dalle 3000 copie iniziali passarono nel decennio dopo l'Unità a una tiratura di
circa 12.000 copie e servirono di modello a pubblicazioni consimili: le
"Letture cattoliche" di Roma, quelle di Napoli e le altre di Padova,
le "Piccole letture cattoliche" di Bologna. La rete dei distributori,
per lo più composta da parroci, e la diffusione sempre più vasta dei
fascicoletti contribuirono ad allargare la base di simpatie e a far crescere
l'afflusso di giovani nelle istituzioni che facevano capo a don Bosco.
La legge Casati (1859) disponendo l'obbligo
dell'organizzazione scolastica nei Comuni offrì a G. l'occasione per allargare
il campo delle sue iniziative. Dopo l'esperimento di piccoli seminari vescovili
gestiti sotto la propria responsabilità (Giaveno, in diocesi di Torino, nel 1859,
e Mirabello Monferrato, in diocesi di Casale, nel 1863, trasferito nel 1870 a
Borgo San Martino), si spinse con più decisione sul terreno delle scuole
pubbliche offrendosi alla gestione sotto la propria responsabilità di
collegi-convitti municipali; fu la volta di Lanzo Torinese (1864), Cherasco
(1869), Alassio (1870), Varazze (1871), Vallecrosia (1875), istituti ai quali
venne di norma affiancato l'oratorio e che si aggiungevano a quelli che a vario
titolo erano legalmente riconosciuti come ospizi di beneficenza o scuole
private (nel 1872 Genova-Sampierdarena, ecc.).
Chiuso per ordine di mons. Fransoni il seminario
metropolitano (1848), G., così come gli oratoriani di S. Filippo Neri e i
lazzaristi (i padri della missione), diede ospitalità a chierici diocesani che
comunque in città seguivano le lezioni impartite dai professori del seminario.
A questi chierici era naturale che si aggiungessero quei ragazzi degli oratori
che entravano nella carriera ecclesiastica. Tali circostanze si prolungarono
fin oltre il 1860 e consentirono a G. di avere un personale più stabile e più
in sintonia con i propri metodi educativi per gli oratori e le scuole. Maturò
così il disegno di sostituire alla Società o Congregazione degli oratori,
formata per lo più da ecclesiastici e laici di buona volontà, un gruppo
reclutato tra i suoi chierici e collaboratori laici. Si era negli anni del
dibattito politico che portò negli Stati sardi alla soppressione di ordini
religiosi e di altri enti ecclesiastici. Seguendo il consiglio di U. Rattazzi,
egli adombrò un'associazione di individui che senza rinunziare ai diritti
civili si proponessero finalità di bene pubblico, e cioè più in concreto
l'educazione della gioventù specialmente più povera e abbandonata. Ma,
all'interno del gruppo, G. dava coesione alle finalità comuni con vincoli
religiosi: il voto a Dio di dedicarsi a opere di carità verso i giovani attorno
al 1854, i tre voti religiosi tradizionali e la vita comune secondo il modello
delle congregazioni canonicamente riconosciute attorno al 1858. Per i suoi
salesiani elaborò pertanto la formula: "cittadini di fronte allo Stato;
religiosi di fronte alla Chiesa". Recatosi a Roma nel febbraio-aprile
1858, venne accolto con simpatia da chi lo conosceva come direttore delle "Letture
cattoliche" e di fiorenti oratori giovanili o anche con la fama di santo
sacerdote e taumaturgo. Ottenuta qualche udienza pontificia, entrò in sintonia
con Pio IX e ne ricevette caldi incoraggiamenti per tutti i suoi progetti. Il
18 dic. 1859 con altri diciotto ecclesiastici e laici diede inizio ufficiale
alla Società di S. Francesco di Sales.
Non mancarono già in quegli anni critiche all'interno
della curia arcivescovile: ci si interrogava sulla sorte dei chierici che
stavano all'oratorio di Valdocco o altrove sotto la direzione di G. e che erano
di norma incardinati nelle diocesi più varie. Un abbozzo di regole della
Società salesiana fu inviato da G. all'arcivescovo e da questo rispedito a
Torino perché fosse esaminato da suoi deputati; non poche riserve furono mosse
dal padre lazzarista M. Durando, autorevole consultore vescovile. Morto
l'arcivescovo a Lione (1862), si profilò per la diocesi torinese un periodo
incerto sotto la gestione del vicario generale G.B. Zappata. G. ruppe ogni
indugio. Nel 1864 ottenne da Roma il decretum laudis per la Pia
Società di S. Francesco di Sales e l'avvio delle pratiche per il corrispettivo
esame delle regole o costituzioni. Suffragato dalle commendatizie di molti
vescovi subalpini, ebbe nel 1869 l'approvazione pontificia definitiva della
Società salesiana e nel 1874 quella delle Regulae seu constitutiones mentre
intanto a Torino si profilavano nuove difficoltà. Non era evidente infatti la
figura istituzionale della Società salesiana: se era da ritenere una pura e
semplice associazione diocesana ovvero una congregazione religiosa di diritto
pontificio con il privilegio di esenzione dall'autorità vescovile.
Riaperto il seminario nel 1863, il vicario capitolare
Zappata pazientò nel richiedere che i chierici di G. risiedessero con gli altri
entro il seminario metropolitano. Insediato nel 1867 mons. A. Riccardi di Netro
come arcivescovo, la situazione divenne più tesa. L'abate G. Tortone,
incaricato d'affari della S. Sede, inviò da Torino una relazione che
evidenziava quelli che considerava i difetti dell'ecclesiastico formato
nell'oratorio di Valdocco, dove i chierici erano trattati con familiarità dai
giovani educandi e perciò non erano adeguatamente formati al decoro necessario
nel sacro ministero. In controluce era possibile vedere piuttosto la modernità
del modello posto in pratica da G., che era in controtendenza con quanto si
proponevano un po' dappertutto i vescovi e la stessa S. Sede, recisamente
inclini alla chiusura totale dei chierici negli anni di formazione sacerdotale
e a una certa separatezza tra clero e popolo. La divergenza divenne conflitto,
quando al Riccardi di Netro (morto nel 1870) successe come arcivescovo L.
Gastaldi (1871), che pure in passato era stato ammiratore, collaboratore e
benefattore di don Bosco.
Il Gastaldi mosse dal presupposto che la Società
salesiana fosse diocesana, perciò a pieno titolo sotto l'autorità vescovile.
Intervenne pertanto pressantemente su G. e presso la S. Sede perché fossero
prese decisioni nel senso da lui voluto. G. intanto toccava con mano la rapida
espansione delle opere da lui promosse anche al di là dei confini della diocesi
torinese. Il contrasto s'inasprì quando nel 1878-79 furono pubblicati a Torino
cinque libelli che criticavano duramente la gestione diocesana dell'arcivescovo,
il suo rosminianesimo e il trattamento da lui usato a don Bosco. Il Gastaldi se
ne lamentò con la S. Sede, insinuando che di essi era ispiratore l'indocile
fondatore dei salesiani. Su richiesta di Leone XIII, G. dovette piegarsi a un
atto di scusa con l'arcivescovo e a un documento di "concordia" (16
giugno 1882); ma il gelo tra i due rimase e si ripercosse a lungo
nell'atteggiamento sia del clero diocesano sia dei salesiani. Morto il Gastaldi
(25 marzo 1883), nella sede di Torino gli successe G. Alimonda. Appena l'anno
dopo G. ottenne il decreto di estensione ai salesiani dei privilegi concessi
dalla S. Sede ai padri redentoristi, incluso perciò quello dell'esenzione dalla
giurisdizione vescovile (28 giugno 1884). Rimasero così appianate le difficoltà
e affermata la linea di sviluppo mondiale per la quale G. si era battuto
tenacemente.
Frattanto fu attento a coltivare i sostegni che era
possibile sollecitare entro i quadri della monarchia e dello Stato liberale.
Nelle lotterie, tra i premi posti in lizza c'erano puntualmente quelli offerti
da qualche membro della casa regnante; nel 1865 ottenne che il principe Amedeo
di Savoia presenziasse alla posa della prima pietra dell'erigenda chiesa a
Maria Auxilium christianorum. Trasferito il governo a Firenze, continuò a
inoltrare richieste di sussidi dai fondi ministeriali a favore delle sue opere
per la gioventù povera. Nel 1866-67 G. Lanza, autorevole esponente della
Destra, fece ricorso anche a lui nelle vertenze tra S. Sede e governo sulla
nomina di vescovi alle sedi vescovili vacanti; un certo ruolo G. ebbe anche nel
corso della missione romana di M. Tonello. Negli anni 1870-71 fu coinvolto da
G. Lanza nella questione dell'exequatur che dopo la legge delle guarentige
il governo rivendicava per autorizzare i vescovi nominati dal papa a prendere
possesso della loro sede. G. colse queste occasioni per ribadire il duplice
ruolo che attribuiva a se stesso, cioè la sincera fedeltà al papa e allo Stato.
Al Lanza scriveva l'11 febbr. 1872: "Assicuro che, mentre mi professo
sacerdote cattolico ed affezionato al capo della cattolica religione, mi sono
pur sempre mostrato affezionatissimo al governo, per i sudditi del quale ho
costantemente dedicate le deboli mie sostanze e le forze e la vita".
Tuttavia non scese mai a carezzare esplicitamente proposte politiche concrete,
come invece fecero altri ecclesiastici piemontesi a lui noti, tra i quali G.
Audisio e L. Murialdo, propensi a una sovranità territoriale pontificia
ritagliata a Trastevere. Ancora nel 1873, con un messaggio di tono profetico
all'imperatore Francesco Giuseppe, G. si mostrò proclive piuttosto a un
intervento austriaco; ma tutto questo rimase coperto dalla massima
riservatezza. Pochi anni dopo si mostrò ben lontano dall'intransigentismo
politico più rigido: il 6 ag. 1876, per esempio, ospitò nel collegio salesiano
di Lanzo gli esponenti della Sinistra A. Depretis, G. Zanardelli e G. Nicotera,
venuti per l'inaugurazione del tratto ferroviario locale; nel 1878 indirizzò a
F. Crispi un memoriale in cui illustrava i pregi del proprio sistema preventivo
prospettandone i vantaggi in ordine alla pubblica utilità.
Proprio durante l'episcopato del Gastaldi egli era
riuscito a fondare le Figlie di Maria Ausiliatrice (1872), cioè una famiglia
religiosa femminile destinata ad affiancare i salesiani nelle loro opere e che
singolarmente aveva come superiore supremo lo stesso G., rettor maggiore dei
salesiani. Anziché rivolgersi a Roma, G. fece approvare le sue religiose e le
loro regole dal vescovo di Acqui G.M. Sciandra, creando un precedente per
approvazioni analoghe da altri vescovi. Con il sostegno delle istituzioni
pubbliche e private più varie poté aprire oratori, collegi, ospizi, scuole
agricole, oltre che in Italia, in varie parti dell'Europa: Nizza Mare (1874),
La Navarre (1878), Marsiglia (1878), Saint-Cyr (1880), Parigi (1884) in
Francia; Utrera (1880), Barcellona-Sarriá (1884) in Spagna; Battersea (1887) in
Inghilterra; Liegi (1887) in Belgio. Intanto, sull'onda dell'emigrazione
europea e in risposta alla domanda sociale e politica d'istruzione, poté
inviare i salesiani e le figlie di Maria Ausiliatrice in vari paesi
dell'America Latina: Buenos Aires (1875), San Nicolás de los Arroyos (1876),
Carmen de Patagones e Viedma (1879), Santa Cruz (1885) in Argentina; Montevideo
(1876) in Uruguay; Niterói (1883) e San Paolo (1884) nel Brasile; Quito (1885)
in Ecuador; Concepción e Punta Arenas (1887) nel Cile; Malvine Falkland (1887).
Le imprese di alcuni pionieri salesiani tra gli indios della Patagonia e della
Terra del Fuoco, riverberandosi epicamente in Europa, accrescevano gli
entusiasmi e mobilitavano vocazioni missionarie entro il mondo giovanile
salesiano, stimolato oltre tutto dalla narrazione che G. faceva
confidenzialmente di "sogni profetici" sull'avvenire dei salesiani
nei cinque continenti.
Sensibile al clima di riorganizzazione delle forze
sociali cattoliche in Italia, nel 1874 G. fondò l'Unione dei cooperatori
salesiani ispirata al principio "vis unita fortior". Ne risultò un
più ampio coinvolgimento dell'opinione pubblica e di vari strati della
popolazione. G. non ebbe scrupoli a inviare l'iscrizione tra i cooperatori
anche a notori liberali e persino a non cristiani, come all'ebreo G. Malvano,
alto funzionario del ministero degli Esteri italiano. La rete dei cooperatori
venne coltivata con apposite conferenze e con il lancio del mensile Bollettino
salesiano a partire dal 1877. Il Bollettino, inviato gratuitamente
anche a non cooperatori, giovò ad allargare simpatie e anche a procurare
finanziamenti per le imprese che G. andava promuovendo. All'edizione italiana
furono affiancate quelle in lingua francese (1879) e spagnola (1886);
seguirono, nell'intento di raggiungere i paesi più vari di tutti i continenti,
quella inglese (1892), tedesca (1895), fiamminga (1913).
Nonostante l'età avanzata e la malferma salute, negli
ultimi anni di vita non cessò di viaggiare a sostegno delle proprie iniziative.
Nel 1883 fu accolto da folle di ammiratori a Parigi; lo stesso anno si recò a
Frohsdorf (Austria) in visita al pretendente al trono francese Henri-Charles de
Chambord; nel 1884 e 1885 a Marsiglia; nel 1886 a Barcellona; nel maggio 1887
per l'ultima volta a Roma.
Si spense a Torino nell'oratorio di Valdocco il 31
genn. 1888, e il capo del governo, F. Crispi, ne autorizzò la sepoltura nel
collegio salesiano di Torino-Valsalice. Beatificato il 2 giugno 1929, fu
proclamato santo il 1° apr. 1934.
Fonti e Bibl.: Roma, Archivio salesiano centrale, in
particolare: fondo Don Bosco, riprodotto quasi tutto in microschede e
computerizzato. Lettere di G. e la documentazione più varia si trovano presso
molti archivi pubblici e privati; a titolo di esempio si veda l'utilizzazione
che, nel pubblicarne l'Epistolario, F. Motto fa di materiali conservati nella
Città del Vaticano, quali l'Arch. segreto Vaticano, l'Arch. degli Affari
ecclesiastici straordinari, l'Arch. della S. Penitenzieria, l'Arch. della S.
Congregazione dei Vescovi e Regolari, l'Arch. della S. Congregazione per le
cause dei santi; in Roma, l'Arch. centr. dello Stato e l'Arch. stor. del
ministero degli Affari Esteri; a Torino, l'Arch. di Stato e l'Arch. stor. del
Comune; a Stresa, l'Arch. stor. dell'Istituto di carità; archivi salesiani di
Torino, Bahía Blanca, Buenos Aires, Montevideo ecc. Tra le edizioni di scritti
di G. si vedano Opere e scritti ed. e ined., I-VI (i soli pubblicati), a
cura di A. Caviglia, Torino 1929-63; Opere edite, Roma 1976-77, divise in
prima serie (Libri e opuscoli, in ristampa anastatica), voll. I-XXXVII, e
seconda serie (Contributi su giornali e periodici, contenente articoli su L'Armonia e L'Unità
cattolica, in composizione tipografica, e L'Amico della gioventù, numero
superstite in ristampa anastatica), vol. XXXVIII (è in preparazione una
ulteriore serie che comprenderà la ristampa anastatica delle Lettere
circolari a stampa); Epistolario, a cura di E. Ceria, I-IV, Torino
1955-59, e in ed. critica a cura di F. Motto, in corso di pubblicazione, I-III,
Roma 1991-99 (dal 1835 al 1872).
G.B. Lemoyne - A. Amadei - E. Ceria, Memorie
biografiche di don (del beato…, di san…) Giovanni Bosco, I-XX,
San Benigno Canavese-Torino 1898-1948 (trad. spagnola, I-XX, Madrid 1981-98;
inglese, I-XX, New Rochelle [NY] 1965-98); F. Desramaut, Les
"Memoires I" de Giovanni Battista Lemoyne. Étude d'un ouvrage
fondamental sur la jeunesse de saint Jean B., Lyon 1962; P. Stella, Gli
scritti a stampa di san G., Roma 1977; Id., G.B. nella storia della
religiosità cattolica, I-III, Roma 1979-88 (prima ed. dei voll. I-II, Zürich
1968-69); Id., G. B. nella storia economica e sociale 1815-1870, Roma
1980; G. Soldà, G. B. nella fotografia dell'800: 1861-1888, Torino
1987; G. B. nella Chiesa a servizio dell'umanità. Studi e testimonianze, a
cura di P. Braido, Roma 1987; G. B. nella storia della cultura popolare, a
cura di F. Traniello, Torino 1987; P. Scoppola - M. Guasco - F.
Traniello, G. B. e le sfide della modernità, Torino 1988; Torino e G.
B., a cura di G. Bracco, I-II, Torino 1989; G. B. e la sua esperienza
pedagogica: eredità, contesti, sviluppi, risonanze, a cura di C. Nanni, Roma
1989; G. B. nella storia. Atti del I congr. internaz. di studi su G. B.,
Roma… 1989, a cura di M. Midali, Roma 1990; A. Miscio, Firenze e G. B.
1848-1888, Firenze 1991; J.M. Prellezo, Valdocco nell'Ottocento tra reale
e ideale (1866-1889). Documenti e testimonianze, Roma 1992; F. Desramaut, G.
B. en son temps (1815-1888), Torino 1996; P. Stella, Juan B. en la
historia de la educación, Madrid 1996. Sugli oratori nel quadro sociale
torinese: E. Reffo, Don Cocchi e i suoi artigianelli, Torino 1896; A.
Castellani, Leonardo Murialdo, I-II, Roma 1966-68, ad indices; M.
Carrozzino, Don Guanella e G. Bosco. Storia di un incontro e di un
confronto, Roma 1989; G. Dotta, La nascita del movimento cattolico a
Torino e l'Opera dei congressi (1870-1891), Casale Monferrato 1999, ad
indicem. Sul conflitto tra G. e L. Gastaldi: G. Tuninetti, Lorenzo
Gastaldi 1815-1883, II, Casale Monferrato 1988, pp. 259-290. Circa la nomina
dei vescovi si vedano le puntualizzazioni di G. Martina, G. B. e i suoi
interventi nella scelta dei vescovi e nella "battaglia" per gli
exequatur, in Id., Pio IX (1867-1878), Roma 1990, pp. 581-583. Sul sistema
educativo di G.: N. Endres, G. Bosco. Erzieher und Psychologe, München
1966; P. Braido, Il sistema preventivo di G. B., Zürich 1964 (prima ed.,
Torino 1955); R. Weinschenk, Grundlagen der Pädagogik Don B.s, München
1987; Éducation et pédagogie chez don Bosco. Colloque interuniversitaire,
Lyon… avril 1988, Paris 1989; L'impegno dell'educare, a cura di J.M.
Prellezo, Roma 1991; G. B. educatore. Scritti e testimonianze, a cura di
P. Braido, Roma 1997; Id., Prevenire non reprimere. Il sistema educativo
di G. B., Roma 1999; P. Cavaglià, El sistema preventivo en la educación de
la mujer…, Madrid 1999.
L'Istituto storico salesiano di Roma, che sta curando
edizioni critiche e studi, pubblica dal 1982 il periodico Ricerche
storiche salesiane e la collana di "Studi", cui si sono aggiunte
la "Piccola biblioteca dell'Istituto storico salesiano" (dal 1984) e,
dal 1995, le "Bibliografie". L'Institute of Salesian Studies
(Berkeley, CA) pubblica dal 1990 il Journal of Salesian Studies.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-giovanni-bosco_(Dizionario-Biografico)